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  1. alx23

    Liberté ! tome 1 - Les insurgés

    Juste quelques mois après découvert le roman graphique de Replay : mémoires d'une famille de Jordan Mechner sur le créateur du jeu Prince of persia, on le retrouve au scénario d'une nouvelle trilogie historique. L'auteur nous propose de suivre une opération secrète à l'origine de l'indépendance des États-Unis. L'introduction nous présente le climat historique avec les anglais possédant la force navale la plus importante pour l'époque et les premiers conflits armés sur la côte Est en Amérique. On rentre très vite dans le vif du sujet avec le dramaturge Beaumarchais devenu agent secret pour venir en aide aux américains pour combattre les anglais en leur fournissant du matériel et des armes. Il est mis en relation avec Silas Deane venu en France spécialement pour trouver de l'aide et des renforts. Pour la partie graphique, on retrouve Étienne Le Roux le dessinateur de l'excellente série 14-18. Il gère à merveille les ambiances avec des planches très détaillées. Il est associé à Loïc Chevallier sur Libertés ! pour un rendu de haute qualité. Pas moins de 70 pages pour commencer très bien cette nouvelle série autour d’un fait historique moins connu du public. Les amateurs de récits historiques vont être heureux avec ce premier tome.
  2. Titre de l'album : Liberté ! tome 1 - Les insurgés Scenariste de l'album : Jordan Mechner Dessinateur de l'album : Étienne Le Roux, Loïc Chevallier Coloriste : Elvire De Cock Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : 1776 : Une armée rebelle américaine hétéroclite défend New York, presque sans arme, face à une écrasante force navale britannique. Un océan plus loin, un autre type de rebelle, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, ambitieux dramaturge français, monte une incroyable opération pour faire parvenir aux colons américains les armes dont ils ont désespérément besoin. Une histoire complète en trois tomes. Critique : Juste quelques mois après découvert le roman graphique de Replay : mémoires d'une famille de Jordan Mechner sur le créateur du jeu Prince of persia, on le retrouve au scénario d'une nouvelle trilogie historique. L'auteur nous propose de suivre une opération secrète à l'origine de l'indépendance des États-Unis. L'introduction nous présente le climat historique avec les anglais possédant la force navale la plus importante pour l'époque et les premiers conflits armés sur la côte Est en Amérique. On rentre très vite dans le vif du sujet avec le dramaturge Beaumarchais devenu agent secret pour venir en aide aux américains pour combattre les anglais en leur fournissant du matériel et des armes. Il est mis en relation avec Silas Deane venu en France spécialement pour trouver de l'aide et des renforts. Pour la partie graphique, on retrouve Étienne Le Roux le dessinateur de l'excellente série 14-18. Il gère à merveille les ambiances avec des planches très détaillées. Il est associé à Loïc Chevallier sur Libertés ! pour un rendu de haute qualité. Pas moins de 70 pages pour commencer très bien cette nouvelle série autour d’un fait historique moins connu du public. Les amateurs de récits historiques vont être heureux avec ce premier tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/liberte-tome-1-les-insurges/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Le royaume de pierre d'angle est une adaptation en bande dessinée de la série de romans fantastique de Pascale Quiviger. Le scénariste ce charge de cette adaptation tout en restant fidèle à l'œuvre d'origine. Le but étant de mettre en image les quatre romans disponibles actuellement. Le récit conviendra pour un public adolescent avec des aventures autour du couple formé par l'intrépide prince Thibault et sa compagne Ema une esclave fuyant sa captivité. De leur relation va naitre plusieurs aventures à suivre avec beaucoup d'action dans un univers fantastique. Juliette Vaast se charge de la partie graphique dans un style convenant bien au genre. L'autrice dessine déjà plusieurs bande dessinée jeunesse. Les adolescents seront comblés de retrouver au format bande dessinée leur héros ou bien de découvrir cette série avant de se pencher sur les romans à succès.
  4. Titre de l'album : Le royaume de pierre d'angle - Tome 1 - L'art du naufrage Scenariste de l'album : Pog Dessinateur de l'album : Juliette Vaast Coloriste : Juliette Vaast Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Après deux années à sillonner les mers avec son équipage, le prince Thibault décide enfin de rentrer chez lui. Là-bas, sur son île natale, son père l'attend et compte sur lui pour régner sur le royaume de Pierre d'Angle après sa mort. Mais en chemin, une rencontre va bouleverser l'existence du Prince : un passager clandestin, Ema, une esclave en fuite. Ensemble, ils vont devoir faire face aux dangers qui guettent Pierre d'Angle. Premier tome d'une saga, «Le royaume de Pierre d'Angle» est un voyage bouleversant au coeur d'une histoire : celle d'une île, de son peuple et de leurs secrets. Critique : Le royaume de pierre d'angle est une adaptation en bande dessinée de la série de romans fantastique de Pascale Quiviger. Le scénariste ce charge de cette adaptation tout en restant fidèle à l'œuvre d'origine. Le but étant de mettre en image les quatre romans disponibles actuellement. Le récit conviendra pour un public adolescent avec des aventures autour du couple formé par l'intrépide prince Thibault et sa compagne Ema une esclave fuyant sa captivité. De leur relation va naitre plusieurs aventures à suivre avec beaucoup d'action dans un univers fantastique. Juliette Vaast se charge de la partie graphique dans un style convenant bien au genre. L'autrice dessine déjà plusieurs bande dessinée jeunesse. Les adolescents seront comblés de retrouver au format bande dessinée leur héros ou bien de découvrir cette série avant de se pencher sur les romans à succès. Autres infos : Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Le tome précédent d'ekho m'avait redonné envie de m'intéresser de plus près à cette série car j'y avais trouvé un savant mélange d'humour, d'aventure, et de fraicheur. Ce tome-ci réussit à mon goût un peu moins bien l'alchimie puisque l'aventure se révèle finalement un poil plate à mon goût, le scénario se révélant peut être trop léger notamment sur sa conclusion. Par contre côté dessin le duo Barbucci aux crayons et Lebreton à la couleur nous sort une partition sans défaut pour ce genre de bd plaisir. Héroïnes toujours séduisantes, action bien découpée, richesse du monde, c'est parfait pour le genre et on en redemande. Cette série reste néanmoins une très bonne héritière je trouve de l'esprit Lanfeust. Et rien que pour ça, je continue de la suivre.
  6. Titre de l'album : Ekhö - monde miroir tome 12 - La walkyrie des fjords Scenariste de l'album : Christophe Arleston Dessinateur de l'album : Alessandro Barbucci Coloriste : Nolwen Lebreton Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Fourmille est à Copenhague pour un groupe de rock nordique. Avec Yuri et Grace, les musiciens l'entraînent dans le célèbre quartier de Christiania où toutes sortes de substances naturelles sont en vente libre. Là, elle se retrouve à héberger l'esprit d'une walkyrie qui vient de mourir sans avoir pu achever sa mission : voler un anneau maléfique pour aller le détruire au coeur d'un volcan islandais. Critique : Le tome précédent d'ekho m'avait redonné envie de m'intéresser de plus près à cette série car j'y avais trouvé un savant mélange d'humour, d'aventure, et de fraicheur. Ce tome-ci réussit à mon goût un peu moins bien l'alchimie puisque l'aventure se révèle finalement un poil plate à mon goût, le scénario se révélant peut être trop léger notamment sur sa conclusion. Par contre côté dessin le duo Barbucci aux crayons et Lebreton à la couleur nous sort une partition sans défaut pour ce genre de bd plaisir. Héroïnes toujours séduisantes, action bien découpée, richesse du monde, c'est parfait pour le genre et on en redemande. Cette série reste néanmoins une très bonne héritière je trouve de l'esprit Lanfeust. Et rien que pour ça, je continue de la suivre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ekho-monde-miroir-tome-12-la-walkyrie-des-fjords/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    L'île du crâne , tome 1

