Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'biographie'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


  1. Titre de l'album : Les matins doux Scenariste de l'album : Ingrid Chabbert Dessinateur de l'album : Anne-Perrine Couët Coloriste : Alessandra Alexakis Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : L'amour transatlantique de Simone de Beauvoir et Nelson Algren en bande dessinée En 1947, Simone de Beauvoir est invitée par l'Institut français pour une série de conférences aux États-Unis. Elle arrive à Chicago avec le numéro de téléphone d'un écrivain américain recommandé par une amie. Nelson Algren va jouer les guides et s'amuser à l'entraîner dans les bas-fonds de la ville. De club en club, leur première nuit est endiablée, la passion immédiate, l'aventure torride. Amoureux comme jamais, ils écriront tous deux leurs oeuvres majeures durant les années de cette liaison transatlantique. Critique : La collection Dyade de Steinkis s'enrichit d'un nouveau couple célèbre , défrayant la chronique : Simone de Beauvoir et Nelson Algren . En plein débats animés sur la lange française et sa richesse , quel joli mot que ce dyade pour définir la relation de ces deux êtres ! Coupe de deux sujets , de deux éléments en interaction . Une définition à point nommé pour l'écrivaine française et le son homologue américain . Elle plutôt aventureuse , douce mais sensuelle , quand Algren est coléreux , boxeur et niché en plein coeur de Chicago sans envie d'ailleurs . Mais , une autre définition de dyade étant "la réunion de deux principes philosophiques qui se complètent réciproquement" , sied à merveille à ce couple . Car sous leurs apparentes différences , un amour sincère et fougueux va naître et les emporter dans une spirale de sentiments . Une courbe sinusoïdale d'émotions , allant de la tendresse au rejet , la passion au manque etc .... Le duo d'auteures ont choisi cette période allant de leur rencontre au décès de l'américain . Le scénario est riche de leurs voyages , discussions et autres correspondances établies durant ce périple amoureux ; on sent une documentation solide . La ligne claire de Anne-Perrine Couët est tout simplement magnifique , les villes américaines sont d'un réalisme étonnant . On est transportés durant ces années post guerre à travers cette architecture des bâtiments , les moyens de locomotion , les tenues vestimentaires etc ... On frissonne lorsque Simone de Beauvoir dénoue ses cheveux juste avant les nombreuses scènes d'amour auxquelles se livrent les deux amoureux . Le parti pris de la sensualité et des séquences dénudées est d'une élégance rare , cet amour nous est offert sans concessions . Vous découvrirez une Simone de Beauvoir plus libre que libertine , et un Nelson Algren fougueux et sincère dans cette aventure hors du commun . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-matins-doux-simone-de-beauvoir-nelson-algren/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Titre de l'album : Dali tome 1 - Avant Gala Scenariste de l'album : Julie Birmant Dessinateur de l'album : Clément Oubrerie Coloriste : Clément Oubrerie Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Nous sommes en 1930 dans l'atelier de Picasso de la rue de la Boétie. Arrive Éluard, radieux. Dali dîne enfin avec sa femme, Gala. « Éluard n'est pas jaloux ? - Non. », répond le poète. Picasso est sidéré et met en garde son ami : pour lui, Salvador Dali, du haut de ses 25 ans, est un drôle de coco, vieux et jeune à la fois, un peintre au talent sidérant, à l'intelligence vrombissante, prêt à tout... Et Picasso de croquer Dali en chat Mephisto, un chat qui prend vie, se frotte aux jambes d'une Gala qui se baisse et le caresse, et le chat aussitôt de l'emmener avec lui dans son passé, sa jeunesse, et pour commencer à Figueras, ville de Catalogne. Critique : Vous connaissez Dali ? Moi non.... en fait pas grand-chose. Et j'avoue que cette biographie m'a appris énormément de choses, nous montrant un Dali aussi insouciant que créatif. Comme beaucoup de personnages connus de cette époque, la vie de Dali fut tout sauf un long fleuve tranquille. Que ce soit au sujet de ses études, de sa sexualité et de son envie de fuite, Dali a fait partie de ses artistes qui ont trouvé l'inspiration dans leurs vies et leurs aventures. Une biographie intéressante mais qui risque de ne pas apporter grand-chose aux connaisseurs de l'artiste Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dali-tome-1-avant-gala?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    Dali tome 1 - Avant Gala

