Dernières Critiques

Scenariste: Philippe Pelaez Dessinateur: Patricio Angel Editeur: Grand Angle

Je pense que je serai comme cela. Du moins je l'espère. En fait non je n'espère pas vivre cette expérience. Et je ne pense pas être au niveau de dépendance du travail que l'est la mère de Louis.

Mais peu importe la raison de l'accident. Cet album soulève l'épineuse question de tout parent : trouver le juste milieu entre profiter de sa vie d'adulte qui file à une vitesse folle, mais aussi prendre du temps pour s'occuper et écouter nos enfants... avant que la vie ne nous rappel qu'on ne l'a pas assez fait.

SI le combat de cette mère pour essayer de rattraper son retard, par l'intermédiaire du journal de son fils, est belle et pleine de couleurs et de vie, le message central de l'auteur est vraiment tourné autour du "avant qu'il ne soit trop tard". On le voit bien avec l'implication de la grand-mère et sa relation avec sa fille.

Un très bel hymne à la vie de famille.

Note :

Scenariste: James Harren Dessinateur: James Harren Editeur: Delcourt

J'avais découvert le travail de dessinateur de James Harren sur plusieurs épisodes du B.P.R.D., dans l'univers de de Hellboy, ou les aventures de Conan. Harren a ensuite enchainé avec Rumble sur un scénario de John Arcudi. Aujourd'hui, les éditions Delcourt nous permettent de lire sa première production en solo avec Ultramega, d'ailleurs une édition spéciale Pulp'S Comics est disponible pour l'occasion. UltraMega est un condensé d'action souvent violente dans le monde des Kaijus, des montres géants. Pour combattre les Kaijus, il y a les ultraMegas des héros qui ont la possibilité de se transformer et de changer de tailles pour affronter ces monstres sanguinaires. Les combats se déroulent dans des grandes cités avec des dégâts collatérales très importants pour la population. Des immeubles et des quartiers entiers s'effondrent lors de ces batailles épiques et dévastatrices. Très vite d'autres thématiques viennent se greffer à l'histoire pour plus de profondeur. La partie graphique apporte beaucoup sur ce genre de récit, Harren est à l'aise pour dépeindre toutes les créatures étranges et monstrueuses qui attaquent les villes. Les couleurs de Dave Stewart finalisent en beauté le rendu pour des combats dynamiques.
L'album est composé des quatre premiers chapitres de UltraMega avec un interlude, tout en sachant qu'un chapitre tient sur une soixante pages. L'album se termine sur des couvertures alternatives. James Harren réussi à rendre original une histoire de Kaijus.

Note :

Scenariste: Gino0808 Dessinateur: Gino0808 Editeur: Noeve Grafx

Un jeune homme désespéré et prêt à mettre fin à ses jours croise un jour la route d’une belle femme qui semble riche. Pour pouvoir exaucer son dernier vœu d’aller manger du crabe à Hokkaido, il la suit pour pouvoir lui dérober de l’argent mais les choses ne se passent pas comme prévu et les voilà tous les deux en route pour son dernier voyage.

L’histoire commence calmement avec un homme disposé à mettre fin à ses jours, puis qui va faire une rencontre insolite le poussant à se remémorer son passé. Et peu à peu, l’histoire nous entraine avec elle, une compassion grandissante vers cet homme écorché à qui on a volé sa vie ; et une curiosité vers cette femme que l’on sent, elle aussi, fragile et blessée sans savoir pour le moment de quoi il retourne. On a envie d’accompagner ces personnages, on s’y attache vite et on espère qu’au bout du chemin il y aura un salut, une histoire prenante sans que l’on s’y attende. A découvrir !

Série finie en 8 tomes

Note :

Scenariste: Kazuhiro Fujita Dessinateur: Kazuhiro Fujita Editeur: Meian

La suite du shonen référence réédité par Meian avec deux nouveaux tomes de l'intégrale de Karukari Circus et deux tomes qui mettent en avant le terme Circus avec une vraie entrée dans le monde ud cirque, après deux premiers tomes tournés autour des marionnettes.

