Dernières Critiques

Scenariste: Cliff Chiang Dessinateur: Cliff Chiang Editeur: Urban Comics

Hasard du calendrier ou volonté d'Urban ? Allez savoir, mais après Rogues et le dernier round des méchants de Flash, voici venir Catwoman Lonely City et le dernier round ... de ceux de Batman. Enfin pas complètement mais c'est tout comme. Dans un monde sans Batman ou Double face fait régner l'ordre à grand coup de matraque, le retour de Selina Kyle met un énorme coup dans la fourmilière !
Cliff Chiang gère excellemment bien son récit sur ce Catwoman Lonely city. On suit l'aventure de Selina et l'impact de la mort de Batman avant même de savoir pourquoi (et comment) il est mort. Ces informations sont disséminées logiquement et intelligemment au cours de la lecture. 

Ce qui est particulièrement réussi par Cliff Chiang, c'est le vieillissement des personnages. Il n'y a pas que leur aspect physique qui a changé, mais aussi les mentalités qui ont évolué au fil dès l'age. Un ensemble savoureux pour une Selina Kyle aux articulations douloureuses qui nous livrent une belle ode aux personnages secondaires de Batman.

Note :

Scenariste: Christophe Cazenove Dessinateur: Pilau / Yann Madé Editeur: Bamboo

Fred, c'est un album hommage. Un album homme à Fred Coulaud qui nous a quitté en décembre 2021 des suites de la maladie de Charcot. Un album hommage qui nous raconte la vie d'un homme qui n'est pas parti avec les mêmes chances que tout le monde, mais qui a su provoquer le destin pour pouvoir vivre de sa passion, et ce, peu importe son handicap.
<br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">Un personnage qui a réussi à se faire aimer de toutes les personnes qu'il a côtoyées. Un grand monsieur de la BD mis en avant dans un ouvrage coédité par Bamboo et l'Hippocampe et dont une partie des bénéfices sera donner à une association d'aide aux personnes handicapées.

Une BD intéressante même si qui semble plus destinée aux personnes qui l'ont vraiment connue.

Note :

Scenariste: Fuminori Teshima Dessinateur: Hako Itagaki Editeur: Meian

L'apprentissage de la "vraie vie" continue pour notre nouvel Archidemon. 

Ces deux tomes marquent l'acceptation de l'amour qu'il porte à Nefy mais aussi l'apparition de plusieurs nouveaux membres qui augmentent le groupe et changent radicalement la vie de Zafan.

Ce manga se lit toujours avec beaucoup de plaisir. L'évolution du personnage est notable. Pas besoin de sous-entendu ou d'explication de texte. On apprécie plus particulièrement le fait que notre héros se rende compte de sa propre évolution et des nouveaux sentiments qui apparaissent en lui. Beaucoup de manga du genre nous montre un héros qui ne se voit pas évoluer et reste en mode "benêt" très longtemps.


Ce Archdemon est plus mature et ravira les amateurs d'histoire de fantaisy un peu plus adulte que celles de base.

Note :

Scenariste: Léo & Rodolphe Dessinateur: Zoran Janjetov Editeur: Delcourt

Après deux années d'attente, nous pouvons lire la suite d'Europa, la nouvelle série de science-fiction de Léo et Rodolphe, deux scénaristes chevronnés dans Ce registre. L'histoire se scinde en deux parties distinctes. Une histoire se déroule sur Terre, avec plusieurs intrigues dont celle avec un nouveau gourou qui remet en question la science et même les voyages spatiaux. On peut suivre également l'enquête d'un inspecteur sur la mort d’un proche du pape ou un journaliste en quête de réponses dans les sphères fermée de l'église catholique. La seconde histoire se déroule sur la base Europa située sur la quatrième lune de Jupiter, avec de l’exploration dans une ambiance plus SF. Les intrigues sont multiples et l'on avance pour connaitre toutes les ramifications. Les dessins de Zoran Janjetov sont dans un style classique même si l'auteur est à l'aise dans les décors et vaisseaux, les visages semblent crispés dans l'action sur quelqeus cases.
Europa continu de passionner surtout avec les découvertes des personnages dans la base Europa où règne une ambiance paranoïaque, comme tous les personnages se suspectes.