    Vous connaissez Dali ? Moi non.... en fait pas grand-chose. Et j'avoue que cette biographie m'a appris énormément de choses, nous montrant un Dali aussi insouciant que créatif. Comme beaucoup de personnages connus de cette époque, la vie de Dali fut tout sauf un long fleuve tranquille. Que ce soit au sujet de ses études, de sa sexualité et de son envie de fuite, Dali a fait partie de ses artistes qui ont trouvé l'inspiration dans leurs vies et leurs aventures. Une biographie intéressante mais qui risque de ne pas apporter grand-chose aux connaisseurs de l'artiste
  4. Kevin Nivek

    Joseph Kessel, l'indomptable

    Russe , juif , écrivain , aviateur ,résistant , ayant vécu à Nice ... Non vous n'êtes dans Les promesses de l'aube , roman autobiographique de Romain Gary ! Si tant est que l'on puisse réduire sa vie à ses mots et titres , je peux ajouter aventurier , reporter de guerre , académicien etc .... Des similitudes avec Gary , mais pas que , Joseph Kessel est immense dans le paysage des écrivains français . Pour tout vous dire , en dehors de son fameux livre Le lion , dont vous avez sûrement fait des dictées à l'école vous aussi , je ne connaissais pourtant le romancier que de nom . J'étais très loin de penser à quel point sa vie a été riche et dangereuse . A travers la discussion entre lui et son filleul , nous découvrons sous la plume des deux auteurs Judith Cohen-Solal (psychanalyste) et Jonathan Hayoun (réalisateur) la vie de ce monstre sacré de la littérature française . Des pogroms que sa famille subit en Russie , leur fuite vers l'Argentine puis l'arrivée en France , son adolescence et surtout , sa relation presque gémellaire avec son cadet de frère qui va être prépondérante dans ses choix de carrière ; tout est relaté par un Joseph Kessel , usé par la vie , par sa vie ! Le duo d'auteurs se permet même d'incorporer du suspens dans la lecture en mettant comme fil rouge le destin funeste du frère . Vous verrez Joseph Kessel partir sur le front des guerres "franquistes" , puis irlandaises , il rencontrera même Hitler en Allemagne en 1932 . Puis sous l'occupation avec son engagement auprès des forces françaises libres (De Gaulle le comparant lui aussi à Romain Gary) . Ses mariages , avec justement son voyage de noces au Kenya (en plein soulèvement contre l'occupant britannique) , lieu fertile d'où naîtra son livre le plus connu . Enfin ,son entrée à l'académie française , le rendant immortel . Je vous invite à lire son discours d'intronisation en annexe du roman graphique , où comment la littérature française porte ses lettres de noblesses avec des écrivains tels que lui . En toute fin vous comprendrez pourquoi il a vécu sa vie comme un roman , bravo aux auteurs ! Bravo aussi à Nicolas Otero , que l'on connaissait pour ses 9 tomes Amerikkka entre autres , qui nous démontre toute l'étendue de son talent . Il n'use pas moins de 3 techniques de dessin : une ligne claire pour le présent , du crayonné du plus bel effet pour des visions chimériques ,et du pastel pour le passé . Un très beau résultat pour un hommage réussi à Monsieur Joseph Kessel !
  5. Titre de l'album : Joseph Kessel, l'indomptable Scenariste de l'album : Jonathan Hayoun , Judith Cohen-Solal Dessinateur de l'album : Nicoas Otero Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Les dernières confessions de Joseph Kessel Durant soixante ans, Joseph Kessel a parcouru les continents sur la trace de ces instants de vie où l'homme affronte la mort. Homme d'action autant qu'homme de lettres, cet écrivain voyageur, journaliste, aventurier, résistant, aviateur est le témoin direct et le conteur exceptionnel des événements qui ont marqué l'histoire du xxe siècle. Lors d'un dernier entretien, encore inédit, il se livre à son filleul. Il nous laisse entrevoir ce qu'il cherchait en consacrant sa vie à braver la mort. Critique : Russe , juif , écrivain , aviateur ,résistant , ayant vécu à Nice ... Non vous n'êtes dans Les promesses de l'aube , roman autobiographique de Romain Gary ! Si tant est que l'on puisse réduire sa vie à ses mots et titres , je peux ajouter aventurier , reporter de guerre , académicien etc .... Des similitudes avec Gary , mais pas que , Joseph Kessel est immense dans le paysage des écrivains français . Pour tout vous dire , en dehors de son fameux livre Le lion , dont vous avez sûrement fait des dictées à l'école vous aussi , je ne connaissais pourtant le romancier que de nom . J'étais très loin de penser à quel point sa vie a été riche et dangereuse . A travers la discussion entre lui et son filleul , nous découvrons sous la plume des deux auteurs Judith Cohen-Solal (psychanalyste) et Jonathan Hayoun (réalisateur) la vie de ce monstre sacré de la littérature française . Des pogroms que sa famille subit en Russie , leur fuite vers l'Argentine puis l'arrivée en France , son adolescence et surtout , sa relation presque gémellaire avec son cadet de frère qui va être prépondérante dans ses choix de carrière ; tout est