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  1. Titre de l'album : Sherlock Holmes et les mystères de Londres tome 2 - Le Retour de Spring-Heeled Jack Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Michel Suro Coloriste : Scarlett Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Londres a peur, la Tamise continue à charrier les cadavres de jeunes filles affublées d'un horrible masque. Les autorités sont sur les charbons ardents. Dans les quartiers du EastEnd, les classes populaires commencent à s'agiter en accusant sans preuve les étrangers de commettre ces forfaits. Pour Holmes il faut faire vite avant que Londres s'embrase. Fénéon demande l'aide de ses amis anarchistes. Critique : Ce Sherlock Holmes vient conclure le diptyque sur l'enquête des mystères de Londres. On y retrouve la même équipe que pour le tome 1 sorti en avril de l'année dernière. Si sur le premier tome je regrettais parfois le manque de détail dans le dessin de Michel Suro, je crains que sur ce second tome cette impression se soit renforcée, au point que j'ai eu du mal à prendre plaisir à parcourir ses planches. C'est évidemment subjectif mais je trouve que l'ensemble manque un peu de profondeur et de richesse, et que les personnages sont un peu secs à mon goût. Reste que soyons honnêtes, pour un polar, ce style sérieux et un peu froid ne nuit pas vraiment à la lecture de la fin de cette intrigue. Et c'est bien le second reproche que je ferais à ce tome, on lit généralement un Sherlock Holmes pour y voir du génie, le sens du détail et de l'enquête du meilleur détective au monde (non ce n'est pas Batman, je vous vois venir), et de ce côté là, et bien l'enquête n'impressionne pas beaucoup. Pire j'ai eu le sentiment que certaines déductions du détective sont contredites en fin d'affaire sans pour autant qu'il y ai eu d'explications. L'humour, est parfois aussi mal dosé, avec un comique de répétition qui finit par devenir un peu lourd sur le couple Watson Rose. J'ai été un peu déçu par la conclusion de ce diptyque sur Sherlock. Reste que retrouver la Tamise et l'europe de la fin du XIX est très agréable et que les références historiques sont nombreuses. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sherlock-holmes-et-les-mysteres-de-londres-tome-2-le-retour-de-spring-heeled-jack?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Voici la conclusion de cette mini série en 4 tomes, parallèle à la série des maitres inquisiteurs en 6 tomes et se déroulant dans l'univers imaginé par le prolifique J-L Istin. Soyons honnête cette série lorgnait sur le succès de l'univers des terres d'arran, et malheureusement elle n'a pas forcément rencontré le même lot de fans. Il faut dire que Soleil avec son rythme de parution dantesque sur ces deux univers a peut être cannibalisé ses propres clients. Ce tome 4 vient donc nous brosser un nouveau portrait d'un jeune assassin en devenir. Malheureusement l'histoire peine à décoller de cette sensation de déjà lu qui une fois qu'elle vous a attrapé ne vous lâche guère. Le personnage est intéressant, mais le destin du héros ne parvient pas à nous captiver plus que cela et l'ensemble a du mal à s'inscrire dans des enjeux plus grandioses de l'univers créé. La trame globale est un peu en dessous de ce que nous avaient offerts les premiers tomes. Le dessin de Victor Drujiniu est plutôt bon, même si peut être un petit peu froid encore, on est sur ce qui se fait de très bien sur cette série, au niveau du grand frère des terres d'arran. Les affamés de fantasy médiévale, ou ceux qui ne veulent pas se lancer dans la série fleuve des terres d'arran s'y retrouveront avec plaisir avec ces aventures dans le monde d'Oscitan.
  3. Titre de l'album : Les maitres assassins - Tome 4 - Malgérian Scenariste de l'album : Sylvain Cordurié Dessinateur de l'album : Victor Drujiniu Coloriste : Erwan Seure Le Bihan & Victor Drujiniu Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Un seigneur des Soupirs a autrefois loué les services des Maîtres Assassins contre le prix de leur choix. Et ce prix, c'était son fils cadet, Armant de Lanslet. Quand la guilde réclame son dû, Armant est associé à trois jeunes gens. Il suit l'entraînement qui fera d'eux des tueurs et prend la tête du groupe pour leur première mission. Désormais, il n'est plus Armant de Lanslet. Il est Malgerian. Critique : Voici la conclusion de cette mini série en 4 tomes, parallèle à la série des maitres inquisiteurs en 6 tomes et se déroulant dans l'univers imaginé par le prolifique J-L Istin. Soyons honnête cette série lorgnait sur le succès de l'univers des terres d'arran, et malheureusement elle n'a pas forcément rencontré le même lot de fans. Il faut dire que Soleil avec son rythme de parution dantesque sur ces deux univers a peut être cannibalisé ses propres clients. Ce tome 4 vient donc nous brosser un nouveau portrait d'un jeune assassin en devenir. Malheureusement l'histoire peine à décoller de cette sensation de déjà lu qui une fois qu'elle vous a attrapé ne vous lâche guère. Le personnage est intéressant, mais le destin du héros ne parvient pas à nous captiver plus que cela et l'ensemble a du mal à s'inscrire dans des enjeux plus grandioses de l'univers créé. La trame globale est un peu en dessous de ce que nous avaient offerts les premiers tomes. Le dessin de Victor Drujiniu est plutôt bon, même si peut être un petit peu froid encore, on est sur ce qui se fait de très bien sur cette série, au niveau du grand frère des terres d'arran. Les affamés de fantasy médiévale, ou ceux qui ne veulent pas se lancer dans la série fleuve des terres d'arran s'y retrouveront avec plaisir avec ces aventures dans le monde d'Oscitan. Autres infos : D'après l'univers imaginé par J-L Istin Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-maitres-assassins-tome-4-malgerian?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Titre de l'album : L' espion d'Orient - Johann Ludwig Burckhardt et Petra, la cité perdue Scenariste de l'album : Danièle Masse Dessinateur de l'album : Alexis Vitrebert Coloriste : Alexis Vitrebert Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Au 19ème siècle, un jeune suisse devient agent britannique en Orient. Erudit de la langue et de la civilisation arabo-musulmanes, tantôt marchand indien musulman tantôt bédouin misérable, explorateur et espion, son obsession de l'inaccessible et du mythe l'amènera, au péril de sa vie, à la redécouverte de l'antique Petra, ainsi que des temples d'Abu Simbel, enfouis dans les sables égyptiens. Critique : L'espion de d'Orient est un roman graphique qui relate la biographie de Johann-Ludwig Burckhardt un jeune Suisse vivant en Angleterre durant le blocus de Napoléon envers cette nation. Ce dernier décide de rejoindre l'Afrique afin d'explorer des zones inconnues des européens de cette époque. Le scénariste Danièle Masse nous fait participer à cette aventure dangereuse où le héros doit par tous les moyens possibles rejoindre le Caire et descendre à la découverte de lieux mythiques. Son périple l'amènera à retrouver la route de Pétra, la cité perdue mais aussi les sources du Niger, les temples d'Abu Simbel. Le héros devient agent anglais et explorateur pour arriver à ses fins. L’histoire se déroule durant une période chargée en événements historiques avec la conquête de Napoléon, mais aussi les conflits entre les pays du moyen orient, ou encore la maladie obligeant Burckhardt à stopper sa progression. La partie graphique est de qualité pour retranscrire les paysages désertiques, les lieux historiques ou les villes orientales de l'époque. Les romans graphiques sur les explorateurs du 19ème siècle sont toujours très impressionnants et fascinent avec des hommes repoussant les limites en quête de découverte avec des aventures improbables. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-espion-d-orient-johann-ludwig-burckhardt-et-petra-la-cite-perdue?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    Wakhan