Note :

Scenariste: TOMOHI Dessinateur: TOMOHI Editeur: Noeve Grafx

Akane Ninamori est un membre « fantôme » du club de journalisme, c’est la raison pour laquelle elle se voit confier une série d’enquête sur les lieux mystérieux de la ville. Les lieux dit hantés où l’on aurait vu des fantômes, où l’on aurait entendu des bruits, où d’étranges phénomènes apparaitraient. Akane, un peu stressée d’y aller seule, demande à une nouvelle élève qui se trouvait là, de l’accompagner dans ces balades. C’est le début de la chasse aux mystères.

Ce qui marque en premier dans ce manga, c’est la ville, un enchevêtrement de ruelles, d’escaliers, de tunnels… La ville a été érigée sur plusieurs collines, elle monte, elle descend, elle a des endroits cachés, abandonnés, étroits… Elle est comme un labyrinthe qui regorge de secrets ! Le graphisme met à l’honneur cet univers, on ne se lasse pas d’admirer les paysages, de regarder les détails.

Concernant l’histoire, c’est gentillet, les deux jeunes filles se promènent, découvrent et élucident. C’est intéressant de voir comment les rumeurs apparaissent, comment elles peuvent vite se déformer te se transformer en mystère. Alors que souvent, comme Akane et Fujino le montrent, il y a souvent une explication rationnelle. Le manga est une jolie balade, agréable, énigmatique et poétique.

Note :

Scenariste: Stéphane Piatzszek Dessinateur: Benoît Blary Editeur: Soleil

A la fois documentaire de voyage, de médecine et de plantes, ce petit ouvrage très particulier qui ne m'attirait pas du tout m'a pourtant été très agréable à lire. Je suis loin d'être un passionné de médecine douce, d'herboristerie, ou de pharmacologie, mais ici, c'est un peu plus que cela et il faut en rendre grâce aux auteurs, et au personnage choisi.

Ce livre suinte la modestie, l'amour de la découverte et de l'exploration, et l'amour des autres et en soi c'est plus qu'agréable. Cette impression est renforcée par le dessin de Benoît Blary, très juste qui vient toujours souligner le propos. 

Bref, sans m'avoir passionné, je me suis retrouvé intéressé par ce récit et c'est déjà beaucoup. Pour les amateurs de médecine douce, de voyages et d'herboristerie, je ne peux que vous le conseiller. Seul regret, les sujets sont parfois un peu trop survolés, et on aurait probablement gagné à quelques pages supplémentaires permettant de ne pas passer trop vite sur des points qui méritaient je crois d'être plus développés.

 

Note :

Scenariste: Yosuke Nakamaru Dessinateur: Yosuke Nakamaru Editeur: Kana

Ça y est on entre dans le dur. Le deuxième tour est enfin fini et avec les confrontations directes et les tomes qui ne font que deux combats chacun.
La guerre totale prévue par le shogunat entre dans son stade finale avec un vœu avoué de tuer tous les bretteurs qui pourraient provoquer une nouvelle révolte. Coté Iori c'est l'heure de la vengeance et l'heure de récupérer Ran.

Ce deux tomes lancent la phase finale de Gamaran, le tournoi ultime et marque une évolution salutaire de la série.
L'histoire avance, elle retrouve un dynamisme important et nos héros sont malmenés.
Rien à jeter donc !

Note :

Scenariste: Erwann Surcouf Dessinateur: Erwann Surcouf Editeur: Dargaud

Ah la fin de ma série d'aventures préférée : les Sauroctones. Erwann Surcouff nous avait livré deux premiers tomes de hautes volées avec un univers prenant et bien pensé.
Ce tome trois clôture à merveille cette série. Il clôture l'histoire de la recherche de la fusée en introduisant comme paramètre de cet album : le père de Jan, chef des scientifiques qui veulent aller s'échapper en fusée. Paramètre qui va remettre en cause plein de choses pour notre trio magnifico.

