Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'bd'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


  1. Titre de l'album : Kid Paddle tome 19 - Love, death and roblorks Scenariste de l'album : Midam | Patelin | Gof Dessinateur de l'album : Midam | Ian Dairin Coloriste : Midam | Ian Dairin Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Kid Paddle devrait s'appeler « King Paddle », tant il est un super pro des jeux vidéo (surtout ceux où l'on dégomme des Blorks). Mais Kid porte ce nom car il est aussi un gamin comme les autres, si ce n'est qu'il possède un faible pour tout ce qui est gore, gluant et répugnant... Ce qui lui donne mille et une idées de blagues qu'il va vous présenter dans son tout nouvel album ! Sa soeur Carole, première de classe désespérément raisonnable, risque encore d'avoir quelques petits soucis, tout comme son père fonctionnaire aussi cravaté que flegmatique ! Critique : Que peut-on encore dire de Kid Paddle ? Pas grand-chose si ce n'est que ce tome-ci est... exactement comme les autres. pas vraiment de thème, juste des blagues complètement débiles, mais rigolotes quand on en lit de temps en temps. Des blagues pour enfants de 6 à 10 ans.... Ma fille aime bien. Moi j'avoue avoir bien rigolé aux partis de jeu vidéo.... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kid-paddle-tome-19-love-death-and-roblorks?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Nouveau tome des sœurs Gremillets radicalement pensé pour Noël ! C'est simple, cela ne parle que de ca. De la magie de noël en barre ! Si ce tome est moins prenant et moins réfléchi que les précédents, il reste une belle lecture par le rêve qu'il engendre. EN effet, ici on rêve à des jouets, on rêve aux licornes, mais surtout on rêve à une belle et chaude ambiance familiale et à un noël heureux. Une belle histoire à offrir à ceux qui ont oublié leurs âmes d'enfants pour leur rappeler la magie de Noël.
  3. Titre de l'album : Les soeurs Grémillet tome 5 - Les trois souhaits Scenariste de l'album : Giovanni Di Gregorio Dessinateur de l'album : Alessandro Barbucci Coloriste : Alessandro Barbucci Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : C'est Noël, chez les soeurs Grémillet. Mais c'est surtout la grosse galère pour Sarah, Cassiopée et Lucille, qui ne savent pas quoi acheter à leurs soeurs respectives ! Heureusement, elles vont croiser la route d'un mystérieux Père Noël, qui offrira à chacune d'elles une allumette magique permettant de réaliser un souhait. Une chance formidable ? Pas vraiment. Car faut-il penser à soi ? Aux autres ? Être raisonnable ? Déraisonnable ? Noël, même avec une allumette magique, c'est vraiment pas un cadeau ! Le récit de Noël, un exercice à risque qui peut vite sonner mièvre, est ici merveilleusement interprété par Barbucci et Di Gregorio, qui révèlent une nouvelle facette de leurs talents. Critique : Nouveau tome des sœurs Gremillets radicalement pensé pour Noël ! C'est simple, cela ne parle que de ca. De la magie de noël en barre ! Si ce tome est moins prenant et moins réfléchi que les précédents, il reste une belle lecture par le rêve qu'il engendre. EN effet, ici on rêve à des jouets, on rêve aux licornes, mais surtout on rêve à une belle et chaude ambiance familiale et à un noël heureux. Une belle histoire à offrir à ceux qui ont oublié leurs âmes d'enfants pour leur rappeler la magie de Noël. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-soeurs-gremillet-tome-5-les-trois-souhaits?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Au nom du fils