    Adaptation du roman à succès de Anthony Horowitz sorti en 1988 , cette BD va se rappeler au bon souvenir d'un certain sorcier en Angleterre ! Il est dit d'ailleurs que JK Rowling se serait inspirée de cette histoire pour créer Harry Potter . On retrouve donc la même ambiance , dans une édition reliée de qualité , illustrée par un auteur rompu aux joutes des BD "enfant-ado" : Clément Lefèvre . Son trait rond et pastel donne énormément de douceur au récit . Les couleurs amènent profondeur et luminosité , elles plairont au lectorat ciblé , à n'en pas douter 🙂 . Nombre d'ados se reconnaîtront en David et ses amis , ils iront se perdre dans le dédale de couloirs et escaliers de cette école pas comme les autres . Le suspens quand au sort qui leur est réservé est bien mené et les intrigues nombreuses , trouveront leur issue (mais pas toutes rassurez-vous) dans ce premier tome . Je crains en revanche qu'il arrive un peu tard , la vague Harry Potter ayant tout emporté sur son passage ! Les lecteurs seraient tentés de comparer , voire deviner les tenants et aboutissants de cette aventure , qui ne fait que commencer pour nos 3 héros . A découvrir donc avant le sorcier à lunettes à partir de 8 ans 😉 . Je suis persuadé que le dessin "éclairé" attirera des yeux curieux , tout comme la sublime couverture en relief (il y a même un marque page en ruban 😉 ) .
  8. Titre de l'album : L'île du crâne , tome 1 Scenariste de l'album : Maxe L'Hermenier , adapté de Anthony Horowitz Dessinateur de l'album : Clément Lefèvre Coloriste : Clément Lefèvre Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : L'adaptation en BD du célèbre roman d'Anthony Horowitz ! David Eliot s'est fait renvoyer du prestigieux collège où ses ancêtres ont tous étudié. Pour le punir, ses parents décident de l'envoyer à Groosham Grange, un établissement réputé pour sa discipline de fer. Mais ni eux ni David ne réalisent véritablement où il va mettre les pieds... Ses nouveaux camarades, Jill et Jeffrey, en font la découverte en même temps que lui : dans cet incroyable château perdu sur l'île du Crâne, les professeurs sont tous plus étranges les uns que les autres, tandis que les élèves se comportent tous de façon inhabituelle. Groosham Grange cache un terrible secret que David et ses amis sont déterminés à découvrir ! Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises... Critique : Adaptation du roman à succès de Anthony Horowitz sorti en 1988 , cette BD va se rappeler au bon souvenir d'un certain sorcier en Angleterre ! Il est dit d'ailleurs que JK Rowling se serait inspirée de cette histoire pour créer Harry Potter . On retrouve donc la même ambiance , dans une édition reliée de qualité , illustrée par un auteur rompu aux joutes des BD "enfant-ado" : Clément Lefèvre . Son trait rond et pastel donne énormément de douceur au récit . Les couleurs amènent profondeur et luminosité , elles plairont au lectorat ciblé , à n'en pas douter 🙂 . Nombre d'ados se reconnaîtront en David et ses amis , ils iront se perdre dans le dédale de couloirs et escaliers de cette école pas comme les autres . Le suspens quand au sort qui leur est réservé est bien mené et les intrigues nombreuses , trouveront leur issue (mais pas toutes rassurez-vous) dans ce premier tome . Je crains en revanche qu'il arrive un peu tard , la vague Harry Potter ayant tout emporté sur son passage ! Les lecteurs seraient tentés de comparer , voire deviner les tenants et aboutissants de cette aventure , qui ne fait que commencer pour nos 3 héros . A découvrir donc avant le sorcier à lunettes à partir de 8 ans 😉 . Je suis persuadé que le dessin "éclairé" attirera des yeux curieux , tout comme la sublime couverture en relief (il y a même un marque page en ruban 😉 ) . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ile-du-crane-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    Ceux qui me touchent

