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  • Melvile - Tome 3 - L'histoire de Ruth Jacob


    The_PoP
    • Scenariste: Romain Renard Dessinateur: Romain Renard Coloriste: Romain Renard Editeur: Le Lombard Note :
      Résumé:

      Avez-vous déjà connu le grand amour ? Celui qui compte pour toute une vie, celui pour qui vous seriez prêt à tout, même au pire ? Paul Rivest l'a connu. C'était durant un été à Melvile, il avait 14 ans, il est tombé amoureux de Ruth, la fille du pasteur. La passion s'est terminée dans une tragédie brûlante et Paul ne s'en est jamais remis. Aujourd'hui, il est obligé d'y revenir après plus de vingt-cinq années d'absence. Mais Melvile a de la mémoire et ses habitants aussi...

      Autres informations: Foncez !
      Type: Roman graphique L'acheter sur bdfugue Genre: Polar Prix: -- Nb de pages: --
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    J'aime la bd. 

    Tomber sur le tome 3 de Melvile alors même que les deux premiers m'avaient complètement échappé est un tel pied. Se prendre ce genre de claque, découvrir un ouvrage inclassable,  passionant, à la frontière du roman, de la photo, du dessin et de la bd. 

    Il va être difficile vraiment de ne pas aimer ce Melvile. 

     

    Je reprends. Melvile c'est une histoire complète par album géant de 400 pages. Servies par les illustrations sublimes de Romain Renard, l'histoire nous emmène à la découverte d'un personnage et d'un drame lié à Melvile une petite ville qui va bientôt sombrer dans l'oubli. Chaque tome se lit indépendamment des autres, mais évidemment, les destins sont croisés et entrmêlés, et ce que certains personnages ébauchent, on devine que d'autres le découvriront. C'est un polar, construit comme souvent dans les bons romans avec un héros qui revient sur les lieux de son passé, et une narration courrant sur deux époques. Rien de si original donc, les dénouements peuvent ne pas surprendre les habitués des romans de ce genre, pour autant, le tout est exécuté avec une telle maestria qu'il serait bien dommage de bouder son plaisir. 

     

    Pour résumer, que ce soit pour son intrigue, ses sublimes illustrations souvent en grand format, ses personnages, sa narration, ou même pour l'oeuvre complète d'ouvrages qui se recoupent sous un angle différent, Melvile n'est à manquer sous aucun prétetxe. Et qu'un auteur seul soit capable de ce travail et de réaliser une telle oeuvre, cela va décidément me faire mettre de l'eau dans mon vin sur ma marotte de une bd, deux auteurs 🙂 Et tant mieux !

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Tomber sur le tome 3 de Melvile alors même que les deux premiers m'avaient complètement échappé est un tel pied

     

    Tu entends quoi par echappé ? Moi j'ai lu le premier et de mémoire j'ai vraiment aimé.

    Mais ce sont des one shot non au final ? car le tome 1 ne me laisse pas un souvenir comme quoi il attendait une suite....

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    Ben j’avais pas lu les deux premiers et j’étais passé complètement à côté de leur existence.

     

    ce sont trois one shot qui peuvent très très bien se lire seuls mais qui en lecture croisée apporteront je pense un plus indéniable.  
     

    bref les personnages des 3 livres se croisent et se côtoient et leurs destins sont liés.

     

    je vais me prendre les 2 premiers

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    Bon ben je viens de me faire une intégrale Melvile car je n'avais pas lu le 2  ni le 3.

    Et ce trois est vraiment une apothéose. Narrativement parlant, c'est magique... mais c'est surtout une apothéose car il recoupe tout plein de petites graines laissées en chemins sur les deux premiers. Le personnage de Beth prend une autre dimension par exemple et on est super content de revoir thomas beauclair en fin de tome.

    il m'a donné envie de lire les chroniques de Melvile (qu'on voit au dos) mais je ne sais pas si ca existe vraiment… Des infos là-dessus @The_PoP ?

    Sinon le premier est toujours excellent. Le deuxième est plus dure. Moins d'espérance que dans les deux autres.... encore qu'il faudrait le relire maintenant que je connais toute l'histoire.

    Bref une sublime série avec une bande son intéressante bien qu'un poil trop longue. SUr le tome deux j'étais en décalé avec la bande son car je lisais plus vite que la musique.

    Mais l'exercice est intéressant et je pense que quand je me referai les trois tomes, ils seront tous en musique ! 

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    @poseidon2: j’ai aucune info sur le sujet mais a l’occaz je poserais la question au lombard.

     

    c’est vraiment je trouve de la bd qui se rapproche de la densité et complexité d’un bon roman. Très intéressant 

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    • Âme augmentée
      Note :
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      • 0 réponse
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      Note :
      Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 

      La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public .
      • 0 réponse
    • La diplomatie du ping-pong - 1971, un hippie rapproche la Chine et les États-Unis
      Note :
      Le scénariste Alcante livre un fait historique peu connus du public français en restant plus ou moins fidèle à l'histoire comme il l’explique en fin d’album. L’introduction de quelques pages nous redonne le contexte historique avec la situation complexe entre les Etats-Unis et la Chine durant la guerre froide. La politique évolue et de chaque côté, les dirigeants semblent ouverts pour apaiser les tensions entre les deux grandes nations. En 1971, un jeune hippie joueur de tennis de table ou ping pong va jouer un rôle primordial dans le retour à la paix entre les Etats-Unis et la Chine, suite à un tournoi mondial se déroulant au Japon. Le meilleur joueur mondial chinois jouera également un rôle important dans l’évolution diplomatique. Il est amusant de découvrir comment un simple sport et l’amitié entre deux sportifs sera décisif. Pour la partie graphique, Alain Mounier réalise des planches de qualité pour dépeindre cette aventure se déroulant aux Etats-Unis durant le flower power, au Japon puis en Chine.
      Alcante revient sur ce projet de bande dessinée en fin d’album et pourquoi cette histoire lui tenait tant et les libertés prises. La diplomatie du ping-pong est un album intéressant et une agréable surprenante.  
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    • Anatomie d'un coeur
      Note :
      C'est l'histoire de sa grand-mère Aurora que nous raconte l'auteure chilienne Antonia Banados , à travers ce roman graphique touchant . A la fin des années 50 , cette dernière est rentrée en faculté de médecine et a vécu une "fausse" histoire d'amour avec un des professeurs . Je précise "fausse" car leur histoire se limitera à des regards , des rendez-vous manqués , des mains se touchant , de longues discussions passionnées , mais hélas rien de plus ! Je ne vous révèle pas les raisons de cet échec amoureux , mais sachez qu'il sera le fil d'Ariane de cet ouvrage . Nous découvrons aussi l'accueil timoré de la faculté pour les deux seules femmes de la promotion , puis la réussite d'Aurora qui en fera une des meilleurs élèves , mais aussi un pays en proie à l'arrivée de la dictature de Pinochet . Tout ceci viendra parasiter cet amour naissant/déchu dans un déferlement de cases ponctuées de schémas organiques . La bichromie aux forts accents bleutés de la dessinatrice donne un rendu de type daguerréotype , une suite de photographies de la vie d 'une étudiante , sa relation avec ses collègues , sa famille etc .... Il se dégage une réelle élégance dans la mise en page . Sans sombrer dans un féminisme accru , Antonia Banados dresse le portrait d'une femme forte et opiniâtre , dont la seule faiblesse sera son coeur lui même , au sens romantique du terme bien entendu 😉 Une première oeuvre intéressante , à confirmer dans un prochain travail !
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