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Nickad

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  1. Nickad

    The Croaking tome 1

    Les Avians sont des êtres humains dotés d’ailes, ils sont répartis seront leurs espèces et vient désormais sur une île depuis la guerre qu’ont provoqué les Corbeaux. Ces derniers sont devenus la lie de la société. C’est dans ce contexte qu’entrent au Perchoir, l’académie militaire, deux jeunes hommes Ky, un balbuzard et Scra, un corbeau qui ne semble appartenir à aucune nuée. The croaking est un webcomic britannique publié sur la plateforme Webtoon, la 2e saison vient de se terminer (187 épisodes). Megan Grey (aussi connue sous le nom d’Echorise) n’en est pas à ses débuts puisqu’elle a déjà publié plusieurs autres livres, The croaking a été nominé aux Ringo Awards 2020 dans la catégorie best webcomic. Personnellement, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, d’abord parce que je trouve le graphisme un peu trop épuré à mon goût ; un manque de détails puis une ambiance assez sombre qui engendrent une absence d’immersion. De plus, il y a tout le vocabulaire et la culture autour du thème, un lecteur plus enclin à l’ornithologie s’y retrouverait plus facilement. Après, et ça c’est dans le développement du scénario, il y a beaucoup de mystères, on ne sait pas ce que recherchent les personnages principaux, on ne comprend pas tout le contexte politique et historique de ce monde. La thématique est donc intéressante mais pour le moment, on ne découvre qu’une amorce de l’histoire. A suivre.
  2. Titre de l'album : The Croaking tome 1 Scenariste de l'album : GREY Megan Dessinateur de l'album : GREY Megan Coloriste : Editeur de l'album : Kotoon Note : Résumé de l'album : Au Perchoir, un faux pas et vous risquez de vous bruler les ailes... Après une guerre civile dévastatrice, les derniers membres de la civilisation des Avians - des humains dotés d'ailes d'oiseaux - se sont établis sur la seule île encore habitable. Depuis lors, les Corbeaux, qui ont déclenché cette guerre fratricide, sont mis au ban de la communauté au contraire des Aigles qui constituent l'élite de cette nouvelle société. Dans ce contexte, Scra est accepté à l'académie militaire la plus prestigieuse du monde, le Perchoir. C'est le premier Corbeau à y être admis. Entre les tests de vol, les cours et les meurtres, Scra et ses camarades, Ky et Ree, doivent s'unir pour démêler les secrets qui entourent son admission. Leur enquête les mènera à s'interroger sur la guerre des Corbeaux, responsable de la chute de leur civilisation, et sur l'existence d'une super arme appelée The Croaking. Critique : Les Avians sont des êtres humains dotés d’ailes, ils sont répartis seront leurs espèces et vient désormais sur une île depuis la guerre qu’ont provoqué les Corbeaux. Ces derniers sont devenus la lie de la société. C’est dans ce contexte qu’entrent au Perchoir, l’académie militaire, deux jeunes hommes Ky, un balbuzard et Scra, un corbeau qui ne semble appartenir à aucune nuée. The croaking est un webcomic britannique publié sur la plateforme Webtoon, la 2e saison vient de se terminer (187 épisodes). Megan Grey (aussi connue sous le nom d’Echorise) n’en est pas à ses débuts puisqu’elle a déjà publié plusieurs autres livres, The croaking a été nominé aux Ringo Awards 2020 dans la catégorie best webcomic. Personnellement, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, d’abord parce que je trouve le graphisme un peu trop épuré à mon goût ; un manque de détails puis une ambiance assez sombre qui engendrent une absence d’immersion. De plus, il y a tout le vocabulaire et la culture autour du thème, un lecteur plus enclin à l’ornithologie s’y retrouverait plus facilement. Après, et ça c’est dans le développement du scénario, il y a beaucoup de mystères, on ne sait pas ce que recherchent les personnages principaux, on ne comprend pas tout le contexte politique et historique de ce monde. La thématique est donc intéressante mais pour le moment, on ne découvre qu’une amorce de l’histoire. A suivre. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-croaking-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Partners 2.0 tome 1 Scenariste de l'album : SOURYU Dessinateur de l'album : SOURYU Coloriste : Editeur de l'album : Kurokawa Note : Résumé de l'album : Après avoir supporté une petite amie qui veut tout contrôler et un copain étouffant, Murata (?) et Tomoka (?) fuient désormais les relations amoureuses comme la peste. Semblant pourtant s'entendre à merveille, ils se donnent rendez-vous dans un love hôtel. Au lieu d'une aventure sans lendemain, ils s'engagent dans une relation qui n'est ni simplement physique ni totalement dénuée de sentiments, une relation à la fois détendue et sensuelle... Critique : Murata un jeune informaticien et Tomoka une jeune serveuse font partie de la même guilde dans un jeu en ligne. Lors d’un repas organisé, ils discutent pas mal du jeu d’abord, puis de leurs vies. Peu à peu ils se mettent à parler de leurs relations amoureuses et se rendent compte qu’ils ont de nombreux points communs à commencer par une rupture sentimentale. Tous les deux rêvent d’une certaine liberté en la matière, pas forcément sur le nombre de partenaire mais plutôt sur la façon de vivre leur couple : pouvoir être soi-même, pouvoir de discuter de tout sans tabou et surtout garder son espace privé. De fil en aiguille, ils finissent dans un love hôtel et entame une relation d’un nouveau genre. Partners 2.0 n’est pas qu’une histoire de sexe, ce n’est pas non plus l’amour avec un grand A. C’est juste l’histoire de 2 jeunes adultes qui assument leurs envies sans faux-semblants. Bien sûr, ils parlent de relations sexuelles, les dialogues sont très fleuris et imagés, c’est d’ailleurs intelligemment et agréablement fait. Les choses sont dites sans tabou mais sans vulgarité non plus et c’est ce qui fait le charme du livre. Il y a également un peu de nudité, un peu d’érotisme mais on n’est pas dans un hentai donc rien de très choquant (le livre est quand même destiné à un public adulte). Quant au titre, il est particulièrement bien choisi, car ici, on nous parle d’une relation actuelle, dans un monde qui s’éloigne du schéma classique de la vie de couple, où chacun a le droit de vivre ses envies sans se faire juger. Il y a comme un vent de fraicheur et de modernisme, c’est innovant et c’est bien comme ça. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/partners-2-0-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Nickad

