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  1. Parution 1997 -> 2003: T1 : Marc ou le reveil du Lion T2 : Matthieu ou le visage de l'ange T3 : Luc ou le souffle du taureau T4 : Jean ou le jour du Corbeau Série: Le Troisième Testament Dessinateur: Alice Scénariste: Dorisson Genre: Aventures Historiques Editeur: GLENAT Acheter la série sur BDfugue Résumé : Dieu apparut un jour à Julius de Samarie et lui confia un coffre. Il dit : Ce coffre représente tout ce qu'un homme doit connaître. Je te le confie. Quitte ta terre et les tiens pour chercher l'endroit le plus secret du monde. Là, sans jamais l'avoir ouvert, tu déposeras le coffre. Telle est Ma Volonté. Alors Julius quitta sa terre et les siens. Il trouva l'endroit le plus secret du monde et y déposa le coffre. Mais, au moment de partir, il ne put s'empêcher d'ouvrir le couvercle. Ce que le coffre contenait, Julius ne le vit jamais car Dieu ouvrit la Terre sous ses pieds et Julius fut englouti pour l'éternité. Telle est l'histoire de Julius de Samarie telle qu'elle fut retranscrite dans plusieurs codex. Mais ce qui ne fut jamais écrit c'est que Julius a tenu un carnet de voyage. Ce qui ne fut jamais dit c'est que ce carnet a été trouvé par l'Eglise et placé en lieu sûr. Ce que Conrad de Marbourg sait, c'est qu'il a été volé. mais ce que personne ne sait, c'est par qui. En réfléchissant à un nouvel incontournable, je me suis replongé dans mes premières BD. Non pas les premières BD lues, celles de ma jeunesse, mais surtout les premières BD achetées. Celles qui font de nous non plus des lecteurs de bibliothèque mais des acheteurs/collectionneurs effréné en quête de la moindre nouveauté intéressante. En faisant cette liste, je me suis souvenu de mon premier émerveillement en BD.... Le troisième testament ! Bizarrement ce n'est peut être pas LA BD que tout le monde citerait en tant que incontournable de la BD. On citerait facilement Les passagers du vent comme je l'ai déjà fait, ou encore Tintin et Black et Mortimer. Mais le troisième Testament ne devrait pas être oublié c'est pourquoi je le "re présente" ici. C'est tout d'abord l'avènement de deux grands noms de la BD. Dorison au scénario et Alex Alice au dessin. C'est la BD qui les a fait connaitre du grand publique et du milieu de la BD. On ne citera pas depuis les réussites des deux, tellement il y en a. Niveau Scénario, cette BD est un exemple de gestion du suspens. Dorison arrive à nous faire découvrir les mystères au même rythme de Conrad de Marbourg. Le fait d'introduire la narration comme la lecture d'un ouvrage d'une personne ayant participé à l'aventure, un peu comme dans "Le nom de la rose", est une vraie merveille. Chaque tome à son lot de surprise et rien ne pourrait être deviné longtemps à l'avance ! Coté dessin c'est encore mieux. Avec un style basé entre le dessin animé et le dessin de BD classique, Alex Alice nous livre un dessin super détaillé avec une représentation des visages mais aussi du mouvement bluffante. Le jeu des couleurs et des ombres nous fait vraiment nous sentir avec les personnages et non pas juste un simple lecteur. Il n'y à quasiment aucune défaut à ces quatre tomes! Je dis quasiment car certains ergoteront sur la fin des l'histoire. Surement parce que le dernier tome a été trop attendu ou trop souhaité. Reste qu'il est clairement dans la lignée des trois premiers. Enfin rien que d'en parler j'ai envie de les relire ! J'y retourne ! Poseidon2, grand inquisiteur de la BD Ma Note:
  2. C'est assez drôle car le titre "un été trop court"... convient super bien à la description de cet album. Car on pourrait résumer cette critique par : Un album trop court. Et donc un album frustrant. En effet on retrouve avec plaisir notre famille de danseurs et l'on s'interroge sur "la mère" et cette famseuse histoire de prof de musique. Et si cette histoire est bien évoquée dans ce tome 5, autant vous dire que c'est assez rapide. En fait ce tome est super rapide. On a l'impression que Jerome Hamon s'est un peu trop reposé sur le sublime dessin de Lena Sayaphoum. On enchaine les moments de danses et les beaux dessins mais pour au final ne parler.. de rien. Ce tome 5 nous raconte, vu d'avion, une semaine de vacances qui titille les coeurs et les relations de toutes les filles/femmes en presences. Mais rien de bien poussé et de bien developpé. A force de jouer sur les sous entendu rendu par le dessin.... et bien on arrive à une BD ou il ne se passe pas grand chose. Ce tome 5 est malheureusement trop vite lu. Mais genre 15 minutes.... Donc si les premières pages nous ont réjoui car elle nous ont permis de retrouver nos jeunes danseurs, on est super frustrée par la rapidité de lecture de ces vacances. Espérons que cela ne soit qu'une parenthese dans l'histoire...
  3. Titre de l'album : Emma et capucine t5: un ete trop court Scenariste de l'album : Jerome Hamon Dessinateur de l'album : Lena Sayaphoum Editeur de l'album : Dargaud Note de l'album : 3 Résumé de l'album : Cet été, pour les vacances, les parents d'Emma et Capucine ont prévu d'emmener la petite famille en Bretagne. Direction Carnac, chez des amis de longue date ! Une décision qui est loin d'enthousiasmer les deux soeurs. Entre la météo capricieuse, la mer gelée et les garçons de leurs hôtes qui ne pensent qu'aux jeux vidéo, les vacances semblent destinées à tourner au cauchemar. Une chance qu'elles soient ensemble et que la danse puisse se pratiquer n'importe où ! Critique : C'est assez drôle car le titre "un été trop court"... convient super bien à la description de cet album. Car on pourrait résumer cette critique par : Un album trop court. Et donc un album frustrant. En effet on retrouve avec plaisir notre famille de danseurs et l'on s'interroge sur "la mère" et cette famseuse histoire de prof de musique. Et si cette histoire est bien évoquée dans ce tome 5, autant vous dire que c'est assez rapide. En fait ce tome est super rapide. On a l'impression que Jerome Hamon s'est un peu trop reposé sur le sublime dessin de Lena Sayaphoum. On enchaine les moments de danses et les beaux dessins mais pour au final ne parler.. de rien. Ce tome 5 nous raconte, vu d'avion, une semaine de vacances qui titille les coeurs et les relations de toutes les filles/femmes en presences. Mais rien de bien poussé et de bien developpé. A force de jouer sur les sous entendu rendu par le dessin.... et bien on arrive à une BD ou il ne se passe pas grand chose. Ce tome 5 est malheureusement trop vite lu. Mais genre 15 minutes.... Donc si les premières pages nous ont réjoui car elle nous ont permis de retrouver nos jeunes danseurs, on est super frustrée par la rapidité de lecture de ces vacances. Espérons que cela ne soit qu'une parenthese dans l'histoire... Autres infos : Un album trop court Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/emma-et-capucine-tome-5-un-ete-trop-court?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Les 5 terres t3