relaté par un Joseph Kessel , usé par la vie , par sa vie ! Le duo d'auteurs se permet même d'incorporer du suspens dans la lecture en mettant comme fil rouge le destin funeste du frère . Vous verrez Joseph Kessel partir sur le front des guerres "franquistes" , puis irlandaises , il rencontrera même Hitler en Allemagne en 1932 . Puis sous l'occupation avec son engagement auprès des forces françaises libres (De Gaulle le comparant lui aussi à Romain Gary) . Ses mariages , avec justement son voyage de noces au Kenya (en plein soulèvement contre l'occupant britannique) , lieu fertile d'où naîtra son livre le plus connu . Enfin ,son entrée à l'académie française , le rendant immortel . Je vous invite à lire son discours d'intronisation en annexe du roman graphique , où comment la littérature française porte ses lettres de noblesses avec des écrivains tels que lui . En toute fin vous comprendrez pourquoi il a vécu sa vie comme un roman , bravo aux auteurs ! Bravo aussi à Nicolas Otero , que l'on connaissait pour ses 9 tomes Amerikkka entre autres , qui nous démontre toute l'étendue de son talent . Il n'use pas moins de 3 techniques de dessin : une ligne claire pour le présent , du crayonné du plus bel effet pour des visions chimériques ,et du pastel pour le passé . Un très beau résultat pour un hommage réussi à Monsieur Joseph Kessel ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/joseph-kessel-l-indomptable/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Quelle excellente idée de la part de Mosquito de rééditer la vie du Khan en intégrale ! Pour ceux , dont je fais partie , qui sont passés à côté de cette épopée parue à la fin des années 90 , jetez vous sur ce concentré d'histoire et de culture . De sa naissance à sa mort , nous parcourons la vie tumultueuse du guerrier mongol qui a mis le continent asiatique à sa botte . Un scénario ciselé et documenté au service de l'histoire avec un grand H . Pourquoi était-il si cruel ? Quelles sont ses origines ? Comment a t'il pu établir cet empire allant de la Chine jusqu'à la Perse ? Au delà de ces grandes questions, les auteurs nous amènent au plus près de ces régions reculées de l'Asie centrale . Ainsi , nous découvrons les joutes politiques de ce peuple divisé en clans , les villages de yourtes , les coutumes locales etc .... Le trait réaliste assez emblématique des années 80 90 , de André Houot nous plonge littéralement dans les steppes . Les costumes et autres armures sont superbes et finement détaillés . Les paysages prennent vie , on entendrait presque les galopades des chevaux sur les grandes plaines désertes , ou encore le fracas des armes dans les nombreux sièges qu'il a tenu pour anéantir ses ennemis . Découvrir ce peuple de cavaliers aux abords de la grande muraille de Chine , se demandant comment passer à travers et conquérir les immensités se trouvant derrière , sonne comme l'aventure avec un grand A . Une grande intégrale pour un grand conquérant (ou assassin , c'est selon) !
  7. Titre de l'album : Le Khan - Empereur des steppes Scenariste de l'album : Georges Ramaïoli Dessinateur de l'album : André Houot Coloriste : Jocelyne Charrance Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : En Mongolie au 13ème siècle un chef de clan légendaire va conquérir un immense empire. Cette BD retrace le parcours de cet intraitable guerrier. Critique : Quelle excellente idée de la part de Mosquito de rééditer la vie du Khan en intégrale ! Pour ceux , dont je fais partie , qui sont passés à côté de cette épopée parue à la fin des années 90 , jetez vous sur ce concentré d'histoire et de culture . De sa naissance à sa mort , nous parcourons la vie tumultueuse du guerrier mongol qui a mis le continent asiatique à sa botte . Un scénario ciselé et documenté au service de l'histoire avec un grand H . Pourquoi était-il si cruel ? Quelles sont ses origines ? Comment a t'il pu établir cet empire allant de la Chine jusqu'à la Perse ? Au delà de ces grandes questions, les auteurs nous amènent au plus près de ces régions reculées de l'Asie centrale . Ainsi , nous découvrons les joutes politiques de ce peuple divisé en clans , les villages de yourtes , les coutumes locales etc .... Le trait réaliste assez emblématique des années 80 90 , de André Houot nous plonge littéralement dans les steppes . Les costumes et autres armures sont superbes et finement détaillés . Les paysages prennent vie , on entendrait presque les galopades des chevaux sur les grandes plaines désertes , ou encore le fracas des armes dans les nombreux sièges qu'il a tenu pour anéantir ses ennemis . Découvrir ce peuple de cavaliers aux abords de la grande muraille de Chine , se demandant comment passer à travers et conquérir les immensités se trouvant derrière , sonne comme l'aventure avec un grand A . Une grande intégrale pour un grand conquérant (ou assassin , c'est selon) ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-khan/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. poseidon2

