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  1. Qu'il est difficile d'expliquer pourquoi l'on s'attache parfois à une série et pas a une autre... Tango est clairement une des séries que j'aime beaucoup et dont je lis toujours les aventures avec grand plaisir... Pour autant la baisse d'intensité des derniers tomes, le côté assez prévisible des situations, et l'ensemble finalement très classique et masculin des aventures rendent l'ensemble ni vraiment original ni particulièrement audacieux. Alors pourquoi j'aime autant cette série ? Tango c'est de la bd de polar / aventures à l'ancienne, avec les bonnes recettes traditionnelles : héros baroudeur charismatique, taiseux et mystérieux, aventure en pays exotique pour nous franco-belges, belles femmes fatales et violence maitrisée... Il y a du Bob Morane, du XIII et du Bernard Prince dans Tango. Pour les amateurs de jeux vidéo, ce nouvel opus vous fera forcément penser à Nathan Drake aussi... Car oui ce tome 7 lance un nouveau cycle qui nous emmène sur la trace d'un trésor presque de pirate aux philippines ! Et ce n'est pas plus mal tant l'intrigue des premiers tomes était arrivée au bout, et tant Tango gagne en intérêt dans les scénarios clairs et limpides. Bref, voici un nouveau tome de Tango, et je ne peux que m'en réjouir, je continue cette série qui relance bien son intérêt après quelques tomes moins trépidants et plus faciles. Certes les ficelles sont toujours connues et un peu grosses, certes l'histoire a pour le moment un parfum de déjà vu, mais il continue de faire rêver le petit garçon qui sommeille encore en moi, et ça ce n'est pas rien finalement. Tango c'est avant tout un parfum des bd d'aventures action des années 70-90, héros viril, jolies filles, soleil et aventures exotiques...
  2. alx23

    Troie zéro

    Titre de l'album : Troie zéro Scenariste de l'album : Karibou Dessinateur de l'album : Josselin Duparcmeur Coloriste : Josselin Duparcmeur Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Pas de chance pour Ménélas, roi de Sparte ! Sa femme Hélène est partie avec Pâris, prince troyen, qui l'a séduite grâce à sa recette irrésistible de kébab. Afin de la récupérer, il doit parcourir la Grèce pour s'assurer des alliés, dont certains héros tels Ulysse ou Achille. Ainsi débute un road trip antique improbable qui bifurque dans toutes les directions, sauf une : arriver à Troie et gagner. Critique : Les deux auteurs de Salade César et Waterlose reviennent sur une nouvelle époque historique pour notre plus grand plaisir et nous faire rire par la même occasion avec Troie zéro. Les titres de cette série humour annoncent vraiment la couleur de ce qui nous attend à la lecture. Le scénariste Karibou m'avait beaucoup fait rire avec ses dernières productions dans l'excellente collection Pataques, Constantin de Chamberly - Barbare, esthète et philanthrope ou encore Johnny Biceps. Sur Troie zéro, l'auteur réinvente l'histoire en détournant la mythologie grecque et le fameux cheval de Troie. Déjà l'album commence quand Hélène la femme de Ménélas le roi de Sparte est séduite par les kebabs de Pâris le prince troyen. Il en faut pas plus à Ménélas pour partir en guerre ou road trip où il croisera d'autres figures de la mythologie et surtout avec deux compagnons improbables. Les dessins de Josselin Duparcmeur sont dans un style réaliste minimaliste convenant au genre. Les dialogues sont bien trouvés pour nous amuser avec des situations absurdes, des idées délirantes qui fusent dans tous les sens. Troie zéro est encore un album à mourir de rire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/troie-zero/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. alx23

    Troie zéro

    Les deux auteurs de Salade César et Waterlose reviennent sur une nouvelle époque historique pour notre plus grand plaisir et nous faire rire par la même occasion avec Troie zéro. Les titres de cette série humour annoncent vraiment la couleur de ce qui nous attend à la lecture. Le scénariste Karibou m'avait beaucoup fait rire avec ses dernières productions dans l'excellente collection Pataques, Constantin de Chamberly - Barbare, esthète et philanthrope ou encore Johnny Biceps. Sur Troie zéro, l'auteur réinvente l'histoire en détournant la mythologie grecque et le fameux cheval de Troie. Déjà l'album commence quand Hélène la femme de Ménélas le roi de Sparte est séduite par les kebabs de Pâris le prince troyen. Il en faut pas plus à Ménélas pour partir en guerre ou road trip où il croisera d'autres figures de la mythologie et surtout avec deux compagnons improbables. Les dessins de Josselin Duparcmeur sont dans un style réaliste minimaliste convenant au genre. Les dialogues sont bien trouvés pour nous amuser avec des situations absurdes, des idées délirantes qui fusent dans tous les sens. Troie zéro est encore un album à mourir de rire.