    Partners 2.0 tome 1

    Murata un jeune informaticien et Tomoka une jeune serveuse font partie de la même guilde dans un jeu en ligne. Lors d’un repas organisé, ils discutent pas mal du jeu d’abord, puis de leurs vies. Peu à peu ils se mettent à parler de leurs relations amoureuses et se rendent compte qu’ils ont de nombreux points communs à commencer par une rupture sentimentale. Tous les deux rêvent d’une certaine liberté en la matière, pas forcément sur le nombre de partenaire mais plutôt sur la façon de vivre leur couple : pouvoir être soi-même, pouvoir de discuter de tout sans tabou et surtout garder son espace privé. De fil en aiguille, ils finissent dans un love hôtel et entame une relation d’un nouveau genre. Partners 2.0 n’est pas qu’une histoire de sexe, ce n’est pas non plus l’amour avec un grand A. C’est juste l’histoire de 2 jeunes adultes qui assument leurs envies sans faux-semblants. Bien sûr, ils parlent de relations sexuelles, les dialogues sont très fleuris et imagés, c’est d’ailleurs intelligemment et agréablement fait. Les choses sont dites sans tabou mais sans vulgarité non plus et c’est ce qui fait le charme du livre. Il y a également un peu de nudité, un peu d’érotisme mais on n’est pas dans un hentai donc rien de très choquant (le livre est quand même destiné à un public adulte). Quant au titre, il est particulièrement bien choisi, car ici, on nous parle d’une relation actuelle, dans un monde qui s’éloigne du schéma classique de la vie de couple, où chacun a le droit de vivre ses envies sans se faire juger. Il y a comme un vent de fraicheur et de modernisme, c’est innovant et c’est bien comme ça.
  5. Nickad

    Blitz tome 9

    Titre de l'album : Blitz tome 9 Scenariste de l'album : BISCAY Cédric Dessinateur de l'album : NISHIHARA Daitaro Coloriste : Editeur de l'album : IWA Editions Note : Résumé de l'album : Enchaînant les contre-performances, Tom est en plein doute. Voyant que son ami ne va pas bien, Motoki l'invite chez lui, à Hiroshima. Tom lui parle alors de Caïssa, qui le perturbe et semble même le bloquer lorsqu'il joue. Ils se rendent au club de Motoki où ils rencontrent le Champion des États-Unis Simon Bull surnommé " Mad Dog ", qui finit, après quelques tractations, par lui révéler la technique V-ZON. Tom met immédiatement en pratique les recommandations de Simon, qui s'avèrent payantes. Les qualifications pour le Monaco Chess grand Prix commencent. Tous nos amis se sont inscrits. Les premiers résultats tombent... ?Contre toute attente Motoki, qui avait décidé de passer les qualifications via internet, se voit mis en difficulté par un adversaire inattendu. Qui parmi les membres de l'équipe de l'ISS arrivera à se qualifier pour le prestigieux Monaco Chess Grand Prix ? Critique : Toute l’équipe est partie s’entrainer en vue des qualifications pour le Monaco Chess Grand Prix. Tom de son côté a rejoint son ami Motoki avec qui il apprend de nouvelles techniques de concentration, notamment la V-ZON. Les voilà fin prêts pour les sélections et pour mettre toutes les chances de leur côté, ils décident de passer ses qualifications dans des pays différents vu qu’un seul homme et une seule femme de chaque pays auront la chance d’aller à Monaco. Blitz repart de plus belle pour une deuxième phase : le grand tournoi de Monaco. On apprécie toujours la partie imagée des tournois et comme cette fois, les tournois mettent en concurrence des joueurs du monde entier, le graphisme s’éloigne des combats asiatiques et proposent d’autres univers tout aussi réussis : un combat dans le désert ou un combat « à la mousquetaire », très drôle au demeurant. Cédric Biscay réussit un joli équilibre entre narration et jeu et heureusement car le manga reste lisible pour des personnes non joueuses. Chacun peut y trouver un intérêt, que ce soit dans l’aventure et la progression de nos personnages, que ce soit dans le déroulement des parties (n’oublions pas qu’il y a toujours l’œil expert de Garry Gasparov) ou même dans des techniques d’apprentissage autour de la concentration, de l’instinct… Blitz a encore de beaux jours devant lui et promet un grand tournoi des plus enrichissant ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blitz-tome-9?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Nickad

