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  1. Le premier tome de ce diptyque a rencontré un énorme succès auprès des critiques mais également auprès des lecteurs. Dans cette suite, on va pouvoir replonger à l'intérieur de la tête de Sherlock Holmes pour comprendre comment fonctionne son génie et comment le détective met en place toutes les déductions ou résultats qu'il tire de l'analyse des indices. L'histoire est prenante car originale et pas une énième adaptation des romans ou des nouvelles de Conan Doyle. Cyril Liéron nous livre une vengeance compréhensible face à la vie du mauvais de l'histoire. On se rapproche du professeur Moriarty pour le machiavélisme et le génie. Pour accompagner cette fabuleuse enquête, Benoit Dahan réalise un travail exceptionnel de création sur chaque planche. Déjà la couverture de cette suite est le prolongement du premier album avec les deux personnages qui se font face. Ensuite, la construction des planches ainsi que sa mise en scène sont fabuleuses surtout quand on rentre dans la tête de Sherlock. Il faut feuilleter l'album pour se rendre compte du travail. Il serait vraiment dommage de passer à côté de ce diptyque juste pour l'expérience de lecture mise en place par Benoit Dahan. Suite au succès, les auteurs annoncent déjà travailler sur une nouvelle enquête pour Sherlock Holmes et Watson.
  2. Titre de l'album : Dans la tête de Sherlock Holmes, l'affaire du ticket scandaleux tome 2 Scenariste de l'album : Cyril Liéron Dessinateur de l'album : Benoit Dahan Coloriste : Benoit Dahan Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Alors que Sherlock Holmes et le Dr Watson sont sur la piste du magicien chinois Wu-Jing, le ministre des Colonies Britanniques est à son tour visé. Cette fois, ce sont les plus hautes sphères de l'Etat qui sont frappées. Quel genre de complot le sulfureux mage peut-il bien tramer ? Le célèbre détective est décidément confronté à un personnage aussi secret qu'inquiétant et il n'est pas au bout de ses surprises... Critique : Le premier tome de ce diptyque a rencontré un énorme succès auprès des critiques mais également auprès des lecteurs. Dans cette suite, on va pouvoir replonger à l'intérieur de la tête de Sherlock Holmes pour comprendre comment fonctionne son génie et comment le détective met en place toutes les déductions ou résultats qu'il tire de l'analyse des indices. L'histoire est prenante car originale et pas une énième adaptation des romans ou des nouvelles de Conan Doyle. Cyril Liéron nous livre une vengeance compréhensible face à la vie du mauvais de l'histoire. On se rapproche du professeur Moriarty pour le machiavélisme et le génie. Pour accompagner cette fabuleuse enquête, Benoit Dahan réalise un travail exceptionnel de création sur chaque planche. Déjà la couverture de cette suite est le prolongement du premier album avec les deux personnages qui se font face. Ensuite, la construction des planches ainsi que sa mise en scène sont fabuleuses surtout quand on rentre dans la tête de Sherlock. Il faut feuilleter l'album pour se rendre compte du travail. Il serait vraiment dommage de passer à côté de ce diptyque juste pour l'expérience de lecture mise en place par Benoit Dahan. Suite au succès, les auteurs annoncent déjà travailler sur une nouvelle enquête pour Sherlock Holmes et Watson. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dans-la-tete-de-sherlock-holmes-tome-2-l-affaire-du-ticket-scandaleux?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. The_PoP

    Renault - Les mains noires

    Je tiens d'emblée à préciser que je ne suis amateur ni d'automobile, ni de documentaires en BD. Et pourtant ce n'est pas une erreur et j'ai bien mis 5 à cette BD. Que je ne peux que vous conseiller. Je l'ai ouverte sans grandes conviction hier soir, un peu claqué. Et je l'ai refermée après un très beau et long temps de lecture. Car oui, les 80 pages sont intenses, pleines de dialogues, et demande une attention certaine pour être appréciées, d'autant que certains découpages de cases peu orthodoxe mais diablement efficaces ne manqueront pas de perturber vos habitudes de lecture. J'ai lu ce Renault comme j'ai lu Il était une fois en France. Et pour moi on est sur la même intensité. Le personnage présenté l'est sans concession, même si l'on ressent beaucoup de tendresse pour leur sujet de la part des auteurs. Louis Renault fut un géant de ce début du siècle, un homme dont le destin a pesé durablement sur la France et sur le monde. Et pourtant jusqu'à hier j'ignorais tout de lui. Le boulot d'historien des deux auteurs est assez fabuleux, et si parfois la fiction ou le romanesque s'invitent dans le traitement de leur sujet, cela sonne globalement juste. Alors quand une BD vous propose de vous instruire sur la grande Histoire de France en vous passionnant autant, chapeau bas.
  4. Titre de l'album : Renault - Les mains noires Scenariste de l'album : Antoine Lapasset Dessinateur de l'album : Benjamin Benéteau Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis le petit atelier au fond du jardin où il bricolait ses premiers moteurs, jusqu'à la création d'un empire si puissant qu'on disait de lui que toute la France s'enrhumait quand son usine toussait, Louis Renault a traversé son époque comme un bolide. Revenir sur la vie de Renault, c'est s'intéresser à la première moitié du XIXe siècle. Cinquante années d'une transformation fulgurante du monde, propulsée par un progrès qui ne veut croire en aucune limite. Mais aussi cinquante années tourmentées de conflits idéologiques majeurs, jalonnées de deux guerres mondiales. Si la première va mener Renault au sommet, la seconde précipitera sa chute. Inventeur, visionnaire, pilote, businessman... On connait sa signature, reste à découvrir l'homme. Critique : Je tiens d'emblée à préciser que je ne suis amateur ni d'automobile, ni de documentaires en BD. Et pourtant ce n'est pas une erreur et j'ai bien mis 5 à cette BD. Que je ne peux que vous conseiller. Je l'ai ouverte sans grandes conviction hier soir, un peu claqué. Et je l'ai refermée après un très beau et long temps de lecture. Car oui, les 80 pages sont intenses, pleines de dialogues, et demande une attention certaine pour être appréciées, d'autant que certains découpages de cases peu orthodoxe mais diablement efficaces ne manqueront pas de perturber vos habitudes de lecture. J'ai lu ce Renault comme j'ai lu Il était une fois en France. Et pour moi on est sur la même intensité. Le personnage présenté l'est sans concession, même si l'on ressent beaucoup de tendresse pour leur sujet de la part des auteurs. Louis Renault fut un géant de ce début du siècle, un homme dont le destin a pesé durablement sur la France et sur le monde. Et pourtant jusqu'à hier j'ignorais tout de lui. Le boulot d'historien des deux auteurs est assez fabuleux, et si parfois la fiction ou le romanesque s'invitent dans le traitement de leur sujet, cela sonne globalement juste. Alors quand une BD vous propose de vous instruire sur la grande Histoire de France en vous passionnant autant, chapeau bas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/renault-les-mains-noires?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. The_PoP

