Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'bd'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Catégories

  • Critiques

Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Calendriers

  • Community Calendar

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


  1. Cette bd est l'adaptation d'un conte populaire, que l'on retrouve dans plusieurs cultures et sur plusieurs continents différents. Ce conte a pour originalité de nous présenter une héroïne féminine toute en subtilité et nuances et des personnages masculins peu rusés sans pour autant sombrer dans le ridicule. L'univers présenté s'adapte a beaucoup de cultures et ne présente guère de singularité, mais la représentation graphique réalisée par Sergio Garcia Sanchez est plutôt créative et agréable. Blancaflor est un conte initiatique rafraichissant pour les enfants.
  2. Titre de l'album : Blancaflor - La princesse aux pouvoirs secrets Scenariste de l'album : Nadja Spiegelmann Dessinateur de l'album : Sergio Garcia Sanchez Coloriste : Lola Moral Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Blancaflor est une jeune femme ayant hérité d'extraordinaires pouvoirs de son père, un ogre méchant qui mange ses adversaires pour le dîner. Lorsqu'un prince tombe du ciel et se réveille sur ses genoux, elle tombe immédiatement amoureuse. Sur invitation de l'ogre, celui-ci est venu relever une série d'épreuves à l'issue desquelles il cédera son royaume ou remportera celui de son adversaire. Mais le jeune homme ne se doute pas qu'il s'agit là d'un plan imaginé par l'ogre, qui le mènera irrémédiablement à sa perte. Sans le lui faire savoir, Blancaflor remuera ciel et terre pour lui venir en aide, et donner une chance à leur histoire. Nadja Spiegelman et Sergio García Sánchez réactualisent avec brio un classique latino-américain vantant la force et l'ingéniosité des femmes. Critique : Cette bd est l'adaptation d'un conte populaire, que l'on retrouve dans plusieurs cultures et sur plusieurs continents différents. Ce conte a pour originalité de nous présenter une héroïne féminine toute en subtilité et nuances et des personnages masculins peu rusés sans pour autant sombrer dans le ridicule. L'univers présenté s'adapte a beaucoup de cultures et ne présente guère de singularité, mais la représentation graphique réalisée par Sergio Garcia Sanchez est plutôt créative et agréable. Blancaflor est un conte initiatique rafraichissant pour les enfants. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blancaflor?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. alx23

    La compagnie rouge

    C'est avec un grand plaisir que j'ai découvert cet excellent space opera avec ce double album. Le scénariste Simon Treins nous livre une histoire prenante et originale avec des mercenaires pour héros. Un jeune homme est recruté lors d'une mission et aura pour rôle les archives de la compagnie, par ce procédé les auteurs peuvent nous expliquer le contexte et l'histoire du vaisseau et de la compagnie rouge. Lors des conflits, les mercenaires utilisent des robots et des drones de combats pour régler les problématiques. Quelques références en clin d'œil à des films du genre sont les amusantes et bien placées. La partie graphique de Jean-Michel Ponzio est vraiment remarquable avec son style photoréaliste avec des couleurs numériques. Son style pourra peut-être déstabiliser les non-initiés mais je reste contemplatif devant tous les détails des planches avec les vaisseaux et les scènes de combats dans l'espace. Le seul reproche à faire serait sur les gros plans des visages qui semblent figés sur quelques cases. La compagnie rouge conviendra à tous les lecteurs amateurs de récits de science-fiction et space opera. La fin est un peu expéditive à mon goût mais reste ouverte donc j'espère qu'on aura droit à une suite surtout avec le potentiel possible à développer sur cette base solide.
  4. alx23