Deux tomes qui marquent un énorme changement et risque d'en attrister beaucoup.....avec la mort assumée de Narumi dont on espérait qu'il survive, même avec un bras en moins. 

Et bien, il semblerait bien que non 😞 Sans trop de spoil, on le revoit sur les couvertures de certains tomes à venir, mais c'est peut-être bien juste un rappel, car le tome 3 nous montre une équipe en deuil, sans nous laisser un doute sur la mort de Narumi.

Mais cela est aussi une manière de lancer Masaru et Shirogame dans une nouvelle aventure. Une aventure vraiment liée au cirque. Une aventure avec des nouveaux amis circassiens et une histoire qui prend une direction bien différente de notre première histoire de Yakuzas. 

Si les dessins sont toujours old school, les personnages sont toujours aussi attachants et l'orientation circassienne de l'histoire marque une vraie différenciation avec les autres shonen mainstream.

De quoi me donner espoir pour les 26 tomes que compte cette longue série.

Note :

Scenariste: Flore Vesco Dessinateur: Kerascoët Editeur: Dargaud

Qu'est ce que j'aime quand la BD européenne produit un ouvrage comme cela. Un ouvrage qui allie une aventure savoureuse à une héroïne n'ayant pas froid aux yeux et maniant la langue française comme rarement. 

Ici pas d'utilisation limitée de la langue française pour plaire au plus grand nombre. Ici, on utilise des jeux de mots, les rimes, les alexandrin et autre rébus faisant deviner des mots qui sortent du langage courant. Sans aucun accessoire ni aucune aide, Serine utilise ce qu'il y a de meilleur chez elle pour réussir : son énergie, son franc-parler et sa connaissance de la langue française.

On ne regrette même pas la fin courue d'avance tellement elle récompense une fille comme on aimerait que nos filles soient : épanouie. 

Un vrai beau moment d'humour et de lecture qui fait plus que rendre hommage à la série dont le titre est inspiré !

Qu'on ne s'exprime pas soit même en rime.

Qu'on ne fasse pas le malin devant un alexandrin.

Que l'on trouve niaise la langue française

Il n'y a rien d'autre à dire que : cet album est à lire !

Note :

Scenariste: Alain Jost & Thierry Culliford Dessinateur: Miguel Diaz Vizoso Editeur: Le Lombard

Les schtroumpfs, c'est comme Yakari, c'est un morceau de notre enfance, et ça continue pourtant. Ce tome 40 était donc une belle occasion pour moi de replonger, et je n'ai pas été déçu. C'est toujours aussi bien, entre humour bon enfant, situations bien amenées, scénario simple mais intéressant pour les enfants, et belles valeurs, on ne s'ennuie pas. Côté dessin ce n'est plus Alain Maury qui s'y colle mais Miguel Diaz Vizoso et c'est tout aussi réussi, le studio Peyo veillant au grain j'imagine. Et c'est tout aussi réussi, le cahier des charges des schtroumpfs ne laissant guère de place à l'improvisation cela reste tout de même du joli dessin.

Cette série continue de nous apporter sa fraicheur et son intemporalité, et c'est tant mieux. 

 

Note :

Scenariste: HIGASHIMOTO Toshiya Dessinateur: HIGASHIMOTO Toshiya Editeur: Mangetsu

Un 4eme tome un peu plus « médical » axée sur la maladie de la jeune Tomorin : la leucémie. D’un côté, on voit comment elle vit au quotidien sa maladie avec les changements au niveau physique mais aussi la communication autour : comment parler de sa maladie, comment l’appréhender, comment son entourage réagit à cet état. D’autre part, on a le point de vue des médecins, celui qui cherche un traitement plus classique et moins agressif et celui qui opte pour une opération avec les risques que cela entraine.