    Elles - Tome 1 - La nouvelle(s)

    Pffffff, rarement une bd m'aura fait aussi radicalement changé d'avis que ce Elles. Pour être sincère avec vous, je ne l'avais même pas demandé aux éditions Le Lombard au début. Je ne me sentais clairement pas intéressé et je pensais que cette BD n'était juste pas faite pour moi. Et puis la grosse communication des éditions Le Lombard sur le sujet, et le nom de Kid Toussaint au scénario (entre autres), dont Pos' nous rabâche ici régulièrement tout le bien qu'il pense de son travail m'ont convaincu de me laisser tenter. Heureusement. C'est frais. C'est beau. C'est intelligent. C'est fait pour des ados, et c'est bien fait. Et les adultes le liront aussi avec intérêt et plaisir. J'ai vraiment besoin de vous en dire plus ? On ferme Elles avec un goût de trop peu, on trouve que finalement la pagination est un peu courte, alors même que vous venez de lire 96 pages. Certes elles sont petites, mais quand même. Elles traite d'un sujet complexe, sans démagogie ni simplisme, avec bienveillance et intelligence. Et humour parfois. Tout est bien dosé. Pour la partie graphique, quand l'argument de vente de l'éditeur est : " par l'auteur aux 300000 abonnés sur Instagram", habituellement je fuis. Mais là on est devant un pixar en image. Oui ce n'est pas nécessairement mon style préféré, mais cela fonctionne formidablement bien avec le propos et la colorisation est juste top. Petit bémol d'une demi étoile, car j'attends la confirmation de l'intelligence du scénario avec la suite... M. Toussaint ne nous décevez pas.
  6. Titre de l'album : Elles - Tome 1 - La nouvelle(s) Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Aveline Stokart Coloriste : Aveline Stokart Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Elle, c'est une fille un peu comme tout le monde mais pas tout à fait comme les autres. Jeune fille pétillante et équilibrée, c'est tout naturellement qu'elle est intégrée dans une joyeuse bande d'amis dès son arrivée au collège Mercury. Mais se doutent-ils qu'Elle n'est pas seule ? Elle serait même plutôt cinq... Cinq personnalités hautes en couleurs et pas toujours amicales. Qui est Elle, réellement ? Critique : Pffffff, rarement une bd m'aura fait aussi radicalement changé d'avis que ce Elles. Pour être sincère avec vous, je ne l'avais même pas demandé aux éditions Le Lombard au début. Je ne me sentais clairement pas intéressé et je pensais que cette BD n'était juste pas faite pour moi. Et puis la grosse communication des éditions Le Lombard sur le sujet, et le nom de Kid Toussaint au scénario (entre autres), dont Pos' nous rabâche ici régulièrement tout le bien qu'il pense de son travail m'ont convaincu de me laisser tenter. Heureusement. C'est frais. C'est beau. C'est intelligent. C'est fait pour des ados, et c'est bien fait. Et les adultes le liront aussi avec intérêt et plaisir. J'ai vraiment besoin de vous en dire plus ? On ferme Elles avec un goût de trop peu, on trouve que finalement la pagination est un peu courte, alors même que vous venez de lire 96 pages. Certes elles sont petites, mais quand même. Elles traite d'un sujet complexe, sans démagogie ni simplisme, avec bienveillance et intelligence. Et humour parfois. Tout est bien dosé. Pour la partie graphique, quand l'argument de vente de l'éditeur est : " par l'auteur aux 300000 abonnés sur Instagram", habituellement je fuis. Mais là on est devant un pixar en image. Oui ce n'est pas nécessairement mon style préféré, mais cela fonctionne formidablement bien avec le propos et la colorisation est juste top. Petit bémol d'une demi étoile, car j'attends la confirmation de l'intelligence du scénario avec la suite... M. Toussaint ne nous décevez pas. Autres infos : Adolescence Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elles-tome-1-la-nouvelle-s?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. The_PoP

    Androïdes - Tome 10 - Darwin

    Une fois fini cette lecture, je vous avoue que je savais que j'avais déjà lu quelque chose de cet auteur. Après recherches, Alain Brion est aussi l'un des auteurs des Chroniques d'Excalibur, une série que j'avais démarrée dans ma jeunesse. Pourquoi je vous raconte mon inculture de départ ? Pour vous montrer que le traitement graphique remarquable de cet album m'a poussé à en chercher l'auteur, et à en reconnaitre le trait. Oui c'est évidemment particulier et stylisé, mais je trouve que cela fonctionne à merveille sur un univers de science fiction. Ceux qui me lisent régulièrement savent que je suis souvent un peu dur avec les dessinateurs/scénaristes qui réalisent leur bd seuls. Je trouve souvent que l'un des deux aspects devient un point faible. Ici ce n'est pas le cas. Du tout. Le scénario est brillant, enthousiasmant, haletant. Le déroulement est logique mais pourtant on brûle de lire la page d'après. Les personnages sont plutôt réussis, les retournements de situation sont bien pensés. On a de la grande histoire, avec de petites histoires qui s'entremêlent. C'est parfait. Le tout en one shot. Alors pourquoi simplement 4,5/5 ? Simplement car l'histoire est parfaitement réalisée mais qu'elle n'est pas si originale que cela. C'est le temps qui me dira si ce Darwin restera dans ma mémoire à une place de choix ou non. Mais quoiqu'il en soit c'est déjà une réussite. Surtout pour cette série de one shots Androïdes qui présentait jusqu'à présent des tomes certes de qualité mais pas toujours mémorables.
  8. Titre de l'album : Androïdes - Tome 10 - Darwin Scenariste de l'album : Alain Brion Dessinateur de l'album : Alain Brion Coloriste : Alain Brion Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : An 2073. La situation du monde est devenue dramatique. Tandis que sur la Lune des scientifiques attendent leur rapatriement, un astéroïde dévaste la Terre. L'androïde Darwin envoyé sur place devra trouver un moyen de les sauver. Il découvrira que la planète a basculée dans l'anarchie. Sur la Lune des morts suspectes surviennent et la poignée de survivants sombre dans la paranoïa. Critique : Une fois fini cette lecture, je vous avoue que je savais que j'avais déjà lu quelque chose de cet auteur. Après recherches, Alain Brion est aussi l'un des auteurs des Chroniques d'Excalibur, une série que j'avais démarrée dans ma jeunesse. Pourquoi je vous raconte mon inculture de départ ? Pour vous montrer que le traitement graphique remarquable de cet album m'a poussé à en chercher l'auteur, et à en reconnaitre le trait. Oui c'est évidemment particulier et stylisé, mais je trouve que cela fonctionne à merveille sur un univers de science fiction. Ceux qui me lisent régulièrement savent que je suis souvent un peu dur avec les dessinateurs/scénaristes qui réalisent leur bd seuls. Je trouve souvent que l'un des deux aspects devient un point faible. Ici ce n'est pas le cas. Du tout. Le scénario est brillant, enthousiasmant, haletant. Le déroulement est logique mais pourtant on brûle de lire la page d'après. Les personnages sont plutôt réussis, les retournements de situation sont bien pensés. On a de la grande histoire, avec de petites histoires qui s'entremêlent. C'est parfait. Le tout en one shot. Alors pourquoi simplement 4,5/5 ? Simplement car l'histoire est parfaitement réalisée mais qu'elle n'est pas si originale que cela. C'est le temps qui me dira si ce Darwin restera dans ma mémoire à une place de choix ou non. Mais quoiqu'il en soit c'est déjà une réussite. Surtout pour cette série de one shots Androïdes qui présentait jusqu'à présent des tomes certes de qualité mais pas toujours mémorables. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/androides-tome-10-darwin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. VladNirky