    Blitz tome 9

    Toute l’équipe est partie s’entrainer en vue des qualifications pour le Monaco Chess Grand Prix. Tom de son côté a rejoint son ami Motoki avec qui il apprend de nouvelles techniques de concentration, notamment la V-ZON. Les voilà fin prêts pour les sélections et pour mettre toutes les chances de leur côté, ils décident de passer ses qualifications dans des pays différents vu qu’un seul homme et une seule femme de chaque pays auront la chance d’aller à Monaco. Blitz repart de plus belle pour une deuxième phase : le grand tournoi de Monaco. On apprécie toujours la partie imagée des tournois et comme cette fois, les tournois mettent en concurrence des joueurs du monde entier, le graphisme s’éloigne des combats asiatiques et proposent d’autres univers tout aussi réussis : un combat dans le désert ou un combat « à la mousquetaire », très drôle au demeurant. Cédric Biscay réussit un joli équilibre entre narration et jeu et heureusement car le manga reste lisible pour des personnes non joueuses. Chacun peut y trouver un intérêt, que ce soit dans l’aventure et la progression de nos personnages, que ce soit dans le déroulement des parties (n’oublions pas qu’il y a toujours l’œil expert de Garry Gasparov) ou même dans des techniques d’apprentissage autour de la concentration, de l’instinct… Blitz a encore de beaux jours devant lui et promet un grand tournoi des plus enrichissant !
  7. Le Paris manga de décembre 2022 a été riche en rencontres, je vous propose de découvrir l’interview de CAB, l’auteur scénariste de la série Oneira éditée aux éditions Kana (eh oui, je ne suis pas en avance pour les retranscriptions…mea culpa 😓) Bonjour Cab, merci d’avoir accepté cette interview Comme tu viens d’avoir 30 ans, tu es donc de la génération qui a grandi avec le manga Oui je suis de la génération qui a connu les post-vestiges du Club Dorothée. Il y avait cette culture Dragon Ball qui était un peu partie, moi j’ai plus connu l’héritage avec le Big 3 : One piece, Naruto Bleach, j’ai plus grandi avec Fullmetal Alchemist. Après j’ai connu Hamtaro, Les cités d’or mais ce n’était pas hyper populaire car à l’époque Ségolène Royal avait interdit les productions japonaises au profit des productions américaines. S’il y a un manga avec lequel j’ai grandi c’est Pokémon, une production américano-japonaise. J’ai connu l’explosion du papier, sa démocratisation avec l’arrivée de Naruto. Adolescent, je ne lisais pas beaucoup de manga, je lisais plus des romans. J’ai découvert Tolkien assez tôt mais ça échappait un peu à mon degré de compréhension. J’avais essayé de lire le Silmarrillion en anglais, mais c’était infernal car Tolkien est un universitaire qui faisait de la langue donc il y avait beaucoup de termes complexes. Je suis tombé dans la fantasy avec Harry Potter mais surtout le Sorceleur, ensuite j’ai découvert Elric le nécromancien, plus récemment le nom du vent de Patrick Rothfuss. Mes lectures étaient plus orientées roman que manga. Le manga c’était un peu une lecture pop-corn pour moi, le premier que j’ai lu c’était Fullmetal Alchemist, c’est le seul manga, à cette époque, qui m’avait ouvert une profondeur. On peut faire du Naruto en étant plus profond avec des thématiques plus adultes. Je n’avais pas trouvé ça avant de me pencher sur des lectures comme Asano ou Tezuka. Si j’avais envie de me pencher vers une histoire profonde où je voulais voyager et réfléchir, je lisais des romans. On voit que ce qui t’intéresse c’est la partie scénaristique, pourquoi t’être orienté vers le manga ? Je ne me suis pas dit j’ai grave envie de faire du manga. Moi je voulais raconter des histoires et le manga, le format sériel, c’était la seule porte d’entrée. Dans la BD, c’est un art super elliptique, tu n’as pas le temps, tu as une limite de page presque drastique, en 43 pages tu ne peux pas raconter grand chose, 60 pages ou 90 si tu arrives à négocier mais ça coûte cher. C’est rare de signer plus d’un diptyque. Le manga tu pars déjà sur 3 tomes, presque 600 pages. Ce que j’aime dans le manga c’est le côté séquentiel. Une BD, quand un personnage donne un coup de poing, tu vois le coup de poing, la case d’après le coup de poing est parti et l’autre personnage l’a pris. Dans le manga, si tu veux faire 15 cases où le coup de poing part, tu peux te le permettre. Tu peux vraiment distiller l’action et la narration, ça s’inscrit vraiment dans ce que je voulais raconter. Tu aurais pu écrire un roman Alors oui mais les romans c’est encore plus dur à faire signer, surtout en France et surtout de la fantasy. Et au-delà de ça, les romans demandent un savoir-faire que je n’ai pas. Ce n’est pas quelque chose que tu peux apprendre sur le tas, il faut lire des tas de bouquins et avoir un certain talent et je ne pense pas l’avoir. Si j’avais envie de faire un roman, je me lancerai à fond dedans ou je ferai un recueil de nouvelles mais à cette époque-là, ça ne m’était pas venu à l’esprit d’en faire un. Finalement, est-ce que le manga était le moyen le plus rapide de sortir tes histoires ? Pas le plus rapide car je m’en fous de la rapidité. Si je voulais bien raconter les histoires que j’avais en tête, le manga était la seule voie possible. Mais je ne me suis pas lancé dedans en claquant des doigts. A la base j’ai écrit un scénario, je l’ai fait lire, on m’a dit c’est nul et c’est vrai que c’était nul. On ne se lance pas dans l’écriture d’un scénario sans en connaître les codes alors j’ai lu un tas de bouquins, je suis allé à des conférences, à des masterclass. Au final t’apprends, tu rates, tu recommences, tu rates, tu recommences jusqu’au moment où tu ne rates plus. Quand as-tu commencé Oneira ? J’ai commencé à écrire Oneira en mars 2017, je l’ai proposé à Timothée de chez Kana en septembre 2018 et il a été signé en 2019. Ça a pris 2 ans et demi avant d’être signé. Avant tu as fait autre chose ? J’avais fait un manga chez H2T qui s’appelle d’encre et de feu. C’était déjà désuet au moment où je l’ai fait, c’était un peu un récit nostalgique de ce que je voulais raconter quand j’étais adolescent. Oneira correspond plus à ce que j’ai envie de lire. Pour le dessinateur comment as-tu fait ? As-tu pensé à dessiner toi-même ? Dessiner ne