Un tome très intéressant où l’on comprend qu’il n’y a pas de solution toute faite au traitement d’un cas, où il faut prendre en considération tous les risques et qui explique pourquoi il peut y avoir des divergences dans l’opinion des médecins sans qu’il y en ait un qui soit en tort. On découvre aussi pourquoi le frère de Maco est aussi froid et distant avec ses patients, ne pas trop s’impliquer émotionnellement permet de préserver aussi le médecin, un point de vue qui se défend. Les enfants d’Hippocrate est un manga qui nous apprend beaucoup sur le monde de la médecine et sur la pédiatrie mais c’est surtout un manga profondément humain qui sait faire vibrer notre corde sensible.

Note :

Scenariste: Joann Sfar & Lewis Trondheim Dessinateur: Guy Delisle Editeur: Delcourt

Les albums de Donjon monsters s'enchainent vite alors que le quinzième tome était sorti en mai dernier. Joann Sfar et Lewis Trondheim écrivent toujours les scénarios avec des histoires loufoques. Cette fois, Nécropolis est à la ville à l'honneur comme tous les morts peuvent encore communiquer et être vus par les vivants à l'état de spectre ou fantôme. Toute cette vie après la mort attire beaucoup de monde et participe à la richesse de cette ville, seulement les promoteurs veulent agrandir la ville au dépend du cimetière et de leur habitants morts. Guy Delisle rejoint les nombreux dessinateurs qui ont travaillé sur cette série et réalise des planches convenant au registre.
Un voyage dans le temps et des discussions avec des morts attendent les lecteurs de ce nouvel épisode. On retrouve bien l'atmosphère particulière qui a fait le succès de Donjon monsters depuis le début. Pour info, le tome 9 de Donjon Zénith est programmé pour le mois de novembre dessiné par Boulet.

Note :

Scenariste: TATSU Yukinobu Dessinateur: TATSU Yukinobu Editeur: Crunchyroll

Momo Ayase est une lycéenne qui croit aux fantômes, Ken Takakura un otaku à fond sur les extraterrestres, chacun se moquant des croyances de l’autre. Un jour, ils se mettent au défi et se rendent compte que tout est vrai, seulement les événements tournent à la catastrophe quand Ken se fait maudire par Mémé Turbo, un esprit malfaisant étrange et menaçant.

On pourrait se dire que mettre des exorcistes, des super pouvoirs, des fantômes, des extraterrestres et toutes sortes de monstres dans un même manga ça fait beaucoup, et si en plus on ajoute des personnages au caractère bien trempés, une grand-mère medium hyper jeune et sans gêne et des remarques souvent sous la ceinture, on peut se demander comment tout ça peut fonctionner ensemble. Et pourtant, Dandadan est une réussite, un manga déjanté avec beaucoup d’éléments mais qui a quand même une histoire et nous fait passer un bon moment.

Note :

Scenariste: Fred Fordham Dessinateur: Fred Fordham Editeur: Philéas

Fred Fordham se charge de l'adaptation revisitée du meilleur des mondes d’Aldous Huxley, en bande dessinée avec une pagination importante, dans un format plus petit et à la couverture souple. On retrouve un peu le style ainsi que le design de la série tv qui était sorti il y a quelques temps. Pour l'histoire, dans une cité futuriste avec des innovations scientifiques importantes, la population est contrôlée depuis la naissance. Ainsi on affecte un rôle et un titre à chaque nouvel enfant. Plus tard, les jeunes adultes vivent dans un univers étrange en prenant des drogues de synthèses pour modifier les émotions. On suit la destinée de Lénina et d'Henry Foster au milieu de toute cette population docile et conditionnée. Les dessins sont de qualité pour dépeindre ce monde futuriste.
Cette adaptation plaira autant aux lecteurs connaissant l'œuvre d'origine qu'aux lecteurs désirant découvrir ce monument de science-fiction.

