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  1. Titre de l'album : Cet été là - édition 10 ans Scenariste de l'album : Mariko Tamaki Dessinateur de l'album : Jillian Tamaki Coloriste : Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Rose et Windy se connaissent depuis l’enfance. Elles se retrouvent chaque été au lac Awago où leurs familles louent des cottages. Cet été là, elles ont 13 ans et 11 ans et demi, passent leurs journées à se baigner, à faire des barbecues en famille et regardent des films d’horreur en cachette. Mais surtout, elles partagent les mille questions de l’entrée dans l’adolescence. Une étroite différence d’âge, suffisante à cet étape charnière pour que leurs préoccupations diffèrent : Rose suit avec beaucoup d’intérêt les démêlés d’un groupe d’ados plus âgés, Windy aime encore jouer. Chacune d’elle se débat en parallèle avec ses problématiques familiales. Une plongée toujours fine et juste dans l’adolescence. Critique : Pour leurs dix ans, Rue de sèvres ressortent les ouvrages qui ont marqué les lecteurs dans une jolie édition. L'occasion était rêvée pour moi qui n'avait pas lu "Cet été-là" de me plonger dans ce roman graphique fortement salué par la critique lors de sa sortie. Les deux auteures sont cousines, et il faut reconnaitre que le dessin de Jillian convient très bien à ce roman graphique qui nous dévoile une tranche de vie adolescente hors du temps. Si j'ai un regret sur les regards, que je trouve désespérément peu expressifs, le reste est très réussi et le noir et blanc convient à merveille pour cette histoire... Il se dégage des planches et du récit une forme de mélancolie, de lenteur, et d'atmosphère d'oisiveté estivale très réussie. Le récit prend son temps, quitte à finalement ne pas nous en raconter tant que cela, privilégiant la photographie d'instants et de psychologies de nos micros drames quotidiens. On est dans l'intimité des personnages, au sens premier du terme et c'est très réussi. Il est difficile pour moi d'expliquer pourquoi j'ai aimé cet imposant roman graphique, et pourquoi également il ne m'a pas plus marqué que cela non plus. Je pense que comme beaucoup d'histoires de tranches de vies, voir de moments, notamment d'adolescence, si elles ne font pas vraiment échos à nos sensibilités ou nos vécus, elle sont nécessairement moins marquantes. Et je pense que c'est ce qui se passe ici. Je comprends donc pourquoi c'est un ouvrage majeur pour certains, et un bon roman graphique pour moi. Et pour vous ? Il faudra l'ouvrir, le lire, l'essayer pour le savoir, mais quoi qu'il en soit c'est une vraie belle lecture qui prend son temps. Bravo. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cet-ete-la-edition-anniversaire-10-ans?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. The_PoP

    Happy End

    Voilà une BD intéressante par son approche. Après en avoir bouffé avec l'effondrement, l'apocalypse Zombie, le virus meurtrier, la pandémie mondiale, vu finalement toujours sous un prisme d'une humanité devenant très sombre, voici un auteur qui prend le parti pris inverse. L'épreuve va rapprocher et non diviser. Bon je vous vois venir, et le taxer d'être naïf. J'avoue que je doute fortement de cette hypothèse, mais il faut reconnaitre que celle-ci reste étayée, et puisque nous sommes dans la fiction, et bien, pourquoi pas. Cela a le mérite de nous présenter une situation trop connue par les amateurs du genre mais sous un prisme radicalement différent. Le dessin de Benjamin Jurdic colle bien à la philosophie de cet ouvrage, assez loin des standards habituels horrifiques ou angoissants du genre et nous livre un dessin tout en rondeur et en bienveillance pour ses personnages. La note ne grimpera malheureusement pas pour moi, car parfois la BD pêche par certains excès. Certaines situations et réactions des personnages sont un peu caricaturales et n'ont pas vraiment fonctionné pour moi. L'enchainement des situations/décisions m'a aussi paru parfois un peu tiré par les cheveux ou mal amené, suffisant probablement pour le public ado visé, mais je pense que les ficelles seront un peu grosses pour les adultes. Dommage, mais après tout c'est aussi un tome d'introduction, et le vrai intérêt résidera dans les solutions/situations qui vont être avancées dans le tome 2. Laissons donc aux auteurs le bénéfice du doute.
  3. The_PoP

