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  1. alx23

    Jim Bridger

    La collection sur la véritable histoire du Far-west continu de nous passionner avec ce troisième tome sur Jim Bridger après les deux tomes sur Jesse James et Will Bill Hickok. Cette figure historique est moins connue mais son histoire n'en reste pas moins intéressante pour autant. Pierre Place revient sur la vie pleine d'aventures incroyables de Jim Bridger ce trappeur ou Mountain man comme on les appelait. Le récit débute alors que Jim Bridger tient compagnie au civils enfermés dans un fort lors d'un blizzard avant une attaque imminente. Le trappeur commence alors le récit de sa vie avec plusieurs anecdotes et faits d'armes auprès de figures légendaires et de tribus indiennes. La vie des trappeurs n'est pas facile dans ce monde sauvage avec le climat et l'isolement dans les montagnes enneigées. Avec cette méthode de narration, l’auteur peut jongler sur les moments forts du trappeur. Avec leur mode de vie en milieu hostile, les mountain men étaient considérés comme une tribu par les indiens. Pierre Place réalise aussi les dessins avec beaucoup de maitrise pour dépeindre les paysages magnifiques et encore l’ouest sauvage. L’album se termine sur une biographie écrite par Farid Ameur, docteur en histoire à l’université, spécialisé sur les Etats-Unis. Jim Bridger reprend les parties importantes de la vie de ce trappeur avec tous les ingrédients essentielles pour une grande aventure au far-west et un très bon moment de lecture.
  2. alx23

