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  1. Série : Le transperceneige Scenario : Matz Dessin : Rochette my 2 cents La fin du prequel Edition : Casterman Acheter sur BDfugue Résumé : Terre, nouvelle ère glaciaire, la course pour la survie a commencé. Le train aux mille et un wagons a débuté sa course pour la survie. Sa première mission consiste à aller chercher tous ceux qui ont « gagné » leur place à bord. Ceux qui sont encore vivants, ceux qui savent où aller, ceux qui peuvent y aller… Pour Jimmy et son père, un contre la montre désespéré s’engage. À bord du Transperceneige, Zeng assiste, impuissant, à la fin de son utopie. Ca y est Matz et Rochette ont fini leur prequel au Transperceneige. Et c'est tellement logique et bon... qu'il manque quasiment un peu de folie. C'est dur à dire. En effet le travail de graphique de Rochette est super. Le scénario de Matz et lui aussi très bon et nous amène exactement là où l'on est au début de l'album mythique de Rochette et Lob. Mais presque "trop parfaitement". Ce que je veux dire c'est que si cette lecture est vraiment très sympa, amenant la fameuse clef sur ce qu'il s'est passé sur terre, mais... je ne sais pas j'aurais aimé un peu plus de folie à défaut d'espoir. C'est un peu le problème dans ce genre de prequel c'est que vu que l'on connait la finalité (si non hop hop on va chez son libraire !!), il est difficile de nous surprendre et de dépasser le statut de "bonne introduction. Et c'est le cas ici. La lecture est super intéressante et captivante. Mais la place dans la postérité est déjà prise par l'original. Ma Note:
  2. Série : La promesse de la tortue Scenario : Stephane Piatzszek Dessin : Tieko my 2 cents une bonne histoire de pirate Edition : Grand angle Acheter sur BDfugue Résumé :1642, le destin de trois filles de rien exilées de France vers l'île de la tortue pour devenir femmes de flibustiers. En 1642, deux ans après son héroïque reprise de l'île de la tortue aux Anglais, le gouverneur Levasseur fait venir des prisonnières françaises, voleuses et prostituées, pour servir d'épouses aux flibustiers et sédentariser la population. Parmi elles, Quitt, Apolline et Louise, trois femmes catapultées dans un monde violent et exclusivement masculin, vont conclure un pacte d'amitié pour s'entraider et survivre coûte que coûte. Mais dans cette période de fureur, leurs routes et leurs aspirations vont bientôt diverger, mettant leur amitié puis leur vie même en péril. La piraterie a de nouveau le vent en poupe ( ) dans le petit monde de la BD. Avant le très attendu Raven, voici venu une histoire prenant place sur la fameuse ile de la tortue. Une vraie grande histoire de pirate qui nous parle de promesse, de trésor et d'aventure. Une histoire de pirate que l'on suit par l’intermédiaire... de femme. Femmes qui, comme on l'avais sublimement vu dans Barracuda, doivent jouer de tous leurs atouts pour se faire une place dans ce monde de brut. Le fait d'avoir choisi trois femmes aux destins radicalement différent sur cette île de la tortue n'est pas sens rappeler l’illustre prédécesseur de Dufaux et Jeremy mais la comparaison s’arrête là. En effet cette BD est plus "légère" et le but des femmes plus simple : rentrer chez elles. Cette simplicité de scénario est à la fois le point fort et faible de cet album : Fort car accessible à tous via un thème que tout le monde connait et une ile de la tortue mythique pour tout fan de flibuste. Faible car on a pour l'instant un peu l'impression de déjà-vu/lu. EN fait, et j'espère me tromper, on voit d'ors et déjà se dessiner la fin.... En résumé, ce premier tome est une bonne histoire de pirate à laquelle il manque un grain de folie pour changer de catégorie. Ma Note:
  3. Série : Le zoo des animaux disparus Scenario : Cazenove Dessin : Bloz my 2 cents Instructif Edition : Bamboo Acheter sur BDfugue Résumé :Déborah est vétérinaire stagiaire dans un parc zoologique qui ne présente que des espèces d'animaux éteintes depuis des siècles, quelques décennies ou quelques mois. Mais il n'est pas sûr que ses études l'aient préparé à soigner un dodo, un éléphant de Sicile ou l'o'u, un oiseau tahitien. Un Zoo imaginaire avec plein d'espèce dont nos enfants n'ont jamais entendu parler. L'idée est bonne et bien faite. En effet on nous présente page par page des espèces disparues aussi bien connues qu'inconnues. L'aspect inconnu est bien pour les enfants car elle montre bien qu'il n'y a pas que les dodos qui ont disparus mais bien d'autres espèces de par le monde. Cette BD est bien faite aussi car traité avec légèreté pour bien plaire aux plus petits. La seule limite de ce genre d'album c'est la relecture. En effet c'est déjà un peu répétitif en fin de lecture donc de la a le relire. Bref ça fera un beau cadeau pour l'anniversaire d'un des copains de vos enfants Ma Note pour enfant:
  4. Série : Aquablue Scenario : Thierry Cailleteau Dessin : Olivier Vatine my 2 cents de la vraie et pur SF Edition : DelcourtBD Acheter sur BDfugue Résumé : Seul rescapé d'un naufrage spatial, le jeune orphelin Nao atterrit sur une planète inconnue : Aquablue, la planète-océan, où de paisibles pêcheurs se chargent de son éducation. Mais cette vie idéale sera bouleversée par l'arrivée de Terriens venus créer un complexe industriel aux conséquences climatiques désastreuses. Nao est au coeur de la lutte inégale qui s'engage : détenteur d'un mystérieux héritage, il possède aussi un lien privilégié avec le plus puissant habitant d'Aquablue... Ça doit être à cause du confinement. Le besoin d'aventure, d’extérieur... je ne sais pas en fait. Mais reste que je suis retombé comme un gosse dans les titres phares de la collection "série B" de chez Delcourt. Vous savez ces titres de la fin des années 90 à début 2000. Et bien il n'y a pas à dire, ils avaient un talent pour nous faire des séries assez longues, intéressantes et dont les premiers arcs resteront dans les annales de la BD. Et comme parler Série BD sans citer Aquablue ? Franchement? Je viens de relire le premier arc (les 5 premiers tomes) et... ben c'est peut être ma meilleure lecture de l'année. En plus... ben j'avais tout oublié. Mais vraiment (les tomes 4 et 5 j'en suis venu à douter de les avoir lus). Entre des héros charismatiques, ennemis puissants à la soldes de grosses boites industriels inhumaines, des clins d'œil aux grands films de SF (faucon mon amour) et un scenario aussi dynamique qu’intéressant, on a tous les ingrédients pour faire une série dont on lit les tomes d'affilé. Une série qui nous fait rêver et sortir de notre quotidien durant 3h comme rarement le fond les nouvelles. En gros tous ce qui fait que cette série se doit d'avoir sa place dans la BDtheque de 1001bd ! Ma Note:
  5. poseidon2

    Stop Work

    Série : Stop work Scenario : Jacky Schwartzmann Dessin : Morgan Navarro my 2 cents Sans deconner a mon taf c'est pareil ! Edition : Dargaud Acheter sur BDfugue Résumé :Acheteur et cadre "à l'ancienne", Fabrice adore son travail. Il attend impatiemment une promotion, qui, patatras, lui passe sous le nez. Aigri, il est de plus en plus insupporté par les nouvelles règles de conduite dans l'entreprise, dictées par l'EHS : Environnement, Hygiène et Sécurité, le service qui forme les employés à descendre des escaliers sans se casser le sacrum ou encore à manipuler des feuilles de papiers sans s'ouvrir les veines. Mais dans cette absurdité, Fabrice voit soudain une manière de se venger et de sabrer le fonctionnement de son entreprise... Alors là je suis bluffé. Bluffé car en refermant ce stop work j'étais persuadé que les auteurs avaient mi une caméra au quatrième étage de l'entreprise ou je bosse. L'étage des chefs.... Car sincèrement on a eu le droit à plus de 50% des remarques et décisions surréalistes qu'on voit ici : Du "se garer en marche arrière" (bon ok là je suis d'accord), aux normes de sécurité pour brancher un PC en passant par les échelles pas aux normes et bien sur le fameux.... presqu'accident ! Celui-là c'est mon favori !! Là où cette BD d'humour est une vraie réussite, c'est que plus que reprendre les slogans de l'ambiance "parano/parapluie" de ce XXI ieme siècle, elle est vraiment bien construite. L'évolution de notre personnage principale qui commence salaud de commercial aux dents longues pour finir... à non chut c'est une surprise Bref nos auteurs réussissent à nous faire détester le personnage principal mais surtout à nous comprendre son cheminement et à nous identifier à ce gros salaud de commercial. Un album qui est aussi marrant que navrant sur l'état de protectionnisme aiguë de notre société actuelle. Pile poil ce que j'aime ! Ma Note:
  6. Série : Teen Titan Scenario : Kami Garcia Dessin : Gabriel Picolo my 2 cents Scénario intéressant mais graphiquement insuffisant Edition : Urban Link Acheter sur BDfugue Résumé :Raven n’a beau avoir que dix-sept ans, la vie n’a pas manqué de lui infliger son lot d’épreuves douloureuses. La disparition de sa mère adoptive dans un tragique accident de voiture, et l’amnésie totale qui en découla, marquent le début d’une longue et difficile reconstruction personnelle. Recueillie par sa tante de cœur, la jeune femme débute l’écriture de cette nouvelle page blanche à la Nouvelle-Orléans, où d’étranges phénomènes visuels et auditifs commencent à se manifester, en rêve d’abord, puis au sein même de son lycée. Raven est-elle prête à affronter son passé et la noirceur qu’elle sent s’éveiller en elle ? Sa demi-sœur, Max, et le séduisant Tommy Torres seront-ils en mesure de lui apporter le soutien dont elle a besoin ? Une quête d’identité aux frontières du surnaturel Deuxième tome de la nouvelle collection Urban Link a être tombé entre mes mains.... et j'ai bien l'impression que celui ci n'a pas eu de chance. Pas eu de chance de passer après le catwoman. car autant vous le dire tout de suite, il a bien du mal à tenir la comparaison. Non pas à cause de l'histoire (et encore) mais surtout à cause du dessin. Graphiquement c'est le plus "amateur" du lot. Si le style de coloration à l'aquarelle choisi est plutôt intéressant car bien accordé au thème magique, le dessin est lui un peu trop faible à mon gout. Pas assez de details et globalement trop infantile pour allez avec l'aspect "roman graphique" pour adulte voulu par les éditions DC. C'est d'autant plus embêtant que le scénario est, sans être mauvais, lui aussi assez enfantin. Si le choix du personnage, trop peu mis en avant, de Raven est intéressant, le scénario reste trop à un niveau proche de celui de d'un Urban Kids pour vraiment intéresser un public adulte. Ce comics aurait surement eu autant sa place dans Urban Kids que dans Link Ma Note:
  7. [center][url="https://www.bdfugue.com/doggybags-tome-15-mad-in-america?ref=44"]<IMG SRC="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9791033509899_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/>[/url][/center] [b]Doggybags[/b] [b]Tome 15 :[/b] Mad in america [b]Scénario :[/b] Peter Klobcar & Run [b]Dessin :[/b] Peter Klobcar, Ludo Chesnot & Gasparutto [b]Couleur :[/b] Ludo Chesnot & Gasparutto [b]Genre :[/b] Suspense, Frissons & Horreur [b]Edition :[/b] Ankama [b]Date de parution :[/b] Dispo [url=https://www.bdfugue.com/doggybags-tome-15-mad-in-america?ref=44]L'acheter sur BDFugue[/url] [b]Résumé :[/b] [i]Conspi-racism Au Texas, un policier excédé par les fake news annoncées par un présentateur conspirationniste vedette décide de kidnapper ce dernier et de l’emmener sur les lieux d’un attentat qui vient de se produire, afin de lui faire ouvrir les yeux sur la réalité qu’il dissimule à ses auditeurs. Mais le plan ne se déroule pas comme prévu… Manhunt Sydney, la vingtaine, se retrouve traqué et lynché par une famille de fachos du sud des États-Unis du fait de sa couleur de peau et des sentiments qu’il éprouve envers leur cousine. La scène se déroule dans une violence extrême quand soudain une bête terrifiante surgit des profondeurs du bayou. Les protagonistes n’auront alors d’autre choix que de s’entraider afin d’avoir une chance d’échapper à ce monstre qui les a pris en chasse… Héritage En Géorgie, aux États-Unis, la vengeance d’une petite fille qui a vu son père mourir sous ses yeux, tué par les membres du Ku Klux Klan, avec l’aide d’une confrérie mystique qui détourne les mêmes codes qu’eux.[/i] La couverture annonce la couleur des histoires que l’on va retrouver dans cet épisode de DoggyBags, avec le membre du KKK au centre. Manhunt, la première histoire est certainement la plus intéressante de ce recueil avec le côté fantastique qui dédramatise l’ambiance tendue et les agissements des KKK. Peter Klobcar réalise intégralement l’histoire et gère toute la partie graphique en noir et blanc. Le récit correspond bien au registre des DoggyBags. La seconde histoire est scénarisée par Run qui s’inspire des fusillades de masse qui sont nombreuses aux Etats-Unis, avec la possibilité de posséder des armes à feu. Le scénariste ajoute d’autres faits réels pour faire la relation avec les partis extrémistes ou racistes. Les dessins de Ludo Chesnot sont parfaits avec des personnes aux têtes déformées par leur expressions exagérées. La dernière histoire est scénarisée encore par Run qui cette fois s’inspire encore de faits réels atroces qui sont commis par le KKK. Les dessins de Gasparutto sauvent l’histoire, avec la puissance du trait de l’auteur. Une nouvelle de deux ou trois pages est écrit par Tanguy Mandias pour un peu de lecture sans bulles. Cet épisode se penche de trop sur la réalité et les agissements d’extrémistes pour ma part. La seule histoire intéressante est la première avec le côté fantastique. [b]Note : [/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Alx23
  8. poseidon2

    Maidan love T2

    Bon sur celui ci on ne va pas y aller par 4 chemins : C'est super décevant. Le premier ne lancait deja pas très bien le diptyque en nous servant une histoire esclave des evenements avec un héros qui ne servait pas à grand chose. Et bien autant vous dire que la suite est du meme accabis. Le héros est toujours aussi passif et il n'ait pas aidé par une narration étrangement mal faite de la part d'Aurelien Ducoudray.C'est ce qui est le plus suprenant ici. Aurelien Ducoudray, qui nous a habitué a de très belle histoire dont le meilleur exemple est le camp poutine qui sort en parrallèle de celui ci, nous livre ici une suite de scènettes sans relles lien entre elles et sans jamais impliquer le lecteur. Tout comme le personnage principal, on se promene dans Kiev en regardant ce qu'il se passe, passant d'un endroit à un autre. Ce manque de liant est criant sur la fin avec la gestion complement ratée des "2 filles" . La fin en est d'ailleurs surrealiste....Je ne pensais pas dire cela d'un livre de Ducoudray mais ce tome deux (et le dityque) est sauvé par les dessins plus sympa de Alliel..... Ce diptyque resssemble à une commande qui ne plaisait pas au scenariste ou alors par un sujet trop compliqué pour etre traité en deux tomes seulement.
  9. Wilfried Lupano est un auteur reconnu. Vous le connaissez tous pour ses vieux fourneaux, son loup en Slip ou encore son Traquemage. Que des BD qui ont monté l'humour à la Lupano comme l'un des humours les plus cotés des ces 5 dernières années. Mais si on remonte un peu en arrière, on reussi à remonter à l'album qui a progeté monsieur Lupano sur le devant de la scène. Et cet album c'est bien pour moi le Singe de Hartepool. Nommé à Angloueme en 2013, ce fameux Singe a en effet montré aux yeux du grand public l'humour aussi fin que cynique de monsieur Lupano. Car dans le singe de Hartepool on retrouve tout ce qui lui a réussi plus tard : Des personnages aussi bêtes que crédibles et surtout des dialogues diaboliques qui reussissent à ne pas masquer la morale d'une bien triste histoire. Une histoire (tres probablement) vraie d'ailleurs. Car plus que dans ses albums suivants, le singe de Hartepool est une histoire drole mais au final bien triste pour ce singe qui n'avait rien demandé. Entre rire aux larmes et tristesse de la bêtise humaine, Lupano nous transporte, durant cette courte lecture, à une époque ou la bestise ne choquait personne. Une pépite d'humour, basée sur une legende réelle au point que les habitants de Hartpool soient surnommés les Monkey Hanger, qui faut definitivement avoir dans sa bibliothèque.
  10. Décidément le style Berthet s'adapte bien au polar. Apres l'art de Mourir et Motorcity, le voici revenu, sous la houlette de Fromental cette fois ci, sur un polar impliquant jolies filles et policier. Cette fois la donne change avec comme personnage principale un écrivain. Comme souvent avec les polars de Berthet et ses scénaristes, on a ici encore une ambiance années 60 très prenante et très lourde. Ce qui se démarque encore une fois ici, c'est que les traits de Berthet, calmes et lisses, permettent à Fromental de nous livrer un récit dur et violent sans que cela choque. A contrario des séries policières du moment, on a ici un scénario sombre mais qui ne cherche pas à plaire par des images racoleuses ou violentes. On se retrouve donc avec une intrigue qui prend le dessus et nous plonge dans un polar à l'ancienne qui ravira les lecteurs de plus de 30 ans et les fans de polar. Mais ne plaira pas forcement au fan de séries policières américaines.