Note :

Scenariste: ANT STUDIO (collectif) Dessinateur: DAUL Editeur: Delcourt - KBooks

Ah, voilà un webtoon que j’affectionne et que j’attendais ! Si le début semble assez classique : de pauvres humains se retrouvent obligés de conquérir un donjon au péril de leur vie, l’histoire prend un autre tournant quand le « joueur » Dawoon ne succombe pas au piège mortel et se retrouve être un bug dans le processus. Le maitre du niveau (le lapin) est exaspéré et Dawoon, précautionneux et volontaire se voit attribuer des compétences un peu loufoques qui nous font bien rire !

Il y a plusieurs choses qui font que ce webtoon fonctionne, d’abord on sort un peu du cadre dramatique du donjon classique où il faut combattre pour progresser : ici, le héros trouve d’autres solutions pour survivre. Ensuite, il y a l’humour qui tient à la personnalité de Dawoon (qui n’est jamais là où on l’attend), du guide du jeu (le lapin) qui ne sait pas quoi faire pour régler ce bug et qui est souvent pris au dépourvu et enfin, le système du donjon en lui-même qui attribue des compétences un peu n’importe comment et un peu n’importe lesquelles. Ce 1er tome est une vraie réussite, le dessin est agréable, l’histoire à cheval sur plusieurs genres, on a de l’aventure et de l’humour et on ne s’y ennuie pas du tout ! Et même en sachant déjà ce qui va se passer, ça m’a quand même fait rire à la relecture. Pour information, l’histoire est toujours en cours de publication.

Note :

Scenariste: Vincent Brugeas Dessinateur: Benoît Dellac Editeur: Le Lombard

J'aime beaucoup Nottingham, mais ce tome 3 avait quelque chose d'un peu triste. Triste car il clôture un peu rapidement à mon goût un premier cycle qu'on imaginait plus long, la faute a des ventes probablement pas aussi bonnes qu'espérées chez Le Lombard. Et pourtant ce n'est pas par manque de qualité de cette série, toujours aussi remarquable du côté du dessin de Benoît Dellac.

Les sorties rapprochées n'ont pas suffit pour permettre à cette bd de conquérir son public, reste que le Lombard finit les choses proprement avec un premier cycle qui termine bien l'histoire. J'aurais aimé voir l'ensemble prendre plus d'ampleur encore, tant le parti pris de mélanger Shérif et Robin donnait une relecture sympa de ce mythe très connu. 

La partie graphique était maîtrisée du premier au dernier tome par Benoit Dellac au dessin et Deins Béchu aux couleurs pour nous livrer une belle aventure moyenâgeuse de qualité.

Note :

Scenariste: Peko Watanabe Dessinateur: Peko Watanabe Editeur: Kana

Je ne le répèterais jamais assez, ce manga est un des rares mangas pour adultes. Mais un "pour adulte" qui ne veut pas dire violent ou rempli de sexe, ce qui caractérise beaucoup trop le genre en manga.

Ici, on a une vraie réflexion d'adulte sur le droit à l'erreur, aussi grosse soit-elle, sur la recherche du pardon, le fait d'assumer ses erreurs et le fait d'accepter de vivre avec quelqu'un qui a fait cette erreur.

Car on sent bien dans ce tome trois que Kohei fait tout ce qu'il peut pour rattraper son erreur, mais que les événements jouent contre lui. La maladie qui prive Atsuko de 80% de chance d'avoir un bébé est une claque de plus dans la face de Kohei et un trouble en plus pour le couple, entre un Kohei qui va avoir un enfant, mais n'a pas prévu de s'en occuper et Atsuko qui risque de ne jamais en avoir.

Sans jamais tomber dans le drama ni la méchanceté, cette série montre à quel point être adulte implique de faire des choix et des choix impactant pour le reste de sa vie.

Ce n'est pas "beau" ni "dramatique". Il n'y a pas de suspens de folie ni de rebondissements de malade… 

Mais c'est la vie, la vraie et c'est, dans le manga, suffisamment rare pour être une lecture nécessaire pour tous les adultes fans de manga.

