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1602


okilebo
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CITATION(goffer)
pour l'indien je pensais a l'épervier?

Non monsieur, le schmilblik n'est pas un oiseau prédateur!!! Ma proposition est un membre des YMCA. laugh.gif
Non sans rire, j'aurais bien penché aussi pour Captain America ou Oeil de Faucon (tous les deux membres des Vengeurs?).
Il n'y a pas à dire, c'est agaçant d'attendre la suite!!!! :evil:
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  • 3 weeks later...
lu aujourd'hui biggrin.gif

Vivibob je respecte entièrement ta vision des choses et jamais je ne dirais qu'à la toute fin alors qu'on ne s'en doute pas et bien si tu lis ça tu es bien curieux jeune homme !

alors...une grosse baffe dans ma tête, l'un des meilleurs comics, l'alliance du 1 et du 2 forme un récit génialisme à lire d'urgence grandiose biggrin.gif 8)
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CITATION(Vivibob)
A y est , je l'ai lu !!!!!
Bon quoi dire ?
Je vais le relire de suite .....


lol
j'ai eu le même reflexe..; biggrin.gif

sérieusement foncez y les gens même ceux qui ne connaissent rien à l'univers Marvel c'est un chef d'oeuvre, pas trop long mais quelle densité dieu quelle densité..;chais même pas si je commence une chronique moi :roll: non pas que ça ne soit pas faisable...d'toute façon faudra bien que je me sacrifie et que je relise encore une fois le tout biggrin.gif

bien à toi,
Monfreid...
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1602
par Gaiman et Kubert
aux éditions Marvel





Résumé : Tout ce que vous croyiez savoir sur l'univers Marvel est faux ! Les héros de cette aventure ne sont pas nés d'hier, mais en 1602 ! Assistez à la première véritable apparition des X-Men, de Spider Man et bien d'autres, bons et méchants...il y a plus de 400 ans

Avis : il va s'agit ici de dire quelques unes des raisons pour lesquelles ce comics est culte, sans dévoiler l'intrigue..;bien évidement une telle oeuvre demanderait une approche beaucoup plus approfondie...que cette chronique faîte sur le pouce


Neil gaiman, un nom qui sonne comme un coup de fouet à l'oreille de tout lecteur de comics ou de roman fantastique. Renovateur dy genre dans les années 80 il a su s'entourer d'artistes qui comme lui envisage à la fois leur travail sous le terme de la durée, et du changement.

A ceux qui s'attendait à un remake de sandman dans l'univers Marvel, il va falloir revoir leur copie, Gaiman est parfaitement dans son élément avec daredevil ou Fury à ses côtés. Quand on ouvre pour la première fois "1602" plusieurs questions nous viennent à l'esprit, on aimerait savoir s'il s'agit là d'une farce, d'un pur produit marketing destiné à relancer les ventes, d'un délire de Gaiman, si l'on va pouvoir tout comprendre parce qu'on ne connaît pas tout les personnages de chez Marvel…ainsi de suite. Il faut dire que ces volumes placent la barra à un niveau assez étrange de notre imaginaire, la vie des supers héros dans l'europe du 17ième au milieu de la cour et des préjugés de l'époque. Il est certain que le projet à de la gueule comme on dit, reste à savoir s'il tient le choc de la lecture.

Quelques pages plus tard, la question ne se pose même plus, nous avons été littéralement aspiré par l'intrigue. Alors au coin de quelques cases certaines allusions nous échappent encore; mais l'essentiel est là, on s'agrippe frénétiquement à l'histoire pour ne pas en louper une miette. La force première de Gaiman est de faire comme les Marvels des années 60-70,c'est-à-dire de ne pas prendre de gants avec le lecteur en le plongeant directement au cœur de l'aventure avec un minimum de présentations mais un maximum d'action, immédiatement des portraits nous sont familiers mais pas le temps de se la faire nostalgie ou jeu du portrait de famille, tout nous chamboule de toute part, les informations fusent de toute part, ça va à un train d'enfer. Le rythme sera constant tout au long de la mini-série, aucun temps mort inutile, aucune baisse de régime, une maîtrise totale de l'intrigue, une complexité bien dosé..;bref un régal au niveau de la structure. Ce premier point doit réjouir le lecteur de comics, parce que bon des collaborations annoncées à grands renforts de pub, nos lectures en sont parsemées et voir s'écrouler les plus beaux espoirs est un lot quotidien. Nous avons affaire ici à un homme qui connaît son affaire et qui entend nous livre une histoire qui tienne la route, alors plutôt que de donner la part belle à tel ou tel héros, il bétonne son récit, et donne du croustillant et du solide à lire. Gaiman est un conteur, en ce sens il joue avec le lecteur et non avec des figures imposées, ce qui fut pendant quelques années le problème de certains créateurs, qui se souciaient plus des personnages que du lecteur. L'on peut donc rassurer les plus craintifs, sur le plan de l'intrigue cette série vaut largement le détour, rien n'est laissé au hasard et elle vous tiendra en haleine.

