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Kevin Nivek

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Tout ce qui a été posté par Kevin Nivek

  1. En parlant de DD , vous aviez aimé Warcraft à sa sortie ? Moi oui , et j'ai pas compris le flop qu'il a été , c'était pas si mal et méritait une suite !
  2. Mince , j'ai les 3 , mais pas encore lus ....
  3. Titre de l'album : Demi-pensionnaires Scenariste de l'album : Mona Granjon Dessinateur de l'album : Mona Granjon Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Mona et Louison entrent en troisième, une année charnière entre le collège et le lycée, propice aux premières expériences et aux émotions intenses. Le jour de la rentrée, c'est la panique : les deux amies - inséparables depuis la sixième - ne sont pas dans la même classe. Premières fêtes, relations amoureuses et autres joies de l'adolescence... Tout au long de l'année, Mona et Louison vont chercher à s'affirmer. Ce faisant, leur amitié évoluera entre sororité et trahison, chacune d'entre elles devenant tour à tour tyran et victime. Jusqu'à trouver un nouvel équilibre ? Critique : Cette introspection dans les années de fin de collège , plonge le lectorat adulte dans des recoins de son passé oublié (ou pas) ! Le premier baiser , les copines, les copains, les profs, les sorties extra-scolaires etc .... L'auteure délivre une première oeuvre avec beaucoup de finesse et d'humour . Dans un noir et blanc agréable , elle propose un trait tout en rondeur et en clarté . Ainsi , les expressions prennent corps et l'on peut suivre avec plaisir les péripéties adolescentes de nos deux jeunes collégiennes Mona et Louison . Des disputes intestines , aux rumeurs de préau , la découverte de sa nouvelle classe , avec qui l'on sera pour l'année , quel prof dans quelle matière etc .... Autant de situations que nous avons toutes et tous vécues . Mona Granjon a le talent pour amener du suspens et un réel attachement aux protagonistes , car il est aisé de s'identifier à certains adolescents en plein doutes . Les rumeurs courent vite dans les couloirs de l'établissement , et les couples se font , se défont , les amitiés sont soumises à rude épreuve , c'est la loi de la jungle , si représentative de l'époque . Elle emploie un vocabulaire idoine , à tel point que j'ai eu parfois l'impression d'écouter des conversations de ma fille avec ses amies ! C'est une très fidèle retranscription de l'adolescence, entre le brevet et la crainte du grand saut vers le lycée . J'ai passé un très agréable moment à la lecture de ce petit pavé de 136 pages , qui se tournent vite , car il est peu verbeux et le choix judicieux d'une couverture souple permet une prise en main rapide du livre . Que vous ayez de bons ou de mauvais souvenirs de ces années , vous trouverez forcément dans cette histoire un petit quelque chose de vous ! J'en veux pour preuve cette question existentielle : "avec ou sans la langue ?" 😉 demi.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/demi-pensionnaires/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Demi-pensionnaires

    Cette introspection dans les années de fin de collège , plonge le lectorat adulte dans des recoins de son passé oublié (ou pas) ! Le premier baiser , les copines, les copains, les profs, les sorties extra-scolaires etc .... L'auteure délivre une première oeuvre avec beaucoup de finesse et d'humour . Dans un noir et blanc agréable , elle propose un trait tout en rondeur et en clarté . Ainsi , les expressions prennent corps et l'on peut suivre avec plaisir les péripéties adolescentes de nos deux jeunes collégiennes Mona et Louison . Des disputes intestines , aux rumeurs de préau , la découverte de sa nouvelle classe , avec qui l'on sera pour l'année , quel prof dans quelle matière etc .... Autant de situations que nous avons toutes et tous vécues . Mona Granjon a le talent pour amener du suspens et un réel attachement aux protagonistes , car il est aisé de s'identifier à certains adolescents en plein doutes . Les rumeurs courent vite dans les couloirs de l'établissement , et les couples se font , se défont , les amitiés sont soumises à rude épreuve , c'est la loi de la jungle , si représentative de l'époque . Elle emploie un vocabulaire idoine , à tel point que j'ai eu parfois l'impression d'écouter des conversations de ma fille avec ses amies ! C'est une très fidèle retranscription de l'adolescence, entre le brevet et la crainte du grand saut vers le lycée . J'ai passé un très agréable moment à la lecture de ce petit pavé de 136 pages , qui se tournent vite , car il est peu verbeux et le choix judicieux d'une couverture souple permet une prise en main rapide du livre . Que vous ayez de bons ou de mauvais souvenirs de ces années , vous trouverez forcément dans cette histoire un petit quelque chose de vous ! J'en veux pour preuve cette question existentielle : "avec ou sans la langue ?" 😉 demi.pdf
  5. Oui ça va , je pensais au début que Cassel serait Aramis d'ailleurs 😉 . Ce sont de bons acteurs , Green sera plus "présente" dans le second opus j'imagine , qui s'appellera Milady . Ils m'ont pas gêné , à la rigueur , Pio Marmai jouant Portos est le moins convainquant pour moi .
  6. On a beaucoup aimé, super casting , bon scénar , plein de plans-séquences qui me font perdre toute objectivité ^^ Acting convainquant , mention à Louis Garrel en roi , très bon j'ai trouvé . C'est bon de voir le cinema français faire ce genre de productions , je lui souhaite pas mal de succès en salles obscures 🙂 Mes petits bémols : ça manque un peu de costumes de "vrais" mousquetaires avec la fleur de lys etc ... Et les paysages et monuments historiques , on peut mieux faire avec le patrimoine que l'on a .
  7. Au cinoche pour les mousquetaires 😎
  8. Kevin Nivek

