Aller au contenu
  • S’inscrire
  • Un général, des Généraux


    The_PoP
    • Scenariste: Nicolas Juncker Dessinateur: François Boucq Coloriste: François & Alexandre Boucq Editeur: Le Lombard Note :
      Résumé:

      Mai 1958. Alger s'embrase contre un nouveau gouvernement qui, à Paris, semble prêt à dialoguer avec les indépendantistes. Des milliers de colons se soulèvent, obligeant l'armée et ses généraux à choisir leur camp : rester loyaux à l'état ou à l'Algérie française, dernier vestige du grand empire colonial Français. Dépassés et galvanisés par la situation, les généraux s'embarquent dans un coup d'état qui devient rapidement incontrôlable... Et si seul un vieil homme à la retraite, le « dernier héros français », était capable d'arrêter cette machine folle et éviter une guerre civile ? Ce vaudeville politico-militaire donnera les clés du pouvoir à de Gaulle et sa Ve République... car juré-craché, « le Général » l'a promis à toutes et à tous : cette fois, il les a compris.

      Autres informations: Histoire vue avec ironie
      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Historique Prix: -- Nb de pages: --
     Share

    Etant d'une génération qui n'a pas vécu ses évènements mais pourtant pas ignare sur cette partie de l'Histoire je me suis régalé à lire ce tome, l'ironie permanente et le ridicule des situations combiné au côté pourtant très historique et documenté du propos rend cet ouvrage assez chouette à lire. Attendez-vous à vous exclamer des "nooooon", "c'est pas possible" à plusieurs pages. 

    Ceci étant ma note paraitra probablement dure compte tenu du plaisir réel ressenti à la lecture et que je décris plus haut, mais à la fin de ma lecture, je me suis rendu compte que le côté trop ironique, avait finalement desservi pas mal le propos. En présentant tous les personnages comme des idiots finis, on fini par avoir du mal à décerner le vrai du faux dans cet immense foutoir. Les propos liminaire de l'historien en fin d'album n'éclairant qu'à peine les limites entre faits, interprétations et gags. 

    Le dessin de François Boucq met particulièrement en avant l'ironie en caricaturant les personnages sans trop en faire, leur donnant tout de même régulièrement des airs d'abrutis complets.

    On est effectivement sur un mélange des genres un brin particulier, mais la critique acide des institutions de la république et de nos représentants, y compris l'idole Général De Gaulle est bien sentie et intéressante, tout comme l'est la découverte historique de ce moment de foutoir si particulier. Pour autant la gravité du propos de fond m'intéressait également et de ce côté là, in fine je me suis senti peut être un peu floué. 

     

    Un général, des généraux est une bd à lire, ne serait-ce que pour prendre du recul sur les moments parfois étranges que peuvent vivre nos démocraties actuelles.

     Share


    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    nan je me suis mal exprimé, la bd n'est clairement pas orientée sur les évènements tragiques autour de tout cela. Simplement ils se moquent de la crise des généraux, dont la fin est le retour au pouvoir du général. Qui pronocera ensuite le fameux discours. En vrai du coup, ça ça se passe après la bd 🙂

     

    Par contre eux ils y vont au vitriol :

     

    "alors Massu toujours aussi con ? Ah oui mon général, toujours gaulliste !"

    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites

    Je viens de terminer ce chef d'oeuvre (Boucq 🤩) et de découvrir comment est née la V ème république ! INCROYABLE !

    C'est parfois compliqué de s'y retrouver avec tous ces intervenants (qui ne sont pas de ma génération) , mais quel joyeux bordel cette époque fut ! On imagine les français vivant ces temps , se demandant de quoi allait être demain . C'est même parfaitement illustré avec la petite dame qui fait ses provisions et les range dans ses placards "au cas où" .

    Une lecture nécessaire , vraiment , et qui demande d'ailleurs des relectures pour bien tout assimiler si l'on est pas historien .

    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites

    Il y a 9 heures, Kevin Nivek a dit :

    Tu ne mets pas Bouncer au panthéon des western BDs je sais 😞

    Pour moi , il est au même niveau que Bourgeon , c'est dire !!

    Pareil 🙂

    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites



    Rejoindre la conversation

    Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

    Invité
    Ajouter un commentaire…

    ×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

      Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

    ×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

    ×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

    ×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


  • Qui est en ligne   0 membre, 0 anonyme, 93 invités (Afficher la liste complète)

    • Il n’y a aucun utilisateur enregistré actuellement en ligne
  • Inscription

    Inscrivez vous gratuitement

  • Les previews !

  • Dernières Critiques

    • Les nageuses de Minuit
      Note :
      Voilà un joli roman graphique comme je les aime. Des sujets lourds mais pas improbables, des destins mêlés sans être trop pleins de dramaturgies, avec surtout beaucoup des petits rien qui constituent la vie. Des incompréhensions, des injustices, tout ce avec quoi on se construit et sur lequel on doit vivre. 

      Et surtout cette belle amitié naissante entre femmes, entre battantes qui présentent le féminisme comme une lutte presque contre soi, contre son regard avant même d'être une lutte contre une société ou les hommes. Il se dégage de cette bd une belle force et une belle atmosphère. J'ai bien aimé le fait que les personnages semblent réels, sans fausses pudeurs, sans être tous beaux, regardant leurs propres défauts, y compris corporels en face. Bref, une BD sur de vrais gens, avant même d'être une bd sur l'émancipation ou les combats raciaux. 