m’intéresse absolument pas, je suis nul et ça ne me plaît pas et je trouve ça vraiment dur. Par contre, c’est un vrai plaisir de regarder les gens dessiner. Avec Timothée en a fait des passer des castings. On a eu plusieurs essais européens, et c’est vraiment le dossier de Federica qui a le plus marché. En plus de proposer un trait un peu plus dur dark fantasy, Federica apportait une sensibilité, notamment pour la relation mère-fille, il fallait qu’il y ait de l’émotionnel. Dès qu’on a reçu son dossier, on a su que c’était elle. Comment se passe un casting ? J’ai séquencé, une séquence égale à une page, j’avais fait 2 séquences d’action et 2 de narration, il fallait voir comment la personne se débrouillait et comment on arrivait à créer une symbiose entre le script et le dessin. Mes scripts sont assez poussés dans le détails, indications de lieux, de temps, indications des plans, je propose des angles de vues, je mets les dialogues et je rajoute des intentions, genre en colère… Federica a pour consigne de me dire si elle pense que le plan ne convient pas, elle garde une certaine liberté car le dessin c’est son domaine d’expertise. Est-ce que vous vous sentez vraiment co-auteurs ? Tellement, car c’est un travail de fusion, on est tous les deux acteurs de l’œuvre. Quand je décris un décor et quand je vois Federica le faire, je me dis c’est tellement mieux que ce que j’avais imaginé. De la même façon qu’elle me fait 100% confiance pour le scénario, je lui fais 100% confiance sur le dessin. Parfois, il y a des petits détails qui ne sont pas dans le script qu’elle rajoute mais c’est toujours cohérent. D’où vient l’idée d’Oneira ? Ça vient d’une chanson des années 50-60 de Nat King Cole qui s’appelle Nature boy. Un jour, je suis tombé sur une reprise d’une chanteuse scandinave qui s’appelle Aurora. Les premières notes m’ont terrifiées, c’était très viscéral, je l’écoutais en boucle, je me suis dit, il faut que j’arrive à capter le truc de cette histoire, que j’arrive à la raconter et plus je l’imaginais, plus il ne me semblait pas réel. Je me suis dit que c’était quelque chose que je pourrais cauchemarder, alors je me suis renseigné sur cet univers. Découvrez Nature boy par Aurora Il fallait, pour moi, que ce soit une femme qui soit le personnage principal. C’était une évidence qu’elle soit dans la quarantaine, car il fallait que ce soit une légende vivante dans son monde, que ce soit une mère, qu’elle ait de l’expérience, il fallait qu’on la suive à un moment où elle est déjà arrivée à maturité, que la relation mère-fille soit déjà installée. C’est un parti pris risqué, car ce que l’on aime chez un personnage c’est voir son évolution. Là on démarre avec une femme qui a déjà des acquis, des certitudes c’est complexe mais c’est plus intéressant car tout le tome 1 va jouer avec un personnage qui est très défini et les tomes 2, 3 et 4 vont la redéfinir d’une certaine manière. Toute l’histoire était déjà dans ma tête ; dès 2018, je savais déjà où j’allais. Si l’éditeur te dis, ça marche super bien, il faudrait que tu prolonges l’histoire ou a contrario, s’il te dit on s’arrête là, que fais-tu ? Si je dois le prolonger ce serait possible, vu la fin mais ce n’est pas le but, je pense que je dirais non. Aujourd’hui on a déjà signé 4 tomes qui constituent un préquel à l’histoire principale. Si ça fonctionne, on part sur une histoire longue et là je pourrais tout raconter, au départ je voulais faire entre 10 et 15 tomes. Aujourd’hui, ça se passe bien, on saura en 2023 si on prolonge l’aventure. Est-ce que tu arrives à en vivre ou est-ce que tu fais autre chose à côté ? Je fais aussi script doctor, les gens m’envoient leurs scripts, je les améliore, je leur trouve de nouveaux axes de lecture, des éléments à creuser. C’est plus ça qui me fait vivre actuellement. Le but c’est de cumuler des projets. Ce qui me prend le plus de temps, d’énergie et d’investissement, c’est Oneira. As-tu d’autres projets ? Oui, certains concernent Oneira mais dans un autre format ainsi qu’un autre projet de dark fantasy que je ne vais pas tarder à proposer à Kana. J’ai fini les tomes d’Oneira en 2020, ça me permet de faire d’autre projets autour, un album de musique, une série audio, ça me permet de m’investir dans la production de Federica, et de remanier des petites choses. Comment vis-tu les critiques ? Oneira n’a pas eu trop de critiques négatives, si c’est constructif, genre il y a une incohérence, là je fais attention. Après si c’est quelqu’un qui dit qu’il aime pas, ben tous les gouts sont dans la nature et ça ne me touche pas. Au début de la lecture d’Oneira, ce n’est pas toujours évident de tout comprendre Effectivement, il y a énormément d’info, il y a beaucoup de termes. On a essayé de ne pas inventé des noms fantastiques, ou rester dans du latin. Tout ce que l’on n’a pas expliqué dans ce 1er tome, on l’a mis en bonus comme les deux cauchemars qui apparaissent dans le 2eme chapitre. La difficulté c’est que l’on arrive dans une histoire qui est déjà démarrée comme quand on prend un train en marche. Mais on ne voulait pas couper l’immersion, on n’a pas fait des encadrés comme dans certains mangas qui expliquent qui sont les personnages. C’était important d’arriver à embarquer les gens dès le début. Les dessins sont superbes, peut-être un peu chargés par rapport à ce que l’on l’habitude de voir en manga et les dialogues sont appréciables avec du vocabulaire recherché Federica se cherchait un peu sur le tome 1, depuis elle a changé de plume, elle est plus fine, et elle a aussi changé de manière de dessiner, du coup, le trait est plus clair sur les tomes suivants. Alors ça, on l’a eu dans les critiques négatives « langage trop soutenu ». Cela va bien dans l’univers. Après on contrebalance, on a des personnages qui parlent comme des rustres. Pour moi c’est plus important de rester sur la ligne directrice et ne pas la tronquer pour un lectorat. Les statistiques montrent que le lectorat d’Oneira et sur la tranche 18-35 ans. Merci à CAB d’avoir répondu à nos questions, d’avoir pris le temps de faire une photo et une vidéo exclusive pour les lecteurs de 1001BD et merci à Federica Di Meo pour la dédicace. Cab-dec 2022.mp4
  8. Nickad