    Enfin je vole !

    Titre de l'album : Enfin je vole ! Scenariste de l'album : Brahm Revel Dessinateur de l'album : Ronald Wimberly Coloriste : Ronald Wimberly Editeur de l'album : Marabulles Note : Résumé de l'album : Eugene Bullard est un héros de guerre. Symbole de pugnacité face à la discrimination, engagé dans l'armée française, il devient l'un des premiers pilotes de chasse Afro-Américain de l'histoire. Critique : Grosse claque du weekend férié que ce "Enfin je vole" et découverte de personnage comme seul le XX ieme siècle pouvait nous procurer. Pour tout vous dire, malgré ces 376 pages... j'en voulais encore ! Je voulais la suite que j'espère être en cours de rédaction. Car quelle histoire que celle d'Eugène Bullard ! Quelle vie ! D'enfant noir dans le sud des États-Unis à pilote de l'aviation française dans la première guerre mondiale en passant par boxeur côtoyant les plus grands en Angleterre et finissant en tant que "opérateur" d'ascenseur aux États-Unis, la vie du "Moineau" est un scenario que même Hollywood n'aurait pas imaginé. Un scénario bien amené par un petit twist très malin de notre scénariste : Reprendre son rôle d'opérateur d'ascenseur comme départ pour en rencontre qui l'amènera lui-même à raconter son histoire. Porté par un dessin vraiment sublime, tout en crayonné marron, ce superbe album nous livre le destin hors du commun d'un homme malheureusement plus reconnu en France (ou il a quand même participé à rallumer la flamme du soldat inconnu et pays dont il a eu la légion d'honneur) que dans son propre pays Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/eugene-bullard-pilote-dans-l-armee-francaise?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    Enfin je vole !

