La Lignée - Tome 1 - Antonin, 1937

[Cox]

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[b]Série[/b] : La lignée
[b]Titre[/b] : Antonin 1937
[b]Genre[/b] : Saga familiale
[b]Dessin[/b] : Olivier Berlion
[b]Scenario[/b] : Jérôme Félix, Laurent Galandon, Damien Marie et Olivier Berlion
[b]Couleur[/b] : Scarlett Smulkowski
[b]Editeur[/b] : Bamboo - Grand Angle
[b]Parution[/b] : 02.05.2012
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[i]Paris, 1937. A l'enterrement de sa mère, Antonin Brossard fait la connaissance d'un oncle inconnu qui prétend qu'une malédiction familiale provoquerait la mort des aînés Brossard dans leur 34ème année. Pour preuve, il confie à Antonin un carnet retraçant cette longue suite de drames familiaux. D'abord sceptique, celui-ci finit par s'interroger. Alors qu'il approche de l'âge fatidique, il abandonne sa femme acariâtre, son fils et un milieu bourgeois étouffant pour suivre sa maîtresse engagée aux côté des républicains espagnols. Pour Antonin, une nouvelle vie commence, mais pour combien de temps. [/i]

Grand Angle lance une nouvelle collection Société Angle de Vie. Le concept : réunir plusieurs scénaristes et les faire travailler sur une même idée, un peu dans l’esprit des séries télévisées américaines. Chacun ayant une sensibilité et des intérêts différents, ils seront à tour de rôle le « chef » de la bande. L’intérêt ? Voir comment une même idée de départ évolue.

L’idée de départ de ce premier cycle : que feriez-vous s’il vous restait moins d’une année à vivre. Afin de rendre le cycle plus homogène, les scénaristes ont choisi de créer une saga familiale où l’ainé de chaque génération meurt à 33 ans.

Le premier « chef » est Laurent Galendon, un des scénaristes de la nouvelle génération que l’on apprécie le plus. Féru d’histoire du XIXème et du XXème siècle, il place naturellement l’action lors de la guerre d’Espagne, sujet qu’il n’a pas encore traité à ma connaissance. Le premier héros est Antonin. Tout d'abord septique concernant la malédiction familiale, cette révélation le confortera dans son choix de changer de vie et de partir à la recherche de la femme qu'il aime dans une Espagne en pleine guerre civile. Pour Laurent Galendon, la réponse à la question est : tirer un trait sur sa vie afin de se redécouvrir.

Un des fils rouges de la série est de savoir si cette malédiction est réelle et comment y mettre fin.

Pour cet opus, Olivier Berlion a la double casquette de scénariste secondaire et de dessinateur. Son dessin est très bon. La coloration m’a laissé un peu plus perplexe au début, car j’ai pu voir certains dessins dans un dossier de presse dans les tons sépia, c’était simplement magnifique. Revoir les mêmes dessins avec la coloration, ça m’a fait le même effet que de voir un film en noir et blanc en couleur. Cette première impression est très vite gommée par la qualité réelle du travail fait par Scarlett Smulkowski.

Le deuxième tome de la série est prévue pour le mois de septembre avec Jérôme Félix en « chef de bande » : un album nettement plus ésotérique.

La lignée se place d’ors et déjà comme une des séries phares de cette année.


[b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.5.png[/img]

Cox

[poseidon2]

La couverture m'a repoussée. Le dessin est donc bien meilleur ?

[alx23]

Je trouve aussi que la couverture n'est pas trop réussie et c'est pourtant Olivier Berlion aux dessins ... Je regarderai en librairie les planches intérieures.

[Cox]

La couverture est le sujet qui fâche dans cette série. J'allais en parler à l'occasion de la sortie du tome 2 ou 3. La couverture est la même pour tout le cycle. Elle met simplement en avant le héros du tome ici Antonin. Mais 4 dessinateurs différents donc les personnages ont quelques fois de vagues ressemblances entre les différentes couvertures d'après ce que j'ai pu en voir sur le dossier de presse. Pour le reste, si la couverture évoque bien le thème de la lignée, elle n'est pas des plus attrayante. Le reste est vraiment plus sympa.