    Happy End

    Titre de l'album : Happy End Scenariste de l'album : Olivier Jouvray Dessinateur de l'album : Benjamin Jurdic Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Mollie est une jeune fille de 14 ans. La fin prochaine de notre civilisation, elle y croit dur comme fer et s'y prépare activement. Son entourage préfère ne pas y penser. Jusqu'au jour où la Grande Panne arrive. Il n'y a plus de pétrole. Le doute fait place à l'inquiétude, qui cède bientôt à la panique. Que faut-il faire ? Tout le monde se tourne vers Mollie. Avec son ami Oscar, un vieux châtelain qui partageait ses convictions, ils vont se regrouper et faire face à la situation en faisant preuve d'entraide et de confiance. Critique : Voilà une BD intéressante par son approche. Après en avoir bouffé avec l'effondrement, l'apocalypse Zombie, le virus meurtrier, la pandémie mondiale, vu finalement toujours sous un prisme d'une humanité devenant très sombre, voici un auteur qui prend le parti pris inverse. L'épreuve va rapprocher et non diviser. Bon je vous vois venir, et le taxer d'être naïf. J'avoue que je doute fortement de cette hypothèse, mais il faut reconnaitre que celle-ci reste étayée, et puisque nous sommes dans la fiction, et bien, pourquoi pas. Cela a le mérite de nous présenter une situation trop connue par les amateurs du genre mais sous un prisme radicalement différent. Le dessin de Benjamin Jurdic colle bien à la philosophie de cet ouvrage, assez loin des standards habituels horrifiques ou angoissants du genre et nous livre un dessin tout en rondeur et en bienveillance pour ses personnages. La note ne grimpera malheureusement pas pour moi, car parfois la BD pêche par certains excès. Certaines situations et réactions des personnages sont un peu caricaturales et n'ont pas vraiment fonctionné pour moi. L'enchainement des situations/décisions m'a aussi paru parfois un peu tiré par les cheveux ou mal amené, suffisant probablement pour le public ado visé, mais je pense que les ficelles seront un peu grosses pour les adultes. Dommage, mais après tout c'est aussi un tome d'introduction, et le vrai intérêt résidera dans les solutions/situations qui vont être avancées dans le tome 2. Laissons donc aux auteurs le bénéfice du doute. Autres infos : Collapsologie pour les optimistes Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/happy-end-tome-1-la-grand-panne?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Il est assez amusant de voir comment Anne Defréville introduit son étude sur les cétacés dans un futur lointain où justement plusieurs cétacés scientifiques interviennent et échangent sur des recherches archéologiques. Ils arrivent à dater la période qui est celle où les humains étaient encore en vie avec leur impact sur la biodiversité des fonds sous-marins, l'écologie, la pêche intensive et biens d’autres problématiques actuelles. Anne Defréville apporte beaucoup d'informations dans cet ouvrage séparé en six grands chapitres. Les lecteurs ne sont pas submergés à aucun moment comme l’autrice vulgarise pour permettre au grand plus nombre de pouvoir suivre et d'avoir envie de poursuivre ce récit très documenté. On laisse prendre au jeu jusqu’à la fin pour comprendre comment ont disparu tous les humains suite au dérèglement climatique. La partie graphique d’Anne Defréville est parfaite entre les tableaux pour bien représenter toutes les espèces ou bien les cétacés donnant des cours. La couverture est un bon exemple des planches qui vous attendent à l’intérieur. Cette bande dessinée documentaire est très bien réalisée pour donner un bilan sur notre impact sur les océans.
  5. Titre de l'album : Mémoires d'un cétacé - Biologie, écologie et conservation Scenariste de l'album : Anne Defréville Dessinateur de l'album : Anne Defréville Coloriste : Anne Defréville Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : La Terre, dans un futur très lointain. Des cétacés archéologues déterrent le journal de bord d'un dauphin dans une strate de l'anthropocène. Au fur et à mesure des pages parcourues, ils approfondissent leur connaissance de la vie de leurs ancêtres et d'une époque (la nôtre) où les relations entre humains et cétacés passent de la fascination à la destruction et à la protection... Critique : Il est assez amusant de voir comment Anne Defréville introduit son étude sur les cétacés dans un futur lointain où justement plusieurs cétacés scientifiques interviennent et échangent sur des recherches archéologiques. Ils arrivent à dater la période qui est celle où les humains étaient encore en vie avec leur impact sur la biodiversité des fonds sous-marins, l'écologie, la pêche intensive et biens d’autres problématiques actuelles. Anne Defréville apporte beaucoup d'informations dans cet ouvrage séparé en six grands chapitres. Les lecteurs ne sont pas submergés à aucun moment comme l’autrice vulgarise pour permettre au grand plus nombre de pouvoir suivre et d'avoir envie de poursuivre ce récit très documenté. On laisse prendre au jeu jusqu’à la fin pour comprendre comment ont disparu tous les humains suite au dérèglement climatique. La partie graphique d’Anne Defréville est parfaite entre les tableaux pour bien représenter toutes les espèces ou bien les cétacés donnant des cours. La couverture est un bon exemple des planches qui vous attendent à l’intérieur. Cette bande dessinée documentaire est très bien réalisée pour donner un bilan sur notre impact sur les océans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/memoires-d-un-cetace-biologie-ecologie-et-conservation?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Titre de l'album : Poltron Minet t1 Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Madd Coloriste : Madd Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Un jeune chaton, qui ne pense qu'à manger et à jouer avec Romane, sa jeune maîtresse, se retrouve un matin seul au monde : ses maîtres ont quitté leur maison de vacances. Désemparé, il se perd dans la forêt. Au matin, il est réveillé par un lapin et un écureuil qui parlent et se comportent tout à fait comme des humains. Et qui, peu sympathiquement, le baptisent « Poltron-Minet ». Ils décident néanmoins de l'emmener chez « Chat-Pourri », un vieux matou qui, lui aussi, prétend avoir dans sa jeunesse « apprivoisé un maître ». Mais en tant que « naturel », il ne peut être intégré à la communauté avant d'avoir passé « l'épreuve du roi » et convaincu ainsi ses nouveaux congénères qu'il peut s'adapter à son nouvel environnement malgré la souillure inévitable due à sa fréquentation des humains. Poltron va découvrir une société impitoyable qui n'a rien à envier à celle des humains et où il n'est vraiment pas le bienvenu. Cédric Mayen et Madd nous proposent un récit animalier assez dur, où les animaux n'ont rien à envier aux humains. Mais derrière cette civilisation anthropomorphe se cachent de terribles expérimentations génétiques. Critique : Vous avez toujours eu l'impression que votre chat avait une deuxième vie dès que vous n'étiez pas la ? C'est le principe de cette nouvelle série pour enfant : Et si les animaux se montraient bien plus intelligent et malin dès que les humains n'étaient plus dans le coin. ET si certain y prenait gout, la ou d'autre ne rêvait que de rester dans un monde ou de bons humains prenaient soins d'eux ? Voilà l'histoire de Minet, oublié en vacances et cherchant à rentrer chez lui, ou l'attend Romane. Entre aventure et réflexion sur l'intérêt de la liberté et la définition de cette dernière dès qu'un groupe se créé, Cedric Mayen nous livre un excellent premier tome de série Jeunesse, dont la double lecture plaira aux parents ! Le tout sublimement illustré par Madd ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/poltron-minet-tome-1-la-voie-romane?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. poseidon2