Ce tome trois est encore une fois superbement bien raconté, rempli d'anecdotes, de références et d'humour bien trouvé. 

Erwan Surcouff maitrise son univers à la perfection et on en vient à prier pour avoir d'autres tomes sur les aventures de notre trio magnifico.

Note :

Scenariste: Kyle Higgins, Joe Clark & Megan Camarena Dessinateur: Marcelo Costa, Edouardo Ferigato & French Carlomagno Editeur: Delcourt

Ce deuxième tome commence très fort avec un chapitre consacré au combat des quatre radiants contre un ennemi robot ayant quelques bugs. Le scénariste Kyle Higgins donne tout son potentiel scénaristique avec des combats de super-héros avec des téléportations. Le rythme de l'album se calme pour laisser l'histoire prendre en profondeur. D'ailleurs deux autres scénaristes interviennent à la fin de cet album pour donner des informations sur les radiants rose et jaune puisque l'album se focalise sur le radiant noir et sa vie d'homme sans pouvoir. 
La partie graphique est aussi partagée par trois dessinateurs. Le chapitre dans un autre univers nommée l'existence tout en noir avec des couleurs fluo est très impressionnât et original. Les auteurs chapitres sont de qualité et les styles se ressemblent beaucoup pour vraiment voir une différence. L’album se termine sur une galerie de couverture alternatives et d’illustrations.
Black radiant est une série de super-héros avec une grande partie sur le quotidien de jeunes adultes dans notre société actuelle. Le troisième tome de la série est déjà programmé pour le mois de juin prochain pour la suite des aventures de cette bande de super-héros découvrant l'étendue de leur pouvoir.

 

 

Note :

Scenariste: Jared Muralt Dessinateur: Jared Muralt Editeur: Futuropolis

Dire que j'attendais cette sortie avec impatience est un euphémisme , tant cette série est intéressante . Certes le "collapsing" est un sujet largement utilisé dans divers médias , mais l'auteur suisse parvient à rendre le sien tellement réaliste . On sent une profonde étude sociale réalisée en amont des scénarios de chaque tome . Les bouleversements occasionnés amènent de nouveaux rebondissements qui semblent logiques , une fois lus . Les protagonistes traversent des territoires et découvrent un début de refonte totale de la société , avec des groupes retranchés protégeant leurs ressources ; et d'autres plus ouverts à l'accueil de réfugiés . Une société éclatée !

Nous retrouvons donc Sophie et son frère séparés de leur père , suite au final haletant du tome 2 . L'auteur impose un ton plus calme en début de lecture , avec les couleurs vertes de la forêt qu'ils traversent à la recherche d'abris et de nourriture . Il soigne les décors , mais je lui reproche toujours le traitement des visages , un peu trop simplistes et sans véritables traits d'expressions . Les interactions entre les protagonistes se complexifient et la tension régnante ne retombe pas vraiment malgré des moments d'accalmie . Les besoins primaires sont mis en exergue , comme dans les précédents tomes . Sophie va prendre de l'importance et se découvrir des talents cachés au cours des nombreuses péripéties jalonnant son parcours . Mais au final , on avance pas trop , et ce tome se comporte comme un intermédiaire en attendant le suivant . Il semble nécessaire de relire les deux premiers avant cette lecture pour mieux situer le récit . Un bon tome , en attendant mieux de la part du suisse qui ne parle pas français et s'en veut 🙂

Note :