    Je faisais parti des gens qui ne cachaient pas leur scepticisme sur cette série. En effet les deux premiers tomes ont été encensés par le petit monde de la BD alors même qu'il ne se passait pas grand-chose de surprenant. Tentant de faire un Games Of thrones en BD, nos auteurs restaient dans un classicisme un peu regrettable. Pas de mauvais albums mais pas très prenant. Et bien il faut bien reconnaître que celui-ci monte la barre d'un cran. Si la moitié des personnages ne servent encore à rien, les petites miettes semées sur les deux premiers albums commencent à former un vrai chemin intéressant. Les choses s’emboîtent de plus en plus, et les personnages qui contrôlent ce petit univers ne sont pas forcément ceux que l'on croit. On se rapproche d'un vrai jeu de trône beaucoup plus sophistiqué et donc plus prenant. La dernière image est assez représentative (des influences comme de la tournure de la série). On attendra donc des prochains tomes de récupérer les cailloux restant (les enfants servent à qui bordelllll) en espérant que nos auteurs n'aient pas vu trop grand au début (les ours ont disparu par exemple) Bref le meilleur album des 3.... Qui annoncent des tomes suivants encore meilleurs 🙂
  5. poseidon2

    Les 5 terres t3

    Titre de l'album : Les 5 terres t3 Scenariste de l'album : Patrick Wong / David Chauve) / Andoryss Dessinateur de l'album : Jérôme Lereculey Editeur de l'album : Delcourt Note de l'album : 4.5 Résumé de l'album : C'est l'arme à la main que le nouveau roi et son frère ont réglé leur différend, sous les yeux de leur cadet Mederion. C'est plus que n'en espéraient les lions qui, menés par l'ambitieux Lyrio, se lancent dans une campagne de reconquête du pouvoir que les tigres ont bien l'intention d'empêcher. Tandis que Sameus tente de retrouver Astrelia, disparue sans laisser de trace, et que les otages mettent la dernière main à leur plan d'évasion, les rues d'Angleon retiennent leur souffle... Critique : Je faisais parti des gens qui ne cachaient pas leur scepticisme sur cette série. En effet les deux premiers tomes ont été encensés par le petit monde de la BD alors même qu'il ne se passait pas grand-chose de surprenant. Tentant de faire un Games Of thrones en BD, nos auteurs restaient dans un classicisme un peu regrettable. Pas de mauvais albums mais pas très prenant. Et bien il faut bien reconnaître que celui-ci monte la barre d'un cran. Si la moitié des personnages ne servent encore à rien, les petites miettes semées sur les deux premiers albums commencent à former un vrai chemin intéressant. Les choses s’emboîtent de plus en plus, et les personnages qui contrôlent ce petit univers ne sont pas forcément ceux que l'on croit. On se rapproche d'un vrai jeu de trône beaucoup plus sophistiqué et donc plus prenant. La dernière image est assez représentative (des influences comme de la tournure de la série). On attendra donc des prochains tomes de récupérer les cailloux restant (les enfants servent à qui bordelllll) en espérant que nos auteurs n'aient pas vu trop grand au début (les ours ont disparu par exemple) Bref le meilleur album des 3.... Qui annoncent des tomes suivants encore meilleurs 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-5-terres-tome-3-l-amour-d-un-imbecile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Elle approche, elle approche. Cette fin tant attendue de ce qui est peut-être la meilleure série de fantasy jeunesse de la décennie. Plus qu'un tome après celui-ci et c'est fini.... Et au vu des premières pages de ce tome 9, autant vous dire que le tome 10 devrait être épique au possible. Une fin en apothéose.... qui m’oblige à nuancer un petit peu ce tome 9. En effet on salive au vu des premières pages mais ce tome 9 est avant tout un résumé global et une préparation au choc final. Et assez malheureusement la partie "résumé" n'est pas super bien faite. Un petit chien vient nous rappeler les références aux albums précédents dès qu'il y en a une. C’est un poil grossier et cela arrive trop souvent. On lit rarement un tome 9 sans avoir lu les précédents. Par contre la partie préparation est-elle excellente. La dernière pièce manquante est trouvée, le calme revient et nos héros semble épanouis et maîtriser la situation... le calme avant la tempête. Kid Toussaint réussi à bien rassembler toutes les pièces de son histoire sans perdre le lecteur et nous offre dans ce tome 9 une rampe de lancement pour une mise en orbite du tome 10. Qui, a n'ne pas douter, sera excellent. Monsieur Toussaint attention vous avez la pression 🙂
  7. Titre de l'album : Magic 7 t9 : le dernier livre des mages Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Kenny Ruiz Editeur de l'album : Dupuis Note de l'album : 4 Résumé de l'album : Dans le désert du Sinaï, les sept mages partent sur les traces d'une secte aussi discrète qu'impitoyable : la secte des "gardiens du Livre". Les Sept espère trouver dans ce livre, le seul à avoir été écrit par le premier mage, toutes les réponses à leurs questions : qui sont-ils ? Pourquoi ont-ils hérité de ces pouvoirs ? Et dans quel but ? La localisation de l'endroit où se trouve le Livre étant répartie dans la mémoire des différents gardiens, c'est un jeu d'enfants pour Milo, le télépathe, d'aller chercher ces infos dans les cerveaux des gardiens qu'ils ont réussi à enlever. Grâce au Runaway train en mode aéroglisseur, les Sept traversent le désert de Jordanie et arrivent à une cité creusée dans la roche. Ils ignorent, que dans ce piège brûlant, ils auront à affronter leurs plus redoutables ennemis : les sept contre-mages ! Critique : Elle approche, elle approche. Cette fin tant attendue de ce qui est peut-être la meilleure série de fantasy jeunesse de la décennie. Plus qu'un tome après celui-ci et c'est fini.... Et au vu des premières pages de ce tome 9, autant vous dire que le tome 10 devrait être épique au possible. Une fin en apothéose.... qui m’oblige à nuancer un petit peu ce tome 9. En effet on salive au vu des premières pages mais ce tome 9 est avant tout un résumé global et une préparation au choc final. Et assez malheureusement la partie "résumé" n'est pas super bien faite. Un petit chien vient nous rappeler les références aux albums précédents dès qu'il y en a une. C’est un poil grossier et cela arrive trop souvent. On lit rarement un tome 9 sans avoir lu les précédents. Par contre la partie préparation est-elle excellente. La dernière pièce manquante est trouvée, le calme revient et nos héros semble épanouis et maîtriser la situation... le calme avant la tempête. Kid Toussaint réussi à bien rassembler toutes les pièces de son histoire sans perdre le lecteur et nous offre dans ce tome 9 une rampe de lancement pour une mise en orbite du tome 10. Qui, a n'ne pas douter, sera excellent. Monsieur Toussaint attention vous avez la pression 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/magic-7-tome-9-le-dernier-livre-des-mages?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. poseidon2