    Poltron Minet t1

    Vous avez toujours eu l'impression que votre chat avait une deuxième vie dès que vous n'étiez pas la ? C'est le principe de cette nouvelle série pour enfant : Et si les animaux se montraient bien plus intelligent et malin dès que les humains n'étaient plus dans le coin. ET si certain y prenait gout, la ou d'autre ne rêvait que de rester dans un monde ou de bons humains prenaient soins d'eux ? Voilà l'histoire de Minet, oublié en vacances et cherchant à rentrer chez lui, ou l'attend Romane. Entre aventure et réflexion sur l'intérêt de la liberté et la définition de cette dernière dès qu'un groupe se créé, Cedric Mayen nous livre un excellent premier tome de série Jeunesse, dont la double lecture plaira aux parents ! Le tout sublimement illustré par Madd !
  8. 3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme. Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle. Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante. Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons.
  9. Titre de l'album : Miss Charity - Tome 2 - Le petit théâtre de la vie Scenariste de l'album : Loïc Clément Dessinateur de l'album : Anne Montel Coloriste : Anne Montel Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : À 15 ans, Charity n'est plus vraiment une enfant. Tandis que sa mère songe à la faire entrer dans le monde, la jeune fille curieuse peine à trouver ses marques dans la vie. Loin de ses précepteurs Herr Schmall et Blanche, plongée en pleine tragédie, ses passions d'antan ne suffisent plus à la stimuler complètement. Charity va dès lors découvrir les joies de l'insouciance auprès d'Ann, sa cousine frivole, mais sera également confrontée aux moments douloureux de l'existence avec son pauvre cousin Philip et l'intense Tabitha. Critique : 3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme. Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle. Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante. Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons. Autres infos : Adaptation du roman de Marie-Aude Murail Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/miss-charity-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. poseidon2

