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  1. Titre de l'album : La forêt du temps - Tome 1 - Les enfants de la pierre Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Mateo Guerrero Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au coeur d'un village hors du temps, Max, Miléva et les autres jeunes élèves du Vénérable ont mis l'éternité à profit pour développer leur intellect, sans limites. Mais cette stase érudite prend fin le jour où une mystérieuse adulte dérobe une partie du cristal qui les protégeait de l'écoulement du temps. Si rien n'est fait, ce dernier reprendra ses droits, et se fera payer les intérêts. Pour empêcher cela, une petite équipe s'aventure hors du village, à la recherche de la voleuse. Leur érudition suffira-t-elle à les protéger de cette fuite du temps qu'on appelle la Vie ? Critique : Eh eh eh, qu'est-ce que ça fait plaisir d'être surpris par une BD. Parce qu'en dehors de la jolie couverture, il faut reconnaitre que je n'attendais comme d'habitude rien d'une bd orientée "enfants". Oui je suis parfois un vieux con. Et là, et bien, pages après pages, je me fais happer, j'essaye de comprendre, je m'attache, bref, je suis immergé dans cette aventure. Je referme la bd. Et je reregarde plus attentivement le nom des auteurs. On a donc Tristan Roulot, scénariste de beaucoup de belles découvertes bd récentes à commencer par Le Convoyeur mais aussi, Psykoparis, ou les Chroniques Diplomatiques. Et à ses côtés on retrouve Mateo Guerrero, dessinateur récent entre autre de la série Jacob Kayne que j'ai tant apprécié. Bon effectivement quand des auteurs confirmés en bande dessinée adultes se lancent dans la bd jeunesse, à priori c'est pas pour nous sortir Un petit Spirou. Paris réussi donc avec cette forêt du temps qui mêle habilement enfants, adolescents, magie, adultes, mystères et aventure pour nous offrir un tome des plus réjouissant, que les parents liront aussi avidement que leurs enfants à chaque nouveau tome, j'en fais le paris. Ce n'est peut être pas le nouvel Harry Potter, mais c'est fichtrement bien foutu quand même. Autres infos : A ne pas manquer de 7 à 77 ans. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-foret-du-temps-tome-1-les-enfants-de-la-pierre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. poseidon2

    Angel wings , T7 Mig Madness

    Les amoureux d'histoire ET de pinups des années seconde guerre , n'ont pu passer à côté des séries aériennes de Hugault chez Paquet . Le grand Duc, Le pilote à l'edelweiss et donc Angel wings , autant d'excellents séries sur cette période , agrémentées de jolies dames , pas que sur les carlingues des avions ! Divisé en 3 cycles , Angel wings entame donc ici un nouveau , en pleine guerre de Corée . Un conflit que je ne connais que de nom mais qui on le sait a finit par aboutir à la scission de la Corée . J'ai en mémoire une remarque d'un spécialiste de géopolitique sur cette zone : "les chinois aiment tant la Corée qu'ils préfèrent en avoir deux" . On comprend vite pourquoi le "nord" a reçu de l'aide ,et par qui ! Toujours sous le prisme américain et à travers notre héroïne pulpeuse , Angela , nous repartons donc dans les airs , sur des avions magnifiques . Le soucis du détail historique est toujours aussi bien préservé , les différents modèles de l'époque sont superbement illustrés , nous découvrons les premiers chasseurs à réaction , entre autres . Les décors ne sont pas en reste , Hugault nous transpose littéralement à travers ses planches . Mention spéciale aux couleurs aussi ! Le scénario n'est pas en reste , Yann sachant établir ses récits progressivement . Un bémol juste , sur la vitesse à laquelle on lit cet opus , et le (éventuel) manque de texte parfois , on est clairement pas dans un Blake et Mortimer . On voyage dans les airs avec la liste musicale fournie en seconde page , et on en prend plein les yeux . A recommander à tous les possesseurs des autres tomes de cette collection Paquet , évidemment 🙂 Une critique de Kevin Nivek PS: on assiste même aux débuts d'une certaine Maryline , mais il faut attendre la dernière planche
  3. Titre de l'album : Angel wings , T7 Mig Madness Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : Hugault Coloriste : Hugault Editeur de l'album : Paquet Note : Résumé de l'album : Hiver 1952... Depuis plus de deux années, la Guerre de Corée confronte l'Amérique au péril communiste ; le monde est au seuil d'un conflit nucléaire... Dans le ciel Coréen, l'armée de l'air chinoise équipée des redoutables Mig 15 soviétiques, surclasse les jets américains au-dessus de « Mig Alley » où se déroulent d'âpres combats aériens. Pendant ce temps, en Floride, Angela pilote à distance des drones-cibles destinés à l'entraînement des jeunes recrues ; de son côté, Rob s'est engagé comme pilote de F9F-5 Panther à bord de l'USS Oriskany, un porte-avion patrouillant dans la mer de Chine ; sa nouvelle mission « sensible » consiste à localiser et à détruire l'épave de l'appareil espion P2V-2 Neptune « Cape Cod » qui vient d'être abattu par un Mig en zone ennemie. Cet appareil est équipé d'un matériel électronique top secret et il est hors de question qu'il tombe aux mains des rouges. Ce jour-là, Rob décolle, en dépit d'un plafond très bas et une météo pourrie, pour une mission dont il pourrait ne pas revenir... Critique : Les amoureux d'histoire ET de pinups des années seconde guerre , n'ont pu passer à côté des séries aériennes de Hugault chez Paquet . Le grand Duc, Le pilote à l'edelweiss et donc Angel wings , autant d'excellents séries sur cette période , agrémentées de jolies dames , pas que sur les carlingues des avions ! Divisé en 3 cycles , Angel wings entame donc ici un nouveau , en pleine guerre de Corée . Un conflit que je ne connais que de nom mais qui on le sait a finit par aboutir à la scission de la Corée . J'ai en mémoire une remarque d'un spécialiste de géopolitique sur cette zone : "les chinois aiment tant la Corée qu'ils préfèrent en avoir deux" . On comprend vite pourquoi le "nord" a reçu de l'aide ,et par qui ! Toujours sous le prisme américain et à travers notre héroïne pulpeuse , Angela , nous repartons donc dans les airs , sur des avions magnifiques . Le soucis du détail historique est toujours aussi bien préservé , les différents modèles de l'époque sont superbement illustrés , nous découvrons les premiers chasseurs à réaction , entre autres . Les décors ne sont pas en reste , Hugault nous transpose littéralement à travers ses planches . Mention spéciale aux couleurs aussi ! Le scénario n'est pas en reste , Yann sachant établir ses récits progressivement . Un bémol juste , sur la vitesse à laquelle on lit cet opus , et le (éventuel) manque de texte parfois , on est clairement pas dans un Blake et Mortimer . On voyage dans les airs avec la liste musicale fournie en seconde page , et on en prend plein les yeux . A recommander à tous les possesseurs des autres tomes de cette collection Paquet , évidemment 🙂 Une critique de Kevin Nivek PS: on assiste même aux débuts d'une certaine Maryline , mais il faut attendre la dernière planche Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/angel-wings-tome-7-mig-madness?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Le journal