    Titre de l'album : Wakhan Scenariste de l'album : Maxe L'Hermenier Dessinateur de l'album : Brice Cossu | Alexis Sentenac Coloriste : Brice Cossu | Alexis Sentenac Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Paris, 1889, alors que l'exposition universelle bat son plein, un mystérieux tueur en série sévit dans les hauteurs de la tour Eiffel, joyau de la capitale française. Le gouvernement tente d'étouffer l'affaire pour ne pas perturber les célébrations, nuire aux affaires en cours ou pire encore, fermer définitivement le monument qui ne fait déjà pas l'unanimité du gotha parisien. La jeune inspectrice Éléonore Kowalski va devoir compter sur l'aide de Jules Castignac, une nouvelle recrue fraîchement diplômée et un tantinet excentrique si elle veut débusquer le coupable avant que la malédiction de la grande dame de Paris ne fasse les choux gras de la presse à scandale. Plutôt que de suivre les recommandations de son irascible supérieur hiérarchique, Éléonore va suivre son instinct et embarquer son nouveau collègue dans une traque à mille à l'heure au coeur de la ville lumière. Des sombres ruelles au Jardin d'Éden, un claque* tout ce qu'il y a de plus distingué, en passant par Notre-Dame, nos valeureux policiers vont découvrir un lien étrange entre les meurtres et une créature divine. Une créature baptisée... Wahkan. Un récit d'aventure et de genre mené tambour battant par Brice Cossu et Alexis Sentenac, deux auteurs vedettes de Dupuis et co-dessinateurs de Goldorak, associés au prolifique scénariste Maxe L'Hermenier. * maison close. Critique : En voilà une bd qui m'a fait énormément envie : Un dessin dynamique, un univers steampunk et un one shot ! Tout pour me plaire et.... c'est peut-être pour ça que j'ai été un poil déçu. Attention ! Cette BD est un bon one shot qui ravira les 12-17 ans. On y retrouve une aventure dynamique, deux personnages haut en couleurs et qui flirtent mais surtout une aventure très "cinématographique" et pleine de rebondissements. Alors qu'est-ce qui m'a déçu ? Et bien je trouve que ce one shot est trop "superficiel" pour un adulte. Par superficiel, je ne veux pas dire que l'histoire est bâclée. Juste que nos auteurs n'ont pas le volume de page nécessaire pour développer suffisamment les petites lignes de l'histoire. L'exemple typique est la fin qui clôt l'histoire mais le fait trop vite, laissant l'action prendre le pas sur les relations entre les différents protagonistes. Et c'est un peu dommage, car cela laisse cette histoire au niveau des "histoires pour ado" la ou elle pourrait être bien plus au vu de l'univers inventé. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/wahkan?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. L'espion de d'Orient est un roman graphique qui relate la biographie de Johann-Ludwig Burckhardt un jeune Suisse vivant en Angleterre durant le blocus de Napoléon envers cette nation. Ce dernier décide de rejoindre l'Afrique afin d'explorer des zones inconnues des européens de cette époque. Le scénariste Danièle Masse nous fait participer à cette aventure dangereuse où le héros doit par tous les moyens possibles rejoindre le Caire et descendre à la découverte de lieux mythiques. Son périple l'amènera à retrouver la route de Pétra, la cité perdue mais aussi les sources du Niger, les temples d'Abu Simbel. Le héros devient agent anglais et explorateur pour arriver à ses fins. L’histoire se déroule durant une période chargée en événements historiques avec la conquête de Napoléon, mais aussi les conflits entre les pays du moyen orient, ou encore la maladie obligeant Burckhardt à stopper sa progression. La partie graphique est de qualité pour retranscrire les paysages désertiques, les lieux historiques ou les villes orientales de l'époque. Les romans graphiques sur les explorateurs du 19ème siècle sont toujours très impressionnants et fascinent avec des hommes repoussant les limites en quête de découverte avec des aventures improbables.
  7. Titre de l'album : La Petite Mort - Les héros meurent aussi Scenariste de l'album : La Petite Mort Dessinateur de l'album : La Petite Mort Coloriste : La Petite Mort Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Nouvelle étape de formation pour La Petite Mort : il doit faucher des héros de BD, jeux vidéo et dessins animés. L'objectif du Grand Tout : tuer l'enfance pour mieux grandir... Mais cette confrontation à la célébrité engendre une angoisse chez notre héros : puisque, comme dit sa maman, « de toute façon, la mort pend aux nés », faut-il laisser une trace de son passage pour mieux lutter contre cette fatalité ? Critique : Les héros meurent aussi n'est pas un album dans la continuité de la série puisque l'histoire se déroule entre les chapitres 4 et 5 du tome 2, le secret de la licorne sirène. Par contre, cela ne pose aucun problème de compréhension pour les lecteurs connaissant ou ne coniassant pas la série, ils peuvent profiter de l'humour noir de la petite Mort. L'auteur complet Davy Mourier nous propose des histoires courtes d'une planche avec la chute au dos en pleine page. Cette méthode permet de garder la surprise et comment Mourier va nous détourner son histoire. L'auteur utilise les grands classiques de la pop culture, les références aux jeux vidéo, aux séries, aux films. Tous les grands classiques sont tournés en dérision, comme par exemple, Indiana Jones, Mario Bros, the witcher et bien d'autres encore... En parallèle, l'histoire de la petite Mort se poursuit avec les inquiétudes de la jeune Mort. Au niveau dessin, le trait reste toujours aussi simpliste avec quelques photos comme pour les autres tomes de la série. Ce nouvel épisode de La petit Mort apporte son lot d'humour noir et trash en restant dans le registre qui a fait la renommée de la série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-petite-mort-les-heros-meurent-aussi?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Les héros meurent aussi n'est pas un album dans la continuité de la série puisque l'histoire se déroule entre les chapitres 4 et 5 du tome 2, le secret de la licorne sirène. Par contre, cela ne pose aucun problème de compréhension pour les lecteurs connaissant ou ne coniassant pas la série, ils peuvent profiter de l'humour noir de la petite Mort. L'auteur complet Davy Mourier nous propose des histoires courtes d'une planche avec la chute au dos en pleine page. Cette méthode permet de garder la surprise et comment Mourier va nous détourner son histoire. L'auteur utilise les grands classiques de la pop culture, les références aux jeux vidéo, aux séries, aux films. Tous les grands classiques sont tournés en dérision, comme par exemple, Indiana Jones, Mario Bros, the witcher et bien d'autres encore... En parallèle, l'histoire de la petite Mort se poursuit avec les inquiétudes de la jeune Mort. Au niveau dessin, le trait reste toujours aussi simpliste avec quelques photos comme pour les autres tomes de la série. Ce nouvel épisode de La petit Mort apporte son lot d'humour noir et trash en restant dans le registre qui a fait la renommée de la série.
  9. Titre de l'album : The shaolin cowboy tome 4 - Pour une poignée de beaufs Scenariste de l'album : Geof Darrow Dessinateur de l'album : Geof Darrow Coloriste : Geof Darrow Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Afin d'empêcher un bébé varan de Komodo de rejoindre la liste des espèces en voie de disparition, le Shaolin Cowboy doit d'abord en faire un orphelin (il était menacé d'être mangé par son propre père), puis l'adopter. Et d'en faire son disciple. Car au moins, «Les bouddhistes ne mangent pas de viande... Et encore moins leurs parents.» Mais cela ne sera pas de tout repos. Comme chacun le sait maintenant, un épisode de Shaolin Cowboy ne se résume pas à une séquence de dégustation dans un salon de thé. Et notre «héros» va retrouver anciens et nouveaux ennemis. Mais sous la fable, le vernis craque : néonazis, racistes, Trump et les Trumpistes, réactionnaires, fanatiques religieux, supporters de la National Riffle Association. C'est l'Amérique dans ce qu'elle a de pire que dénonce Geof Darrow. On pensait les aventures du Shaolin Cowboy terminées, il revient pourtant dans un nouvel épisode, le plus dense à ce jour : 220 pages percutantes ! À l'extrême précision du dessin, s'ajoute une narration exceptionnelle et des dialogues particulièrement jouissifs. Derrière l'aventure burlesque, c'est une satire mordante des dérives américaines... Geof Darrow a reçu Trois Eisner Awards dont celui de meilleur auteur pour The Shaolin Cowboy. Critique : Bon alors je débarque dans l'univers du Shaolin Cowboy directement sur ce tome 4... n'ayant pas bien compris qu'il s'agissait d'un tome 4. Après lecture je rassure toute personne souhaitant se lancer dans l'aventure, je n'ai absolument pas vu que c'était un tome 4. j'ai surement raté un grand nombre de références mais ca ne m'a pas gêné. Pour tout vous dire j'étais tellement déboussolé par l'ovni que j'avais entre les mains que je n'y ai pas pensées. Car en effet ce Shaolin Cowboy est un vrai ovni. La description la plus fidèle serait un mix entre le Transmetropolitain et L'incal, le tout saupoudré par des passages issus des meilleurs combats de Garth Ennis... Oui oui vous avez bien lu. Si vous vous lancez dans cette lecture, mettez de côté tout ce que vous avez lu et votre vision cartésienne de ce qu'il est possible. Une fois ceci fait, on prend en pleine gueule l'inventivité, l'humour et le graphisme de Geof Darrow. Chaque planche peut être regardée 5 minutes pour essayer de bien voir tous les détails. Chaque dialogue se lit et relit pour apprécier l'humour et le ton sarcastique des répliques. Un Ovni à connaitre même si je ne suis pas sûr de pouvoir lire les 4 albums d'un coup tellement la lecture est "fatigante". Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-shaolin-cowboy-tome-4-pour-une-poignee-de-beaufs?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. poseidon2