    No war t4

    Si le voyant de la cocotte était rouge mais qu'elle ne sifflait pas encore, là elle se met à faire un bruit d'enfer ! Elle est vraiment tout prête à exploser !!!. Et on ne peut que féliciter Anthony Pastor et la maison Casterman pour cet album ! Cette réussite est vraiment une réussite d'équipe. En effet tout était déjà en place pour lancer une conclusion à cette histoire. Mais plutôt que de se précipiter, Anthony Pastor a préféré prendre son temps pour faire monter un peu plus l'ambiance et nous offrir un tome d'une tension extrême. Un tome dont on se dit que l’histoire va basculer à chaque page..... Un vrai thriller sur papier. Et pour ce faire il faut bien sur avoir une maison d'édition qui autorise un auteur à partir sur une série de plus de 4 tomes. Ce qui est malheureusement de plus en plus rare. On ne peut que féliciter Casterman pour avoir laissé le champ libre à Anthony Pastor qui en en train de nous livrer un des meilleurs thrillers politico-financier depuis un petit moment.
  9. poseidon2

    No war t4

    Titre de l'album : No war t4 Scenariste de l'album : Anthony Pastor Dessinateur de l'album : Anthony Pastor Editeur de l'album : Casterman Note de l'album : 4.5 Résumé de l'album : Sur Saarok, l’île sanctuaire des Kiviks, la situation dégénère. Les contestataires enchainent les sabotages sur le site du barrage soutenu par le gouvernement. En répercussion de quoi la répression policière est de plus en plus dure, les autochtones étant arrêtés en grand nombre. Run et Jo, toujours forcés de cohabiter par les pierres magiques Kafikadiks, échappent ainsi de peu à une rafle. Ils trouvent refuge dans la grotte aux esprits, lieu sacré s’il en est, où Oruk, l’oncle de Run, les accueille. Ils y apprendront comment est réellement mort Luka, le grand frère de Run. Au même moment, sur le chantier du barrage, Georg, le père de Run, se fait forcer la main par ses patrons chinois, qui l’obligent à annoncer publiquement la suspension du projet, au grand dam du président Pürson... Chaque jour, le chaos gagne un peu plus le Vukland ! Critique : Si le voyant de la cocotte était rouge mais qu'elle ne sifflait pas encore, là elle se met à faire un bruit d'enfer ! Elle est vraiment tout prête à exploser !!!. Et on ne peut que féliciter Anthony Pastor et la maison Casterman pour cet album ! Cette réussite est vraiment une réussite d'équipe. En effet tout était déjà en place pour lancer une conclusion à cette histoire. Mais plutôt que de se précipiter, Anthony Pastor a préféré prendre son temps pour faire monter un peu plus l'ambiance et nous offrir un tome d'une tension extrême. Un tome dont on se dit que l’histoire va basculer à chaque page..... Un vrai thriller sur papier. Et pour ce faire il faut bien sur avoir une maison d'édition qui autorise un auteur à partir sur une série de plus de 4 tomes. Ce qui est malheureusement de plus en plus rare. On ne peut que féliciter Casterman pour avoir laissé le champ libre à Anthony Pastor qui en en train de nous livrer un des meilleurs thrillers politico-financier depuis un petit moment. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/no-war-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. alx23