  4. Titre de l'album : la princesse Peau d'âne Scenariste de l'album : Cécile Chicault , Charles Perrault Dessinateur de l'album : Cécile Chicault Coloriste : Ilaria Castagna Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Le célèbre conte de Charles Perrault en bande dessinée.Dans un palais magnifique, un roi et une reine vivent heureux avec leur fille unique. Mais un jour, la reine tombe malade. Avant de mourir, elle fait promettre à son époux de ne se remarier que s'il trouve une femme aussi belle et aussi sage qu'elle. Et le roi finit par se mettre en tête qu'il s'agit de sa propre fille ! Pour échapper à son père qui souhaite l'épouser, la princesse, aidée de sa marraine la fée, lui demande les cadeaux les plus impossibles. Mais,... Critique : On a toutes et tous lu les contes de Perrault dans notre enfance , ou à nos propres enfants bien plus tard . Peau d'âne est passé sous les radars me concernant , je dois bien l'avouer , le fait d'être un garçon sûrement ! Et bien , lire cette histoire en BD à plus de 40 ans , avec un regard à la fois neuf et empreint d'expérience , cela s'avère plus qu'enrichissant . En premier lieu , comment ne pas admirer la pertinence du propos de Perrault , qui a écrit ce conte en 1697 ! A une époque où la toute puissance masculine était à son paroxysme , imaginer une jeune femme pouvant être maîtresse de son corps (de son destin aussi) , c'est d'une clairvoyance sans fin ! Ajouter l'inceste symbolisé par la peau d'âne , et la marraine comme contre-mesure garante de de la morale , pour finir par le prince et la fameuse bague rappelant le soulier de Cendrillon ; voici les ingrédients d'un conte pouvant se lire à tout âge tout en gardant une morale . L'émancipation de la princesse devient inéluctable et formidablement ancré à notre époque . Déjà auteure d'autres histoires fantastiques , Cécile Chicault se montre à son aise , avec un trait souple et élégant , voire "enluminé" sur certains décors . La colorisation est fidèle aux circonstances , tantôt végétale , tantôt lumineuse en magnifiant les robes que la princesse exige à son père en preuve de son amour . Il est à noter que l'auteure a utilisé les textes du conte , et qu'ils peuvent s'avérer un brin complexes à lire pour les plus jeunes d'entre nous . Ce vieux français peut s'avérer difficile à comprendre parfois . Un parti pris donnant de l'authenticité au récit , mais pouvant rebuter . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    la princesse Peau d'âne

    On a toutes et tous lu les contes de Perrault dans notre enfance , ou à nos propres enfants bien plus tard . Peau d'âne est passé sous les radars me concernant , je dois bien l'avouer , le fait d'être un garçon sûrement ! Et bien , lire cette histoire en BD à plus de 40 ans , avec un regard à la fois neuf et empreint d'expérience , cela s'avère plus qu'enrichissant . En premier lieu , comment ne pas admirer la pertinence du propos de Perrault , qui a écrit ce conte en 1697 ! A une époque où la toute puissance masculine était à son paroxysme , imaginer une jeune femme pouvant être maîtresse de son corps (de son destin aussi) , c'est d'une clairvoyance sans fin ! Ajouter l'inceste symbolisé par la peau d'âne , et la marraine comme contre-mesure garante de de la morale , pour finir par le prince et la fameuse bague rappelant le soulier de Cendrillon ; voici les ingrédients d'un conte pouvant se lire à tout âge tout en gardant une morale . L'émancipation de la princesse devient inéluctable et formidablement ancré à notre époque . Déjà auteure d'autres histoires fantastiques , Cécile Chicault se montre à son aise , avec un trait souple et élégant , voire "enluminé" sur certains décors . La colorisation est fidèle aux circonstances , tantôt végétale , tantôt lumineuse en magnifiant les robes que la princesse exige à son père en preuve de son amour . Il est à noter que l'auteure a utilisé les textes du conte , et qu'ils peuvent s'avérer un brin complexes à lire pour les plus jeunes d'entre nous . Ce vieux français peut s'avérer difficile à comprendre parfois . Un parti pris donnant de l'authenticité au récit , mais pouvant rebuter .
  6. Titre de l'album : Les enfants du ciel Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : D'Europe en Égypte, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, la grande Histoire et la petite se rencontrent à travers les destins de trois personnages. Entre récit d'aventure et fresque historique, Desberg et Vrancken se renouvellent et donnent leur meilleur dans un somptueux one-shot. L'histoire débute en 1936 sous l'Italie de Mussolini et s'achève en 1942 à Jérusalem au moment où naît l'idée d'un état juif débarrassé de la tutelle anglaise, loin des atrocités commises en Europe. Alexandre est archéologue. Il perd sa femme en 1936, sous le régime fasciste de Mussolini. Anéanti par le chagrin, il exige la vérité sur les circonstances de cette mort et ne pense qu'à se venger. Pour l'éloigner et le protéger, ses appuis l'envoient en Égypte pour mettre au jour le mystère historique du ralliement du peuple juif à l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. Il ne pensait pas que ses recherches pouvaient résonner avec autant de justesse avec l'époque actuelle. Quelle vérité, dangereuse et cachée, surgira du passé ? Critique : C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-du-ciel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    Les enfants du ciel

    C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères .
  8. Titre de l'album : Emmy et les derniers elfes tome 1 Scenariste de l'album : Carbone, Véronique Barrau Dessinateur de l'album : Hortense Pien Coloriste : Hortense Pien Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Elfes des Lumières ou Elfes des Ténèbres, quel sera votre clan ? Née d'un humain et d'une elfe des Lumières, Emmy apprend par inadvertance l'existence d'Evan, son demi-frère disparu dans le monde elfique. Quel choc ! Mais ce n'est que le début des surprises : Emmy se découvre des pouvoirs magiques, avant de se retrouver par miracle face-à-face avec Evan. Après la joie des retrouvailles, vient le temps de l'action. Si Evan a pu échapper à Torik et ses elfes des Ténèbres, ce n'est pas le cas des elfes des Lumières, retenus prisonniers. Dès lors, les elfes exilés sur Terre doivent se réunir au plus vite afin de sauver les leurs. Critique : Une nouvelle BD jeunesse chez Jungle , ancrée dans son temps ! La dessinatrice , Hortense Pien a rencontré la scénariste Carbone , sur les réseaux sociaux , et en avant l'aventure ! Dès les premières pages , on sent l'influence de l'animation d'où est issue Hortense , les couleurs sont vives , lumineuses et le mouvement est omniprésent dans les scènes d'action . Le trait numérique sied bien à ce genre de récit qui est destiné aux ados principalement . Travaillant dans l'éducation nationale , Carbone (son pseudo) décide de se lancer dans le grand bain du scénario de BD en s'aidant de Véronique Barrau , leur premier projet sera La sentinelle du petit peuple , une histoire féérique . Elles réitèrent ici avec un monde où les elfes peuvent passer dans le monde des humains , mais nous découvrons rapidement qu'il s'agit d'un exil forcé car le monde des elfes est en proie à de grandes difficultés . Un elfe noir nommé Torik sème le trouble depuis des années . La mère d 'Emmy a fui en y laissant un enfant là-bas . Aussi le retour de ce fils perdu n'est pas sans surprise , d'autant qu'il semble cacher un lourd secret ! L'histoire va donc suivre Emmy et son demi-frère retrouvé dans une quête pour sauver les elfes restés prisonniers dans cet autre monde . Une Emmy se découvrant aussi des pouvoirs , comme un parallèle avec l'adolescence et un corps ( et des hormones ) en pleine évolution ! C'est au final une histoire bien sympathique , au dessin soigné qui devrait faire mouche auprès des jeunes lecteurs-trices 😉 . Un tome 2 est dores et déjà prévu . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/emmy-et-les-derniers-elfes-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Une nouvelle BD jeunesse chez Jungle , ancrée dans son temps ! La dessinatrice , Hortense Pien a rencontré la scénariste Carbone , sur les réseaux sociaux , et en avant l'aventure ! Dès les premières pages , on sent l'influence de l'animation d'où est issue Hortense , les couleurs sont vives , lumineuses et le mouvement est omniprésent dans les scènes d'action . Le trait numérique sied bien à ce genre de récit qui est destiné aux ados principalement . Travaillant dans l'éducation nationale , Carbone (son pseudo) décide de se lancer dans le grand bain du scénario de BD en s'aidant de Véronique Barrau , leur premier projet sera La sentinelle du petit peuple , une histoire féérique . Elles réitèrent ici avec un monde où les elfes peuvent passer dans le monde des humains , mais nous découvrons rapidement qu'il s'agit d'un exil forcé car le monde des elfes est en proie à de grandes difficultés . Un elfe noir nommé Torik sème le trouble depuis des années . La mère d 'Emmy a fui en y laissant un enfant là-bas . Aussi le retour de ce fils perdu n'est pas sans surprise , d'autant qu'il semble cacher un lourd secret ! L'histoire va donc suivre Emmy et son demi-frère retrouvé dans une quête pour sauver les elfes restés prisonniers dans cet autre monde . Une Emmy se découvrant aussi des pouvoirs , comme un parallèle avec l'adolescence et un corps ( et des hormones ) en pleine évolution ! C'est au final une histoire bien sympathique , au dessin soigné qui devrait faire mouche auprès des jeunes lecteurs-trices 😉 . Un tome 2 est dores et déjà prévu .
  10. Titre de l'album : Rwanda - À la poursuite des génocidaires Scenariste de l'album : Thomas Zribi , Dessinateur de l'album : Damien Roudeau Coloriste : Damien Roudeau Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : "Depuis 1994, il n'est pas un jour où nous n'avons pas prononcé le mot 'génocide'" Dafroza et Alain Gauthier. Rwanda, à la poursuite des génocidaires raconte le travail d'enquête d'Alain et Dafroza Gauthier qui traquent depuis plus de 20 ans les génocidaires rwandais cachés en France. Les proches de Dafroza ont été décimés en 1994 alors qu'elle vivait à Reims avec son mari et ses 3 enfants. Le couple a rapidement réalisé que des tueurs avaient trouvé refuge en France et a décidé de tout faire pour que la justice soit rendue. Plusieurs fois par an, Alain et Dafroza se rendent au Rwanda pour récolter des preuves et des témoignages permettant d'ouvrir des informations judiciaires menant, en principe, à des procès. Mais ils rencontrent des obstacles innombrables : la lenteur de la justice, les hésitations politiques, les menaces, l'épuisement. Cet album, à travers leur histoire, permet de comprendre non seulement le déroulé du génocide, sa préparation, sa mise en place, mais aussi de prendre conscience de l'injustice française : alors que l'on estime qu'entre 200 et 400 