    La compagnie rouge

    Titre de l'album : La compagnie rouge Scenariste de l'album : Simon Treins Dessinateur de l'album : Jean-Michel Ponzio Coloriste : Jean-Michel Ponzio Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Dans un lointain futur, les guerres ne font plus de mort, mais sont un sport, mené par des robots de combat contrôlés à distance par des mercenaires. Fasciné comme tous les ados par ces mercenaires, le jeune Flint va choisir de quitter sa planète agricole pour les suivre dans leurs missions, dans l'espoir de devenir l'un d'eux, pour le meilleur et pour le pire. Critique : C'est avec un grand plaisir que j'ai découvert cet excellent space opera avec ce double album. Le scénariste Simon Treins nous livre une histoire prenante et originale avec des mercenaires pour héros. Un jeune homme est recruté lors d'une mission et aura pour rôle les archives de la compagnie, par ce procédé les auteurs peuvent nous expliquer le contexte et l'histoire du vaisseau et de la compagnie rouge. Lors des conflits, les mercenaires utilisent des robots et des drones de combats pour régler les problématiques. Quelques références en clin d'œil à des films du genre sont les amusantes et bien placées. La partie graphique de Jean-Michel Ponzio est vraiment remarquable avec son style photoréaliste avec des couleurs numériques. Son style pourra peut-être déstabiliser les non-initiés mais je reste contemplatif devant tous les détails des planches avec les vaisseaux et les scènes de combats dans l'espace. Le seul reproche à faire serait sur les gros plans des visages qui semblent figés sur quelques cases. La compagnie rouge conviendra à tous les lecteurs amateurs de récits de science-fiction et space opera. La fin est un peu expéditive à mon goût mais reste ouverte donc j'espère qu'on aura droit à une suite surtout avec le potentiel possible à développer sur cette base solide. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-compagnie-rouge-tome-1-premier-sang?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Nouveau diptyque chez Grand Angle en cette nouvelle année avec une aventure sur fond de mythologie grecque. Une aventure qui tire son épingle du jeu parce que ce n'est PAS une histoire mythologique. C'est l'histoire d'un homme qui rêve de légende et qui ne rend pas compte que la légende est forcément romancée. Et que dans la vraie vie ce genre d'aventure est tout sauf une aventure rêvée. Bien dessinée et bien rythmée, ce tome un s'avère une lecture agréable qui plaira aux amateurs de fresques.
  6. Titre de l'album : Kléos : celui qui révait de gloire t1 Scenariste de l'album : Mark Eacersall Dessinateur de l'album : Mark Eacersall Coloriste : Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Un jeune et pauvre pêcheur grec, qui rêve de gloire, part à la folle poursuite de pirates... En 499 avant J.-C., les Grecs vivent en petites communautés, cités souvent rivales mais partageant un même mode de vie, des dieux et surtout une langue, qui les différencie des «barbares»... Baigné par L'Iliade et L'Odyssée, dont il connaît chaque vers, le jeune Philoklès rêve d'exploits. Alors, quand des pirates pillent son île, ce misérable pêcheur s'élance à leur poursuite, déterminé à forcer son destin. Tel son modèle Achille, il veut anéantir ses ennemis et accéder à la gloire éternelle (kleos aphthiton)...De mésaventures en rencontres fortuites, son héroïsme va être mis à mal, tout comme l'idée qu'il se fait du monde - et de lui-même. Critique : Nouveau diptyque chez Grand Angle en cette nouvelle année avec une aventure sur fond de mythologie grecque. Une aventure qui tire son épingle du jeu parce que ce n'est PAS une histoire mythologique. C'est l'histoire d'un homme qui rêve de légende et qui ne rend pas compte que la légende est forcément romancée. Et que dans la vraie vie ce genre d'aventure est tout sauf une aventure rêvée. Bien dessinée et bien rythmée, ce tome un s'avère une lecture agréable qui plaira aux amateurs de fresques. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kleos-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Mais qu'est-il passé par la tête de l'éditeur de nous présenter un univers aussi riche et foisonnant et une intrigue aussi épique en seulement 3 tomes ? Parfois les séries ne rencontrant pas le succès doivent se conclure prématurément mais ici c'était déjà prévu depuis le départ. On se retrouve donc avec un gros tas de questions sans réponses, et plus embêtant encore, un rythme complètement bancal ne nous laissant pas apprécier la dramaturgie des évènements ou le développement des personnages. C'est d'autant plus dommage que la partie graphique gérée par Looky (La geste, Hercule, Nocturnes Rouges) est très réussie et que l'univers et les enjeux présentés sont très attrayants. Looky nous montre tout le chemin parcouru depuis sa série Nocturnes Rouges et ses dessins sont bien mis en valeur avec les couleurs de Luca Saponti. Mais ce premier cycle laisse une impression de bâclé, et j'en veux un peu à Jean François Di Giorgio car il nous avait déjà un peu fait le coup dans une moindre mesure avec son premier cycle Samouraï. Quand à l'éditeur, je ne sais pas quoi en penser, l'histoire ayant été annoncée dès le départ en 3 tomes, je ne pense pas que le flop commercial soit l'explication. Pour le moment j'en reste donc à mon dommage, en attendant de voir si un second cycle plus équilibré dans le rythme vient nous apporter les compléments permettant de réhabiliter et remettre en valeur et en perspective cette première trilogie.
  8. Titre de l'album : Shaolin - Tome 3 - Colère aveugle Scenariste de l'album : Jean-François Di Giorgio Dessinateur de l'album : Looky Coloriste : Luca Saponti Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Monastère des Trois Royaumes. Fuyant les hordes des Morfs et des Âtugâns réunis, Nuage Blanc est précipité vers une issue terrible... et vers la compagnie d'une alliée inattendue. Formant avec elle une équipe de choc, ils vont tenter de combattre les forces inexorables du mal et de secourir un empire autrefois glorieux... Critique : Mais qu'est-il passé par la tête de l'éditeur de nous présenter un univers aussi riche et foisonnant et une intrigue aussi épique en seulement 3 tomes ? Parfois les séries ne rencontrant pas le succès doivent se conclure prématurément mais ici c'était déjà prévu depuis le départ. On se retrouve donc avec un gros tas de questions sans réponses, et plus embêtant encore, un rythme complètement bancal ne nous laissant pas apprécier la dramaturgie des évènements ou le développement des personnages. C'est d'autant plus dommage que la partie graphique gérée par Looky (La geste, Hercule, Nocturnes Rouges) est très réussie et que l'univers et les enjeux présentés sont très attrayants. Looky nous montre tout le chemin parcouru depuis sa série Nocturnes Rouges et ses dessins sont bien mis en valeur avec les couleurs de Luca Saponti. Mais ce premier cycle laisse une impression de bâclé, et j'en veux un peu à Jean François Di Giorgio car il nous avait déjà un peu fait le coup dans une moindre mesure avec son premier cycle Samouraï. Quand à l'éditeur, je ne sais pas quoi en penser, l'histoire ayant été annoncée dès le départ en 3 tomes, je ne pense pas que le flop commercial soit l'explication. Pour le moment j'en reste donc à mon dommage, en attendant de voir si un second cycle plus équilibré dans le rythme vient nous apporter les compléments permettant de réhabiliter et remettre en valeur et en perspective cette première trilogie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/shaolin-tome-3-colere-aveugle?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    L'université des chèvres