Scenariste: Dave Baker Dessinateur: Nicole Goux Editeur: Sarbacane

Le récit commence par une légère brise s'engouffrant dans une fenêtre ouverte . Puis , la "caméra" recule et nous fait découvrir où se situe cette lucarne : Une chambre d'ado , vide , désertée , sa résidente emportée par un vent de liberté , et emmenant avec elle ses complices vers l'inconnu au mépris des dangers . Le passage adolescent est une source d'inspiration tenace pour les scénaristes , et ils  parviennent souvent à nous surprendre avec un regard différent . Il est question d'un lycée catholique avec un des nombreux courants qui composent la religion américaine , et de 4 filles ,amies , voire plus si affinités . Au sein d'un établissement assez prude , elles vont devoir composer avec cet enseignement (auquel elles croient) et leurs découvertes personnelles (corps , sexualité etc...) Ajoutez à cela qu'elles ne font pas parties des élèves "populaires" , bien au contraire , et qu'elles vont mettre la main sur un DVD compromettant . Au cours de leur virée nocturne , elles achètent un "animé" , mais ce dernier se révèle être plutôt coquin . Que faire avec cet enregistrement ?? De là va partir un cheminement de leurs vies aux très lourdes conséquences sur leur bande . Dans cette bichromie au trait léger , les auteurs proposent tous les poncifs de ce passage vers la vie adulte : populaire ou paumée , guerres intestines , coups vaches etc... La nouveauté vient d'un découpage immersif , avec des pages réservées aux présentations des protagonistes au moyen de bulles disséminées tout autour du visage sur un ton assez humoristique . Cela crée une ambiance de récit à tiroirs où des réponses sont divulguées bien après les interrogations sur tel ou tel fait . Le final est très bien amené et reste sur le même ton que l'introduction : énigmatique .

Un seul (léger) reproche à ce beau livre à la couverture souple et à la forte pagination (224 pages) : un "potentiel relecture" amoindri . Mais cela reste une tragi-comédie ado à faire passer aux enfants de cet âge justement 🙂

Note :

Scenariste: WAKASA Takeshi Dessinateur: WAKASA Takeshi Editeur: Mangetsu

Quand Riku emménage dans son nouvel appartement, il y découvre un fantôme ou plutôt une revenante. C’est un coup de foudre mutuel, ils décident de se marier. Les voilà partis dans une vie quotidienne des plus originales.

Quelle différence entre un fantôme et un revenant ? Le fantôme a une forme spectrale alors que le revenant a une forme physique (on peut donc le toucher) et souvent il revient par rancune pour hanter quelqu’un. On peut donc se marier avec un revenant pour ceux qui se demandait comment c’était possible (en théorie) ! Remi est donc une revenante qui a souvent une apparence terrifiante, mais qui peut aussi, selon ses émotions, avoir l’air tout à fait charmante.

L’histoire se déroule sous forme de tranche de vie, la vie de couple, les relations avec le voisinage, aller faire des courses, la présentation à la famille… Même si Remi se promène nu-pied, la robe déchirée et le visage sanguinolent la majorité du temps, elle passe presque inaperçue dans la ville de Tokyo où les habitants sont habitués à voir des cosplayeurs. Par contre ses réactions sont parfois assez extrêmes et elle fait vraiment peur, heureusement l’amour est aveugle (ou presque) et Riku commence à s’y habituer.

Ma revenante bien aimée est donc une comédie sympathique qui part d’une idée originale et qui sait l’exploiter. Les situations sont souvent inédites et humoristiques. La lecture est agréable, le graphisme adapté. C’est un bon divertissement qui permet de se détendre et qui vous fera sourire.

Note :

Scenariste: SATÔ Dessinateur: MIYAGI Morinari Editeur: Michel Lafon

Flare qui a été engagé par la princesses Primavera (Prim) pour la protéger se retrouve aux prises avec un ange venu assassiner Prim. C’est au cours de cet affrontement qu’il commence à découvrir ses capacités et les différentes façons d’utiliser ses flammes, c’est là aussi qu’il entend une voix dans sa tête qui semble pouvoir lui apporter plus de puissance.