    Jim Bridger

    Titre de l'album : Jim Bridger Scenariste de l'album : Pierre Place Dessinateur de l'album : Pierre Place Coloriste : Chris Régnault Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : En 1822, le jeune Jim n’a pas encore 18 ans mais il sait que l’aventure l’attend à l’ouest de Saint-Louis, cette ville marchande et cosmopolite du Missouri située à l’extrémité du front pionnier. Le cœur ouvert à l’inconnu, il débute sa carrière de trappeur en s’engageant dans la première grande expédition, celle de William Ashley, qui avec deux bateaux et une centaine de volontaires, remonte la haute vallée du Missouri à la recherche de « l’or brun des Rocheuses », les peaux de castor. Au péril de sa vie, il affronte les hivers redoutables et les grizzlys, rencontre les peuples amérindiens pour lesquels il nourrit un profond respect et explore les territoires les plus reculés de l’Ouest, du Grand Lac salé aux geysers de Yellowstone. Démontrant un courage, une sérénité et une endurance à toute épreuve, il connaît de folles aventures dans les régions montagneuses, se fiant à son instinct de survie et son sens exceptionnel de l’orientation pour se tirer d’affaire. Au fil du temps, sa renommée est si établie que les convois de pionniers et les détachements de cavalerie s’arrachent ses services pour les guider au milieu d’une nature hostile et sauvage ! Devenu une légende vivante, Jim Bridger force l’admiration et nous ouvre les portes d’un âge d’or où trappeurs, négociants et Indiens se réunissaient chaque année dans les somptueuses vallées du Wyoming pour commercer et se divertir. La conquête de l’Ouest n’en est encore qu’à ses débuts et va bientôt bouleverser cet équilibre. Une époque passionnante de l’histoire américaine dans lequel éclot le mythe des Mountain Men, ces êtres rudes, entreprenants et individualistes, vivant en osmose avec un territoire qu’ils ont vu disparaître sous les roues des chariots qu’ils avaient eux-mêmes guidés… Critique : La collection sur la véritable histoire du Far-west continu de nous passionner avec ce troisième tome sur Jim Bridger après les deux tomes sur Jesse James et Will Bill Hickok. Cette figure historique est moins connue mais son histoire n'en reste pas moins intéressante pour autant. Pierre Place revient sur la vie pleine d'aventures incroyables de Jim Bridger ce trappeur ou Mountain man comme on les appelait. Le récit débute alors que Jim Bridger tient compagnie au civils enfermés dans un fort lors d'un blizzard avant une attaque imminente. Le trappeur commence alors le récit de sa vie avec plusieurs anecdotes et faits d'armes auprès de figures légendaires et de tribus indiennes. La vie des trappeurs n'est pas facile dans ce monde sauvage avec le climat et l'isolement dans les montagnes enneigées. Avec cette méthode de narration, l’auteur peut jongler sur les moments forts du trappeur. Avec leur mode de vie en milieu hostile, les mountain men étaient considérés comme une tribu par les indiens. Pierre Place réalise aussi les dessins avec beaucoup de maitrise pour dépeindre les paysages magnifiques et encore l’ouest sauvage. L’album se termine sur une biographie écrite par Farid Ameur, docteur en histoire à l’université, spécialisé sur les Etats-Unis. Jim Bridger reprend les parties importantes de la vie de ce trappeur avec tous les ingrédients essentielles pour une grande aventure au far-west et un très bon moment de lecture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jim-bridger?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Les adaptations des nouvelles et romans de Liu Cixin un romancier de SF à succès se poursuit avec un récit d'anticipation de guerre et conflits politiques. L'histoire trouve sa partie de science-fiction avec une énorme station spatiale dans l'espace se rapprochant du soleil. En effet, la problématique reposera sur les communications durant les combats et comment les brouiller pour l’ennemi et ainsi prendre l’avantage. Marko Stojanovic apporte trop de dialogues ou de passages sans grand intérêt avec pour résultat, une perte de fluidité lors de la lecture. Les adaptations de romans ne sont pas toujours évidentes et surtout ne se prêtent pas toujours à tous les médias. L'album est assez important en pagination avec une centaine de pages. La partie graphique de Maza est remarquable avec des planches impressionnantes lors des scènes de guerre ou de batailles avec les machines de guerre en action. Le style des dessins se veut réaliste et crédibilise l'ensemble de l'histoire. On retrouve deux panneaux sur trois pages comme pour les tomes précédents. Brouillage intégral est certainement le récit le plus proche de notre époque actuelle sur les huit adaptations de Liu Cixin, très axé sur la guerre par rapport à la SF.
  4. Titre de l'album : Les futurs de Liu Cixin - Brouillage intégral Scenariste de l'album : Marko Stojanovic Dessinateur de l'album : Maza Coloriste : Desko Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Une Troisième Guerre mondiale oppose les membres de l'OTAN à la Russie, un conflit interminable, tactique, technologique et sanglant. Pour gagner du temps en attendant un rassemblement de troupes, le général Levchenko décide d'agir sur le brouillage des transmissions. Les rayonnements solaires, qui influencent la propagation des ondes de surface, pourraient changer l'issue des combats... Critique : Les adaptations des nouvelles et romans de Liu Cixin un romancier de SF à succès se poursuit avec un récit d'anticipation de guerre et conflits politiques. L'histoire trouve sa partie de science-fiction avec une énorme station spatiale dans l'espace se rapprochant du soleil. En effet, la problématique reposera sur les communications durant les combats et comment les brouiller pour l’ennemi et ainsi prendre l’avantage. Marko Stojanovic apporte trop de dialogues ou de passages sans grand intérêt avec pour résultat, une perte de fluidité lors de la lecture. Les adaptations de romans ne sont pas toujours évidentes et surtout ne se prêtent pas toujours à tous les médias. L'album est assez important en pagination avec une centaine de pages. La partie graphique de Maza est remarquable avec des planches impressionnantes lors des scènes de guerre ou de batailles avec les machines de guerre en action. Le style des dessins se veut réaliste et crédibilise l'ensemble de l'histoire. On retrouve deux panneaux sur trois pages comme pour les tomes précédents. Brouillage intégral est certainement le récit le plus proche de notre époque actuelle sur les huit adaptations de Liu Cixin, très axé sur la guerre par rapport à la SF. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-futurs-de-liu-cixin-brouillage-integral?