    Une petite claque cette BD écrite à 4 mains par la famille Djian sur cette rédemption d'un père en fin de carrière , ayant fait les mauvais choix à certains moments de sa vie . Seul et divorcé , sans perspective d'avenir , attendant la retraite , Stéphane vit dans une léthargie complète . Puis un événement inattendu : son fils est mort dans une prison bolivienne ! Face à ce drame et cet échec personnel car il était en froid avec son fils , il vend tous ses biens et part pour la plus haute capitale du monde : La Paz . Comprendre les raisons de sa mort , pourquoi était-il en prison , qui l'a tué etc .... Tant de questions auxquelles il fait face , avec une surplombant les autres : Comment rentrer dans ce lieu si particulier et unique ? L'histoire prend de faux airs de la série Prison break , car il va commettre un crime pour être incarcéré , puis étapes par étapes , une fois à l'intérieur , faire son enquête . Les auteurs abordent le deuil et ses différentes phases , la vengeance , la rédemption , l'amour , ainsi que la relation père/fils . C'est une histoire magnifique et poignante , à tel point qu'une fois la lecture terminée , on est toujours aux côtés de Stéphane . De l'humain , ancré dans le réel d'une prison gérée par les détenus eux mêmes . Imaginez un "monsieur tout le monde" évoluant dans une enceinte sans matons ! L'histoire est magnifiée par le trait réaliste de Sébastien Corbet . Peu de couleurs dans ce monde triste dénué d'espoir ,avec des pastels gris et nuancés . De l'aplat sombre et crayonné dans les coins , comme pour mieux signifier la violence omniprésente . De la belle ouvrage ! On tourne les pages avec avidité en se demandant comment va t'il s'en sortir et parviendra t'il à ses fins !
  5. Titre de l'album : Au nom du fils Scenariste de l'album : Pauline Djian, Jean-Blaise Djian Dessinateur de l'album : Sébastien Corbet Coloriste : Sébastien Corbet Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Paris, de nos jours. Au chômage et divorcé, Stéphane mène une vie solitaire et morose. Un soir comme un autre, il reçoit un appel téléphonique en provenance de la Bolivie : son fils Max, avec qui le lien est rompu depuis des années, serait décédé dans la prison de San Pedro, unique en son genre car autogérée par les détenus. Honteux d'avoir été un père absent, Stéphane décide de « bazarder » sa dérive quotidienne et de partir pour la Paz afin d'élucider les mystères qui entourent la mort de son fils. Sur place, il parvient à se faire incarcérer pour pouvoir mener son enquête, quitte à y laisser sa peau...Dans cette prison qui ressemble bien à l'enfer sur Terre, Stéphane fera tout pour découvrir la vérité, dans l'espoir d'y trouver par la même occasion sa propre rédemption. Critique : Une petite claque cette BD écrite à 4 mains par la famille Djian sur cette rédemption d'un père en fin de carrière , ayant fait les mauvais choix à certains moments de sa vie . Seul et divorcé , sans perspective d'avenir , attendant la retraite , Stéphane vit dans une léthargie complète . Puis un événement inattendu : son fils est mort dans une prison bolivienne ! Face à ce drame et cet échec personnel car il était en froid avec son fils , il vend tous ses biens et part pour la plus haute capitale du monde : La Paz . Comprendre les raisons de sa mort , pourquoi était-il en prison , qui l'a tué etc .... Tant de questions auxquelles il fait face , avec une surplombant les autres : Comment rentrer dans ce lieu si particulier et unique ? L'histoire prend de faux airs de la série Prison break , car il va commettre un crime pour être incarcéré , puis étapes par étapes , une fois à l'intérieur , faire son enquête . Les auteurs abordent le deuil et ses différentes phases , la vengeance , la rédemption , l'amour , ainsi que la relation père/fils . C'est une histoire magnifique et poignante , à tel point qu'une fois la lecture terminée , on est toujours aux côtés de Stéphane . De l'humain , ancré dans le réel d'une prison gérée par les détenus eux mêmes . Imaginez un "monsieur tout le monde" évoluant dans une enceinte sans matons ! L'histoire est magnifiée par le trait réaliste de Sébastien Corbet . Peu de couleurs dans ce monde triste dénué d'espoir ,avec des pastels gris et nuancés . De l'aplat sombre et crayonné dans les coins , comme pour mieux signifier la violence omniprésente . De la belle ouvrage ! On tourne les pages avec avidité en se demandant comment va t'il s'en sortir et parviendra t'il à ses fins ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-nom-du-fils-9782810200979/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Suite des aventures de Connie , la nièce de "vous savez qui" , aux talents de lutte sur les champs de bataille , mais aussi sur d'autres plans , plus "allongés" 😉 . Cette fois , elle et Kra'doub sont confrontées à l'Orient et ses plaisirs , en pleine transition politique , mais aussi en guerre avec un pays frontalier . C'est donc dans cette cocote minute prête à exploser pour ne pas dire "éjaculer" que nos héroïnes auront fort à faire ! Surtout lorsqu'un plan pour un casse se met sur leur route et laisse le lecteur en attente prochaine d'un tome 3 ! Nous retrouvons donc tout ce qui a fait le succès du premier opus , avec de l'humour sur les jeux de mots et noms éparpillés ça et là , des dialogues coquins , et bien entendu des scènes érotiques parfaitement réalisées par l'auteur italien Maconi . On ajoute les intrigues de palais et des rêves (ou souhaits) de Connie aux prises avec un démon "pourvu" comme un taureau , et la recette est garantie pour une lecture agréable et amusante de ces aventures pas comme les autres . Gianluca Maconi réalise des planches d'un trait certes informatisé , mais aux couleurs vives et accrocheuses . On reconnait facilement les protagonistes et ce , dans toutes les positions ! Le format relié en couverture souple permet une lecture fluide et un feuilletage à reculons possible si le lecteur désire (re)contempler des scènes déjà vues . Il y en a pour tous les goûts , comme le nom de la capitale l'indique : El Djébétèq 😉