    Un nouveau Lax c’est toujours une bonne nouvelle. Auteur peu prolifique et n’ayant plus besoin de faire ses preuves, il est, à l’instar de Rochette et d’autres auteurs des années 80, l’une des valeurs sûres des auteurs de BD "traditionnelles".Après tout un superbe cycle autour du vélo, mais surtout deux albums ayant rencontré un succès aussi bien critique que public ( une maternité rouge et Un certain Cervantes ) il nous revient avec une histoire résolument engagée sur le droit à l’accès,à la culture et la difficulté que rencontrent les défenseurs de ce droit au travers des époques récentes. Que ce soit l’obscurantisme religieux, la peur de la modernité ou l’idéologie Trumpiste, Lax nous montre, au travers d’une saga familiale, que chaque époque possède ses opposants à la libre circulation du savoir.Sublimement illustré, que ce soit les Alpes des années 1800 ou l’Afghanistan du 21ieme siècle, cette saga a le seul défaut d’avoir un goût de trop peu. En effet, le passage alpins est très rapide et la conclusion, au demeurant très belle, aurait mérité d'être approfondie.Je pense sincèrement qu'une trilogie aurait rendue encore plus hommage aux idées défendues.Mais ne boudons pas notre plaisir. Retrouvez Christian Lax et sa patte graphique est toujours une bonne nouvelle pour un amateur de bds et cet album comptera parmi les bons albums de l’année à n'en pas douter. C’est uniquement que, lorsque l’on aime, on a envie d’en avoir plus !
  10. Titre de l'album : L'université des chèvres Scenariste de l'album : Christian Lax Dessinateur de l'album : Christian Lax Coloriste : Christian Lax Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En 1833, dans les Alpes du Sud, Fortuné Chabert est un instituteur itinérant. De village en village, il enseigne avec bonheur lecture, écriture et calcul aux enfants. Ce nomadisme enseignant est appelé «l'université des chèvres». Fortuné devra renoncer à son sacerdoce, et se retrouvera, des années plus tard, chez les Hopis de l'Arizona, aux États-Unis.En 2018, Sanjar parcourt la montagne afghane avec son tableau sur le dos. Lui aussi pratique l'université des chèvres. Chassé par les talibans, il deviendra auxiliaire de l'armée américaine en Afghanistan.Quel est le lien qui unit Fortuné et Sanjar, a priori aussi éloignés que possible par le temps et l'espace? C'est une jeune femme, Arizona Florès. Descendante de Fortuné (cinquième génération), Arizona est journaliste au Phoenix Post. L'un de ses grands combats, c'est la dénonciation de la violence faite à l'école, avec ses tueries récurrentes qui endeuillent les familles américaines. Virulente dénonciatrice du lobby des armes à feu dans son pays, elle est mise à l'écart par son journal, qui l'envoie en reportage en Afghanistan. Elle y rencontre Sanjar. Celui-ci, de plus en plus en danger, ne peut que se résoudre à abandonner, comme Fortuné, sa mission émancipatrice...D'Afghanistan aux États-Unis, du XVIII? siècle à nos jours, l'école a toujours été rejetée par les obscurantistes:par la vertu d'un récit magnifique de colère et de générosité, de beauté et d'amour, Christian Lax prend parti pour une école sanctuarisée, qui émancipe et qui libère. Critique : Un nouveau Lax c’est toujours une bonne nouvelle. Auteur peu prolifique et n’ayant plus besoin de faire ses preuves, il est, à l’instar de Rochette et d’autres auteurs des années 80, l’une des valeurs sûres des auteurs de BD "traditionnelles".Après tout un superbe cycle autour du vélo, mais surtout deux albums ayant rencontré un succès aussi bien critique que public ( une maternité rouge et Un certain Cervantes ) il nous revient avec une histoire résolument engagée sur le droit à l’accès,à la culture et la difficulté que rencontrent les défenseurs de ce droit au travers des époques récentes. Que ce soit l’obscurantisme religieux, la peur de la modernité ou l’idéologie Trumpiste, Lax nous montre, au travers d’une saga familiale, que chaque époque possède ses opposants à la libre circulation du savoir.Sublimement illustré, que ce soit les Alpes des années 1800 ou l’Afghanistan du 21ieme siècle, cette saga a le seul défaut d’avoir un goût de trop peu. En effet, le passage alpins est très rapide et la conclusion, au demeurant très belle, aurait mérité d'être approfondie.Je pense sincèrement qu'une trilogie aurait rendue encore plus hommage aux idées défendues.Mais ne boudons pas notre plaisir. Retrouvez Christian Lax et sa patte graphique est toujours une bonne nouvelle pour un amateur de bds et cet album comptera parmi les bons albums de l’année à n'en pas douter. C’est uniquement que, lorsque l’on aime, on a envie d’en avoir plus ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-universite-des-chevres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Tous les albums de la collection Pataquès sont improbables, la preuve une fois de plus avec Constantain de Chamberly. Déjà juste avec ce nom, on ne s'attend pas à ce que le héros soit un barbare vivant à Karskyal, un monde chaotique où règne la terreur, dirigé par le maître Mort-Lune. Le jeune Constantin est le fils unique d'une femme barbare et d'un homme lettré, ce mélange est assez surprenant surtout quand cet enfant parcourt les terres désolées à la recherche de péripéties ou pour rencontrer la population ou créature lors de sa campagne électorale. Le scénariste Karibou nous livre une histoire d'humour original pour beaucoup d'amusement lors de la lecture. Les situations sont bien trouvées car notre barbare va résoudre toutes les problématiques par des discours basés sur la démocratie, le social et l'écologie, comme un véritable homme politique. Les dessins d'Arnaud De Vivies sont dans un style semi-réaliste afin de représenter plusieurs monstres de l'heroic-fantasy. Les planches sont bien travaillées pour un résultat de qualité. J'ai une fois de plus beaucoup ri à la lecture de cet album et dès le début avec la mise en place de cette personne à la carrure d'un Conan le barbare mais avec des lunettes et des livres dans les mains.
  12. Titre de l'album : Constantin de Chamberly - Barbare, esthète et philanthrope Scenariste de l'album : Karibou Dessinateur de l'album : Arnaud De Vivies Coloriste : Arnaud De Vivies Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Barbare sensible et philanthrope, Constantin parcourt le monde sauvage de Karskyal pour le convertir aux luttes sociales et aux Lumières. Il rencontre Alia qui veut également découvrir le monde, surtout pour se battre. Ils feront équipe, elle armée de son épée, lui de ses livres, et surmonteront plusieurs épreuves jusqu'à affronter le despote Mort-Lune lors d'une campagne électorale improbable. Critique : Tous les albums de la collection Pataquès sont improbables, la preuve une fois de plus avec Constantain de Chamberly. Déjà juste avec ce nom, on ne s'attend pas à ce que le héros soit un barbare vivant à Karskyal, un monde chaotique où règne la terreur, dirigé par le maître Mort-Lune. Le jeune Constantin est le fils unique d'une femme barbare et d'un homme lettré, ce mélange est assez surprenant surtout quand cet enfant parcourt les terres désolées à la recherche de péripéties ou pour rencontrer la population ou créature lors de sa campagne électorale. Le scénariste Karibou nous livre une histoire d'humour original pour beaucoup d'amusement lors de la lecture. Les situations sont bien trouvées car notre barbare va résoudre toutes les problématiques par des discours basés sur la démocratie, le social et l'écologie, comme un véritable homme politique. Les dessins d'Arnaud De Vivies sont dans un style semi-réaliste afin de représenter plusieurs monstres de l'heroic-fantasy. Les planches sont bien travaillées pour un résultat de qualité. J'ai une fois de plus beaucoup ri à la lecture de cet album et dès le début avec la mise en place de cette personne à la carrure d'un Conan le barbare mais avec des lunettes et des livres dans les mains. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/constantin-de-chamberly-barbare-esthete-et-philanthrope?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Il n'aura pas fallu attendre longtemps avant d'avoir la suite et fin du diptyque sur La Kahina, cette grande reine Berbère. L'album reprend à Carthage, avec une armée qui siège devant les murs de cette cité imprenable. En effet le général Hassan Ibn Numan va imposer la puissance de ses troupes face aux romains avec une stratégie efficace pour prendre la ville avant de la détruire complétement. Les évènements se précipitent dans cette suite et La Kahina est la prochaine cible de la puissante armée du général. Les fourberies et trahisons sont présentes autour de la cour de la reine. Elle resta cependant très habile dans ses décisions pour positionner ses enfants avant les combats décisifs. Ses visions ne la sauveront pas de sa destinée. La partie graphique est de grande qualité pour mettre en image les combats et cette époque. Kahina, la reine berbère nous permet de découvrir une reine de sang peu connue à travers un très bon diptyque. Chroniques de La Kahina, la reine berbère tome 1
  14. Titre de l'album : Les reines de sang - Kahina, la reine berbère tome 2 Scenariste de l'album : Simon Treins Dessinateur de l'album : Dragan Paunovic Coloriste : Scarlett Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Après des succès et l'unification de toutes les tribus berbères, juives, chrétiennes et byzantines, la reine rouge doit faire face à un nouvel assaut des armées du califat. Cette dernière bataille décidera du sort de l'Afrique du Nord, le lointain perfide, comme le désigne Damas. La Kahina sait par ses visions qu'elle n'en sortira pas victorieuse, mais que l'identité berbère ne disparaitra jamais. Critique : Il n'aura pas fallu attendre longtemps avant d'avoir la suite et fin du diptyque sur La Kahina, cette grande reine Berbère. L'album reprend à Carthage, avec une armée qui siège devant les murs de cette cité imprenable. En effet le général Hassan Ibn Numan va imposer la puissance de ses troupes face aux romains avec une stratégie efficace pour prendre la ville avant de la détruire complétement. Les évènements se précipitent dans cette suite et La Kahina est la prochaine cible de la puissante armée du général. Les fourberies et trahisons sont présentes autour de la cour de la reine. Elle resta cependant très habile dans ses décisions pour positionner ses enfants avant les combats décisifs. Ses visions ne la sauveront pas de sa destinée. La partie graphique est de grande qualité pour mettre en image les combats et cette époque. Kahina, la reine berbère nous permet de découvrir une reine de sang peu connue à travers un très bon diptyque. Chroniques de La Kahina, la reine berbère tome 1 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-la-kahina-la-reine-berbere-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. alx23