    Jours de sable

    C'est une très beau roman graphique que réalise ici l'auteur, Aimée De Jongh. Jeune auteure de 32 ans, qui à déjà à son actif plusieurs réalisations, reconnues au niveau international comme le retour de bondrée, paru en 2016, pour rester dans la bande dessinée. Nous allons suivre ici, le parcours d'un jeune homme photographe, John Clarke, qui va être envoyé de Washington vers l'Oklahoma dans les années 30, pendant la période du Dust Bowl. Ce phénomène des tempêtes de poussières, également décrit dans le film Interstellar, résulte d'une période de sécheresse de plusieurs années consécutives et de méthodes d'agriculture intensives de l'époque provoque l’appauvrissement des sols et des fermiers. L'objectif de John Clarke ? Un reportage photos d'un mois pour la Farm Security Administration sur la région, et surtout ses habitants, la pauvreté à laquelle ils sont confrontés. Le tout afin de faire passer ces informations au reste de la population des états unis pour les aider. A travers cette histoire toute en finesse, tout en rondeur, John, va petit à petit apprivoiser les habitants de la région autant qu'il va se faire apprivoiser par ces derniers. D'hostile, les habitants vont finir par le connaître et l'accepter, l'aider, l'intégrer jusqu'au dénouement. Plus l'album avancera et plus ses convictions seront remises en cause, autant sur le plan personnel, que professionnel. Difficile d'en parler plus sans spoiler la fin de l'histoire. Côté réalisation, l'album est très proche de la photo pour certaines planches avec un dessin semi réaliste à encrage à gros trait du plus bel effet. Il est d'ailleurs parsemé de photographies d'époque. Saisissantes pour la plupart, qui donnent carrément envie d'en savoir plus sur cette période à travers les nombreux sites sur le sujet et les photographies disponibles, pour certaines très connues. Vous l'aurez compris, un album que les amateurs de roman graphique ou de reportage documentaire pourront difficilement laisser passer et qui ne laisse pas indifférent même une fois refermé. C'est donc un grand Oui. Pour en savoir un peu plus: http://photonumerique.codedrops.net/L-epopee-de-la-Farm-Security-Administration Quelques photos de la page wikipedia sur les Dust Bowl
  10. VladNirky

    Jours de sable

    Titre de l'album : Jours de sable Scenariste de l'album : Aimée De Jongh Dessinateur de l'album : Aimée De Jongh Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Washington, 1937. John Clarke, journaliste photo reporter de 22 ans, est engagé par la Farm Security Administration, l'organisme gouvernemental chargé d'aider les fermiers victimes de la Grande Dépression. Sa mission : témoigner de la situation dramatique des agriculteurs du Dust Bowl. Située à cheval sur l'Oklahoma, le Kansas et le Texas, cette région est frappée par la sécheresse et les tempêtes de sable plongent les habitants dans la misère. En Oklahoma, John tente de se faire accepter par la population. Au cours de son séjour, qui prend la forme d'un voyage initiatique, il devient ami avec une jeune femme, Betty. Grâce à elle, il prend conscience du drame humain provoqué par la crise économique. Mais il remet en question son rôle social et son travail de photographe... Critique : C'est une très beau roman graphique que réalise ici l'auteur, Aimée De Jongh. Jeune auteure de 32 ans, qui à déjà à son actif plusieurs réalisations, reconnues au niveau international comme le retour de bondrée, paru en 2016, pour rester dans la bande dessinée. Nous allons suivre ici, le parcours d'un jeune homme photographe, John Clarke, qui va être envoyé de Washington vers l'Oklahoma dans les années 30, pendant la période du Dust Bowl. Ce phénomène des tempêtes de poussières, également décrit dans le film Interstellar, résulte d'une période de sécheresse de plusieurs années consécutives et de méthodes d'agriculture intensives de l'époque provoque l’appauvrissement des sols et des fermiers. L'objectif de John Clarke ? Un reportage photos d'un mois pour la Farm Security Administration sur la région, et surtout ses habitants, la pauvreté à laquelle ils sont confrontés. Le tout afin de faire passer ces informations au reste de la population des états unis pour les aider. A travers cette histoire toute en finesse, tout en rondeur, John, va petit à petit apprivoiser les habitants de la région autant qu'il va se faire apprivoiser par ces derniers. D'hostile, les habitants vont finir par le connaître et l'accepter, l'aider, l'intégrer jusqu'au dénouement. Plus l'album avancera et plus ses convictions seront remises en cause, autant sur le plan personnel, que professionnel. Difficile d'en parler plus sans spoiler la fin de l'histoire. Côté réalisation, l'album est très proche de la photo pour certaines planches avec un dessin semi réaliste à encrage à gros trait du plus bel effet. Il est d'ailleurs parsemé de photographies d'époque. Saisissantes pour la plupart, qui donnent carrément envie d'en savoir plus sur cette période à travers les nombreux sites sur le sujet et les photographies disponibles, pour certaines très connues. Vous l'aurez compris, un album que les amateurs de roman graphique ou de reportage documentaire pourront difficilement laisser passer et qui ne laisse pas indifférent même une fois refermé. C'est donc un grand Oui. Pour en savoir un peu plus: http://photonumerique.codedrops.net/L-epopee-de-la-Farm-Security-Administration Quelques photos de la page wikipedia sur les Dust Bowl Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jours-de-sable?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. poseidon2