    Quelle couverture ! Quelle couverture ! Innovante, intrigante et plein de promesse. Une des meilleures du début de l'année. C'est un peu dommage que le récit soit si.... Court à l'intérieur. En effet si le contenu ne fait pas mentir la couverture, avec un récit sur la création d'un journal en pleine guerre d'indépendance américaine (attention, pas la guerre de sécession, bien celle d'indépendance), on aurait aimé que nos auteurs prennent un peu plus de temps pour détailler leur histoire. En effet si l'histoire est intéressante et les tensions de l'époque entre pro-anglais et indépendantiste et la présence constante de menace des indiens bien retranscrite, Patrice Ordas nous raconte quand même 2 générations d'écrivain en un seul tome. Ça fait beaucoup d'années ramenées à la page. Si toutes les années d'une vie ne sont pas intéressantes à décrire, il n'en reste pas moins que certaines parties auraient mérité plus de détails. Comme le "combat" contre Ellis qui n'apparait que sur certains instants précis là où la concurrence entre les deux aurait pu être plus détaillée. Tout comme la vie intime de Nathan ou le vrai rôle de ces amis. Bref une bonne idée, une très belle couverture mais pas assez de pages. Dommage.
  5. poseidon2

    Le journal

    Titre de l'album : Le journal Scenariste de l'album : Patrice Ordas Dessinateur de l'album : Philippe Tarral Coloriste : Philippe Tarral Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Les premiers mots d'une nation. En 1781, durant la guerre d'Indépendance, Nathan Prius vend des petits billets dans l'armée de Washington dans lesquels il relate ce qu'il voit sur le front. Un homme, George Ellis, lui propose de publier ses articles dans son journal, mais s'en attribue la paternité. Meurtri par cette trahison, Nathan Prius décide de lancer son propre journal, premières pages de ce qui deviendra bientôt un empire de la presse, traversant les décennies, témoin privilégié de toutes les époques. De la guerre d'indépendance à la révolution industrielle en passant par la guerre de Sécession et la conquête de l'Ouest, Le Journal raconte au fur et à mesure des albums les grandes époques de l'histoire américaine vues à travers le prisme du journalisme et met en scène ces empires de la presse qui se font et se défont au gré des événements. Critique : Quelle couverture ! Quelle couverture ! Innovante, intrigante et plein de promesse. Une des meilleures du début de l'année. C'est un peu dommage que le récit soit si.... Court à l'intérieur. En effet si le contenu ne fait pas mentir la couverture, avec un récit sur la création d'un journal en pleine guerre d'indépendance américaine (attention, pas la guerre de sécession, bien celle d'indépendance), on aurait aimé que nos auteurs prennent un peu plus de temps pour détailler leur histoire. En effet si l'histoire est intéressante et les tensions de l'époque entre pro-anglais et indépendantiste et la présence constante de menace des indiens bien retranscrite, Patrice Ordas nous raconte quand même 2 générations d'écrivain en un seul tome. Ça fait beaucoup d'années ramenées à la page. Si toutes les années d'une vie ne sont pas intéressantes à décrire, il n'en reste pas moins que certaines parties auraient mérité plus de détails. Comme le "combat" contre Ellis qui n'apparait que sur certains instants précis là où la concurrence entre les deux aurait pu être plus détaillée. Tout comme la vie intime de Nathan ou le vrai rôle de ces amis. Bref une bonne idée, une très belle couverture mais pas assez de pages. Dommage. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-journal-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Pour présenter sa dernière série Happytech, le scénariste Corbeyran nous propose de suivre la vie de Xavier Guignard qui s'écroule progressivement. Le héros perd son travail, sa femme et part en chute libre très vite dans notre société actuelle. C'est avec cette vie pathétique que ce héros sera attiré par les publicités de la société HappyTech qui vante la joie de vivre avec des programmes pour retrouver une vie normale et être heureux. Corbeyran nous présente donc un héros assez minable ou perdant avec des illusions grandissantes avec son stage chez Happytech. L'intrigue prend le temps de se mettre en place avant de voir les problématiques arrivées pour la suite. Pour l'instant il est dur de juger l'histoire comme on est dans l'attente de la suite comme le héros. Les dessins d'Alessia Fattore sont de qualité pour mettre place Happytech et très proche de la réalité parisienne d'aujourd'hui. Happytech semble cacher de nombreuses choses peu glorieuses et l'on en sera plus avec le prochain tome. Le sous-titre de l'album annonce quand même la couleur avec le bonheur nuit gravement à la santé. Un tome d'introduction original pour un thriller social.
  7. Titre de l'album : Happytech tome 1 - Le bonheur nuit à la santé Scenariste de l'album : Corbeyran Dessinateur de l'album : Alessia Fattore Coloriste : Giulia Priori Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Xavier Guignard passe un dimanche désastreux. Mais le lundi est pire encore, et tout s'enchaîne. Alors avant de toucher le fond, il décide de soigner son malheur chez Happytech, une boîte spécialisée dans l'accès au bonheur. Mais... la femme la plus heureuse du monde, la sublime égérie d'Happytech, ressemble étrangement à cette jeune mendiante qui l'a insulté hier dans le métro... Critique : Pour présenter sa dernière série Happytech, le scénariste Corbeyran nous propose de suivre la vie de Xavier Guignard qui s'écroule progressivement. Le héros perd son travail, sa femme et part en chute libre très vite dans notre société actuelle. C'est avec cette vie pathétique que ce héros sera attiré par les publicités de la société HappyTech qui vante la joie de vivre avec des programmes pour retrouver une vie normale et être heureux. Corbeyran nous présente donc un héros assez minable ou perdant avec des illusions grandissantes avec son stage chez Happytech. L'intrigue prend le temps de se mettre en place avant de voir les problématiques arrivées pour la suite. Pour l'instant il est dur de juger l'histoire comme on est dans l'attente de la suite comme le héros. Les dessins d'Alessia Fattore sont de qualité pour mettre place Happytech et très proche de la réalité parisienne d'aujourd'hui. Happytech semble cacher de nombreuses choses peu glorieuses et l'on en sera plus avec le prochain tome. Le sous-titre de l'album annonce quand même la couleur avec le bonheur nuit gravement à la santé. Un tome d'introduction original pour un thriller social. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/happytech-tome-1-le-bonheur-nuit-a-la-sante?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. poseidon2