    Wakhan

    En voilà une bd qui m'a fait énormément envie : Un dessin dynamique, un univers steampunk et un one shot ! Tout pour me plaire et.... c'est peut-être pour ça que j'ai été un poil déçu. Attention ! Cette BD est un bon one shot qui ravira les 12-17 ans. On y retrouve une aventure dynamique, deux personnages haut en couleurs et qui flirtent mais surtout une aventure très "cinématographique" et pleine de rebondissements. Alors qu'est-ce qui m'a déçu ? Et bien je trouve que ce one shot est trop "superficiel" pour un adulte. Par superficiel, je ne veux pas dire que l'histoire est bâclée. Juste que nos auteurs n'ont pas le volume de page nécessaire pour développer suffisamment les petites lignes de l'histoire. L'exemple typique est la fin qui clôt l'histoire mais le fait trop vite, laissant l'action prendre le pas sur les relations entre les différents protagonistes. Et c'est un peu dommage, car cela laisse cette histoire au niveau des "histoires pour ado" la ou elle pourrait être bien plus au vu de l'univers inventé.
  11. poseidon2

    Ping ! tome 1

    Une BD d'humour sur le tennis de table ! Voilà une sortie que je ne pouvais pas rater en tant que pratiquant ce sport depuis quasiment... 30 ans. Alors j'avais hâte de voir à quelle sauce les pongistes allaient être mangés par les professionnels de l'humour que sont les auteurs de Bamboo. Et je dois avouer de pas avoir été déçu. Tous les clichés sur les pongistes sont la et font rire même les habitués de la petite balle. Mais on sent quand même le regard de la FFTT sur cette parution avec une mise en avant de tous les intérêts de ce sport, que ce soit physiquement qu'humainement. Une BD d'humour qui fera sourire tous les fans de ping et permettra, je l'espère, à beaucoup de lecteur de venir voir dans un club les gens qui jouent "presque" comme Felix Lebrun 😉
  12. poseidon2