  11. Serie : Page Noire Scénariste : Frank Giroud et Denis Lapière Dessinateur : Ralph Meyer Genre : Thriller Éditeur : Futuropolis l'acheter sur BDfugue Résumé : New York de nos jours. Il s'appelle Carson Mc Neal. C'est un phénomène de l'édition. Écrivain immensément talentueux, il est l'auteur de best-sellers traduits dans le monde entier et adaptés au cinéma. Pourtant, personne ne sait vraiment qui il est. Sa vie est un mystère. Il n'a jamais accordé d'interview, n'est jamais paru en public, aucune photo de lui n'existe... Elle s'appelle Kerry Stevens. Cette jeune blondinette à taches de rousseur est critique littéraire pour le réputé Tales & Writers. Elle n'a qu'une idée en tête, être la première à percer le mystère McNeal. Elle est prête à tout pour le rencontrer, l'interroger sur son prochain roman. Justement, McNeal y travaille. Son héroïne est Afia, une jeune Palestinienne cherchant à renouer les fils de sa pauvre existence qui, de la prostitution à l'enfer de la drogue, l'a menée en prison, dont elle sort aujourd'hui avec rien ni personne pour l'attendre. Enfant, elle a perdu toute sa famille, massacrée par les Phalangistes au Liban. Elle est la seule à avoir survécu. Depuis, plongée dans le trou noir de sa mémoire, incapable de se souvenir de ce qui s'est réellement passé ce jour tragique, elle est hantée par de terribles cauchemars récurrents et ne parvient pas à se détacher de ce terrible passé. Je n'ai qu'un mot à dire : Chapeau ! la réalisation de ce thriller est magnifique. Je dit bien réalisation car le montage est tellement bien fait qu'il s'agit vraiment d'un travail de réalisation plus que d'un travail de scénariste. Plus que bluffé par l'histoire déjà superbement intéressante, on ne peut être que respectueux de la mise en page. Le jeu entre les deux histoires est superbe et arrive à magnifiquement bien camoufler un dénouement digne des plus grands thrillers de cinéma. Et cela est aussi possible grâce au très beau trait de Ralph Meyer mais surtout grâce à la coloration magnifique de Caroline Delabie qui donne une ampleur toute particulière au dernier tiers de la BD. Captiver par un scénario en béton et une mise en image rarement vu, on arrive à être plus pris par cette histoire que l'on peut l'être par un thriller au cinéma. J'aimerai vous réciter tous les passages que j'ai aimé mais cela serait comme révéler la fin de "Usual Suspect, ce serait mal. Donc faites moi juste confiance, jeter vous dessus !!!! Pos², Grandiose ! Ma Note :
  12. Série : Peter pan Scenario : Loisel Dessin : Loisel my 2 cents Loisel au sommet de son art Edition :Glenat Acheter sur BDfugue Résumé : Régis Loisel s'est pourtant attelé à la tâche avec grâce et humilité, mêlant ainsi les ambiances féeriques et lumineuses de James Matthew Barrie aux atmosphères londoniennes sombres mais romantiques de Dickens. Non content de s'approprier avec brio un classique de la littérature, Loisel fit entrer le lecteur ébahi dans les méandres tourmentés de la psychologie humaine, maniant avec honnêteté des notions délicates et taboues, comme la maternité non assumée, la violence des enfants, la vengeance, le complexe d'OEdipe... On ne pouvait pas, de mon point de vue, citer la BDtheque de 1001bd sans parler de Peter Pan. Peter Pan ça a été pour moi LA BD du passage à la BD pour adulte. En effet c'est pour moi LA première BD "difficile" qui m'a montré que la bande dessinée pouvait allier sujet difficile et fantastique et ce sans jamais perdre l’aspect sérieux du sujet principale. Car sous couvert d'introduction à Peter Pan, il nous livre une lecture de la vie en fin du XIX siècle et une lecture de l’âme humaine, soumise au bonheur de l'oubli, qui est aussi bien faite qu'elle n'est dure. Et c'est la grosse différence entre une BD fantastique pour jeune et une bd fantastique pour adulte. Et pour moi cette BD fut donc Peter Pan. Un must read pour moi donc Ma Note:
  13. Série : Voyage aux iles désolation Scénario : Lepage Dessin : Lepage Genre : Récit d'expédition Edition : Futuropolis Acheter sur BDfugue Résumé :Pour la mer — afin de la comprendre et de savoir la dessiner —, pour les Terres australes — qui sont comme la promesse d’un temps qui n’est plus —, en mars et avril 2010, pendant plusieurs semaines, Emmanuel Lepage a embarqué sur le Marion Dufresne, au départ de Saint-Denis de La Réunion, pour faire le voyage dans les T. A. A. F., les Terres Australes et Antarctiques Françaises. Les Terres australes : îles de Crozet, d’Amsterdam, de Saint-Paul et, la plus connue, de Kerguelen, jadis surnommées les îles de la Désolation. Des confettis d’empire, égarés dans l’immensité bleue à des milliers de kilomètres de toute terre habitée. Îles inconnues, sauvages, inhospitalières, mystérieuses. Battues par des vents violents, elles ne comptent d’humains que les scientifiques, de toutes disciplines, venus le temps de missions pouvant durer plusieurs mois, et les quelques militaires et contractuels chargés de faire fonctionner leurs bases d’habitation et de travail. Emmanuel Lepage, le Breton, en toute contradiction, n’avait jamais pris la mer. Il a été servi ! Cap au Sud ! Il est des auteurs de BD que l'on ne présente plus. Non pas parce qu'ils ont sorti des séries à succès. Plus parce que chacune de leurs nouveautés sont des événements à part entière. Et Emmanuel Lepage est incontestablement de ceux la ! Depuis Névé, son style graphique s'est imposé comme un exemple de l'aquarelle en BD. Muchacho et La terre sans mal de la collection Air libre sont les deux oeuvres récentes acclamés pour la beauté des dessins de Lepage. Alors quand Emmanuel Lepage nous invite au voyage, on ne peut que dire un énorme OUI ! Oui on veut vivre l'aventure des visites des terres australes par le biais des aquarelles magnifiques de Lepage. Et on fait bien. Il suffit de feuilleter la BD pour s'en rendre compte. Les 160 pages de récits sont parsemés de double pages en querelles qui frises la perfection. Les jeux des couleurs, le rendu des mouvements et le jeux des perspectives nous donne des aquarelles tout bonnement exceptionnelles. Aquarelles qui nous font plonger dans la lecture de cette épopée humaine. Car cette histoire n'est en rien romancée. C'est juste le carnet d'un voyage très spéciale dans le partie du territoire français dont on connait à peine l'existence. Lepage, en tant qu'observateur extérieur, nous fait découvrir d'un point de vue qui pourrait être le notre la beauté et la singularité de la vie dans les TAAF. Il arrive a retranscrire, à coup de croquis pris sur le vif et de dessins retravaillés, tant la beauté de ces lieux reculés, arides ou seul Manchots et éléphants de mer peuvent vivre, que l'atmosphère étrange qui entoure la vie des personnes qui font des rotations de six mois sur ces iles. On se laisse porter, comme un des membre "touristes" du bateau, par les dessins de Lepage au point d'être quasiment aussi nostalgique que Lepage et ces compères quand ils doivent dire au revoir aux terres australes au bout d'un mois de voyage. Pour tout vous dire si on me propose un voyage la tout de suite je saute dans le bateau ! Pos2, qui s'imagine entre les manchots à Kerguelen.... Ma Note : En cadeau une vidéo de présentation du voyage par Emmanuel Lepage lui même : <object width="480" height="270"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhd8kw?theme=none"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhd8kw?theme=none" width="480" height="270" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xhd8kw_voyage-aux-iles-de-la-desolation-emmanuel-lepage-teaser_creation" target="_blank">Voyage aux îles de la Désolation, Emmanuel...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/Futuropolis" target="_blank">Futuropolis</a></i>