    Derniers Achats

    J'aime bien les points de vue sur les vilains 😉
  9. Kevin Nivek

    L'amour , après

    C'est pas si mal , mais , je sais pas, j'ai l'impression de voir un de ces films parisiens tu sais , le genre indépendant qui va à Cannes et pour lequel 500 personnes sont allées au cinema le voir 😉 . Je suis dur . Cependant il y a des atouts , le coup des regards (ou l'absence de) est très bien fait , le dessin est surprenant et très frais , mais l'histoire et son déroulé , mmmhh .... 10 ans en amour c'est trop pour eux !!
  10. Kevin Nivek

    Derniers Achats

    Pareil , ils sont arrivés , avec One bad day "double face" , et les deux "pré" Blake et Mortimer , mais j'aime VanHamme 🙂
  11. Kevin Nivek

    Frontier

    Damned , tu crois qu'il voulait du NB ? 😉
  12. Kevin Nivek

    Frontier

    La bombe ! Il y en a deux , et j'ai lu les deux d'une traite 🙂 https://www.bdfugue.com/la-bombe https://www.bdfugue.com/la-bombe-177038 Plus sérieusement , le second est un chef d'oeuvre pour moi, je suis un gros fan de leur travail , Terra australis je l'ai lu 2 ou 3 fois aussi !
  13. Kevin Nivek

    L'amour , après

    je sais pas comment faire !
  14. Kevin Nivek

    Shamisen

    Faudrait que j'écoute à quoi ça ressemble !
  15. Kevin Nivek

    Shamisen

    J'en ai pas trouvé , je te ferai des photos à l'occas , c'est superbe !
  16. Kevin Nivek