    A pleines mains

    Quelle couverture hein ? Vous vous demandez peut-être si vous vous trompez sur ce que l'on voit. Et bien je peux vous rassurez : pas du tout. Nous voyons bien un homme en train de se masturber devant l'image d'un femme tout en rondeur avec des licornes et des god. Et cette couverture n'est en rien racoleuse car elle montre ce qu'il y a vraiment dans l'album : l'histoire d'un jeune homme qui décide, suite à l'échec de son sex shop, de crée des espaces de masturbations personnalisés. Je vois tout de suite les esprits bienpensants du XXI ieme siècle se moquer de cette BD sans l'avoir lue. Et ils auraient bien tort. Car cette BD est vraiment très bonne et parle de sujets plus intéressants que beaucoup d'autre BDs "sérieuses". Le premier étant le problème de l'acceptation du besoin, pour certaine personne, de se masturber. Notre éducation "judéo-chrétienne" diabolise cet acte et cela reste bien ancré dans l'imaginaire commun. Le deuxième sujet parle.... De nos souvenirs. Nos beaux souvenirs de jeunesses qui, avec nos vies trop pleines, ont tendance à se mettre au second plan alors même qu'il faudrait les chérir et s'en servir comme moteur dans la vie. Sous couvert d'une BD ayant recours à des sujets graveleux, cette BD se montre être beaucoup émouvante et réfléchit. Je vous encourage à ne pas vous arrêter à votre premier mouvement de recul et a vous penchez sur ce A pleines mains.
  9. poseidon2

    A pleines mains

    Titre de l'album : A pleines mains Scenariste de l'album : Thomas Cadène / Joseph Safieddine Dessinateur de l'album : Pierre Thyss Coloriste : Pierre Thyss Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Du haut de sa jeune trentaine, Pablo a tout du parfait loser. Il vit une histoire d'amour parfaite avec Gudrun, mais le hic, c'est qu'elle n'est qu'un fantasme, qui se vit « à pleines mains ». Côté business, ça ne va pas fort non plus, son sex-shop fait faillite et il est obligé de rentrer chez ses parents. Pour lui faire plaisir son père a réinstallé sa chambre d'adolescent. Et là surprise ! Sa chambre est comme un voyage dans le temps et recrée les conditions de ses fantasmes adolescents. Il a trouvé ce qu'il va faire : sauver les gens qui rêvent de retrouver de tels lieux et renouer avec leurs rêves les plus inavouables. Il va les leur fabriquer. Avec son pote Émile... Critique : Quelle couverture hein ? Vous vous demandez peut-être si vous vous trompez sur ce que l'on voit. Et bien je peux vous rassurez : pas du tout. Nous voyons bien un homme en train de se masturber devant l'image d'un femme tout en rondeur avec des licornes et des god. Et cette couverture n'est en rien racoleuse car elle montre ce qu'il y a vraiment dans l'album : l'histoire d'un jeune homme qui décide, suite à l'échec de son sex shop, de crée des espaces de masturbations personnalisés. Je vois tout de suite les esprits bienpensants du XXI ieme siècle se moquer de cette BD sans l'avoir lue. Et ils auraient bien tort. Car cette BD est vraiment très bonne et parle de sujets plus intéressants que beaucoup d'autre BDs "sérieuses". Le premier étant le problème de l'acceptation du besoin, pour certaine personne, de se masturber. Notre éducation "judéo-chrétienne" diabolise cet acte et cela reste bien ancré dans l'imaginaire commun. Le deuxième sujet parle.... De nos souvenirs. Nos beaux souvenirs de jeunesses qui, avec nos vies trop pleines, ont tendance à se mettre au second plan alors même qu'il faudrait les chérir et s'en servir comme moteur dans la vie. Sous couvert d'une BD ayant recours à des sujets graveleux, cette BD se montre être beaucoup émouvante et réfléchit. Je vous encourage à ne pas vous arrêter à votre premier mouvement de recul et a vous penchez sur ce A pleines mains. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-pleines-mains?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. poseidon2

