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  • Whodunnit ? Question de flair !


    Kevin Nivek
    • Scenariste: El Torres Dessinateur: Vicente Cifuentes Coloriste: Ulises Arreola Editeur: Graph Zeppelin Note :
      Résumé:

      Dorry Quirrel aime l'aventure, mais a promis Ă  sa tante d'ĂȘtre plus raisonnable. Un jour, elle est engagĂ©e comme domestique par la maison Strutter, l'une des familles les plus riches du pays. Mais dĂšs son arrivĂ©e, un meurtre se produit et la victime n'est autre que Lord Strutter lui-mĂȘme. L'inspecteur en chef de Scotland Yard, Forrester, flanquĂ© de l'inspecteur Wallcroft sont chargĂ©s de l'enquĂȘte. Mais qui a bien pu occire le maĂźtre des lieux ? Et quel sombre secret cache la maison Strutter.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Polar Prix: 20 Nb de pages: 80
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    Il est peu dire que le genre "whodunnit?" a le vent en poupe avec les adaptations de Agatha Christie au cinĂ©ma et autres A couteaux tirĂ©s sur les plateformes de visionnage ! Il n'Ă©chappe pas au monde du 9Ăšme art avec les Ă©ditions Graph Zepellin publiant cette histoire policiĂšre aux accents animaliers . Blacksad  n'est pas loin , mais ici le registre est un peu moins sombre et plus "Disney" . Le dessin tout en rondeur et Ă©lĂ©gance de Vicente Cifuentes tranche avec ceux du chat noir bien connu des amateurs de BD . Les cases sont plus colorĂ©es , certes numĂ©riquement , mais cela permet des effets visuels intĂ©ressants et une belle mise en page . C'est une lecture agrĂ©able ponctuĂ©e d'un scĂ©nario in fine assez convenu . La surprise du dĂ©nouement final reste prĂ©sente , mais c'est la façon dont elle est amenĂ©e qui pĂȘche un peu . L'enquĂȘte prend son temps avec son lot de surprises et autres rĂ©vĂ©lations donnĂ©es au compte gouttes , puis tout s'enchaine  trop rapidement dans un dĂ©luge de divulgations opportunes . Mais ne boudons pas le plaisir car il s'agit lĂ  du seul dĂ©faut de ce livre , le dessin est remarquable , les protagonistes rappellent d'illustres personnages (noms , postures et habitudes) , ils sont bien Ă©crits et les clins d'oeil sont lĂ©gions , mĂȘme le nom de la famille Strutter ( pour Usher 😉 ) . Si vous aimez le genre Blacksad , alors vous lirez avec bonheur ces dialogues ciselĂ©s et ces ĂȘtres anthropomorphes Ă©voluant dans le monde Victorien tellement propice aux crĂ©ations artistiques . De petites notes d'humour distillĂ©es ça et lĂ  rendent aussi la lecture agrĂ©able . On attend , on espĂšre une nouvelle aventure de nos hĂ©ros animaliers !

    PS: attention aux coquilles dans les bulles monsieur l'Ă©diteur 😉

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Rooh , le genre de film oĂč Hercules Poirot rĂ©vĂšle tout Ă  la fin , les Cluedo movies 😉 " mesdames et messieurs , sachez que j'ai dĂ©jĂ  identifiĂ© le tueur mais j'attendais le moment propice pour vous l'annoncer ..."

    On en voit de partout en ce moment 😉

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  • DerniĂšres Critiques

    • Dawn of Green Lantern tome 1
      Note :
      Autour de Hal Jordan de passer dans la moulinette de "Dawn of" avec un démarrage tout en doucement pour notre premier "Lanterne". Un démarrage sous forme d'une histoire complÚte et une histoire trÚs introductive. Hal se trouve une nouvelle bague (oui oui il avait eu des soucis avec les gardiens précédemment, mais rien à savoir) et combat... Sinistro.

      AccompagnĂ© de son petit passage Terrors, pour une fois pas trop mal car s'appliquant bien Ă  un Hal Jordan torturĂ©, La fin de l'album donne le focus Ă  notre autre lanterne mondiale : John Stewart. la ca devient un peu bizarre. On ne sait pas trop dans quel univers on est mais on semble avoir oubliĂ© l'embargo et la mise sous cloche de la terre par les gardiens. C'est court et hyper introductif et parait ĂȘtre la pierre angulaire des prochains tomes....mais pour l'instant c'est un peu nĂ©buleux.

      Ce Dawn of Green lantern est donc une histoire sympathique qui est bien calibré pour ceux qui ne connaissent pas le personnage dans sa premiÚre partie et une deuxiÚme partie plus courte pour... ceux qui le connaissent deja sur le bout des doigts
      • 0 rĂ©ponse
    • Le dernier debout
      Note :
      Alors la chapeau. J'ai la palme, et depuis bien longtemps, de l'album le mieux mis en page. c'est sublime, inventif, dynamique et plein d'audace. C'est une réussite ! 

      Rien que pour son dĂ©coupage, il devrait ĂȘtre donnĂ© Ă  lire dans toutes les Ă©coles de graphisme !