  7. Titre de l'album : Connie , la barbare - tome 2 - Les bijoux du Transistan Scenariste de l'album : Gianluca Maconi Dessinateur de l'album : Gianluca Maconi Coloriste : Gianluca Maconi Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Connie, nièce d'un certain barbare (d'aucuns disent la fille illégitime du Cimmérien et d'une Hyrkanienne non moins célèbre), nous entraîne dans une nouvelle aventure aux confins d'un Orient merveilleux. Le Khanat du Transistan, pays lointain aux portes des Indes, est un monde aux moeurs surprenantes. Sa reine est morte et sa succession est en cours. Dans la capitale El Djébétèq, Va'azelin, princesse du Kulbuthan est promise au prince Albut'envu mais le Sultan est inquiet : une nouvelle épouse, l'imminence de la guerre avec son voisin Patryarkhan... C'est dans cet univers bousculé que Connie et sa compagne de route, Kra'doub, vont être entraînées malgré elles dans une lutte pour le pouvoir et le renversement des valeurs ancestrales. Critique : Suite des aventures de Connie , la nièce de "vous savez qui" , aux talents de lutte sur les champs de bataille , mais aussi sur d'autres plans , plus "allongés" 😉 . Cette fois , elle et Kra'doub sont confrontées à l'Orient et ses plaisirs , en pleine transition politique , mais aussi en guerre avec un pays frontalier . C'est donc dans cette cocote minute prête à exploser pour ne pas dire "éjaculer" que nos héroïnes auront fort à faire ! Surtout lorsqu'un plan pour un casse se met sur leur route et laisse le lecteur en attente prochaine d'un tome 3 ! Nous retrouvons donc tout ce qui a fait le succès du premier opus , avec de l'humour sur les jeux de mots et noms éparpillés ça et là , des dialogues coquins , et bien entendu des scènes érotiques parfaitement réalisées par l'auteur italien Maconi . On ajoute les intrigues de palais et des rêves (ou souhaits) de Connie aux prises avec un démon "pourvu" comme un taureau , et la recette est garantie pour une lecture agréable et amusante de ces aventures pas comme les autres . Gianluca Maconi réalise des planches d'un trait certes informatisé , mais aux couleurs vives et accrocheuses . On reconnait facilement les protagonistes et ce , dans toutes les positions ! Le format relié en couverture souple permet une lecture fluide et un feuilletage à reculons possible si le lecteur désire (re)contempler des scènes déjà vues . Il y en a pour tous les goûts , comme le nom de la capitale l'indique : El Djébétèq 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/connie-la-barbare-tome-2-les-bijoux-de-transistan/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Titre de l'album : La brute et le divin Scenariste de l'album : Léonard Chemineau Dessinateur de l'album : Léonard Chemineau Coloriste : Léonard Chemineau Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Eva, ingénieure dans une grande société, s'interroge sur le sens de son activité. Elle répond à une annonce concernant un poste sur une petite île déserte, perdue au milieu du Pacifique Sud. Sur place, elle devra réparer une station météorologique et tester la vie en autarcie avec pour seul compagnon, sa chienne, Puce. Une fois arrivée, elle découvre un endroit à la beauté époustouflante. Son désir de nature est comblé, elle s'attelle à sa tâche et découvre une nature foisonnante et des fonds marins plein de vie. Sur l'île, en plus de ses travaux quotidiens, elle arpente son environnement et en explore tous les recoins. Mais la vie en autonomie, sans aide, est-elle réellement possible ? Et un tel endroit, encore préservé, peut-il échapper à la convoitise de la société de consommation ? Va t-elle rester seule sur son île ? Jusqu'où Eva sera t-elle prête à aller pour défendre ses convictions, et sa propre vie ? Critique : Le dessinateur de l'excellentissime La bibliomule de Cordoue , que je vous invite fortement à lire si ce n'est déjà fait , se lance dans le roman graphique aux tonalités écologiques . D'emblée il annonce la couleur avec en première page les informations sur l'élaboration de l'ouvrage , très soucieuse du respect de l'environnement . Un papier recyclé bien entendu pour une couverture souple , un détail important . L'histoire quant à elle , nous fait suivre Eva , une jeune ingénieure en proie à de nombreux doutes sur son travail et le monde qui l'entoure . Sur un coup de tête , elle saisit l'opportunité offerte par le gouvernement français de réaliser une mission sur une petite île du Pacifique sud , isolée et sans ressources , afin de démontrer ou pas , l'importance de la préservation de ces écosystèmes . On la suit , telle une Robinson Crusoé des temps modernes dans son quotidien , à la recherche de nourritures , d'eau , et autres bricolages pour établir un campement correct . Lorsqu'elle parvient à trouver un équilibre , un navire missionné par la France fait son apparition à quelques encablures de son petit paradis , et les ennuis commencent ... En effet , ces derniers sont à la recherche de terres rares et autres métaux servant à améliorer l'industrie verte . C'est là tout le problème soulevé par Chemineau : Doit on sacrifier sur l'autel d'une légitimité écologique des biotopes sains ? Il semblerait qu'un gisement de terres rares soit enfoui non loin de majestueux coraux et autres merveilles naturelles sous-marines . Eva troque son rôle de Robinson pour endosser une tunique de combattante et l'histoire prend des airs de tonnerre sous les tropiques . Son dessin à l'aquarelle est superbe et nous offre des planches sous-marines du plus bel effet . Les couleurs directes vous sautent aux yeux et l'immersion est totale dans la jungle que Eva parcourt . On entendrait presque le chant des oiseaux et le ressac des vagues mourant sur les récifs . C'est une histoire terriblement attachante , qui semblerait réelle , tout en posant de nombreuses questions . En somme , une petite cousine Au monde sans fin de Jancovici , qui prépare d'ailleurs un second tome 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-brute-et-le-divin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    La brute et le divin