    Après le sublime Étreinte, Laurent Bonneau revient chez Grand angle et reforme, avec Damien Marie, le duo qui nous a livré Ceux qui me restent. Pas question de maladie ici, mais il reste cependant dans le domaine de la famille avec une réflexion sur l'impact du regard de nos enfants sur notre vie de tout les jours. La vérité sort de la bouche des enfants dit on. Et si c'était vrai ? Et si les écouter pouvait nous aider à prendre des décisions que l'on n'imagine pas du haut de notre rationalisme d'adulte ? Mais plus qu'une réflexion "simple" sur les possibilités de la vie, Damien Marie nous livre une vraie tranche de "vraie vie" avec l'impact de la réalisation de ces rêves sur la vie de tous les jours et la difficulté d'assumer son rêve (et les possibilités d'échecs) qui vont avec. Une belle histoire avec un personnage principal touchant de vérité porté par des dessins toujours aussi beaux.
  10. Titre de l'album : Ceux qui me touchent Scenariste de l'album : Damien Marie Dessinateur de l'album : Laurent Bonneau Coloriste : Laurent Bonneau Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Et si votre imagination décidait de prendre corps pour changer votre vie ? Élisa est née il y a 5 ans déjà...Un soir, parce qu'il n'y a pas de livres de contes à disposition pour l'endormir, Fabien invente, avec elle, une histoire fantastique.Les jours suivants, des événements fortuits le renvoient à l'aventure qu'ils ont créée.Bien que conscient que ce ne sont que des coïncidences, il y voit le signe qu'il doit changer de vie...Un récit contemporain et intimiste où les échanges d'un quadragénaire avec sa fille modifient le regard sur ce qui nous entoure. Critique : Après le sublime Étreinte, Laurent Bonneau revient chez Grand angle et reforme, avec Damien Marie, le duo qui nous a livré Ceux qui me restent. Pas question de maladie ici, mais il reste cependant dans le domaine de la famille avec une réflexion sur l'impact du regard de nos enfants sur notre vie de tout les jours. La vérité sort de la bouche des enfants dit on. Et si c'était vrai ? Et si les écouter pouvait nous aider à prendre des décisions que l'on n'imagine pas du haut de notre rationalisme d'adulte ? Mais plus qu'une réflexion "simple" sur les possibilités de la vie, Damien Marie nous livre une vraie tranche de "vraie vie" avec l'impact de la réalisation de ces rêves sur la vie de tous les jours et la difficulté d'assumer son rêve (et les possibilités d'échecs) qui vont avec. Une belle histoire avec un personnage principal touchant de vérité porté par des dessins toujours aussi beaux. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ceux-qui-me-touchent?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Passionné d'ambiances nocturnes , Samir Dahmani découvre l'existence de 3 aubes : astronomique , nautique et civile . Il donne à son roman graphique le titre d'aube nautique en référence à cette transition nuit/jour , qui vient en parallèle avec un autre bouleversement , celui de l'adolescence ! Il choisit Séoul pour dépeindre la relation entre deux amies de lycée ,Seong-ji et Ji-won ,dont l'inévitable passage au secondaire et à l'âge adulte , transforme en profondeur .Sont-elles juste copines ? L'inévitable opération esthétique intervenant (très populaire en Corée ) , nous retrouvons ensuite Seong-ji , étudiante et bossant les nuits dans une épicerie en guise de job étudiant . L'ambiance crépusculaire et souvent pluvieuse , prend des allures de polar avec la rencontre d'une curieuse cliente "s'invitant" dans les appartements avoisinants en pleine nuit ! Ajoutez à cela les questions que se pose la jeune femme sur sa relation éloignée et trop rare avec son amie , et vous pouvez entrer de plein fouet dans la nuit de Séoul pour y découvrir le fin mot de l'histoire (ou des histoires) 😉 . Avec son aquarelle , Samir Dahmani se permet le luxe d'allier un dessin "manganisant" avec un trait (et découpage) franco-belge . Les couleurs sont froides comme la nuit . Il n'épargne pas de détails dans les cases , mais les rend secondaires au profit des personnages qui occupent toute la place . Jeux de regards , moues interloquées , rien n'est épargné pour rendre l'atmosphère pesante et mystérieuse . Les dialogues sont concis et d'une grande maitrise narrative . Après son noir et blanc choisi sur sa première oeuvre écrite avec sa femme (coréenne) :Je suis encore là-bas , il change de style pour une aquarelle crépusculaire et onirique réalisée avec brio . A lire pour les ados , et pour les adultes avides de culture coréenne car c'est une société en plein essor , emprise avec le culte de la beauté et encore un peu rigide avec la question homosexuelle . Encore une transition visiblement 🙂 .
  12. Titre de l'album : Quand arrive l'aube nautique - Korean night stories Scenariste de l'album : Samir Dahmani Dessinateur de l'album : Samir Dahmani Coloriste : Samir Dahmani Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Depuis leur arrivée à Séoul, quelque chose s'est brisé entre Seong-ji et son amie Ji-won. Elles qui s'étaient jurées de rester unies voient leur relation se désagréger, une fois arrivées en faculté. Aujourd'hui, Seong-ji est étudiante en comptabilité la journée et employée d'épicerie la nuit. Enfin, pas seulement... Pendant ses heures de travail, elle retrouve Mary, une jeune femme énigmatique qui s'introduit chez les gens la nuit durant leur absence... pour peindre et photographier les lieux. De nature rationnelle et rigoureuse, Seong-ji se retrouve projetée dans un univers nouveau. Elle découvre un monde presque onirique, fait de liberté et de création... L'exploration des lieux de vie et de l'intimité d'inconnus permettra finalement à la jeune fille de se découvrir elle-même... Mais ces balades nocturnes favorisent aussi le réveil de souvenirs douloureux et ravivent la douleur liée à