    Le canonnier de la tour eiffel

    Allez question de culture générale : Est-ce que vous savez vous, d'où vient l'expression "Les sur coups de midi" ? Je pense que beaucoup, comme moi, n'en avait aucune idée. Et bien cette BD explique tout ! Mais c'est avant tout la cerise sur un beau gâteau. Un gâteau qui n'est rien de moins qu'un beau et sympathique conte de fée. Une très belle histoire d'amour. Un amour prévu par le destin qui, une fois découvert, doit se battre contre beaucoup d'obstacle pour triompher. Porter par un train tout en rondeur de la part de David Ratte, cette histoire est une vraie belle histoire. Pas une histoire qui veut en dire trop, qui se veut complexe ou qui veut nous faire pleurer. Cette histoire se veut juste être un beau conte. Et en cela elle réussit parfaitement son office. A l'instar de Malgré tout de Zidrou, on sort de cette lecture plein de bonne humeur et le cœur léger. Ça fait du bien
  12. Titre de l'album : Le canonnier de la tour eiffel Scenariste de l'album : Jack Manini/ Hervé Richez Dessinateur de l'album : David Ratte Coloriste : Mateo Ratte Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : ''Il l'avait sculptée sans la connaître. Au moment où il la rencontre enfin, il risque de la perdre pour toujours''. 1905 - Cela fait cinq ans que, chaque jour, au sommet de la tour Eiffel, midi est annoncé par un coup de canon. Quand le canonnier fait un malaise, il faut en urgence lui trouver un remplaçant. Camille a promis d'être celui-là. Mais l'ancien artilleur et sculpteur de marionnettes est face à un dilemme. Il a en effet son premier rendez vous à midi pile avec Valentine, la belle dont il a sculpté les traits avant même de la rencontrer. Midi, l'heure où il s'est engagé à tirer le canon. Que faire ? Honorer sa parole de canonnier ou le rendez-vous avec l'amour de sa vie ? L'heure tourne et, bientôt, il sera trop tard... Critique : Allez question de culture générale : Est-ce que vous savez vous, d'où vient l'expression "Les sur coups de midi" ? Je pense que beaucoup, comme moi, n'en avait aucune idée. Et bien cette BD explique tout ! Mais c'est avant tout la cerise sur un beau gâteau. Un gâteau qui n'est rien de moins qu'un beau et sympathique conte de fée. Une très belle histoire d'amour. Un amour prévu par le destin qui, une fois découvert, doit se battre contre beaucoup d'obstacle pour triompher. Porter par un train tout en rondeur de la part de David Ratte, cette histoire est une vraie belle histoire. Pas une histoire qui veut en dire trop, qui se veut complexe ou qui veut nous faire pleurer. Cette histoire se veut juste être un beau conte. Et en cela elle réussit parfaitement son office. A l'instar de Malgré tout de Zidrou, on sort de cette lecture plein de bonne humeur et le cœur léger. Ça fait du bien Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-canonnier-de-la-tour-eiffel?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Que cette BD est étrange. Etrange car d'abord, en dépit d'un thème qui plaira à nombre de jeunes adultes amateurs de BD, de romanesque et d'aventure, on n'en a pas parlé ici. Et ceci, alors même que les couvertures sont très réussies, que l'éditeur est une grande maison d'édition. Et j'ai fait pareil, bien que la sortie du tome 1 m'ai fait envie à l'époque, j'étais finalement passé à côté. Il aura fallut la parution de ce tome 2 pour que je m'y colle enfin. Il faut dire que Mathieu Mariolle au scénario ne nous habitue à rien du tout : signer les scénarios de Nota bene, Psg academy et Foot 2 rue, mais aussi réaliser les excellents Blue Note et La voie du sabre, ça fait de vous un auteur quelque peu dur à suivre. Hors donc ce Nautilus, série prévue en 3 tomes nous emmène sur les traces de Némo évidemment, après la fin de 20000 lieux sous les mers et à travers une Inde soumise au grand Jeu entre empires coloniaux. Et c'est un régal, j'ai beaucoup aimé, c'est fluide, verbeux comme on aime mais sans excès, les personnages sont bien travaillés et même les seconds rôles finissent par avoir une histoire travaillée. J'aime. Côté dessin, rien à redire, j'ginorais tout de Gabriel Grabowski avant de découvrir son talent au fil de ces planches. Un grand bravo. C'est beau, décors comme personnages, scènes d'actions comme scènes descriptive, il y avait un parfum de Troisième testament pour moi à la lecture de ce Nautilus. Oui c'est pas peu dire. Bémol tout de même, un ami à moi, bercé également à la BD et aux Jules Vernes n'a pas accroché plus que cela. Etonnant, alors faites vous votre idée, mais si vous aimez l'aventure, ne passez pas à côté de ce Nautilus.
  14. Titre de l'album : Nautilus - Tome 2 - Mobilis in Mobile Scenariste de l'album : Mathieu Mariolle Dessinateur de l'album : Gabriel Grabowski Coloriste : Denis Béchu Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Pour prouverson innocence, il plongera 20 000 lieues sous les mers.Tout en se faisant passer pour un agent du gouvernement français du nom de Jean Paillole, Kimball parvient à faire évader Némo de la prison russe qui le retenait depuis plus de 10 ans. Avec son capitaine libéré, le légendaire Nautilus est prêt à se diriger vers la baie de Bombay où reposent toujours les documents que Kimball convoite tant. Le temps presse, l'évasion de Némo à fait grand bruit et Kimball est toujours suivi à la trace. Pourtant, le submersible n'a pas encore démarré que le ton monte entre les deux hommes. S'ils veulent s'en sortir, il devront rester soudés... Mais les dissenssions sont à chaque instant plus flagrantes. Une question