    Mugs 1001bd ?

    Pareil pour moi, 1 de chaque modèle et livraison LBC c'est parfait !
  9. Début décembre 2022, nous avons eu la chance de rencontrer Dustin lors du Paris-Manga & Sci-Fi show. Bien que le temps de l'entretien était très court, il a répondu à deux de nos questions Bonjour Dustin, enchantée de faire votre connaissance, nos lecteurs ont deux questions à vous poser concernant Ascender & Descender Comment avez-vous rencontré Jeff Lemire ? Jeff et moi, on travaillait chez Vertigo. Je l’ai rencontré à un comic-con, nous participions ensemble à un panel (une table-ronde). Nous sommes donc sur scène et c'est la première fois que je rencontre Jeff. A l’époque, je travaillais à DC comics et j’avais un contrat d'exclusivité pendant 14 ans. Jeff était aussi sous contrat avec DC, nous avons tous les deux fini nos contrats en même temps. J’avais envie de faire un livre et par coïncidence, Jeff m’a demandé « hé, as-tu envie de travailler sur quelque chose ? » Je lui ai dit oui. C'était très facile. « Qu'est-ce que tu veux faire? » Faisons un livre sur les robots et les enfants. Ça s’est déroulé très simplement. Concernant Descender, il y a eu un changement sur la fin de l’histoire, pourquoi ? Nous voulions que cela reste amusant. La première histoire de Descender était comme la science-fiction avec laquelle nous avons grandi : donc beaucoup de robots, beaucoup d'espace et de mécanique. Et puis Jeff m’a demandé si je voulais continuer sur cette lancée et ce que je voulais vraiment faire. Je pouvais dessiner des monstres et des dragons. Donc c'est ce que nous avons fait, juste pour nous amuser. La plupart du temps, nous avons créé l’histoire d’Ascender et Descender pour nous-mêmes, pour le plaisir, pour écrire et dessiner. Et j’aime vraiment ça, dessiner des dragons et des monstres, c’est très amusant. Merci à Dustin Nguyen d’avoir acceptée cette courte interview, d’avoir posé pour la photo et d’avoir laissé un message vidéo pour les lecteurs de 1001BD Retrouvez Dustin Nguyen et Jeff Lemire pour leur nouveau livre "Little Monsters" à paraître le 7 avril 2023 Dustin Nguyen dec 2022.mp4
  10. Nickad

    Webtoon

    La vague webtoon n'en est qu'à ses débuts ! Panini lancera son label Panini-toon en mai avec en premier titre Jungle Juice
  11. Titre de l'album : Les trésors d'Izumi tomes 1 et 2 (Fin) Scenariste de l'album : YUKISHIRO Ichi Dessinateur de l'album : YUKISHIRO Ichi Coloriste : Editeur de l'album : Komikku Note : Résumé de l'album : Une jeune sorcière manipule les fils du destin pour rendre le bonheur à chacun ! Série en deux tomes par l'auteur de L'Enfant du Dragon fantôme ! Izumi et Shiina continuent de rendre les trésors à leurs propriétaires. Entourée des fils d'émotions de ces derniers, la jeune fille va en apprendre plus sur les sentiments et sur les liens qu'elle tisse avec son ami, grâce à ces précieux objets. Serait-ce le dernier cadeau d'Aiko ? Critique : Shizuku Izumi a perdu sa grand-mère, la seule personne avec qui elle vivait. Toutes les deux avaient des pouvoirs, des sortes de sorcières en quelques sortes, de celles qui aident leur prochain en créant des remèdes, en démêlant les fils de sentiments. Izumi est une lycéenne un peu à part, elle ne communique pas beaucoup et a toujours vécu en dehors des autres. Mais la grand-mère avait plus d’un tour dans son sac, connaissant le caractère renfermé de sa petite-fille, elle avait prévu une astuce pour lui faire rencontrer du monde et sortir de sa coquille : lui envoyer des lettres post-mortem pour qu’elle aille rendre ses trésors à leurs propriétaires ! Un jour Itsuki Shiina, un camarade de classe, lui apporte ses cours et décide de l’aider à restituer les trésors. Quels que soient les différents thèmes abordés (le deuil, la solitude, l’amitié, l’amour, l’espoir…) tout se déroule avec beaucoup de douceur et de mélancolie. Il n’y a pas tempête ni de révolution, juste la vie qui avance, petit à petit, lentement. Les personnages prennent le temps d’apprendre à se connaître et à connaître les autres, à découvrir les relations qui existent entre eux, comme une fleur qui s’épanouit. Il y a un véritable message positif et bienveillant de s’ouvrir aux autres et de profiter des petites choses. La lecture est apaisante, le graphisme empreint de douceur et l’histoire entre les deux adolescents toute mignonne. Un beau moment hors du temps. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-tresors-d-izumi-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Shizuku Izumi a perdu sa grand-mère, la seule personne avec qui elle vivait. Toutes les deux avaient des pouvoirs, des sortes de sorcières en quelques sortes, de celles qui aident leur prochain en créant des remèdes, en démêlant les fils de sentiments. Izumi est une lycéenne un peu à part, elle ne communique pas beaucoup et a toujours vécu en dehors des autres. Mais la grand-mère avait plus d’un tour dans son sac, connaissant le caractère renfermé de sa petite-fille, elle avait prévu une astuce pour lui faire rencontrer du monde et sortir de sa coquille : lui envoyer des lettres post-mortem pour qu’elle aille rendre ses trésors à leurs propriétaires ! Un jour Itsuki Shiina, un camarade de classe, lui apporte ses cours et décide de l’aider à restituer les trésors. Quels que soient les différents thèmes abordés (le deuil, la solitude, l’amitié, l’amour, l’espoir…) tout se déroule avec beaucoup de douceur et de mélancolie. Il n’y a pas tempête ni de révolution, juste la vie qui avance, petit à petit, lentement. Les personnages prennent le temps d’apprendre à se connaître et à connaître les autres, à découvrir les relations qui existent entre eux, comme une fleur qui s’épanouit. Il y a un véritable message positif et bienveillant de s’ouvrir aux autres et de profiter des petites choses. La lecture est apaisante, le graphisme empreint de douceur et l’histoire entre les deux adolescents toute mignonne. Un beau moment hors du temps.
  13. Nickad

    Prochaines sorties...