    Grosse claque du weekend férié que ce "Enfin je vole" et découverte de personnage comme seul le XX ieme siècle pouvait nous procurer. Pour tout vous dire, malgré ces 376 pages... j'en voulais encore ! Je voulais la suite que j'espère être en cours de rédaction. Car quelle histoire que celle d'Eugène Bullard ! Quelle vie ! D'enfant noir dans le sud des États-Unis à pilote de l'aviation française dans la première guerre mondiale en passant par boxeur côtoyant les plus grands en Angleterre et finissant en tant que "opérateur" d'ascenseur aux États-Unis, la vie du "Moineau" est un scenario que même Hollywood n'aurait pas imaginé. Un scénario bien amené par un petit twist très malin de notre scénariste : Reprendre son rôle d'opérateur d'ascenseur comme départ pour en rencontre qui l'amènera lui-même à raconter son histoire. Porté par un dessin vraiment sublime, tout en crayonné marron, ce superbe album nous livre le destin hors du commun d'un homme malheureusement plus reconnu en France (ou il a quand même participé à rallumer la flamme du soldat inconnu et pays dont il a eu la légion d'honneur) que dans son propre pays
  10. Titre de l'album : Quatre vies de Mario Marret Scenariste de l'album : Nina Almberg Dessinateur de l'album : Laure Guille-Bon Coloriste : Laure Guille-Bon Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Les vies de roman d'un homme étonnement méconnu. IMPOSSIBLE D'ÉCRIRE LA VIE DE MARIO MARRET AU SINGULIER. Espion anarchiste, explorateur polaire, cinéaste militant et psychanalyste, Mario Marret a vécu autant de vies, faisant table rase ou presque de la précédente. Reconstituées au fil de recherches et d'entretiens, ces quatre vies de Mario Marret forment toutes ensemble l'existence d'un homme singulier, énigmatique et tellement fascinant. Critique : Pour être très franc , j'ignorais totalement l'existence de ce curieux personnage ayant traversé tant de périodes troubles du XXème siècle . Le duo d'auteures , non plus , en atteste leur témoignage en fin d'album dans les annexes , pages enrichies par ailleurs de nombreux croquis , photos et explications sur les personnages rencontrés durant l'aventure . Car oui , Mario Marret a connu une vie d'aventures avec un grand A ! La scénariste Nina Almberg a choisi d'opter pour une narration en 4 chapitres , un pour chacun des pans de sa riche vie . C'est bien vu , et change des biographies plus traditionnelles et ancrées dans une chronologie linéaire des faits . Nous découvrons donc un jeune homme , membre actif du parti communiste avant guerre ( 39-45) ayant des idées bien établies et ne déviant pas de ses principes ( il se fait opérer d' une vasectomie , ne voulant pas "procréer dans ce monde pourri" à l'âge de 16 ans) . S'ensuit une vie de résistant et d'espion de Vichy en passant par Alger ! Seconde vie , celle-ci post guerre , en tant qu'opérateur radio pour une expédition polaire . Le cinéaste embarqué pour l'occasion décède et sans vraiment le vouloir , Marret s'empare de sa caméra et débute une nouvelle carrière . Troisième chapitre : le cinéaste engagé , filmant la colère du prolétariat , traversant mai 68 et donnant des interviews aux côtés de Jean-Luc Godart entre autres . Ultime partie : au cours de ses nombreuses lectures, dont Freud et Lacan , il va se découvrir une fibre analyste . Débute ainsi au crépuscule de sa vie un Mario Marret psychanalyste "sauvage" comme il aime le préciser . Tout ceci en fumant clopes sur clopes 🙂 ! Pour illustrer cette odyssée , une novice extrêmement talentueuse en la personne de Laure Guille-Bon . Elle use d'un noir et blanc lumineux au réalisme saisissant . Quelques visages semblent figés , mais la douceur et l'élégance du trait personnifient les pages . Le découpage est somme toute classique , mais elle se permet quelques fantaisies en déposant avec parcimonie des pages en couleurs , synonymes d'émotions passagères du protagoniste principal . Je serais vraiment curieux de voir son trait dans un autre registre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quatre-vies-de-mario-marret/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    Quatre vies de Mario Marret

    Pour être très franc , j'ignorais totalement l'existence de ce curieux personnage ayant traversé tant de périodes troubles du XXème siècle . Le duo d'auteures , non plus , en atteste leur témoignage en fin d'album dans les annexes , pages enrichies par ailleurs de nombreux croquis , photos et explications sur les personnages rencontrés durant l'aventure . Car oui , Mario Marret a connu une vie d'aventures avec un grand A ! La scénariste Nina Almberg a choisi d'opter pour une narration en 4 chapitres , un pour chacun des pans de sa riche vie . C'est bien vu , et change des biographies plus traditionnelles et ancrées dans une chronologie linéaire des faits . Nous découvrons donc un jeune homme , membre actif du parti communiste avant guerre ( 39-45) ayant des idées bien établies et ne déviant pas de ses principes ( il se fait opérer d' une vasectomie , ne voulant pas "procréer dans ce monde pourri" à l'âge de 16 ans) . S'ensuit une vie de résistant et d'espion de Vichy en passant par Alger ! Seconde vie , celle-ci post guerre , en tant qu'opérateur radio pour une expédition polaire . Le cinéaste embarqué pour l'occasion décède et sans vraiment le vouloir , Marret s'empare de sa caméra et débute une nouvelle carrière . Troisième chapitre : le cinéaste engagé , filmant la colère du prolétariat , traversant mai 68 et donnant des interviews aux côtés de Jean-Luc Godart entre autres . Ultime partie : au cours de ses nombreuses lectures, dont Freud et Lacan , il va se découvrir une fibre analyste . Débute ainsi au crépuscule de sa vie un Mario Marret psychanalyste "sauvage" comme il aime le préciser . Tout ceci en fumant clopes sur clopes 🙂 ! Pour illustrer cette odyssée , une novice extrêmement talentueuse en la personne de Laure Guille-Bon . Elle use d'un noir et blanc lumineux au réalisme saisissant . Quelques visages semblent figés , mais la douceur et l'élégance du trait personnifient les pages . Le découpage est somme toute classique , mais elle se permet quelques fantaisies en déposant avec parcimonie des pages en couleurs , synonymes d'émotions passagères du protagoniste principal . Je serais vraiment curieux de voir son trait dans un autre registre !
  12. Kevin Nivek