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Seulement trois mois après le premier tome, on peut déjà lire la suite de cette série qui s'annonce excellente et addictive. Serge Lehman nous dévoile des informations qui donnent d'autres questionnements dans une ambiance étrange et très sombre. On suit plusieurs histoires souvent tordues avec une touche de fantastique certainement liée au manque d'explication pour l'instant. On perçoit les liens entre plusieurs personnages dans des trafics de drogues et voir d'enfants. La corruption est présente dans toute la ville portuaire de Saint-Elme. J'adore le travail de Lehman sur la psychologie de ses personnages et leur prestance même pour ceux qui ne sont que secondaires. J'avais déjà remarqué cette marque de fabrique de l'auteur avec la brigade chimérique. La partie graphique de Frederik Peeters est remarquable une fois de plus ainsi que le découpage des planches pour marquer les situations fortes. On retrouve la palette de couleur originale qui fonctionne très bien. Ce second tome est aussi bien où voir mieux que le précédent puisque les présentations sont faites et que l'on rentre dans le vif du sujet avec une histoire bien sombre et violente. Pour les retardataires, je recommande fortement ce nouveau thriller.
  6. Titre de l'album : Saint-Elme tome 2 - L'avenir de la famille Scenariste de l'album : Serge Lehman Dessinateur de l'album : Frederik Peeters Coloriste : Frederik Peeters Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Franck Sangaré est aux mains des Sax, la famille qui a pris le contrôle de Saint-Elme, et son frère Philippe tarde à répondre aux appels angoissés de madame Dombre. Pendant ce temps, à l'auberge de la Vache Brûlée, Romane Mertens apprend à tirer au pistolet avec Paco tandis que son père passe ses journées à parler seul dans sa chambre... Tout seul, vraiment ? Critique : Seulement trois mois après le premier tome, on peut déjà lire la suite de cette série qui s'annonce excellente et addictive. Serge Lehman nous dévoile des informations qui donnent d'autres questionnements dans une ambiance étrange et très sombre. On suit plusieurs histoires souvent tordues avec une touche de fantastique certainement liée au manque d'explication pour l'instant. On perçoit les liens entre plusieurs personnages dans des trafics de drogues et voir d'enfants. La corruption est présente dans toute la ville portuaire de Saint-Elme. J'adore le travail de Lehman sur la psychologie de ses personnages et leur prestance même pour ceux qui ne sont que secondaires. J'avais déjà remarqué cette marque de fabrique de l'auteur avec la brigade chimérique. La partie graphique de Frederik Peeters est remarquable une fois de plus ainsi que le découpage des planches pour marquer les situations fortes. On retrouve la palette de couleur originale qui fonctionne très bien. Ce second tome est aussi bien où voir mieux que le précédent puisque les présentations sont faites et que l'on rentre dans le vif du sujet avec une histoire bien sombre et violente. Pour les retardataires, je recommande fortement ce nouveau thriller. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/saint-elme-tome-2-l-avenir-de-la-famille/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Titre de l'album : Carbone & Silicium, édition or noir Scenariste de l'album : Mathieu Bablet Dessinateur de l'album : Mathieu Bablet Coloriste : Mathieu Bablet Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : 2046 Derniers nés des laboratoires Tomorrow Foundation, Carbone et Silicium sont les prototypes d’une nouvelle génération de robots destinés à prendre soin de la population humaine vieillissante. Élevés dans un cocon protecteur, avides de découvrir le monde extérieur, c’est lors d’une tentative d’évasion qu’ils finiront par être séparés. Ils mènent alors chacun leurs propres expériences et luttent, pendant plusieurs siècles, afin de trouver leur place sur une planète à bout de souffle où les catastrophes climatiques et les bouleversements politiques et humains se succèdent... Critique : Ce récit de science-fiction reprend des thématiques fortes de notre génération comme la pollution, la politique, la vie, la mort ou bien les problèmes liés aux androïdes trop proches des humains. Cette vision nous est donnée à travers le regard des deux premiers modèles d'androïdes qui survivent sur plusieurs siècles et peuvent ainsi partager leur analyse de l'espèce humaine. Le récit se veut contemplatif à travers leurs yeux et l'auteur prend le temps de développer son intrigue avec très peu de scènes d'action. Carbone et Silicium développent des émotions humaines en opposition avec les hommes qui sont de plus en plus connectés aux machines ou avec des membres robotisés. Cette version or noir est la première bande dessinée que je lis avec cette technique où les planches sont en noir et blanc avec des cases sur fond noir avec un trait de couleur or ou même parfois la couleur or prend le dessus avec les traits des contours en noir. L’effet est vraiment saisissant pour cette édition très soignée. Toutes les parties de l’histoire se déroulant dans le réseau sont en or et noir, ce sont les cases de couleurs cuivrées dans la version d’origine. Carbone & Silicium est une œuvre de science-fiction forte et référente du genre. Cette version or noir en édition limitée, nous permet de découvrir ou de redécouvrir cette excellente bande dessinée et de profiter des dessins. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/carbone-silicium-or-noir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Ce récit de science-fiction reprend des thématiques fortes de notre génération comme la pollution, la politique, la vie, la mort ou bien les problèmes liés aux androïdes trop proches des humains. Cette vision nous est donnée à travers le regard des deux premiers modèles d'androïdes qui survivent sur plusieurs siècles et peuvent ainsi partager leur analyse de l'espèce humaine. Le récit se veut contemplatif à travers leurs yeux et l'auteur prend le temps de développer son intrigue avec très peu de scènes d'action. Carbone et Silicium développent des émotions humaines en opposition avec les hommes qui sont de plus en plus connectés aux machines ou avec des membres robotisés. Cette version or noir est la première bande dessinée que je lis avec cette technique où les planches sont en noir et blanc avec des cases sur fond noir avec un trait de couleur or ou même parfois la couleur or prend le dessus avec les traits des contours en noir. L’effet est vraiment saisissant pour cette édition très soignée. Toutes les parties de l’histoire se déroulant dans le réseau sont en or et noir, ce sont les cases de couleurs cuivrées dans la version d’origine. Carbone & Silicium est une œuvre de science-fiction forte et référente du genre. Cette version or noir en édition limitée, nous permet de découvrir ou de redécouvrir cette excellente bande dessinée et de profiter des dessins.
  9. VladNirky