reste alors en suspens: lequel trahira l'autre en premier ?Deuxième partie d'un triptyque haletant, veritable course poursuite à l'échelle planétaire où se mêlent espionnage, situations inextricables et scènes spectaculaires, Nautilus continue de proposer un récit beau et palpitant. Critique : Que cette BD est étrange. Etrange car d'abord, en dépit d'un thème qui plaira à nombre de jeunes adultes amateurs de BD, de romanesque et d'aventure, on n'en a pas parlé ici. Et ceci, alors même que les couvertures sont très réussies, que l'éditeur est une grande maison d'édition. Et j'ai fait pareil, bien que la sortie du tome 1 m'ai fait envie à l'époque, j'étais finalement passé à côté. Il aura fallut la parution de ce tome 2 pour que je m'y colle enfin. Il faut dire que Mathieu Mariolle au scénario ne nous habitue à rien du tout : signer les scénarios de Nota bene, Psg academy et Foot 2 rue, mais aussi réaliser les excellents Blue Note et La voie du sabre, ça fait de vous un auteur quelque peu dur à suivre. Hors donc ce Nautilus, série prévue en 3 tomes nous emmène sur les traces de Némo évidemment, après la fin de 20000 lieux sous les mers et à travers une Inde soumise au grand Jeu entre empires coloniaux. Et c'est un régal, j'ai beaucoup aimé, c'est fluide, verbeux comme on aime mais sans excès, les personnages sont bien travaillés et même les seconds rôles finissent par avoir une histoire travaillée. J'aime. Côté dessin, rien à redire, j'ginorais tout de Gabriel Grabowski avant de découvrir son talent au fil de ces planches. Un grand bravo. C'est beau, décors comme personnages, scènes d'actions comme scènes descriptive, il y avait un parfum de Troisième testament pour moi à la lecture de ce Nautilus. Oui c'est pas peu dire. Bémol tout de même, un ami à moi, bercé également à la BD et aux Jules Vernes n'a pas accroché plus que cela. Etonnant, alors faites vous votre idée, mais si vous aimez l'aventure, ne passez pas à côté de ce Nautilus. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nautilus-tome-2-mobilis-in-mobile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : Le serpent et la lance tome 2 - Maison-vide Scenariste de l'album : Hub Dessinateur de l'album : Hub Coloriste : Li Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Afin d'assurer l'avenir de ses trois soeurs, Oeil-Lance accepte la proposition du prêtre Cozatl : il va enquêter sur les meurtres des très nombreuses jeunes filles dont les cadavres sont retrouvés momifiés un peu partout aux alentours de la cité de Tenochtitlan. Une mission difficile mais aussi délicate puisqu'elle va l'obliger à croiser à nouveau la route de son ennemi d'enfance : Serpent. Critique : Quelle joie de replonger dans ce thriller d'époque de la civilisation des aztèques pour mener une enquêter par deux parties différents, dans la cité de Tenochtitlan. Il faut dire que le premier tome Le serpent et la lance commençait très fort, une nouvelle série de l'auteur de Okko. Dans cet épisode, on retrouve Oeil-Lance qui recherche dans les souvenirs de son enfance des indices ou des informations qui pourraient lui venir en aide pour résoudre cette histoire de jeunes filles momifiées. Il devra retrouver ses anciens amis d'enfance devenu des adultes lors de l'enquête. En parallèle, on suit aussi le personnage de Serpent avec des méthodes plus brutales voir un peu sadique. Hub nous régale avec son intrigue originale par son époque à laquelle elle se déroule et son côté fantastique ou spirituel de cette civilisation. La partie graphique est absolument magnifique avec un deuxième tome sans faute. Les planches sont parfaites aussi bien dans le découpage des scènes que les angles de vues. On est embarqué dans la merveilleuse cité pour résoudre cette enquête tordue qui commence a terrorisé toute la population. Un album en noir et blanc sortira prochainement pour les lecteurs voulant profiter des dessins et du trait de l'auteur. Les deux premiers tomes de la série sont exceptionnels donc ne vous privez pas de cette excellente série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-serpent-et-la-lance-tome-2-maison-vide?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Quelle joie de replonger dans ce thriller d'époque de la civilisation des aztèques pour mener une enquêter par deux parties différents, dans la cité de Tenochtitlan. Il faut dire que le premier tome Le serpent et la lance commençait très fort, une nouvelle série de l'auteur de Okko. Dans cet épisode, on retrouve Oeil-Lance qui recherche dans les souvenirs de son enfance des indices ou des informations qui pourraient lui venir en aide pour résoudre cette histoire de jeunes filles momifiées. Il devra retrouver ses anciens amis d'enfance devenu des adultes lors de l'enquête. En parallèle, on suit aussi le personnage de Serpent avec des méthodes plus brutales voir un peu sadique. Hub nous régale avec son intrigue originale par son époque à laquelle elle se déroule et son côté fantastique ou spirituel de cette civilisation. La partie graphique est absolument magnifique avec un deuxième tome sans faute. Les planches sont parfaites aussi bien dans le découpage des scènes que les angles de vues. On est embarqué dans la merveilleuse cité pour résoudre cette enquête tordue qui commence a terrorisé toute la population. Un album en noir et blanc sortira prochainement pour les lecteurs voulant profiter des dessins et du trait de l'auteur. Les deux premiers tomes de la série sont exceptionnels donc ne vous privez pas de cette excellente série.
  17. The_PoP

