Aller au contenu
  • S’inscrire
  • L'homme qui tua Chris Kyle


    poseidon2
    • Scenariste: Fabien Nury Dessinateur: Bruno Editeur: Dargaud Note :
      Résumé:

      Chris Kyle est un héros. Ancien sniper chez les Navy Seals durant la deuxième guerre d'Irak, il a tué plus de 160 « cibles ». Au faîte de sa gloire (Clint Eastwood a même acheté les droits de son autobiographie, bestseller aux États-Unis, pour en faire un film ? ce sera "American Sniper"), Chris Kyle dédie sa vie à aider ses anciens camarades de combats marqués aussi bien physiquement que mentalement par la guerre. Eddie Ray Routh est l'un d'entre eux. Le 2 février 2013, l'inconnu EDDIE RAY ROUTH abat la Légende Chris Kyle. Ce livre raconte l'histoire raconte le crime ? et ses conséquences.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Indéfinit Prix: -- Nb de pages: --
     Share

    Comme tout le monde j'ai beaucoup entendu parler de cette BD. Et pour tout vous avouer plus que du fait divers américains. Je fais parti de ces gens qui trouvent qu'il y a tellement de fait divers liés aux armes à feux aux États-Unis qu'il ne les remarques plus. Triste n'est pas ?

    J’ai donc abordé cet album sans savoir de quoi il parlait et je dois avouer que ce fait divers est tout ce qui me repousse dans la culture américaine. Et en cela la BD est réussie : elle fait son office de reportage sans "vraiment" porter de jugement.

    Et là ou Fabien Nury réussi un vrai travail d'écriture, c'est dans le "vraiment". En effet si le texte et la présentation semble neutre, le découpage l'est beaucoup moins. La façon de bien montrer la mise en avant de l'aspect financier de l'affaire, de l'aspect médiatique mais aussi de finir par Eddy Routh montre clairement le penchant des auteurs. On sait bien que ce qui restera d'une lecture, c'est la fin de celle-ci....

    Ce qui me fera nuancer l'ensemble des critiques élogieuses, c'est le dessin de Brûno donc je ne suis pas forcement fan (mais ça c'est "chacun ses goûts") mais surtout la faible part que prend Eddy Routh dans le récit. La BD est vue comme "montrant le point de vue du tueur" alors qu'en fait non.

    On nous montre la partie médiatique de l'affaire en effleurant tout juste la phycologie d'Eddy. On se concentre plus sur celle de la femme de Chris par exemple. Si l'épilogue corrige un peu tout cela, j'aurai préféré un traitement plus équilibré. Le choix de dénoncer l'aspect mercantile de cette affaire avec les interviews Fox News, les différents livres "best-seller" et l'affaire Jesse Ventura, masque un peu le problème de fond ce cette affaire qui est que si on ne fait pas de gonflette et qu’on n’a pas tué au moins une personne, on n’est pas un "bonhomme" aux états unis.

    Je vous laisserais vous faire votre opinion et à venir en discuter ici, ça promet d’être intéressant 🙂

     

     

     Share


    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Le film s'arrête juste à la mort de Kyle . Et j'avais trouvé cela dommage que Clint reste sur le mythe américain , sans aborder justement sa mort de façon plus développée .

    C'est chose faite avec ce livre , mais j'avoue que je n'ai pas forcément envie de l'acheter , malgré le fait que j'aime beaucoup Bruno , et ce depuis Biotope 😉

    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites

    Je suis d'accord, trop de fait divers de ce genre aux Etats-unis et donc pas intéressant pour moi.

    Dommage, j'aime beaucoup les deux auteurs

    Modifié par alx23
    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites

    Bd que j’ai achetée les yeux fermé pour ses deux auteurs dont j’ai adoré le travail sur Tyler Cross.