    Renaissance T3 - Permafrost

    La Renaissance est à la fois une période de l'histoire et un mouvement artistique. Cette époque marque la fin du Moyen Âge et le début des Temps modernes (tm). Et cette description convient fort bien à la série. Ce 3è tome signe donc la fin du 1er cycle et une suite de 3 tomes est annoncée par Fréd Duval. Et en faisant un peu de prospective avec le titre de la série, je pense que la suite sera plus optimiste. Même si l'histoire démontre que les évolutions techniques ne sont pas suivies d'évolution morales. ^^ Vous retrouvez donc dans ce T3 les personnages attachants, que sont Swänn et Sätie les 2 aliens de Näkän, jeunes mariés et visiblement un peu perdus, que l'on suit depuis leur débarquement sur Terre. Non pas que les autres personnages ne soient pas attachants, mais plutôt que l'histoire qu'on nous raconte est vue à travers leur yeux. Les autres personnages passent donc un peu au second plan. Les deux militaires viennent en aide à la Terre malgré elle, façon mission paix et santé car une sorte de confédération alien nommée "Le complexe" semble penser qu'elle ne peut pas s'en sortir seule faute de vision à long terme et à court terme de gestion des ressources. Mais est ce sans arrière pensée pour tous les participants de cette assemblée ? Il faudra lire le T3 pour le savoir > < En fait ce 1er cycle ressemble à une mission des casques bleus de l'ONU qui traversait les informations il n'y a encore pas si longtemps. Difficile de se placer au milieu d'un conflit ou d'un problème majeur sans casse. De plus l'actualité a rattrapé la série qui aborde beaucoup de sujets. Rappelons que le T1 commence par la description d'une grippe mortelle très contagieuse, des problèmes graves de montée des eaux (Paris est sous les eaux façon méga crue 1910 dès les 1ères cases du T1) et des IA devenues hostiles au genre humain font des massacres. Mais la série aborde aussi, outre les thématiques écologiques récentes, des problèmes de budget. La guerre coute chère ! Et un peu du fonctionnement politique des démocraties occidentales que l'on connait... Ces aliens sont décidément très humains. Les sujets abordés sont nombreux (même le mur de Trump fait une apparition). Au delà du débarquement sur la Terre, qui ressemble aussi à un début de colonisation tant le niveau technologique est avancé par rapport aux locaux et les raisons invoquées résonnent de bons sentiments, c'est en tout cas un plaisir de retrouver les aventures de nos groupes de personnages, à la recherche des raisons de cette situation. Ce 3e tome va ainsi dénouer les nombreuses questions posées par le début du cycle. Et c'est une bonne chose, même si ça peut sembler rapide. Personnellement je me demandais bien comment on allait clôturer en 1 seul tome à la fin du T2. Alors le dénouement est total ? pas tout à fait. Il reste quelques questions en suspens. De quoi remplir largement un second cycle je pense. Visuellement c'est très beau. Cette série est véritablement une démonstration technique d'Emem (aidé pour le Design par Fred Blanchard). C'est beau, c'est varié. C'est sur plusieurs environnements à travers les albums. C'est aussi épaulé par des effets spéciaux de temps à autre pour un arrière plan ici ou là par exemple mais c'est beau. Que ce soit aux États-Unis, à Paris, en passant par Créteil ou la campagne du Vexin et une planète lointaine... Les environnements sont très variés et réussis. Tout comme les 3 couvertures. J'ai dit que c'était beau ? C'est un vrai plaisir de se promener du regard dans les cases et les couvertures. Par contre, ce n'est pas une lecture très joyeuse ou optimiste, et globalement la rare éclaircie proposée par un des personnages avec son traducteur qui déconne (à la Jar Jar Binks) est fermée par les auteurs au passage. Du coup on reste sur un certain niveau de pessimiste global jusqu'à la toute fin... On peut aussi se demander aussi ou sont les représentants humains... Grands absents sauf de manière anecdotique au démarrage.... Où sont présidents, organisations mondiales et dictateurs divers et variés ? Curieux, mais pourquoi pas. Cet aspect renforce encore l'aspect colonisateur du coup. Car on ne voit que le côté gentil colonisateur. Cet aspect me rappelle la série V des années 80.... La suite devrait être pleine de surprises. Au final, c'est un très bon patchwork de SF diverses et de sujets politiques actuels dans un superbe écrin. Ne boudons pas notre plaisir, et je pense que ce sera encore mieux aux relectures. 🙂
  10. Titre de l'album : Renaissance T3 - Permafrost Scenariste de l'album : Fréd Duval Dessinateur de l'album : Emem Coloriste : Emem Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Au Texas, Swänn et Liz sont poursuivis par les braconniers Skualls, responsables de la mort de la famille Hamilton... Le temps pour Swänn de se confronter aux réalités de la Vguerre et des chocs émotionnels qui accompagnent l'annonce des victimes aux familles. Pendant ce temps, sur Näkän et dans les assemblées du Complexe, les débats sur le financement de l'expédition Renaissance se poursuivent et, curieusement, la diplomatie Skuall, peuple qui ne participe pas à l'expédition, prend une importance inattendue... Critique : La Renaissance est à la fois une période de l'histoire et un mouvement artistique. Cette époque marque la fin du Moyen Âge et le début des Temps modernes (tm). Et cette description convient fort bien à la série. Ce 3è tome signe donc la fin du 1er cycle et une suite de 3 tomes est annoncée par Fréd Duval. Et en faisant un peu de prospective avec le titre de la série, je pense que la suite sera plus optimiste. Même si l'histoire démontre que les évolutions techniques ne sont pas suivies d'évolution morales. ^^ Vous retrouvez donc dans ce T3 les personnages attachants, que sont Swänn et Sätie les 2 aliens de Näkän, jeunes mariés et visiblement un peu perdus, que l'on suit depuis leur débarquement sur Terre. Non pas que les autres personnages ne soient pas attachants, mais plutôt que l'histoire qu'on nous raconte est vue à travers leur yeux. Les autres personnages passent donc un peu au second plan. Les deux militaires viennent en aide à la Terre malgré elle, façon mission paix et santé car une sorte de confédération alien nommée "Le complexe" semble penser qu'elle ne peut pas s'en sortir seule faute de vision à long terme et à court terme de gestion des ressources. Mais est ce sans arrière pensée pour tous les participants de cette assemblée ? Il faudra lire le T3 pour le savoir > < En fait ce 1er cycle ressemble à une mission des casques bleus de l'ONU qui traversait les informations il n'y a encore pas si longtemps. Difficile de se placer au milieu d'un conflit ou d'un problème majeur sans casse. De plus l'actualité a rattrapé la série qui aborde beaucoup de sujets. Rappelons que le T1 commence par la description d'une grippe mortelle très contagieuse, des problèmes graves de montée des eaux (Paris est sous les eaux façon méga crue 1910 dès les 1ères cases du T1) et des IA devenues hostiles au genre humain font des massacres. Mais la série aborde aussi, outre les thématiques écologiques récentes, des problèmes de budget. La guerre coute chère ! Et un peu du fonctionnement politique des démocraties occidentales que l'on connait... Ces aliens sont décidément très humains. Les sujets abordés sont nombreux (même le mur de Trump fait une apparition). Au delà du débarquement sur la Terre, qui ressemble aussi à un début de colonisation tant le niveau technologique est avancé par rapport aux locaux et les raisons invoquées résonnent de bons sentiments, c'est en tout cas un plaisir de retrouver les aventures de nos groupes de personnages, à la recherche des raisons de cette situation. Ce 3e tome va ainsi dénouer les nombreuses questions posées par le début du cycle. Et c'est une bonne chose, même si ça peut sembler rapide. Personnellement je me demandais bien comment on allait clôturer en 1 seul tome à la fin du T2. Alors le dénouement est total ? pas tout à fait. Il reste quelques questions en suspens. De quoi remplir largement un second cycle je pense. Visuellement c'est très beau. Cette série est véritablement une démonstration technique d'Emem (aidé pour le Design par Fred Blanchard). C'est beau, c'est varié. C'est sur plusieurs environnements à travers les albums. C'est aussi épaulé par des effets spéciaux de temps à autre pour un arrière plan ici ou là par exemple mais c'est beau. Que ce soit aux États-Unis, à Paris, en passant par Créteil ou la campagne du Vexin et une planète lointaine... Les environnements sont très variés et réussis. Tout comme les 3 couvertures. J'ai dit que c'était beau ? C'est un vrai plaisir de se promener du regard dans les cases et les couvertures. Par contre, ce n'est pas une lecture très joyeuse ou optimiste, et globalement la rare éclaircie proposée par un des personnages avec son traducteur qui déconne (à la Jar Jar Binks) est fermée par les auteurs au passage. Du coup on reste sur un certain niveau de pessimiste global jusqu'à la toute fin... On peut aussi se demander aussi ou sont les représentants humains... Grands absents sauf de manière anecdotique au démarrage.... Où sont présidents, organisations mondiales et dictateurs divers et variés ? Curieux, mais pourquoi pas. Cet aspect renforce encore l'aspect colonisateur du coup. Car on ne voit que le côté gentil colonisateur. Cet aspect me rappelle la série V des années 80.... La suite devrait être pleine de surprises. Au final, c'est un très bon patchwork de SF diverses et de sujets politiques actuels dans un superbe écrin. Ne boudons pas notre plaisir, et je pense que ce sera encore mieux aux relectures. 🙂 Autres infos : C'est comme un tome de Carmen Pos, mais en pas pareil. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/renaissance-tome-3-permafrost?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. alx23