la fin de son amitié avec Ji-won. Critique : Passionné d'ambiances nocturnes , Samir Dahmani découvre l'existence de 3 aubes : astronomique , nautique et civile . Il donne à son roman graphique le titre d'aube nautique en référence à cette transition nuit/jour , qui vient en parallèle avec un autre bouleversement , celui de l'adolescence ! Il choisit Séoul pour dépeindre la relation entre deux amies de lycée ,Seong-ji et Ji-won ,dont l'inévitable passage au secondaire et à l'âge adulte , transforme en profondeur .Sont-elles juste copines ? L'inévitable opération esthétique intervenant (très populaire en Corée ) , nous retrouvons ensuite Seong-ji , étudiante et bossant les nuits dans une épicerie en guise de job étudiant . L'ambiance crépusculaire et souvent pluvieuse , prend des allures de polar avec la rencontre d'une curieuse cliente "s'invitant" dans les appartements avoisinants en pleine nuit ! Ajoutez à cela les questions que se pose la jeune femme sur sa relation éloignée et trop rare avec son amie , et vous pouvez entrer de plein fouet dans la nuit de Séoul pour y découvrir le fin mot de l'histoire (ou des histoires) 😉 . Avec son aquarelle , Samir Dahmani se permet le luxe d'allier un dessin "manganisant" avec un trait (et découpage) franco-belge . Les couleurs sont froides comme la nuit . Il n'épargne pas de détails dans les cases , mais les rend secondaires au profit des personnages qui occupent toute la place . Jeux de regards , moues interloquées , rien n'est épargné pour rendre l'atmosphère pesante et mystérieuse . Les dialogues sont concis et d'une grande maitrise narrative . Après son noir et blanc choisi sur sa première oeuvre écrite avec sa femme (coréenne) :Je suis encore là-bas , il change de style pour une aquarelle crépusculaire et onirique réalisée avec brio . A lire pour les ados , et pour les adultes avides de culture coréenne car c'est une société en plein essor , emprise avec le culte de la beauté et encore un peu rigide avec la question homosexuelle . Encore une transition visiblement 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quand-arrive-l-aube-nautique-korean-night-stories/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. C'est rigolo car plus que Slava, ce deuxième tome devrait s'appeler Larvine. Non pas que l'on ne voie pas Slava. Il reste le narrateur et le personnage central. mais il est plus discret sur ce tome ci, passant son temps dans les bras de Nina. Lavrine est lui l'exemple de la Russie des années 90. Un vrai Prigojine en puissance. La façon dont il anguille dans un univers en ruine et dont il réussit à faire fortune sur le dos des autres est aussi bluffante et réaliste. C'est saisissant tout autant que le personnage de Pierre-Henry Gomont est bien pensé. Car malgré tout ce qu'il fait, on continue à l'aimer. Il fait ce que son époque lui permet, et est bien moins impitoyable que les autres requins dans les eaux de qui il navigue. Notre immortel Lavrine est vraiment un personnage fascinant qui porte ce deuxième tome... jusqu'à intelligemment recentrer le récit sur Slava qui sera, à n'en pas douter, sera le personnage principal d'un troisième et dernier tome qui sera, à n'en pa douter, aussi bon que les deux précédents.
  14. Titre de l'album : Slava tome 2 - Les nouveaux russes Scenariste de l'album : Pierre-Henry Gomont Dessinateur de l'album : Pierre-Henry Gomont Coloriste : Pierre-Henry Gomont Editeur de l'album : 404 comics Note : Résumé de l'album : Les années 1990, au coeur des terres russes. Depuis sa vive altercation avec Slava, Lavrine n'a pas donné signe de vie. Si ce dernier s'avère introuvable, c'est qu'il a été abandonné par Troubetskoï dans un patelin loin de tout, amputé de deux doigts et sans le sou. Embourbé dans sa solitude, Lavrine est l'ombre de lui-même. S'il parvient, pour survivre, à embobiner les bonnes âmes qui lui offrent de l'aide, le coeur n'y est plus. Il a perdu l'appétit du gain et de l'escroquerie qui toujours lui ont tenu lieu de raison de vivre... Trouvera-t-il, dans ces errements et les eaux troubles du doute le souffle qui lui manque pour qu'enfin, il se révèle à lui-même ? Quant à Slava, il entretient avec plus de zèle et d'assiduité sa passion clandestine avec Nina que la conclusion des transactions qu'il a initiées avec Troubetskoï afin de sauver la mine. C'est qu'il doit redoubler d'ingéniosité pour éviter qu'Arkady, le fiancé de son impétueuse amante, ne découvre leur romance... Deuxième tome de la trilogie tragi-comique de Pierre-Henry Gomont, dans laquelle l'auteur dépeint, avec la verve et le talent qui lui sont propres, le destin cabossé de ce duo slave, bigarré et attachant. Critique : C'est rigolo car plus que Slava, ce deuxième tome devrait s'appeler Larvine. Non pas que l'on ne voie pas Slava. Il reste le narrateur et le personnage central. mais il est plus discret sur ce tome ci, passant son temps dans les bras de Nina. Lavrine est lui l'exemple de la Russie des années 90. Un vrai Prigojine en puissance. La façon dont il anguille dans un univers en ruine et dont il réussit à faire fortune sur le dos des autres est aussi bluffante et réaliste. C'est saisissant tout autant que le personnage de Pierre-Henry Gomont est bien pensé. Car malgré tout ce qu'il fait, on continue à l'aimer. Il fait ce que son époque lui permet, et est bien moins impitoyable que les autres requins dans les eaux de qui il navigue. Notre immortel Lavrine est vraiment un personnage fascinant qui porte ce deuxième tome... jusqu'à intelligemment recentrer le récit sur Slava qui sera, à n'en pas douter, sera le personnage principal d'un troisième et dernier tome qui sera, à n'en pa douter, aussi bon que les deux précédents. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/slava-tome-2-les-nouveaux-russes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. poseidon2