  14. Série : Fog Scenario : Seiter Dessin : Bonin Edition : Casterman Acheter sur BDfugue Résumé : Ombres et brouillard dans l'Angleterre victorienne. Au coeur du Londres des années 1870, alors que la bonne société britannique se passionne pour les spirites et le paranormal, la série met en scène une suite de crimes et d'enquêtes, à la frontière de l'occulte. Dans un style impeccable restituant parfaitement les ambiances délétères de la capitale anglaise au XIXe siècle, Fog réinterprète, à la lumière du surnaturel, les arcanes classiques de l'investigation policière. Menée de main de maître avec une rare puissance d'évocation, une déclinaison moderne et extrêmement séduisante de la tradition du suspense « à l'anglaise ». Le premier cycle de cette intégrale contient les quatre premiers volumes de la série (soit deux diptyques) : Le Tumulus, Le Destin de Jane, Le Mangeur d'âmes et Les Sables du temps. Petit retour sur une série pour moi "immanquable" dont je vous livre ici une présentation et mon avis, en attendant d'avoir le vôtre (et votre vote). So... Malgré un contexte souvent emprunté dans la bande dessinée franco-belge et le roman de genre (le Londres victorien fuligineux de Sherlock Holmes et de Jack l'Eventreur) et des enquêtes qui reprennent aussi le cocktail bien connu qui navigue entre le policier, le fantastique et l'aventure mystérieuse, Fog est de mon point de vue une série remarquable au titre générique très évocateur que je conseille à tous les amateurs de la british touch. J'irais même jusqu'à dire qu'elle est devenue pour moi une référence incontournable et une de celles qui restitue le mieux l'ambiance victorienne. Premier point qui joue en sa faveur : des scénarii de bonne qualité, aux multiples pistes et rebondissements, et qui tirent parfaitement parti de la topographie londonienne du XIXiè siècle. Seiter a la bonne idée d'étaler chacune de ses histoires en deux albums en proposant une intrigue suffisament consistante sans s'éterniser pour autant sur un grand nombre de tomes qui, souvent dans d'autres séries, en dilue le contenu et oblige le lecteur à attendre plusieurs années pour avoir le fin mot de l'histoire. Seiter possède en outre un sens de la construction rigoureux. De plus, ses histoires connaissent parfois des changements de direction qui enrichisse l'histoire tout en la rendant moins prévisible (voir à ce sujet le passage entre le tome 1 et le 2 ). Enfin, chaque ditpyque explore et puise son inspiration sur un aspect à chaque fois différent de la société de l'époque : l'archéologie et les clivages de classes sociales dans les tome 1 et 2, le spiritisme et la démonologie dans les tome 3 et 4, l'aventure à la Jules Verne (dans la lignée de Robur le Conquérant) dans les tome 5 et 6, le monde de la pègre et la corruption des politiciens dans les tome 7 et 8. En attendant la suite, qui se fait d'ailleurs attendre. Quant aux personnages, ils sont à la fois le pur produit de leur époque et de leurs classes sociales respectives mais manifestent (principalement les deux héros) une certaine modernité, une ouverture d'esprit qui les placent légèrement au-dessus des contraintes et des préjugés de leur temps. Ainsi, si Mary Launceton a toute l'apparence d'une lady parfaitement à l'aise avec les mondanités de rigeur, son caractère est empli d'une indépendance, d'une causticité, d'une liberté d'expression, voir d'une ironie tout à fait rafraîchissante dans le contexte étriqué où elle se trouve souvent obligée d'évoluer. Passionnée d'archéologie, elle semble toujours davantage intéressée par l'exhumation d'une momie celte que par le babillage stérile des salons. Et si Ruppert Graves a tout du gentleman qui connaît le code de conduite victorien sur le bout des gants, il se révèle tout autant un journaliste d'investigation qui ne dédaigne pas fréquenter les quartiers populaires de Londres qui auraient même nettement sa préférence par rapport aux lieux privilégiés de la gentry. Ces deux-là forme donc un duo atypique et subtilement anticonformiste, plein de charme, d'élégance et de lucidité. Quant au commissaire Molton, troisième personnage récurrent de la série, c'est un homme avisé, méthodique et efficace. En bref, ce que Scotland Yard fait de mieux en matière d'enquêteur professionnel, malgré les réserves que pourrait sans doute émettre un certain... Holmes. Le dessin de Bonin peut surprendre un peu (surtout dans les premiers tomes) par son style constitué de traits anguleux qu'il faut pouvoir apprécier, ainsi que par un encrage parfois déconcertant. Personnellement, il m'a fallu un peu de temps pour m'y accoutumer, surtout pour le premier dyptique, mais j'ai connu bien plus étrange dans le même genre (Bézian et Cossu, par exemple). On peut constater une évolution qui devient évidente avec le tome 5, La mémoire volée. Le trait gagne en souplesse et en netteté. Bonin utilise parfois des arabesques (pour les chevelures de certains personnages ou des fumées s'échappant des cheminées) aux lignes brisées d'un effet original. On pourra également mettre à l'actif du dessinateur un bon sens du cadrage. Voilà en tout cas une série qui m'a fait une belle impression dès le départ et dont la réussite tient autant à de bons scénarii grâce au savoir-faire de Seiter en matière de construction et au refus constant de la facilité que sur un graphisme un peu particulier mais qui restitue magnifiquement l'atmosphère de cette Angleterre victorienne pourtant tant de fois visitée par tant de bédéastes et auprès desquels Bonin et Seiter figurent, à mes yeux, en bonne place. Cette série n'en est pas pour autant exempt de défauts répérés de-ci de là (notamment une fin de tome 4 bâclée) mais comme ma présentation est déjà longue, je me réserve les quelques petites critiques pour un post ultérieur, notamment en écho/réactions aux vôtres. Car je serais ravi d'avoir l'opinion de ceux qui l'ont lue. Et ravi de la faire découvrir, peut-être, à ceux qui ne l'ont pas encore essayée. Merci d'avance. A noter que Casterman a édité une intégrale en deux volumes mais dans un format plus petit. Eut égard au travail graphique de Bonin et à la grande quantité de textes qui émaillent parfois certaines planches, je ne peux que conseiller le format original pour une meilleure lisibilité. Ctitique par Phileas (mvous aurez bien compris que ce n'était pas de moi )
  15. ......... ......... Freak's Squeele T.1 : Etrange Université T.2 : Les chevaliers qui ne font plus "ni" T.3 : Le tango de la mort T.4 : Succube Pizza T.5 : Nanorigines T.6 : Clémentine T.7 : A-Move & Z-Movie Tome Hors-série : Vestigiales Scénario : Florent Maudoux Dessin : Florent Maudoux Edition : Ankama Collection : Label 619 Date de parution : 2008 à 2015 (2018 pour Vestigiales) Genre : squeelien Dans un topic récent, je m'étais lancé dans une critique assez sévère sur les mangas en général, tout en pointant tout de même quelques exceptions notables. Ma diatribe visait principalement la trop grande codification de la BD nippone et une culture dont le manga était le reflet et à laquelle je n'adhérais pas. Toutefois, je m'étais promis de revenir sur une série qui présentait des similitudes évidentes avec les mangas sans toutefois en reprendre les codes trop étroits et la culture spécifique. Cette série, c'est bien entendu Freak's Squeele de Florent Maudoux. Une oeuvre que j'adore, qui a suscité mon enthousiasme dès son premier tome, à laquelle je me suis durablement attachée et qui est devenue ce qu'il faut bien qualifier (à mes yeux mais aussi à certains lecteurs fidèles de la F.E.A.H.) d'oeuvre culte. Alors... serait-ce à dire que je me contredis ou que je raconte n'importe quoi ? Le cas de FS (j'utiliserai ces initiales pour plus de commodité) est en fait compliqué. Car, pour commencer, FS n'est pas à proprement parler un manga. C'est une oeuvre très hybride, qui se situe à la croisée de diverses expressions bédéphiliques et de diverses cultures (dont celles venues d'Asie entre autres). Précisons toutefois un détail : dans sa première mouture, FS était pourtant bien un manga, c'est à dire un volume au format de poche de plus d'une centaine de pages avec un style graphique hérité du manga et un dynamisme dans la narration et le découpage n'ayant rien à envier aux meilleurs shônen. Cette première version a d'ailleurs été offerte dans une édition collector du tome 7 de la série finalement éditée par Ankama et qui s'intitule Chance of the Squeele et la culotte maudite (sic !). On peut voir et lire ce manga (en version crayonnée) qui éclaire sur l'intention de départ de son auteur (qu'il explicite d'ailleurs dans une préface). Par ailleurs, Florent Maudoux a lui-même des origines en partie asiatique et la culture qui va avec, sans compter qu'il est aussi un lecteur de manga (mais pas que...) Bref, comme on le voit, si FS n'est pas considéré comme un manga - et a été, d'ailleurs, boudé par les lecteurs du genre à cause de son atypisme (ce qui, personnellement, me hérisse le poil) - il est pourtant bien issu, au départ, du "sérail" nippon. Et, même sous sa forme actuelle, on y retrouve bien sûr une parenté évidente dans le style graphique et le rythme, mais aussi dans nombre de références. Malgré tout, FS se distingue fondamentalement des mangas par son aspect le plus important : le refus des codes, justement, et de l'attachement à une culture spécifique. FS est de ce fait une oeuvre inclassable et hors des sentiers battus qui a fait souffler un grand vent de fraîcheur dans le monde