Note :

Scenariste: Rio Youers Dessinateur: Tom Fowler Editeur: Urban Comics

Deuxième histoire sanglante de la collection Joe HIll. Après à Basket full of heads, voici venir le réfrigérateur plein de têtes. Comme toute bonne série de film gore des années 80, on retrouve notre héroïne qui pensait avoir mis de côté ses "mésaventures" avec des têtes vivantes et pensait vivre une vie tranquille. 

C'était bien sur sans compter sur l'avidité de certain à retrouver l'arme et donc.... le retour des têtes qui parlent. Après le mythe de la jeune fille au pair et de son amoureux,   Rio Youers exploite maintenant le mythe du couple de policier se retrouvant au milieu d'une affaire surnaturelle et ayant une faculté à dézinguer du truand que l'on ne trouve que dans les films américains.

Une nouvelle histoire qui ravira les fans du genre mais plaira aussi à tous ceux qui cherchent une histoire sans aucune prise de tête (hihi).

Note :

Scenariste: Alexander Freed Dessinateur: Martín Tunica Editeur: Autres Editeurs/Auto editions

Quelques mois seulement après la sortie du premier Assassin's creed valhalla intitulé Le chant de gloire, on retrouve la même équipe artistique pour ce nouvel épisode, Les mythes oubliés. Alexander Freed se penche sur l'histoire Assassin's creed Valhalla, l'Aube du Ragnarök qui est le premier DLC du jeu, une extension du jeu vidéo d'origine. La guerre semble imminente entre les neuf royaumes, Baldr le héros de cette aventure et fils d'Odin va s'associer à Loki le frère ennemi de Thor. On retrouve bien l'ambiance du jeu vidéo dans un aventure pleine de combat dans une ambiance vikings. Comme pour le premier épisode, on pourra reprocher une pagination trop courtes avec trois chapitres. Les dessins sont dans un style classique pour des comics grand public.

Une fois de plus, les joueurs d'Assassin's creed trouveront leur compte surtout s’ils ont eu l'occasion de jouer à ce DLC, ou ils pourront découvrir l'histoire qui les attendent en y jouant. Les autres lecteurs ne seront pas perdus avec cette histoire qui reste ouvertes pour les non joueurs.

Note :

Scenariste: Geoffroy Monde Dessinateur: Mathieu Burniat Editeur: Dargaud

Si le roi Arthur n'était rien sans Excalibur ? Et si Excalibur était bien plus qu'une simple épée magique ?

C'est que ce, nous allons découvrir dans ce "Furieuse" : la vérité sur Excalibur au travers d'un road trip entre l'épée (qui parle) et la deuxième fille d'Arthur, Ysa.

Road trip qui permet à nos auteurs de nous livrer une aventure aussi savoureuse, au travers d'échange piquant entre l'épée et Ysa, que réfléchi nous présentant une Ysa luttant contre son statut social et refusant dur comme fer le destin qui est censé être le sien. Mais Geoffroy Monde ne se contente pas de nous livrer une banale histoire de princesse rebelle. Il montre à cette princesse l'envers du décor avec les conditions de vie en dehors du château et pousse son histoire beaucoup plus loin que la simple fugue d'une princesse rebelle.

Une très belle aventure portée par un graphisme et une coloration dynamique et humain. Bien plus travaillé qu'il n'y parait de prime abord.

Un one shot à découvrir !

Note :

Scenariste: Christophe Cazenove Dessinateur: Philippe Larbier Editeur: Bamboo

J'adore l'histoire et encore plus la période de la Grèce antique.

J'aime donc déjà bien la vulgarisation qu'offre les petits mythos aux enfants, leur ouvrant la possibilité de chercher à en savoir plus. En s'attaquant  à la guerre de Troie, Christophe Cazenove s'attaque à un énorme morceau. Et le fait plutôt bien.  Pour tout vous dire. J'ai même appris pas mal de truc.

Si l'humour n'est pas forcément de l'humour fin pour adulte, le contenu est particulièrement intéressant et bien documenté. 

A ne surtout pas snober et classer dans la rubrique humour de comptoir.