    Echecs

    Titre de l'album : Echecs Scenariste de l'album : Victor Lorenzo Pinel Dessinateur de l'album : Victor Lorenzo Pinel Coloriste : Victor Lorenzo Pinel Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : La vie, comme le jeux d'échecs.Facile à apprendre, amusant à jouer, difficile à gagner... impossible à contrôler ! Les portes d'un tram s'ouvrent et un jeune homme flashe sur une femme qu'il ne reverra plus. C'est le point de départ de ce récit choral où les protagonistes, tous en train d'échouer dans leurs relations personnelles, sont comme les pièces d'un jeu d'échecs. Les pions se demandent si ce n'est pas le moment de sacrifier une pièce pour continuer à avancer. Les fous se croisent sans vraiment se trouver. Le cavalier, libre, capable de sauter au-dessus des autres pièces, mais vulnérable car, aussi insaisissable qu'il soit, un cavalier peut être pris par un simple pion. Ils avancent tous, se confrontent, se déplacent dans leur vie comme sur un échiquier. Ils sont tous connectés sans même le savoir et vont jouer une partie qui va changer leur vie. Critique : La vie c'est comme une boite de chocolat.... Ah non mince ce n'est pas le bon sujet. La vie c'est comme une partie d'échec. Chaque personne correspondant à une pièce. Les fous, les tours, les cavaliers, les pions, les reines et bien sur les rois... Cette métaphore qui ne semble pas évidente est vraiment bien pensée par Victor Lorenzo Pinel et fait de cet album l'un des romans graphiques de la rentrée. En utilisant un chassé-croisé de personnages aux vies très différentes, il réussit à imposer cette vision du monde comme un jeu d'échec. Guidé, en fil rouge, par le personnage de la mamie et son apprentissage des subtilités des échecs, les vies de tous les personnages évoluent sous nos yeux, et ce, sans jamais que la lecture ne devienne brouillonne. Car c'est le risque de ce genre destins croisés : Avoir trop de personnages et donc trop d'informations peut faire que l'on n'arrive pas à suivre. Ici, on suit bien. On a même un "récap" final bien foutu, au cas où l'on aurait de toutes sur les entrecroisements du scenario. On est donc à même d'apprécier les changements de nos personnages tout comme l'on apprécie grandement que les vies présentées ne soient pas que des changements radicaux (du genre opérations). Un ensemble très cohérent, parfois émouvant, parfois rigolo, mais tout le temps plaisant. La rentrée littéraire commence bien ! PS: mention spéciale à la dernière page 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/echecs?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    Echecs