    Song

    Titre de l'album : Song Scenariste de l'album : Hai-Anh Dessinateur de l'album : Pauline Guitton Coloriste : Pauline Guitton Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Linh a 16 ans et ne connaît pas son père. En 1969, en pleine guerre du Vietnam contre les Américains, elle fugue pour le rejoindre dans le maquis des révolutionnaires. Là-bas, elle découvre que son père réalise des films documentaires pour le Front National de Libération. Réussira-t-elle à s'adapter à la vie dans le maquis ? Est-il possible de renouer avec son père après tant d'années ? Aujourd'hui, à l'aube de ses 70 ans, Linh, réalisatrice vietnamienne reconnue, transmet à sa fille le récit de ses sept années dans le maquis ainsi que toute une partie de l'Histoire encore très peu racontée. Critique : Song , "vivant" en vietnamien , représente bien la vie de cette femme maquisarde dépeinte dans ces pages . A travers les échanges , sur de nombreuses années , entre une mère et sa fille , nous allons suivre le parcours de Linh depuis son enfance jusqu'à la guerre du Vietnam . Née en France , Hai-Anh est en quête d'identité , elle parle les deux langues , a baigné dans les deux cultures et voyage de Paris à Ho Chi Minh-Ville régulièrement . Sa mère , Linh , réalisatrice de films , se montre peu loquace sur sa vie passée . Aussi , lorsque sa propre fille commence à la questionner , la chronologie s'enclenche , les mots déferlent telle la mousson dans la jungle vietnamienne . La dessinatrice peut débuter son travail de restitution graphique : des visages peu expressifs marquants cette réserve de sentiments animant les protagonistes ; une végétation fournie et dense avec des codes empruntant à la ligne claire ; enfin , le choix d'un petit format plus intimiste comme cette conversation mère-fille . Sa formation aux Gobelins confère au dessin un trait "rond" qui conviendrait bien à de la BD adolescente ou enfantine et cela permet d'atténuer l'enfer qu'est la vie dans le maquis . Depuis la combustion de ses papiers d'identité (marquant un engagement total au sein de la résistance ) à la découverte de son père résistant communiste et réalisateur filmant le déroulement du conflit , en passant par le quotidien si particulier d'une vie retranchée dans la jungle , sans faire de bruits où même le feu doit être caché par des moyens astucieux (très bien expliqués à l'aide de croquis) ; c'est une vie dans une autre qui nous est contée . J'ajoute que les auteures ne tombent pas dans le piège d'un portrait trop féminisant car elles rendent les actes de Linh assez "banals" et logiques , alors qu'elle les réalise dans des conditions extrêmes . Au final , à travers ce portrait de femme résistante , c'est le renforcement du lien mère-fille qui se tisse sous nos yeux , ainsi qu'un formidable leçon de vie . Une très belle lecture , qui va peut-être peiner par un "potentiel relecture" amoindri , néanmoins compensé par un enrichissement profond de culture générale 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/song/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    Song