    Ping ! tome 1

    Titre de l'album : Ping ! tome 1 Scenariste de l'album : Axel Grenon Dessinateur de l'album : Bloz Coloriste : Bloz Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Plus qu'un sport, une façon de voir la vie... sur un coin de table. Le ping-pong n'est pas simplement un jeu qu'on pratique l'été au camping, entre la fin de la sieste et le début de l'apéro. C'est aussi un sport. Mais là, on l'appelle « tennis de table », c'est plus classe. Des matchs amicaux aux compétitions internationales, du choix du matériel aux règles du jeu, les auteurs racontent leur propre expérience de pongistes (c'est comme ça qu'on dit) et nous font découvrir un sport où priment le respect et la courtoisie. Critique : Une BD d'humour sur le tennis de table ! Voilà une sortie que je ne pouvais pas rater en tant que pratiquant ce sport depuis quasiment... 30 ans. Alors j'avais hâte de voir à quelle sauce les pongistes allaient être mangés par les professionnels de l'humour que sont les auteurs de Bamboo. Et je dois avouer de pas avoir été déçu. Tous les clichés sur les pongistes sont la et font rire même les habitués de la petite balle. Mais on sent quand même le regard de la FFTT sur cette parution avec une mise en avant de tous les intérêts de ce sport, que ce soit physiquement qu'humainement. Une BD d'humour qui fera sourire tous les fans de ping et permettra, je l'espère, à beaucoup de lecteur de venir voir dans un club les gens qui jouent "presque" comme Felix Lebrun 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ping-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    L'expert

    Ne vous y trompez pas en regardant ces planches à l'aquarelle "informatique" d'un style "BD infantile" , il s'agit d'un sujet sérieux auquel l'auteure allemande Jennifer Daniel donne de réelles lettres de noblesse . Fin des années 70 dans une Allemagne encore divisée , l'histoire suit Mr Martin un sexagénaire dont le retour nocturne après une longe partie de carte arrosée de bière va changer le cours de sa vie . Une femme et son enfant sont retrouvés morts sur la même route que celle empruntée par notre pré-retraité , photographe à la morgue locale . Est-ce lui le responsable ? Peu à peu , dans une tempête de souvenirs mêlant de vielles réminiscences et ce fameux incident récent , vont s'opérer de bouleversants changements dans l'esprit de ce pauvre hère . Car vous l'aurez compris , en ayant en tête son âge et l'époque , il a effectivement été engagé dans l'armée allemande durant la seconde guerre mondiale . Tout le talent de Jennifer Daniel peut s'exprimer à travers cette histoire d'accident de la route , avec pour toile de fond un pays en proie avec ses démons passés et tentant d'y survivre . On pense au fameux inspecteur Derrick et son passé peu reluisant 😉 . Mais blague à part , de ce tragique accident va suivre une enquête policière menée par un Mr Martin sur le chemin d'une forme de rédemption , au milieu d'une société en pleine effervescence où les élites politiques se méfient du mouvement anarchiste de gauche ,la RAF (la bande à bader ) . Le style graphique et les couleurs sont imprégnés de cette époque , idem pour les styles vestimentaires et cylindrées circulants dans les rues de Bonn . Les cases sont avares en détails et les bâtiments sont rectilignes , comme pour mieux exprimer une rigueur allemande ainsi qu'un pays en reconstruction . On est totalement immergé , d'autant qu'elle compense cette économie de détails pour des visages très expressifs , renforçant l'empathie éprouvée par le lecteur . Quelle issue pour Mr Martin ? Vous le saurez en découvrant une façade de l'Allemagne peu illustrée ou racontée , du moins en France , de l'autre côté du Rhin 🙂
  14. Kevin Nivek

    L'expert

    Titre de l'album : L'expert Scenariste de l'album : Jennifer Daniel Dessinateur de l'album : Jennifer Daniel Coloriste : Jennifer Daniel Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : 1977, sur une route de campagne à proximité de Bonn, alors capitale de la RFA, l'Allemagne de l'Ouest, un accident de voiture entraîne la mort d'une jeune femme et de son enfant. Ce drame bouleverse un vieil employé de la morgue locale, dont le traumatisme de la guerre ressurgit lorsqu'il est confronté aux corps des victimes de cet accident. Il décide de se lancer à la recherche du responsable de l'accident, qui a pris la fuite. Critique : Ne vous y trompez pas en regardant ces planches à l'aquarelle "informatique" d'un style "BD infantile" , il s'agit d'un sujet sérieux auquel l'auteure allemande Jennifer Daniel donne de réelles lettres de noblesse . Fin des années 70 dans une Allemagne encore divisée , l'histoire suit Mr Martin un sexagénaire dont le retour nocturne après une longe partie de carte arrosée de bière va changer le cours de sa vie . Une femme et son enfant sont retrouvés morts sur la même route que celle empruntée par notre pré-retraité , photographe à la morgue locale . Est-ce lui le responsable ? Peu à peu , dans une tempête de souvenirs mêlant de vielles réminiscences et ce fameux incident récent , vont s'opérer de bouleversants changements dans l'esprit de ce pauvre hère . Car vous l'aurez compris , en ayant en tête son âge et l'époque , il a effectivement été engagé dans l'armée allemande durant la seconde guerre mondiale . Tout le talent de Jennifer Daniel peut s'exprimer à travers cette histoire d'accident de la route , avec pour toile de fond un pays en proie avec ses démons passés et tentant d'y survivre . On pense au fameux inspecteur Derrick et son passé peu reluisant 😉 . Mais blague à part , de ce tragique accident va suivre une enquête policière menée par un Mr Martin sur le chemin d'une forme de rédemption , au milieu d'une société en pleine effervescence où les élites politiques se méfient du mouvement anarchiste de gauche ,la RAF (la bande à bader ) . Le style graphique et les couleurs sont imprégnés de cette époque , idem pour les styles vestimentaires et cylindrées circulants dans les rues de Bonn . Les cases sont avares en détails et les bâtiments sont rectilignes , comme pour mieux exprimer une rigueur allemande ainsi qu'un pays en reconstruction . On est totalement immergé , d'autant qu'elle compense cette économie de détails pour des visages très expressifs , renforçant l'empathie éprouvée par le lecteur . Quelle issue pour Mr Martin ? Vous le saurez en découvrant une façade de l'Allemagne peu illustrée ou racontée , du moins en France , de l'autre côté du Rhin 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-expert/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. poseidon2