    Thorgal - Tome 39 - Neokora

    Hey Pop, tu délires ? Le tome 39 de Thorgal dans la sélection des coups de coeur de l'année ??? En plus tu lui as mis que 4.5 ??? Oui et oui. Ce Thorgal est un très bon cru, dans une série qui semblait pourtant destinée à s'essouffler jusqu'à perdre haleine. Je vais commencer par m'attarder sur le dessin de Fred Vignaux, qui a su je trouve adapter son style à l'immense héritage de Rosinski sans chercher à le copier. Au fil des tomes, ce Thorgal retrouve une âme, différente certes, mais qui a su rester dans la continuité. Les visages sont expressifs et très réussis, tout comme les scènes d'actions, et si les décors sont un peu mornes dans cet épisode, cela colle finalement à l'ambiance de ce tome. Côté scénario enfin, il faut noter l'excellente idée de nous proposer enfin une aventure de Thorgal qui se poursuivra sur plusieurs tomes. Cette série n'est pour moi pas destinée aux One Shot, Thorgal est l'Odyssée de la BD franco belge moderne, et le fil conducteur de ses aventures doit nécessairement se dérouler sur plusieurs tomes pour prendre tout son sens et retrouver l'esprit quête initiatique parfois perdu en route. En bref, Yann nous montre un Thorgal décidé à mettre un terme aux questions et menaces sur ses origines et cela ne laissera aucun lecteur de longue haleine indifférent. Le tout est plutôt bien imriqué il me semble dans le reste de l'univers développé à côté pour donner beaucoup de sens à ce tome. Si l'on rajoute que les liens familiaux sont ici de nouveau questionnés, interrogés à travers les relations développées entre les personnages on obtient un excellent tome. Alors pourquoi 4.5 ? Parce qu'à ce stade, ce tome ne vaudra que par les conclusions qui lui seront apportées. Il peut être le début d'une conclusion en apothéose de la série si auteurs et éditeur ne se débinent pas. Mais il peut aussi se révéler un coup dans l'eau si tout ce beau monde décide de rallonger la sauce. Quoiqu'il en soit ce tome est excellent, j'ai pris un grand plaisir à le lire, et si les derniers étaient plutôt bons, celui-ci me semble plus remarquable du fait de l'ampleur de son scénario et de la maitrise croissante de Fred Vignaux pour son univers.
  18. Titre de l'album : Thorgal - Tome 39 - Neokora Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : Fred Vignaux Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Prise dans une tempête en pleine mer, une expédition viking découvre un bébé dans une mystérieuse embarcation. L'enfant est baptisé du nom de Thorgal. Prodige du tir à l'arc, épris de liberté et de justice, il n'aura de cesse de défendre les siens et d'aspirer à une vie paisible. Son histoire est celle d'un homme que les dieux ont décidé de mettre à l'épreuve et qui percera, au fil de ses aventures, le mystère de ses origines. Critique : Hey Pop, tu délires ? Le tome 39 de Thorgal dans la sélection des coups de coeur de l'année ??? En plus tu lui as mis que 4.5 ??? Oui et oui. Ce Thorgal est un très bon cru, dans une série qui semblait pourtant destinée à s'essouffler jusqu'à perdre haleine. Je vais commencer par m'attarder sur le dessin de Fred Vignaux, qui a su je trouve adapter son style à l'immense héritage de Rosinski sans chercher à le copier. Au fil des tomes, ce Thorgal retrouve une âme, différente certes, mais qui a su rester dans la continuité. Les visages sont expressifs et très réussis, tout comme les scènes d'actions, et si les décors sont un peu mornes dans cet épisode, cela colle finalement à l'ambiance de ce tome. Côté scénario enfin, il faut noter l'excellente idée de nous proposer enfin une aventure de Thorgal qui se poursuivra sur plusieurs tomes. Cette série n'est pour moi pas destinée aux One Shot, Thorgal est l'Odyssée de la BD franco belge moderne, et le fil conducteur de ses aventures doit nécessairement se dérouler sur plusieurs tomes pour prendre tout son sens et retrouver l'esprit quête initiatique parfois perdu en route. En bref, Yann nous montre un Thorgal décidé à mettre un terme aux questions et menaces sur ses origines et cela ne laissera aucun lecteur de longue haleine indifférent. Le tout est plutôt bien imriqué il me semble dans le reste de l'univers développé à côté pour donner beaucoup de sens à ce tome. Si l'on rajoute que les liens familiaux sont ici de nouveau questionnés, interrogés à travers les relations développées entre les personnages on obtient un excellent tome. Alors pourquoi 4.5 ? Parce qu'à ce stade, ce tome ne vaudra que par les conclusions qui lui seront apportées. Il peut être le début d'une conclusion en apothéose de la série si auteurs et éditeur ne se débinent pas. Mais il peut aussi se révéler un coup dans l'eau si tout ce beau monde décide de rallonger la sauce. Quoiqu'il en soit ce tome est excellent, j'ai pris un grand plaisir à le lire, et si les derniers étaient plutôt bons, celui-ci me semble plus remarquable du fait de l'ampleur de son scénario et de la maitrise croissante de Fred Vignaux pour son univers. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-tome-39-neokora?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. The_PoP

    Les chimères de Vénus - Tome 1