    Voici le calendrier des sorties Noeve Grafx pour avril
  14. Nickad

    Designs tome 1

    Titre de l'album : Designs tome 1 Scenariste de l'album : IGARASHI Daisuke Dessinateur de l'album : IGARASHI Daisuke Coloriste : Editeur de l'album : Noeve Grafx Note : Résumé de l'album : Et si la science était parvenue à hybrider humains et animaux ? C'est le cas des «Humanized Animals», dont les gènes sont maintenant une affaire de design, voué à leur octroyer des capacités spécifiques. Utilisés à des fins discutables, créés dans un but mystérieux, les HA pourraient-ils faire partie d'un vaste plan influençant le futur de l'humanité toute entière ? Critique : La science a fait des progrès, elle veut dompter la nature et prendre ses particularités pour les appliquer à l’homme. C’est ainsi que sont nés les HA « Humanized Animals » des êtres créées qui combinent des parties humaines et des caractéristiques animales, comme un corps de panthère, un cerveau de dauphin… Bien sûr, une telle évolution artificielle engendre des manifestations pour le respect de la nature. Daisuke IGARASHI avait déjà abordé une certaine évolution de l’espèce humaine dans son manga Les Enfants de la Mer, ici, il va encore plus loin en impliquant la science et la génétique dans ce changement. Avec un tel sujet, il y a forcément plusieurs thématiques qui sont abordées : l’éthique tout d’abord, l’écologie et l’aspect militaire du processus. Car on ne sait pas vraiment à quelle fin les HA ont été inventés, tout ce que l’on découvre dans ce 1er tome, c’est un emploi militaire avec des HA qui combattent et qui tuent. La grosse question qui se pose surtout c’est la légitimité de ces manipulations : a-t-on le droit de créer des êtres hybrides ? peut-on encore considérer comme humain un HA qui n’en a que la tête ? Si le sujet est intéressant et qu’il bénéficie d’un graphisme travaillé et détaillé, on reconnaît tout de suite le style de Daisuke Igarashi, la lecture n’est pas toujours fluide. Dans ce 1er tome, on assiste à une accumulation de situations concernant les HA et leurs créateurs, cela manque de liens, c’est comme si on nous montrait tous les protagonistes dans leur environnement sans nous expliquer qui ils étaient vraiment et sans savoir ni leurs objectifs ni leurs sentiments. Un tome qui ressemble plus à une grosse mise en place qu’à un début d’histoire. Il faudra donc attendre la suite pour voir si les pièces du puzzle s’assemblent et vers quoi elles se dirigent. Série finie en 5 tomes Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/designs-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Nickad

    Designs tome 1

    La science a fait des progrès, elle veut dompter la nature et prendre ses particularités pour les appliquer à l’homme. C’est ainsi que sont nés les HA « Humanized Animals » des êtres créées qui combinent des parties humaines et des caractéristiques animales, comme un corps de panthère, un cerveau de dauphin… Bien sûr, une telle évolution artificielle engendre des manifestations pour le respect de la nature. Daisuke IGARASHI avait déjà abordé une certaine évolution de l’espèce humaine dans son manga Les Enfants de la Mer, ici, il va encore plus loin en impliquant la science et la génétique dans ce changement. Avec un tel sujet, il y a forcément plusieurs thématiques qui sont abordées : l’éthique tout d’abord, l’écologie et l’aspect militaire du processus. Car on ne sait pas vraiment à quelle fin les HA ont été inventés, tout ce que l’on découvre dans ce 1er tome, c’est un emploi militaire avec des HA qui combattent et qui tuent. La grosse question qui se pose surtout c’est la légitimité de ces manipulations : a-t-on le droit de créer des êtres hybrides ? peut-on encore considérer comme humain un HA qui n’en a que la tête ? Si le sujet est intéressant et qu’il bénéficie d’un graphisme travaillé et détaillé, on reconnaît tout de suite le style de Daisuke Igarashi, la lecture n’est pas toujours fluide. Dans ce 1er tome, on assiste à une accumulation de situations concernant les HA et leurs créateurs, cela manque de liens, c’est comme si on nous montrait tous les protagonistes dans leur environnement sans nous expliquer qui ils étaient vraiment et sans savoir ni leurs objectifs ni leurs sentiments. Un tome qui ressemble plus à une grosse mise en place qu’à un début d’histoire. Il faudra donc attendre la suite pour voir si les pièces du puzzle s’assemblent et vers quoi elles se dirigent. Série finie en 5 tomes
  16. Titre de l'album : Le souffle des légendes tome 2 Scenariste de l'album : HAZUMI Tsukasa Dessinateur de l'album : HAZUMI Tsukasa Coloriste : Editeur de l'album : Komikku Note : Résumé de l'album : Deux explorateurs partent à la découverte d'un monde inconnu et merveilleux ! Lal Viento et Gilet Kracht, deux agents du sanctuaire, suivent les traces du mystérieux "pèlerin'. Leur périple les emmène jusqu'aux "confins du monde'. Quelle dernière découverte nos deux compères vont-ils déterrer ? Le voyage de Lal et Gilet touche à sa fin ! Critique : Lal Viento et Gilet poursuivre leur périple, c’est un peu par hasard qu’il reste dans la ville d’Ottoia mais cela va leur permettre de faire une découverte importante. Puis ils partent rejoindre un autre agent du sanctuaire afin de trouver les ruines d’une ancienne civilisation. Ce deuxième tome permet de mieux comprendre la mission de Lal Viento : il doit trouver les endroits où seraient les esprits afin de les protéger. Pour cela, il suit les écrits laissé par le pèlerin mais tous les écrits n’ont pas non plus encore été découverts. Qui est le pèlerin et quel est son objectif sont encore des sujets qui sont un peu flous tant pour Lal Viento que pour le lecteur. D’après la fin du livre, ce serait le dernier tome de la série, en tout cas il y a une vague conclusion. Si c’est le cas, il reste des passages un peu obscurs et même si notre héros nous donne des explications, cela reste assez complexe et difficile à appréhender. Si l’on s’en tient à l’aspect aventure, le livre reste bien fait avec de bonnes idées et un graphisme de qualité. Seulement l’intérêt général de l’histoire n’est pas prouvé et si la série ne compte que 2 tomes, elle aurait mérité de s’attarder sur certains aspects. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-souffle-des-legendes-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Nickad

