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  • L'université des chèvres


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    • Scenariste: Christian Lax Dessinateur: Christian Lax Coloriste: Christian Lax Editeur: Futuropolis Note :
      Résumé:

       En 1833, dans les Alpes du Sud, Fortuné Chabert est un instituteur itinérant. De village en village, il enseigne avec bonheur lecture, écriture et calcul aux enfants. Ce nomadisme enseignant est appelé «l'université des chèvres». Fortuné devra renoncer à son sacerdoce, et se retrouvera, des années plus tard, chez les Hopis de l'Arizona, aux États-Unis.En 2018, Sanjar parcourt la montagne afghane avec son tableau sur le dos. Lui aussi pratique l'université des chèvres. Chassé par les talibans, il deviendra auxiliaire de l'armée américaine en Afghanistan.Quel est le lien qui unit Fortuné et Sanjar, a priori aussi éloignés que possible par le temps et l'espace? C'est une jeune femme, Arizona Florès. Descendante de Fortuné (cinquième génération), Arizona est journaliste au Phoenix Post. L'un de ses grands combats, c'est la dénonciation de la violence faite à l'école, avec ses tueries récurrentes qui endeuillent les familles américaines. Virulente dénonciatrice du lobby des armes à feu dans son pays, elle est mise à l'écart par son journal, qui l'envoie en reportage en Afghanistan. Elle y rencontre Sanjar. Celui-ci, de plus en plus en danger, ne peut que se résoudre à abandonner, comme Fortuné, sa mission émancipatrice...D'Afghanistan aux États-Unis, du XVIII? siècle à nos jours, l'école a toujours été rejetée par les obscurantistes:par la vertu d'un récit magnifique de colère et de générosité, de beauté et d'amour, Christian Lax prend parti pour une école sanctuarisée, qui émancipe et qui libère.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Tranche de vie Prix: -- Nb de pages: --
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    Un nouveau Lax c’est toujours une bonne nouvelle. Auteur peu prolifique et n’ayant plus besoin de faire ses preuves, il est, à l’instar de Rochette et d’autres auteurs des années 80, l’une des valeurs sûres des auteurs de BD "traditionnelles".

    Après tout un superbe cycle autour du vélo, mais surtout deux albums ayant rencontré un succès aussi bien critique que public ( une maternité rouge et Un certain Cervantes ) il nous revient avec une histoire résolument engagée sur le droit à l’accès,à la culture et la difficulté que rencontrent les défenseurs de ce droit au travers des époques récentes. Que ce soit l’obscurantisme religieux, la peur de la modernité ou l’idéologie Trumpiste, Lax nous montre, au travers d’une saga familiale, que chaque époque possède ses opposants à la libre circulation du savoir.

    Sublimement illustré, que ce soit les Alpes des années 1800 ou l’Afghanistan du 21ieme siècle, cette saga a le seul défaut d’avoir un goût de trop peu. En effet, le passage alpins est très rapide et la conclusion, au demeurant très belle, aurait mérité d'être approfondie.

    Je pense sincèrement qu'une trilogie aurait rendue encore plus hommage aux idées défendues.
    Mais ne boudons pas notre plaisir. Retrouvez Christian Lax et sa patte graphique est toujours une bonne nouvelle pour un amateur de bds et cet album comptera parmi les bons albums de l’année à n'en pas douter. C’est uniquement que, lorsque l’on aime, on a envie d’en avoir plus !

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  • Dernières Critiques

    • Before we Sail : Online comics
      Note :
      Petit coup de projecteur sur un comics indépendant nous venant d'Amérique du sud et étant disponible en anglais uniquement mais sur une plateforme de lecture en ligne nommée access weekly : https://www.acesweekly.co.uk/vol75-issue1

      Le principe d'accès weekly c'est un abonnement à 1$ par semaine et un accès a du nouveau contenu toutes les semaines.

      Et la semaine 75 voit apparaitre Before We sail, un comics post apocalyptique. Une apocalypse Zombie comme dans Walking Dead pour un comics qui ressemble fortement ce dernier. On retrouve ici comics ou le véritable sujet sont les survivants plus que les zombies et où les interactions entre humains font quasiment plus de dégâts que les zombies eux-mêmes.

      On retrouve ici la logique des BD survivaliste avec des gangs qui font tout pour survivre même les pires horreurs et les électrons libres qui foutent le bazar.

      Si ce comics est graphiquement très réussi avec un trait assez proche de celui de Pia Guerra dans Y le dernier Homme, le scenario aurait peut-être mérité un peu plus de page ou un peu moins d'ambition. En effet on a toujours beaucoup de question et on sent que, à l'instar de Walking dead, on aurait la possibilité de mieux comprendre nos deux personnages sur plus de pages.