génocidaires présumés vivraient sur notre sol, la France refuse de les extrader vers le Rwanda tout en mettant des années, parfois des dizaines d'années, à les juger elle-même. Cet album est avant tout une histoire humaine. Celle d'un couple ordinaire Dafroza et Alain Gauthier qui a décidé de consacrer toute sa vie et toute son énergie à la lutte pour la justice. Alain le dit lui-même : "depuis 1994, il n'est pas un jour où nous n'avons pas prononcé le mot 'génocide''. Détails Critique : "Ce sont les vivants qui parlent mais ce sont les morts que l'on entend" . Tellement de faits marquants dans ce docu-bd , mais cette phrase résume selon moi le combat permanent du couple franco-rwandais , Alain et Dafroza Gauthier qui tiennent les premiers rôles de cette histoire . Dafroza prononce cette phrase lors des procès contre un des génocidaires qu'elle et son mari sont parvenus à inculper . A la manière des époux Klarsfeld qui chassaient les nazis , les Gauthier eux , chassent et trouvent les hutus rwandais ayant participé au génocide des tutsis . La tuerie de masse a eu lieu en 1994 , le premier procès sur le sol français s'est déroulé en 2014 ! 20 ans .... Cela en dit long sur le combat que les époux ont mené car ils sont bien seuls dans cette entreprise . Thomas Zribi , grand reporter ,a voulu les mettre en pleine lumière dans cette BD aux faux airs d'enquête policière . Outre leur emploi , ils consacrent leur temps libre à retourner sur la terre natale de Dafroza pour y débusquer d'anciens témoins ,voire d'anciens tueurs . Mais leur chemin est jalonné de difficultés , car imaginez vous trouver des survivants alors qu'il y a eu plus d'un million de morts ! Le journaliste relate les grandes dates et surtout , explique les fondements de cette crise qui semblait inéluctable étant données les circonstances historiques . Les belges , pays colonisateur , puis la France et surtout François Mitterrand président à l'époque , peu investi dans ce conflit , sauf pour y vendre des armes ... Personne n'est oublié . "On ne devrait pas faire ce travail" , c'est la phrase de Alain Gauthier , on le comprend aisément ... Damien Roudeau dessine depuis 20 ans des reportages , et cela se sent dans sa façon d'opérer . D'un trait pastel élégant , il alterne des pages colorées , d'autres plus photographiques en s'adaptant constamment au récit . Il use d'effets de style saisissants pour illustrer les âmes en peine , nombreuses dans ces pages . "Mon pays est un cimetière" , une phrase de Dafroza Gauthier ! La dernière page ennobli son travail avec le couple au premier plan et derrière eux les visages en transparence de tutsis proches ou pas , tombés dans une guerre qui n'en était pas une , mais plutôt un génocide , car un seul camp était armé ... Un docu-bd saisissant et très enrichissant pour qui s'intéresse à l'histoire de ce pays qui commence à renaître de ses cendres . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rwanda-la-poursuite-des-g-nocidaires/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. "Ce sont les vivants qui parlent mais ce sont les morts que l'on entend" . Tellement de faits marquants dans ce docu-bd , mais cette phrase résume selon moi le combat permanent du couple franco-rwandais , Alain et Dafroza Gauthier qui tiennent les premiers rôles de cette histoire . Dafroza prononce cette phrase lors des procès contre un des génocidaires qu'elle et son mari sont parvenus à inculper . A la manière des époux Klarsfeld qui chassaient les nazis , les Gauthier eux , chassent et trouvent les hutus rwandais ayant participé au génocide des tutsis . La tuerie de masse a eu lieu en 1994 , le premier procès sur le sol français s'est déroulé en 2014 ! 20 ans .... Cela en dit long sur le combat que les époux ont mené car ils sont bien seuls dans cette entreprise . Thomas Zribi , grand reporter ,a voulu les mettre en pleine lumière dans cette BD aux faux airs d'enquête policière . Outre leur emploi , ils consacrent leur temps libre à retourner sur la terre natale de Dafroza pour y débusquer d'anciens témoins ,voire d'anciens tueurs . Mais leur chemin est jalonné de difficultés , car imaginez vous trouver des survivants alors qu'il y a eu plus d'un million de morts ! Le journaliste relate les grandes dates et surtout , explique les fondements de cette crise qui semblait inéluctable étant données les circonstances historiques . Les belges , pays colonisateur , puis la France et surtout François Mitterrand président à l'époque , peu investi dans ce conflit , sauf pour y vendre des armes ... Personne n'est oublié . "On ne devrait pas faire ce travail" , c'est la phrase de Alain Gauthier , on le comprend aisément ... Damien Roudeau dessine depuis 20 ans des reportages , et cela se sent dans sa façon d'opérer . D'un trait pastel élégant , il alterne des pages colorées , d'autres plus photographiques en s'adaptant constamment au récit . Il use d'effets de style saisissants pour illustrer les âmes en peine , nombreuses dans ces pages . "Mon pays est un cimetière" , une phrase de Dafroza Gauthier ! La dernière page ennobli son travail avec le couple au premier plan et derrière eux les visages en transparence de tutsis proches ou pas , tombés dans une guerre qui n'en était pas une , mais plutôt un génocide , car un seul camp était armé ... Un docu-bd saisissant et très enrichissant pour qui s'intéresse à l'histoire de ce pays qui commence à renaître de ses cendres .