    Ceux qui n'existaient pas

    Étrange one shot que celui-ci. Étrange non pas par l'histoire qui est vraiment bien faite avec un bon polar basé sur la perte de la mémoire sur fond de manipulation politique, mais étrange car... et bien ce n'est pas un one shot en fait. Alors certes la première partie de l'histoire prend fin, mais les auteurs nous donnent clairement rendez-vous pour une deuxième tome, deuxième tome qui semble nécessaire tellement on a envie de connaitre les dessous de cette sombre histoire. Ne vous méprenez donc pas : cette histoire, au demeurant très bonne, nécessite bien une suite. Ne l'offrez pas en cadeau sans le savoir
  11. Titre de l'album : Ceux qui n'existaient pas Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Olivier Mangin Coloriste : Olivier Mangin Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Marqués par leurs propres traumatismes, ils sont le fruit d'une expérience révolutionnaire Hantée par le souvenir de ses enfants assassinés, Natacha accepte d'être le cobaye d'une expérience neurobiologique menée par le gouvernement russe, le projet Anastasis.Elle devient vite le centre d'intérêt des scientifiques qui s'étonnent des réactions de la jeune femme et doutent de l'efficacité du traitement qu'ils lui infligent. Ils redoutent le choc mortel que pourrait subir la jeune femme si elle apprenait, à l'instar des autres participants... qu'elle n'existe pas. Critique : Étrange one shot que celui-ci. Étrange non pas par l'histoire qui est vraiment bien faite avec un bon polar basé sur la perte de la mémoire sur fond de manipulation politique, mais étrange car... et bien ce n'est pas un one shot en fait. Alors certes la première partie de l'histoire prend fin, mais les auteurs nous donnent clairement rendez-vous pour une deuxième tome, deuxième tome qui semble nécessaire tellement on a envie de connaitre les dessous de cette sombre histoire. Ne vous méprenez donc pas : cette histoire, au demeurant très bonne, nécessite bien une suite. Ne l'offrez pas en cadeau sans le savoir Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ceux-qui-n-existaient-plus-tome-1-anastasis?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. C'est peu dire qu'il s'agit probablement de l'un des albums les plus attendus de l'année. En effet depuis le cycle de Lah'saa, les séries sur les terres d'Arran manquait d'un cycle suivi et ambitieux. Attention l'ensemble formait un des lore les plus ambitieux, complet et riche de la Fantasy moderne, mais le souffle commençait à manquer. Hors pas mal de tomes sur les séries Elfes, Orcs et Nains entre autres commençaient à nous suggérer la possibilité d'une nouvelle guerre Titanesque. Le voile avait été levé l'année dernière avec l'annonce donc de la future parution d'un tome 1 d'une nouvelle série intitulées sobrement Guerres d'Arran. Depuis tous les fans retenaient leur souffle. Autant vous dire tout de suite que la plupart sont aujourd'hui plus qu'enchantés par ce début d'évènements majeurs magnifiquement mis en scène par Brice Cossu. Son travail est venu encore réhausser ce qui se faisait habituellement sur les séries des terres d'arran, qui étaient déjà pourtant d'un très bon niveau graphique en Fantasy. Pour ma part j'ai été un brin déçu, certains enchaînements d'évènements ne m'ont pas trop convaincus sur la fin du tome qui devait être en apothéose. En fait je fais le difficile car globalement cela passe très très bien, mais je me suis fait la remarque qu'il était dommage d'avoir eu recours à certaines facilités scénaristiques après avoir eu autant de temps pour faire monter la mayonnaise. Le déclencheur reste un poil faiblard pour ma part. Gardez cependant en tête que globalement je pinaille un peu car je suis très très loin d'être un expert en terres d'Arran, et que les fans sont globalement plus que très enthousiastes. Faisons leur confiance, faisons confiance aux auteurs pour la suite de cette mini série qui s'annonce pour le coup encore plus dantesque. Régalez vous, si vous avez lu les terres d'arran jusqu'ici je n'ai pas trop de doutes sur le fait que vous avez déjà lu ce tome 1 d'ailleurs. Il est clairement indispensable pour les amateurs de la série.
  13. Titre de l'album : Guerres d'Arran - Tome 1 - La compagnie des bannis Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Brice Cossu Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dunnrak et Hidden ont créé la compagnie des bannis avec un objectif : Détruire la veuve noire, l'alliance visant à droguer les anciennes races pour les anéantir. Aidé du troublant mage Altherat, Dunnrak décide de frapper fort en s'attaquant à l'un de ses fondateurs : le roi du Venkor. En les provoquant de la sorte, il pourrait déclencher une guerre comme jamais les terres d'Arran n'en ont connue. Critique : C'est peu dire qu'il s'agit probablement de l'un des albums les plus attendus de l'année. En effet depuis le cycle de Lah'saa, les séries sur les terres d'Arran manquait d'un cycle suivi et ambitieux. Attention l'ensemble formait un des lore les plus ambitieux, complet et riche de la Fantasy moderne, mais le souffle commençait à manquer. Hors pas mal de tomes sur les séries Elfes, Orcs et Nains entre autres commençaient à nous suggérer la possibilité d'une nouvelle guerre Titanesque. Le voile avait été levé l'année dernière avec l'annonce donc de la future parution d'un tome 1 d'une nouvelle série intitulées sobrement Guerres d'Arran. Depuis tous les fans retenaient leur souffle. Autant