    C'est peu dire que j'attendais ce spin-off du Chateau des étoiles au tournant. Rendez-vous compte, la série mère commence à ronronner un petit peu, et voici que Rue de Sèvres nous propose un spin-off, avec un autre duo de scénariste/dessinateur aux manettes et sans l'immense Alex Alice. Inquiétant donc. Après enquête, quand le nom d'Alain Ayroles est sorti, la surprise a été de taille, c'est un scénariste et un conteur de l'imaginaire que j'adore depuis son fabuleux De cape et de crocs. Récemment il avait d'ailleurs démontré une fois de plus sa maestria des récits d'aventures sur le tonitruant Indes Fourbes. Restait la touche graphique, et je vous avoue que le nom d'Etienne Jung m'était complètement inconnu. A priori d'ailleurs je n'étais clairement pas emballé par le dessin, le trait, le travail à la gouache.... C'était compliqué comme transition vu l'adoration que je porte au graphisme d'Alex Alice. C'est donc fort de ces attentes et de ces doutes que je me suis lancé à l'assaut de ce premier tome de ce nouveau triptyque prenant place dans l'univers déjà bien établi du Château des étoiles. ... Point de suspens : je l'ai dévoré. Une claque. J'ai replongé direct en enfance/adolescence quand j'ai commencé à lire Jules Vernes, L'île au trésor, Alexandre Dumas. L'aventure, la vraie, la belle, celle qui fait voyager les coeurs, les âmes et qui nous ouvre les portes de l'imaginaire. Celle qui prend immédiatement corps sous les traits de plume virtuose des dialogues et situations d'Alain Ayroles. Quel génie ! En un album il m'a fait oublier les griefs que je pouvais avoir sur cette série. Quand au travail d'Etienne Jung, si d'un point de vue critique je préfèrerais toujours la technique d'Alex Alice, nul besoin de faire la fine bouche pour autant, c'est extraordinaire. Extraordinaire car le dessin est au diapason du récit tout simplement. En lisant le dossier de presse, on se rend compte qu'Alain Ayroles n'a pas du tout débarqué de nulle part, puisqu'il conseillait déjà amicalement Alex Alice sur le Château des étoiles. Etienne Jung non plus puisqu'ils ont été choisis par Alex Alice pour reprendre le flambeau sur ce spin-off ! Ce qui explique probablement à quel point ils se sont immergés dans cet univers pour le prolonger, en l'adaptant, en l'améliorant même parfois, mais surtout en l'interprétant sans jamais le dénaturer. Alors juste merci, merci aux auteurs, merci aux éditeurs, je me suis régalé. Certains y trouveront probablement à redire, mais quand on vous sert une madeleine de proust, il faut simplement fermer les yeux, humer et savourer d'y croquer dedans à pleine dents. Encore !
  20. Titre de l'album : Les chimères de Vénus - Tome 1 Scenariste de l'album : Alain Ayrolles Dessinateur de l'album : Etienne Jung Coloriste : Etienne Jung Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : 1873, les vaisseaux des puissances terrestres s’élancent dans l’éther pour conquérir les planètes du système solaire. L’actrice Hélène Martin débarque sur Vénus, monde sauvage couvert de brume, à la recherche de son fiancé, un poète évadé des bagnes de Napoléon III. Poursuivie par l’inquiétant duc de Chouvigny, entraînée dans la rivalité des empires, Hélène s’aventurera à travers des jungles infestées de dinosaures et sur des océans déchaînés jusqu’aux confins de l’astre, où se dressent les vestiges d’une mystérieuse civilisation. Critique : C'est peu dire que j'attendais ce spin-off du Chateau des étoiles au tournant. Rendez-vous compte, la série mère commence à ronronner un petit peu, et voici que Rue de Sèvres nous propose un spin-off, avec un autre duo de scénariste/dessinateur aux manettes et sans l'immense Alex Alice. Inquiétant donc. Après enquête, quand le nom d'Alain Ayroles est sorti, la surprise a été de taille, c'est un scénariste et un conteur de l'imaginaire que j'adore depuis son fabuleux De cape et de crocs. Récemment il avait d'ailleurs démontré une fois de plus sa maestria des récits d'aventures sur le tonitruant Indes Fourbes. Restait la touche graphique, et je vous avoue que le nom d'Etienne Jung m'était complètement inconnu. A priori d'ailleurs je n'étais clairement pas emballé par le dessin, le trait, le travail à la gouache.... C'était compliqué comme transition vu l'adoration que je porte au graphisme d'Alex Alice. C'est donc fort de ces attentes et de ces doutes que je me suis lancé à l'assaut de ce premier tome de ce nouveau triptyque prenant place dans l'univers déjà bien établi du Château des étoiles. ... Point de suspens : je l'ai dévoré. Une claque. J'ai replongé direct en enfance/adolescence quand j'ai commencé à lire Jules Vernes, L'île au trésor, Alexandre Dumas. L'aventure, la vraie, la belle, celle qui fait voyager les coeurs, les âmes et qui nous ouvre les portes de l'imaginaire. Celle qui prend immédiatement corps sous les traits de plume virtuose des dialogues et situations d'Alain Ayroles. Quel génie ! En un album il m'a fait oublier les griefs que je pouvais avoir sur cette série. Quand au travail d'Etienne Jung, si d'un point de vue critique je préfèrerais toujours la technique d'Alex Alice, nul besoin de faire la fine bouche pour autant, c'est extraordinaire. Extraordinaire car le dessin est au diapason du récit tout simplement. En lisant le dossier de presse, on se rend compte qu'Alain Ayroles n'a pas du tout débarqué de nulle part, puisqu'il conseillait déjà amicalement Alex Alice sur le Château des étoiles. Etienne Jung non plus puisqu'ils ont été choisis par Alex Alice pour reprendre le flambeau sur ce spin-off ! Ce qui explique probablement à quel point ils se sont immergés dans cet univers pour le prolonger, en l'adaptant, en l'améliorant même parfois, mais surtout en l'interprétant sans jamais le dénaturer. Alors juste merci, merci aux auteurs, merci aux éditeurs, je me suis régalé. Certains y trouveront probablement à redire, mais quand on vous sert une madeleine de proust, il faut simplement fermer les yeux, humer et savourer d'y croquer dedans à pleine dents. Encore ! Autres infos : Quand Jules Vernes croise Cyrano... Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chimeres-de-venus-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. The_PoP