  12. Titre de l'album : Au nom de la République - Tome 2 - Mission Buulo Maarer Scenariste de l'album : Jean-Claude Bartoll Dessinateur de l'album : Gabriel Guzman Coloriste : Silvia Fabris Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Denis Allex, un agent de la DGSE est kidnappé en Somalie. Quelques années plus tard, un commando tente de l'exfiltrer mais l'opération échoue : l'otage et deux membres du service action sont tués. Sur ordre du Président de la République, l'unité Gamma doit localiser et éliminer le chef des islamistes. Une course contre la montre s'engage afin de venger leurs camarades morts... Critique : Second tome pour nos barbouzes de la dgse, ces agents d'une cellule secrète chargée des basses oeuvres de la république française. Si les personnages paraissaient relativement froids dans le premier tome, il faut reconnaitre que dans ce tome-ci on les voit parfois moins professionnels qu'on n'aurait pu l'imaginer. Ici entre fiascos initiaux et tentatives de rattrapages, on suit la traque orchestrée par la France de l'un des leaders djihadistes à travers l'Afrique. Si pour les passionnés de ces affaires de barbouzes, de commandos, d'état et de lutte anti terroriste il y aura de la matière, pour les autres ce tome 2 d'au nom de la république risque de paraitre un peu fade. Entre une action réduite pour coller au réalisme de la bd, des dessins sérieux, peut être un brin austères malgré une mise en couleurs réussie de Silvia Fabris, et des personnages finalement peu enthousiasmants, cela risque d'être un peu rude pour le grand public de la bd. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-nom-de-la-republique-tome-2-mission-buulo-maarer?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Second tome pour nos barbouzes de la dgse, ces agents d'une cellule secrète chargée des basses oeuvres de la république française. Si les personnages paraissaient relativement froids dans le premier tome, il faut reconnaitre que dans ce tome-ci on les voit parfois moins professionnels qu'on n'aurait pu l'imaginer. Ici entre fiascos initiaux et tentatives de rattrapages, on suit la traque orchestrée par la France de l'un des leaders djihadistes à travers l'Afrique. Si pour les passionnés de ces affaires de barbouzes, de commandos, d'état et de lutte anti terroriste il y aura de la matière, pour les autres ce tome 2 d'au nom de la république risque de paraitre un peu fade. Entre une action réduite pour coller au réalisme de la bd, des dessins sérieux, peut être un brin austères malgré une mise en couleurs réussie de Silvia Fabris, et des personnages finalement peu enthousiasmants, cela risque d'être un peu rude pour le grand public de la bd.
  14. Titre de l'album : Le réseau Papillon - La bataille de Claudine Scenariste de l'album : Franck Dumanche , Michel-Yves Schmidt Dessinateur de l'album : Nicolas Otero Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Une nouvelle aventure dans l'univers du Réseau Papillon ! Février 1943 Après avoir été dénoncés, la famille de Claudine a fui à Brest. Les écoles étant fermées, celle-ci travaille comme livreuse de linge. C'est un moyen discret de faire passer du courrier pour le réseau Chinchilla dont elle fait partie, avec ses parents. Mais ce n'est pas sans risque et ceux-ci s'inquiètent de plus en plus pour elle car les bombardements se multiplient. Alors qu'une grosse opération de sabotage de la marine allemande se met en place, Claudine se retrouve impliquée dans des événements qui semblent la dépasser... Critique : Après 7 tomes du réseau Papillon , les auteurs ont décidé de créer une aventure parallèle dans le même univers . Nous suivons donc Claudine , une adolescente , membre d'un réseau de résistants à Brest . Nous découvrons son quotidien ainsi que ses relations parfois compliquées avec ses parents , car il faut imaginer dans quel monde de terreur ils vivent ! Elle voudrait en faire plus , prendre plus de risques , mais se voit freinée régulièrement par ses parents , trop effrayés des dangers encourus . Pourtant , en effectuant une mission de routine , elle va se retrouver confrontée à la peur et embarquée (presque) malgré elle dans une aventure avec une infirmière résistante cachant un lourd secret . On est clairement dans de la BD ado , avec le trait de Nicolas Otero en ligne claire , simplifiée au possible . Quand on sait le talent qu'il peut exprimer sur d'autres albums , comme la biographie sur Joseph Kessel ! Je comprends aisément que le public ciblé n'est pas le même , et que cette extension de la série mère ayant fait ses preuves , trouvera sa place dans les étagères des fans . L'histoire reste bien menée , avec suspens et nous laisse dans l'attente de la suite à la dernière page . Une série prévue en deux tomes . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-r-seau-papillon-la-bataille-de-claudine/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Après 7 tomes du réseau Papillon , les auteurs ont décidé de créer une aventure parallèle dans le même univers . Nous suivons donc Claudine , une adolescente , membre d'un réseau de résistants à Brest . Nous découvrons son quotidien ainsi que ses relations parfois compliquées avec ses parents , car il faut imaginer dans quel monde de terreur ils vivent ! Elle voudrait en faire plus , prendre plus de risques , mais se voit freinée régulièrement par ses parents , trop effrayés des dangers encourus . Pourtant , en effectuant une mission de routine , elle va se retrouver confrontée à la peur et embarquée (presque) malgré elle dans une aventure avec une infirmière résistante cachant un lourd secret . On est clairement dans de la BD ado , avec le trait de Nicolas Otero en ligne claire , simplifiée au possible . Quand on sait le talent qu'il peut exprimer sur d'autres albums , comme la biographie sur Joseph Kessel ! Je comprends aisément que le public ciblé n'est pas le même , et que cette extension de la série mère ayant fait ses preuves , trouvera sa place dans les étagères des fans . L'histoire reste bien menée , avec suspens et nous laisse dans l'attente de la suite à la dernière page . Une série prévue en deux tomes .