vous dire tout de suite que la plupart sont aujourd'hui plus qu'enchantés par ce début d'évènements majeurs magnifiquement mis en scène par Brice Cossu. Son travail est venu encore réhausser ce qui se faisait habituellement sur les séries des terres d'arran, qui étaient déjà pourtant d'un très bon niveau graphique en Fantasy. Pour ma part j'ai été un brin déçu, certains enchaînements d'évènements ne m'ont pas trop convaincus sur la fin du tome qui devait être en apothéose. En fait je fais le difficile car globalement cela passe très très bien, mais je me suis fait la remarque qu'il était dommage d'avoir eu recours à certaines facilités scénaristiques après avoir eu autant de temps pour faire monter la mayonnaise. Le déclencheur reste un poil faiblard pour ma part. Gardez cependant en tête que globalement je pinaille un peu car je suis très très loin d'être un expert en terres d'Arran, et que les fans sont globalement plus que très enthousiastes. Faisons leur confiance, faisons confiance aux auteurs pour la suite de cette mini série qui s'annonce pour le coup encore plus dantesque. Régalez vous, si vous avez lu les terres d'arran jusqu'ici je n'ai pas trop de doutes sur le fait que vous avez déjà lu ce tome 1 d'ailleurs. Il est clairement indispensable pour les amateurs de la série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-guerres-d-arran-tome-1-la-compagnie-des-bannis?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Il y a un léger parfum de Sweeth tooth le comics adapté en série tv de Jeff Lemire , dans cette aventure fantastique bretonne . 5 jeunes gens se voient du jour au lendemain transformés littéralement . Chacun devient un animal mais garde l'aspect bipède et surtout , se découvre des sens exacerbés qui tiennent à la nature même de la bête . Ils possèdent aussi des talents de magie , mais je n'en dis pas plus pour mieux vous laisser découvrir 😉 . En utilisant le thème de l'adolescence , les auteurs ancrent le récit dans une période de la vie pleine de bouleversements . Ils dépeignent le quotidien de lycéens avec leurs relations amicales et familiales et ajoutent un brin d'écologie en fond scénaristique . Le trait surprenant de Laurent Richard alterne les cases "photographiques" avec des ombrages puissants , puis d'autres avec une touche plus cartoon , en atteste la couverture et nos héros au premier plan . On peut y déceler une volonté d'insérer une part de magie assez "infantile" au sein d'un cadre plus mature et réel . C'est très réussi , et le format en couverture souple associé à un découpage classique semble parfait pour le lectorat visé . J'ajoute qu'il s'agit d'un one-shot , mais qu'avec un succès en librairie , les auteurs peuvent tout à fait réaliser une suite . La fin étant assez ouverte à d'autres aventures de nos héros "animaliers" . Même si je ne suis pas la cible d'une telle lecture , je pense qu'elle peut viser juste chez les ados . Une petite pointe d'écologie ne fait de mal à personne en ces temps troublés 🙂 .
  15. Titre de l'album : Les ambassadeurs - la révélation Scenariste de l'album : Benoit Broyart Dessinateur de l'album : Laurent Richard Coloriste : Laurent Richard Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Et si vous aviez le pouvoir de faire le lien entre la nature et les hommes, pourriez-vous sauver le monde ? Quelque part en Bretagne, le quotidien de Malika, Valentine, Hugo, Tom et Alex est bouleversé un matin, peu après le passage d'une tempête. Ils vont subir une transformation physique étrange et pour eux, la vie ne sera plus jamais comme avant... Une mission de taille leur a été confiée, ils seront désormais les ambassadeurs de la nature. Quelles seront les réactions de leur entourage ? Réussiront-ils à faire évoluer les mentalités ? Critique : Il y a un léger parfum de Sweeth tooth le comics adapté en série tv de Jeff Lemire , dans cette aventure fantastique bretonne . 5 jeunes gens se voient du jour au lendemain transformés littéralement . Chacun devient un animal mais garde l'aspect bipède et surtout , se découvre des sens exacerbés qui tiennent à la nature même de la bête . Ils possèdent aussi des talents de magie , mais je n'en dis pas plus pour mieux vous laisser découvrir 😉 . En utilisant le thème de l'adolescence , les auteurs ancrent le récit dans une période de la vie pleine de bouleversements . Ils dépeignent le quotidien de lycéens avec leurs relations amicales et familiales et ajoutent un brin d'écologie en fond scénaristique . Le trait surprenant de Laurent Richard alterne les cases "photographiques" avec des ombrages puissants , puis d'autres avec une touche plus cartoon , en atteste la couverture et nos héros au premier plan . On peut y déceler une volonté d'insérer une part de magie assez "infantile" au sein d'un cadre plus mature et réel . C'est très réussi , et le format en couverture souple associé à un découpage classique semble parfait pour le lectorat visé . J'ajoute qu'il s'agit d'un one-shot , mais qu'avec un succès en librairie , les auteurs peuvent tout à fait réaliser une suite . La fin étant assez ouverte à d'autres aventures de nos héros "animaliers" . Même si je ne suis pas la cible d'une telle lecture , je pense qu'elle peut viser juste chez les ados . Une petite pointe d'écologie ne fait de mal à personne en ces temps troublés 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ambassadeurs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    Trésor tome 1 - La vague rouge