    Mediator, un crime chimiquement pur

    Ce roman graphique est né de la rencontre d'Irène Frachon pneumologue et une lanceuse d'alerte et d'Éric Giacometti un scénariste de bande dessinée et roman. Le scandale sur ce médicament a éclaté grâce au travail d'enquête très documenté d'Irène Frachon. Elle se souvenait d'un problème similaire avec le laboratoire Servier sur un autre médicament coupe-faim très dangereux pour la santé, une dizaine d'années auparavant. Cet album retrace donc l'histoire d’Éric Servier à la tête de ce laboratoire pharmaceutique et de tout cet empire qui représente une énorme fortune. En parallèle de tous les médicaments mise en vente par ce laboratoire, on suit l'affaire du Meditor de sa création jusqu'à son interdiction de vente. Les auteurs mettent également en avant les facilités pour le laboratoire Servier grâce à des appuis politiques. Les conflits d’intérêt sont trop grands et le médicament se retrouve sur le marché sans véritable contrôle de ses effets secondaires ou seulement de son efficacité par l’agence française du médicament. Les dessins de François Duprat conviennent bien au genre documentaire réaliste avec des parties schématisées pour mieux comprendre comme les maladies et effets sur la santé des patients. La conclusion est affolante sur tous les faux médicaments de ce laboratoire et le procès est en cours d’appel pour janvier 2023.
  12. Titre de l'album : Mediator, un crime chimiquement pur Scenariste de l'album : Éric Giacometti & Irène Frachon Dessinateur de l'album : François Duprat Coloriste : François Duprat Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En 2007, au CHU de Brest, de nombreux cas d'atteintes cardiaques inexpliquées attirent l'attention de la pneumologue Irène Frachon. Ses recherches mettent en cause le Mediator, coupe-faim des laboratoires Servier, dont le principe actif avait conduit au retrait de l'Isoméride en 1997. Celui du Mediator sera effectif en 2009. Depuis, elle poursuit son combat pour l'indemnisation des milliers de victimes... Critique : Ce roman graphique est né de la rencontre d'Irène Frachon pneumologue et une lanceuse d'alerte et d'Éric Giacometti un scénariste de bande dessinée et roman. Le scandale sur ce médicament a éclaté grâce au travail d'enquête très documenté d'Irène Frachon. Elle se souvenait d'un problème similaire avec le laboratoire Servier sur un autre médicament coupe-faim très dangereux pour la santé, une dizaine d'années auparavant. Cet album retrace donc l'histoire d’Éric Servier à la tête de ce laboratoire pharmaceutique et de tout cet empire qui représente une énorme fortune. En parallèle de tous les médicaments mise en vente par ce laboratoire, on suit l'affaire du Meditor de sa création jusqu'à son interdiction de vente. Les auteurs mettent également en avant les facilités pour le laboratoire Servier grâce à des appuis politiques. Les conflits d’intérêt sont trop grands et le médicament se retrouve sur le marché sans véritable contrôle de ses effets secondaires ou seulement de son efficacité par l’agence française du médicament. Les dessins de François Duprat conviennent bien au genre documentaire réaliste avec des parties schématisées pour mieux comprendre comme les maladies et effets sur la santé des patients. La conclusion est affolante sur tous les faux médicaments de ce laboratoire et le procès est en cours d’appel pour janvier 2023. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mediator-un-crime-chimiquement-pur?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Miam je me suis régalé. Simple et bon c'est ainsi que je décrirais Quatre soeurs. Ce récit, adaptation (par l'auteur du roman elle même au scénario et Cati Baur au dessin) en bd d'un succès de la littérature est très réussi. Je ne connaissais pas le roman paru en 2010, et je découvrais l'histoire en même temps que cette intégrale sortie en Octobre. C'est peu dire que je me suis régalé à la lecture de cet imposant pavé, agréablement relié en tissu. L'édition est belle et moi qui ne suis habituellement pas friand d'intégrale, j'avoue que celle-ci m'a bien fait plaisir. Avec ce premier tome de l'intégrale de Quatre soeurs regroupant les deux premiers tomes, on plongera dans nos adolescences avec bonheur, tendresse, parfois méchanceté et bêtises mais jamais sans émotion. Le thème du deuil, pourtant jamais loin, ne devient jamais pesant et est développé avec finesse. Les dessins de Cati Baur, dont je ne suis pas toujours un immense fan, sont ici plein de justesse et très bien adapté à ce roman. Emouvant, drôle mais toujours juste et avec sa galerie de personnages plus vrais que nature, je ne peux que vous conseiller de découvrir cette jolie perle après les fêtes. Personnellement j'ai hâte d'en lire la suite !
  14. Titre de l'album : Quatre soeurs - Première intégrale - Tome 1 et 2 Scenariste de l'album : Malika Ferdjoukh Dessinateur de l'album : Cati Baur Coloriste : Cati Baur Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Une belle villa en bord de mer, pleine de recoins et de mystère. Quatre soeurs qui sont cinq, orphelines de fraîche date, cousines des quatre filles du Docteur March et des cinq soeurs Bennet d'Orgueil et Préjugés. Emplie de personnages hilarants, de péripéties en tous genres et de dialogues piquants, cette intégrale nous fait (re)découvrir avec bonheur la vie de ces cinq soeurs, leurs amis, leurs amours, leurs humeurs, leur humour... Cette première intégrale regroupe les tomes 1 et 2 de la série, Enid et Hortense. Critique : Miam je me suis régalé. Simple et bon c'est ainsi que je décrirais Quatre soeurs. Ce récit, adaptation (par l'auteur du roman elle même au scénario et Cati Baur au dessin) en bd d'un succès de la littérature est très réussi. Je ne connaissais pas le roman paru en 2010, et je découvrais l'histoire en même temps que cette intégrale sortie en Octobre. C'est peu dire que je me suis régalé à la lecture de cet imposant pavé, agréablement relié en tissu. L'édition est belle et moi qui ne suis habituellement pas friand d'intégrale, j'avoue que celle-ci m'a bien fait plaisir. Avec ce premier tome de l'intégrale de Quatre soeurs regroupant les deux premiers tomes, on plongera dans nos adolescences avec bonheur, tendresse, parfois méchanceté et bêtises mais jamais sans émotion. Le thème du deuil, pourtant jamais loin, ne devient jamais pesant et est développé avec finesse. Les dessins de Cati Baur, dont je ne suis pas toujours un immense fan, sont ici plein de justesse et très bien adapté à ce roman. Emouvant, drôle mais toujours juste et avec sa galerie de personnages plus vrais que nature, je ne peux que vous conseiller de découvrir cette jolie perle après les fêtes. Personnellement j'ai hâte d'en lire la suite ! Autres infos : D'après l'oeuvre originale de Malika Ferdjoukh Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quatre-soeurs-integrale-tome-1-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Nickad