    Le sarcophage des âmes

    Une fois n'est pas coutume, je vais râler parce qu'il n'y a qu'un seul tome 😊 En effet cette histoire est un one shot. Un one shot alors même que Serge le Tendre nous montre de très belles choses en termes d'univers. Se basant sur les histoires sur les sorcières de Salem, Le Tendre nous livre un one shot fantastique très dense à base de société secrète, de pouvoir, de chasseur de sorcière et j'ne passe. Et tout cela en un seul tome. C'est vraiment dommage car on ne peut s'empêcher d'avoir une impression d'empressement. On aurait vraiment aimé que Le tendre prenne plus son temps pour développer ses héroïnes et son univers. Cela nous aurait aussi permis d'avoir plus de temps pour apprécier les dessins globalement très bons de Patrick Boutin-Gagné. Quitte à retrouver le duo de Terrence Trolley, on aurait apprécié de retrouver aussi le format diptyque. Espérons que le succès soit quand même au rendez-vous pour voir nos deux auteurs remettre les pieds dans ces histoires de sorcières.
  11. Titre de l'album : Le sarcophage des âmes Scenariste de l'album : Serge Le Tendre Dessinateur de l'album : Patrick Boutin-Gagné Coloriste : Patrick Boutin-Gagné Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Quoi de plus terrible qu'une mère à qui on enlève son enfant ?... Rien. Shaalem, fin de siècle. Olivia, jeune veuve métisse, est accusée de sorcellerie. Elle ne trouve le salut qu'en confiant sa fille, Mercy, à sa meilleure amie, tenancière d'une maison close. Hélas, l'épouse du juge local, Miss Ruth Taylor, s'y oppose et prend l'enfant en charge. Mercy va alors être manipulée pour tendre un piège diabolique à sa mère... Un piège où l'occupant d'un étrange sarcophage n'attend qu'une chose : revenir à la vie ! Critique : Une fois n'est pas coutume, je vais râler parce qu'il n'y a qu'un seul tome 😊 En effet cette histoire est un one shot. Un one shot alors même que Serge le Tendre nous montre de très belles choses en termes d'univers. Se basant sur les histoires sur les sorcières de Salem, Le Tendre nous livre un one shot fantastique très dense à base de société secrète, de pouvoir, de chasseur de sorcière et j'ne passe. Et tout cela en un seul tome. C'est vraiment dommage car on ne peut s'empêcher d'avoir une impression d'empressement. On aurait vraiment aimé que Le tendre prenne plus son temps pour développer ses héroïnes et son univers. Cela nous aurait aussi permis d'avoir plus de temps pour apprécier les dessins globalement très bons de Patrick Boutin-Gagné. Quitte à retrouver le duo de Terrence Trolley, on aurait apprécié de retrouver aussi le format diptyque. Espérons que le succès soit quand même au rendez-vous pour voir nos deux auteurs remettre les pieds dans ces histoires de sorcières. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sarcophage-des-ames?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. poseidon2