    Jim Bridger

    La collection sur la véritable histoire du Far-west continu de nous passionner avec ce troisième tome sur Jim Bridger après les deux tomes sur Jesse James et Will Bill Hickok. Cette figure historique est moins connue mais son histoire n'en reste pas moins intéressante pour autant. Pierre Place revient sur la vie pleine d'aventures incroyables de Jim Bridger ce trappeur ou Mountain man comme on les appelait. Le récit débute alors que Jim Bridger tient compagnie au civils enfermés dans un fort lors d'un blizzard avant une attaque imminente. Le trappeur commence alors le récit de sa vie avec plusieurs anecdotes et faits d'armes auprès de figures légendaires et de tribus indiennes. La vie des trappeurs n'est pas facile dans ce monde sauvage avec le climat et l'isolement dans les montagnes enneigées. Avec cette méthode de narration, l’auteur peut jongler sur les moments forts du trappeur. Avec leur mode de vie en milieu hostile, les mountain men étaient considérés comme une tribu par les indiens. Pierre Place réalise aussi les dessins avec beaucoup de maitrise pour dépeindre les paysages magnifiques et encore l’ouest sauvage. L’album se termine sur une biographie écrite par Farid Ameur, docteur en histoire à l’université, spécialisé sur les Etats-Unis. Jim Bridger reprend les parties importantes de la vie de ce trappeur avec tous les ingrédients essentielles pour une grande aventure au far-west et un très bon moment de lecture.
  16. alx23