    Le souffle des légendes tome 2

    Lal Viento et Gilet poursuivre leur périple, c’est un peu par hasard qu’il reste dans la ville d’Ottoia mais cela va leur permettre de faire une découverte importante. Puis ils partent rejoindre un autre agent du sanctuaire afin de trouver les ruines d’une ancienne civilisation. Ce deuxième tome permet de mieux comprendre la mission de Lal Viento : il doit trouver les endroits où seraient les esprits afin de les protéger. Pour cela, il suit les écrits laissé par le pèlerin mais tous les écrits n’ont pas non plus encore été découverts. Qui est le pèlerin et quel est son objectif sont encore des sujets qui sont un peu flous tant pour Lal Viento que pour le lecteur. D’après la fin du livre, ce serait le dernier tome de la série, en tout cas il y a une vague conclusion. Si c’est le cas, il reste des passages un peu obscurs et même si notre héros nous donne des explications, cela reste assez complexe et difficile à appréhender. Si l’on s’en tient à l’aspect aventure, le livre reste bien fait avec de bonnes idées et un graphisme de qualité. Seulement l’intérêt général de l’histoire n’est pas prouvé et si la série ne compte que 2 tomes, elle aurait mérité de s’attarder sur certains aspects.
  18. Nickad

    Prochaines sorties...

    2eme vague pour la collection Panini Petit Prix Star Wars disponible le 4 mai 2023
  19. Nickad

    Prochaines sorties...

    Prochainement chez Akata, deux suites attendues :
  20. Titre de l'album : Blooming girls tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : OKADA Mari Dessinateur de l'album : EMOTO Nao Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt - Tonkam Note : Résumé de l'album : Kazusa fait partie du club de littérature de son lycée. Un jour, l'une des membres annonce qu'elle voudrait faire l'amour avant de mourir. Cet aveu marque le début d'une période agitée pour les cinq jeunes filles qui vont finir par aborder un sujet tabou jusque-là : le sexe. Chacune d'entre elles va vivre sa première histoire d'amour. Et si aucune de nous ne franchissait le pas ? Et si on mourait sans avoir vécu « ça » ? Critique : Cinq lycéennes font partie du club de littérature, elles lisent des livres à voix haute et partagent leurs opinions. Mais quand elles tombent sur des passages un peu érotiques, elles commencent à se poser des questions sur la sexualité. Le monde qui les entoure n’a plus la même couleur et elles voient bien que le temps a passé et qu’elles ont grandi. Chacune des jeunes filles, à sa façon, va faire un pas vers le monde adulte. Cinq filles, cinq approches. Il y a celle qui veut devenir écrivain et qui peine à mettre en mot sur des sensations qu’elle ne connaît pas, celle qui découvre que son ami d’enfance a changé et qui refuse de grandir, celle, coincée qui trouve tous les autres pervers… Le sujet est traité doucement en suivant le fil de l’eau, ce sont les premiers émois, la naïveté, l’éveil des sens et la confrontation à un monde qui change. Il y a beaucoup de finesse tant par la narration que par le trait délicat de Nao Emoto que l’on avait découvert dans Josée, le tigre et les poissons. Pour information, le 1er tirage de chaque tome proposera deux jaquettes différentes (pour le même prix). On se laisse emporté facilement par ces jeunes filles en fleurs dans une histoire sans préjugés racontée avec beaucoup de fraicheur. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blooming-girls-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Nickad

    Blooming girls tomes 1 et 2

    Cinq lycéennes font partie du club de littérature, elles lisent des livres à voix haute et partagent leurs opinions. Mais quand elles tombent sur des passages un peu érotiques, elles commencent à se poser des questions sur la sexualité. Le monde qui les entoure n’a plus la même couleur et elles voient bien que le temps a passé et qu’elles ont grandi. Chacune des jeunes filles, à sa façon, va faire un pas vers le monde adulte. Cinq filles, cinq approches. Il y a celle qui veut devenir écrivain et qui peine à mettre en mot sur des sensations qu’elle ne connaît pas, celle qui découvre que son ami d’enfance a changé et qui refuse de grandir, celle, coincée qui trouve tous les autres pervers… Le sujet est traité doucement en suivant le fil de l’eau, ce sont les premiers émois, la naïveté, l’éveil des sens et la confrontation à un monde qui change. Il y a beaucoup de finesse tant par la narration que par le trait délicat de Nao Emoto que l’on avait découvert dans Josée, le tigre et les poissons. Pour information, le 1er tirage de chaque tome proposera deux jaquettes différentes (pour le même prix). On se laisse emporté facilement par ces jeunes filles en fleurs dans une histoire sans préjugés racontée avec beaucoup de fraicheur.
  22. Titre de l'album : Si je suis la vilaine, autant mater le boss final tome 3 (fin) Scenariste de l'album : NAGASE Sarasa Dessinateur de l'album : MURASAKI Mai Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Hors de question que j'abandonne ! Ni ma vie, ni mon bonheur, ni vous. Final de l'histoire de la méchante aristocrate qui brise son destin !! Pour contre-carrer la mauvaise fin, pour protéger tous ceux auxquels tu tiens, lutte contre ton destin ! Aileen qui s'est réincarnée en méchante aristocrate de jeu de drague pour fille. Elle utilise tous les moyens possibles pour lutter contre son destin d'une fin de destruction, mais à cause de la machination du personnage principale Lilia et de son ex-fiancé Cédric, l'événement de l'éveil du Roi-démon qu'elle était censée avoir évité s'est déclenché. Une épreuve sans précédent l'attend ! Critique : Il est temps de régler ses comptes : Aileen affronte son ex-fiancé Cédric et la jeune fille à l’épée sacrée. Un affrontement un peu plus violent que le reste du manga où Aileen et Claude jouent leur vie. Mais bon tout est bien qui finit bien. Un dernier volume dans la lignée des deux premiers, pas désagréable mais pas abouti. Encore une fois, beaucoup de points sont survolés, les méchants ne s’en sortent pas trop mal, les gentils sont beaucoup trop gentils, les évènements se déroulent très vite. Il manque clairement du développement, les retombées des différentes actions et surtout un peu de psychologie des personnages. C’est dommage, il y a des idées mais cela manque de profondeur. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/si-je-suis-la-vilaine-autant-mater-le-boss-final-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Il est temps de régler ses comptes : Aileen affronte son ex-fiancé Cédric et la jeune fille à l’épée sacrée. Un affrontement un peu plus violent que le reste du manga où Aileen et Claude jouent leur vie. Mais bon tout est bien qui finit bien. Un dernier volume dans la lignée des deux premiers, pas désagréable mais pas abouti. Encore une fois, beaucoup de points sont survolés, les méchants ne s’en sortent pas trop mal, les gentils sont beaucoup trop gentils, les évènements se déroulent très vite. Il manque clairement du développement, les retombées des différentes actions et surtout un peu de psychologie des personnages. C’est dommage, il y a des idées mais cela manque de profondeur.
  24. Nickad