Flare et un personnage qui a beaucoup de naïveté, d’abord parce qu’il a grandi dans un village isolé ensuite parce que le monde a changé (il s’est écoulé 1000 ans !). Il a sur le monde un regard enfantin qui découvre mais qui ne juge pas. Comme il a plus tendance à poser des questions, il ne panique pas face aux diverses situations et aux attaques, il a un petit côté décalé inattendu qui apporte beaucoup de légèreté à l’histoire. Et son côté innocent plaît beaucoup car il y a aussi de la romane dans l’air.

Hellfire messenger est un shonen d’aventure où humour et romance s’invitent et heureusement car sinon, il y aurait un risque que cela devienne une accumulation de combats. Pour le moment il y a un bon équilibre qui rend le manga agréable à lire. A suivre.

Note :

Scenariste: Simona Mogavino & Arnaud Delalande Dessinateur: Carlos Gomez Editeur: Delcourt

La série historique sur les reines de sang doit remporter beaucoup de succès auprès des lecteurs avec les nombreux diptyques et triptyques qui débutent en peu de temps. Après Boudicca la furie le mois dernier, on peut découvrir aujourd’hui Rani Lakshmi Bai, la séditieuse prévue en trois tomes. Le décor change complétement, les deux scénaristes Simona Mogavino et Arnaud Delalande nous emmènent en Inde pendant la colonisation britannique. Le contexte historique est électrique et la reine Rani Lakshmi Bai revient sur la fougue de sa jeunesse pour expliquer à son fils, ses choix. Il est très intéressant de découvrir l’histoire d’une reine peut connue du publique français. On plonge au cœur de l’Inde avec toute ses richesses et couleurs. Ce premier tome reprend la jeunesse de la reine jusqu’à ce quelle soit une jeune adulte. 
Les dessins de Carlos Gomez sont de qualité pour dépeindre l’Inde du XIXe siècle. Quelques doubles pages lors des célébrations de fêtes indiennes décrivent à merveilles l’ambiance et la culture du pays.
Les lecteurs de la série seront comptant de découvrir une reine exotique et de voyager aux quatre coins du monde avec toutes les reines de sang.  
 

Note :

Scenariste: David Ratte Dessinateur: David Ratte Editeur: Bamboo

Pffff difficile de dire autre chose que : je suis déçu. Vraiment déçu. Après un premier tome vraiment excellent, vraie critique de la haute société française, j'attendais avec impatience <br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">la suite des aventures de notre mamie espagnole. Et bien j'ai vraiment eu l'impression que notre auteur était en pannes d'idées. <br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">En effet mis à part des scènettes comme celle avec le voisin du dessous ou encore celle de l'AVC du père de notre héros, le reste est assez plat. Tellement plat que certaines pages<br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">sont uniquement des petites miniatures montrant le temps qui passe. Pas vraiment d'info sur la sœur, pas d'info non plus sur son ex ou alors pas d'action de sa part pour essayer de<br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">retrouver son coup de coeur du premier tome. Bref pas grand dans un tome qui n'arrive pas à la cheville du premier.<br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">Dommage.

Note :

Scenariste: Sakae Saito Dessinateur: Sakae Saito Editeur: Doki-Doki

Les promeneuses de l'apocalypse fait partie de ces séries qui ont un "je ne sais quoi" qui réussi à les rendre intéressantes alors même... qu'il ne se passe quasiment rien.
C'était déjà le cas sur les deux premiers tomes et ça l'est toujours ici. C'est même pire : la fin du tome deux nous avait laissé sur un cliffhanger impressionnant (pour la série).
Cliffhanger que... le tome 3 balaye rapidement pour repartir sur une histoire des plus classique et continuer l'exploration du monde.

C'est toujours aussi mignon et agréable à lire et la bonne humeur de notre héroïne est toujours aussi contagieuse.
C'est donc une belle lecture même si je ne saurais trop vous dire pourquoi...