    La vie c'est comme une boite de chocolat.... Ah non mince ce n'est pas le bon sujet. La vie c'est comme une partie d'échec. Chaque personne correspondant à une pièce. Les fous, les tours, les cavaliers, les pions, les reines et bien sur les rois... Cette métaphore qui ne semble pas évidente est vraiment bien pensée par Victor Lorenzo Pinel et fait de cet album l'un des romans graphiques de la rentrée. En utilisant un chassé-croisé de personnages aux vies très différentes, il réussit à imposer cette vision du monde comme un jeu d'échec. Guidé, en fil rouge, par le personnage de la mamie et son apprentissage des subtilités des échecs, les vies de tous les personnages évoluent sous nos yeux, et ce, sans jamais que la lecture ne devienne brouillonne. Car c'est le risque de ce genre destins croisés : Avoir trop de personnages et donc trop d'informations peut faire que l'on n'arrive pas à suivre. Ici, on suit bien. On a même un "récap" final bien foutu, au cas où l'on aurait de toutes sur les entrecroisements du scenario. On est donc à même d'apprécier les changements de nos personnages tout comme l'on apprécie grandement que les vies présentées ne soient pas que des changements radicaux (du genre opérations). Un ensemble très cohérent, parfois émouvant, parfois rigolo, mais tout le temps plaisant. La rentrée littéraire commence bien ! PS: mention spéciale à la dernière page 🙂
  17. poseidon2

    Equinox tome 2 - Cheval de mer

    Après un premier tome que j'avais trouvé assez décevant car manquant de deuxième niveau de lecture pour adulte, ce tome 2... ne corrige pas forcément le tir, mais montre quand même que l'univers est assez énorme et que l'histoire n'est pas aussi "facile" que cela pour notre héroïne. En effet ce tome deux nous montre l'étendu des dommages subit par Equinox et du changement des populations restées là-bas. Il nous montre aussi le décalge entre Kamara, qui a passé 3 ans sur terre ne se souvenant de rien, et ce qui change sa vision de ce qui s'est passé sur Equinox. Si l'histoire s'enrichit, on reste sur une histoire très gentille avec des personnages super caricaturaux et aux réactions trop peu naturelles… J'avoue ne pas trop savoir où positionner le curseur sur cette série...
  18. Titre de l'album : Equinox tome 2 - Cheval de mer Scenariste de l'album : Aurelie Wellenstein Dessinateur de l'album : Aurora Gate Coloriste : Aurora Gate Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Dans les mers turquoise et les lagons translucides d'Equinox, un monstre marin sème la terreur ! Trois années se sont écoulées depuis l'explosion de la lune d'Equinox. Kamara, amnésique, a passé ce temps dans le cocon de sa famille adoptive, sur Terre. Mais quand Tenebrae refait irruption dans sa vie, la mémoire lui revient. La jeune fille retourne dans son monde, bien déterminée à le sauver et à retrouver ses soeurs disparues. Sur place, ses espoirs s'écroulent. Seule humaine dans un monde devenu animal, elle est une étrangère, rejetée par tous. Et le dangereux monstre marin Céto convoite son humanité... Heureusement, Kamara peut compter sur le loup Tenebrae, sur Arion le cheval de mer, et sur la mystérieuse magie de la lune qui sommeille en elle... Critique : Après un premier tome que j'avais trouvé assez décevant car manquant de deuxième niveau de lecture pour adulte, ce tome 2... ne corrige pas forcément le tir, mais montre quand même que l'univers est assez énorme et que l'histoire n'est pas aussi "facile" que cela pour notre héroïne. En effet ce tome deux nous montre l'étendu des dommages subit par Equinox et du changement des populations restées là-bas. Il nous montre aussi le décalge entre Kamara, qui a passé 3 ans sur terre ne se souvenant de rien, et ce qui change sa vision de ce qui s'est passé sur Equinox. Si l'histoire s'enrichit, on reste sur une histoire très gentille avec des personnages super caricaturaux et aux réactions trop peu naturelles… J'avoue ne pas trop savoir où positionner le curseur sur cette série... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/equinox-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Titre de l'album : Ne lache pas ma main Scenariste de l'album : Fred Duval adaptant Michel Bussi Dessinateur de l'album : Didier Cassegrain Coloriste : Didier Cassegrain Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Quand Liane disparaît de l'hôtel, son mari, Martial, devient le coupable idéal. Désemparé, ne sachant comment prouver son innocence, il prend la fuite avec leur fille de 6 ans. Pour la police, cela sonne comme un aveu : la course-poursuite, au coeur de la nature luxuriante de l'île, est lancée. Une officier de police opiniâtre pourra-t-elle appréhender le suspect ? Après le succès de l'adaptation en bande dessinée de son roman Les Nymphéas noirs, Michel Bussi revient en compagnie de Fred Duval et Didier Cassegrain pour Ne lâche pas ma main, un thriller haletant au coeur de l'île de La Réunion. Critique : Très honnêtement, je ne me souviens plus combien de temps que cela fait qu'une BD ne m'avait pas happé comme cela, au point de me coucher tresss tard pour la finir, sans jamais avoir d'impression de fatigue. Je ne saurais dire qui du roman ou de la bas est le meilleur support, mais reste que cette lecture fut magique. Une enquête menée de main de maitre. Des rebondissements bien cachés. Des moments de drame et une conclusion qui nous satisfait, le tout porté par un dessin superbe. Un dessin qui réussi le difficile challenge d'allier la beauté, et le côté vacances de l'ile de la réunion tout en représentant le côté stressant et tendu de l'histoire. On est littéralement passionné par cette chasse à l'homme, sans jamais réussir à avoir une longueur d'avance sur l'histoire. Après le succès des Nymphéas Noirs, on aurait pu avoir peur que la comparaison plombe le ressenti. Il n'en est rien. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ne-lache-pas-ma-main?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. poseidon2