    Bibliomania

    Titre de l'album : Bibliomania Scenariste de l'album : ORVAL Dessinateur de l'album : MACCHIRO Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : Alice se réveille dans la chambre 431 d'un étrange manoir, dont le majordome revêt les allures d'un mystérieux serpent. Malgré les tentatives de dissuasion de son hôte, elle décide d'en franchir le seuil afin de remonter, chambre après chambre, jusqu'à la porte 000, celle qui lui permettra de rejoindre le monde extérieur. Mais ce sésame aura un prix et chaque nouvelle chambre la plongera toujours plus profondément dans les méandres de l'âme humaine... S'inspirant du célèbre Alice aux pays des merveilles de Lewis Caroll à travers son héroïne et ses personnages fantasmagoriques, Bibliomania est un one-shot de 330 pages mêlant dark-fantasy et science-fiction. Publié chez Manga Hack (Ranking of Kings), il s'agit de la première œuvre du dessinateur Macchiro et du scénariste Orval. Critique : Avant de parler du contenu du livre, je vais d’abord parler de l’objet en question. Mangetsu nous propose une très belle édition, un livre relié rouge avec un dessin en relief, un papier de qualité et un marque page intégré. Ce one shot nous est présenté comme une revisite d’Alice au pays des merveilles. Alice se réveille dans une chambre, elle est la 431eme résidente. Elle rencontre Ophis, le gérant du lieu qui lui explique que lorsqu’il y aura 666 résidents, ce sera le moment de la grande fête. Mais Alice ne veut pas rester dans sa chambre, elle veut rejoindre le monde réel, pour cela, il faut qu’elle rejoigne le chambre 000 en traversant toutes les autres. Seulement, plus elle s’éloigne de la 431eme, plus son corps pourrit ou plutôt il se transforme. Arrivera-t-elle à sortir et à quel prix ? Cette revisite moderne est loin d’être merveilleuse, chaque chambre renferme toutes les envies, tout ce qui se passe quand l’homme succombe au désir. Cela peut être la soif de vengeance, la recherche de la beauté absolue, devenir celui que l’on a toujours rêvé d’être, arrêter le temps dans un instant de félicité… Toutes ces envies qui peuvent nous faire perdre la raison au point d’en oublier le monde extérieur. Alice semble être la voix de la raison, celle qui ne veut pas vivre dans un monde d’illusions, celle qui veut vivre sa propre vie, sans faux-semblant, sans excuse. Mais tout ici n’est qu’allégorie, tout est monstrueux. Il nous appartient d’y trouver la signification qui nous convient. Car il y a une marge dans la compréhension, le propos n’est pas explicite. On sent qu’il y a de la critique derrière, une volonté de nous mettre face à nos vices et en même temps, il y a une soif, insatiable, de connaissances, d’aller toujours plus loin. Quant au graphisme il est percutant, complexe, horrible et magnifique à la fois. On pourrait passer des heures à chercher la symbolique, à en comprendre chaque détail. Bibliomania est un ovni, déroutant et superbe mais difficile à comprendre, je suis même persuadée que chaque lecteur y verra une signification différente. Une expérience à tenter. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bibliomania?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Nickad

    Bibliomania

    Avant de parler du contenu du livre, je vais d’abord parler de l’objet en question. Mangetsu nous propose une très belle édition, un livre relié rouge avec un dessin en relief, un papier de qualité et un marque page intégré. Ce one shot nous est présenté comme une revisite d’Alice au pays des merveilles. Alice se réveille dans une chambre, elle est la 431eme résidente. Elle rencontre Ophis, le gérant du lieu qui lui explique que lorsqu’il y aura 666 résidents, ce sera le moment de la grande fête. Mais Alice ne veut pas rester dans sa chambre, elle veut rejoindre le monde réel, pour cela, il faut qu’elle rejoigne le chambre 000 en traversant toutes les autres. Seulement, plus elle s’éloigne de la 431eme, plus son corps pourrit ou plutôt il se transforme. Arrivera-t-elle à sortir et à quel prix ? Cette revisite moderne est loin d’être merveilleuse, chaque chambre renferme toutes les envies, tout ce qui se passe quand l’homme succombe au désir. Cela peut être la soif de vengeance, la recherche de la beauté absolue, devenir celui que l’on a toujours rêvé d’être, arrêter le temps dans un instant de félicité… Toutes ces envies qui peuvent nous faire perdre la raison au point d’en oublier le monde extérieur. Alice semble être la voix de la raison, celle qui ne veut pas vivre dans un monde d’illusions, celle qui veut vivre sa propre vie, sans faux-semblant, sans excuse. Mais tout ici n’est qu’allégorie, tout est monstrueux. Il nous appartient d’y trouver la signification qui nous convient. Car il y a une marge dans la compréhension, le propos n’est pas explicite. On sent qu’il y a de la critique derrière, une volonté de nous mettre face à nos vices et en même temps, il y a une soif, insatiable, de connaissances, d’aller toujours plus loin. Quant au graphisme il est percutant, complexe, horrible et magnifique à la fois. On pourrait passer des heures à chercher la symbolique, à en comprendre chaque détail. Bibliomania est un ovni, déroutant et superbe mais difficile à comprendre, je suis même persuadée que chaque lecteur y verra une signification différente. Une expérience à tenter.
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