      Espérons que ce Weekly Access serve de tremplin à nos auteurs pour lancer une série de plus grande envergure.
      • 0 réponse
    • Marceline
      Note :
      Qui a mis une caméra chez moi ? Sans rigoler, on dirait vraiment ma petite dernière.

      Bon alors elle rentre en sixième et non en quatrième mais la transposition évidente montre bien que Claude Combacau a bien étudié son sujet.

      On retrouve ici une véritable pré ado. Une fille qui ne comprend pas vraiment les changements qui se passent, chez elle ou chez ses copines. Une petite fille qui voit ses habitudes passées devenir ringarde alors qu'elle adore encore ça. Une grande fille qui aimerait être comme les autres mais aussi comme avant.

      Un âge ingrat ou les autres sont méchants si on n'est pas dans la norme.

      Si la description est un peu exagérée sur l'aspect "fan de chats", elle reste vraie pour la plupart des points et en fait une lecture intéressante pour les parents comme les petites filles qui pourront voir que tout le monde se pose les mêmes questions.
      • 0 réponse
    • Superman the world
      Note :
      Je dois bien avouer que je ne suis pas super fan de ce genre de recueil. Des histoires très courtes donc au scenario pas réellement intéressant la plupart du temps.

      La j'étais intrigué par l'aspect "mondial" du traitement avec les meilleurs dessinateurs et scénaristes de chaque pays qui ont "toute latitude" pour faire un épisode de Superman.

      Intrigué mais aussi enthousiaste au vu des noms affichés : Runberg, Jimenez, Subic.....

      Et je dois dire que la lecture fut agréable : Les scénaristes ont complètement pris à leur compte le personnage et ont délocalisé les histoires dans leur pays d'origine. On passe de Paris à la Serbie en passant par l'Andalousie et les 7 eleven Japonais ou encore le Cameroun et l'Argentine.

      On se retrouve, certes, avec des histoires courtes, mais avec des histoires étonnantes, oscillant entre pub pour le pays (Monsieur Jimenez a envie qu'on vienne découvrir chez lui) et la découverte d'un style graphique ou un style narratif différent de celui que l'on a l'habitude de lire.

      Un exemple réussi qui lance bien la nouvelle collection Urban de collaboration avec des auteurs étrangers dont on attend avec impatience le one shot de Runberg sur Wonder Woman et Harley Quinn.
      • 0 réponse
    • Phantasmagoria
      Note :
      Le prolifique scénariste espagnol El Torres nous emmène dans les bas fonds du Londres victorien avec une enquête tutoyant le surnaturel. Tout commence par le massacre d'une famille perpétré par une jeune femme semblant possédée. Le professeur Hawke s'avance vers elle et la délivre de ce "mal" , mais l'entité a t'elle vraiment déjà disparue ?? Dès lors, une course poursuite macabre se lance entre ce mystérieux personnage et cette malédiction aux motivations secrètes, mais un autre homme s'évadant de prison intervient, Edwin Drodd cachant lui aussi ses ambitions. Au fil de flashbacks savamment distillés, on découvre le passé des deux hommes s'avérant être des sorciers et le fil narratif prend une tournure inattendue une fois les masques tombés 😉 On pense inévitablement à la série tv Penny Dreadful et ses ambiances à la lecture de cette aventure horrifique, mais l'auteur ajoute un semblant de Lovecraft et d'exorciste. Il est en effet plus question de malédictions que de vampires et autres créatures mythiques ! La ville est particulièrement bien retranscrite sous les pinceaux de Joe Bocardo, un artiste à suivre faisant ici ses premiers pas. Rues lugubres, brouillard envoûtant, jeux d'ombres et lumières, découpage cinématographique, l'ensemble est réussi. On peine parfois à saisir tous les éléments dans des cases chargées de cadavres, mais cela reste un très léger défaut au regard de l'impression générale. Il s'agit d'un noir et blanc aux notes crépusculaires et à la finesse du trait indéniable. A lire sous la lueur d'une bougie pour s'immerger dans l'ambiance et se faire peur 😉 .
      • 0 réponse

    • Une fille si féline tome 3
      Note :
      Rhaaa qu'est qu'il est mou !!

      Franchement c'est frustrant à la longue ! il est mou comme ce n'est pas permis et cela retarde une histoire que l'on verrait aller plus vite.

      Surtout que Nekozane nous montre ici un côté bien plus intéressé que dans les tomes précédents, prenant même mes devants... malgré un Seno qui freine des quatre fers.

      Le souci, c'est que jouer uniquement sur le charme de Nekozane et les peurs de Seno, c'est déjà ce que l'on fait depuis deux tomes. Donc si sur celui-ci on apprécie encore, on a vraiment envie que l'histoire se développe plus. Tellement que le rebondissement final, sans lien avec nos deux lents de la relation, s'en trouve rafraichissant là ou il devrait être anecdotique.

      Bref un manga mignon tout plein mais qui commence à trop se reposer sur ses lauriers.

       
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