    Le bossu de montfaucon t1

    Si vous on vous demandait de résumer l'une des passations de pouvoir les plus tordue de l'histoire de France en deux tomes, vous accepteriez ? Et bien Philippe Pelaez s'y est attaqué, en ajoutant à cela la présence du bossu de notre dame. Et pour tout vous dire... je continue, après lecture, de penser que c'est infaisable. Meme si l'on ne peut pas retirer à Philippe Pelaez d'avoir essayer de resumer le plus possible l'histoire, quitte à abuser des raccourcis et des sauts dans le temps, deux tomes ne suffiront pas. Cela se voit des le prermier tome. Car en effet ce premier tome ne peut etre vraiment compris qu'à condition de lire la biographie des rois de France et de connaitre par coeur l'arbre généalogique de Charles VIII. Philippe Pelaez le reconnait lui-meme en commencant sa BD avec un texte de présentation des personnages et une galerie de portrait des acteurs principaux. Et si cela nous permet de ne pas être complètement perdu, cela ne nous évite pas pour autant des sauts dans l'espace perturbant (des fois à nantes, des fois à paris, à orleans...) et des personnages secondaires qui n'ont pas la place pour être developpés. Même certains personnages principaux semble sortir du chapeau d'un seul coup...comme Anne de Bretagne.... Une époque de l'histoire de France très intéressante mais qui aurait mérité 4 tomes pour permettre une lecture plus fluide et une comprehension plus facile des liens familiaux de tout un chacun.
  13. Titre de l'album : Le bossu de montfaucon t1 Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Éric Stalner Coloriste : Éric Stalner Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Quasimodo a été sauvé. Il est dorénavant l'homme de main d'un noble déchu décidé à se venger de la monarchie française. Fin du XVe siècle. Louis d'Orléans, duc et premier Prince de sang, s'est vu refuser la régence du jeune Charles VIII manipulé par sa soeur, la perfide Anne de Beaujeu. Réfugié en Bretagne, Louis prépare la défense de Nantes lorsqu'un homme étrange épris de vengeance lui propose ses services. Pierre le Bâtard, accompagné par un bossu difforme tiré des caves du gibet de Montfaucon prévient le duc : Anne de Beaujeu et son homme de main, l'impitoyable Axel Lochlain, ont en leur possession deux documents que lui, le Bâtard, est le seul à pouvoir récupérer: deux lettres qui remettent en question la légitimité de Louis au trône de France.Il n'y a rien de plus romanesque que la réalité. Le Bossu de Montfaucon n'est pas une uchronie: les évènements historiques qui jalonnent le récit y sont rigoureusement exacts. Critique : Si vous on vous demandait de résumer l'une des passations de pouvoir les plus tordue de l'histoire de France en deux tomes, vous accepteriez ? Et bien Philippe Pelaez s'y est attaqué, en ajoutant à cela la présence du bossu de notre dame. Et pour tout vous dire... je continue, après lecture, de penser que c'est infaisable. Meme si l'on ne peut pas retirer à Philippe Pelaez d'avoir essayer de resumer le plus possible l'histoire, quitte à abuser des raccourcis et des sauts dans le temps, deux tomes ne suffiront pas. Cela se voit des le prermier tome. Car en effet ce premier tome ne peut etre vraiment compris qu'à condition de lire la biographie des rois de France et de connaitre par coeur l'arbre généalogique de Charles VIII. Philippe Pelaez le reconnait lui-meme en commencant sa BD avec un texte de présentation des personnages et une galerie de portrait des acteurs principaux. Et si cela nous permet de ne pas être complètement perdu, cela ne nous évite pas pour autant des sauts dans l'espace perturbant (des fois à nantes, des fois à paris, à orleans...) et des personnages secondaires qui n'ont pas la place pour être developpés. Même certains personnages principaux semble sortir du chapeau d'un seul coup...comme Anne de Bretagne.... Une époque de l'histoire de France très intéressante mais qui aurait mérité 4 tomes pour permettre une lecture plus fluide et une comprehension plus facile des liens familiaux de tout un chacun. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bossu-de-montfaucon-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. La descente aux enfers. Quand une erreur de jugement ou de fierté fait plonger un adolescent dans l'enfer de la prison. Un endroit où rien n'est fait pour les jeunes. Un endroit où ils apprennent juste que leur vie vient de s'arrêter. C'est cette longue descente aux enfers que nous décrivent Bast et Isabelle Dautresme. Sans jamais juger sur le fond de l'affaire qui a envoyé Ben en prison, nos auteurs jugent la forme. Ils jugent la lente mais irrémédiable perte de confiance en soi. Le laissé aller et l'abandon de tout espoir de vie normale au fur et à mesure des brimades des surveillant et des menaces des autres détenus. Une histoire qui raconte une année. Mais une année encore moins pire que ce qui arrivera quand Ben aura plus de 18 ans. ET c Ben le sait. Et cette angoisse et ce couperet à venir ajoute encore au sentiment d'oppression qui pèse sur Ben et les autres mineurs. Une BD qui fait froid dans le dos mais qui nous oblige à nous dire, si besoin il était, qu'il y a un vrai problème....
  15. Titre de l'album : 17 piges, récit d'une année en prison Scenariste de l'album : Isabelle Dautresme Dessinateur de l'album : Bast Coloriste : Bast Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Ben N'Kante, 17 ans, est au lycée en terminale lorsque deux policiers viennent le chercher pour l'emmener directement à la prison de Fleury-Mérogis où il est incarcéré dans le quartier pour mineurs. Il ne sait alors pas qu'il va y rester toute l'année suivante jusqu'à ses 18 ans. Sa vie bascule alors. À son arrivée, Ben est un lycéen comme il en existe tant « à l'extérieur ». Bon élève, il se rend tous les matins au centre scolaire de la prison avec la ferme intention de réussir son bac. Il se montre coopératif avec le médiateur de la protection judiciaire de la jeunesse et l'administration pénitentiaire. Il ne faut que quelques mois du régime de détention et la perspective d'une sortie prochaine qui s'éloigne pour que le comportement de Ben se dégrade. Lui, le détenu exemplaire ne va plus en cours ou presque, se bagarre, insulte les surveillants... Lui, le jeune homme si soigné se néglige : la coupe de cheveux, les vêtements, plus rien n'a d'importance ! À quoi bon ! Isabelle Dautresme, journaliste spécialisée sur les questions d'éducation, et Bast, qui a animé un atelier BD dans un quartier de détention pour mineurs, ont voulu montrer les effets délétères de l'emprisonnement sur ces jeunes dont l'avenir se bouche dès qu'ils passent les portes de la prison. Critique : La descente aux enfers. Quand une erreur de jugement ou de fierté fait plonger un adolescent dans l'enfer de la prison. Un endroit où rien n'est fait pour les jeunes. Un endroit où ils apprennent juste que leur vie vient de s'arrêter. C'est cette longue descente aux enfers que nous décrivent Bast et Isabelle Dautresme. Sans jamais juger sur le fond de l'affaire qui a envoyé Ben en prison, nos auteurs jugent la forme. Ils jugent la lente mais irrémédiable perte de confiance en soi. Le laissé aller et l'abandon de tout espoir de vie normale au fur et à mesure des brimades des surveillant et des menaces des autres détenus. Une histoire qui raconte une année. Mais une année encore moins pire que ce qui arrivera quand Ben aura plus de 18 ans. ET c Ben le sait. Et cette angoisse et ce couperet à venir ajoute encore au sentiment d'oppression qui pèse sur Ben et les autres mineurs. Une BD qui fait froid dans le dos mais qui nous oblige à nous dire, si besoin il était, qu'il y a un vrai problème.... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/17-piges?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. alx23