    Jim Bridger

    Titre de l'album : Jim Bridger Scenariste de l'album : Pierre Place Dessinateur de l'album : Pierre Place Coloriste : Chris Régnault Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : En 1822, le jeune Jim n’a pas encore 18 ans mais il sait que l’aventure l’attend à l’ouest de Saint-Louis, cette ville marchande et cosmopolite du Missouri située à l’extrémité du front pionnier. Le cœur ouvert à l’inconnu, il débute sa carrière de trappeur en s’engageant dans la première grande expédition, celle de William Ashley, qui avec deux bateaux et une centaine de volontaires, remonte la haute vallée du Missouri à la recherche de « l’or brun des Rocheuses », les peaux de castor. Au péril de sa vie, il affronte les hivers redoutables et les grizzlys, rencontre les peuples amérindiens pour lesquels il nourrit un profond respect et explore les territoires les plus reculés de l’Ouest, du Grand Lac salé aux geysers de Yellowstone. Démontrant un courage, une sérénité et une endurance à toute épreuve, il connaît de folles aventures dans les régions montagneuses, se fiant à son instinct de survie et son sens exceptionnel de l’orientation pour se tirer d’affaire. Au fil du temps, sa renommée est si établie que les convois de pionniers et les détachements de cavalerie s’arrachent ses services pour les guider au milieu d’une nature hostile et sauvage ! Devenu une légende vivante, Jim Bridger force l’admiration et nous ouvre les portes d’un âge d’or où trappeurs, négociants et Indiens se réunissaient chaque année dans les somptueuses vallées du Wyoming pour commercer et se divertir. La conquête de l’Ouest n’en est encore qu’à ses débuts et va bientôt bouleverser cet équilibre. Une époque passionnante de l’histoire américaine dans lequel éclot le mythe des Mountain Men, ces êtres rudes, entreprenants et individualistes, vivant en osmose avec un territoire qu’ils ont vu disparaître sous les roues des chariots qu’ils avaient eux-mêmes guidés… Critique : La collection sur la véritable histoire du Far-west continu de nous passionner avec ce troisième tome sur Jim Bridger après les deux tomes sur Jesse James et Will Bill Hickok. Cette figure historique est moins connue mais son histoire n'en reste pas moins intéressante pour autant. Pierre Place revient sur la vie pleine d'aventures incroyables de Jim Bridger ce trappeur ou Mountain man comme on les appelait. Le récit débute alors que Jim Bridger tient compagnie au civils enfermés dans un fort lors d'un blizzard avant une attaque imminente. Le trappeur commence alors le récit de sa vie avec plusieurs anecdotes et faits d'armes auprès de figures légendaires et de tribus indiennes. La vie des trappeurs n'est pas facile dans ce monde sauvage avec le climat et l'isolement dans les montagnes enneigées. Avec cette méthode de narration, l’auteur peut jongler sur les moments forts du trappeur. Avec leur mode de vie en milieu hostile, les mountain men étaient considérés comme une tribu par les indiens. Pierre Place réalise aussi les dessins avec beaucoup de maitrise pour dépeindre les paysages magnifiques et encore l’ouest sauvage. L’album se termine sur une biographie écrite par Farid Ameur, docteur en histoire à l’université, spécialisé sur les Etats-Unis. Jim Bridger reprend les parties importantes de la vie de ce trappeur avec tous les ingrédients essentielles pour une grande aventure au far-west et un très bon moment de lecture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jim-bridger?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Les adaptations des nouvelles et romans de Liu Cixin un romancier de SF à succès se poursuit avec un récit d'anticipation de guerre et conflits politiques. L'histoire trouve sa partie de science-fiction avec une énorme station spatiale dans l'espace se rapprochant du soleil. En effet, la problématique reposera sur les communications durant les combats et comment les brouiller pour l’ennemi et ainsi prendre l’avantage. Marko Stojanovic apporte trop de dialogues ou de passages sans grand intérêt avec pour résultat, une perte de fluidité lors de la lecture. Les adaptations de romans ne sont pas toujours évidentes et surtout ne se prêtent pas toujours à tous les médias. L'album est assez important en pagination avec une centaine de pages. La partie graphique de Maza est remarquable avec des planches impressionnantes lors des scènes de guerre ou de batailles avec les machines de guerre en action. Le style des dessins se veut réaliste et crédibilise l'ensemble de l'histoire. On retrouve deux panneaux sur trois pages comme pour les tomes précédents. Brouillage intégral est certainement le récit le plus proche de notre époque actuelle sur les huit adaptations de Liu Cixin, très axé sur la guerre par rapport à la SF.
  18. Titre de l'album : Les futurs de Liu Cixin - Brouillage intégral Scenariste de l'album : Marko Stojanovic Dessinateur de l'album : Maza Coloriste : Desko Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Une Troisième Guerre mondiale oppose les membres de l'OTAN à la Russie, un conflit interminable, tactique, technologique et sanglant. Pour gagner du temps en attendant un rassemblement de troupes, le général Levchenko décide d'agir sur le brouillage des transmissions. Les rayonnements solaires, qui influencent la propagation des ondes de surface, pourraient changer l'issue des combats... Critique : Les adaptations des nouvelles et romans de Liu Cixin un romancier de SF à succès se poursuit avec un récit d'anticipation de guerre et conflits politiques. L'histoire trouve sa partie de science-fiction avec une énorme station spatiale dans l'espace se rapprochant du soleil. En effet, la problématique reposera sur les communications durant les combats et comment les brouiller pour l’ennemi et ainsi prendre l’avantage. Marko Stojanovic apporte trop de dialogues ou de passages sans grand intérêt avec pour résultat, une perte de fluidité lors de la lecture. Les adaptations de romans ne sont pas toujours évidentes et surtout ne se prêtent pas toujours à tous les médias. L'album est assez important en pagination avec une centaine de pages. La partie graphique de Maza est remarquable avec des planches impressionnantes lors des scènes de guerre ou de batailles avec les machines de guerre en action. Le style des dessins se veut réaliste et crédibilise l'ensemble de l'histoire. On retrouve deux panneaux sur trois pages comme pour les tomes précédents. Brouillage intégral est certainement le récit le plus proche de notre époque actuelle sur les huit adaptations de Liu Cixin, très axé sur la guerre par rapport à la SF. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-futurs-de-liu-cixin-brouillage-integral?