     

    Lecture très intéressante. Reportage bien fait. Mise en scène impeccable. J’aime le trait du dessinateur donc pas de problème de ce côté là, loin de là. Le reportage semble assez impartial je trouve et donne juste. 
     

    mais ce n’est qu’un reportage justement. Et je ne lis pas de la bd pour cela. Je pense que je la revendrais à terme, son potentiel de relecture étant nul à mes yeux.

     

    et je vous rejoins sur le fait que globalement ce genre d refaits divers ne m’intéresse pas.

    • Thanks 1
    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites



    Rejoindre la conversation

    Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

    Invité
    Ajouter un commentaire…

    ×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

      Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

    ×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

    ×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

    ×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


  • Qui est en ligne   0 membre, 1 anonyme, 94 invités (Afficher la liste complète)

    • Il n’y a aucun utilisateur enregistré actuellement en ligne
  • Inscription

    Inscrivez vous gratuitement

  • Les previews !

  • Dernières Critiques

    • Birdking - tome 1
      Note :
      A la lecture de ces 160 pages emplies de magie , on sent les influences des auteurs , tel un feu d'artifice de styles . De Miyazaki au jeu vidéo Dark soul , en passant par les romans de Glenn Cook , voire l'anti-héros Elric , prenez le meilleur de toute cette magie et vous aurez un condensé de ce que Daniel Freedman cherche à réaliser dans cette saga . Un monde imaginaire avec ses croyances , ses dieux et bien entendu son tyran , une jeune femme forgeronne  dont le passé semble lourds de secrets ,chaperonnée par un maître forgeron mystérieux , et bien entendu une quête ! Vous pensez qu'il s'agir de "déjà-vu" , et bien , absolument pas ! Les apparences sont trompeuses et vous ne serez pas au bout de vos surprises à la lecture (vivement) conseillé de cet ovni graphique . C'est bien simple, à la fin de ce premier tome , on ne sait presque rien , mais on a tellement hâte de découvrir la suite en octobre de cette année 😉 Tellement de pistes scénaristiques semées par Freedman , tellement à découvrir de ce monde !

      Portée par le trait "Mignolesque" du prodige Crom , vous subirez les combats de Bianca avec une intensité folle ! Il rend vivant les affrontements au moyen d'onomatopées décrivant l'action , si bien que les mouvements semblent réels et vouloir sortir des pages . Les planches sont détaillées , le découpage immersif et dynamique , on tourne les pages avec frénésie ! Lui aussi puise ses influences dans la fantasy et donne le meilleur de lui même dans une histoire où souffle  et épique ne sont pas de vains mots . 

      Si vous aimes les squelettes , les spectres , les nécromanciens , les armes forgées , la magie etc ....  jetez-vous sur ce premier tome qui va vous faire paraître longue l'attente jusqu'à l'automne pour la suite 😉 
      • 0 réponse
    • La dernière frontière - Tome 1
      Note :
      Ah ah quelle surprise que cette dernière frontière. Evidemment quand on lit beaucoup de bd, notamment de cadors du secteur, soutenus par de gros éditeurs, la bd indépendante fait parfois un peu peur. On s'habitue vite à certains standards. 

      Les 10 premières pages de La dernière frontière m'ont laissé craindre une bd trop "jeune" avec quelques découpages/cadrages de cases donnant lieu à des enchaînements un peu bizarres. Les décors parfois un peu vides ou peu détaillés me chagrinaient. Et puis, et puis la magie de la bd a opéré, les maladresses des premières pages s'estompent, les portraits se brossent, quelques belles pages de dessin s'offrent à nous et finalement cette ambiance de Braveheart qui rencontre Le dernier des mohicans nous prend. On termine cette bd avec l'envie d'en lire et d'en découvrir la suite. 

      Effectivement elle garde certains défauts de jeunesse, avec une narration parfois un peu expéditive, ou des enchainements de cases manquants un brin de maitrise, mais cela reste une histoire comme on aime, et les planches gagnent en maitrise au fil des pages, pour finir par atteindre un super résultat. La dernière frontière ne sera pas la série de bd du siècle avec son intrigue simple, mais elle nous fait voyager dans l'Ecosse et le canada Français du 18ème siècle et on en redemande. Et c'est bien là finalement l'essentiel.