    Song , "vivant" en vietnamien , représente bien la vie de cette femme maquisarde dépeinte dans ces pages . A travers les échanges , sur de nombreuses années , entre une mère et sa fille , nous allons suivre le parcours de Linh depuis son enfance jusqu'à la guerre du Vietnam . Née en France , Hai-Anh est en quête d'identité , elle parle les deux langues , a baigné dans les deux cultures et voyage de Paris à Ho Chi Minh-Ville régulièrement . Sa mère , Linh , réalisatrice de films , se montre peu loquace sur sa vie passée . Aussi , lorsque sa propre fille commence à la questionner , la chronologie s'enclenche , les mots déferlent telle la mousson dans la jungle vietnamienne . La dessinatrice peut débuter son travail de restitution graphique : des visages peu expressifs marquants cette réserve de sentiments animant les protagonistes ; une végétation fournie et dense avec des codes empruntant à la ligne claire ; enfin , le choix d'un petit format plus intimiste comme cette conversation mère-fille . Sa formation aux Gobelins confère au dessin un trait "rond" qui conviendrait bien à de la BD adolescente ou enfantine et cela permet d'atténuer l'enfer qu'est la vie dans le maquis . Depuis la combustion de ses papiers d'identité (marquant un engagement total au sein de la résistance ) à la découverte de son père résistant communiste et réalisateur filmant le déroulement du conflit , en passant par le quotidien si particulier d'une vie retranchée dans la jungle , sans faire de bruits où même le feu doit être caché par des moyens astucieux (très bien expliqués à l'aide de croquis) ; c'est une vie dans une autre qui nous est contée . J'ajoute que les auteures ne tombent pas dans le piège d'un portrait trop féminisant car elles rendent les actes de Linh assez "banals" et logiques , alors qu'elle les réalise dans des conditions extrêmes . Au final , à travers ce portrait de femme résistante , c'est le renforcement du lien mère-fille qui se tisse sous nos yeux , ainsi qu'un formidable leçon de vie . Une très belle lecture , qui va peut-être peiner par un "potentiel relecture" amoindri , néanmoins compensé par un enrichissement profond de culture générale 🙂
  14. The_PoP