de la BD. Une oeuvre libre, insoumise aux dikdats éditoriaux et aux habitudes de lecteurs trop souvent confinés dans leurs petites habitudes. Bref, un splendide soufflet/bras d'honneur/coup de pied au cul ! Déjà ça, sur le principe, suffirait à me mettre en joie. Mais les intentions ne sont pas tout, mêmes les meilleurs : il faut encore que la série soit de qualité et à la mesure, pourrait-on dire, de son audace. Dès son premier tome, FS donna le ton : une oeuvre "baroque" mutli-facettes mêlant fantastique, uchronie, aventure, super-héroïsme, vie de campus, humour déjanté et gavée comme une oie à Noël d'une foultitude de références à la culture-bis parmi lesquelles les séries B (voir Z) et empreinte d'un attachement qui va jusqu'à un certain militantisme des freaks, à la fois monstres de foire au premier degré et marginaux de tous poils au second. On retrouve dans ces deux tendances tout le cinéma "engagé" d'un Tim Burton : à l'instar du réalisateur de Beetlejuice et Edward Scissorhands, on peut constater le goût et la tendresse de Maudoux pour les laissés-pour-compte et son antipathie pour le conformisme et les "biens-nés" propre sur eux. Cette position idéologique se retrouve d'ailleurs clairement dans l'opposition - tout au long des 7 tomes- entre les deux universités présentes : la F.E.A.H., fac de seconde zone emplie de bras cassés, de freaks et de cancres (dont font partie le trio "perdant" mais ô combien héroïque à sa manière et terriblement attachants Xiong-Mao, Chance et Ombre de Loup mais aussi la bande de personnages pittoresques qui les entoure) et la très pédante Saint-Ange, institution élitiste, raciste, belliciste et fièrement drapée dans la bonne opinion qu'elle a d'elle-même. On notera néanmoins que Maudoux, au fil de la série, refuse la simplicité de cette logique très binaire et montre les failles et les tourments de certains élèves de cette fac trop lisse pour être honnête (Ange, Claidheamor et Wang mu, soeur cadette de Xiong Mao). J'avais envie d'insister sur cet aspect de FS : si la série se présente surtout comme un bon divertissement au ton souvent loufoque, déjanté et pleine de péripéties improbables (mais vrais), elle ne manque certainement pas d'à propos lorsqu'il s'agit de dénoncer certaines tares du système et approfondir la psychologie et le parcours de ses personnages. En ce sens, là encore (comme dans son refus d'appartenir à un genre de BD précis), FS est bien une oeuvre anti-conformiste et rentre-dedans qui ne se prive pas de dire ce qu'elle pense d'une société inique et corrompue que les héros révoltés dénoncent - et défoncent ! - avec toute l'énergie et la candeur de leur jeunesse. Quant une BD conjugue la jouissance du fun le plus échevelé à la pertinence du discours quasiment anarchiste (et en tout cas anarchique), quand une BD sait à la fois proposer un univers fantastique tirant sur la fantasy et les comics super-héroïques sans pour autant oublier les problèmes de la réalité sociale SANS tomber dans le pesant pensum, quand une BD arrive à faire tenir une tripotée de références et influences (du cinéma hong-kongais aux films d'épouvante de la Hammer, du cinéma de Tarantino à celui des frères Coen, du gothisme burtonien aux animés de Miyazaki) qui pourrait virer au bordélique intégral mais garde pourtant une parfaite cohérence, je ne peux que squeeler. Florent Maudoux, nouveau petit prodige sorti de nulle part et auteur à part entière qui a su digérer toutes ces références disparates pour créer son propre univers original et plein de pep's, avec des personnages parmi les plus sympathiques que j'ai pu rencontrer en BD (le trio vedette reste un must pour moi), nous a offert des albums pétillants d'imagination et d'humour avec (notons-le) une régularité métronomique (7 albums de plus de cents pages en 7 ans ! + le tome spécial Vestigiales 3 ans plus tard) qui démontre autant sa discipline que sa passion. Et même si certains, je le sais, ne manqueront pas d'être plus réservés sur les 3 derniers tomes (ça se discute...) et malgré son relatif (in)succès dans un marché de la BD trop cloisonné (coincé ?) pour lui faire un meilleur accueil, Freak's Squeele reste pour moi un incontournable de cette dernière décennie qui mériterait une plus grande notoriété. Pour peu qu'on ait le squeele, là est peut-être le problème. Car le squeele, mec, tu l'as ou tu l'as pas, c'est tout ! Note : PS : contrairement à l'habitude des 3 paragraphes (et comme il s'agit quand même ici de rendre compte d'une série complète), j'ai préféré diviser mon texte en plusieurs parties plus courtes pour une commodité de lecture.
  16. Série : Lanfeust de Troy Scénario : Arleston Dessin : Didier Tarquin Couleur : Lencot (T1 à 6) puis Guth (T7 à 😎 Genre : Fantasy Edition : Soleil Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : [iDans le monde de Troy où chacun possède un pouvoir, Lanfeust, un apprenti forgeron peut fondre le métal. Il connaît une vie paisible jusqu'au jour où il découvre qu'au contact d'une épée, il peut posséder le pouvoir absolu ! Accompagné du vieux sage Nicolède et de ses deux filles, Cyan et Cixi, il est emporté dans un tourbillon d'aventures au cours desquelles il va se lier d'amitié avec la plus dangereuse des créatures, le troll Hébus ! De son petit village de Glinin à la ville éternelle d'Eckmül, en passant par les lointaines baronnies, suivez Lanfeust dans sa fabuleuse quête qui décidera du sort de Troy ![/i] Mon avis : Cela fait quelques temps qu'on se montre régulièrement critique avec certaines production Soleil, moi le premier. Mais si Soleil est ajourd'hui l'un des acteurs majeurs de l'édition en BD franco belge c'est vers les origines de ce succès que je souhaite aujourd'hui vous ramener. Oui Lanfeust fut pour moi, lecteur jeune adolescent, une claque. Me replonger dedans une nouvelle fois, à l'aune de cette chronique et de notre BDthèque fut un vrai bon moment. Je vous avoue, que quand l'idée à émergée, mon snobisme habituel m'a poussé à un certain manque d'enthousiasme. J'avais beau défendre Lanfeust de Troy et l'avoir beaucoup aimé, et relu, avec le temps mes souvenirs se sont émoussés et j'en ai gardé l'image finalement d'une bonne partie de la production soleil actuelle. De l'humour facile, du sexy parfois mal dosé, une aventure granguignollesque et finalement peu de sérieux. Méprise il y a donc eu. Car oui, je me suis enfilé les 8 tomes avec beaucoup d'appétit et de plaisir, une fois digéré l'adaptation un peu laborieuse au trait de Tarquin en début de série (Ceci n'est en aucun cas un reproche, prenez Thorgal, les premiers albums demandent un temps d'adaptation graphiquement parlant si vous lisez de la BD régulièrement). Lanfeust c'est effectivement une série qui a dépoussiéré la BD, oui cette série a apporté beaucoup de fraicheur à la BD, et continue de le faire. Relisez la première série. La narration y est exemplaire, le rythme est fluide, les temps morts sont faibles, les rebondissements sont bien amenés et bien gérés et il est difficile de trouver un album moins bon parmi ces 8. Le trait de Tarquin monte en finesse et en précision au fur et à mesure que sa maitrise de ses personnages et de son monde augmente. Et que de trouvailles, scénaristiques d'abord, imaginaires ensuite, mises en valeur par un humour moderne, parfois corrosif ou gamin, souvent graveleux sans jamais être lourd. Je me suis probablement plus marré sur ces 8 tomes de Lanfeust que sur l'année écoulée dans mes lectures BD. Gags de situation, Gags d'arrière plan, personnages ciselés, mimiques prenantes, c'est varié et ça fonctionne. Et on sait tous que l'humour en BD est un art délicat. Ici il est consommé à la perfection et surtout il reste toujours en retrait de l'histoire. Certes l'émotion, le dram et les enjeux finissent par en prendre un coup, mais sans jamais s'effacer. Et puis j'aime cette romance si particulière finalement entre Lanfeust, Cixi et C'ian, cette critique permanente que l'on retrouve souvent chez Arleston du romantisme vieux jeu. Oui ses personnages féminins sont trop souvent sexy, mais ils sont avant tout forts, puissants, libres et ils tiennent largement la dragée haute aux hommes. Lanfeust finalement pour moi, c'est à la BD d'aventure ce que Belmondo fut aux films d'aventure. Et le pire. Mon père a adoré lire et découvrir Lanfeust. Comme moi, il a finit par se lasser après le cycle des étoiles, plus inégal, plus ambitieux aussi, pour finalement abandonner ce héros que l'on a tant aimé lors du cycle Lanfeust Odyssey. Note : The_PoP, qui s'est retrouvé ado l'espace de quelques heures, toujours amoureux de la farouche Cixi...