Note :

Scenariste: Ryo Mizuno Dessinateur: Atsushi Suzumi Editeur: Meian

Ah les chroniques de a guerre de Lodoss. Ce n'est rien de moins de l'animé qui m'a fait regarder des animés. Le premier. IL est pour moi ce que le troisième testament est pour la bd : un tournant.<br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">Alors une suite en manga à ma série de jeunesses ça m'a fait peur... et malheureusement, ce fut à juste titre.<br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">L'histoire se passe des années après celle de nos héros. Le chevalier Parn est mort depuis longtemps et l'elfe Deedlit vit recluse dans la foret alors qu'une nouvelle guerre se <br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">profile à Lodoss. Si le pitch semble intéressant, le manga en lui-même est assez décevant. Déjà nos héros ne sont plus de jeunes adultes, mais bien des ados de manga de base.<br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">Cette perte de maturité fait perdre aussi en crédibilité et en sérieux.
<br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">Ensuite, ce manga est particulièrement verbeux. Plein plein de texte de contexte nous expliquant en un seul tome des années de conflit et tension entre les différents royaumes.<br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">C'est tellement verbeux qu'on finit par s'ennuyer 😞
<br style="background-color:#ffffff; color:#353c41; font-size:14px; text-align:start">C'est dommage car il y avait de l'idée. La seule qu'il me reste c'est celle de revoir les premières chroniques de la guerre de Lodoss.

Note :

Scenariste: Jean Léturgie Dessinateur: Simon Léturgie Editeur: Bamboo

Mais qu'est-ce qu'il est con ! Mais qu'est-ce que c'est drôle ! Ce deuxième tome de Spoon and White fera mourir de rire... Tous les adultes (papa ?) qui le liront.
Cet album est rempli de références à des films des années 80/90 (le fugitif, hannibal....)et surtout plein d'un second degré de malade !
Les spécialistes du FBI complètement débiles, Spoon plus bête que jamais, Hannibal désabusé par tant de bêtise et une Courtney aussi sexy qu'opportuniste !

Une bonne tranche de rigolade pour adultes consentants.

Encore !

Note :

Scenariste: I.N.J. Culbard Dessinateur: I.N.J. Culbard Editeur: 404 Graphics

I.N.J. Culbard est un auteur notamment connu pour ses adaptations de HP Lovecraft en comics, avec les montagnes hallucinées ou l'abîme du temps. Aujourd'hui, on peut découvrir l'auteur dans un autre registre que le fantastique horrifique avec ce titre plus tendre autour d'un drame. Culbard s'inspire de sa jeunesse pour inventer tout un univers dans un régime autoritaire où un enfant va passer quelques vacances suite au décès de son père. Son père est aussi au centre de l'histoire en le dessinant en héros avec son travail de plongeur dans les eaux profondes. Ce jeune ado va vivre le deuil de son père dans un pays très conditionné sur toutes les formes d'art, seul la peinture de l'empereur est autorisée dans les maisons.
Les dessins de Culbard ont gagné en détails depuis les adaptations de Lovecraft avec des personnes aux visages plus expressifs. L’album se termine sur plusieurs pages de recherches graphiques et des recherches pour les couvertures des comics VO. D’ailleurs la couverture de Salamandre donne vraiment envie d’ouvrir cet album avec les couleurs vives des fleurs.
Salamandre jongle entre le drame familial avec une touche de fantastique pour décrire l’acceptation de la mort pour les enfants mais aussi l’importance de l’art dans la vie de tous les jours. 

 

Note :

Scenariste: SHINOZAKI Kaoru Dessinateur: UYOSHI Shô Editeur: Meian

L’ordre des dragons noirs a été vaincu, Tôka et Seras se dirigent vers le nid des monstres aux yeux dorés dans l’espoir de trouver un moyen de vaincre la déesse Vicius. Pendant ce temps, les camarades de classe de Tôka s’entrainent et à part la déléguée Sogô, les autres font peu cas de ceux qui sont inférieurs au rang A. Certains ont pris la grosse tête et commencent à traiter les êtres inférieurs comme des déchets.