    Nevada tome 2 - Route 99

    La deuxième mission pour Nevada commence avec beaucoup d'action pour nous remettre dans le bain avec cet homme de main à tout faire qui travaille pour les studios de cinéma. Le héros va devoir faire une pause dans sa poursuite de Caldwell comme on lui confie une livraison un peu particulière, pour un acteur en vogue. Fred Duval et Jean-Pierre Pécau signent une série d'action pure et dure avec Nevada. Leur héros est prêt pour toutes les missions et rien de semble pouvoir l'arrêter pour les mener à bien. Nevada vise le divertissement avant tout, sans trop de réflexion avec une légère trame de fond qui n'est pas si importante comme les auteurs ne donnent aucun indice supplémentaires sur leur héros. Au niveau dessin, Colin Wilson confirme son aisance à avec les histoires d'action avec les décors désertiques de chinatown pour ce tome. Le visage du héros est étrange sur certaine cases mais ne gâche en rien le plaisir de lecture. Une version noir et blanc est sortie le même jour en librairie pour profiter des dessins de Wilson. Après le Mexique, les lecteurs peuvent continuer l'aventure avec ce héros imperturbable qui affronte tous les dangers. Comme pour le premier tome, l'histoire se termine en un tome qui ne laisse pas trop voir le passé du héros pour l'instant. Les lecteurs auront peut-être du mal à s'attacher à Nevada si la trame de fond ne gagne pas en profondeur.
  11. Titre de l'album : Nevada tome 2 - Route 99 Scenariste de l'album : Fred Duval et Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Colin Wilson Editeur de l'album : Delcourt Note de l'album : 3 Résumé de l'album : À peine remis de son excursion au Mexique pour y rattraper l’Étoile du Texas en mal d’émotions fortes, Nevada repart pour une nouvelle mission. Tout ne va pas se passer comme il l’espérait, mais après tout il a l’habitude. Louise confie à Nevada, l’homme à tout faire des studios d’Hollywood, une livraison de la plus haute importance. À Los Angeles, dans le célèbre quartier de Chinatown, le destinataire attend ce « cadeau » qui facilitera la signature d’un contrat d’exclusivité avec le studio. Malheureusement, le contenu du paquet a l’air de beaucoup intéresser un chef des redoutables triades chinoises… Critique : La deuxième mission pour Nevada commence avec beaucoup d'action pour nous remettre dans le bain avec cet homme de main à tout faire qui travaille pour les studios de cinéma. Le héros va devoir faire une pause dans sa poursuite de Caldwell comme on lui confie une livraison un peu particulière, pour un acteur en vogue. Fred Duval et Jean-Pierre Pécau signent une série d'action pure et dure avec Nevada. Leur héros est prêt pour toutes les missions et rien de semble pouvoir l'arrêter pour les mener à bien. Nevada vise le divertissement avant tout, sans trop de réflexion avec une légère trame de fond qui n'est pas si importante comme les auteurs ne donnent aucun indice supplémentaires sur leur héros. Au niveau dessin, Colin Wilson confirme son aisance à avec les histoires d'action avec les décors désertiques de chinatown pour ce tome. Le visage du héros est étrange sur certaine cases mais ne gâche en rien le plaisir de lecture. Une version noir et blanc est sortie le même jour en librairie pour profiter des dessins de Wilson. Après le Mexique, les lecteurs peuvent continuer l'aventure avec ce héros imperturbable qui affronte tous les dangers. Comme pour le premier tome, l'histoire se termine en un tome qui ne laisse pas trop voir le passé du héros pour l'instant. Les lecteurs auront peut-être du mal à s'attacher à Nevada si la trame de fond ne gagne pas en profondeur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nevada-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. alx23

    La Clef de Sid'

    Le scénario de Guillaume Tenaud nous propose un récit prenant et dramatique sur la fin de la vie. En effet, le héros n'a plus de rêve mais continue de revivre ses souvenirs de sa vie passée en compagnie de sa femme. Une aide à domicile va lui redonner la joie de vivre juste en écoutant ce vieil horloger à la retraite, qui conserve malgré tout une bonne répartie. La narration est parfaitement fluide et accroche le lecteur qui souhaite poursuivre cette tranche de vie souvent émouvante. Les planches de noir et noir de Frédéric Claverie sont efficaces avec des dégradés de gris pour donner de la profondeur au trait. Le trait réaliste de l'auteur convient bien au registre et les planches sont très travaillées dans les détails. Le thème général de la vieillesse est traité avec justesse dans ce récit, entre la perte des proches ou la difficulté à gérer sa condition physique fragile. La Clef de Sid' est une agréable surprise et très bonne lecture.
  13. alx23

    La Clef de Sid'

    Titre de l'album : La Clef de Sid' Scenariste de l'album : Guillaume Tenaud Dessinateur de l'album : Frédéric Claverie Editeur de l'album : Mosquito Note de l'album : 4 Résumé de l'album : Quand un vieil horloger prisonnier du passé fait la connaissance d'une jeune aide à domicile qui a tout l'avenir devant elle, le rythme des heures, des minutes et des secondes ne va plus jamais s'écouler de la même manière... Hippolyte Beautrelet, horloger à la retraite, vit seul dans sa maison depuis que son épouse est décédée. Son aide à domicile tombe malade. Une jeune femme la remplace pour quelques temps. Elle va devoir amadouer ce vieux ronchon, devenu obsédé par le temps. Le vieil homme n'a pas toujours toute sa tête et son fils le pousse à aller en maison de retraite et à vendre sa maison. Mais depuis que Sidonie vient l'aider tous les jours, Hippolyte reprend goût à la vie... Critique : Le scénario de Guillaume Tenaud nous propose un récit prenant et dramatique sur la fin de la vie. En effet, le héros n'a plus de rêve mais continue de revivre ses souvenirs de sa vie passée en compagnie de sa femme. Une aide à domicile va lui redonner la joie de vivre juste en écoutant ce vieil horloger à la retraite, qui conserve malgré tout une bonne répartie. La narration est parfaitement fluide et accroche le lecteur qui souhaite poursuivre cette tranche de vie souvent émouvante. Les planches de noir et noir de Frédéric Claverie sont efficaces avec des dégradés de gris pour donner de la profondeur au trait. Le trait réaliste de l'auteur convient bien au registre et les planches sont très travaillées dans les détails. Le thème général de la vieillesse est traité avec justesse dans ce récit, entre la perte des proches ou la difficulté à gérer sa condition physique fragile. La Clef de Sid' est une agréable surprise et très bonne lecture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-clef-de-sid?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Incroyable