    Le chevalier du crépuscule

    Les deux auteurs avaient déjà fait forte impression avec l'album Misères, leur précédente parution en France aux éditions Mosquito. Aujourd’hui, on retrouve la même équipe artistique sur un one shot de plus de 100 pages dans un récit fantastique. L'univers du chevalier du crépuscule est riche avec des personnages, des mythes et des provinces en guerre mais l'ensemble de l'histoire reste très fluide à la lecture. On suit le seul soldat encore en vie à rentrer à Parazyn, sa ville natale. On lui a confié de retrouver les truands qui trafiquent l'haleine de dragon, une denrée rare et illégale qui est utilisée pour saboter des vaisseaux de guerre. On voyage dans un monde fantastique et futuriste sur planète inconnue. Cet album est prenant avec cette enquête bizarre. La partie graphique est très bien travaillée dans un style original. Les têtes des personnages sont déformées pour pouvoir exagérer les expressions. Les planches sont bien dessinées pour dépeindre ce monde. Les auteurs ont développé une idée intéressante dans un monde désertique où un soldat va faire régner l'ordre lors de son enquête. J'espère que les éditions Mosquito poursuivront la traduction d'autres titres des Grimalt, au vu de la qualité de Misères et du chevalier du crépuscule.
  17. Titre de l'album : Le chevalier du crépuscule Scenariste de l'album : Francesc Grimalt Ramon Dessinateur de l'album : Francesc Grimalt Horrach Coloriste : Francesc Grimalt Horrach Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Un matin, un étrange vaisseau spatial arrive dans la ville de Parazyn avec une mission : découvrir une mystérieuse conjuration qui s'attaque à l'ordre impérial. Un vétéran est chargé de mener à bien cette entreprise. Un certain «Chevalier du Crépuscule» serait la cause de tous les problèmes... Critique : Les deux auteurs avaient déjà fait forte impression avec l'album Misères, leur précédente parution en France aux éditions Mosquito. Aujourd’hui, on retrouve la même équipe artistique sur un one shot de plus de 100 pages dans un récit fantastique. L'univers du chevalier du crépuscule est riche avec des personnages, des mythes et des provinces en guerre mais l'ensemble de l'histoire reste très fluide à la lecture. On suit le seul soldat encore en vie à rentrer à Parazyn, sa ville natale. On lui a confié de retrouver les truands qui trafiquent l'haleine de dragon, une denrée rare et illégale qui est utilisée pour saboter des vaisseaux de guerre. On voyage dans un monde fantastique et futuriste sur planète inconnue. Cet album est prenant avec cette enquête bizarre. La partie graphique est très bien travaillée dans un style original. Les têtes des personnages sont déformées pour pouvoir exagérer les expressions. Les planches sont bien dessinées pour dépeindre ce monde. Les auteurs ont développé une idée intéressante dans un monde désertique où un soldat va faire régner l'ordre lors de son enquête. J'espère que les éditions Mosquito poursuivront la traduction d'autres titres des Grimalt, au vu de la qualité de Misères et du chevalier du crépuscule. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-chevalier-du-crepuscule?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. alx23

    Aïvali

    Soloup est un auteur grec qui se charge de retracer dans ce roman graphique, l'histoire depuis la signature du Traité de Lausanne le 24 juillet 1923, suite à la première guerre mondiale. Cette signature n'est pas anodine pour deux peuples, puisque 1,5 million de Grecs vivant en Asie Mineure sur le territoire de la nouvelle Turquie et 500 000 Turcs musulmans vivant sur le territoire grec vont devoir changer de territoire en abandonnant leur habitation et leur vie du jour au lendemain. Le résultat de cet exode de masse provoqua la mort de plus d'un demi-million de personnes. Ce fait historique est très peu connu ou peu relaté du moins dans l'histoire. Le récit commence à Aïvali, qui donne le titre de l'album et qui est une presqu’île. C'est à Aïvali que se joua ce mouvement de population avec échange de maison dans une ambiance oppressante de guerre. L'auteur livre six récits avec des points de vue différents des Grecs et des Turcs dont l'histoire est liée depuis longtemps. L'auteur ne prend pas parti malgré ses origines grecques pour justement montrer la vérité. La partie graphique est réaliste en noir et blanc avec peu de décor mais suffisamment pour retranscrire les coutumes des populations turcs et grecs à travers leurs traditions. Aïvali est très imposant avec 400 pages de récits souvent bouleversant puisque réels mais l'on passe rapidement de l'un à l'autre pour en apprendre plus sur ce conflit.
  19. alx23