Quand il s’agit de tuer ou être tuer et que l’on tue son ennemi, plusieurs questions se posent alors, faut-il le faire franchement sans aucune hésitation ? Est-ce que cela fait de nous une personne mauvaise ? Faut-il abandonner tout sentiment lorsque l’on fait la guerre ? On peut aussi se demander s’il vaut mieux s’adapter au nouveau monde dans lequel on se trouve ou se lâcher complétement justement parce que ce monde n’est pas le nôtre. Dis comme ça, on a l’impression que cela n’a rien à voir avec le manga mais c’est pourtant le genre de réflexion qui me sont venues en le lisant et en voyant le comportement des protagonistes. Alors est-ce moi qui réfléchit trop ou est-ce qu’il y a des messages à trouver dans cette histoire ?

Si l’on s’en tient au récit pur, c’est un isekai d’heroic fantasy où les personnages sont assez égocentriques (pour la majorité d’entre eux) et cherchent avant tout à accomplir leurs envies que de sauver vraiment le monde. Cela apporte un côté sombre, pas forcément très reluisant mais peut-être plus proche de la nature humaine et permet au manga d’avoir une identité propre. A suivre

Note :

Scenariste: Angux Dessinateur: Nuria Tamarit Editeur: Steinkis

C'est une très bonne idée de rééditer cette oeuvre passée peut-être inaperçue en 2016 . Première oeuvre de Tamarit , dessinatrice espagnole qui a depuis réalisé Géante ainsi que La louve boréale . Son dessin épuré et parfois même , naïf , prend toute sa mesure en décrivant cette odyssée vers le sud du pays . A la croisée des chemins , Avery rencontre le malin qui lui propose un pacte , et le voici en quête d'une âme pure afin de réaliser son rêve : devenir le plus grand bluesman . Ce n'est pas un hasard que l'on ait surnommé le blues , la musique du diable . Dans cette époque tourmentée des années 20 , la misère est omniprésente , surtout chez les afro-américains , touchés par l'alcool et vivant dans la crainte des exactions du fameux Ku Klux Klan .On peut aisément comprendre que cette voie musicale représentait pour eux une échappatoire au quotidien . Dans des cases au dessin simpliste , mais assez représentatif des paysages traversés , on suit la progression de Avery et Johnny , un jeune homme délaissé par ses parents . La pureté de Johnny est censée représenter cette route vers les succès que désire allègrement Avery . En route vers une nouvelle croisée des chemins (ou destin croisé pour chacun !) afin de livrer son agneau au diable , il va réaliser que tout n'est pas si aussi facile qu'il l'espérait . Les langues se délient et chacun des deux protagonistes va apprendre à se connaître et même se surprendre dans de lourds secrets inavoués . Les auteurs nous réservent de nombreux rebondissements au cours du récit , jusqu'à cette fin surprenante , mais qui donne l'impression que vous l'aviez vue venir .

Le mieux étant de vous laisser emporter par les notes de blues , des paroles mélancoliques , et suivre Avery et Johnny dans leur long parcours jalonné de rencontres toutes plus enrichissantes que les autres , car permettant une réelle avancée dans leur vision du monde et leur propre reflet . Un véritable road-trip mélancolique .

Note :

Scenariste: Vincent Zabus Dessinateur: Hippolyte Editeur: Dargaud

Zabus et Hippolyte nous avaient déjà livré un bel ouvrage avec "Incroyable !" et les voici qui récidive avec une très belle histoire sur le passage de l'enfance à l'adolescence, mais surtout une leçon de la vie sur l'acceptation de soi et sur la compréhension des autres.

Moi qui ai un fils de 12 ans, cette BD a été une lecture en tout point superbe. Je pense sincèrement que mon fils a traversé les mêmes questionnements que Romain : Pourquoi je vois les adultes différemment ? Pourquoi est-ce que mes Playmobils et autres Legos ne m'intéressent plus autant ? pourquoi est-ce que je réfléchis tout le temps ? ....... Pourquoi est-ce que maintenant le malheur des autres me touche ?