    En voilà une excellente surprise. En effet cette BD ne paye pas de mine (sauf la superbe édition de Dargaud). Suivre les tribulations d'un enfant ressemble à une BD d'humour type Titeuf ou pico bogue alors que ce que nous avons là est d'un tout autre niveau. Sous couvert d’une histoire d'enfant légèrement névrotique, Vincent Zabus nous surprend en nous offrant une histoire drôle mais profondément humaine sur la relation entre un enfant et ses parents. C'est difficile de parler de cette BD sans évoquer la fin. Sans trop en dire. Ce que je dirais juste c'est que Vincent Zabus met en place une histoire qui change totalement de dimension dans le dernier tiers. Et là où c'est très fort c'est que ce dernier tiers nous refait complètement penser les deux tiers précédents. Et ce changement est aussi porté par le trait d'Hippolyte très enfantin qui nous laisse penser que cette histoire est juste une histoire sur un petit garçon mal dans sa peau... et qui change aussi une fois le dernier tiers venu. Vous l'aurez compris, il est difficile de parler de cette histoire sans vous révéler la fin et cela serait super dommage. Je finirais donc uniquement : allez-y, vous ne le regretterez pas 🙂
  15. poseidon2

    Incroyable

    Titre de l'album : Incroyable Scenariste de l'album : Vincent Zabus Dessinateur de l'album : Hippolyte Editeur de l'album : Dargaud Note de l'album : 4.5 Résumé de l'album : En Belgique, dans les années 1980, Jean-Loup vit en compagnie de son père. Le petit garçon souffre de TOC liés à un cruel manque de confiance en lui et à une certaine solitude due à l'absence de sa mère. Doté d'une grande imagination, doué d'un talent de conteur, il se construit pourtant son propre univers avec beaucoup de fantaisie... Mais comment raconter des histoires aux autres quand on est hypocondriaque ? Comment peut-on tout simplement trouver sa place dans la société alors qu'on est différent des autres ? Une histoire drôle et émouvante servie par les illustrations d'Hippolyte qui ont parfois un petit air de Sempé Critique : En voilà une excellente surprise. En effet cette BD ne paye pas de mine (sauf la superbe édition de Dargaud). Suivre les tribulations d'un enfant ressemble à une BD d'humour type Titeuf ou pico bogue alors que ce que nous avons là est d'un tout autre niveau. Sous couvert d’une histoire d'enfant légèrement névrotique, Vincent Zabus nous surprend en nous offrant une histoire drôle mais profondément humaine sur la relation entre un enfant et ses parents. C'est difficile de parler de cette BD sans évoquer la fin. Sans trop en dire. Ce que je dirais juste c'est que Vincent Zabus met en place une histoire qui change totalement de dimension dans le dernier tiers. Et là où c'est très fort c'est que ce dernier tiers nous refait complètement penser les deux tiers précédents. Et ce changement est aussi porté par le trait d'Hippolyte très enfantin qui nous laisse penser que cette histoire est juste une histoire sur un petit garçon mal dans sa peau... et qui change aussi une fois le dernier tiers venu. Vous l'aurez compris, il est difficile de parler de cette histoire sans vous révéler la fin et cela serait super dommage. Je finirais donc uniquement : allez-y, vous ne le regretterez pas 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/incroyables?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Quand on voit des films comme Mesrine ou encore des films sur les mafieux on se dit que leurs destins étaient prédéterminés. On s'imagine que depuis tout petit ils "devaient" être mafieux. Philippe Pelaez nous montre la qu'en fait il n'en est souvent rien. Au travers de l'enfance de J'acques, il nous montre qu'il s'agit souvent de petits riens qui peuvent faire bacsuler des enfants dans la délinquance.... et même plus. Pour Jacques ce fut un chat. Un chat et être au mauvais endroit au mauvais moment. Un chat qui a lancé l'histoire. Et quelle histoire ! De ce fameux chat à la fin de l'album, la vie de Jacques est rempli à raz-bord. Pas une seconde de sa vie n'a été perdue. Mais comme dans toute vie vécue à 200 à l'heure, le moindre dérapage incontrolé peu finir en drame. Si la vie de Jacques est intense, l'album l'est tout autant avec un recit manié de main de maitre avec une voix off nous racontant l'enfance de Jacques et nous amenant jusqu'à un dénouement... marquant. Le reproche que l'on pourrait faire à cette histoire est l'aspect reportage de la présentation. Poussé par la voix off, on se croirait en train de regarder un documentaire. Et un documentaire n'est jamais très immersif. Le choix du one shot ne permet pas de vraiment s'attacher aux personnages et c'est un poil dommage car la voix off cherche elle à créer de l'empathie pour Jacques. En ajoutant qu'une fois la fin connue on aura du mal à relire cette histoire.... on se retrouve avec un bon one shot sur une bonne histoire sur le parcours initiatique d'un mafieux. Mais une histoire à qui il manque quelque chose pour passer ce statut de bonne histoire.