    L'amour , après

    Ah , mince , désolé pour toi 😞 . pas le bon lien car BDfugue ne la propose pas !
  17. J'ignorais ce genre de pratique de la part d'un éditeur , mais j'ai envie de dire "pourquoi pas" ! 😉 Thrace , édité chez Graph Zepellin en version soft , puis Thrace édité chez Tabou (maison mère) en version érotique ! Pour couronner le tout , on a droit aux deux talentueux auteurs italiens qui remettent ça en dénudant d'avantage les personnages . Nous retrouvons donc Adrianna et Cleio son esclave , dans cette Rome antique aux accents de trahisons et autres perfidies notoires . Leur parcours semé d'embûches est le même que la version "soft" , mais cette fois , les auteurs nous offrent des scènes intégrées au récit original , avec un certain approfondissement dénudé et charnel . On est pas dans Inguinis de Katia Even , mais on reste chez l'éditeur renommé 🙂 . Pénétrez dans cette tragédie romaine en suivant nos deux protagonistes embarqués dans un périple antique , parfaitement illustré par Trif et son compère coloriste . Vous y verrez la noirceur de Rome mais aussi un brin d'espoir pour nos deux jeunes gens . De superbes couleurs , un dessin fin et élégant , une histoire pleine de promesses , qu'attendez-vous ? Si vous n'avez pas acheté la version éditée chez Graph zepellin , vous pouvez tout à fait vous orienter vers celle-ci qui n'est pas pornographique mais plutôt "érotico-soft" . Thrace1-Tabou-Extrait.pdf
  18. Titre de l'album : Thrace tome 1 - Lupi, frates, amantes : loups, frères, amants Scenariste de l'album : Francesco Trifogli " Trif" Dessinateur de l'album : Francesco Trifogli "Trif" Coloriste : Andrea Celestini Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : En l'an 79, Adriana Pollia, une jeune et jolie noble de Pompéi et son esclave Cleio Ont miraculeusement échappé à la colère du Vésuve. Seuls, ils vont vivre de petits larcins et prendre soin l'un de l'autre. Mais lorsqu'ils sont recueillis par l'oncle d'Adriana, Cleio est rejeté et Adriana sera forcée d'épouser un vieux et pervers sénateur. Elle suivra malgré tout son destin de noble Romaine et finira par oublier son amour de jeunesse. Mais la flamme du passé se ravivera le jour où, au Colisée, elle assistera aux débuts d'un jeune et fort gladiateur... Est-ce son bien-aimé Cleio qui se cache sous ce casque ? Critique : J'ignorais ce genre de pratique de la part d'un éditeur , mais j'ai envie de dire "pourquoi pas" ! 😉 Thrace , édité chez Graph Zepellin en version soft , puis Thrace édité chez Tabou (maison mère) en version érotique ! Pour couronner le tout , on a droit aux deux talentueux auteurs italiens qui remettent ça en dénudant d'avantage les personnages . Nous retrouvons donc Adrianna et Cleio son esclave , dans cette Rome antique aux accents de trahisons et autres perfidies notoires . Leur parcours semé d'embûches est le même que la version "soft" , mais cette fois , les auteurs nous offrent des scènes intégrées au récit original , avec un certain approfondissement dénudé et charnel . On est pas dans Inguinis de Katia Even , mais on reste chez l'éditeur renommé 🙂 . Pénétrez dans cette tragédie romaine en suivant nos deux protagonistes embarqués dans un périple antique , parfaitement illustré par Trif et son compère coloriste . Vous y verrez la noirceur de Rome mais aussi un brin d'espoir pour nos deux jeunes gens . De superbes couleurs , un dessin fin et élégant , une histoire pleine de promesses , qu'attendez-vous ? Si vous n'avez pas acheté la version éditée chez Graph zepellin , vous pouvez tout à fait vous orienter vers celle-ci qui n'est pas pornographique mais plutôt "érotico-soft" . Thrace1-Tabou-Extrait.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thrace-tome-1-lupi-frates-amantes-loups-freres-amants/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. J'aime beaucoup aussi , mais je pense rester sur la série mère . Il y a un autre addon avec le chien non : Solo Alphas . Il est bon ?
  20. Kevin Nivek