    Le ciel pour conquête

    Hollande, XVIe siècle, Amélie est une jeune femme très croyante qui cherche à se rapprocher de Dieu, elle aimerait voir de ses yeux toutes ses créations et pour cela, réfléchit à un moyen de voler comme un oiseau. Hélas, elle a fait un mariage de complaisance, son mari est marchand et ne lui montre que peu d’intérêt et à cette époque, que l’on soit de bonne lignée ou non, toutes les femmes travaillent. Elle doit donc s’occuper du linge, faire les courses et la cuisine, dépoussiérer les meubles et le soir, tenir son rôle conjugal. Un jour, son mari ramène une maitresse orientale d’un de ces voyages ; si elle se rend compte qu’elle n’est pas aimée, cela lui laisse aussi du temps pour ses recherches. Le ciel pour conquête est la 1ère œuvre de Yudori, le style graphique est à mi-chemin entre orient et occident, un mélange de culture que l’on retrouve aussi dans les deux femmes principales de l’histoire qui finissent par apprendre beaucoup l’une de l’autre. C’est un portrait de la condition féminine, il y a l’épouse coincée entre devoir et envie, la servante qui rêve de trouver un bon époux et qui lorgne sur le poste de maitresse de maison et la maitresse, esclave asiatique, qui est juste contente d’être en vie et de pouvoir manger, elle tient des propos très philosophiques d’ailleurs. C’est aussi la place de la femme dans la science et la menace de finir au bûcher. L’édition est de qualité, un beau papier et de belles finitions pour ce roman graphique qui nous entraine facilement avec lui. Extrait
  16. Titre de l'album : Le ciel pour conquête Scenariste de l'album : YUDORI Dessinateur de l'album : YUDORI Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Amélie est une jeune catholique mariée à Hans, marchand de la bonne société hollandaise de ce milieu de seizième siècle. Une vie d'humilité qui ne sied guère à son caractère rebelle et fantasque, et qui bascule quand Hans rapporte une jeune esclave venue des pays lointain. Lentement, les deux femmes vont nouer une relation fusionnelle qui va toutes les deux les libérer... Critique : Hollande, XVIe siècle, Amélie est une jeune femme très croyante qui cherche à se rapprocher de Dieu, elle aimerait voir de ses yeux toutes ses créations et pour cela, réfléchit à un moyen de voler comme un oiseau. Hélas, elle a fait un mariage de complaisance, son mari est marchand et ne lui montre que peu d’intérêt et à cette époque, que l’on soit de bonne lignée ou non, toutes les femmes travaillent. Elle doit donc s’occuper du linge, faire les courses et la cuisine, dépoussiérer les meubles et le soir, tenir son rôle conjugal. Un jour, son mari ramène une maitresse orientale d’un de ces voyages ; si elle se rend compte qu’elle n’est pas aimée, cela lui laisse aussi du temps pour ses recherches. Le ciel pour conquête est la 1ère œuvre de Yudori, le style graphique est à mi-chemin entre orient et occident, un mélange de culture que l’on retrouve aussi dans les deux femmes principales de l’histoire qui finissent par apprendre beaucoup l’une de l’autre. C’est un portrait de la condition féminine, il y a l’épouse coincée entre devoir et envie, la servante qui rêve de trouver un bon époux et qui lorgne sur le poste de maitresse de maison et la maitresse, esclave asiatique, qui est juste contente d’être en vie et de pouvoir manger, elle tient des propos très philosophiques d’ailleurs. C’est aussi la place de la femme dans la science et la menace de finir au bûcher. L’édition est de qualité, un beau papier et de belles finitions pour ce roman graphique qui nous entraine facilement avec lui. Extrait Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-ciel-pour-conquete?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. The_PoP