Note :

Scenariste: CHIYO Yashiro Dessinateur: CHIYO Yashiro Editeur: Komikku

La famille Sudô, exorcistes depuis plusieurs générations, intervient sur des affaires surnaturelles pour protéger l’humanité. Pour cela, l’ainé de la famille Narumi emprunte les pouvoirs d’un ancien héros au travers d’un parchemin. Hélas un beau jour, un drame arrive et le démon que surveillait cette famille risque de se réveiller.

Des esprits incontrôlables (âmes d'autres anciens héros) qui dérivent vers le mal, des phénomènes paranormaux, des combats à l’ancienne au sabre, des secrets de famille, voici un aperçu de ce que vous trouverez dans le manga. Si vous aimez ce style de récit, il est plutôt bien fait et ce 1er tome contient assez de rebondissements et d’action pour ne pas s’y ennuyer.

Note :

Scenariste: MEDAMAYAKI Dessinateur: MEDAMAYAKI Editeur: Taifu

Miura a le don de lire dans les pensées, comme il a grandi dans un environnement bienveillant à la campagne, cela ne lui avait pas posé de problèmes. Mais arrivé au collège, il se rend compte au travers d’une expérience malheureuse qu’il y a une grande différence entre ce que les gens pensent et ce qu’ils disent, il se retrouve mis à l’écart. Depuis, il n’ose pas fréquenter ses camarades et se tient toujours un peu à distance jusqu’au jour où il rencontre Abe, un garçon amoureux de lui.

Alors est-ce que la capacité de lire dans les pensées est une bénédiction ou une malédiction ? Voilà une question que l’on voit régulièrement dans les mangas, chacun a son opinion mais ce qui est sûr c’est que cela ne doit pas être évident au quotidien. Enfin ici, ce n’est qu’un prétexte pour finalement parler de l’importance de la communication dans les relations humaines. Côté romance, c’est mignon, plein d’innocence et d’étoiles dans les yeux et rien de trop osé niveau scène de sexe. Un manga sympathique et agréable à lire.

Note :

Scenariste: MORIKAWA Yuu Dessinateur: MORIKAWA Yuu Editeur: Delcourt

Avec le choix français du titre, je suis forcément partie sur l’idée d’une histoire telle que les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, titre à mon avis pas forcément judicieux au vu de ce que le manga contient. Pour information le titre original boku no gemini signifie simplement mes jumeaux. 


Le manga commence gentiment dans une école ou les jumeaux Stevenson sont un peu les stars (surtout par leur physique), mais un jour l’un des deux décède. Le meilleur ami des jumeaux et le seul qui arrivait à les distinguer, cherche à aider le survivant mais par moment a aussi des doutes sur son identité. 
Vient alors le passage sur le deuil, le réconfort mais aussi le questionnement quand on découvre que le défunt avait caché des informations à son frère.

Après un début gentillet mais sans plus, l’histoire gagne en profondeur, abordant le lien très particulier qui existe entre des jumeaux et le vide causé par l’absence d’un être aimé. L’autrice renforce l’image de ce lien en utilisant les noms de Jekyll et Hyde, comme deux faces d’une même pièce, prolongeant le doute sur l’identité et finit par un dernier chapitre émouvant donnant tout son sens à l’histoire.
Extrait

Note :

Scenariste: Kid Toussaint Dessinateur: Miss Prickly Editeur: Dupuis

J'avais lu le premier tome d'Animal Jack, pour savoir si cette série pouvait plaire à mes enfants. C'était un vrai succès à la maison.

Après 7 numéros j'ai eu envie de voir comment la série avait évoluée. Et je suis mi-figue mi-raisin sur cette évolution. J'ai vraiment apprécié l'aspect éducatif à la fin de chacune des petites histoires. Entre travaux manuels et explications sur certaines espèces, c'est très bien fait.

Par contre, je regrette le découpage en petites histoires. Nos enfants ont déjà tendance (par les vidéos, les dessins animés de 10 minutes, les jeux vidéos etc....) à ne pas réussir à se concentrer plus de 10 minutes. La BD était donc un petit refuge pour permettre à nos jeunes lecteurs de se concentrer sur une aventure complète et de devoir faire cet effort de concentration.