    L'amour , après

    Curieuse cette bd , ou roman graphique tant il n'est pas simple de la catégoriser ! Comme l'illustre la couverture , les visages sont vides , dénués d'yeux et de bouche . De prime abord , on peut s'interroger sur ce choix volontaire de Marie Baudet et Baptiste Sornin , car comment véhiculer de l'émotion sans ces vecteurs ? Au moyen de cases avec des personnages figés où seuls les éléments du décors changent , pour mieux illustrer la fuite du temps , les deux auteurs parviennent pourtant à insuffler la vie et l'émoi à la fois au lecteur mais aussi aux protagonistes ! Et surtout , cette absence de regards semble expliquer le refus de voir , de constater cette fin inéluctable . On sent dans le découpage les influences de la dessinatrice passée par une école de cinéma puis les Gobelins . J'ai eu parfois l'impression de lire le script d'un film . Ce crépuscule de la vie d'un couple est dépeint dans une chronologie éclatée , alternant présent et passé , mais suffisamment intelligente pour que le lecteur comprenne l'enjeu . De la tristesse mais aussi de l'humour parfois se font ressentir dans ce ballet de scénettes . Les amis , les parents , le travail , les vacances , autant de supports liés à cette séparation inéluctable d'un couple décagénaire . Est-ce trop pour ces deux auteurs ? Sur le dos du livre sont inscrits les mots : " Dix ans , c'est long en amour..." J'avoue être assez surpris d'une telle phrase , mais elle semble dans l'air du temps avec de nombreux couples qui se séparent et des chiffres de divorces assez importants . Un parti pris des auteurs assurément ! J'ai omis de préciser qu'ils insèrent dans ce destin tragique , la défaite de Donald Trump aux élections américaines au profit de Joe Biden . Ce parallèle des deux chutes est distillé au fil des pages tout au long du récit . Le dessin très pictural peut prendre des poses photographiques par moment . C'est un exercice de style assez convainquant et innovant qui mérite d'être souligné . Ce galop d 'essai m'a laissé dubitatif , je dois bien le reconnaître .Une assez bonne note au style graphique et au découpage , mais une dramaturgie étrange et perturbée par des éléments annexes pas forcément bien choisis . A confirmer dans de nouvelles aventures ou tranches de vie !
  21. Titre de l'album : L'amour , après Scenariste de l'album : Baptiste Sornin Dessinateur de l'album : Marie Baudet Coloriste : Marie Baudet Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Sophie a 35 ans, Louis 33. Ils sont ensemble depuis dix ans. Dix ans, c'est long en amour. On a le temps de se poser mille questions, et d'y répondre. On a le temps de voir l'autre changer, et devenir quelqu'un d'autre sans s'en apercevoir. Quand l'histoire commence, Sophie et Louis sont à ce moment critique : la vie est à la fois devant et derrière eux. Ils ont pendant longtemps fui l'évidence : leur amour s'est transformé. Il est devenu une habitude. Alors que sont-ils aujourd'hui l'un pour l'autre ? Ne vaudrait-il pas mieux se séparer ? Critique : Curieuse cette bd , ou roman graphique tant il n'est pas simple de la catégoriser ! Comme l'illustre la couverture , les visages sont vides , dénués d'yeux et de bouche . De prime abord , on peut s'interroger sur ce choix volontaire de Marie Baudet et Baptiste Sornin , car comment véhiculer de l'émotion sans ces vecteurs ? Au moyen de cases avec des personnages figés où seuls les éléments du décors changent , pour mieux illustrer la fuite du temps , les deux auteurs parviennent pourtant à insuffler la vie et l'émoi à la fois au lecteur mais aussi aux protagonistes ! Et surtout , cette absence de regards semble expliquer le refus de voir , de constater cette fin inéluctable . On sent dans le découpage les influences de la dessinatrice passée par une école de cinéma puis les Gobelins . J'ai eu parfois l'impression de lire le script d'un film . Ce crépuscule de la vie d'un couple est dépeint dans une chronologie éclatée , alternant présent et passé , mais suffisamment intelligente pour que le lecteur comprenne l'enjeu . De la tristesse mais aussi de l'humour parfois se font ressentir dans ce ballet de scénettes . Les amis , les parents , le travail , les vacances , autant de supports liés à cette séparation inéluctable d'un couple décagénaire . Est-ce trop pour ces deux auteurs ? Sur le dos du livre sont inscrits les mots : " Dix ans , c'est long en amour..." J'avoue être assez surpris d'une telle phrase , mais elle semble dans l'air du temps avec de nombreux couples qui se séparent et des chiffres de divorces assez importants . Un parti pris des auteurs assurément ! J'ai omis de préciser qu'ils insèrent dans ce destin tragique , la défaite de Donald Trump aux élections américaines au profit de Joe Biden . Ce parallèle des deux chutes est distillé au fil des pages tout au long du récit . Le dessin très pictural peut prendre des poses photographiques par moment . C'est un exercice de style assez convainquant et innovant qui mérite d'être souligné . Ce galop d 'essai m'a laissé dubitatif , je dois bien le reconnaître .Une assez bonne note au style graphique et au découpage , mais une dramaturgie étrange et perturbée par des éléments annexes pas forcément bien choisis . A confirmer dans de nouvelles aventures ou tranches de vie ! Autres infos : https://viragesgraphiques.com/publications/ Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Shamisen