    L'île où le roi n'existe pas

    On débute l'année 2024 par un roman graphique chez Grand Angle. Un roman graphique dense et long de 96 pages qui prend agréablement le temps de nous dépeindre la vie d'une personne qui suivie plus qu'il ne vit, et ce, sans savoir pourquoi. un personnage attachant et un auteur qui nous livre une belle histoire de vie. Une histoire sur la difficulté d'accepter les obstacles que la vie nous met devant nous. Une histoire qui prend le contrepied de beaucoup en montrant que la réponse est souvent à trouver tout seul et que malgré des amis qui vous aiment et vous entoure, la solution doit venir de l'intérieur. Raphael Drommelschlager coupe son récit en deux parties avec un point de rupture intéressant. Les deux parties sont radicalement différentes que ce soit en termes de dessins et de couleurs qu'en termes de rythme ce qui le passage de l'une a l'autre assez perturbant mais qui prend tout son sens en fin d'histoire. Pas la meilleure de lecture de la rentrée mais un bel appel à l'introspection et au changement.
  16. Titre de l'album : L'île où le roi n'existe pas Scenariste de l'album : Raphael Drommelschlager Dessinateur de l'album : Raphael Drommelschlager Coloriste : Raphael Drommelschlager Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : À l'âge adulte, il n'existe qu'un seul moyen pour retrouver le bonheur oublié de l'enfance... Max tient une librairie sur le tourisme alors qu'il n'est jamais parti nulle part. Ce garçon qui a peur de l'avion, mène une vie rangée qui semble tout à fait lui convenir. Mais un soir d'hiver, tout bascule. Le mystérieux incendie de sa librairie l'incite à prendre une décision inattendue et radicale : simuler sa mort et partir loin de tout ! Max dont le quotidien était fait d'habitudes, s'envole désormais vers une île lointaine où un royaume oublié attend son retour. Un lieu perdu où le temps qui passe semble en suspens. Un lagon paradisiaque où ses souvenirs d'enfance sont restés figés.Une île intemporelle où le Roi n'existe plus... Critique : On débute l'année 2024 par un roman graphique chez Grand Angle. Un roman graphique dense et long de 96 pages qui prend agréablement le temps de nous dépeindre la vie d'une personne qui suivie plus qu'il ne vit, et ce, sans savoir pourquoi. un personnage attachant et un auteur qui nous livre une belle histoire de vie. Une histoire sur la difficulté d'accepter les obstacles que la vie nous met devant nous. Une histoire qui prend le contrepied de beaucoup en montrant que la réponse est souvent à trouver tout seul et que malgré des amis qui vous aiment et vous entoure, la solution doit venir de l'intérieur. Raphael Drommelschlager coupe son récit en deux parties avec un point de rupture intéressant. Les deux parties sont radicalement différentes que ce soit en termes de dessins et de couleurs qu'en termes de rythme ce qui le passage de l'une a l'autre assez perturbant mais qui prend tout son sens en fin d'histoire. Pas la meilleure de lecture de la rentrée mais un bel appel à l'introspection et au changement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ile-ou-le-roi-n-existe-pas?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Bon alors je débarque dans l'univers du Shaolin Cowboy directement sur ce tome 4... n'ayant pas bien compris qu'il s'agissait d'un tome 4. Après lecture je rassure toute personne souhaitant se lancer dans l'aventure, je n'ai absolument pas vu que c'était un tome 4. j'ai surement raté un grand nombre de références mais ca ne m'a pas gêné. Pour tout vous dire j'étais tellement déboussolé par l'ovni que j'avais entre les mains que je n'y ai pas pensées. Car en effet ce Shaolin Cowboy est un vrai ovni. La description la plus fidèle serait un mix entre le Transmetropolitain et L'incal, le tout saupoudré par des passages issus des meilleurs combats de Garth Ennis... Oui oui vous avez bien lu. Si vous vous lancez dans cette lecture, mettez de côté tout ce que vous avez lu et votre vision cartésienne de ce qu'il est possible. Une fois ceci fait, on prend en pleine gueule l'inventivité, l'humour et le graphisme de Geof Darrow. Chaque planche peut être regardée 5 minutes pour essayer de bien voir tous les détails. Chaque dialogue se lit et relit pour apprécier l'humour et le ton sarcastique des répliques. Un Ovni à connaitre même si je ne suis pas sûr de pouvoir lire les 4 albums d'un coup tellement la lecture est "fatigante".
  18. Kevin Nivek