    Ne lache pas ma main

    Très honnêtement, je ne me souviens plus combien de temps que cela fait qu'une BD ne m'avait pas happé comme cela, au point de me coucher tresss tard pour la finir, sans jamais avoir d'impression de fatigue. Je ne saurais dire qui du roman ou de la bas est le meilleur support, mais reste que cette lecture fut magique. Une enquête menée de main de maitre. Des rebondissements bien cachés. Des moments de drame et une conclusion qui nous satisfait, le tout porté par un dessin superbe. Un dessin qui réussi le difficile challenge d'allier la beauté, et le côté vacances de l'ile de la réunion tout en représentant le côté stressant et tendu de l'histoire. On est littéralement passionné par cette chasse à l'homme, sans jamais réussir à avoir une longueur d'avance sur l'histoire. Après le succès des Nymphéas Noirs, on aurait pu avoir peur que la comparaison plombe le ressenti. Il n'en est rien.
  21. Grym est le dernier tome et conclusion de la série spin off sur la jeunesse de Thorgal. Cette série a été un vrai plaisir pour moi, tant j'ai retrouvé les ambiances des premiers Thorgal. Des vikings, des mythes, de l'aventure. Certes ce Thorgal version jeune est un combattant plus tendre que sa version adulte, mais il brille déjà par son courage et sa morale. Ses qualités lui attirent déjà ennemis et amis, mais surtout des aventures à n'en plus finir. La jeune Aaricia ne démérite pas pour autant et offre un personnage faisant écho à celui de Thorgal, parfois même un peu dépassé. Les drames et les rebondissements vont se succéder dans cet épisode qui va voir une nouvelle fois des peuples du nord s'affronter sur fond d'exclusion et de conflits larvés. Le personnage de Grym se révèlera particulièrement intéressant par sa dramaturgie. Pour le dessin, il n'y a évidemment pas grand chose à redire sur le travail remarquable de Surzhenko qui dessine désormais cette série depuis le début et à su comme le créateur de Thorgal s'approprier finalement ce héros hors du commun et son univers graphique. C'est beau, c'est bien, c'est réussi. Merci donc pour cette petite rallonge de plaisir de 11 tomes qui nous aura fait profiter de Thorgal un peu plus. Place désormais à Thorgal Saga !
  22. Titre de l'album : La jeunesse de Thorgal - Tome 11 - Grym Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : Roman Surzhenko Coloriste : Elvire De Cock Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Thorgal est mort... mais ce n'est pas encore aujourd'hui que Hel l'accueillera en son royaume ! Ayyur, la déesse berbère de la Lune, l'a pris sous sa protection. Mais pour revenir des limbes, il y aura un prix à payer ! Critique : Grym est le dernier tome et conclusion de la série spin off sur la jeunesse de Thorgal. Cette série a été un vrai plaisir pour moi, tant j'ai retrouvé les ambiances des premiers Thorgal. Des vikings, des mythes, de l'aventure. Certes ce Thorgal version jeune est un combattant plus tendre que sa version adulte, mais il brille déjà par son courage et sa morale. Ses qualités lui attirent déjà ennemis et amis, mais surtout des aventures à n'en plus finir. La jeune Aaricia ne démérite pas pour autant et offre un personnage faisant écho à celui de Thorgal, parfois même un peu dépassé. Les drames et les rebondissements vont se succéder dans cet épisode qui va voir une nouvelle fois des peuples du nord s'affronter sur fond d'exclusion et de conflits larvés. Le personnage de Grym se révèlera particulièrement intéressant par sa dramaturgie. Pour le dessin, il n'y a évidemment pas grand chose à redire sur le travail remarquable de Surzhenko qui dessine désormais cette série depuis le début et à su comme le créateur de Thorgal s'approprier finalement ce héros hors du commun et son univers graphique. C'est beau, c'est bien, c'est réussi. Merci donc pour cette petite rallonge de plaisir de 11 tomes qui nous aura fait profiter de Thorgal un peu plus. Place désormais à Thorgal Saga ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    Harlem 2/2