    Le dessinateur de l'excellentissime La bibliomule de Cordoue , que je vous invite fortement à lire si ce n'est déjà fait , se lance dans le roman graphique aux tonalités écologiques . D'emblée il annonce la couleur avec en première page les informations sur l'élaboration de l'ouvrage , très soucieuse du respect de l'environnement . Un papier recyclé bien entendu pour une couverture souple , un détail important . L'histoire quant à elle , nous fait suivre Eva , une jeune ingénieure en proie à de nombreux doutes sur son travail et le monde qui l'entoure . Sur un coup de tête , elle saisit l'opportunité offerte par le gouvernement français de réaliser une mission sur une petite île du Pacifique sud , isolée et sans ressources , afin de démontrer ou pas , l'importance de la préservation de ces écosystèmes . On la suit , telle une Robinson Crusoé des temps modernes dans son quotidien , à la recherche de nourritures , d'eau , et autres bricolages pour établir un campement correct . Lorsqu'elle parvient à trouver un équilibre , un navire missionné par la France fait son apparition à quelques encablures de son petit paradis , et les ennuis commencent ... En effet , ces derniers sont à la recherche de terres rares et autres métaux servant à améliorer l'industrie verte . C'est là tout le problème soulevé par Chemineau : Doit on sacrifier sur l'autel d'une légitimité écologique des biotopes sains ? Il semblerait qu'un gisement de terres rares soit enfoui non loin de majestueux coraux et autres merveilles naturelles sous-marines . Eva troque son rôle de Robinson pour endosser une tunique de combattante et l'histoire prend des airs de tonnerre sous les tropiques . Son dessin à l'aquarelle est superbe et nous offre des planches sous-marines du plus bel effet . Les couleurs directes vous sautent aux yeux et l'immersion est totale dans la jungle que Eva parcourt . On entendrait presque le chant des oiseaux et le ressac des vagues mourant sur les récifs . C'est une histoire terriblement attachante , qui semblerait réelle , tout en posant de nombreuses questions . En somme , une petite cousine Au monde sans fin de Jancovici , qui prépare d'ailleurs un second tome 😉
  10. Suite de ce triptyque initié par les deux italiens Trifogli et Andrea Celestini sur la grandeur de Rome et l'amour impossible de Adriana et Cleio . Leurs parcours jalonnés de difficultés a fini par les rassembler , au sein de la même ville ... En effet , Adriana est marié à un riche notable lui préférant la gente masculine , et Cleio en tant qu'esclave est formé dans un ludus aux arts du combat des gladiateurs . Ce second tome suit leurs progressions dans leur monde respectif , lui se battant pour survivre , mais pas que 😉 ; et elle en proie à toutes les manigances possibles pour le sortir de cet enfer de violence . Chacun avance dans un but précis et je vous préviens qu'il y aura des surprises ! Trifogli distille un scénario prenant une tonalité différente , les attentes ou espoirs des lecteurs du tome 1 risquent fort de leur faire hausser les sourcils ! On ne va pas bouder une originalité de ce type dans le monde des péplums . Son association avec Andrea Celestini aux couleurs fait des merveilles . Ils parviennent à donner une intensité aux regards , les yeux de Adriana vont vous transpercer . Toujours aussi bien documenté , avec de nombreuses références latines , vous finirez ce tome en espérant rapidement la suite et fin de cette (Rome)ance antique . Une version plus "dénudée" et charnelle sortira chez le confrère éditeur Tabou très prochainement , sur le même principe que le tome 1 . Une histoire identique , parsemée de scènes érotiques superbement illustrées par ce duo talentueux . A suivre , ou devrais-je dire : continuandum 😉 Planches.pdf
  11. Titre de l'album : Thrace - Gloria mundi - tome 2 Scenariste de l'album : Trifogli Dessinateur de l'album : Trifogli Coloriste : Andrea Celestini Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Après des années de séparation, Cleio, l’esclave gaulois et Adriana, la belle patricienne se sont enfin retrouvés… mais lui est devenu gladiateur et elle est maintenant mariée. Leur amour semble plus que jamais impossible… Alors que Cleio se bat pour sa vie dans l’arène, face aux vétérans les plus dangereux de Rome, Adriana joue un jeu encore plus dangereux en se plongeant dans les intrigues de l’aristocratie romaine pour tenter de rendre la liberté à son amour de jeunesse. Entre intrigues, trahisons et complots, qu’adviendra-t-il des amants maudits au sein de la cour de l’empereur Domitien ?d Critique : Suite de ce triptyque initié par les deux italiens Trifogli et Andrea Celestini sur la grandeur de Rome et l'amour impossible de Adriana et Cleio . Leurs parcours jalonnés de difficultés a fini par les rassembler , au sein de la même ville ... En effet , Adriana est marié à un riche notable lui préférant la gente masculine , et Cleio en tant qu'esclave est formé dans un ludus aux arts du combat des gladiateurs . Ce second tome suit leurs progressions dans leur monde respectif , lui se battant pour survivre , mais pas que 😉 ; et elle en proie à toutes les manigances possibles pour le sortir de cet enfer de violence . Chacun avance dans un but précis et je vous préviens qu'il y aura des surprises ! Trifogli distille un scénario prenant une tonalité différente , les attentes ou espoirs des lecteurs du tome 1 risquent fort de leur faire hausser les sourcils ! On ne va pas bouder une originalité de ce type dans le monde des péplums . Son association avec Andrea Celestini aux couleurs fait des merveilles . Ils parviennent à donner une intensité aux regards , les yeux de Adriana vont vous transpercer . Toujours aussi bien documenté , avec de nombreuses références latines , vous finirez ce tome en espérant rapidement la suite et fin de cette (Rome)ance antique . Une version plus "dénudée" et charnelle sortira chez le confrère éditeur Tabou très prochainement , sur le même principe que le tome 1 . Une histoire identique , parsemée de scènes érotiques superbement illustrées par ce duo talentueux . A suivre , ou devrais-je dire : continuandum 😉 Planches.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=thrace/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. VladNirky