C'est moins le cas avec les 4 histoires ici présentes, chaque histoire ne faisant que quelques pages. C'est un peu dommage.

 

Note :

Scenariste: Akine Itomachi Dessinateur: Akine Itomachi Editeur: Meian

En voila une série qui, malgré un scénario de base très très light, se trouve être une des plus sympathiques du moment. Au travers de son héros qui cherche uniquement à être tranquille et ne pas faire de mal, mais surtout d ne pas abuser de sa toute puissance au profit de sa vie de "famille" et des amis, on se retrouve avec une agréable histoire paisible et humaine.

Une histoire qui se trouve quand même être bousculé par les gens qui ne tolèrent pas l'envie d'égalité entre humain et démon que défendent Furio et ses amis.

Un t6 marqué par une excellente fin et un cliffhanger qui donne furieusement envie de lire le prochain !

Note :

Scenariste: Régis Hautière Dessinateur: Hardoc Editeur: Casterman

La guerre est finie mais pas les aventures des Lulus !

Si ils pensaient être enfin tranquille et pouvoir se retrouver, ces retrouvailles sont rythmées par les objectifs des Lulus de retrouver deux des leurs qui sont pour l'heure portés disparus.

On aurait été déçu que les aventures de nos lulus se terminent avec la guerre. Regis Hautière réussi brillamment à entretenir l'aventure malgré a fin de la période stressante pour les Lulus.

On imagine aisément que le prochain tome pourrait être le dernier avec la retrouvaille de tous les Lulus mais on l'imagine avec plaisir, car se faisant doucement.

Une bien belle série pour enfant. 

Note :

Scenariste: G. Willow Wilson Dessinateur: Nick Robles Editeur: Urban Comics

Troisième tome du retour de Sandman sur le devant de la scène et premier tome après le retour du nouveau maitre dans son royaume.

Donc premier tome "standard" et un standard qui fait un peu bizarre. En effet, ce tome 3 est une aventure indépendante quelque peu "standard". Alors c'est très joli et on retrouve nos héros dont notre petit elfe de l'époque de Dream. Et si cet attachement aux passifs ravira les fans du premier cycle, comme on peut l'appeler maintenant, il ne masquera pas non plus le fait que cette aventure est "marginale". 

Surtout en rapport aux grandes manœuvres de la fin du cycle précédent et au retour de Daniel. 

Reste que ce "tome 3" est une lecture agréable et plaira à tous les fans, leur permettant de mieux appréhender le nouveau roi du rêve.

Note :

Scenariste: Jérôme Vermer & Jean-Philippe Thivet & M. la Mine Dessinateur: M. la Mine Editeur: Rue de sevres

La question du travail et de son sens a rarement pris autant d'importance qu'en ce moment si j'en crois ce que j'observe autour de moi. Ce tome 3 de philocomix va essayer de vous donner des pistes de réflexion sur le sujet du travail à travers des penseurs de toutes les époques qui se sont questionnés sur le sujet. Philocomix pose des bases de philosophie, mais toujours en gardant notre société actuelle en ligne de mire, ce qui le rend souvent assez corrosif. 

Je ne crois pas avoir lu beaucoup plus instructif cette année en terme de réflexions et d'ouverture de la pensée pour peu que l'on aborde cet ouvrage avec ouverture d'esprit et en laissant de côté nos préjugés. 

Pour les philosophes avertis, comme il s'agit de vulgarisation teintée d'humour, vous risquez de ne pas y trouver votre compte, mais pour tous les autres, c'est aussi un bon moyen d'élever le débât tout en gardant en tête nos préoccupations quotidiennes.

Grâce à l'humour et au dessin, le propos reste intelligible et facilement assimilable, et l'ensemble se lit relativement vite et d'une seule traite finalement, pour peu être mieux y revenir plus tard. Une belle réussite.

Note :