  17. Titre de l'album : Dans mon village on mangeait des chats Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Francis Porcel Editeur de l'album : Grand Angle Note de l'album : 3.5 Résumé de l'album : Le parcours initiatique d'un jeune garçon dans le crime organisé et son cortège de violence. Jacques et Lily surprennent Charon, le boucher-maire, dans le bois en train de capturer des chats, matière première de ses fameux pâtés que tout le monde s'arrache. Lorsque Charon s'aperçoit que sa recette est éventée, il décide tout simplement d'éliminer les enfants qui pourraient trahir son secret. Jacques se défend et tue le boucher. En rentrant chez lui, le garçon s'interpose entre son père ivre et sa petite soeur et tue le tyran. Devenu meurtrier pour sa survie, et parricide par accident, Jacques est envoyé cinq ans en institut d'éducation surveillé pour en sortir chef de bande. Critique : Quand on voit des films comme Mesrine ou encore des films sur les mafieux on se dit que leurs destins étaient prédéterminés. On s'imagine que depuis tout petit ils "devaient" être mafieux. Philippe Pelaez nous montre la qu'en fait il n'en est souvent rien. Au travers de l'enfance de J'acques, il nous montre qu'il s'agit souvent de petits riens qui peuvent faire bacsuler des enfants dans la délinquance.... et même plus. Pour Jacques ce fut un chat. Un chat et être au mauvais endroit au mauvais moment. Un chat qui a lancé l'histoire. Et quelle histoire ! De ce fameux chat à la fin de l'album, la vie de Jacques est rempli à raz-bord. Pas une seconde de sa vie n'a été perdue. Mais comme dans toute vie vécue à 200 à l'heure, le moindre dérapage incontrolé peu finir en drame. Si la vie de Jacques est intense, l'album l'est tout autant avec un recit manié de main de maitre avec une voix off nous racontant l'enfance de Jacques et nous amenant jusqu'à un dénouement... marquant. Le reproche que l'on pourrait faire à cette histoire est l'aspect reportage de la présentation. Poussé par la voix off, on se croirait en train de regarder un documentaire. Et un documentaire n'est jamais très immersif. Le choix du one shot ne permet pas de vraiment s'attacher aux personnages et c'est un poil dommage car la voix off cherche elle à créer de l'empathie pour Jacques. En ajoutant qu'une fois la fin connue on aura du mal à relire cette histoire.... on se retrouve avec un bon one shot sur une bonne histoire sur le parcours initiatique d'un mafieux. Mais une histoire à qui il manque quelque chose pour passer ce statut de bonne histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dans-mon-village-on-mangeait-des-chats?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Olympus Mons Tome 1 : Anomalie un Scénario : Christophe Bec Dessin : Stefano Raffaele Couleur : Digikore studios Genre : Science-Fiction Edition : Soleil Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : 2026 : des phénomènes inexpliqués et étranges se produisent simultanément en différents lieux. Dans les profondeurs de la Mer Baltique, des chasseurs de trésors sous-marins découvrent ce qui semble être les vestiges d'un artefact inconnu ; dans l'Iowa, un medium est hanté par d'étranges visions dans lesquelles il visite une épave mystérieuse au fond de la mer. Sur un écran, un message adressé aux habitants de la Terre ; sur Mars, des cosmonautes trouvent une série d'objets énigmatiques. En suivant leur piste, ils arrivent sur les pentes de la plus haute éminence de Mars, le mont Olympus, où ils découvrent la carcasse d'un vaisseau spatial. L'énigme est totale mais aucun doute : ces différents phénomènes sont bien liés entre eux ! Avec Olympus Mons, Christophe Bec débute une nouvelle saga d’anticipation et de science-fiction, en collaboration avec Stefano Raffaele pour les dessins. Les deux auteurs de Prométhée nous livrent un récit très proche de ce dernier, aussi bien dans l’histoire que dans la construction du récit. Les lecteurs vont pouvoir suivre une intrigue dans le passé avec Christophe Colomb et son équipage à la limite de la mutinerie. Une autre intrigue dans un futur proche, avec une équipe de chercheurs en plein mer et des fouilles sous-marine. Une troisième intrigue nous présente une équipe de journalistes de documentaires qui enquête sur les mystères archéologiques. Et la dernière intrigue nous emmène sur Mars avec une équipe de scientifiques Russe. Bec alterne les scènes entre les différentes intrigues au bout d’une ou deux planches comme sur Prométhée. Les mystères sont nombreux et prenants pour cette introduction. J’espère que l’on ne retrouvera pas le même problème que sur Prométhée, avec une histoire qui n’avance à cause du nombre de protagonistes importants. Au niveau graphique, Stefano Raffaele livre des planches parfaites dans un style très réaliste comme à son habitude. Les couleurs sont gérés par Digikore studios. Les amateurs de récits d’anticipation tel que Prométhée seront comblé par Olympus Mons. Cette nouvelle série s’annonce sur de nombreux tomes mais ce premier tome attise l’intérêt et soulève de nombreux questionnements. Note : Alx23
  19. poseidon2