  17. <IMG SRC="http://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782344000632_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Horacio d'Alba Scénario : Jérôme Le Gris Dessin : Nicolas Siner Couleur : Nicolas Siner Genre : Aventure / Historique Edition : Glénat Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : XVIe siècle. Quelque part en Italie du nord, une société nouvelle a vu le jour : une « République » fondée sur les principes et les croyances de la Rome antique. Après plus d'un siècle de guerres, les princes et condottieres ont fait taire les canons et cesser les affrontements de masse. Désormais les conflits ne se règlent plus sur les champs de batailles mais au Sénat, et l'ordre est maintenu à travers deux écoles de duellistes experts. Horacio d'Alba est le plus célèbre d'entre eux : découvrez sa légende. Je viens de me plonger dans la relecture d'Horacio d'Alba. Puis j'ai jeté un oeil aux chroniques que j'avais pu en faire à l'époque, puis à celles qu'Alx en a fait lors de la réédition. A l'époque, j'avais osé comparer l'attente que j'avais pu ressentir pour le tome 2 d'Horacio d'Alba à celle que je ressentais pour le dernier tome de Long John Silver. Histoire de vous situer les espoirs que j'avais sur cette série. Dans ma mémoire le tome 3 m'avait laissé un vrai goût amer par sa dramaturgie et le destin de ces héros et de cette histoire. Il faut dire que je m'y étais attaché. J'avais donc ressenti une pointe de déception. J'ai eu le temps de la digérer. Et finalement, confiné, j'ai enfin eu l'occasion de relire les 3 tomes d'un coup. Et franchement je me suis trompé. Non pas sur la qualité de cette trilogie, que j'ai trouvé une nouvelle fois magistrale. Mais sur ce dernier tome, qui la complète juste parfaitement. Imaginez un héros magnifique. Vaillant. Fidèle. Séducteur mais honnête. Droit dans ses bottes et pleins de principes. Et imaginez ensuite que ce héros magnifique se trompe du début à la fin. Oui Horacio d'Alba est bien une tragédie. Et les dessins de Nicolas Sinner sont là pour nous la sublimer. Si vous n'en avez jamais eu l'occasion, plongez vous dans cette trilogie superbement aboutie. Vous ne le regretterez pas. C'est Shakespearien tellement tout y est : loyauté, principes, famille, relations père/fils, histoires d'amour, leçons d'histoire. Seul bémol, je préférais les couvertures originelles, et le changement d'éditeur en cours de route me laisse des BD dépareillées. Ca va je ne suis pas collectionneur dans l'âme. Comparaison n'est pas raison, mais je le signe, ça valait bien un Long John Cette BD devrait être un classique au même titre. Note : The_PoP, enchanté
  18. <center><table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782203332010_1_75.JPG"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/CortoNBBroche02.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche03.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche04.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche05.jpg"></td> </tr> <tr> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb06.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb07.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb08.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/CortoMaltese9_14022008_232801.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche10.jpg"></td> </tr> </table> </center> <br/> <b>Série:</b> Corto Maltese<br/> <b>Dessinateur:</b> Hugo Pratt<br/> <b>Scénariste:</b> Hugo Pratt<br/> <b>Genre:</b> Corto Maltese<br/> <b>Editeur:</b> Casterman<br/> <br/> Acheter Corto Maltese sur BDFugue <br/> <b>Résumé :</b><i>Corto Maltese est le fils de la tres belle et célèbre Niña de Gibraltar dont Ingres a peint le portrait; et d'un marin des Cornouailles. Sa mère lui transmit son côté gitan, il grandit dans un mileu baigné de magie, de l'art de lire le passé et l'avenir Dans les cartes ou les lignes de la main, et d'habitudes étranges héritées du temps où les Maures habitaient l'Espagne. Son père, originaire d'une terre de pirates, de sorciers, de fées, de fantômes canaille, lui communiqua involontairement des bribes du monde celtique à travers un mot, une gifle ou une caresse.<br/> <br/> Il passa une grande partie de son enfance et de son adolescence à dévorer des romans d'aventure comme ceux de Stevenson ou de Melvile.<br/> <br/> Un detail cependant préoccupait sa mère: Corto n'avais pas de ligne de chance.''No te preocupes, Niña'' lui répondit il un jour où elle le mettait en garde;'' la chance, c'est moi qui la fais''. Il alla chercher le rasoir de son père et traca un profond sillon sanglant à l'endroit même de la fameuse ligne. <br/> Puis, vers vingt ans, il partit vivre lui même les aventures qu'il n'avait fait que lire jusqu'à present; il fit la connaissance de Jack London à Port Arthur (aujourd'hui Lüshun, au Japon), pendant la guerre russo-japonaise (1904-1905); et aussi celle de Raspoutine, alors déserteur de l'armée russe, et qui allait par la suite devenir un personnage central des aventures contées par Hugo Pratt.(cf ''Corto Maltese: La jeunesse'', Casterman 1985)<br/> <br/> Et c'est dix ans plus tard; par un beau jour de 1914, il est secouru par un catamaran naviguant aux large des îles Jidji alors qu'il se trouvait à la dérive, ligoté sur un radeau; et c'est le début de ''La Ballade De La Mer Salée'' (Casterman 1975), la première des aventures de Corto Maltese, par Hugo Pratt.<br/> <br/> La mort de Corto a été située par l'auteur dans le cadre de la guerre d'Espagne, ce qui est symbolique en fait de l'effondrement d'une certaine perception du monde : c'est le signal de l'avènement d'un fascisme européen de droite, et d'une dictature soviétique en URSS. On peut dire qu'en Espagne, les idéalistes ont perdu, pris entre deux dictatures ( le POUM, qui représentait la branche la plus romantique, à mon avis, a été ''mise au pas'' par les soviétiques ).<br/> <br/> D'autre part, Cush, le beni amer des ''Ethiopiques'', apparaît de nouveau dans le premier album des Scorpions du Désert, pour dire au lieutenant Stella (fasciste italien plutôt dilettante) et à Koïnsky ( un polonais qui pourrait être le fils spirituel de Corto ) que Corto a disparu (et non a été tué) durant la guerre d'Espagne.<br/> <br/> © <a href="http://www.multimania.com/shamael/index.htm" target="_blank">http://www.multimania.com/shamael/index.htm</a></i> <br/> <br/> <b>Ordre de parution des volumes de bases :</b><br/> 1 La ballade de la mer salée 05/1975 <br/> 2 Les Ethiopiques 01/1978 <br/> 3 Sous le signe du capricorne 03/1979 <br/> 4 Corto Maltese en sibérie 04/1979 <br/> 5 Toujours un peu plus loin 10/1979 <br/> 6 Les Celtiques 04/1980 <br/> 7 Fable de Venise 01/1981 <br/> 8 La maison dorée de Samarkand 11/1986 <br/> 9 Tango 09/1987 <br/> 10 Mû 10/1992<br/> <br/> Oh que ce fut dure de me lancer dans cet incontournable. Tout d'abord parce que pour la plus part des gens, les Hugo Pratt sont soit tout noir soit tout blanc. En effet on aime l'ensemble ou alors on n'arrive pas à en lire un seul en entier. Donc pourquoi en faire un incontournable me direz vous ? Eh bien parce que ca l'est.<br/> <br/> N'en déplaise à certains, Hugo Pratt fait partit des auteurs, au même titre que Hergé, qui ont fait avancé la BD au risque même de vampiriser la BD italienne e l'époque mais cela est un autre sujet. La fresque de Corto Maltese, si on enlève l'ultra marketing de Casterman, est devenue tellement célèbre que certaines personnes pensent encore qu'il a vraiment existé. Ou alors que ce n'est autre que la vie d'Hugo Pratt lui même.<br/> Sa vie, c'est bien sur faux. Ces rêves c'est bien possible.<br/> <br/> Et c'est pour moi se qui rend le personnage d'Hugo Pratt magique. Il peut aussi bien être un pirate, un tueur mais aussi un don juan ou un noble coeur. Pour résumer je dirais que Corto vie sa vie sans préjugés, sans retenues d'aucune sorte. Il fait se qu'il a envi et en assume les conséquences. Dans notre monde actuel ou on est formater pour rentrer dans le rang, lire les aventures de Corto revient à prendre un grand bol d'air.<br/> <br/> Le deuxième point qui fait pour moi des aventures de Corto un incontournable est l'onirisme omniprésent. On ne sait jamais si Corto est vraiment présent ou s'il rêve. Des mythiques Merlin et Viviane à la cité disparue de Mû, Corto nous emmène dans un monde ou le rêve et la réalité s'entremêle... en fonction de qui veut bien y croire. Et Corto est crédule de nature, mais dans le bon sens du terme.<br/> <br/> Je ne pense honnêtement pas qu'il existe de bande dessinée qui puisse nous faire nous évader plus que ne le peux la série des Corto Maltese. Il est d'ailleurs très difficile de décrire ce que cette lecture nous fait ressentir. Il est aussi très dure de lâcher toutes prises qu'on peut avoir avec la réalité durant 2h pour vraiment s'immerger dans le monde de Corto. <br/> <br/> Car lire Corto pour lire Corto n'ai pas le but recherché. Lire Corto pour s'évader avec Corto est le but recherché.<br/> <br/> Donc ne le jugez pas au graphisme ou aux aventures. Jugez Corto Maltese..... Comme un homme à part entière.<br/> <br/> Pos², aux coté de Corto et pour longtemps. <br/> <br/> Note : <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png" border="0" class="linked-image" />