  16. Titre de l'album : Joseph Kessel, l'indomptable Scenariste de l'album : Jonathan Hayoun , Judith Cohen-Solal Dessinateur de l'album : Nicoas Otero Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Les dernières confessions de Joseph Kessel Durant soixante ans, Joseph Kessel a parcouru les continents sur la trace de ces instants de vie où l'homme affronte la mort. Homme d'action autant qu'homme de lettres, cet écrivain voyageur, journaliste, aventurier, résistant, aviateur est le témoin direct et le conteur exceptionnel des événements qui ont marqué l'histoire du xxe siècle. Lors d'un dernier entretien, encore inédit, il se livre à son filleul. Il nous laisse entrevoir ce qu'il cherchait en consacrant sa vie à braver la mort. Critique : Russe , juif , écrivain , aviateur ,résistant , ayant vécu à Nice ... Non vous n'êtes dans Les promesses de l'aube , roman autobiographique de Romain Gary ! Si tant est que l'on puisse réduire sa vie à ses mots et titres , je peux ajouter aventurier , reporter de guerre , académicien etc .... Des similitudes avec Gary , mais pas que , Joseph Kessel est immense dans le paysage des écrivains français . Pour tout vous dire , en dehors de son fameux livre Le lion , dont vous avez sûrement fait des dictées à l'école vous aussi , je ne connaissais pourtant le romancier que de nom . J'étais très loin de penser à quel point sa vie a été riche et dangereuse . A travers la discussion entre lui et son filleul , nous découvrons sous la plume des deux auteurs Judith Cohen-Solal (psychanalyste) et Jonathan Hayoun (réalisateur) la vie de ce monstre sacré de la littérature française . Des pogroms que sa famille subit en Russie , leur fuite vers l'Argentine puis l'arrivée en France , son adolescence et surtout , sa relation presque gémellaire avec son cadet de frère qui va être prépondérante dans ses choix de carrière ; tout est relaté par un Joseph Kessel , usé par la vie , par sa vie ! Le duo d'auteurs se permet même d'incorporer du suspens dans la lecture en mettant comme fil rouge le destin funeste du frère . Vous verrez Joseph Kessel partir sur le front des guerres "franquistes" , puis irlandaises , il rencontrera même Hitler en Allemagne en 1932 . Puis sous l'occupation avec son engagement auprès des forces françaises libres (De Gaulle le comparant lui aussi à Romain Gary) . Ses mariages , avec justement son voyage de noces au Kenya (en plein soulèvement contre l'occupant britannique) , lieu fertile d'où naîtra son livre le plus connu . Enfin ,son entrée à l'académie française , le rendant immortel . Je vous invite à lire son discours d'intronisation en annexe du roman graphique , où comment la littérature française porte ses lettres de noblesses avec des écrivains tels que lui . En toute fin vous comprendrez pourquoi il a vécu sa vie comme un roman , bravo aux auteurs ! Bravo aussi à Nicolas Otero , que l'on connaissait pour ses 9 tomes Amerikkka entre autres , qui nous démontre toute l'étendue de son talent . Il n'use pas moins de 3 techniques de dessin : une ligne claire pour le présent , du crayonné du plus bel effet pour des visions chimériques ,et du pastel pour le passé . Un très beau résultat pour un hommage réussi à Monsieur Joseph Kessel ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/joseph-kessel-l-indomptable/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Joseph Kessel, l'indomptable

    Russe , juif , écrivain , aviateur ,résistant , ayant vécu à Nice ... Non vous n'êtes dans Les promesses de l'aube , roman autobiographique de Romain Gary ! Si tant est que l'on puisse réduire sa vie à ses mots et titres , je peux ajouter aventurier , reporter de guerre , académicien etc .... Des similitudes avec Gary , mais pas que , Joseph Kessel est immense dans le paysage des écrivains français . Pour tout vous dire , en dehors de son fameux livre Le lion , dont vous avez sûrement fait des dictées à l'école vous aussi , je ne connaissais pourtant le romancier que de nom . J'étais très loin de penser à quel point sa vie a été riche et dangereuse . A travers la discussion entre lui et son filleul , nous découvrons sous la plume des deux auteurs Judith Cohen-Solal (psychanalyste) et Jonathan Hayoun (réalisateur) la vie de ce monstre sacré de la littérature française . Des pogroms que sa famille subit en Russie , leur fuite vers l'Argentine puis l'arrivée en France , son adolescence et surtout , sa relation presque gémellaire avec son cadet de frère qui va être prépondérante dans ses choix de carrière ; tout est relaté par un Joseph Kessel , usé par la vie , par sa vie ! Le duo d'auteurs se permet même d'incorporer du suspens dans la lecture en mettant comme fil rouge le destin funeste du frère . Vous verrez Joseph Kessel partir sur le front des guerres "franquistes" , puis irlandaises , il rencontrera même Hitler en Allemagne en 1932 . Puis sous l'occupation avec son engagement auprès des forces françaises libres (De Gaulle le comparant lui aussi à Romain Gary) . Ses mariages , avec justement son voyage de noces au Kenya (en plein soulèvement contre l'occupant britannique) , lieu fertile d'où naîtra son livre le plus connu . Enfin ,son entrée à l'académie française , le rendant immortel . Je vous invite à lire son discours d'intronisation en annexe du roman graphique , où comment la littérature française porte ses lettres de noblesses avec des écrivains tels que lui . En toute fin vous comprendrez pourquoi il a vécu sa vie comme un roman , bravo aux auteurs ! Bravo aussi à Nicolas Otero , que l'on connaissait pour ses 9 tomes Amerikkka entre autres , qui nous démontre toute l'étendue de son talent . Il n'use pas moins de 3 techniques de dessin : une ligne claire pour le présent , du crayonné du plus bel effet pour des visions chimériques ,et du pastel pour le passé . Un très beau résultat pour un hommage réussi à Monsieur Joseph Kessel !