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Seulement trois mois après le premier tome, on peut déjà lire la suite de cette série qui s'annonce excellente et addictive. Serge Lehman nous dévoile des informations qui donnent d'autres questionnements dans une ambiance étrange et très sombre. On suit plusieurs histoires souvent tordues avec une touche de fantastique certainement liée au manque d'explication pour l'instant. On perçoit les liens entre plusieurs personnages dans des trafics de drogues et voir d'enfants. La corruption est présente dans toute la ville portuaire de Saint-Elme. J'adore le travail de Lehman sur la psychologie de ses personnages et leur prestance même pour ceux qui ne sont que secondaires. J'avais déjà remarqué cette marque de fabrique de l'auteur avec la brigade chimérique. La partie graphique de Frederik Peeters est remarquable une fois de plus ainsi que le découpage des planches pour marquer les situations fortes. On retrouve la palette de couleur originale qui fonctionne très bien. Ce second tome est aussi bien où voir mieux que le précédent puisque les présentations sont faites et que l'on rentre dans le vif du sujet avec une histoire bien sombre et violente. Pour les retardataires, je recommande fortement ce nouveau thriller.
  20. Titre de l'album : Saint-Elme tome 2 - L'avenir de la famille Scenariste de l'album : Serge Lehman Dessinateur de l'album : Frederik Peeters Coloriste : Frederik Peeters Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Franck Sangaré est aux mains des Sax, la famille qui a pris le contrôle de Saint-Elme, et son frère Philippe tarde à répondre aux appels angoissés de madame Dombre. Pendant ce temps, à l'auberge de la Vache Brûlée, Romane Mertens apprend à tirer au pistolet avec Paco tandis que son père passe ses journées à parler seul dans sa chambre... Tout seul, vraiment ? Critique : Seulement trois mois après le premier tome, on peut déjà lire la suite de cette série qui s'annonce excellente et addictive. Serge Lehman nous dévoile des informations qui donnent d'autres questionnements dans une ambiance étrange et très sombre. On suit plusieurs histoires souvent tordues avec une touche de fantastique certainement liée au manque d'explication pour l'instant. On perçoit les liens entre plusieurs personnages dans des trafics de drogues et voir d'enfants. La corruption est présente dans toute la ville portuaire de Saint-Elme. J'adore le travail de Lehman sur la psychologie de ses personnages et leur prestance même pour ceux qui ne sont que secondaires. J'avais déjà remarqué cette marque de fabrique de l'auteur avec la brigade chimérique. La partie graphique de Frederik Peeters est remarquable une fois de plus ainsi que le découpage des planches pour marquer les situations fortes. On retrouve la palette de couleur originale qui fonctionne très bien. Ce second tome est aussi bien où voir mieux que le précédent puisque les présentations sont faites et que l'on rentre dans le vif du sujet avec une histoire bien sombre et violente. Pour les retardataires, je recommande fortement ce nouveau thriller. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/saint-elme-tome-2-l-avenir-de-la-famille/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : Carbone & Silicium, édition or noir Scenariste de l'album : Mathieu Bablet Dessinateur de l'album : Mathieu Bablet Coloriste : Mathieu Bablet Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : 2046 Derniers nés des laboratoires Tomorrow Foundation, Carbone et Silicium sont les prototypes d’une nouvelle génération de robots destinés à prendre soin de la population humaine vieillissante. Élevés dans un cocon protecteur, avides de découvrir le monde extérieur, c’est lors d’une tentative d’évasion qu’ils finiront par être séparés. Ils mènent alors chacun leurs propres expériences et luttent, pendant plusieurs siècles, afin de trouver leur place sur une planète à bout de souffle où les catastrophes climatiques et les bouleversements politiques et humains se succèdent... Critique : Ce récit de science-fiction reprend des thématiques fortes de notre génération comme la pollution, la politique, la vie, la mort ou bien les problèmes liés aux androïdes trop proches des humains. Cette vision nous est donnée à travers le regard des deux premiers modèles d'androïdes qui survivent sur plusieurs siècles et peuvent ainsi partager leur analyse de l'espèce humaine. Le récit se veut contemplatif à travers leurs yeux et l'auteur prend le temps de développer son intrigue avec très peu de scènes d'action. Carbone et Silicium développent des émotions humaines en opposition avec les hommes qui sont de plus en plus connectés aux machines ou avec des membres robotisés. Cette version or noir est la première bande dessinée que je lis avec cette technique où les planches sont en noir et blanc avec des cases sur fond noir avec un trait de couleur or ou même parfois la couleur or prend le dessus avec les traits des contours en noir. L’effet est vraiment saisissant pour cette édition très soignée. Toutes les parties de l’histoire se déroulant dans le réseau sont en or et noir, ce sont les cases de couleurs cuivrées dans la version d’origine. Carbone & Silicium est une œuvre de science-fiction forte et référente du genre. Cette version or noir en édition limitée, nous permet de découvrir ou de redécouvrir cette excellente bande dessinée et de profiter des dessins. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/carbone-silicium-or-noir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Ce récit de science-fiction reprend des thématiques fortes de notre génération comme la pollution, la politique, la vie, la mort ou bien les problèmes liés aux androïdes trop proches des humains. Cette vision nous est donnée à travers le regard des deux premiers modèles d'androïdes qui survivent sur plusieurs siècles et peuvent ainsi partager leur analyse de l'espèce humaine. Le récit se veut contemplatif à travers leurs yeux et l'auteur prend le temps de développer son intrigue avec très peu de scènes d'action. Carbone et Silicium développent des émotions humaines en opposition avec les hommes qui sont de plus en plus connectés aux machines ou avec des membres robotisés. Cette version or noir est la première bande dessinée que je lis avec cette technique où les planches sont en noir et blanc avec des cases sur fond noir avec un trait de couleur or ou même parfois la couleur or prend le dessus avec les traits des contours en noir. L’effet est vraiment saisissant pour cette édition très soignée. Toutes les parties de l’histoire se déroulant dans le réseau sont en or et noir, ce sont les cases de couleurs cuivrées dans la version d’origine. Carbone & Silicium est une œuvre de science-fiction forte et référente du genre. Cette version or noir en édition limitée, nous permet de découvrir ou de redécouvrir cette excellente bande dessinée et de profiter des dessins.
  23. VladNirky