    Pas de baisers pour maman

    Avouons le d'emblée, je ne connais pas le livre originel de Tomi Ungerer. Dur donc de comparer ce "remake" ou cette adaptation en bande dessinée réalisée par Mathieu Sapin. Et je ne connaissais le travail de Tomi Ungerer que de réputation. Mon mea culpa d'ignare ainsi effectué, profitons de la chance de pouvoir jeter un regard neuf sur cette bd/roman graphique à destination des parents/enfants. En effet cette oeuvre mérite de s'y attarder car elle présente plusieurs grilles de lecture selon que l'on soit dans un cas ou dans l'autre. Elle fera nécessairement sourire et/ou grincer des dents par la justesse de certaines des situations qui se présentent. Le graphisme de Mathieu Sapin me semble pour ma part très très proche de celui de Tomi Ungerer, et personnellement ce n'est pas ce que je préfère. Il a néanmoins le mérite d'être très expressif et parlant et finalement je crois bien que c'est là le plus important.
  18. Titre de l'album : Pas de baisers pour maman Scenariste de l'album : Mathieu Sapin Dessinateur de l'album : Mathieu Sapin Coloriste : Mathieu Sapin Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : S'il y a quelque chose que Jo n'aime pas, c'est d'être embrassé par sa tendre mère - Madame Chattemite - surtout si c'est devant les copains. « Des baisers ! Toujours des baisers ! » hurle Jo. « Je les déteste, je n'en veux pas ! Des baisers pour dire bonjour, bonsoir et merci ! Des baisers humides et poisseux, toujours des baisers ! » Comment Madame Chattemite s'y prendra-t-elle désormais pour témoigner sa grande affection maternelle ? En adaptant Pas de baiser pour maman en bande dessinée, Mathieu Sapin revisite un classique de la bibliographie de Tomi Ungerer, et rend hommage à une oeuvre ayant le plus marqué son enfance et orienté sa carrière. Critique : Avouons le d'emblée, je ne connais pas le livre originel de Tomi Ungerer. Dur donc de comparer ce "remake" ou cette adaptation en bande dessinée réalisée par Mathieu Sapin. Et je ne connaissais le travail de Tomi Ungerer que de réputation. Mon mea culpa d'ignare ainsi effectué, profitons de la chance de pouvoir jeter un regard neuf sur cette bd/roman graphique à destination des parents/enfants. En effet cette oeuvre mérite de s'y attarder car elle présente plusieurs grilles de lecture selon que l'on soit dans un cas ou dans l'autre. Elle fera nécessairement sourire et/ou grincer des dents par la justesse de certaines des situations qui se présentent. Le graphisme de Mathieu Sapin me semble pour ma part très très proche de celui de Tomi Ungerer, et personnellement ce n'est pas ce que je préfère. Il a néanmoins le mérite d'être très expressif et parlant et finalement je crois bien que c'est là le plus important. Autres infos : Adaptation du livre de Tomi Ungerer Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pas-de-baiser-pour-maman?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Chronique réalisée à partir du pdf de lecture et non de la bd papier, des différences peuvent apparaître entre ma chronique et l'original, je vous invite à vérifier par vous même avec votre exemplaire en librairie. La cathédrale des abymés est une série initialement prévue en 4 tomes et, levons vite le doute, ce ne sera pas le cas. Les suiveurs de la série pouvaient facilement s'en douter, tant les multiples personnages de notre histoire ont peiné à se rapprocher. C'est chose faite dans ce début de tome 4 qui va à toute vitesse sur les débuts de la réalisation du Grand Oeuvre dont on devine les contours depuis les premiers tomes. Les forces en jeu sont clairement définies et ce tome de mise en place nous prépare un grand final qui promet d'être haletant. Il est à noter que pour un tome de Fantasy, celui-ci comporte bien peu de batailles, vite soldées. On se concentre sur le déroulement de l'intrigue et c'est plutôt bien fait. Pour ma part j'aurais toutefois souhaité que le rythme de la narration et de l'action soit un peu mieux réparti entre les 4 premiers tomes. Mais je pinaille. Côté graphique, Sébastien Grenier nous montre encore toute l'étendue de son affection et de son art pour la Fantasy, pas de doutes, les codes du genre sont bien respectés.
  20. Titre de l'album : La cathédrale des abymes - Tome 4 - Les splendeurs de soo Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Sébastien Grenier Coloriste : Sébastien Grenier Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Pier de La vita se réveille seul en territoire Assany et ne doit sa survie qu'à la séduisante Dame Onaki qui l'introduit auprès du daimyo Akashi. Pier est alors mis en présence du seigneur Toscann Don Costelnau, de la templière Sinead et du druidd Brahnann. Désormais sous la tutelle d'Akashi, leur grand projet pourrait débuter. Mais dans l'ombre, l'empereur et son mage planifient déjà leur mort... Critique : Chronique réalisée à partir du pdf de lecture et non de la bd papier, des différences peuvent apparaître entre ma chronique et l'original, je vous invite à vérifier par vous même avec votre exemplaire en librairie. La cathédrale des abymés est une série initialement prévue en 4 tomes et, levons vite le doute, ce ne sera pas le cas. Les suiveurs de la série pouvaient facilement s'en douter, tant les multiples personnages de notre histoire ont peiné à se rapprocher. C'est chose faite dans ce début de tome 4 qui va à toute vitesse sur les débuts de la réalisation du Grand Oeuvre dont on devine les contours depuis les premiers tomes. Les forces en jeu sont clairement définies et ce tome de mise en place nous prépare un grand final qui promet d'être haletant. Il est à noter que pour un tome de Fantasy, celui-ci comporte bien peu de batailles, vite soldées. On se concentre sur le déroulement de l'intrigue et c'est plutôt bien fait. Pour ma part j'aurais toutefois souhaité que le rythme de la narration et de l'action soit un peu mieux réparti entre les 4 premiers tomes. Mais je pinaille. Côté graphique, Sébastien Grenier nous montre encore toute l'étendue de son affection et de son art pour la Fantasy, pas de doutes, les codes du genre sont bien respectés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-cathedrale-des-abymes-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : Lord Gravestone - Tome 1 - Le baiser rouge Scenariste de l'album : Jérôme Le Gris Dessinateur de l'album : Nicolas Sinner Coloriste : v Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Le baiser d'immortalité.John Gravestone, fils unique d'un chasseur de vampire tué au combat, a fait très tôt le voeu de venger son père et de continuer son oeuvre. Pour l'heure, l'éducation austère imposée par son oncle ne lui a pas encore permis de tenir sa promesse. Mais il était écrit que l'héritier des Gravestone marcherait dans les pas de son géniteur et affronterait un jour les mêmes démons que lui. Aussi, quand l'étrange Camilla von Holbein - puissante strige et ennemie jurée de sa famille - ressurgit du passé, John peut enfin embrasser son destin. Un destin à la hauteur de la légende de son nom.Premier cycle en trois actes à l'atmosphère sombre et gothique, Lord Gravestone mêle écriture moderne et fable vampirique puisant aux sources du genre. En plaçant leur oeuvre chronologiquement en amont du célèbre Dracula de Bram Stoker, à l'époque pré-victorienne, Jérôme Le Gris et Nicolas Siner imaginent un univers esthétique où le mythe peut se renouveler. Un récit épique et fascinant au coeur de l'épais brouillard anglais. Critique : Vous avez aimé Horcaio d'Alba ? Foncez sur ce Lord Gravestone Vous ne connaissez pas Horacio d'Alba ? Bonne nouvelle, vous avez donc 4 excellents tomes à acheter et lire devant vous : les 3 Horacio d'alba et ce tome de Lord Gravestone. Bon je caricature un peu mais chez 1001bd, il est peu dire qu'on est nombreux à avoir beaucoup beaucoup apprécié la masterclass délivrée par Jérôme Le Gris et Nicolas Sinner sur Horacio d'Alba. Alors les voir se remettre ensemble pour nous livre un nouveau triptyque cela ne pouvait que nous exciter. Personnellement ce que je trouve le moins réussi sur ce Lord Gravestone c'est la couverture et pourtant vous serez nombreux à l'aimer je n'en doute pas. Cela en dit long sur la qualité de l'ouvrage. Tout y est réussi : de la densité de la narration, qui transforme un tome d'introduction en aventure partant tambour battant en passant par les personnages, les enjeux, l'intensité dramatique déjà présente et surtout le dessin tout en finesse, en expressivité et en vivacité de Nicolas Sinner c'est une nouvelle fois un coup de maître. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que sur Horacio d'Alba, et le format de la série prévu en 3 tomes n'y est probablement pas pour rien. Messieurs prenez votre temps, on vous fait confiance, on sera là pour les deux prochains tomes. Pour l'anecdote, Enrico Marini avait un peu râlé sur Facebook en découvrant l'allure du personnage principal et en mettant en avant la ressemblance avec son Scorpion. Je l'invite à ouvrir cette BD pour y découvrir toutes les subtiles différences qui transforment un personnage légèrement ressemblant au départ en un individu tout à fait distinct et dont le personnage n'a finalement rien à envier à son inspiration. Autres infos : Un indispensable de ce printemps. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lord-gravestone-tome-1-le-baiser-rouge?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Vous avez aimé Horcaio d'Alba ? Foncez sur ce Lord Gravestone Vous ne connaissez pas Horacio d'Alba ? Bonne nouvelle, vous avez donc 4 excellents tomes à acheter et lire devant vous : les 3 Horacio d'alba et ce tome de Lord Gravestone. Bon je caricature un peu mais chez 1001bd, il est peu dire qu'on est nombreux à avoir beaucoup beaucoup apprécié la masterclass délivrée par Jérôme Le Gris et Nicolas Sinner sur Horacio d'Alba. Alors les voir se remettre ensemble pour nous livre un nouveau triptyque cela ne pouvait que nous exciter. Personnellement ce que je trouve le moins réussi sur ce Lord Gravestone c'est la couverture et pourtant vous serez nombreux à l'aimer je n'en doute pas. Cela en dit long sur la qualité de l'ouvrage. Tout y est réussi : de la densité de la narration, qui transforme un tome d'introduction en aventure partant tambour battant en passant par les personnages, les enjeux, l'intensité dramatique déjà présente et surtout le dessin tout en finesse, en expressivité et en vivacité de Nicolas Sinner c'est une nouvelle fois un coup de maître. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que sur Horacio d'Alba, et le format de la série prévu en 3 tomes n'y est probablement pas pour rien. Messieurs prenez votre temps, on vous fait confiance, on sera là pour les deux prochains tomes. Pour l'anecdote, Enrico Marini avait un peu râlé sur Facebook en découvrant l'allure du personnage principal et en mettant en avant la ressemblance avec son Scorpion. Je l'invite à ouvrir cette BD pour y découvrir toutes les subtiles différences qui transforment un personnage légèrement ressemblant au départ en un individu tout à fait distinct et dont le personnage n'a finalement rien à envier à son inspiration.
  23. The_PoP