  19. <div align='center'><b><img src="http://vbg.free.fr/images/travis%201.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%202.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%203.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <div align='center'><b> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%204.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%205.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <b> </b> <b>Travis, Cycle 1 - Tome 1 à 5 </b> <b>Auteurs: Quet & Duval </b> <b>Editeur: Delcourt - Série B</b> <b>Résumé du tome 1</b> <i>Travis, le pilote d'une navette d'approvisionnement, est en route vers une station scientifique orbitale. Il est loin de se douter que des terroristes sont à bord ! A peine débarqués, ceux-ci investissent la station et réclament une forte rançon</i>. Et voila, je viens de terminer ces derniers jours la relecture des 5 premiers tomes de la série Travis, et je reste sur mon excellente impression du départ: C'est du bon. C'est du lourd, c'est de la SF d'action prospective. Je ne vais pas revenir en détail sur les points forts des séries du scénariste (rigueur, cohérence, logique, monde détaillé et univers légèrement futuriste, etc), je remets les liens des divers sujets plus bas. Mais ils sont bien tous présents dans ce premier cycle. A partir du 4ème on voit clairement un changement d'orientation scénaristique, les évènements s'emballent et les personnages évoluent largement, jusqu'à la révélation finale bien surprenante au vue du T1 et du T2 ( a tel point qu'on ne sais plus très bien qui fait quoi et dans quel but en refermant le tome 5, tant il pose de questions). <img src="http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ce 1er cycle des aventures de Travis me semble un point au dessus le 1er cycle de Carmen (c'est comme ça, mais c'est logique, il bénéficie de l'expérience de l'auteur sur les autres séries, et donc le hasard n'y a quasiment plus sa place (à part un passage dans le tome 2 peut-être, dans la jungle au début). Il comporte aussi de franches séquences de poilades (mais discrètes, le ton est plus léger que dans Carmen en fait). La mutation du directeur du pénitencier par exemple par l'assistante de Fulci (2 personnages qu'on retrouvera dans le 3ème cycle de Carmen), et dans un certains nombres d'autres situations. L'humour de ces séquences doit beaucoup au dessin d'ailleurs, qui tout en restant sérieux tout au long des albums, sur ces quelques cases semblent se lâcher largement. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Côté techniques rien à redire non plus si ce n'est des compliments, les scènes d'actions sont magnifiques et les scènes sous la tour Eifel seront logiquement accrochées en mémoire visuelle définitivement de tous les lecteurs connaissant cet endroit. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ma note: <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png" border="0" class="linked-image" /> Liens des discussions vers d'autres sujets en relation (il y en a d'autres vous pouvez tenter la fonction recherche pour les retrouver tous): <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2003" target="_blank">Travis</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2675&hl=travis" target="_blank">Carmen Mc Callum</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=9729&hl=travis" target="_blank">Météors</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=4529&hl=travis" target="_blank">Code Mc callum T2</a>, <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=11376&hl=travis" target="_blank">T4</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=6839&hl=travis" target="_blank">Karmatronic</a> -- RR, toujours enchanté de ses relectures intelligentes de SF pendant l'été
  20. Parution 1997 -> 2003: T1 : Marc ou le reveil du Lion T2 : Matthieu ou le visage de l'ange T3 : Luc ou le souffle du taureau T4 : Jean ou le jour du Corbeau Série: Le Troisième Testament Dessinateur: Alice Scénariste: Dorisson Genre: Aventures Historiques Editeur: GLENAT Acheter la série sur BDfugue Résumé : Dieu apparut un jour à Julius de Samarie et lui confia un coffre. Il dit : Ce coffre représente tout ce qu'un homme doit connaître. Je te le confie. Quitte ta terre et les tiens pour chercher l'endroit le plus secret du monde. Là, sans jamais l'avoir ouvert, tu déposeras le coffre. Telle est Ma Volonté. Alors Julius quitta sa terre et les siens. Il trouva l'endroit le plus secret du monde et y déposa le coffre. Mais, au moment de partir, il ne put s'empêcher d'ouvrir le couvercle. Ce que le coffre contenait, Julius ne le vit jamais car Dieu ouvrit la Terre sous ses pieds et Julius fut englouti pour l'éternité. Telle est l'histoire de Julius de Samarie telle qu'elle fut retranscrite dans plusieurs codex. Mais ce qui ne fut jamais écrit c'est que Julius a tenu un carnet de voyage. Ce qui ne fut jamais dit c'est que ce carnet a été trouvé par l'Eglise et placé en lieu sûr. Ce que Conrad de Marbourg sait, c'est qu'il a été volé. mais ce que personne ne sait, c'est par qui. En réfléchissant à un nouvel incontournable, je me suis replongé dans mes premières BD. Non pas les premières BD lues, celles de ma jeunesse, mais surtout les premières BD achetées. Celles qui font de nous non plus des lecteurs de bibliothèque mais des acheteurs/collectionneurs effréné en quête de la moindre nouveauté intéressante. En faisant cette liste, je me suis souvenu de mon premier émerveillement en BD.... Le troisième testament ! Bizarrement ce n'est peut être pas LA BD que tout le monde citerait en tant que incontournable de la BD. On citerait facilement Les passagers du vent comme je l'ai déjà fait, ou encore Tintin et Black et Mortimer. Mais le troisième Testament ne devrait pas être oublié c'est pourquoi je le "re présente" ici. C'est tout d'abord l'avènement de deux grands noms de la BD. Dorison au scénario et Alex Alice au dessin. C'est la BD qui les a fait connaitre du grand publique et du milieu de la BD. On ne citera pas depuis les réussites des deux, tellement il y en a. Niveau Scénario, cette BD est un exemple de gestion du suspens. Dorison arrive à nous faire découvrir les mystères au même rythme de Conrad de Marbourg. Le fait d'introduire la narration comme la lecture d'un ouvrage d'une personne ayant participé à l'aventure, un peu comme dans "Le nom de la rose", est une vraie merveille. Chaque tome à son lot de surprise et rien ne pourrait être deviné longtemps à l'avance ! Coté dessin c'est encore mieux. Avec un style basé entre le dessin animé et le dessin de BD classique, Alex Alice nous livre un dessin super détaillé avec une représentation des visages mais aussi du mouvement bluffante. Le jeu des couleurs et des ombres nous fait vraiment nous sentir avec les personnages et non pas juste un simple lecteur. Il n'y à quasiment aucune défaut à ces quatre tomes! Je dis quasiment car certains ergoteront sur la fin des l'histoire. Surement parce que le dernier tome a été trop attendu ou trop souhaité. Reste qu'il est clairement dans la lignée des trois premiers. Enfin rien que d'en parler j'ai envie de les relire ! J'y retourne ! Poseidon2, grand inquisiteur de la BD Ma Note:
  21. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205061253_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205062663_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205063813_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205067798_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Ken Games Scenario : José Robledo Dessin : Marcial Toledano my 2 cents Le top Edition : Dargaud Acheter Ken games sur BDfugue Résumé :Pierre et T.J. sont amis depuis la fac. Pierre a du mal à joindre les deux bouts et passe son temps entre des petits boulots alimentaires, l'entraînement de boxe et la fac où il suit des études de mathématiques tant bien que mal. T.J., qui a une bonne situation au sein d'une banque, s'adonne de plus en plus à sa passion : le poker... Quant à Anne, sa copine, celle-ci enseigne et rêve d'écrire des romans pour enfants... Mais chacun dissimule une partie de sa vie inavouable dans un jeu de faux-semblants dangereux et déroutants. Toute vérité n'est pas toujours bonne à dire ! Ce polar nerveux et audacieux met en avant un des personnages dans chaque album. Une révélation. Premier sujet de quarantaine vous présentant les séries phares de l'équipe de 1001Bd.com et qui devraient se retrouver dans toute bonne bédétheque. De quoi vous donner, on l'espère, envie de vous y replonger. Cette premier critique vous parlera de la série "grand publique" qui a montré à tous le talent qu'il y avait de l'autre coté des Pyrénées. Alors oui avant il y avait eu Blacksad et le premier tome de Jazz Maynard qui avait deja mis en avant le talent de nos amis espagnols. Mais Ken games ce fut autre chose. Ken Games c'était un dessin et mise en coloration sublime mais surtout un scénario de "grande ampleur" sur trois tomes. Une historie réfléchie à l'avance et intrinsèquement liée à ses trois personnages. Des noms de personnages aux albums faisant parler chacun des personnages en passant par les couvertures, rien n'avait été laissé au hasard pour mettre un coup de pieds dans le petit monde la BD européenne qui était dans une phase d'endormissement à coup d'enchainement de diptyque. Ken Games c'est frais, beau, dynamique et surtout très adulte. La preuve comme quoi il était bien possible de faire des bds au dessin et aux couleurs dynamique et grand pulique sans pour autant rester dans la BD pour jeune. Et surtout la preuve qu'il y a un publique pour cela. Un deboulé fracassant des nos deux auteurs espagnols dans le grand monde de la BD Francophone. BD Francophone qu'ils n'ont plus quitté pour nous livrer des hits à la pelle. Pour terminer je dirais même que, apres relecture, cette série à gagné en saveur. Meme le quatrieme tome "bonus" (le tome 0) s'en retrouve grandit. A relire !!! Ma Note:
  22. Conan le Cimmérien - Les mangeurs d'hommes de Zamboula Scénario : Gess Dessin : Gess Couleur : Gess Genre : Fantastique Edition : Glénat Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Conan au pays des mille et une nuits ! Carrefour de croyances, de langues et de cultures, la mythique cité marchande de Zamboula est également le théâtre de nombreuses et sombres légendes. Sur place depuis peu, Conan est averti des dangers de la demeure d’Aram Baksh. On raconte que la plupart des étrangers qui y séjournent disparaissent dans des circonstances obscures... cela tombe bien, c’est justement ici que le cimmérien a décidé de passer la nuit ! Mais en levant le voile sur ces mystérieuses affaires d’enlèvements, Conan va découvrir un autre secret, plus terrible encore, lié à l’ensemble de la cité de Zamboula... Cet épisode de Conan le Cimmérien, Les mangeurs d'hommes de Zamboula n’est certainement pas le meilleur récit de Robert E. Howard. Cette histoire répond aux attentes de son éditeur et recycle des thèmes déjà abordés par l’auteur. L’adaptation en bande dessinée reprend donc ce récit auquel on accorde que peu d’importance aux mangeurs d’homme qui sont représentés par des clichés de l’époque. Mais l’adaptation de Gess est fantastique, même si l’histoire n’est pas parfaite on plonge avec beaucoup de plaisir dans cette aventure du Cimmérien, dans des contrées très orientales. On retrouve de la magie comme souvent dans les récits de Conan. La partie graphique apporte l’intérêt majeure de cette adaptation. J’ai découvert Gess avec les récits des contes de la pieuvre. Depuis, je suis de près son travail et avec Conan, Gess nous montre l’étendue de son talent. Les planches sont magnifiques ainsi que la mise en couleur, surtout durant la première partie avec des teintes de violet pour l’obscurité. Je vais prendre la version noir et blanc qui sortira la semaine prochaine en librairie pour profiter d’une deuxième lecture et du format plus agrandie. Cette série d’adaptation des récits de Conan en bande dessinée est une réussite à tous les niveaux. On peut voir plusieurs équipes artistiques donner vie au Cimmérien avec des styles différents. La performance de Gess est impeccable sur les mangeurs d'hommes de Zamboula. Note : Alx23
  23. alx23

    The Killmaster

    The killmaster Scénario : Damian Dessin : Javier Couleur : Javier Genre : Action / Horreur Edition : Ankama Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Norvège, 1995. The Killmasters, un groupe de métalleux, rentrent chez eux après un concert. Sur la route, ils repèrent un camion duquel s'écoule du sang et se lancent à sa poursuite. Ils le retrouvent abandonné dans un coin reculé de la forêt et des bruits effrayants s'en échappent. Alors qu'ils s'apprêtent à fuir, ils sont arrêtés par des chasseurs. Quand l'un des hommes ouvre la remorque, une créature monstrueuse apparaît et commence à massacrer tout le monde... Damian un scénariste espagnol collaborent une fois de plus avec Javier après Blechkoller leur premier titre sortit en 2012. L’histoire est assez simpliste ou légère avec un groupe de métalleux qui va devoir affronter un monstre sanguinaire dans un patelin paumé de Norvège. Comme dans tous les lieux un peu isolés au monde, on retrouve des locaux demeurés et armés. Avec cette idée de scénario, les auteurs nous proposent un titre qui va très vite avec beaucoup d’action dès la première page avec le groupe dans leur van sur la route. Javier est l’artiste qui convient bien avec son style très nerveux pour mettre en image ce récit très rapide. Les scènes violentes sont souvent cachées ou trop sombre pour ne pas tomber dans le gore et les effusions de sang sur toutes les pages. The killmaster est un survival horror avec un monstre qui massacre tout sur son passage sans préférence, face à un groupe de jeune métalleux qui rentre d’un concert. Note : Alx23
  24. Dans la tête de Sherlock Holmes Tome 1 : L'affaire du ticket scandaleux Scénario : Cyril Liéron Dessin : Benoit Dahan Couleur : Benoit Dahan Genre : Policier Edition : Ankama Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Un simple diagnostic médical du Dr Watson se révèle être bien plus que cela… La découverte d'une poudre mystérieuse sur des vêtements et d’un ticket de spectacle très particulier amène Sherlock Holmes à penser que le patient n'est pas l'unique victime d'un complot de grande ampleur. Il semblerait en effet que l’étrange disparition de londoniens trouve son explication dans les représentations d'un magicien Chinois. D'autres tickets retrouvés confirment les soupçons du détective… Cyril Liéron a préféré créer une nouvelle enquête pour le célèbre détective en restant fidèle à l'univers de Doyle, pour ce diptyque intitulé dans la tête de Sherlock Holmes. L'auteur choisit avec ce titre de mettre en avant les réflexions et déductions de Sherlock et de nous expliquer son cheminement pour y arriver. On suit donc le détective accompagné de Watson pour résoudre une histoire de disparition de personnes qui ont participé à un spectacle chinois. L'histoire pensée par Liéron est de qualité mais il faut reconnaître que le travail de Benoit Dahan vaut à lui seul l'achat de ce titre. La couverture annonce le travail de recherche de l'auteur avec la découpe qui donne sur l'intérieure de la tête de Sherlock. Les planches sont très détaillées et inventives sur plusieurs bonnes idées que je ne dévoilerais pas pour ne pas gâcher la surprise lors de la lecture. Lors des réflexions du détective on rentre alors dans sa tête où les idées fusent de tous les sens pour comprendre les situations à partir de détails anodins pour le commun des mortels. Vous l'aurez compris dans la tête de Sherlock Holmes commence très fort et je vous recommande fortement ce titre très original de par la construction des planches. Note : Alx23
  25. Un destin de trouveur - Un récit des contes de la pieuvre Scénario : Gess Dessin : Gess Couleur : Gess Genre : Fantastique Edition : Delcourt Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Emile Farges est trouveur. A l'aide d'un caillou jeté sur une carte, il peut localiser la personne qu'il cherche. C'est ainsi qu'il a rencontré Léonie, l'amour de sa vie, fille de Mama-Brûleur, redoutable activiste féministe et anarchiste. Lorsque l'organisation connue sous le nom de La Pieuvre l'embauche, contre sa volonté, pour retrouver la femme et la fille d'un des leurs, Trouveur est placé dans une situation impossible dont son talent ne suffira peut-être pas à le sortir... Gess avait commencé la série les contes de la pieuvre avec Gustave Babel, une histoire sur un tueur qui a avait rencontré un accueil favorable des critiques et des lecteurs. Aujourd’hui l’auteur poursuit cette série avec Un destin de trouveur, un roman graphique de plus de 200 pages dans le même univers avec des personnages possédant des pouvoirs. Gess nous livre sa vision des super-héros français dans un contexte historique réel, après la Commune de Paris. L’auteur plonge les lecteurs dans son intrigue fantastique et policière avec une l’introduction accrocheuse. En effet, on suit deux inspecteurs dont le héros surnommé le trouveur à cause de son talent qui pourchassent un tueur possédant également un pouvoir. L’histoire prend d’avantage de profondeur par la suite avec toute une galerie de personnages charismatiques, complexes et très intéressants. On retrouve la touche personnelle de Gess avec des dessins de grande qualité avec des couleurs bien trouvées pour créer une ambiance particulière. Les flashbacks sont représentés par des couleurs vertes en général. Le destin du trouveur est suivi d’une histoire courte intitulée les 3 amours de la bêtes. J’avais beaucoup apprécié Gustave Babel mais avec Le destin du trouveur, l’univers des contes de la pieuvre gagne en richesse et ce titre devient un incontournable. D’ailleurs je vais relire Gustave Babel prochainement et vivement le prochain épisode. Note : Alx23
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