    Renaissance T3 - Permafrost

    La Renaissance est à la fois une période de l'histoire et un mouvement artistique. Cette époque marque la fin du Moyen Âge et le début des Temps modernes (tm). Et cette description convient fort bien à la série. Ce 3è tome signe donc la fin du 1er cycle et une suite de 3 tomes est annoncée par Fréd Duval. Et en faisant un peu de prospective avec le titre de la série, je pense que la suite sera plus optimiste. Même si l'histoire démontre que les évolutions techniques ne sont pas suivies d'évolution morales. ^^ Vous retrouvez donc dans ce T3 les personnages attachants, que sont Swänn et Sätie les 2 aliens de Näkän, jeunes mariés et visiblement un peu perdus, que l'on suit depuis leur débarquement sur Terre. Non pas que les autres personnages ne soient pas attachants, mais plutôt que l'histoire qu'on nous raconte est vue à travers leur yeux. Les autres personnages passent donc un peu au second plan. Les deux militaires viennent en aide à la Terre malgré elle, façon mission paix et santé car une sorte de confédération alien nommée "Le complexe" semble penser qu'elle ne peut pas s'en sortir seule faute de vision à long terme et à court terme de gestion des ressources. Mais est ce sans arrière pensée pour tous les participants de cette assemblée ? Il faudra lire le T3 pour le savoir > < En fait ce 1er cycle ressemble à une mission des casques bleus de l'ONU qui traversait les informations il n'y a encore pas si longtemps. Difficile de se placer au milieu d'un conflit ou d'un problème majeur sans casse. De plus l'actualité a rattrapé la série qui aborde beaucoup de sujets. Rappelons que le T1 commence par la description d'une grippe mortelle très contagieuse, des problèmes graves de montée des eaux (Paris est sous les eaux façon méga crue 1910 dès les 1ères cases du T1) et des IA devenues hostiles au genre humain font des massacres. Mais la série aborde aussi, outre les thématiques écologiques récentes, des problèmes de budget. La guerre coute chère ! Et un peu du fonctionnement politique des démocraties occidentales que l'on connait... Ces aliens sont décidément très humains. Les sujets abordés sont nombreux (même le mur de Trump fait une apparition). Au delà du débarquement sur la Terre, qui ressemble aussi à un début de colonisation tant le niveau technologique est avancé par rapport aux locaux et les raisons invoquées résonnent de bons sentiments, c'est en tout cas un plaisir de retrouver les aventures de nos groupes de personnages, à la recherche des raisons de cette situation. Ce 3e tome va ainsi dénouer les nombreuses questions posées par le début du cycle. Et c'est une bonne chose, même si ça peut sembler rapide. Personnellement je me demandais bien comment on allait clôturer en 1 seul tome à la fin du T2. Alors le dénouement est total ? pas tout à fait. Il reste quelques questions en suspens. De quoi remplir largement un second cycle je pense. Visuellement c'est très beau. Cette série est véritablement une démonstration technique d'Emem (aidé pour le Design par Fred Blanchard). C'est beau, c'est varié. C'est sur plusieurs environnements à travers les albums. C'est aussi épaulé par des effets spéciaux de temps à autre pour un arrière plan ici ou là par exemple mais c'est beau. Que ce soit aux États-Unis, à Paris, en passant par Créteil ou la campagne du Vexin et une planète lointaine... Les environnements sont très variés et réussis. Tout comme les 3 couvertures. J'ai dit que c'était beau ? C'est un vrai plaisir de se promener du regard dans les cases et les couvertures. Par contre, ce n'est pas une lecture très joyeuse ou optimiste, et globalement la rare éclaircie proposée par un des personnages avec son traducteur qui déconne (à la Jar Jar Binks) est fermée par les auteurs au passage. Du coup on reste sur un certain niveau de pessimiste global jusqu'à la toute fin... On peut aussi se demander aussi ou sont les représentants humains... Grands absents sauf de manière anecdotique au démarrage.... Où sont présidents, organisations mondiales et dictateurs divers et variés ? Curieux, mais pourquoi pas. Cet aspect renforce encore l'aspect colonisateur du coup. Car on ne voit que le côté gentil colonisateur. Cet aspect me rappelle la série V des années 80.... La suite devrait être pleine de surprises. Au final, c'est un très bon patchwork de SF diverses et de sujets politiques actuels dans un superbe écrin. Ne boudons pas notre plaisir, et je pense que ce sera encore mieux aux relectures. 🙂
  24. Titre de l'album : Renaissance T3 - Permafrost Scenariste de l'album : Fréd Duval Dessinateur de l'album : Emem Coloriste : Emem Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Au Texas, Swänn et Liz sont poursuivis par les braconniers Skualls, responsables de la mort de la famille Hamilton... Le temps pour Swänn de se confronter aux réalités de la Vguerre et des chocs émotionnels qui accompagnent l'annonce des victimes aux familles. Pendant ce temps, sur Näkän et dans les assemblées du Complexe, les débats sur le financement de l'expédition Renaissance se poursuivent et, curieusement, la diplomatie Skuall, peuple qui ne participe pas à l'expédition, prend une importance inattendue... Critique : La Renaissance est à la fois une période de l'histoire et un mouvement artistique. Cette époque marque la fin du Moyen Âge et le début des Temps modernes (tm). Et cette description convient fort bien à la série. Ce 3è tome signe donc la fin du 1er cycle et une suite de 3 tomes est annoncée par Fréd Duval. Et en faisant un peu de prospective avec le titre de la série, je pense que la suite sera plus optimiste. Même si l'histoire démontre que les évolutions techniques ne sont pas suivies d'évolution morales. ^^ Vous retrouvez donc dans ce T3 les personnages attachants, que sont Swänn et Sätie les 2 aliens de Näkän, jeunes mariés et visiblement un peu perdus, que l'on suit depuis leur débarquement sur Terre. Non pas que les autres personnages ne soient pas attachants, mais plutôt que l'histoire qu'on nous raconte est vue à travers leur yeux. Les autres personnages passent donc un peu au second plan. Les deux militaires viennent en aide à la Terre malgré elle, façon mission paix et santé car une sorte de confédération alien nommée "Le complexe" semble penser qu'elle ne peut pas s'en sortir seule faute de vision à long terme et à court terme de gestion des ressources. Mais est ce sans arrière pensée pour tous les participants de cette assemblée ? Il faudra lire le T3 pour le savoir > < En fait ce 1er cycle ressemble à une mission des casques bleus de l'ONU qui traversait les informations il n'y a encore pas si longtemps. Difficile de se placer au milieu d'un conflit ou d'un problème majeur sans casse. De plus l'actualité a rattrapé la série qui aborde beaucoup de sujets. Rappelons que le T1 commence par la description d'une grippe mortelle très contagieuse, des problèmes graves de montée des eaux (Paris est sous les eaux façon méga crue 1910 dès les 1ères cases du T1) et des IA devenues hostiles au genre humain font des massacres. Mais la série aborde aussi, outre les thématiques écologiques récentes, des problèmes de budget. La guerre coute chère ! Et un peu du fonctionnement politique des démocraties occidentales que l'on connait... Ces aliens sont décidément très humains. Les sujets abordés sont nombreux (même le mur de Trump fait une apparition). Au delà du débarquement sur la Terre, qui ressemble aussi à un début de colonisation tant le niveau technologique est avancé par rapport aux locaux et les raisons invoquées résonnent de bons sentiments, c'est en tout cas un plaisir de retrouver les aventures de nos groupes de personnages, à la recherche des raisons de cette situation. Ce 3e tome va ainsi dénouer les nombreuses questions posées par le début du cycle. Et c'est une bonne chose, même si ça peut sembler rapide. Personnellement je me demandais bien comment on allait clôturer en 1 seul tome à la fin du T2. Alors le dénouement est total ? pas tout à fait. Il reste quelques questions en suspens. De quoi remplir largement un second cycle je pense. Visuellement c'est très beau. Cette série est véritablement une démonstration technique d'Emem (aidé pour le Design par Fred Blanchard). C'est beau, c'est varié. C'est sur plusieurs environnements à travers les albums. C'est aussi épaulé par des effets spéciaux de temps à autre pour un arrière plan ici ou là par exemple mais c'est beau. Que ce soit aux États-Unis, à Paris, en passant par Créteil ou la campagne du Vexin et une planète lointaine... Les environnements sont très variés et réussis. Tout comme les 3 couvertures. J'ai dit que c'était beau ? C'est un vrai plaisir de se promener du regard dans les cases et les couvertures. Par contre, ce n'est pas une lecture très joyeuse ou optimiste, et globalement la rare éclaircie proposée par un des personnages avec son traducteur qui déconne (à la Jar Jar Binks) est fermée par les auteurs au passage. Du coup on reste sur un certain niveau de pessimiste global jusqu'à la toute fin... On peut aussi se demander aussi ou sont les représentants humains... Grands absents sauf de manière anecdotique au démarrage.... Où sont présidents, organisations mondiales et dictateurs divers et variés ? Curieux, mais pourquoi pas. Cet aspect renforce encore l'aspect colonisateur du coup. Car on ne voit que le côté gentil colonisateur. Cet aspect me rappelle la série V des années 80.... La suite devrait être pleine de surprises. Au final, c'est un très bon patchwork de SF diverses et de sujets politiques actuels dans un superbe écrin. Ne boudons pas notre plaisir, et je pense que ce sera encore mieux aux relectures. 🙂 Autres infos : C'est comme un tome de Carmen Pos, mais en pas pareil. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/renaissance-tome-3-permafrost?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. alx23