  18. Titre de l'album : Urbex - Tome 3 - La fin des cauchemars Scenariste de l'album : Vincent Dugomier Dessinateur de l'album : Clarke Coloriste : Mikl Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Ces derniers temps, Alex ne rêve plus que de morts. Lui et Julie le savent : la seule thérapie qui lui permettra de sortir de ce cauchemar permanent se déroulera entre les murs de la Villa Pandora. Là où leurs inconscients, leurs peurs et leurs souffrances ont fusionné. Entre ses murs fantômes, il leur faudra comprendre les noirs secrets des jumelles Isadora et Marie-Jeanne, dont la psyché hante toujours la Villa. Il faut parfois remonter très loin en arrière pour faire son deuil. Critique : Ce tome 3 apporte la conclusion a cette série fantastique mettant en scène de jeunes ados dans de l'urbex (exploration urbaine)... La vie de Lycéeen se mêlant à celle d'explorateur et de détective fantastique, il ne paraissait pas aisé de tout clôturer proprement dans ce tome 3. Seulement Vincent Dugomier n'en n'est pas à son coup d'essai et la narration se déroule sans accroc jusqu'au révélations finales plutôt logiques ma foi pour une enquête ayant une belle part de fantastique. Nul doute que cette série aura su captiver ses jeunes lecteurs par son univers très particulier mais rendu très prenant par la magie des dessins de Clarke. Pour les lecteurs un peu plus âgés ou pas forcément intéressés par ces thématiques, l'ensemble reste plaisant à lire mais risque d'être plus vite oublié. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/urbex-tome-3-la-fin-des-cauchemars?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Ce tome 3 apporte la conclusion a cette série fantastique mettant en scène de jeunes ados dans de l'urbex (exploration urbaine)... La vie de Lycéeen se mêlant à celle d'explorateur et de détective fantastique, il ne paraissait pas aisé de tout clôturer proprement dans ce tome 3. Seulement Vincent Dugomier n'en n'est pas à son coup d'essai et la narration se déroule sans accroc jusqu'au révélations finales plutôt logiques ma foi pour une enquête ayant une belle part de fantastique. Nul doute que cette série aura su captiver ses jeunes lecteurs par son univers très particulier mais rendu très prenant par la magie des dessins de Clarke. Pour les lecteurs un peu plus âgés ou pas forcément intéressés par ces thématiques, l'ensemble reste plaisant à lire mais risque d'être plus vite oublié.
  20. Titre de l'album : Chroniques diplomatiques - Tome 2 - Birmanie, 1954 Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Christophe Simon Coloriste : Alexandre Carpentier Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Les prises de position de Jean d'Arven en Iran lui ont valu un retour express au Quai d'Orsay, suivi d'une nomination comme légat intérimaire à Rangoon en guise de punition. Mais ce poste pourrait bien se révéler plus trépident que prévu. Véritable carrefour d'influences extrême-orientales où s'entremêlent junte militaire, guerre religieuse et trafic de jade, la Birmanie attise les convoitises. Au coeur de cette poudrière, son ange gardien, Jacques, devra tout risquer pour préserver la sécurité de la mission diplomatique... Critique : Le premier tome des chroniques diplomatiques m'avait laissé une bonne impression. J'aimais cette plongée dans les enjeux géopolitiques de la diplomatie concernant des périodes décisives mais rarement étudiées ou documentées de nos jours. C'était une réussite car l'aventure se mêlait à la découverte. Ce tome 2 repart sur les mêmes bases avec un contexte encore une fois peu maîtrisé mais dont les répercussion sont encore bien actuelles. Certes ce tome fait la part belle à l'aventure plus que le premier, mais c'est bien fait et assez agréable à lire. Les dessins de Christophe Simon et les couleurs d'Alexandre Carpentier sont très sobre, en accord avec le ton sérieux de la la série. J'espère que nous aurons droit à un prochain tome sur cette série discrète mais réellement attachante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chroniques-diplomatiques-tome-2-birmanie-1954?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Le premier tome des chroniques diplomatiques m'avait laissé une bonne impression. J'aimais cette plongée dans les enjeux géopolitiques de la diplomatie concernant des périodes décisives mais rarement étudiées ou documentées de nos jours. C'était une réussite car l'aventure se mêlait à la découverte. Ce tome 2 repart sur les mêmes bases avec un contexte encore une fois peu maîtrisé mais dont les répercussion sont encore bien actuelles. Certes ce tome fait la part belle à l'aventure plus que le premier, mais c'est bien fait et assez agréable à lire. Les dessins de Christophe Simon et les couleurs d'Alexandre Carpentier sont très sobre, en accord avec le ton sérieux de la la série. J'espère que nous aurons droit à un prochain tome sur cette série discrète mais réellement attachante.
