Shii finit par apprendre qui elle est ou plutôt ce qu’elle est : un clone. C’est en rencontrant le soi-disant roi de la cité, un gamin absolument abject et égocentrique qui ne fait que détruire sur son passage, qu’elle commence à prendre conscience de l’essence même de la société qui l’entoure ; surtout sa relation avec les différents golems.
Est-ce qu’un clone a une existence propre ? N’est-il que le reflet de l’original ? Voici Shii face à son destin, surtout quand elle voit que les golems, dont Bulb, agissent de cette façon à cause de son originale. En dehors de ces considérations philosophiques, ce 4eme tome nous éclaire sur le passé de la cité et sur ce que sont devenus les humains : une forme d’existence psychique dévouée au bonheur. Mais est-ce vraiment un progrès ? Lonely world est un manga qui interroge vraiment sur une éventuelle évolution de l’espèce humaine par rapport à la technologie d’une part mais aussi par rapport à une société idéale. Le manga n’est pas inintéressant si on prend le temps de se pencher sur ces questions, il souffre peut-être quand même de certaines longueurs.
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