Mais cette BD parlera à tout le monde, car on est quelque part tous des enfants qui continuent de grandir. Qui, comme Romain, ne s'imagine pas souvent ce qu'il devrait faire sans avoir le courage de vraiment le faire ? Combien ferme les yeux parce que c'est plus facile ?

Plein de questions, bien illustrées et superbement racontées pour faire de cet album une lecture obligatoire de ce début d'année !

Note :

Scenariste: Gianluca Maconi Dessinateur: Gianluca Maconi Editeur: Tabou

Ce titre est une parodie aux aventures de Conan le barbare pour héroïne une jeune femme barbare, prête à offrir son corps pour venir à bout de ses ennemis. Ce premier tome nous présente la jeune Connie qui vient en aide à un jeune homme dont la fiancée encore vierge a été kidnappée par une affreuse sorcière. Tout le bestiaire de l'heroic fantasy est présent dans cette série à l'univers érotique où les combats finissent en orgies. Les scènes de sexe représentent la grande majorité des aventures humouristes de Connie. Les dessins sont dans un style comics classique centré autour des personnages nus avec peu de décors.

Humour et sexe sont les deux mots qui résument très bien ce premier tome de Connie la barbare.

Note :

Scenariste: HUN Dessinateur: JIMMY Editeur: Delcourt - KBooks

La famille de Shim Deokchul, notre septuagénaire est partagée, si certains acceptent sa nouvelle passion, d’autres en sont gênés, son fils ainé a peur notamment de l’image que cela renvoie. Mais peu à peu, avec les conversations, les souvenirs de la vie qu’il a menée jusque-là, son entourage change. Pour Lee Chaerok, la situation évolue aussi, peu à peu, il fait face aussi à sa situation et prend conscience de ce qui est important pour lui.

La vie avance tranquillement dans cette histoire, on suit les personnages au jour le jour, on découvre leurs histoires, leurs rêves, leurs déceptions et puis leurs résolutions. L’histoire est faite de petites choses racontées simplement mais qui savent nous toucher. Et puis c’est surtout un message pour poursuivre ses rêves, aller au bout de ses ambitions. En plus de tout cela, il y a la danse, avec un magnifique rendu des mouvements, on est emporté. Navillera est une histoire simple mais touchante que l’on continuera à suivre avec plaisir.

Note :

Scenariste: KFUMI Dessinateur: HUILAMSI Editeur: Omaké

Yûma Mochizuki est un lycéen qui est victime de brimades, la seule façon qu’il a trouvé pour évacuer sa frustration c’est rayer les voitures. Kyôko Yabuki est dans le même lycée, elle est à part, pour elle le ciel a toujours été rouge, elle aussi est victime de brimades mais contrairement à Yûma, elle rend les coups. Kyôko a toujours cherché quelqu’un comme elle, son âme sœur en quelque sorte. Alors quand elle rencontre Yûma, elle fait tout pour l’attirer de son côté et le pousser à se révolter ; son objectif : détruire la société.

Ce premier tome est clairement une mise en place des différents personnages mais on voit tout de suite que la situation est explosive et que cela va dégénérer. Il y a les harceleurs d’abord qui vont certainement subir la vengeance, et puis le professeur, qui fait semblant de ne rien voir, pire, on sent qu’il va mal tourner. Et forcément nos personnages principaux : Yûma qui va enfin faire un pas en avant pour s’en sortir et surtout Kyôko qui va l’entrainer dans un chaos total. Car la jeune fille est à mi-chemin entre celle d’Aime ton prochain et de Brisée par ton amour, elle n’a pas de limite et va tout oser, jusqu’à l’extrême, jusqu’au point de non-retour.

Alors oui, il y a des sujets sérieux derrière, mais c’est surtout la dérive que l’on attend. On sent la pression monter et on a hâte de voir ce qu’il va se passer.

Note :