    En voilà une histoire rocambolesque. Une histoire qui aurait vraiment pu sortir du cerveau d’un petit enfant de 9 ans, comme nos héros du jour. Héros qui, pour sauver le bateau de la mère du rachat, se retrouve transformé en véritable pirate à la recherche d’un véritable trésor. Rêve ou réalité, nous n’en savons rien et aucune piste ne nous est donnée et c’est tant mieux. On savoure cette absence de cohérence qui nous rappelle nos rêves de jeunesses. Les enfants eux (et je parle sous couvert de ma fille de 8 ans) se retrouvent complètement dans l'histoire et s’identifient facilement aux personnages. Un premier tome réussit pour une BD qui ravira les enfants de 8 à 12 ans.
  17. Titre de l'album : Trésor tome 1 - La vague rouge Scenariste de l'album : Jean-Baptiste Saurel Dessinateur de l'album : Pauline De La Provote Coloriste : Pauline De La Provote Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Brigantin, le vieux navire de la mère de Trésor, reste à quai. Tout comme son père d'ailleurs, échoué dans ses souvenirs et ses regrets depuis que sa femme, réputée grande baroudeuse, a disparu. Tout cela n'empêche pas le petit garçon de 9 ans de jouer aux pirates avec ses potes Dico, Yav, et Noisette sur le vénérable bateau. Jusqu'au jour où Gaspard Pivoleux, un collectionneur bien louche, oblige le père de Trésor à lui vendre Brigantin... Révolté, et très attaché au seul souvenir qui lui reste de sa maman, Trésor décide d'embarquer avec son équipage et de mettre les voiles vers une incroyable chasse au trésor... Mais Pivoleux, qui semble avoir un plan secret concernant Brigantin, ne l'entend peut-être pas de cette oreille... L'aventure, le danger et même la magie vont dès lors rythmer la vie de cet équipage improbable, courageux et... inexpérimenté ! Critique : En voilà une histoire rocambolesque. Une histoire qui aurait vraiment pu sortir du cerveau d’un petit enfant de 9 ans, comme nos héros du jour. Héros qui, pour sauver le bateau de la mère du rachat, se retrouve transformé en véritable pirate à la recherche d’un véritable trésor. Rêve ou réalité, nous n’en savons rien et aucune piste ne nous est donnée et c’est tant mieux. On savoure cette absence de cohérence qui nous rappelle nos rêves de jeunesses. Les enfants eux (et je parle sous couvert de ma fille de 8 ans) se retrouvent complètement dans l'histoire et s’identifient facilement aux personnages. Un premier tome réussit pour une BD qui ravira les enfants de 8 à 12 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tresor-tome-1-la-vague-rouge?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. poseidon2

    Oliphant

    Quand j'ai ouvert Oliphant, le me suis dit : Encore une aventure de marin dans le début du XXieme siècle. On nous l'a déjà fait plein de fois le coup de l'aventure en bateau vers le pole, dernier endroit inexploré tout ça tout ça... Et… bien l'histoire est bien sensiblement la même que celles que l'on a déjà lu, mais le traitement est par contre complètement différent. Loo Hui Phang choisit de nous dépeindre cette aventure au travers d'un couple hétéroclite au possible : UN bougon de marin et son fils adoptif, londonien, drogué au possible, ayant des visions issues de ses prises de drogue. Ces deux personnes amènes une vision nouvelle et étonnante sur cette aventure. Le père, meneur d'homme et moteur de l'expédition, se retrouve pris au dépourvu par ce fils adoptif qu'il ne connait plus… Une relation père fils qui change complètement la lecture de cet album, le faisant passer d'histoire d'aventure à étude du comportement humain et des différences générationnelles. Comment critiquer cet album sans évoquer le travail éblouissant de Benjamin Bachelier qui réussit à matérialiser les délires d'Arkadi et à renforcer leur dimension prophétique. Un sublime album qui dépasse de loin l'album d'aventure
  19. poseidon2