    Tarzan - Seigneur de la jungle

    Ah que j'ai aimé ma semaine de lecture. Après les chimères de Vénus que je n'attendais pas, voici que ce Tarzan dont je me méfiais me replonge également dans de doux souvenirs. Oui il y a dans cette adaptation un écho qui m'a renvoyé à des samedis après midi passé sous la garde attentive et bienveillante de mon grand-père à regarder les films de Tarzan joué par Johnny Weissmuller. Les paysages de cette Afrique sauvage et envoutante, de cette époque d'explorateur et d'aventuriers me revenaient au fil des pages. Les affrontements dantesques également. L'adaptation de Christophe Bec est juste parfaite. En refermant le livre j'ai eu envie que les auteurs aient pris encore plus leur temps pour nous livrer cette histoire mais il faut reconnaitre que non, le propos est très bien ainsi là où des longueurs auraient pu sinon apparaitre. Une belle maitrise narrative donc dans l'exercice délicat de l'adaptation littéraire. Les dessins de Stevan Subic sont eux parfaits. Pleins de fureur, de rage, d'émotions, et de noirceur quand le besoin s'en fait ressentir, les scènes d'actions sont maitrisées et l'ambiance tellement réussie qu'on finit comme Tarzan par n'attendre que son retour dans la jungle. Petit bémol ceci dit, je trouve que Tarzan et notamment son visage est représenté de manière bien trop impersonnelle. En conclusion vous m'aurez compris, cette BD est idéale pour faire découvrir à vos ados Tarzan, et en profiter pour vous pour le redécouvrir dans une adaptation qui me semble aussi sérieuse et fidèle qu'enthousiasmante et réussie ! Vivement que ce duo se penche sur le prochain Conan ! A noter que pour ne rien gâcher, la couverture, que je trouve très réussie est l'œuvre de l'immense Eric Bourgier (Servitude). OooOOoooo0000ooooh ooooohhhhOOOOhhhhh ooooooooOOOOOOoooooo (c'est mieux avec le son : écoutez ça à 33'20)
  22. Titre de l'album : Tarzan - Seigneur de la jungle Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Stevan Subic Coloriste : Hugo Sebastian Facio Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : XIXe siècle. Partis en bateau depuis l'Angleterre, Lord John et Lady Alice Greystoke s'échouent sur les côtes de l'Afrique équatoriale. Alice donne peu après naissance à un fils. A la mort de ses parents, il sera élevé par les grands singes et deviendra Tarzan. Le jeune homme sera partagé entre la vie brutale de la jungle et les codes stricts de l'aristocratie anglaise... Critique : Ah que j'ai aimé ma semaine de lecture. Après les chimères de Vénus que je n'attendais pas, voici que ce Tarzan dont je me méfiais me replonge également dans de doux souvenirs. Oui il y a dans cette adaptation un écho qui m'a renvoyé à des samedis après midi passé sous la garde attentive et bienveillante de mon grand-père à regarder les films de Tarzan joué par Johnny Weissmuller. Les paysages de cette Afrique sauvage et envoutante, de cette époque d'explorateur et d'aventuriers me revenaient au fil des pages. Les affrontements dantesques également. L'adaptation de Christophe Bec est juste parfaite. En refermant le livre j'ai eu envie que les auteurs aient pris encore plus leur temps pour nous livrer cette histoire mais il faut reconnaitre que non, le propos est très bien ainsi là où des longueurs auraient pu sinon apparaitre. Une belle maitrise narrative donc dans l'exercice délicat de l'adaptation littéraire. Les dessins de Stevan Subic sont eux parfaits. Pleins de fureur, de rage, d'émotions, et de noirceur quand le besoin s'en fait ressentir, les scènes d'actions sont maitrisées et l'ambiance tellement réussie qu'on finit comme Tarzan par n'attendre que son retour dans la jungle. Petit bémol ceci dit, je trouve que Tarzan et notamment son visage est représenté de manière bien trop impersonnelle. En conclusion vous m'aurez compris, cette BD est idéale pour faire découvrir à vos ados Tarzan, et en profiter pour vous pour le redécouvrir dans une adaptation qui me semble aussi sérieuse et fidèle qu'enthousiasmante et réussie ! Vivement que ce duo se penche sur le prochain Conan ! A noter que pour ne rien gâcher, la couverture, que je trouve très réussie est l'œuvre de l'immense Eric Bourgier (Servitude). OooOOoooo0000ooooh ooooohhhhOOOOhhhhh ooooooooOOOOOOoooooo (c'est mieux avec le son : écoutez ça à 33'20) Autres infos : Adaptation du premier roman de Tarzan de Edgar Rice Burroughs Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tarzan-tome-1-origines?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Ne me demandez pas d'âtre impartial avec ce chateau des étoiles. C'est impossible pour moi tant c'est en BD ce que j'ai tant aimé lire adolescent en livre. De l'Aventure, du rêve, de l'exploration, et de la poséie à chaque page, véritable tendresse d'Alex Alice pour ses personnages, secondaires comme principaux, jamais caricaturaux, toujours fins et porteurs d'émotions humaines magnifiquement retranscrites. Si à cela vous ajoutez des graphismes éthérées, des visages d'une rare expressivité, et des paysages à couper le souffle, ça commence à être dur de faire la fine bouche quand même... Niveau scénario on se retrouve avec une véritable fin de cycle, ouvrant autant de nouvelles portes qu'elle n'en ferme, et nous donnant des perspectives d'infini tant dans le recoupement à venir avec les chimères de Vénus que dans les possibilités d'évolution de l'histoire. Du grand Art qui j'espère ne se perdra pas dans cet océan de possible. Mais avec M. Ayrolles au scénario et M. Alice qui continue de contribuer à son oeuvre qui serait véritablement inquiet ? Pour ceux qui veulent replonger dans l'imaginaire de l'enfance à portée des adultes, venez rire, sourire, espérer, pleurer parfois mais surtout voyager et prendre des risques avec ces chevaliers de l'Ether, de moins en moins enfants au fil de la route les menant vers l'infini et l'âge adulte. Cet article dithyrambique au possible ne masquera pas une chose qui m'apparait désormais comme évidente : je crois que malgré les Blacksad, les Elecboy, les Spioru, cette BD était bien celle que j'attendais le plus de cette fin d'année. Oui, oui. Bravo et chapeau bas l'artiste !
  24. Titre de l'album : Le château des étoiles - tome 6 - L'exposition interplanétaire de 1875 Scenariste de l'album : Alex Alice Dessinateur de l'album : Alex Alice Coloriste : Alex Alice Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Après avoir visité la Lune et Mars, Les Chevaliers de l’Ether semblent tristement cloués au sol depuis l’échec de leur tentative visant à convaincre l’Empereur Napoléon III de secourir les Martiaux. Le jeune Séraphin a été jeté en prison, et la Princesse de Mars est détenue pour être exhibée lors de l’Exposition Interplanétaire qui doit s’ouvrir à Paris, le 25 avril 1875 en présence de leurs Majestés les Empereurs de France et d’Allemagne. Afin de pousser les dirigeants du monde à dénoncer les crimes commis par la Prusse sur Mars, nos héros vont donc devoir libérer la princesse, ou tout au moins ses fabuleux pouvoirs mentaux. Et ainsi, au nom de la concorde entre les peuples, Hans, Sophie et Séraphin, aidés de Loïc, du capitaine Schneidig et de la journaliste Jocaste Daumier n’ont plus le choix : ils doivent braquer l’Exposition ! Mais à quel prix ? Critique : Ne me demandez pas d'âtre impartial avec ce chateau des étoiles. C'est impossible pour moi tant c'est en BD ce que j'ai tant aimé lire adolescent en livre. De l'Aventure, du rêve, de l'exploration, et de la poséie à chaque page, véritable tendresse d'Alex Alice pour ses personnages, secondaires comme principaux, jamais caricaturaux, toujours fins et porteurs d'émotions humaines magnifiquement retranscrites. Si à cela vous ajoutez des graphismes éthérées, des visages d'une rare expressivité, et des paysages à couper le souffle, ça commence à être dur de faire la fine bouche quand même... Niveau scénario on se retrouve avec une véritable fin de cycle, ouvrant autant de nouvelles portes qu'elle n'en ferme, et nous donnant des perspectives d'infini tant dans le recoupement à venir avec les chimères de Vénus que dans les possibilités d'évolution de l'histoire. Du grand Art qui j'espère ne se perdra pas dans cet océan de possible. Mais avec M. Ayrolles au scénario et M. Alice qui continue de contribuer à son oeuvre qui serait véritablement inquiet ? Pour ceux qui veulent replonger dans l'imaginaire de l'enfance à portée des adultes, venez rire, sourire, espérer, pleurer parfois mais surtout voyager et prendre des risques avec ces chevaliers de l'Ether, de moins en moins enfants au fil de la route les menant vers l'infini et l'âge adulte. Cet article dithyrambique au possible ne masquera pas une chose qui m'apparait désormais comme évidente : je crois que malgré les Blacksad, les Elecboy, les Spioru, cette BD était bien celle que j'attendais le plus de cette fin d'année. Oui, oui. Bravo et chapeau bas l'artiste ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-chateau-des-etoiles-tome-6?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. poseidon2

    Yojimbot t1

    C'est fou car avant ce début d'année je me disais : tiens ça fait longtemps que Dargaud n'a pas sortie une série qui m'accroche vraiment. Et bien au final le COVID doit avoir un lien avec cela car le coup sur coup mes deux lectures sont deux coups de cœur. Et deux complètements différents. Elecboy c'était la perspective et la beauté du trait, Yojimbot c'est le coup de cœur sur le moment. C'est de l'instantané. C'est un thème qui me parle dès l'ouverture du bouquin : post-apo mangaïsant avec des robots samouraïs. Oui ça peut vous paraître cliché mais c'est super bien fait. Vraiment. En quelques pages on a les lois de la robotique qui sont traitées, on a aussi soupçon d'une population faussement retenu enfermé, un robot qui se trouve une quête et un enfant complètement perdu. Très rapidement arrive la comparaison entre les mensonges des hommes et la logique binaire des robots aux yeux d'un enfant. L'attachement d'un enfant à la moindre trace de figure paternelle, tout robotique soit elle. Bref une sublime lecture qui devrait être enjolivé d'un contenu Web, si l'on en croit la dernière page, pour nous permettre de découvrir plus en profondeur l'univers. A lire absolument !
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