    Black Squaw t1

    Nouvelle série des auteurs de Dent d'ours avec encore une histoire d'époque et encore une histoire d'aviation de nos auteurs. Mais pas juste une histoire d'aviation. L'aviation est ici vraiment en tache de fond avec comme véritable centre d’intérêt le KKK et l'endroit où vie notre Black Squaw : Le sud des états unis. En effet le résumé vente beaucoup l'aspect prohibition/Capone là ou au final ce n'est qu'une introduction au personnage. Et ça ma un poil déçu. J'avoue que l'aspect prohibition est ce qui m'avait attiré. Alors la partie KKK est sympa mais un peu moins original. Le fait de passer de Capone à la problématique de racisme du Sud plus la présentation de notre Squaw fait de ce Black Squaw t1 un pur tome d'introduction. Une introduction qui promet de belle chose mais une introduction quand même 🙂
  20. poseidon2

    Black Squaw t1

    Titre de l'album : Black Squaw t1 Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : Alain Henriet Editeur de l'album : Dupuis Note de l'album : 4 Résumé de l'album : Etats-Unis des années 20, au coeur de la Prohibition : Bessie Coleman, jeune métisse aux origines Cherokee et afro-américaines, se rêve aviatrice depuis l'enfance. Mais les écoles de pilotage sont un luxe inaccessible lorsque l'on naît femme, pauvre et noire dans l'Amérique de la ségrégation raciale et du Ku Klux Klan... Farouchement déterminée, Bessie rejoint le monde du crime organisé, des distilleries clandestines et des importations illégales : puisque l'époque est propice à tous les trafics, c'est au sein de la pègre et recrutée par Al Capone en personne qu'elle exercera ses talents. "Le balafré" cherche un aviateur n'ayant pas froid aux yeux pour assurer la liaison avec les îles Saint-Pierre et Miquelon, territoire français situé au large du Canada et devenu une véritable plaque tournante de la contrebande d'alcool. Une mission de plus en plus dangereuse au regard des conditions de vol suicidaires et des risques de se faire mitrailler par les gardes-côtes, ou lyncher par les sinistres encagoulés du KKK... A travers les exploits de cette héroïne confrontée à un univers violent et corrompu, et les flashback dévoilant son enfance dans la réserve indienne de son père, les auteurs de "Dent D'ours" révèlent la destinée hors du commun de Bessie Coleman, première aviatrice noire de l'Histoire. Sa volonté acharnée de surmonter les pires obstacles feront d'elle un modèle universel d'émancipation et de lutte contre la discrimination raciale. Critique : Nouvelle série des auteurs de Dent d'ours avec encore une histoire d'époque et encore une histoire d'aviation de nos auteurs. Mais pas juste une histoire d'aviation. L'aviation est ici vraiment en tache de fond avec comme véritable centre d’intérêt le KKK et l'endroit où vie notre Black Squaw : Le sud des états unis. En effet le résumé vente beaucoup l'aspect prohibition/Capone là ou au final ce n'est qu'une introduction au personnage. Et ça ma un poil déçu. J'avoue que l'aspect prohibition est ce qui m'avait attiré. Alors la partie KKK est sympa mais un peu moins original. Le fait de passer de Capone à la problématique de racisme du Sud plus la présentation de notre Squaw fait de ce Black Squaw t1 un pur tome d'introduction. Une introduction qui promet de belle chose mais une introduction quand même 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/black-squaw-tome-1-nighthawk?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Scénario : Younn Locard Dessin : Florent Grouazel Editeur : actes sud Note : 5/5 L'acheter sur bdfugue Résumé: "Premier volume de "Révolution", une trilogie sur la Révolution française, "Liberté" ressuscite 1789 en se promenant dans tous les étages de la société. Une fresque grandiose, brassant de multiples personnages et qui totalisera près de 1000 pages. Un livre-événement, par les auteurs d'"Eloi". " Le fauve d'or à Angoulême décerné à ce splendide ouvrage . Actes Sud a soigné cette sortie , l'objet est beau , bien relié , un bijou ! Les auteurs souhaitent nous faire vivre la Révolution à travers le prisme de plusieurs personnages , issus des différentes classes sociales .Et il est bien là le coup de force , car d'emblée on est immergé par les lieux dans lesquels évoluent ces protagonistes d'horizons divers . Le trait précis à 4 mains nous plonge dans les rues pavées de Paris , au coeur même de l'insurrection naissante . La rumeur gronde , la fumée des incendies à la Bastille envahit les cases et l'on sent que plus rien ne sera comme avant . Oubliez Marat , Danton , Louis XVI et Marie-Antoinette ; et transpirez avec ces inconnus et leurs propres soucis personnels . Car se révolter c'est louable , mais il faut se loger , se nourrir , en bref , continuer de vivre . D'une mendiante borgne , à un journaliste arriviste et plutôt royaliste , un épicurien et son frère que tout oppose , une galerie de personnages s'élevant grâce à cette Révolution naissante se croisent . On rêverait presque de rencontrer Charlotte Corday dans le tome 2 . Danton a dit au bourreau avant de mourir exécuté : « Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut la peine. » Et bien , ce livre en vaut la peine et a sa place dans toute bédéthèque qui se respecte . Par Nivek
  22. poseidon2

    Les profs - l'album des 20 ans

    Ouiiiii ouiiii vous ne rêvez pas. J'ai bien mis 4.5 à un album des "Profs"... moi aussi ca m'étonne. Mais c'est vrai. Cette album le mérite. Alors non je vous rassure quand meme.... ce ne sont pas les blagues qui méritent un 4.5. (Desolé messieurs les auteurs, je dois maintenir un standing 😄😄 😄 😄 ) Blague à part les blagues sont ce qu'elles sont. Non ce qui mérite votre attention c'est la qualité de réalisation de cet album. Car outre les 20 pages d'histoires illustrées par 20 auteurs de la maison Bamboo, cet album retrace rien de moins que l'histoire de la transformation de bamboo. En effet cette série a transformé un petit editeur en un acteur majeure de la BD francaise. Et cet album montre bien que, n'en deplaise à la société bien pensante de la BD européenne, le commun des lecteurs à vraiment envie de s'amuser et de se detendre. Au travers d'une fresque historique, cet album retrace la progression de la série jusqu'à la consécration : le film. Entre l'histoire de la maison d'édition, celle de la série et des descriptions d'auteurs, cette édition anniversaire à tout d'une édition collector. Une édition qui récompense le pari osé d'un jeune gerant de maison d'édition.
  23. Titre de l'album : Les profs - l'album des 20 ans Scenariste de l'album : Collectif Dessinateur de l'album : Collectif Editeur de l'album : Bamboo Note de l'album : 4.5 Résumé de l'album : En 2000 sortait le premier tome des Profs chez Bamboo. 20 ans et plusieurs millions d’albums vendus plus tard, après deux films au cinéma, on peut sans problème dire que les personnages de Pica et Erroc font partie du patrimoine de la bande dessinée. Pour fêter cet anniversaire, quoi de mieux qu’un album unique. Au sommaire : 22 planches commentées par les auteurs ; une histoire inédite de 20 pages écrites par Erroc et Sti et dessinées par 20 dessinateurs ; des interviews exceptionnelles des auteurs ; 20 ans d’actualités revues par les Profs ; un retour sur l’aventure des Profs au cinéma ; la toute première planche de la série, publiée dans le Journal de Mickey ; et pleins d’autres surprises !!! Critique : Ouiiiii ouiiii vous ne rêvez pas. J'ai bien mis 4.5 à un album des "Profs"... moi aussi ca m'étonne. Mais c'est vrai. Cette album le mérite. Alors non je vous rassure quand meme.... ce ne sont pas les blagues qui méritent un 4.5. (Desolé messieurs les auteurs, je dois maintenir un standing 😄😄 😄 😄 ) Blague à part les blagues sont ce qu'elles sont. Non ce qui mérite votre attention c'est la qualité de réalisation de cet album. Car outre les 20 pages d'histoires illustrées par 20 auteurs de la maison Bamboo, cet album retrace rien de moins que l'histoire de la transformation de bamboo. En effet cette série a transformé un petit editeur en un acteur majeure de la BD francaise. Et cet album montre bien que, n'en deplaise à la société bien pensante de la BD européenne, le commun des lecteurs à vraiment envie de s'amuser et de se detendre. Au travers d'une fresque historique, cet album retrace la progression de la série jusqu'à la consécration : le film. Entre l'histoire de la maison d'édition, celle de la série et des descriptions d'auteurs, cette édition anniversaire à tout d'une édition collector. Une édition qui récompense le pari osé d'un jeune gerant de maison d'édition. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-profs-l-album-des-20-ans?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. poseidon2