    Oliphant

    Titre de l'album : Oliphant Scenariste de l'album : Loo Hui Phang Dessinateur de l'album : Benjamin Bachelier Coloriste : Benjamin Bachelier Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Antarctique 1916. Arkadi a vingt ans. Il a embarqué à bord d'un brise-glace conduisant une expédition d'exploration de vingt-sept hommes. Son père, le capitaine Gordon Kentigern Oliphant, est un explorateur de renom aux exploits célébrés. Celui-ci a pour but de traverser l'Antarctique à pied. Mais la plaque de glace autour du bateau fend la coque, condamnant le bateau à un lent naufrage.Gordon fait vider le bateau de tout le matériel indispensable : canots, traîneaux, appareils de mesure, etc. Isolés à des milliers de kilomètres du continent «civilisé», les hommes comprennent que leur vie est désormais en danger. La première base scientifique se situe sur une île, à 700 km de la côte. Gordon organise un périple sur la glace : regagner la côte en traîneaux tractés par les chiens, puis rejoindre en canots l'île la plus éloignée ; enfin, de là, traverser les 700 km de haute mer pour atteindre la base scientifique. Le voyage met très vite les hommes à rude épreuve...Une histoire de survie, aux confins du monde : inspiré de l'expédition en Antarctique d'Ernest Shackleton en 1916, ce récit haletant aborde la dimension mentale d'un voyage où l'homme doit sa survie à son endurance psychologique. Comment survivre, dans un territoire hostile, sans contour ni couleur, où toutes les limites s'effacent ?Deux grands auteurs réunis : le nouveau livre de Loo Hui Phang après Black out (Prix Goscinny 2021) marque l'arrivée de Benjamin Bachelier chez Futuropolis. Avec ses somptueuses pages en couleurs directes, Benjamin donne au récit un souffle graphique exceptionnel. Critique : Quand j'ai ouvert Oliphant, le me suis dit : Encore une aventure de marin dans le début du XXieme siècle. On nous l'a déjà fait plein de fois le coup de l'aventure en bateau vers le pole, dernier endroit inexploré tout ça tout ça... Et… bien l'histoire est bien sensiblement la même que celles que l'on a déjà lu, mais le traitement est par contre complètement différent. Loo Hui Phang choisit de nous dépeindre cette aventure au travers d'un couple hétéroclite au possible : UN bougon de marin et son fils adoptif, londonien, drogué au possible, ayant des visions issues de ses prises de drogue. Ces deux personnes amènes une vision nouvelle et étonnante sur cette aventure. Le père, meneur d'homme et moteur de l'expédition, se retrouve pris au dépourvu par ce fils adoptif qu'il ne connait plus… Une relation père fils qui change complètement la lecture de cet album, le faisant passer d'histoire d'aventure à étude du comportement humain et des différences générationnelles. Comment critiquer cet album sans évoquer le travail éblouissant de Benjamin Bachelier qui réussit à matérialiser les délires d'Arkadi et à renforcer leur dimension prophétique. Un sublime album qui dépasse de loin l'album d'aventure Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oliphant?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Et hop, après le très très attendu Guerres d'arran dont je vous parlais hier, les terres d'ogon, la nouvelle série se déroulant sur le nouveau continent dans le même univers nous présente son second tome. Exit au passage la com sur la Fantasy à l'africaine, place à la Fantasy tout court, qui puise clairement par contre ses inspirations sur les mythes et légendes du continent africain (en tous cas vu par les occidentaux). Le tome 1 était plutôt très réussi et sympa et ce second tome est dans la même veine, on a vraiment envie d'en savoir plus, de découvrir ce monde et ces enjeux, et comme pour les terres d'arran, peut être de voir s'y dessiner un arc d'envergure avec des enjeux importants. Au vu des personnages présentés et des indices disséminés dans ce tome 1 et ce tome 2, je ne doute pas que ce sera le cas. Le dessin d'Alex Sierra, que l'on avait déjà vu officier sur quelques tomes d'Orcs et Gobelins est toujours aussi efficace et réussi, nous entrainant dans une action dynamique et lisible sans pour autant négliger ses personnages. Quand à la colorisation de J. Nanjan, on ne la présente plus, on lui doit une si grande partie des couleurs des terres d'Arran que ce serait vous faire injure que de vous présenter plus son travail. C'est très bon, et le nouvel univers plus chatoyant lui réussit une nouvelle fois très bien. L'histoire elle est bien soignée, centrée sur des personnages forts et attachants, l'aventure reste rythmée et les enjeux en sont plutôt clairs, bref c'est très bien sur un one shot de quasi démarrage de l'univers. Très franchement si vous avez aimé les terres d'Arran, je ne vois pas bien de raison pouvant vous pousser à ne pas poursuivre sur les terres d'ogon, à part la place prise dans votre bibliothèque ou sur votre compte en banque. Surtout que je ne vois pas ces continents ne pas se mêler d'ici quelques années sur des cross over ou des arcs narratifs encore plus démentiels.
  21. Titre de l'album : Les terres d'ogon - Tome 2 - Blancs visages Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Alex Sierra Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Pour sauver son frère, Itomë pactise avec un ancien esprit malfaisant. Bannie par les siens pour avoir bravé les lois sacrées de son clan, luttant contre l'esprit du sorcier qui cherche à s'emparer de son âme, elle entreprend une quête sans retour à travers les terres d'Ogon. Mais Itomë l'a juré : quelles que soient les épreuves qui l'attendent elle ne laissera plus la peur guider ses choix. Critique : Et hop, après le très très attendu Guerres d'arran dont je vous parlais hier, les terres d'ogon, la nouvelle série se déroulant sur le nouveau continent dans le même univers nous présente son second tome. Exit au passage la com sur la Fantasy à l'africaine, place à la Fantasy tout court, qui puise clairement par contre ses inspirations sur les mythes et légendes du continent africain (en tous cas vu par les occidentaux). Le tome 1 était plutôt très réussi et sympa et ce second tome est dans la même veine, on a vraiment envie d'en savoir plus, de découvrir ce monde et ces enjeux, et comme pour les terres d'arran, peut être de voir s'y dessiner un arc d'envergure avec des enjeux importants. Au vu des personnages présentés et des indices disséminés dans ce tome 1 et ce tome 2, je ne doute pas que ce sera le cas. Le dessin d'Alex Sierra, que l'on avait déjà vu officier sur quelques tomes d'Orcs et Gobelins est toujours aussi efficace et réussi, nous entrainant dans une action dynamique et lisible sans pour autant négliger ses personnages. Quand à la colorisation de J. Nanjan, on ne la présente plus, on lui doit une si grande partie des couleurs des terres d'Arran que ce serait vous faire injure que de vous présenter plus son travail. C'est très bon, et le nouvel univers plus chatoyant lui réussit une nouvelle fois très bien. L'histoire elle est bien soignée, centrée sur des personnages forts et attachants, l'aventure reste rythmée et les enjeux en sont plutôt clairs, bref c'est très bien sur un one shot de quasi démarrage de l'univers. Très franchement si vous avez aimé les terres d'Arran, je ne vois pas bien de raison pouvant vous pousser à ne pas poursuivre sur les terres d'ogon, à part la place prise dans votre bibliothèque ou sur votre compte en banque. Surtout que je ne vois pas ces continents ne pas se mêler d'ici quelques années sur des cross over ou des arcs narratifs encore plus démentiels. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/terres-d-ogon-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. alx23