    Gaston - Le retour de Lagaffe

    Gaston... Gaston Lagaffe... Ce nom évoque chez moi une partie de mon enfance. Mon papa me ramenait toujours les nouveaux albums de Gaston avec un grand et large sourire. Je pense qu'il lisait l'album dans les transports en rentrant du travail le soir avant de me les donner. Les 1er albums sont tellement abimés qu'ils ont sans doute été lus des dizaines de fois et pour les plus anciens (et les plus en morceaux), sans doute ont-ils été parcourus et torturés par des petites mains malhabiles bien avant que je ne sache lire. Il est bien possible que certains gags rappelaient la vie de bureau à mon père avec son lot d'absurdité (son activité s'y prêtait bien en plus). Il aurait sans doute lu cet album avec un grand sourire au minimum. C'est dans doute grâce à ces moments (et d'autres avec d'autres BD) que j'en rempli encore mes étagères de nos jours. Pour resituer un peu, pour les plus jeunes (que moi), la série humoristique, de Franquin, est en gags par planche. Elle raconte globalement comment Gaston est embauché au journal de Spirou et surtout comment ses collègues, qui bouclent le magazine souvent en retard et dans la douleur, tentent de travailler et de survivre avec cet énergumène gaffeur dans leur entourage qui sait surtout éviter le travail qu'on lui confie tout en provoquant catastrophes sur catastrophes dans la rédaction avec ses activités et inventions diverses et variées. Ce nouvel album, réalisé par Delaf qui reprend le pinceau, est bon. Très bon et même excellent. L'auteur a fait un travail remarquable sur le graphisme, le découpage, les gags, le bestiaire de Gaston, ses personnages, les lieux, l'inventaire des objets farfelus... tout. C'est dans l'esprit à tout point de vue. Même si la temporalité continue de s'ancrer dans les années 60 à 90, certains gags bénéficient d'une approche plus actuelle (le gag de l'Aïe-Phone par exemple, ou celui du vélo électrique pour n'en citer que deux). Seule la fin où, sur quelques planches, un fil rouge est repris de planches en planches pour raconter une aventurette pourrait paraitre plus innovante. Delaf semble se lâcher en effet un peu plus dans cette dernière partie et sortir du cadre imposé par le maitre (mais l'album de Gaston Globe trotter (dans mon édition, c'est le tome 19) avait déjà ouvert cette voie de l'album aventure - et de mon point de vue, ce n'était pas le plus réussi). Alors voila... C'est bien. C'est à faire découvrir ou à redécouvrir pour soit même et son entourage. Je ne suis pas certain que les jeunes apprécient ce genre (les plus jeunes je pense que oui, ca peut passer, les ado hummm... vous me direz dans les commentaires... mais ce n'est tout simplement pas leur époque). Vieux de la vieille, en tout cas... Ne boudez pas votre plaisir, si vous avez aimé Gaston, la reprise est plus que réussie. 🙂 🙂 🙂
  13. Titre de l'album : Gaston - Le retour de Lagaffe Scenariste de l'album : Delaf Dessinateur de l'album : Delaf Coloriste : Delaf Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Né il y a 66 ans sous le crayon d'André Franquin, Gaston est au début un antihéros paresseux qui très vite va devenir un personnage à l'imagination et à l'énergie débordantes (tant qu'il ne s'agit pas de travailler). La série comporte une galerie de personnages réjouissante : Moizelle Jeanne, l'amoureuse transie de Gaston (qui ne capte aucun des signaux qu'elle envoie) ; M. De Mesmaecker, l'homme d'affaires irascible qui n'arrive jamais à signer des contrats ; Prunelle, le patron stressé de Gaston, victime favorite de ses inventions, etc. Critique : Gaston... Gaston Lagaffe... Ce nom évoque chez moi une partie de mon enfance. Mon papa me ramenait toujours les nouveaux albums de Gaston avec un grand et large sourire. Je pense qu'il lisait l'album dans les transports en rentrant du travail le soir avant de me les donner. Les 1er albums sont tellement abimés qu'ils ont sans doute été lus des dizaines de fois et pour les plus anciens (et les plus en morceaux), sans doute ont-ils été parcourus et torturés par des petites mains malhabiles bien avant que je ne sache lire. Il est bien possible que certains gags rappelaient la vie de bureau à mon père avec son lot d'absurdité (son activité s'y prêtait bien en plus). Il aurait sans doute lu cet album avec un grand sourire au minimum. C'est dans doute grâce à ces moments (et d'autres avec d'autres BD) que j'en rempli encore mes étagères de nos jours. Pour resituer un peu, pour les plus jeunes (que moi), la série humoristique, de Franquin, est en gags par planche. Elle raconte globalement comment Gaston est embauché au journal de Spirou et surtout comment ses collègues, qui bouclent le magazine souvent en retard et dans la douleur, tentent de travailler et de survivre avec cet énergumène gaffeur dans leur entourage qui sait surtout éviter le travail qu'on lui confie tout en provoquant catastrophes sur catastrophes dans la rédaction avec ses activités et inventions diverses et variées. Ce nouvel album, réalisé par Delaf qui reprend le pinceau, est bon. Très bon et même excellent. L'auteur a fait un travail remarquable sur le graphisme, le découpage, les gags, le bestiaire de Gaston, ses personnages, les lieux, l'inventaire des objets farfelus... tout. C'est dans l'esprit à tout point de vue. Même si la temporalité continue de s'ancrer dans les années 60 à 90, certains gags bénéficient d'une approche plus actuelle (le gag de l'Aïe-Phone par exemple, ou celui du vélo électrique pour n'en citer que deux). Seule la fin où, sur quelques planches, un fil rouge est repris de planches en planches pour raconter une aventurette pourrait paraitre plus innovante. Delaf semble se lâcher en effet un peu plus dans cette dernière partie et sortir du cadre imposé par le maitre (mais l'album de Gaston Globe trotter (dans mon édition, c'est le tome 19) avait déjà ouvert cette voie de l'album aventure - et de mon point de vue, ce n'était pas le plus réussi). Alors voila... C'est bien. C'est à faire découvrir ou à redécouvrir pour soit même et son entourage. Je ne suis pas certain que les jeunes apprécient ce genre (les plus jeunes je pense que oui, ca peut passer, les ado hummm... vous me direz dans les commentaires... mais ce n'est tout simplement pas leur époque). Vieux de la vieille, en tout cas... Ne boudez pas votre plaisir, si vous avez aimé Gaston, la reprise est plus que réussie. 🙂 🙂 🙂 Autres infos : Et je me suis bien marré. M'enfin... Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gaston-le-retour-de-lagaffe?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    La pièce manquante

    La pièce manquante est une aventure étonnante dans l'Angleterre de la fin de XIX siècle. Une aventure sur fond de recherche de pièce disparue de rien de moins que Shakespeare lui-même. Une aventure surtout portée par deux personnages très intéressant avec un échange de tirades bien senties qui rend la lecture savoureuse à souhait. Le contexte d'une héroïne qui mène la dragée haute aux hommes de l'époque ajoute un côté très drôle à notre recherche de la pièce manquante. À lire si vous aimez les dialogues bien pensés.
  15. Titre de l'album : La pièce manquante Scenariste de l'album : Jean Harambat Dessinateur de l'album : Jean Harambat Coloriste : Jean Harambat Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Londres, début du XVIIIe siècle. La grande comédienne Peg Woffington tourne en rond. Depuis que les femmes ont enfin le droit de fouler les planches, le public ne se presse au théâtre que dans l'espoir d'apercevoir un bout de cuisse. Les regards lubriques condamnent Peg à jouer, en pantalon, des personnages masculins. Mais un grand rôle féminin l'attend, celui de l'héroïne... d'une pièce disparue du grand William Shakespeare ! Flanquée de son fidèle Sancho, Peg se lance dans une enquête picaresque à la recherche de ce chef d'oeuvre mystérieux. Critique : La pièce manquante est une aventure étonnante dans l'Angleterre de la fin de XIX siècle. Une aventure sur fond de recherche de pièce disparue de rien de moins que Shakespeare lui-même. Une aventure surtout portée par deux personnages très intéressant avec un échange de tirades bien senties qui rend la lecture savoureuse à souhait. Le contexte d'une héroïne qui mène la dragée haute aux hommes de l'époque ajoute un côté très drôle à notre recherche de la pièce manquante. À lire si vous aimez les dialogues bien pensés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-piece-manquante?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. VladNirky