    L'enfer pour aube

    Titre de l'album : L'enfer pour aube Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Tiburce Oger Coloriste : Tiburce Oger Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dans le Paris du début du vingtième siècle, des notables sont éliminés les uns après les autres par un étrange Inconnu au visage recouvert d'une écharpe rouge. Celui-ci, qui n'oublie jamais de laisser un Louis d'Or près de chacune de ses victimes, oeuvre de concert avec les redoutables Apaches pour semer la terreur dans la capitale. Dans quel but ? Critique : Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa. Autres infos : FONCEZ ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-enfer-pour-aube-tome-1-paris-apache?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. The_PoP

    L'enfer pour aube

    Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa.
  25. Titre de l'album : Le château des animaux - Tome 3 - La nuit des justes Scenariste de l'album : Xavier Dorison Dessinateur de l'album : Félix Delep Coloriste : Félix Delep Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Avec le lapin César et le vieux rat Azélar, Miss B doit convaincre les animaux de ne surtout pas céder à la violence pour mettre fin au règne de Silvio... Au château, la dictature continue. Grâce aux efforts de Miss B, les animaux se remobilisent avec peine pour faire renaître, en même temps que le printemps, le mouvement pacifiste des Marguerites. Mais Silvio ne l’entend certainement pas de cette oreille, et le taureau dictateur en a sous le sabot pour conserver son pouvoir. Toujours aidé par sa cruelle milice canine, il décide de faire embastiller les animaux rebelles au donjon. Qu’à cela ne tienne : Miss B et ses amis répondront une nouvelle fois par la ruse… et la solidarité ! Critique : Nous l'évoquions hier avec l'ami @Kevin Nivek, M. Dorison est en train de passer un cap sérieux cette année. Il est désormais pour moi l'un des scénaristes les plus intéressants de la bd franco belge car il n'y a pas de hasard, on ne peut être derrière Le troisième Testament, Long John Silver, Aristophania, Undertaker, Goldorak, 1629 et Le château des animaux sans être un génie de la BD. Oui il s'agit parfois d'adaptation, mais quand bien même ! Je tenais ici à lui rendre hommage, car par rapport à l'ensemble de son oeuvre il me semble qu'on ne lui tire pas assez notre chapeau. Le château des animaux est d'ailleurs un bon exemple pour montrer toute l'étendue de son talent puisqu'à partir d'une nouvelle, assez forte philosophiquement et politiquement parlant, mais assez pauvre en romanesque, il arrive à nous livrer une fresque aussi passionnante qu'enrichissante. Et si certains lecteurs semblent râler après ce tome 3 plus philosophique, c'est à mon sens oublier un peu vite toutes les pistes de réflexion proposées dans cet album. La fin approchera par ailleurs bien assez vite puisque le tome 4 est annoncé comme le dernier. Passons maintenant à l'éloge du talent de Félix Delep. Que c'est beau, parfois simple pour mettre en avant ses protagonistes, parfois plus détaillé pour nous parler de la vie du château, ses animaux sont expressifs et fabuleux, on s'attache à nos personnages, on leur prête des caractères, on en oublie qu'ils sont des animaux. Parfait. Sa mise en couleur toute en finesse et en respect des saisons est lumineuse. Bref, l'une de mes séries coup de coeur assurément. On réfléchit, on se révolte, on s'attache à nos personnages, et on a hâte d'en lire le dénouement, que demander de plus ? Autres infos : Adaptation de la Ferme des animaux de Georges Orwell Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-chateau-des-animaux-tome-3-la-nuit-des-justes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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