
Ah ah quelle surprise que cette dernière frontière. Evidemment quand on lit beaucoup de bd, notamment de cadors du secteur, soutenus par de gros éditeurs, la bd indépendante fait parfois un peu peur. On s'habitue vite à certains standards.
Les 10 premières pages de La dernière frontière m'ont laissé craindre une bd trop "jeune" avec quelques découpages/cadrages de cases donnant lieu à des enchaînements un peu bizarres. Les décors parfois un peu vides ou peu détaillés me chagrinaient. Et puis, et puis la magie de la bd a opéré, les maladresses des premières pages s'estompent, les portraits se brossent, quelques belles pages de dessin s'offrent à nous et finalement cette ambiance de Braveheart qui rencontre Le dernier des mohicans nous prend. On termine cette bd avec l'envie d'en lire et d'en découvrir la suite.
Effectivement elle garde certains défauts de jeunesse, avec une narration parfois un peu expéditive, ou des enchainements de cases manquants un brin de maitrise, mais cela reste une histoire comme on aime, et les planches gagnent en maitrise au fil des pages, pour finir par atteindre un super résultat. La dernière frontière ne sera pas la série de bd du siècle avec son intrigue simple, mais elle nous fait voyager dans l'Ecosse et le canada Français du 18ème siècle et on en redemande. Et c'est bien là finalement l'essentiel.
A noter pour les coquinous, oui je sais qu'il y en a par ici, une double page assez sympathique où l'on appréciera pleinement le talent de l'auteur 🙂
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