    Le voyageur

    Théa Rojzman nous livre un récit intéressant centré sur un personnage tout d'abord aigri par son quotidien, avec les non-dits, son manque de liens sociaux avec d'autres personnes pour ensuite progressivement retrouver un sens à sa vie. Ce goût de la vie lui revient en admirant le portrait de la Joconde lors de son temps de travail en tant qu'agent de musée au Louvre. Le scénario nous réserve quelques bonnes surprises avec les voyages intérieurs à travers la magie de l'art. On assiste à une fantastique transformation de la vie du héros tout en étant transporté dans les œuvres de Vinci. Joël Alessandra dessine les planches dans un style réaliste en utilisant des teintes bleutées pour représenter les scènes de la réalité et utilise des couleurs chaudes et lumineuses pour dépeindre les tableaux du Louvre mais aussi les paysages de la Toscane du XVIème siècle à l'époque où Léonard De Vinci a peint La Joconde. Les couleurs sont en aquarelle pour un rendu final de toute beauté. Le titre de cette bande dessinée est très évocateur avec ce voyage intérieur du héros dont la vie va être chamboulée en bien pour lui. Le voyageur est une très belle histoire avec beaucoup de tendresse et d'espoir en suivant Mona Lisa.
  23. alx23

    Le voyageur

    Titre de l'album : Le voyageur Scenariste de l'album : Thea Rojzman Dessinateur de l'album : Joel Alessandra Coloriste : Joel Alessandra Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : Le plus grand voyage est intérieur... Un homme se retrouve malgré lui coincé à l'intérieur du tableau de La Joconde. Arpentant ses paysages, il fait d'étranges rencontres qui lui révèlent progressivement la formule pour briser sa solitude : nul ne peut trouver l'amour sans avoir au préalable pris soin de s'aimer soi-même. Résumé : Patrick, gardien de musée au Louvre, passe ses journées avec La Joconde. Mais à force de la voir toute la journée, sourire en coin et bras croisés, le gardien ne la supporte plus. Jusqu'à ce que Mona Lisa l'appelle à le rejoindre... à l'intérieur du tableau ! Le début : Patoche est de service dans une des salles du musée du Louvre, celle où se trouve le tableau de Léonard de Vinci. Il est debout, mains jointes devant lui, il en est le gardien du jour. Il regarde les gens qui s'aiment et les déteste. Alors qu'un troupeau de visiteurs s'émerveille par convention devant l'étonnamment minuscule tableau de La Joconde, le gardien n'est fasciné que par les jolies jambes de la guide. Mais Patoche est comme invisible, personne ne le remarque jamais et la guide, passionnée, ne manifeste d'intérêt que pour ce stupide tableau : " Il n'y a pas de portrait souriant avant la Joconde, Léonard de Vinci l'a inventé... Et regardez ces deux paysages, l'un semble habité par les hommes, l'autre est comme un paysage imaginaire. Certains commentateurs estiment qu'il s'agit d'une sorte de paysage intérieur...". Le lendemain matin, c'est un mardi, jour de fermeture du musée. Le chef de service demande à Patoche de vérifier l'état de la salle de la Joconde. " Encore elle ! " pense-t-il. Mais il ne bronche pas car Patoche obtempère toujours. Alors qu'il scrute chaque endroit de la salle, il entend une voix semblant venir du tableau et l'appelant : " VIENS !... " Critique : Théa Rojzman nous livre un récit intéressant centré sur un personnage tout d'abord aigri par son quotidien, avec les non-dits, son manque de liens sociaux avec d'autres personnes pour ensuite progressivement retrouver un sens à sa vie. Ce goût de la vie lui revient en admirant le portrait de la Joconde lors de son temps de travail en tant qu'agent de musée au Louvre. Le scénario nous réserve quelques bonnes surprises avec les voyages intérieurs à travers la magie de l'art. On assiste à une fantastique transformation de la vie du héros tout en étant transporté dans les œuvres de Vinci. Joël Alessandra dessine les planches dans un style réaliste en utilisant des teintes bleutées pour représenter les scènes de la réalité et utilise des couleurs chaudes et lumineuses pour dépeindre les tableaux du Louvre mais aussi les paysages de la Toscane du XVIème siècle à l'époque où Léonard De Vinci a peint La Joconde. Les couleurs sont en aquarelle pour un rendu final de toute beauté. Le titre de cette bande dessinée est très évocateur avec ce voyage intérieur du héros dont la vie va être chamboulée en bien pour lui. Le voyageur est une très belle histoire avec beaucoup de tendresse et d'espoir en suivant Mona Lisa. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-voyageur-251333?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Décidément cela ne traîne pas. Nicolas Sinner et Jérôme Le Gris n'ont pas le temps pour nous livrer déjà le second tome de leur nouvelle série Lord Gravestone. Oui le tome 1 est sorti seulement au mois de mars de cette année. Et quand on voit la qualité de ces tomes on ne peut qu'être ébahi par ces délais de fous furieux. Ceci étant dit les lecteurs que nous sommes n'ont pas de raisons de se plaindre puisque le souvenir du tome 1 restait vivace dans nos mémoires. Il faut bien reconnaitre qu'il avait su marquer nos esprits par sa qualité et son cliffhanger final. L'aventure et le drame reprennent donc scéance tenante dès le début de ce tome avec un Lord Gravestone toujours aussi perdu face au poids de son héritage et de sa destinée, heureusement il va prendre de la densité au fil de l'album lorsque les fils tissés par le destins vont lentement se refermer sur lui, préparer vous au pire, car s'il y a une chose que l'on a appris avec ces deux auteurs sur Horacio d'Alba, leur précédente collaboration Ô combien réussie, c'est qu'ils n'aiment rien de plus que d'infliger un destin terrible à leurs héros, et Lord Gravestone ne fera pas exception. Les dessins et couleurs de Nicolas Siner sont toujours aussi splendides, et cette bd fut l'une des première que j'ai dévoré dans cette rentrée chargée car elle condense tout ce que j'aime dans la bd, de l'aventure, du drame humain, de l'action époustouflante, un univers riche et une intrigue qu'on aimerait ne pas lâcher. Je ne peux que vous le recommander car à l'heure actuelle, il n'y a que peu de séries qui présentent autant d'attraits que ce Lord Gravestone. Et ce tome 2 vient de confirmer encore une fois tout le bien qu'on pensant de ses deux auteurs. Merci messieurs.
  25. Titre de l'album : Lord Gravestone - Tome 2 - Le dernier loup d'alba Scenariste de l'album : Jérôme Le Gris Dessinateur de l'album : Nicolas Sinner Coloriste : Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Quand le chasseur devient la proie. Mordu par la stryge qui a tué son père, John Gravestone pourrait bien devenir une créature des ténèbres si ce démon venait à parachever son oeuvre. Pour le protéger, son oncle Théophile et son fidèle Tibbett organisent sa fuite vers les terres écossaises de son enfance. Mais malgré leurs efforts, la vampire Camilla reste inexorablement proche de sa proie. Le destin des Gravestone va-t-il se jouer dans la relation ambiguë qui commence à se nouer entre John et Camilla ? Tandis que Tibbett dévoile son vrai visage, la situation pourrait prendre un tournant des plus inattendus. Récit à l'atmosphère sombre et gothique, Lord Gravestone mêle écriture moderne et fable vampirique en puisant aux sources du genre. En plaçant leur oeuvre chronologiquement en amont du célèbre Dracula de Bram Stoker, à l'époque prévictorienne, Jérôme Le Gris et Nicolas Siner imaginent un univers esthétique où le mythe se fond dans une relecture de Roméo et Juliette. Un récit épique et fascinant au coeur de l'épais brouillard anglais. Critique : Décidément cela ne traîne pas. Nicolas Sinner et Jérôme Le Gris n'ont pas le temps pour nous livrer déjà le second tome de leur nouvelle série Lord Gravestone. Oui le tome 1 est sorti seulement au mois de mars de cette année. Et quand on voit la qualité de ces tomes on ne peut qu'être ébahi par ces délais de fous furieux. Ceci étant dit les lecteurs que nous sommes n'ont pas de raisons de se plaindre puisque le souvenir du tome 1 restait vivace dans nos mémoires. Il faut bien reconnaitre qu'il avait su marquer nos esprits par sa qualité et son cliffhanger final. L'aventure et le drame reprennent donc scéance tenante dès le début de ce tome avec un Lord Gravestone toujours aussi perdu face au poids de son héritage et de sa destinée, heureusement il va prendre de la densité au fil de l'album lorsque les fils tissés par le destins vont lentement se refermer sur lui, préparer vous au pire, car s'il y a une chose que l'on a appris avec ces deux auteurs sur Horacio d'Alba, leur précédente collaboration Ô combien réussie, c'est qu'ils n'aiment rien de plus que d'infliger un destin terrible à leurs héros, et Lord Gravestone ne fera pas exception. Les dessins et couleurs de Nicolas Siner sont toujours aussi splendides, et cette bd fut l'une des première que j'ai dévoré dans cette rentrée chargée car elle condense tout ce que j'aime dans la bd, de l'aventure, du drame humain, de l'action époustouflante, un univers riche et une intrigue qu'on aimerait ne pas lâcher. Je ne peux que vous le recommander car à l'heure actuelle, il n'y a que peu de séries qui présentent autant d'attraits que ce Lord Gravestone. Et ce tome 2 vient de confirmer encore une fois tout le bien qu'on pensant de ses deux auteurs. Merci messieurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lord-gravestone-tome-2-les-hauts-loups-d-alba?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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