    Le duo d'auteurs brésiliens nous offre une balade onirique apaisante et poétique , bercée par la douce musique du shamisen retentissant . Il est impossible de classer cet ovni que publie les éditions Ankama ! Roman graphique , comte poétique et fantastique , biographie (librement inspirée de l'histoire de Haru Kobayashi ) ? N'y voyez pas un défaut , bien au contraire , c'est osé et pertinent de la part de Tiago Minamisawa, car on suit la vie de cette musicienne , pauvre et aveugle , dans un Japon rural , ancré dans ces traditions séculaires . Il se dégage une certaine quiétude en tournant les pages . Un véritable voyage philosophique , imagé avec talent par Guilherme Petreca . Son aquarelle est époustouflante , les flocons de neige semblent vouloir sortir des pages , le vent se matérialise sous vos yeux , les fleurs jaillissent avec un jeu de couleurs sublime , on est sur une patte graphique de très haut niveau . Il faut souligner aussi le travail éditorial d'Ankama qui a imprimé sur un papier épais et jauni , parfois ponctué de défauts ou d'usure du temps . Cela confère au récit une authenticité et l'impression pour le lecteur d'entrer de plein pied dans l'histoire japonaise avec un grand H . A travers l'odyssée de Haru (printemps en japonais) , sa rencontre avec des "yokai" , sa musique distillée dans les campagnes nippones dans une mélancolie sublime , on entrevoit des pans de la culture locale tels que : sérénité , croyances divines , réserve de sentiments , respect des traditions ... Si l'on est amateur (ou pas) de culture japonaise , je ne peux que vous inciter à la lecture de petit bijou graphique orchestré de main de maître pour un scénariste et un dessinateur de talent . Je souhaite les retrouver très rapidement 🙂
  23. Kevin Nivek

    Shamisen

    Titre de l'album : Shamisen Scenariste de l'album : Tiago Minamisawa Dessinateur de l'album : Guilherme Petreca Coloriste : Guilherme Petreca Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Japon, XXe siècle. Haru, une musicienne itinérante jouant du shamisen - instrument traditionnel japonais -, devient célèbre tant son art et la beauté de son chant touchent en plein coeur les habitants de la région. Durant son périple, elle parvient à séduire un kappa, l'un des yokai les plus célèbres du Japon, qui lui offre la clé de la dimension divine. En reprenant son chemin, Haru rencontrera alors les protagonistes emblématiques de la mythologie et du folklore japonais. Ce conte, directement inspiré de la vie de la célèbre goze Haru Kobayashi (1900-2005), explore les thèmes de la beauté et de la liberté à travers l'art, ainsi que le pouvoir de la musique folklorique, génératrice de l'identité culturelle nippone. Critique : Le duo d'auteurs brésiliens nous offre une balade onirique apaisante et poétique , bercée par la douce musique du shamisen retentissant . Il est impossible de classer cet ovni que publie les éditions Ankama ! Roman graphique , comte poétique et fantastique , biographie (librement inspirée de l'histoire de Haru Kobayashi ) ? N'y voyez pas un défaut , bien au contraire , c'est osé et pertinent de la part de Tiago Minamisawa, car on suit la vie de cette musicienne , pauvre et aveugle , dans un Japon rural , ancré dans ces traditions séculaires . Il se dégage une certaine quiétude en tournant les pages . Un véritable voyage philosophique , imagé avec talent par Guilherme Petreca . Son aquarelle est époustouflante , les flocons de neige semblent vouloir sortir des pages , le vent se matérialise sous vos yeux , les fleurs jaillissent avec un jeu de couleurs sublime , on est sur une patte graphique de très haut niveau . Il faut souligner aussi le travail éditorial d'Ankama qui a imprimé sur un papier épais et jauni , parfois ponctué de défauts ou d'usure du temps . Cela confère au récit une authenticité et l'impression pour le lecteur d'entrer de plein pied dans l'histoire japonaise avec un grand H . A travers l'odyssée de Haru (printemps en japonais) , sa rencontre avec des "yokai" , sa musique distillée dans les campagnes nippones dans une mélancolie sublime , on entrevoit des pans de la culture locale tels que : sérénité , croyances divines , réserve de sentiments , respect des traditions ... Si l'on est amateur (ou pas) de culture japonaise , je ne peux que vous inciter à la lecture de petit bijou graphique orchestré de main de maître pour un scénariste et un dessinateur de talent . Je souhaite les retrouver très rapidement 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/shamisen/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Kevin Nivek

    Frontier

    Je vais craquer aussi je pense 🙂
  25. Kevin Nivek

    Mugs 1001bd ?

    Non merci , je t'assure 🙂
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