    La forteresse volante

    Après son réussi et intrigant Fleur de lait , Miguel Vila revient aux manettes avec un roman graphique , véritable ovni (et je pèse mon mot) dans le monde du 9ème art . Il s'associe avec le scénariste Lorenzo Palloni , bien connu des éditions Sarbacane , puisqu'il a déjà publié The corner et Burn baby burn entre autres . De cette association naquit La forteresse volante . Une histoire se déroulant durant le régime fasciste de Benito Mussolini , au milieu des années 30 , avec l'apparition d'un objet non identifié dans l'espace aérien territorial , qui va engendrer une multitude de répercussions sur les protagonistes présents , le pays et le monde en général . Ainsi , cette palette de personnages aux motivations diverses , va se retrouver mêlée à cette apparition et apprendre à vivre avec , voire même en bénéficier ! On découvre très vite qu'il s'agit d'un aéronef extra-terrestre et qu'il est pourvu de technologies inconnues par les humains . L'exploitation de ces découvertes avec pour toile de fond la propagande du Duce et on l'imagine , des perspectives d'avenir radieuses pour qui est en possession de ce savoir ! Les auteurs se régalent à dépeindre cet environnement suspicieux , où la censure et l'autorité font loi . La très large galerie de personnages évolue dans ce biotope et se retrouve confrontée face à des choix cornéliens . Trahisons , mensonges , mais aussi amours se font et défont sous nos yeux . Le lecteur doit rester attentif et admirer le découpage en mosaïque du dessinateur . Tel le déroulement d'un film , il suit les protagonistes caméra à l'épaule et les expose pas à pas , expression par expression , dans une farandole de cases défiant le gaufrier "classique" de la BD . Les couleurs sont pâles , si ce n'est ce rose qu'il attribut aux "3èmes types" et leurs engins . Un rose présent dans les bulles des dialogues aussi , comme pour mieux signifier un espoir dans cette société aux chemises brunes et bérets noirs . C'est assez déroutant de prime abord , puis la fluidité de lecture s'enclenche et on admire ce talent aux faux airs de Moebius dans l'Incal ; en effet le traitement des visages me fait étonnamment penser au regretté génie français .Une lecture exigeante avec une pagination importante , pour cette découverte de début d'année . L'Italie prend de plus en plus de place dans le paysage bédéiste "franco-belge" !
  19. Titre de l'album : La forteresse volante Scenariste de l'album : Lorenzo Palloni Dessinateur de l'album : Miguel Vila Coloriste : Miguel Vila Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Une nuit d'été en 1933, un mystérieux avion s'écrase près de Vergiate, dans la région de Varèse, laissant derrière lui une épaisse colonne de fumée rose et un meurtre non résolu. Mussolini en personne ordonne immédiatement que l'incident soit dissimulé et met en place un groupe secret de scientifiques pour enquêter sur l'objet volant non identifié. Personne n'a jamais vu ce modèle d'avion mais tout le monde, absolument tout le monde, a une opinion sur ce qui s'est passé : une arme secrète allemande, une technologie britannique, ou encore un avion américain... La vérité finit par s'imposer : il s'agit d'une technologie extra-terrestre et l'apprivoiser permettrait enfin aux fascistes de gouverner le monde. Mais très vite, l'événement fuite et, partisans italiens, Nazis et Américains commencent à s'y intéresser de près. Un tourbillon d'espionnage international se met alors en branle alors que la Seconde Guerre mondiale est sur le point d'éclater... Critique : Après son réussi et intrigant Fleur de lait , Miguel Vila revient aux manettes avec un roman graphique , véritable ovni (et je pèse mon mot) dans le monde du 9ème art . Il s'associe avec le scénariste Lorenzo Palloni , bien connu des éditions Sarbacane , puisqu'il a déjà publié The corner et Burn baby burn entre autres . De cette association naquit La forteresse volante . Une histoire se déroulant durant le régime fasciste de Benito Mussolini , au milieu des années 30 , avec l'apparition d'un objet non identifié dans l'espace aérien territorial , qui va engendrer une multitude de répercussions sur les protagonistes présents , le pays et le monde en général . Ainsi , cette palette de personnages aux motivations diverses , va se retrouver mêlée à cette apparition et apprendre à vivre avec , voire même en bénéficier ! On découvre très vite qu'il s'agit d'un aéronef extra-terrestre et qu'il est pourvu de technologies inconnues par les humains . L'exploitation de ces découvertes avec pour toile de fond la propagande du Duce et on l'imagine , des perspectives d'avenir radieuses pour qui est en possession de ce savoir ! Les auteurs se régalent à dépeindre cet environnement suspicieux , où la censure et l'autorité font loi . La très large galerie de personnages évolue dans ce biotope et se retrouve confrontée face à des choix cornéliens . Trahisons , mensonges , mais aussi amours se font et défont sous nos yeux . Le lecteur doit rester attentif et admirer le découpage en mosaïque du dessinateur . Tel le déroulement d'un film , il suit les protagonistes caméra à l'épaule et les expose pas à pas , expression par expression , dans une farandole de cases défiant le gaufrier "classique" de la BD . Les couleurs sont pâles , si ce n'est ce rose qu'il attribut aux "3èmes types" et leurs engins . Un rose présent dans les bulles des dialogues aussi , comme pour mieux signifier un espoir dans cette société aux chemises brunes et bérets noirs . C'est assez déroutant de prime abord , puis la fluidité de lecture s'enclenche et on admire ce talent aux faux airs de Moebius dans l'Incal ; en effet le traitement des visages me fait étonnamment penser au regretté génie français .Une lecture exigeante avec une pagination importante , pour cette découverte de début d'année . L'Italie prend de plus en plus de place dans le paysage bédéiste "franco-belge" ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-forteresse-volante/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Kevin Nivek