    Mediator, un crime chimiquement pur

    Ce roman graphique est né de la rencontre d'Irène Frachon pneumologue et une lanceuse d'alerte et d'Éric Giacometti un scénariste de bande dessinée et roman. Le scandale sur ce médicament a éclaté grâce au travail d'enquête très documenté d'Irène Frachon. Elle se souvenait d'un problème similaire avec le laboratoire Servier sur un autre médicament coupe-faim très dangereux pour la santé, une dizaine d'années auparavant. Cet album retrace donc l'histoire d’Éric Servier à la tête de ce laboratoire pharmaceutique et de tout cet empire qui représente une énorme fortune. En parallèle de tous les médicaments mise en vente par ce laboratoire, on suit l'affaire du Meditor de sa création jusqu'à son interdiction de vente. Les auteurs mettent également en avant les facilités pour le laboratoire Servier grâce à des appuis politiques. Les conflits d’intérêt sont trop grands et le médicament se retrouve sur le marché sans véritable contrôle de ses effets secondaires ou seulement de son efficacité par l’agence française du médicament. Les dessins de François Duprat conviennent bien au genre documentaire réaliste avec des parties schématisées pour mieux comprendre comme les maladies et effets sur la santé des patients. La conclusion est affolante sur tous les faux médicaments de ce laboratoire et le procès est en cours d’appel pour janvier 2023.
×
×
  • Créer...