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  • Les compagnons de la liberation : Romain Gary


    poseidon2
    • Scenariste: Catherine Valenti Dessinateur: Claude Plumail Editeur: Grand Angle Note :
      Résumé:

      Avant de devenir un homme de lettres, il était un homme qui voulait se battre. Si on connaît Romain Gary comme l'un des plus grands écrivains du XXe siècle, on ignore souvent le rôle important qu'il a joué pendant la Seconde Guerre mondiale. Incorporé dans l'armée de l'air en 1938, Gary se distingue par sa bravoure. En Angleterre, il intègre les Forces aériennes françaises libres pour combattre l'ennemi nazi. Le 25 janvier 1944, il réussit à bombarder des rampes de lancement de V1 allemands au sud de Saint-Omer, et bien que blessé, parvient à ramener son équipage sain et sauf. Ce fait d'armes lui vaut de recevoir le titre de Compagnon de la Libération.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Indéfinit Prix: -- Nb de pages: --
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    Ayant un penchant assez naturel envers l'histoire, et plus particulièrement l'histoire récente, les tomes sur les compagnons de la libération m’intéressent vraiment. Je me pose souvent la question "et moi qu'est-ce que j'aurais fait ?". Découvrir comment ces hommes en sont arrivés là est donc vraiment intéressant pour moi. Mais sur ce tome ci, sur Romain Gary, j'ai eu plus de mal.

    En effet ce tome cherche à mettre en avant le coté littéraire de l'homme (qui recevra deux Goncourt quand même) et le côté "recherche du combat" d'un homme qui est quasiment passé à côté de la guerre qu'il cherchait. Mais en mettant cela en avant on laisse les vrais faits de guerre de Romain Gary au descriptif de fin d'album. Et c'est dommage car à la lecture de cette BD on se demande ce qui valait à cet homme cette prestigieuse distinction qu'est la croix de la libération. 

    En lisant le résumé sur le reste de sa vie, on apprend qu'il a en fait beaucoup plus participé aux combats que l'on ne le voit dans la BD et est un des aviateurs français avec le plus de missions réussies. Si je comprends l’intérêt de relier l'homme à son œuvre littéraire, je trouve cela dommage que l'on ne se concentre pas sur ces faits de guerres comme le voudrait la série.

    Dommage.

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    Commentaires recommandés

    Il y a 6 heures, poseidon2 a dit :

    En effet ce tome cherche à mettre en avant le coté littéraire de l'homme (qui recevra deux Goncourt quand même) et le côté "recherche du combat" d'un homme qui est quasiment passé à côté de la guerre qu'il cherchait. Mais en mettant cela en avant on laisse les vrais faits de guerre de Romain Gary au descriptif de fin d'album. Et c'est dommage car à la lecture de cette BD on se demande ce qui valait à cet homme cette prestigieuse distinction qu'est la croix de la libération. 

    OK, je vois le problème. C'est assez curieux vu le titre, effectivement. 

    Il y a 6 heures, poseidon2 a dit :

    Je me pose souvent la question "et moi qu'est-ce que j'aurais fait ?".

    Moi aussi. Et j'ai bien peur que la réponse soit : rien. Je suppose que, comme la majorité, je me serais plutôt contenté de survivre au quotidien et de ne pas faire de vagues. Je m'imagine mal en train de faire péter des voies ferrées ou de me la jouer "Inglorious Bastards" en tout cas 🤨

     

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    il y a 5 minutes, Phileas a dit :

    Moi aussi. Et j'ai bien peur que la réponse soit : rien

     

    Je me dis ca aussi mais j'aime à penser que les circonstances peuvent pousser notre caractère.... dans un sens ou dans un autre....

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    il y a 5 minutes, Phileas a dit :

    Moi aussi. Et j'ai bien peur que la réponse soit : rien. Je suppose que, comme la majorité, je me serais plutôt contenté de survivre au quotidien et de ne pas faire de vagues. Je m'imagine mal en train de faire péter des voies ferrées ou de me la jouer "Inglorious Bastards" en tout cas 🤨

     

    Je suis absolument d'accord , on ne se rend pas compte du contexte de l'époque des fois je trouve . Surtout les journalistes ! Les gens à l'époque ont remercié Petain de faire cesser la guerre , ils avaient peur , on avait perdu , les allemands étaient partout ! On a laissé les Ardennes sans "ligne Maginot" pour ne pas froisser nos amis belges et ils sont passé par là quand même , fin des débats , défaite cuisante ... Je me serais mis dans mon coin pareil , et pas de vagues . A entendre la presse , tu crois qu'il n'y avait que des résistants !!! Quelle connerie .... Ils feraient mieux d'écouter ceux qui étaient là , plutôt que ce qui parlent maintenant et donnent des leçons !

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    à l’instant, Kevin Nivek a dit :

    Ils feraient mieux d'écouter ceux qui étaient là , plutôt que ce qui parlent maintenant et donnent des leçons

    Surtout que des résistants de 1944 et plus il y en as eu plein semble t il.....

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    il y a une heure, Kevin Nivek a dit :

    Je suis absolument d'accord , on ne se rend pas compte du contexte de l'époque des fois je trouve . Surtout les journalistes !