    Miséricorde

    Une fois n'est pas coutume, Jean Van Hamme (XIII, Largo winch et bien d'autres), se livre avec ses compères dessinateurs, à l'exercice des nouvelles. A travers plusieurs histoires à chute, il décrit une petite situation et en quelques planches nous raconte une histoire. Les dessins étant réalisés par un auteur différent à chaque nouvelle. Ne nous le cachons pas, si certains chutes sont très bien trouvées, certaines vous interpelleront certainement moins ou bien on voit vite arriver la chute. Côté graphique, à titre personnel, j'ai beaucoup apprécié de retrouver des dessinateurs que j'avais aimés sur d'autres albums ou séries et dans un cadre différent. C'est réalisé avec talent en tout cas, et ça sort des sentiers battus, une sorte de petit bonus à nos lectures de séries plus classiques. Petit bémol sur le côté relecture puisqu'une fois la chute de la nouvelle connue, la surprise disparait bien entendu.
  17. VladNirky

    Miséricorde

    Titre de l'album : Miséricorde Scenariste de l'album : Jean Van Hamme Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Un auteur de polar que ses personnages trahissent. Un tueur en cavale dans un club de parachutistes. Un scénariste qui n'aurait pu imaginer l'histoire d'amour dingue qui lui tombe dessus. Un marchand de pilules qui stoppent le temps. Ou encore une marieuse de la belle époque face à son plus grand défi. Voici quelques nouvelles que Jean Van Hamme a proposé de mettre en images avec des dessinateurs différents pour chaque nouvelle: Emmanuel Bazin, Dominique Bertail, Djief, Christian Durieux, Ricard Efa, José Luis Munuera et Aimée de Jongh. Critique : Une fois n'est pas coutume, Jean Van Hamme (XIII, Largo winch et bien d'autres), se livre avec ses compères dessinateurs, à l'exercice des nouvelles. A travers plusieurs histoires à chute, il décrit une petite situation et en quelques planches nous raconte une histoire. Les dessins étant réalisés par un auteur différent à chaque nouvelle. Ne nous le cachons pas, si certains chutes sont très bien trouvées, certaines vous interpelleront certainement moins ou bien on voit vite arriver la chute. Côté graphique, à titre personnel, j'ai beaucoup apprécié de retrouver des dessinateurs que j'avais aimés sur d'autres albums ou séries et dans un cadre différent. C'est réalisé avec talent en tout cas, et ça sort des sentiers battus, une sorte de petit bonus à nos lectures de séries plus classiques. Petit bémol sur le côté relecture puisqu'une fois la chute de la nouvelle connue, la surprise disparait bien entendu. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/misericorde?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. poseidon2

    Comme un poisson hors de l'eau

    En voilà un drôle de reportage. Non pas drôle sur la forme, car il est plutôt bien réalisé et bien dessiné. Drôle sûr... le thème. S'il est on ne peut plus noble avec la survie des espèces des poissons menacés, il reste un sujet assez marginal et s'adresse basiquement à une population assez réduite. A l'époque des BD grand public, c'est surprenant. Cet album nous permet de le découvrir et de suivre le difficile travail des chercheurs qui lutte pour la protection des espèces. Un travail qui les mène à Madagascar et les force à travailler dans des conditions que l'on est loin d'imaginer quand on pense à un travail de chercheur sur le vivant. Si cet album est à faire lire en cours de bio....j'ai un peu peur qu'il ne trouve pas son public en boutique.
  19. Titre de l'album : Comme un poisson hors de l'eau Scenariste de l'album : Singeon Dessinateur de l'album : Singeon Coloriste : Singeon Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Novembre 2022. Singeon, un auteur de bande dessinée, par définition « casanier », embarque dans une expédition scientifique de trois semaines à Madagascar, à la recherche d'un poisson d'eau douce, le Joba Mena, dont on a cru il y a une dizaine d'année qu'il était une espèce éteinte. Pendant trois semaines, en avion, en jeep ou à pied, Singeon va arpenter les routes malgaches, et nous raconter avec beaucoup d'humour, son aventure de « poisson hors de l'eau » et tout ce qu'il va découvrir sur les poissons de rivière et d'eau douce, les espèces en voie d'extinction et la mobilisation scientifique pour les préserver. Critique : En voilà un drôle de reportage. Non pas drôle sur la forme, car il est plutôt bien réalisé et bien dessiné. Drôle sûr... le thème. S'il est on ne peut plus noble avec la survie des espèces des poissons menacés, il reste un sujet assez marginal et s'adresse basiquement à une population assez réduite. A l'époque des BD grand public, c'est surprenant. Cet album nous permet de le découvrir et de suivre le difficile travail des chercheurs qui lutte pour la protection des espèces. Un travail qui les mène à Madagascar et les force à travailler dans des conditions que l'on est loin d'imaginer quand on pense à un travail de chercheur sur le vivant. Si cet album est à faire lire en cours de bio....j'ai un peu peur qu'il ne trouve pas son public en boutique. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-poisson-nomme-joba-mena-comme-un-poisson-hors-de-l-eau?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Kevin Nivek