    Pour l'amour de Monna Lisa

    Quelle belle histoire que celle de Vincenzo Peruggia et ce braquage d'oeuvre d'art ! Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît 😉 L'oeuvre mondialement connue située au Louvres : la Joconde . Vous découvrirez comment ce simple employé du musée , ayant un poste subalterne va s'emparer du tableau et le conserver chez lui 2 ans , avant de vouloir le ramener dans son pays natal , l'Italie . Rocambolesque est le mot convenant le mieux à cette affaire mobilisant les plus hautes strates de l'Etat . Mais raconter juste le vol n'est pas suffisant pour faire une bonne histoire , et là réside le talent du scénariste Marco Rizzo . Il explore Paris et la société française au début du XX ème siècle . Ainsi cet immigré italien subit les quolibets et autres bassesses infligés par des supérieurs se considérant plus français que lui . L'auteur ajoute un collègue de travail d'origine africaine pour amplifier ce sentiment de rejet de la société , car lui aussi subit des remarques peu avenantes . Cette mise en écho à la vie actuelle , donne au récit de la modernité et l'ancre dans le réel .On découvre aussi les conditions de vie assez misérables pour ces travailleurs dont le salaire suffisait à peine . Cela existe toujours plus de 100 ans après ... Quand le tableau a t'il été récupéré et dans quelles circonstances ? Il vous faudra parcourir les très belles pages de Lelio Bonaccorso pour le découvrir 😉 . Son trait est clair , simple et élégant . Il donne des tonalités de beige à son noir et blanc , et dessine le héros tel un Charlie Chaplin dépassé par son geste . Les visages sont expressifs et le mouvement perceptible à souhait . Il n'hésite pas à découper le gaufrier en 3 cases ou 2 selon ses envies , voire en double page , tout ceci amène un dynamisme rendant la lecture passionnante . Pourquoi en revanche ne pas avoir opté pour un format type "fumetti" (plus large que haut) au détriment d'une édition de taille "comics" ? Plus un détail qu'un défaut assurément . L'ouvrage est pourvu en fin d'album de portraits de la Joconde "vue par" de grands artistes , ainsi que d'anecdotes sur son histoire au musée . Une explication sur la réalisation de cet album par Marco Rizzo finalise cette très belle aventure .
  21. Titre de l'album : Pour l'amour de Monna Lisa Scenariste de l'album : Marco Rizzo Dessinateur de l'album : Lelio Bonaccorso Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Qui a volé La Joconde ? Voici l'histoire incroyable et presque totalement vraie de Vincenzo Perugia, l'homme qui vola La Joconde en août 1911, pour l'apporter en Italie, pays auquel il pensait qu'elle devait appartenir. Critique : Quelle belle histoire que celle de Vincenzo Peruggia et ce braquage d'oeuvre d'art ! Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît 😉 L'oeuvre mondialement connue située au Louvres : la Joconde . Vous découvrirez comment ce simple employé du musée , ayant un poste subalterne va s'emparer du tableau et le conserver chez lui 2 ans , avant de vouloir le ramener dans son pays natal , l'Italie . Rocambolesque est le mot convenant le mieux à cette affaire mobilisant les plus hautes strates de l'Etat . Mais raconter juste le vol n'est pas suffisant pour faire une bonne histoire , et là réside le talent du scénariste Marco Rizzo . Il explore Paris et la société française au début du XX ème siècle . Ainsi cet immigré italien subit les quolibets et autres bassesses infligés par des supérieurs se considérant plus français que lui . L'auteur ajoute un collègue de travail d'origine africaine pour amplifier ce sentiment de rejet de la société , car lui aussi subit des remarques peu avenantes . Cette mise en écho à la vie actuelle , donne au récit de la modernité et l'ancre dans le réel .On découvre aussi les conditions de vie assez misérables pour ces travailleurs dont le salaire suffisait à peine . Cela existe toujours plus de 100 ans après ... Quand le tableau a t'il été récupéré et dans quelles circonstances ? Il vous faudra parcourir les très belles pages de Lelio Bonaccorso pour le découvrir 😉 . Son trait est clair , simple et élégant . Il donne des tonalités de beige à son noir et blanc , et dessine le héros tel un Charlie Chaplin dépassé par son geste . Les visages sont expressifs et le mouvement perceptible à souhait . Il n'hésite pas à découper le gaufrier en 3 cases ou 2 selon ses envies , voire en double page , tout ceci amène un dynamisme rendant la lecture passionnante . Pourquoi en revanche ne pas avoir opté pour un format type "fumetti" (plus large que haut) au détriment d'une édition de taille "comics" ? Plus un détail qu'un défaut assurément . L'ouvrage est pourvu en fin d'album de portraits de la Joconde "vue par" de grands artistes , ainsi que d'anecdotes sur son histoire au musée . Une explication sur la réalisation de cet album par Marco Rizzo finalise cette très belle aventure . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pour-l-amour-de-monna-lisa/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Bunkerville

    Titre de l'album : Bunkerville Scenariste de l'album : Pascal Chind , Benjamin Legrand Dessinateur de l'album : Vincenzo Baldano Coloriste : Vincenzo Baldano Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Laurel, un jeune golden boy mélancolique, s'enfonce dans l'océan pour rejoindre dans la mort Éléonore, l'amour de sa vie. Mais lorsque ce dernier rouvre les yeux, il se retrouve sur une île flottante mécanisée où a été construite une vieille cité rafistolée à l'aspect très vernien. Enveloppée d'un épais brouillard, Bunkerville fut bâtie au milieu du XIXe siècle par un riche industriel. L'homme voulait offrir à son fils, atteint d'un trouble mental, une vie « normale » en créant un monde clos et autonome avec une population qui lui ressemble... Critique : Après Arcadium sorti en fin d'année dernière , les éditions Ankama poursuivent leurs parutions d'ovnis graphiques . Dans ce bel ouvrage à la reliure soignée , vous découvrirez l'aquarelle de Vincenzo Balzano , et ce dernier jouissant d'une grande liberté pour mettre en page cet univers onirique , a pu démontrer tout son talent . Ce projet , né dans l'imaginaire de Pascal Chind devait voir le jour au cinéma , mais il du se rendre à l'évidence face aux obstacles , pour le réaliser dans le monde du 9ème art . L'auteur du Transperceneige Benjamin Legrand l'accompagna et le scénario définitif à 4 mains pris forme . Les influences sont diverses et variées pour illustrer un tel monde , on passe de Alice au pays des merveilles , Horologiom voire Monsieur Mardi-Gras Descendres , tout ceci sur fond de steampunk aux "rouages" nombreux ! Notre héros va découvrir cette île mécanique et labyrinthique pour une plongée dans les abysses de la folie . En ces lieux torturés , géographiquement , culturellement et politiquement , il espère retrouver un amour perdu . Le lecteur s'immerge avec lui et tourne les pages avec espoir d'y trouver un peu de lumière et de clarté , car tout est flou , sombre et empreint de menace dans cette ville . Les auteurs ne nous ménagent pas , et il est parfois difficile de saisir les détails , voire de comprendre certaines cases , le livre mérite assurément des relectures . Il faut reconnaître les prouesses réalisées par l'artiste italien , avec son aquarelle remarquable de finesse et sa vision personnelle de ce monde totalement illogique . Les symboles sont nombreux , tels le deuil , le suicide , la rédemption , Bunkerville agit comme une machine à laver l'esprit du héros . Le suspens est palpable , comment va t'il s'en sortir , et surtout , retrouvera t'il sa bien-aimée ?? Plongez si vous l'osez dans les méandres de l'île machine Bunkerville pour le découvrir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bunkerville/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    Bunkerville