    L'homme qui tua Chris Kyle

    Comme tout le monde j'ai beaucoup entendu parler de cette BD. Et pour tout vous avouer plus que du fait divers américains. Je fais parti de ces gens qui trouvent qu'il y a tellement de fait divers liés aux armes à feux aux États-Unis qu'il ne les remarques plus. Triste n'est pas ? J’ai donc abordé cet album sans savoir de quoi il parlait et je dois avouer que ce fait divers est tout ce qui me repousse dans la culture américaine. Et en cela la BD est réussie : elle fait son office de reportage sans "vraiment" porter de jugement. Et là ou Fabien Nury réussi un vrai travail d'écriture, c'est dans le "vraiment". En effet si le texte et la présentation semble neutre, le découpage l'est beaucoup moins. La façon de bien montrer la mise en avant de l'aspect financier de l'affaire, de l'aspect médiatique mais aussi de finir par Eddy Routh montre clairement le penchant des auteurs. On sait bien que ce qui restera d'une lecture, c'est la fin de celle-ci.... Ce qui me fera nuancer l'ensemble des critiques élogieuses, c'est le dessin de Brûno donc je ne suis pas forcement fan (mais ça c'est "chacun ses goûts") mais surtout la faible part que prend Eddy Routh dans le récit. La BD est vue comme "montrant le point de vue du tueur" alors qu'en fait non. On nous montre la partie médiatique de l'affaire en effleurant tout juste la phycologie d'Eddy. On se concentre plus sur celle de la femme de Chris par exemple. Si l'épilogue corrige un peu tout cela, j'aurai préféré un traitement plus équilibré. Le choix de dénoncer l'aspect mercantile de cette affaire avec les interviews Fox News, les différents livres "best-seller" et l'affaire Jesse Ventura, masque un peu le problème de fond ce cette affaire qui est que si on ne fait pas de gonflette et qu’on n’a pas tué au moins une personne, on n’est pas un "bonhomme" aux états unis. Je vous laisserais vous faire votre opinion et à venir en discuter ici, ça promet d’être intéressant 🙂
  25. Titre de l'album : L'homme qui tua Chris Kyle Scenariste de l'album : Fabien Nury Dessinateur de l'album : Bruno Editeur de l'album : Dargaud Note de l'album : 4 Résumé de l'album : Chris Kyle est un héros. Ancien sniper chez les Navy Seals durant la deuxième guerre d'Irak, il a tué plus de 160 « cibles ». Au faîte de sa gloire (Clint Eastwood a même acheté les droits de son autobiographie, bestseller aux États-Unis, pour en faire un film ? ce sera "American Sniper"), Chris Kyle dédie sa vie à aider ses anciens camarades de combats marqués aussi bien physiquement que mentalement par la guerre. Eddie Ray Routh est l'un d'entre eux. Le 2 février 2013, l'inconnu EDDIE RAY ROUTH abat la Légende Chris Kyle. Ce livre raconte l'histoire raconte le crime ? et ses conséquences. Critique : Comme tout le monde j'ai beaucoup entendu parler de cette BD. Et pour tout vous avouer plus que du fait divers américains. Je fais parti de ces gens qui trouvent qu'il y a tellement de fait divers liés aux armes à feux aux États-Unis qu'il ne les remarques plus. Triste n'est pas ? J’ai donc abordé cet album sans savoir de quoi il parlait et je dois avouer que ce fait divers est tout ce qui me repousse dans la culture américaine. Et en cela la BD est réussie : elle fait son office de reportage sans "vraiment" porter de jugement. Et là ou Fabien Nury réussi un vrai travail d'écriture, c'est dans le "vraiment". En effet si le texte et la présentation semble neutre, le découpage l'est beaucoup moins. La façon de bien montrer la mise en avant de l'aspect financier de l'affaire, de l'aspect médiatique mais aussi de finir par Eddy Routh montre clairement le penchant des auteurs. On sait bien que ce qui restera d'une lecture, c'est la fin de celle-ci.... Ce qui me fera nuancer l'ensemble des critiques élogieuses, c'est le dessin de Brûno donc je ne suis pas forcement fan (mais ça c'est "chacun ses goûts") mais surtout la faible part que prend Eddy Routh dans le récit. La BD est vue comme "montrant le point de vue du tueur" alors qu'en fait non. On nous montre la partie médiatique de l'affaire en effleurant tout juste la phycologie d'Eddy. On se concentre plus sur celle de la femme de Chris par exemple. Si l'épilogue corrige un peu tout cela, j'aurai préféré un traitement plus équilibré. Le choix de dénoncer l'aspect mercantile de cette affaire avec les interviews Fox News, les différents livres "best-seller" et l'affaire Jesse Ventura, masque un peu le problème de fond ce cette affaire qui est que si on ne fait pas de gonflette et qu’on n’a pas tué au moins une personne, on n’est pas un "bonhomme" aux états unis. Je vous laisserais vous faire votre opinion et à venir en discuter ici, ça promet d’être intéressant 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-tua-chris-kyle?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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