    La saga Prométhée

    A l'occasion de la sortie du 24ème tome de la saga Prométhée de Cristophe Bec , je souhaitais effectuer un retour sur l'ensemble de cette histoire , qui représente la plus longue aventure éditoriale de l'aveyronnais . Sachez aussi qu'un 25ème tome , nommé "tome 0" arrivera en février - mars , dessiné par un collectif d'artistes anglophones . Il est absolument essentiel de posséder les 23 tomes et de les lire à la suite pour une immersion profonde et surtout une compréhension globale de ce scénario dantesque . Des tiroirs , vous en aurez , et ce que vous découvrirez et ne comprendrez pas dans les premiers tomes , sera élucidé (pour la plupart) dans les suivants ! La galerie de personnages est telle qu'un suivi assidu est impératif , faute d'être largué . Les protagonistes qui n'ont aucun lien entre eux , vont au fil de leurs péripéties et autres voyages dans le temps , se retrouver interconnectés . Un scénario avec cette ambition et les attentes qu'il suscite au lecteur se doit de répondre à toutes les interrogations , surtout en 23 tomes ! Et si les 3/4 sont dévoilés , il demeure des questions sans réponses au terme de la saga . J'espérais trouver ces réponses dans ce tome 24 , mais il nous présente des histoires avec de nouveaux personnages évoluant en parallèle des "têtes connues" du fil narratif principal . Il offre un complément assez bien réalisé , mais pas vraiment indispensable selon moi . Après ces considérations scénaristiques , attardons-nous sur le dessin , autre pierre de voûte de toute saga BD qui se respecte . Bec réalise les 3 premiers albums , puis passe le relais à son fidèle acolyte Raffaele du 4 au 17 , Diaz fini jusqu'au 23 . Comme illustré dans les planches ci-dessous par ordre chronologique , le trait se veut réaliste et pourvu d'une coloration réussie . Les changements de dessinateurs ne choqueront pas le lecteur car ils ont des propriétés similaires . Le tome 24 est composé d'un collectif d'artistes avec du bon et du moins bon , la planche proposée figure dans le haut du panier de l'ouvrage . Dans l'ensemble on est sur un graphisme assez "mainstream" mais qui convient parfaitement au propos et aux lecteurs grand public . Au terme de cette lecture massive , je suis partagé . D'un côté , on se régale de ce scénario d'une ambition folle , avec une utilisation des voyages temporels assez cohérente . Mais il subsiste des questions sans réponses au terme de l'aventure et c'est assez regrettable . Certes des interrogations ne présentant pas un intérêt supérieur à la compréhension globale du sujet , mais sur une saga de 24 tomes , pourquoi ne pas y répondre ? Mon autre impression générale tient aux albums eux-mêmes : sur les 24 , je n'en retiens aucun de mémorable , MAIS , aucun non plus de "filaire" , c'est à dire n'apportant rien à l'histoire et d'un ennui profond . On feuillette les BD avec frénésie , encaissant les nombreux rebondissements et cliffhangers de fin de tome , et on est tenu en haleine jusqu'au 23ème . Maintenir ce degré de qualité reste un excellent point pour cette aventure qui vaut le coup d'oeil et vous tiendra en haleine .
  21. Titre de l'album : La saga Prométhée Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Quel rôle peut jouer le sous-marin USS Scorpion au coeur de la terrible invasion alien ?Un sacrifice sur un lieu sacré du Pérou il y a plus de 10000 ans pourrait-il stopper cette attaque ?Quel message pour l'Humanité contiennent les 716 disques découverts près du Tibet ?Un fascinant récit prolongeant et approfondissant l'une des plus ambitieuses séries fantastiques jamais produites. Critique : A l'occasion de la sortie du 24ème tome de la saga Prométhée de Cristophe Bec , je souhaitais effectuer un retour sur l'ensemble de cette histoire , qui représente la plus longue aventure éditoriale de l'aveyronnais . Sachez aussi qu'un 25ème tome , nommé "tome 0" arrivera en février - mars , dessiné par un collectif d'artistes anglophones . Il est absolument essentiel de posséder les 23 tomes et de les lire à la suite pour une immersion profonde et surtout une compréhension globale de ce scénario dantesque . Des tiroirs , vous en aurez , et ce que vous découvrirez et ne comprendrez pas dans les premiers tomes , sera élucidé (pour la plupart) dans les suivants ! La galerie de personnages est telle qu'un suivi assidu est impératif , faute d'être largué . Les protagonistes qui n'ont aucun lien entre eux , vont au fil de leurs péripéties et autres voyages dans le temps , se retrouver interconnectés . Un scénario avec cette ambition et les attentes qu'il suscite au lecteur se doit de répondre à toutes les interrogations , surtout en 23 tomes ! Et si les 3/4 sont dévoilés , il demeure des questions sans réponses au terme de la saga . J'espérais trouver ces réponses dans ce tome 24 , mais il nous présente des histoires avec de nouveaux personnages évoluant en parallèle des "têtes connues" du fil narratif principal . Il offre un complément assez bien réalisé , mais pas vraiment indispensable selon moi . Après ces considérations scénaristiques , attardons-nous sur le dessin , autre pierre de voûte de toute saga BD qui se respecte . Bec réalise les 3 premiers albums , puis passe le relais à son fidèle acolyte Raffaele du 4 au 17 , Diaz fini jusqu'au 23 . Comme illustré dans les planches ci-dessous par ordre chronologique , le trait se veut réaliste et pourvu d'une coloration réussie . Les changements de dessinateurs ne choqueront pas le lecteur car ils ont des propriétés similaires . Le tome 24 est composé d'un collectif d'artistes avec du bon et du moins bon , la planche proposée figure dans le haut du panier de l'ouvrage . Dans l'ensemble on est sur un graphisme assez "mainstream" mais qui convient parfaitement au propos et aux lecteurs grand public . Au terme de cette lecture massive , je suis partagé . D'un côté , on se régale de ce scénario d'une ambition folle , avec une utilisation des voyages temporels assez cohérente . Mais il subsiste des questions sans réponses au terme de l'aventure et c'est assez regrettable . Certes des interrogations ne présentant pas un intérêt supérieur à la compréhension globale du sujet , mais sur une saga de 24 tomes , pourquoi ne pas y répondre ? Mon autre impression générale tient aux albums eux-mêmes : sur les 24 , je n'en retiens aucun de mémorable , MAIS , aucun non plus de "filaire" , c'est à dire n'apportant rien à l'histoire et d'un ennui profond . On feuillette les BD avec frénésie , encaissant les nombreux rebondissements et cliffhangers de fin de tome , et on est tenu en haleine jusqu'au 23ème . Maintenir ce degré de qualité reste un excellent point pour cette aventure qui vaut le coup d'oeil et vous tiendra en haleine . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/promethee-tome-24-invasion-finale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. alx23