    C'est clair. Ils ont tendance à traiter le sujet de manière binaire et puéril, comme si c'était du Star Wars (résistants héroïques Vs méchant Empire) 🙄
    Ou alors de condamner sans nuances les collabos, comme si (à nouveau logique binaire), on ne pouvait qu'être résistant ou collabo.
    Hors, la grande majorité n'était ni l'un ni l'autre : ils essayaient de survivre, point.

    il y a une heure, Kevin Nivek a dit :

    Les gens à l'époque ont remercié Petain de faire cesser la guerre , ils avaient peur

    Exact. Et on pourrait aussi parler de l'antisémitisme. Aujourd'hui, avec le recul et le politiquement correct ambiant, on s'horrifie de l'indifférence des français, belges, etc... envers la situation des juifs de l'époque. C'est oublier un peu vite que, à cette époque justement, beaucoup de gens étaient antisémites et se fichaient pas mal du sort que leur réservait les nazis. Pour certains, même, ça les arrangeaient plutôt car ils étaient déjà antisémites bien avant.
    Il faudrait quand même rappeler que antisémitisme n'a pas été crée par le nazisme : il y avait déjà une longue "tradition" antisémitisme en France, en Belgique et dans les autres pays bien avant l'arrivée du IIIiè Reich ! Remember Dreyfuss !  
    Je me souviens de textes de Michel Audiard sur la période de l'Occupation qui étaient bien plus honnêtes que les journalistes actuels.
    On peut voir aussi cet "antisémitisme ordinaire" dans le film Monsieur Batignole par exemple.

    il y a une heure, Kevin Nivek a dit :

    A entendre la presse , tu crois qu'il n'y avait que des résistants !!! Quelle connerie

    Logique binaire encore une fois : l'Héroïsme ou la Collaboration et pas de "juste milieu". Conneries, en effet.
    Et malgré tout le respect que j'ai pour le chanteur Leonard Cohen, ça m'a fait ricaner quand, dans sa chanson The Partisan, il dit :
    Les allemands étaient chez moi
    Ils me disent résigne-toi

    Mais je n'ai pas peur
    J'ai la France entière !


    Vision idyllique ridicule 🙄

     

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      Note :
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        • Like
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      Note :
      Quelle bonne idée de l'auteur italien Gianluca Buttolo de nous offrir une biographie du plus connu des duos comiques de l'histoire du cinéma ! Source d'inspiration inépuisable pour bon nombres de cinéastes et acteurs plus "contemporains" , les deux acteurs se livrent corps et âmes sous vos yeux à travers cette biographie hautement documentée . Le fil narratif commence au début des années 60 , Laurel est vieux et usé , il reçoit un coup de fil d'un jeune garçon nommé Seth . On apprend ainsi avec étonnement que son numéro de téléphone est disponible dans l'annuaire et qu'il est très heureux de discuter avec ses anciens fans . Le jeune Seth désire réaliser un travail scolaire sur le tandem , de leur genèse à leur fin . Laurel va donc se livrer à ce jeu avec la plus grande sympathie et une sincérité confondante . Cela ira même jusqu'à leur vie privée , faite de hauts et de bas sentimentaux ! Vous découvrirez  leur parcours au fil des chapitres centrés sur une question de l'écolier avec ensuite la réponse détaillée de Monsieur Laurel  . Gianlucca Buttolo expose cette biographie avec un dessin idoine pour le sujet ! Il joue sur les ombrages et les fonds blancs pour faire ressortir les personnages , on croirait visionner des films d'époque , ne manque plus que la musique accompagnante 😉 Une élégance du trait rare et une lumière éclatante , comme pour mieux mettre en avant ces deux génies du rire , parachèvent cette composition graphique de haute volée . Certes on peut reprocher quelques longueurs au fil de ces 176 pages , avec des passages ennuyeux sur les discussions entre les artistes et les producteurs , les deux parties n'allant pas toujours dans le même sens ; mais l'ensemble est assez remarquable et immersif, cela  donne envie de revisionner des courts métrages d'époque sur messieurs Laurel et Hardy !
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      • 0 réponse

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      Note :
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      La collection Moonlight de Delcourt nous propose toujours des titres un peu plus recherchés qui ont une véritable identité. Si le premier tome de Studio Cabana (5 tomes en cours) ne se démarque pas trop au niveau du scénario, il faut reconnaître que la patte graphique de l'autrice est agréable avec un trait délicat et des expressions variées. Sans trop en dévoiler la fin du tome annonce une évolution un peu plus mature que la romance lycéenne. On regrettera cependant que sur le 4e de couverture la dernière phrase en dévoile trop, phrase qui n'est pas présente dans le résumé et c'est tant mieux !

      La romance en milieu musical a produit de belles histoires comme Nana, Given ou Lovely love lie, et cela fonctionne d'autant mieux quand on arrive à se laisser emporter par une musique que l'on ne peut entendre, toutes les émotions se jouant dans le graphisme et dans la narration. Hélas, pour le moment, cette partie n'est pas vraiment exploitée mais peut-être que ce n'est pas la priorité de l'œuvre... Du coup, ce premier tome se focalise sur l'amour naissant de Yukari envers Yusuke et sur le doute de ses sentiments : aime-t-elle le garçon ou le chanteur ?  

      Ce premier tome est donc tout en finesse et l'amour s'installe peu à peu comme le doute et la jalousie. Il faudra attendre la suite pour voir si la partie musicale prendra un peu plus de place.

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