    Aïvali

    Titre de l'album : Aïvali Scenariste de l'album : Soloup Dessinateur de l'album : Soloup Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Elles ont deux vies ces maisons : une grecque et une turque. Mais si les maisons pouvaient parler, elles ne parleraient ni des Grecs ni des Turcs, mais de la souffrance des hommes. À travers quatre portraits croisés, Soloup rend hommage à Aïvali, lieu symbolique du double déracinement des Grecs et des Turcs faisant suite à la Première Guerre mondiale. Critique : Soloup est un auteur grec qui se charge de retracer dans ce roman graphique, l'histoire depuis la signature du Traité de Lausanne le 24 juillet 1923, suite à la première guerre mondiale. Cette signature n'est pas anodine pour deux peuples, puisque 1,5 million de Grecs vivant en Asie Mineure sur le territoire de la nouvelle Turquie et 500 000 Turcs musulmans vivant sur le territoire grec vont devoir changer de territoire en abandonnant leur habitation et leur vie du jour au lendemain. Le résultat de cet exode de masse provoqua la mort de plus d'un demi-million de personnes. Ce fait historique est très peu connu ou peu relaté du moins dans l'histoire. Le récit commence à Aïvali, qui donne le titre de l'album et qui est une presqu’île. C'est à Aïvali que se joua ce mouvement de population avec échange de maison dans une ambiance oppressante de guerre. L'auteur livre six récits avec des points de vue différents des Grecs et des Turcs dont l'histoire est liée depuis longtemps. L'auteur ne prend pas parti malgré ses origines grecques pour justement montrer la vérité. La partie graphique est réaliste en noir et blanc avec peu de décor mais suffisamment pour retranscrire les coutumes des populations turcs et grecs à travers leurs traditions. Aïvali est très imposant avec 400 pages de récits souvent bouleversant puisque réels mais l'on passe rapidement de l'un à l'autre pour en apprendre plus sur ce conflit. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aivali-une-histoire-entre-grece-et-turquie-nouvelle-edition?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. La série Histoire et destins est composée de one shot consacrés à des personnes jouant un rôle important lors des conflits historiques. J'avais beaucoup apprécié le tome précédent sur le garde du corps de Massoud et maintenant la série nous permet de découvrir le travail de Jacques Gindrey, un chirurgien militaire. L'album se consacre essentiellement sur sa partition lors des défaites consécutives à Diên Biên Phu. Le scénariste Jean-Pierre Pécau spécialiste des récits de guerre et historique met en évidence le courage de cet homme pour sauver les soldats lors des batailles. Pécau installe Jacques Gindrey en compagnie d'autres personnages réelles et d'autres fictifs pour mettre en place son intrigue. Les dessins de Vladimir Davidenko sont dans un style réaliste et retranscrivent bien l'horreur de la guerre dans des paysages de jungle sous la pluie. La couverture est très bien pensée et donne envie de lire cette bande dessinée. Ce troisième confirme la bonne qualité de cette série pour retracer des parcours d'individus historiques peu connus. Un cahier historique retrace en fin d'album donne une biographie de Jacques Gindrey dans les différents conflits auquel il avait participé.
  21. Titre de l'album : Histoire et destins - Le chirurgien de Diên Biên Phu Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Vladimir Davidenko Coloriste : Arancia Studios Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En novembre 1953, Jacques Gindrey est affecté à l'antenne chirurgicale mobile de Diên Biên Phu. Durant 57 jours et 57 nuits, il soignera et opèrera les soldats blessés au front. L'afflux massif de blessés, sans possibilité d'évacuation aérienne ou terrestre, oblige les médecins des postes avancés à pratiquer des gestes chirurgicaux majeurs. Critique : La série Histoire et destins est composée de one shot consacrés à des personnes jouant un rôle important lors des conflits historiques. J'avais beaucoup apprécié le tome précédent sur le garde du corps de Massoud et maintenant la série nous permet de découvrir le travail de Jacques Gindrey, un chirurgien militaire. L'album se consacre essentiellement sur sa partition lors des défaites consécutives à Diên Biên Phu. Le scénariste Jean-Pierre Pécau spécialiste des récits de guerre et historique met en évidence le courage de cet homme pour sauver les soldats lors des batailles. Pécau installe Jacques Gindrey en compagnie d'autres personnages réelles et d'autres fictifs pour mettre en place son intrigue. Les dessins de Vladimir Davidenko sont dans un style réaliste et retranscrivent bien l'horreur de la guerre dans des paysages de jungle sous la pluie. La couverture est très bien pensée et donne envie de lire cette bande dessinée. Ce troisième confirme la bonne qualité de cette série pour retracer des parcours d'individus historiques peu connus. Un cahier historique retrace en fin d'album donne une biographie de Jacques Gindrey dans les différents conflits auquel il avait participé. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/histoire-et-destins-le-chirurgien-de-dien-bien-phu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. The_PoP