    Olot

    Titre de l'album : Olot Scenariste de l'album : Dr. Alderete Dessinateur de l'album : Dr. Alderete Coloriste : Dr. Alderete Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Ville de Catalogne bâtie au coeur d'une zone volcanique, Olot est répu tée pour être le seul endroit au monde, hors de l'Île de Pâques, où l'on peut trouver une statue moai. De ce point de départ, le narrateur met en exergue divers phénomènes troublants liés à la ville : meurtres en série, manifestations paranormales, comportements déviants ou encore observations d'OVNI. À en croire Dr Alderete, Olot est peuplée de pirates sanguinaires, de savants fous et autres amateurs de faits alternatifs. La mise en parallèle de leurs histoires dresse le portrait fragmenté d'une ville inquiétante, qui semble en proie à une malédiction. En alternance avec ces chapitres traités en couleurs, des passages en noir et blanc mettent en scène un mystérieux personnage anonyme, répétant un parcours qua si-rituel dans la ville et la zone marécageuse qui la borde. À l'instar des agents Scully et Mulder, Dr Alderete nous emmène aux frontières du réel avec ce récit à mi-chemin entre le documentaire et la fiction paranoïaque. Critique : Ce roman graphique est un véritable ovni aux éditions Tanibis, d'ailleurs la couverture en dit long sur le récit. L'auteur se présente en introduction comme un musicien passionné par les statues moai de l'île de Pâques. Quand il découvre qu'il en existe une autre en Espagne, il en profite pour le visiter lors d'une tournée en Europe. Il relate dans ce recueil d'histoires courtes des faits divers pour le moins étrange qui se déroulent dans la ville qui accueille cette statue, Olot. L'atmosphère est bien travaillée et curieuse, d'ailleurs il y a des références à David Lynch avec le générique de Twin peaks. Dr. Alderete doit être un amateur de ce genre et réussit à instaurer cette même ambiance à son récit. Entre chaque fait divers, on peut suivre un homme faisant des choses relativement similaire sur plusieurs époque de sa vie. La partie graphique est très intéressante et certainement l'atout majeur de ce titre. On passe du noir et blanc à des pages assez psychédéliques avec une colorisation spéciale. Olot fait partie de ces bandes dessinée inclassable et particulière, on aime ou pas mais c'est très original. Autres infos : Editions : Tanibis Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/olot/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. alx23

    Olot

    Ce roman graphique est un véritable ovni aux éditions Tanibis, d'ailleurs la couverture en dit long sur le récit. L'auteur se présente en introduction comme un musicien passionné par les statues moai de l'île de Pâques. Quand il découvre qu'il en existe une autre en Espagne, il en profite pour le visiter lors d'une tournée en Europe. Il relate dans ce recueil d'histoires courtes des faits divers pour le moins étrange qui se déroulent dans la ville qui accueille cette statue, Olot. L'atmosphère est bien travaillée et curieuse, d'ailleurs il y a des références à David Lynch avec le générique de Twin peaks. Dr. Alderete doit être un amateur de ce genre et réussit à instaurer cette même ambiance à son récit. Entre chaque fait divers, on peut suivre un homme faisant des choses relativement similaire sur plusieurs époque de sa vie. La partie graphique est très intéressante et certainement l'atout majeur de ce titre. On passe du noir et blanc à des pages assez psychédéliques avec une colorisation spéciale. Olot fait partie de ces bandes dessinée inclassable et particulière, on aime ou pas mais c'est très original.
  24. On avait parlé du tome 1 de Vampyria Inquisition lors de sa sortie et nous n'avions pas été vraiment emballé. Soleil nous propose donc avec ce tome 2 de terminer cette aventure proprement. Bon point déjà, le tome fait 80 pages, ce qui laisse aux auteurs le temps et le soin de dénouer leur riche intrigue. Eder Messias nous propose toujours son dessin vif, inspiré du manga mais enrichi par la bd européenne. Je n'ai pas été emballé mais cela plaira je pense au public adolescent visé par cette série. Les mises en couleurs sont plutôt réussies. Malheureusement le scénario et les personnages sont trop ciblés adolescents pour m'avoir vraiment intéressé, de même pour l'intrigue. Dommage car le postulat de base aurait pu se révéler plus prometteur.
  25. Titre de l'album : Vampyria - Inquisition - Tome 2 - Les vendanges pourpres Scenariste de l'album : Victor Dixen Dessinateur de l'album : Eder Messias Coloriste : Giulia Priori Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Chaque année, pour célébrer les vendanges d'automne, le comte de Chambord donne un grand bal masqué dont le faste rivalise avec les fêtes de Versailles. Les nobles vampyres accourent des quatre coins du royaume pour prendre part aux réjouissances.Mais cet automne, les monstres les plus effroyables se sont invités au bal, sous les masques les plus innocents... Critique : On avait parlé du tome 1 de Vampyria Inquisition lors de sa sortie et nous n'avions pas été vraiment emballé. Soleil nous propose donc avec ce tome 2 de terminer cette aventure proprement. Bon point déjà, le tome fait 80 pages, ce qui laisse aux auteurs le temps et le soin de dénouer leur riche intrigue. Eder Messias nous propose toujours son dessin vif, inspiré du manga mais enrichi par la bd européenne. Je n'ai pas été emballé mais cela plaira je pense au public adolescent visé par cette série. Les mises en couleurs sont plutôt réussies. Malheureusement le scénario et les personnages sont trop ciblés adolescents pour m'avoir vraiment intéressé, de même pour l'intrigue. Dommage car le postulat de base aurait pu se révéler plus prometteur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vampyria-inquisition-tome-2-les-vendanges-pourpres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
×
×
  • Créer...