      C'est fin et intelligent. 
      • 0 réponse
    • La fabrique des insurgées - 1869 : la première grève d'ouvrières
      Note :
      Bruno Loth nous propose de revenir sur un évènement historique peu connu, avec le début de la révolte des femmes ouvrières de la soie, les ovalistes. L'album commence en 1867 quand deux jeunes femmes quittent leur campagne avec l'espoir de travailler dans l'industrie de la soie à Lyon. Très vite, les deux femmes vont déchanter en découvrant les conditions de travail, le nombre d'heure de travail et sept jours sur sept avec un salaire en dessous de ce qu'on leur avait promis. Bruno Loth ajoute quelques coupures de journaux de l'époque relatant des évènements se mettant en place. L'histoire est romancée avec les deux femmes tout en retraçant la mise en place de grève par des femmes. C'est une première fois pour l'époque et c'est un exemple qui marqua fortement les mouvements sociaux du 19ème siècle. La partie graphique est en noir et blanc avec des dégradés de gris en guise de couleur. Les planches sont bien travaillés pour nous plonger dans cette époque passée.
      Les amateurs de récits historique devraient trouver leur compte avec roman graphique complet en un tome. Ce mouvement de grève est un élément majeur pour la lutte des classes. 
      • 0 réponse
    • Le diable et coral
      Note :
      Bon maintenant que c'est fini, il faut que je le relise... Ou alors que je le lise vraiment.

      Car c'est graphiquement tellement somptueux que j'ai du passer (ce qui est rare pour moi) plus de temps à regarder les planches et les détails qu'autre chose.

      Blague à part, cet album est magnifique. Vraiment. Concernant l'histoire, rassurez-vous, on est dans une histoire à la hauteur du dessin (ou presque). Par contre, ne vous attendez pas à quelque chose que vous aillez déjà lu. Ce qui me donne envie de le relire. En effet Homs nous présente une relation étrange entre le Diable et Coral.

      Une relation loin de ce que l'on imaginerait., avec un diable bien plus subtil et "joueur" que ce qu'on a l'habitude de voir, et une Coral maligne au possible et sachant comment ne pas se faire piéger par les beaux mots du Diable.

      On est vraiment dans un mano à mano. Un peu comme un duo au théâtre, échangeant des bons mots jusqu'à ce que l'un de ces protagonistes perde.

      Une BD à part. À lire, à regarder et à relire !

       
        • Like
      • 1 réponse

    • Dans le premier train du matin tome 1 & 2 (fin)
      Note :
      Dans le premier train du matin est un recueil de cinq histoires courtes en deux volumes, chaque histoire étant composée de plusieurs chapitres et n’ayant rien à voir les unes avec les autres. 

      Ce sont des bribes de vies d’adolescents comme si on lisait un chapitre au milieu d’un roman sans avoir ni le début ni la fin. Ce sont des passages importants dans l’existence de ces jeunes, des passages qui les mettent face à une réalité, à une relation. 

      Dans le premier train du matin, on retrouve deux jeunes qui en théorie n’auraient rien à faire là à cette heure mais qui ont tous les deux une bonne raison d’y être. Le soda au melon parle d’une jeune fille qui ne peut pas distinguer certaines couleurs, cela finit par créer une distance avec ses amies mais elle ne sait pas comment leur en parler. Il y a aussi l’histoire d’un frère et d’une sœur séparé à la suite du divorce de leurs parents, une histoire d’amour à sens unique. On finira par le 4 mars, 14h30, la cellule de prison qui compare la vie scolaire d’une lycéenne à une cellule de prison pour parler de son mal-être.  

      Dans chaque histoire, l’un des personnages se met à analyser la situation, faisant des déductions et mettant son binôme en face d’une vérité. C’est comme un raisonnement lors d’une enquête policière. 

      Si le concept est intéressant et les comportements bien analysés, il y a un côté assez froid dans le récit, probablement dû à cet aspect analyse psychologique. Et puis, on reste sur notre faim, comme dans la première histoire où on aurait bien aimé savoir la suite. Il y a un goût d’inachevé qui n’est pas satisfaisant. Dommage car les idées sont bonnes et le graphisme est plaisant. 
      • 0 réponse
    • Samurai deeper kyo - star edition tome 1
      Note :
      En parallèle du lancement du manga Kagurabachi, kana profite de la publicité engendrée par ce retour des samourais au premier plan pour nous sortir une "star édition" de Samourai Deeper Kyo. L'un des hits des années 2000.

      Peut-être le premier manga de samourai post pour ado paru en France (2001 - 2008) avec Kenshin...

      Comme toujours, l'intérêt de ces stars éditions, c'est que pour moins de 11 euros, on a un double album. On devrait donc avoir 19 tomes de cette star édition pour conclure l'histoire de Samourai Deeper Kyo. Un véritable bon plan pour qui n'a jamais lu cette série de samourai pour ado. Une série de samourai qui, si elle tire en longueur sur le milieu, reste bien plus adapté à un lectorat de 10 à 15 ans que Kagurabachi. En effet le dessin est bien moins fouillis, les personnages plus faciles à cerner et le tout moins gore et plus facile à lire.

      Une aventure au long cours qui ravira vos enfants fan de samourai sans avoir à réellement avoir peur du niveau de violence présent.

      Les adultes préféreront l'habitant de l'infini, mais on n'est pas dans le même degré de violence et de réalisme.

       

       
      • 1 réponse
×
×
  • Créer...