    Un général, des Généraux

    Etant d'une génération qui n'a pas vécu ses évènements mais pourtant pas ignare sur cette partie de l'Histoire je me suis régalé à lire ce tome, l'ironie permanente et le ridicule des situations combiné au côté pourtant très historique et documenté du propos rend cet ouvrage assez chouette à lire. Attendez-vous à vous exclamer des "nooooon", "c'est pas possible" à plusieurs pages. Ceci étant ma note paraitra probablement dure compte tenu du plaisir réel ressenti à la lecture et que je décris plus haut, mais à la fin de ma lecture, je me suis rendu compte que le côté trop ironique, avait finalement desservi pas mal le propos. En présentant tous les personnages comme des idiots finis, on fini par avoir du mal à décerner le vrai du faux dans cet immense foutoir. Les propos liminaire de l'historien en fin d'album n'éclairant qu'à peine les limites entre faits, interprétations et gags. Le dessin de François Boucq met particulièrement en avant l'ironie en caricaturant les personnages sans trop en faire, leur donnant tout de même régulièrement des airs d'abrutis complets. On est effectivement sur un mélange des genres un brin particulier, mais la critique acide des institutions de la république et de nos représentants, y compris l'idole Général De Gaulle est bien sentie et intéressante, tout comme l'est la découverte historique de ce moment de foutoir si particulier. Pour autant la gravité du propos de fond m'intéressait également et de ce côté là, in fine je me suis senti peut être un peu floué. Un général, des généraux est une bd à lire, ne serait-ce que pour prendre du recul sur les moments parfois étranges que peuvent vivre nos démocraties actuelles.
  23. Titre de l'album : Un général, des Généraux Scenariste de l'album : Nicolas Juncker Dessinateur de l'album : François Boucq Coloriste : François & Alexandre Boucq Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Mai 1958. Alger s'embrase contre un nouveau gouvernement qui, à Paris, semble prêt à dialoguer avec les indépendantistes. Des milliers de colons se soulèvent, obligeant l'armée et ses généraux à choisir leur camp : rester loyaux à l'état ou à l'Algérie française, dernier vestige du grand empire colonial Français. Dépassés et galvanisés par la situation, les généraux s'embarquent dans un coup d'état qui devient rapidement incontrôlable... Et si seul un vieil homme à la retraite, le « dernier héros français », était capable d'arrêter cette machine folle et éviter une guerre civile ? Ce vaudeville politico-militaire donnera les clés du pouvoir à de Gaulle et sa Ve République... car juré-craché, « le Général » l'a promis à toutes et à tous : cette fois, il les a compris. Critique : Etant d'une génération qui n'a pas vécu ses évènements mais pourtant pas ignare sur cette partie de l'Histoire je me suis régalé à lire ce tome, l'ironie permanente et le ridicule des situations combiné au côté pourtant très historique et documenté du propos rend cet ouvrage assez chouette à lire. Attendez-vous à vous exclamer des "nooooon", "c'est pas possible" à plusieurs pages. Ceci étant ma note paraitra probablement dure compte tenu du plaisir réel ressenti à la lecture et que je décris plus haut, mais à la fin de ma lecture, je me suis rendu compte que le côté trop ironique, avait finalement desservi pas mal le propos. En présentant tous les personnages comme des idiots finis, on fini par avoir du mal à décerner le vrai du faux dans cet immense foutoir. Les propos liminaire de l'historien en fin d'album n'éclairant qu'à peine les limites entre faits, interprétations et gags. Le dessin de François Boucq met particulièrement en avant l'ironie en caricaturant les personnages sans trop en faire, leur donnant tout de même régulièrement des airs d'abrutis complets. On est effectivement sur un mélange des genres un brin particulier, mais la critique acide des institutions de la république et de nos représentants, y compris l'idole Général De Gaulle est bien sentie et intéressante, tout comme l'est la découverte historique de ce moment de foutoir si particulier. Pour autant la gravité du propos de fond m'intéressait également et de ce côté là, in fine je me suis senti peut être un peu floué. Un général, des généraux est une bd à lire, ne serait-ce que pour prendre du recul sur les moments parfois étranges que peuvent vivre nos démocraties actuelles. Autres infos : Histoire vue avec ironie Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-general-des-generaux?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. alx23

    Le mystère du lac

    Le mystère du lac est une bande dessinée destiné au jeune public avec une histoire autour d'une ville engloutie sous l'eau. On suit les deux jeunes adolescents, Iris et Sam en quête d'aventure dans leur petite ville de campagne. Les deux jeunes vont s'apercevoir que le niveau de la rivière de la ville a baissé jusqu’à laisser apparaitre une citée inconnue. La jeune Iris est une aventurière, elle souhaite explorer cette ville en pensant être devant la plus grande découverte du siècle alors que Sam est plus sage et peureux, il voudra partir du mystérieux village. L'auteur australien complet Jason Pamment s'inspire de villes complétement recouvertes par les eaux quand un barrage cède ou d'autre phénomène pour mettre en place son histoire. Les dessins sont bien amenés pour plaire aux jeunes avec beaucoup de couleur et des personnages très attachants. Les cases sont bien travaillées avec des détails pour permettre de visiter cette citée engloutie en même temps que les deux héros en herbe. Le mystère du lac est roman graphique qui devrait ravir la jeunesse avec pas moins de deux cents pages d’aventure.
  25. alx23

    Le mystère du lac

    Titre de l'album : Le mystère du lac Scenariste de l'album : Jason Pamment Dessinateur de l'album : Jason Pamment Coloriste : Jason Pamment Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Iris a soif d'aventures et ne rêve que de quitter la minuscule ville de Bugden, où il ne se passe jamais rien ! Tout l'inverse de son meilleur ami, Sam, qui aime plutôt sa tranquillité. Mais lorsque la rivière locale s'assèche brutalement, les amis font une découverte incroyable : une ville cachée et une histoire d'amitié oubliée. Critique : Le mystère du lac est une bande dessinée destiné au jeune public avec une histoire autour d'une ville engloutie sous l'eau. On suit les deux jeunes adolescents, Iris et Sam en quête d'aventure dans leur petite ville de campagne. Les deux jeunes vont s'apercevoir que le niveau de la rivière de la ville a baissé jusqu’à laisser apparaitre une citée inconnue. La jeune Iris est une aventurière, elle souhaite explorer cette ville en pensant être devant la plus grande découverte du siècle alors que Sam est plus sage et peureux, il voudra partir du mystérieux village. L'auteur australien complet Jason Pamment s'inspire de villes complétement recouvertes par les eaux quand un barrage cède ou d'autre phénomène pour mettre en place son histoire. Les dessins sont bien amenés pour plaire aux jeunes avec beaucoup de couleur et des personnages très attachants. Les cases sont bien travaillées avec des détails pour permettre de visiter cette citée engloutie en même temps que les deux héros en herbe. Le mystère du lac est roman graphique qui devrait ravir la jeunesse avec pas moins de deux cents pages d’aventure. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-mystere-du-lac?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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