    Suite et fin de la biographie de Stéphanie St Clair, figure marquante de la vie de Harlem et biographie orientée car n'allant pas au bout de vie de cette figure des mouvements noirs comme on a pu le voir dans le Queenie de Aurelie Levy et Elisabeth Colomba. Les personnes qui ne connaissent pas ce personnage haut en couleur seront bluffées par la suite de la vie de Queenie. Une deuxième partie qui se concentre sur la chute de Queenie et son affrontement direct et sanglant avec Dutch. Une véritable ambiance de guerre des gangs des années 20 magnifiée par les dessins toujours aussi beaux de Mikaël. On est aspiré par ces dessins et envouté par un destin hors du commun. À découvrir pour tous ceux qui aiment cette époque ou ne connaissent pas le personnage. Ce troisième diptyque sur le New York des années 20 est peut-être le plus marquant des trois.
  24. poseidon2

    Harlem 2/2

    Titre de l'album : Harlem 2/2 Scenariste de l'album : Mikael Dessinateur de l'album : Mikael Coloriste : Mikael Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : L'audacieuse et secrète Stéphanie St. Clair, dite Queenie, règne sur Harlem grâce à la loterie clandestine dont elle est la tête pensante. Une loterie qui offre l'espoir d'une vie meilleure à la communauté de ce quartier pauvre, mis au ban de la société. Femme et noire, Queenie fait grincer des dents la police mais aussi Dutch Schultz « le hollandais ». Ce mafieux blanc met tout en oeuvre pour s'emparer du business florissant de la reine de Harlem. Il n'hésite pas à abattre les sbires de sa rivale et sème la terreur. Mais il en faut plus pour la déstabiliser. La « Frenchy » élabore sa contre-attaque en suivant son instinct, comme elle l'a toujours fait depuis qu'elle a brisé les chaînes de son asservissement, là-bas, dans les champs de canne à sucre antillais. Sa tribune hebdomadaire dans le Amsterdam News, dans laquelle elle dénonce les exactions des autorités, commence à agacer. Ou à faire peur ? Car comme la femme d'affaires le dit elle-même : « ... voyez-vous, le plus grand atout d'une femme, est d'être qui elle est, parce que personne ne pense qu'elle en aura assez dans la culotte pour arriver à ses fins. Cela la rend imprévisible, incontrôlable... et dans le fond, vous effraie. » Il semblerait que le passé de Stéphanie St. Clair soit encore plus sombre qu'on ne l'imaginait... Critique : Suite et fin de la biographie de Stéphanie St Clair, figure marquante de la vie de Harlem et biographie orientée car n'allant pas au bout de vie de cette figure des mouvements noirs comme on a pu le voir dans le Queenie de Aurelie Levy et Elisabeth Colomba. Les personnes qui ne connaissent pas ce personnage haut en couleur seront bluffées par la suite de la vie de Queenie. Une deuxième partie qui se concentre sur la chute de Queenie et son affrontement direct et sanglant avec Dutch. Une véritable ambiance de guerre des gangs des années 20 magnifiée par les dessins toujours aussi beaux de Mikaël. On est aspiré par ces dessins et envouté par un destin hors du commun. À découvrir pour tous ceux qui aiment cette époque ou ne connaissent pas le personnage. Ce troisième diptyque sur le New York des années 20 est peut-être le plus marquant des trois. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/harlem-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Alice au pays du chaos

    Oubliez Lewis Caroll et son Alice au pays des merveilles , et plongez dans un enfer charnel avec le sexe comme monnaie d'échange ! Tabou réédite cette histoire parue en 2008 , avec une édition revue et augmentée , pourvue d'une superbe couverture . Manolo Carot , dit Man , propose des planches superbes de son trait rond et sensuel , il excite les papilles du lecteur avec des corps féminins élégants et lascifs . On peut lui reprocher certains phallus exagérément gros , mais cela va de pair(e) , si vous me permettez l'expression 🙂 , avec l'univers rencontré ! Alice se réveille dans un monde apocalyptique et découvre de nouvelles règles . Elle est accompagnée d'une jeune fille muette , la suivant comme son ombre . Qui est-elle , et quel est ce monde où tout se paye en ébats voire orgies sexuelles , parfois sous la contrainte ? Elle va trouver ses réponses dans un déluge de scènes X où les corps s'entremêlent , se font et se défont dans une tension omniprésente . Le découpage est immersif , mais je trouve les couleurs un peu trop "numériques" , voire ternes parfois . Cela reste du contenu attractif pour le lectorat concerné , qui plus est dans une réédition de très bonne facture . Si vous êtes fan du trait de Man , spécialiste de bd érotiques , ce conte chaotique et libertin est taillé pour vous 😉 . Alice-Pays-Chaos-Extrait.pdf
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