      Pour tout vous dire j'avais trÚs peur du volume de page à ingérer. Cela me semblait énorme, encore plus si ce livre ne racontait qu'un combat ! Et en fait j'ai dévoré ce livre ! Deja parce que'il est plus aéré qu'il n'y parait et donc les 320 pages se lisent trÚs bien. 

      Ensuite parce que le découpage choisit est hyper efficace. Notre auteur se sert des 15 rounds du combat pour nous raconter la vie de Jack Johnson, esclave et champion du monde de boxe, avec des parallÚles entre le dit combat et la vie.

      Entre une vie sortit tout droit d'un film et une oeuvre (plus qu'une bd) réfléchie et subliment mise en page, on a entre les mains l'un des albums de l'année !
      • 0 rĂ©ponse
    • Canary
      Note :
      Scott Snyder est un auteur trÚs prolifique en histoire fantastique et horreur. Avec Canary, l'auteur nous propose un western avec un Shérif qui cÎtoie depuis bien longtemps les forces du mal avec son révolver. D'ailleurs on retrouve un peu l'ambiance de la série American vampire sur la période des cowboys mais avec cette fois des monstres démoniaques avec des dentitions sur tout le corps. On suit donc le parcours du héros intervenant pour seconder un docteur pendant ses analyses d'une ancienne mine désaffectée. En parallÚle, on découvre le passé du héros découvrant le mal venant entrecoupé l'action présente.
      Le dessinateur Dan Panosian fait des merveilles sur ce western, j'apprécie beaucoup son trait dans un style trÚs réaliste. L'auteur installe une ambiance bien étrange surtout avec les ciels avec beaucoup de peinture ou des taches d'encrage coloré. Les humains se transforment en démons ou demi-monstre trÚs crédible. 
      Mon seul reproche serait de ne pas avoir de suite Ă  cette histoire assez dense sur six chapitres pour prolonger l'intrigue mĂȘme si la fin reste ouverte, aprĂšs la fin reste ouverte. Canary devrait satisfaire tous les lecteurs de western fantastique tirant sur l'horreur pour le final.
      • 0 rĂ©ponse

    • No longer allowed in another world tome 2
      Note :
      Le premier tome nous avait laissĂ© un peu sceptique sur l'intĂ©rĂȘt Ă  long terme de cette sĂ©rie. Le cliffhanger final nous avait redonnĂ© espoir, avec l'apparition de la copine de notre sensei du cĂŽtĂ© des hĂ©ros ayant vaincu le roi haineux du mal.

      Et bien ce tome deux confirme cette embellie mĂȘme si ... nous n'en apprenons pas beaucoup plus sur la dite copine 🙂 En fait ce tome donne voit notre personnage principal et Ă©voluer et s'Ă©loigner du guignol de situation pour endosser un vrai rĂŽle dans une histoire qui se complexifie, avec un parti pris des plus intĂ©ressants : et si les invoquĂ©s Ă©taient en fait, pour la plupart, des arrivistes de premiĂšres, utilisant les pouvoirs qu'on leur a donnĂ©s pour leur bien propre uniquement ?

      Un postulat qui mais en exergue notre hĂ©ros qui lui ne souhaite rien... et se trouve donc ĂȘtre peut-ĂȘtre le seul "bon hĂ©ros" de cet univers.

      Un deuxiÚme tome plein de promesses et bien plus dense et intéressant que le premier.

      Vivement la suite
      • 0 rĂ©ponse
    • Leçons de vie avec grand frĂšre Uramichi tome 1
      Note :
      Ah Ah Ah !! je suis passĂ©e complĂštement Ă  cĂŽtĂ© de ce livre !! Ce n’est pas de l’incomprĂ©hension ni une aversion graphique, non, je ne sais juste pas ce que je dois en faire.

      Uramichi est un animateur dans une Ă©mission pour enfant, il incarne le grand frĂšre gymnastique. Seulement, Ă  31 ans, il dĂ©verse sa bile, il est blasĂ© de sa propre existence et il a un regard cynique sur le monde des adultes. On ne sait jamais si ce qu’il dit est prĂ©vu par l’émission dans le style « écoutez les enfants » ou si ce sont des apartĂ©s qu’il fait lors du tournage de l’émission. Mais Uramichi n’est pas le seul dans cette Ă©mission et ses collĂšgues, tous autour de 30 ans, ne semblent pas mieux lotis. Ils semblent tous ĂȘtre lĂ  par dĂ©faut et semblent subir leur vie.

      Si on analyse un peu les propos d’Uramichi, c’est clairement dĂ©pressif. Est-ce que faire passer ses « leçons » au travers un environnement enfantin a plus d’impact ? Est-ce que l’histoire est censĂ©e ĂȘtre drĂŽle ? Est-ce qu’il y a vraiment des leçons Ă  en tirer ? Personnellement, cette lecture m’a laissĂ©e perplexe, si Uramichi subit sa vie, j’ai un peu subi le livre car je ne sais absolument pas avec quel regard l’aborder et quelque part je n’en ressens pas l’envie.

      Etant donnĂ© que ce manga a dĂ©jĂ  reçu des prix, c’est qu’il a un public. Alors si vous voulez dĂ©couvrir l’histoire pour vous en faire une idĂ©e, vous pouvez lire le dĂ©but gratuitement sur le site de Mana books.
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