       

      A noter pour les coquinous, oui je sais qu'il y en a par ici, une double page assez sympathique où l'on appréciera pleinement le talent de l'auteur 🙂
      • 2 réponses
    • La forêt de Louison - Tome 1
      Note :
      Cette "BD kids" résonne comme des souvenirs d'enfance pour les plus "adultes" d'entre nous . Voir évoluer Louison et Noham dans cette forêt malicieuse et s'inventer des histoires est rafraîchissant au possible ! Quel travail sur l'imaginaire des enfants , chaque insecte ou végétal peut se transformer et donner lieu à d'innombrables aventures pour nos deux héros en culottes courtes . Réparties en courtes histoires , leurs péripéties ont toujours une chute en lien avec le réel , si bien que sans être "fantastique" au sens propre du mot , on vit néanmoins des moments magiques avec eux dans cet univers coloré . Chaque mercredi , on suit le lapin blanc et "en avant les histoires" ! Le trait détaillé de Stéphanie Rubini est accrocheur , il mélange ligne claire et réalisme  dans un kaléidoscope de couleurs éclatantes . Elle propose des cases avec de multiples plans , on croirait qu'elles sont en relief ! Le jeune lectorat ciblé s'identifiera facilement à ce duo détonnant et rêvera de toboggans dans les arbres , ou de tunnels sous terre à la rencontre des taupes ... Nulles barrières à l'imagination des enfants , et surtout , pas de téléphone portables ici , aucun support extérieur pouvant les influencer ! Il est vivement conseillé aux parents d'entrer dans ce monde de fées , sorcières , dragons , et autres animaux colorés , en compagnie de leurs enfants 🙂 Un petit format souple à emporter partout !
      • 0 réponse
    • Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
      Note :
      Nouvelle adaptation en bande dessinée d'un roman à succès, avec le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Le scénariste Taillefer se charge de l'écriture de l'adaptation en restant fidèle à l'œuvre d'origine. On retrouve donc ce héros improbable qui va fêter ses 100 ans et s'enfuit de l'ehpad pour vivre de nouvelles aventures, comme durant toute sa vie. En effet, l'histoire est très exagérée pour permettre à Allan Karlsson de participer aux moments les plus importants du dernier siècle. Il rencontre de nombreuses figures historiques entre Oppenheimer, Albert Einstein ou encore Staline. L'homme a voyagé toute sa vie pour se retrouver auprès d'hommes politiques et autres afin de leur venir en aide. La partie graphique est minimaliste sur cet album sans trop de décors mais l'on reconnait bien les personnages historiques.
      Des histoires fonctionnent parfois mieux sous leur format initial mais cette BD du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire reste un bon divertissement pas sérieux et se laisse lire sans prise de tête. Les lecteurs de la BD auront peut-être envie de lire le roman et inversement pour les lecteurs du roman.
      • 0 réponse

    • Critique par une ado : Nos différences enlacées tome 6
      Note :
      Critique de @TheOtaku : Voilà un tome très agréable à lire, la différence entre les personnages et les histoires est de plus en plus visibles, on ne se perd plus avec qui est qui et les histoires de chacune évoluent petit à petit. 

      Dans ce tome on verra chacune de nos quatre histoires "différentes" évoluer, un nouveau personnage du passé de Shizuku risque de faire surface, Iori sent sa relation avec Minami changer, Heke veut faire sa déclaration à Shinohara et un petit rendez vous professeur/élève s'annonce !

      J'ai beaucoup aimé ce tome et les différentes tournures que prennent les différentes histoires, beaucoup de suspense arrive et je n'ai qu'une envie : avoir des réponses !
      • 0 réponse
×
×
  • Créer...