    Après Arcadium sorti en fin d'année dernière , les éditions Ankama poursuivent leurs parutions d'ovnis graphiques . Dans ce bel ouvrage à la reliure soignée , vous découvrirez l'aquarelle de Vincenzo Balzano , et ce dernier jouissant d'une grande liberté pour mettre en page cet univers onirique , a pu démontrer tout son talent . Ce projet , né dans l'imaginaire de Pascal Chind devait voir le jour au cinéma , mais il du se rendre à l'évidence face aux obstacles , pour le réaliser dans le monde du 9ème art . L'auteur du Transperceneige Benjamin Legrand l'accompagna et le scénario définitif à 4 mains pris forme . Les influences sont diverses et variées pour illustrer un tel monde , on passe de Alice au pays des merveilles , Horologiom voire Monsieur Mardi-Gras Descendres , tout ceci sur fond de steampunk aux "rouages" nombreux ! Notre héros va découvrir cette île mécanique et labyrinthique pour une plongée dans les abysses de la folie . En ces lieux torturés , géographiquement , culturellement et politiquement , il espère retrouver un amour perdu . Le lecteur s'immerge avec lui et tourne les pages avec espoir d'y trouver un peu de lumière et de clarté , car tout est flou , sombre et empreint de menace dans cette ville . Les auteurs ne nous ménagent pas , et il est parfois difficile de saisir les détails , voire de comprendre certaines cases , le livre mérite assurément des relectures . Il faut reconnaître les prouesses réalisées par l'artiste italien , avec son aquarelle remarquable de finesse et sa vision personnelle de ce monde totalement illogique . Les symboles sont nombreux , tels le deuil , le suicide , la rédemption , Bunkerville agit comme une machine à laver l'esprit du héros . Le suspens est palpable , comment va t'il s'en sortir , et surtout , retrouvera t'il sa bien-aimée ?? Plongez si vous l'osez dans les méandres de l'île machine Bunkerville pour le découvrir 😉
  24. Kevin Nivek

    Entre deux gares

    Et dire que Sébastien Samson se pose la question en fin d'album sur la légitimité ou pas de réaliser un album autobiographique sur une vie "commune" ! Il n'est pas Art Spiegelman , ou une autre star du 9ème art ayant connu une vie difficile ou un destin exceptionnel ; mais son enfance du Poitou résonne tellement dans les mémoires de Mme et Mr "Toulemonde" ! Une petite maison perdue en pleine campagne , ayant pour seul objectif le bon focntionnement du passage à niveau , encore manuel à cette époque ; voici le cadre champêtre que vous découvrirez au fil des pages . Une aquarelle élégante et raffinée sera servie en wagon de tête . Souriez , et regardez par la fenêtre les moments de votre enfance , aussi futiles soient-ils mais si important pour vous . Enfin , en queue de train , vous verrez défiler les rails entrecoupés de traverses percées de clous numérotés , le fil de la vie et du temps qui s'écoule . Le parti pris de l'auteur : un "présent" en bichromie rencontrant un passé coloré et vif ! Ainsi , il retrouve son "moi" enfant coloré , revisitant ces lieux du passé pour un voyage à travers le temps empli d'émotions . Des décors parfois abandonnés ayant subi les outrages du temps et de la modernité , avec toujours pour toile de fond les rails cheminant les paysages tels une ligne de vie égarée . En lisant ce roman graphique , vous retrouverez à travers ses souvenirs à lui , les vôtres en compagnie de vos amis ou de la famille . Les escapades à vélo , les cueillettes de fruits interdits chez le voisin , ou même les moments passés près du poêle de la maison , centre de vie crépitant et chaleureux , ce livre est une ode à la mémoire de l'enfance . Vous auriez tort de vous en priver 😉
  25. Titre de l'album : Entre deux gares Scenariste de l'album : Sébastien Samson Dessinateur de l'album : Sébastien Samson Coloriste : Sébastien Samson Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Fils aîné d'une famille de jeunes ruraux, le jeune Sébastien Samson ne connait que le périmètre de son petit village et du chemin de fer qui le traverse comme une veine et rythme les journées de sa maman, garde-barrière. Enfant, il se construit dans ce monde clos, dans lequel la naïveté et l'ignorance du monde favorisent les rêves, en même temps qu'elles tendent à les rendre caduques. Pourtant, Sébastien sent déjà que sa vie ne se passera pas ici, pas dans le même monde que ses parents. Aujourd'hui, Sébastien est devenu adulte, parent. En plus d'être professeur d'arts plastiques, il est également auteur de bande dessinée. Il se rend à New York pour la promotion de son dernier livre. Soudainement, Sébastien croit apercevoir son double, enfant, en plein New York. Une illusion saisissante... Revenu sur les terres de son enfance rendre visite à ses parents, l'adulte entame un dialogue avec ce petit garçon plein d'ambitions qu'il a été. Explorant ensemble les terrains en jachère et maisonnettes en ruine de son passé, Sébastien éclaire d'une lumière nouvelle cette enfance disparue. D'abord tenté par une forme de nostalgie, Sébastien adulte va progressivement transformer son regard sur cet environnement familier, jusqu'à considérer que l'enfance vécue ici était privilégiée, sans doute même favorisée, à rebours des clichés sur la vie en milieu rural. Critique : Et dire que Sébastien Samson se pose la question en fin d'album sur la légitimité ou pas de réaliser un album autobiographique sur une vie "commune" ! Il n'est pas Art Spiegelman , ou une autre star du 9ème art ayant connu une vie difficile ou un destin exceptionnel ; mais son enfance du Poitou résonne tellement dans les mémoires de Mme et Mr "Toulemonde" ! Une petite maison perdue en pleine campagne , ayant pour seul objectif le bon focntionnement du passage à niveau , encore manuel à cette époque ; voici le cadre champêtre que vous découvrirez au fil des pages . Une aquarelle élégante et raffinée sera servie en wagon de tête . Souriez , et regardez par la fenêtre les moments de votre enfance , aussi futiles soient-ils mais si important pour vous . Enfin , en queue de train , vous verrez défiler les rails entrecoupés de traverses percées de clous numérotés , le fil de la vie et du temps qui s'écoule . Le parti pris de l'auteur : un "présent" en bichromie rencontrant un passé coloré et vif ! Ainsi , il retrouve son "moi" enfant coloré , revisitant ces lieux du passé pour un voyage à travers le temps empli d'émotions . Des décors parfois abandonnés ayant subi les outrages du temps et de la modernité , avec toujours pour toile de fond les rails cheminant les paysages tels une ligne de vie égarée . En lisant ce roman graphique , vous retrouverez à travers ses souvenirs à lui , les vôtres en compagnie de vos amis ou de la famille . Les escapades à vélo , les cueillettes de fruits interdits chez le voisin , ou même les moments passés près du poêle de la maison , centre de vie crépitant et chaleureux , ce livre est une ode à la mémoire de l'enfance . Vous auriez tort de vous en priver 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/entre-deux-gares/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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