  22. Titre de l'album : Les mémoires du Dragon Dragon - Tome 2 - Belgique, c'est chic Scenariste de l'album : Nicolas Juncker Dessinateur de l'album : Simon Spruyt Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La République française vient de libérer son voisin belge du joug autrichien. Danton et le Dragon Dragon y flairent une excellente opportunité d'y voler les oeuvres d'art les plus prestigieuses du plat pays pour le compte de leur poche commune ! Entre les Belges qui se rebellent, les Autrichiens qui contre-attaquent, comment faire fortune quand on est un couard de première ? Quoi qu'il en soit, il lui faudra garder la tête sur les épaules, à l'inverse de ce qu'il se passe à Paris au même moment. Critique : Oh qu'il est infâme ce Dragon Dragon... Insupportable, imbuvable, honteux et salopard, sa lâcheté est finalement sa plus grande qualité, c'est vous dire. Reste qu'il sert à merveille à dépeindre cette époque troublée et finalement peu connue des français en général... Les figures historiques vont en prendre un coup, et l'on suit tout cela avec intérêt. C'est notre histoire aussi finalement, même si ici romancée, il y a quand même matière à en apprendre sur l'envers du décor rarement présenté dans nos livres d'histoire. Si le premier tome m'avait laissé un peu froid je vous avoue que la lecture de ce tome 2 m'a beaucoup plus intéressé et fait rire... Côté dessin, je ne susi toujours pas un grand fan du travail de Simon Spruyt mais il faut reconnaitre qu'il a le don d'arriver à nous faire sourire sur ses mises en scènes ou ses détails. Attention cependant, comme le tome 1, le Dragon dragon n'est pas fait pour les jeunes lecteurs. C'est infâme, libertin, et sans morale. Vous voici prévenus. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-memoires-du-dragon-dragon-tome-2-belgique-c-est-chic?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Oh qu'il est infâme ce Dragon Dragon... Insupportable, imbuvable, honteux et salopard, sa lâcheté est finalement sa plus grande qualité, c'est vous dire. Reste qu'il sert à merveille à dépeindre cette époque troublée et finalement peu connue des français en général... Les figures historiques vont en prendre un coup, et l'on suit tout cela avec intérêt. C'est notre histoire aussi finalement, même si ici romancée, il y a quand même matière à en apprendre sur l'envers du décor rarement présenté dans nos livres d'histoire. Si le premier tome m'avait laissé un peu froid je vous avoue que la lecture de ce tome 2 m'a beaucoup plus intéressé et fait rire... Côté dessin, je ne susi toujours pas un grand fan du travail de Simon Spruyt mais il faut reconnaitre qu'il a le don d'arriver à nous faire sourire sur ses mises en scènes ou ses détails. Attention cependant, comme le tome 1, le Dragon dragon n'est pas fait pour les jeunes lecteurs. C'est infâme, libertin, et sans morale. Vous voici prévenus.
  24. Titre de l'album : Webster & Jones, agents du 102 Scenariste de l'album : Jean-Marc Lainé Dessinateur de l'album : Laurent Zimny Coloriste : Laurent Zimny Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : 1956, quelque part au-dessus de la forêt amazonienne. Un petit avion de reconnaissance survole l'épaisse végétation et semble avoir trouvé ce qu'il était venu chercher quand, soudainement, le voilà abattu... À son bord, deux inspecteurs américains prenaient des clichés d'une importance capitale. Trois mois plus tard, après des recherches infructueuses, les États-Unis dépêchent sur place un commando plutôt étonnant pour enquêter sur cette étrange disparition. Le capitaine Wallace Webster, qui préfère « casser du bolchévique » à l'art subtil de la stratégie militaire, et Betty Jones, agente de liaison du département de la défense, se voient obligés de collaborer. Tandis qu'il crapahute au coeur de cette jungle hostile, le duo découvre la carcasse de l'avion et les cadavres des agents de reconnaissance. Et à deux pas de là... une base secrète abandonnée qui a visiblement servi au lancement d'engins spatiaux avant d'être la cible d'une attaque ennemie. Soudain, un robot géant et absolument futuriste, frappé d'une immense croix gammée, prend Webster et Jones en chasse. Il ne fait aucun doute : les nazis n'ont pas encore dit leur dernier mot et sont partis... à la conquête de l'espace ! Critique : Vous aimez la SF et les films improbables des années 80 à 2000 ? vous avez aimé OSS 117 ? Vous n'avez rien contre l'absence de cohérence ? Et bien ce Webster et Jones, agents du 102 est fait pour vous. Et donc pour moi 🙂 Pour tout vous dire je ne compte plus les références à 2001 l'odyssée de 'l'espace, Goldorak, rencontre du troisième type, independance day;, Tunguska, X-Files... que j'ai trouvé sans même les chercher en lisant de Webster et Jones. Si mon esprit trop cartésien a eu un peu de mal au début, la rapide arrivée de Nazis planqués sur la Lune m'a vite fait comprendre qu'il fallait juste que j'apprécie l'humour et la décontraction de cette histoire. Une fois ceci fait, j'ai pu profiter pleinement d'un brin de folie comme il est bon d'en lire de temps en temps. Cette lecture ne sera pas pour tout le monde, cela va sans dire, mais elle était pour moi et ca c'est déjà pas mal ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/webster-jones?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. poseidon2

    Webster & Jones, agents du 102

    Vous aimez la SF et les films improbables des années 80 à 2000 ? vous avez aimé OSS 117 ? Vous n'avez rien contre l'absence de cohérence ? Et bien ce Webster et Jones, agents du 102 est fait pour vous. Et donc pour moi 🙂 Pour tout vous dire je ne compte plus les références à 2001 l'odyssée de 'l'espace, Goldorak, rencontre du troisième type, independance day;, Tunguska, X-Files... que j'ai trouvé sans même les chercher en lisant de Webster et Jones. Si mon esprit trop cartésien a eu un peu de mal au début, la rapide arrivée de Nazis planqués sur la Lune m'a vite fait comprendre qu'il fallait juste que j'apprécie l'humour et la décontraction de cette histoire. Une fois ceci fait, j'ai pu profiter pleinement d'un brin de folie comme il est bon d'en lire de temps en temps. Cette lecture ne sera pas pour tout le monde, cela va sans dire, mais elle était pour moi et ca c'est déjà pas mal !
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