Reste à voir ce qu'il en est des supers héros, parce qu'il faut bien le dire c'est pour ça que nous sommes venus à la base. Alors je ne connais pas tout les héros de chez marvel et il est certains que toutes leur créations ne sont pas au rendez vous, mais les principaux sont au rendez-vous, il n'en manque pas un seul, c'est une véritable gallerie qui s'offre à nous. Et c'est là que le talent que Gaiman s'exprime vraiment, en plus de donner à lire une histoire bien ficelé il y intègre le plus naturellement du monde tout les héros. Il arrive à rappeler les origines ou un fait marquant de leur passé en album (par exemple : la naissance de phénix!) sans que cela ne fasse "exercice obligé", comment fait til? Et bien il prend le parti de ne pas s'arrêter sur les héros, ou plutôt il leur réserve une scène ou quelques unes assez forte ou ils pourront exprimer leur caractère, sans que celui-ci ne prennent le pas sur l'histoire. En effet si l'on prend des figures fortes et qu'on les faits s'investir profondément dans leur rôle, il y aura forcément trop de conflit en puissance. Du coup Gaiman leur tien la bride au cou, il empêche leur potentiel de s'exprimer, les héros sont au cœur d'une intrigue de cour, de mystère plus grand encore, mais surtout ils sont loin de former un "tout" harmonieux. Forcément cette écriture crée deux choses, la première c'est que les lecteurs qui connaissent tout ce petit monde s'amuse à essayer de reconnaître qui est qui, et perçoit les clins d'œil, mais surtout remarque l'énorme travail de Gaiman au niveau des dialogues et de la "psychologie", du caractère qui rend les héros crédible sans qu'ils aient besoin de leur costumes ou de leur mimique habituels. Bref en premier lieu ça comble l'habitué du genre. La deuxième chose, c'est que le lecteur lambda qui ne connaît rien au Marvel s'il ne pourra pas suivre toutes les implications des personnages, n'en sera pas perdu pour autant et se régalera d'une histoire haute en couleur.

Cette écriture est monumentale parce qu'elle prouve une chose. Depuis des années les supers héros sont perçus comme des créations éphémères qui courent après leur reconnaissance. Alors que ce sont des symboles fort en plein mutations, on continue de leur percevoir comme des icônes fortes, issues de la mythologie au sein noble, on leur attribut une mythologie uniquement métaphorique. En ce sens superman ou spiderman n'aurait de sens qu'au niveau cathartique ou encore que comme extrapolation autour des tourments d'une époque. Cherchant dans la nouveauté un salut qui ne vient pas, les héros ont finis pas mettre en berne tout espoir, c'est alors que Gaiman prouve qu'au-delà des costumes, des grattes ciels et de la modernité, les supers héros sont véritablement des figures dramatiques! Cet enjeu recouvre son importance quand on voit l'intelligence qui la crée, plutôt que de choisit la Grèce antique, Gaiman opte pour un lieu et une époque aux antipodes de nos attentes. C'est pourquoi la lecture en est si jouissive, c'est qu'à la fois il y cet impact engendré par les supers héros mais aussi le drame sous-jacent à cette époque. Le mélange des deux donnera naissance à un autre niveau dans la vision d'une Amérique contemporaine en proie au doute et à la désillusion.
Bref l'air de rien, Gaiman injecte une nouvelle manière de lire le super héro!

Le tout est servi par le dessin impeccable de Kubert. Ce dernier à finement observé les choix effectué par Ross dans "uncle sam", notamment au niveau de la luminosité, et si les supers héros sont par habitude des êtres entre ténèbres et lumières éclatantes, il joue ici sur un clair obscur des plus intéressant. Se crée un climat à la fois propice aux mystère mais aussi aux messes basses et aux tragédies, il y a quelque de chose de racinien dans tout cela. Un expressionnisme un peu "forcé" donne des images un peu figés (mais pas trop hein) qui accentue l'aspect perdu des personnages, cherchant leur place dans ce maelström. Il y a là aussi une nouvelle vision du super héros qui du coup perd de sa mobilité mais gagne en profondeur. On frémit devant des crépuscules ou des douves promettant l'effroi à jamais.

Un final étourdissant qui encore une fois met en abîme la conception même du super héros finie de rendre cette série culte!

A lire, a relire, a rerelire.;au moins une fois l'an tout les ans!

Bonne lecture,
Monfreid...
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je pense que notre cher Oki est un peu passé à côté en fait :?
disons qu'il fait partie des gens qui ont lu quelques comics et qui n'ont jamais trop accroché alors je crois qu'il essaie de retrouver ce qu'il connait dans cet album...forcément les laboratoires et autres passent à la trappe et on aborde plus l'aspect mythique des persos et la capacité qu'on leur personnage à pouvoir exister dans un temps autre que le notre (et dans un lieux aussi)..tu me dis si je me trompe mon oki :wink:
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CITATION(Monfreid...)
je pense que notre cher Oki est un peu passé à côté en fait  :?  
disons qu'il fait partie des gens qui ont lu quelques comics et qui n'ont jamais trop accroché alors je crois qu'il essaie de retrouver ce qu'il connait dans cet album...forcément les laboratoires et autres passent à la trappe et on aborde plus l'aspect mythique des persos et la capacité qu'on leur personnage à pouvoir exister dans un temps autre que le notre (et dans un lieux aussi)..tu me dis si je me trompe mon oki :wink:


Oui tu as raison. :wink: Et c'est vrai que j'ai trouvé cette bd totalement ridicule mais je suis excusable car je lis peu de comics. Ce que je trouve dommage avec les comics mettant en scène des super-héros c'est que quelque part, il faut être initié. :roll: Ce n'est pas la première fois que je suis décu avec ce genre d'album donc j'arrête les frais. :evil:
Je préfère nettement une bd comme Les Mystères du meurtre qui est un must, pour moi. :wink:
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je me disais bien :wink:
comem je disais je crois que ça vient d'un "fond" de culture qui fait que tu restes dans l'optique des supers héros comme ils étaient il y a pas mal de temps du coup le choc est d'importance et ça fait ridicule, un peu ballet en costume et on ne voit pas l'intêret alors que vraiment gaiman sait tiré la sève de chaque perso est en rendre la profondeur

il faudrait avoir l'avis de quelqu'un qui n'a jamais lu de comics ça pourrait aider biggrin.gif
bien à toi,
Monfreid...
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