    Renault - Les mains noires

    Je tiens d'emblée à préciser que je ne suis amateur ni d'automobile, ni de documentaires en BD. Et pourtant ce n'est pas une erreur et j'ai bien mis 5 à cette BD. Que je ne peux que vous conseiller. Je l'ai ouverte sans grandes conviction hier soir, un peu claqué. Et je l'ai refermée après un très beau et long temps de lecture. Car oui, les 80 pages sont intenses, pleines de dialogues, et demande une attention certaine pour être appréciées, d'autant que certains découpages de cases peu orthodoxe mais diablement efficaces ne manqueront pas de perturber vos habitudes de lecture. J'ai lu ce Renault comme j'ai lu Il était une fois en France. Et pour moi on est sur la même intensité. Le personnage présenté l'est sans concession, même si l'on ressent beaucoup de tendresse pour leur sujet de la part des auteurs. Louis Renault fut un géant de ce début du siècle, un homme dont le destin a pesé durablement sur la France et sur le monde. Et pourtant jusqu'à hier j'ignorais tout de lui. Le boulot d'historien des deux auteurs est assez fabuleux, et si parfois la fiction ou le romanesque s'invitent dans le traitement de leur sujet, cela sonne globalement juste. Alors quand une BD vous propose de vous instruire sur la grande Histoire de France en vous passionnant autant, chapeau bas.
  15. Titre de l'album : Renault - Les mains noires Scenariste de l'album : Antoine Lapasset Dessinateur de l'album : Benjamin Benéteau Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis le petit atelier au fond du jardin où il bricolait ses premiers moteurs, jusqu'à la création d'un empire si puissant qu'on disait de lui que toute la France s'enrhumait quand son usine toussait, Louis Renault a traversé son époque comme un bolide. Revenir sur la vie de Renault, c'est s'intéresser à la première moitié du XIXe siècle. Cinquante années d'une transformation fulgurante du monde, propulsée par un progrès qui ne veut croire en aucune limite. Mais aussi cinquante années tourmentées de conflits idéologiques majeurs, jalonnées de deux guerres mondiales. Si la première va mener Renault au sommet, la seconde précipitera sa chute. Inventeur, visionnaire, pilote, businessman... On connait sa signature, reste à découvrir l'homme. Critique : Je tiens d'emblée à préciser que je ne suis amateur ni d'automobile, ni de documentaires en BD. Et pourtant ce n'est pas une erreur et j'ai bien mis 5 à cette BD. Que je ne peux que vous conseiller. Je l'ai ouverte sans grandes conviction hier soir, un peu claqué. Et je l'ai refermée après un très beau et long temps de lecture. Car oui, les 80 pages sont intenses, pleines de dialogues, et demande une attention certaine pour être appréciées, d'autant que certains découpages de cases peu orthodoxe mais diablement efficaces ne manqueront pas de perturber vos habitudes de lecture. J'ai lu ce Renault comme j'ai lu Il était une fois en France. Et pour moi on est sur la même intensité. Le personnage présenté l'est sans concession, même si l'on ressent beaucoup de tendresse pour leur sujet de la part des auteurs. Louis Renault fut un géant de ce début du siècle, un homme dont le destin a pesé durablement sur la France et sur le monde. Et pourtant jusqu'à hier j'ignorais tout de lui. Le boulot d'historien des deux auteurs est assez fabuleux, et si parfois la fiction ou le romanesque s'invitent dans le traitement de leur sujet, cela sonne globalement juste. Alors quand une BD vous propose de vous instruire sur la grande Histoire de France en vous passionnant autant, chapeau bas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/renault-les-mains-noires?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Dans cet album Grandeur nature, Milo Manara retrace sa carrière de dessinateur de bande dessinée après avoir abandonné l'architecture, la peinture et la sculpture. Ce roman autobiographique est accompagné de multiples planches de Manara ainsi que des illustrations et autres dessins. On peut ainsi voir l'évolution de son trait avec ses premiers travaux jusqu'au plus récents. L'auteur nous confie des anecdotes, ses désirs et ses rencontres souvent importantes pour sa carrière. En effet, Manar était proche d'Hugo Pratt et ils ont fait pas mal de route ensemble pour rendre visite à d'autres dessinateurs et auteurs en Europe avec le camping-car de Manara. A travers 200 pages de textes de d'illustrations, Manatra nous livre 50 ans de carrière dans la bande dessinée tout en restant très humble, comme on peut le découvrir dans ses écrits. Grandeur nature - Autoportrait sera un cadeau parfait pour la fin d'année pour tous les lecteurs appréciant le travail de Manara et souhaitant découvrir l'auteur qui se livre et raconte sa vie avec des photos, des croquis, des illustrations ou peintures... Ce titre sera un parfait complément à la monographie Sublimer le réel sortie en 2019.
  17. Titre de l'album : Manara Grandeur nature - Autoportrait Scenariste de l'album : Milo Manara Dessinateur de l'album : Milo Manara Coloriste : Milo Manara Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Auteur admiré dans le monde entier, notamment grâce à sa représentation du corps féminin qui fait désormais partie de l'imaginaire collectif, Milo Manara dévoile son art, sa vie, son enfance et sa jeunesse dans une autobiographie foisonnante. Il s’y confie sur ses débuts d’apprenti aux côtés de l’immense sculpteur espagnol Berrocal, sa rencontre fondamentale avec la bande dessinée – via Barbarella et Jodelle –, l'apprentissage du métier de dessinateur dans les formats de poche sexy, 1968, son amitié avec Hugo Pratt, le "Maestro", son immense succès amorcé en France avec Le Déclic… Une histoire dans laquelle la bande dessinée rencontre aussi le cinéma, en particulier celui de Federico Fellini, avec qui Milo Manara a partagé des projets et des rêves. Critique : Dans cet album Grandeur nature, Milo Manara retrace sa carrière de dessinateur de bande dessinée après avoir abandonné l'architecture, la peinture et la sculpture. Ce roman autobiographique est accompagné de multiples planches de Manara ainsi que des illustrations et autres dessins. On peut ainsi voir l'évolution de son trait avec ses premiers travaux jusqu'au plus récents. L'auteur nous confie des anecdotes, ses désirs et ses rencontres souvent importantes pour sa carrière. En effet, Manar était proche d'Hugo Pratt et ils ont fait pas mal de route ensemble pour rendre visite à d'autres dessinateurs et auteurs en Europe avec le camping-car de Manara. A travers 200 pages de textes de d'illustrations, Manatra nous livre 50 ans de carrière dans la bande dessinée tout en restant très humble, comme on peut le découvrir dans ses écrits. Grandeur nature - Autoportrait sera un cadeau parfait pour la fin d'année pour tous les lecteurs appréciant le travail de Manara et souhaitant découvrir l'auteur qui se livre et raconte sa vie avec des photos, des croquis, des illustrations ou peintures... Ce titre sera un parfait complément à la monographie Sublimer le réel sortie en 2019. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/grandeur-nature-autoportrait?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. alx23

    Simenon le roman d'une vie

    Simenon le roman d'une vie retrace le parcours atypique d'un des écrivains les plus productif du vingtième siècle. Le scénariste Rodolphe se charge de cette biographie depuis l'enfance de Georges Simenon, avant qu'il ne deivienne un très bon journaliste et de commencer à écrire des nouvelles et des romans. Simenon est le créateur des enquêtes du commissaire Maigret, il lui consacre 75 romans sur les 192 qu'il a écrit durant toute sa vie, sans compter ses nombreuses nouvelles et récits à caractère autobiographique. Rodolphe, nous présente Simenon partagé entre son amour pour l'écriture et pour les femmes. Son mariage n'a pas empêché ses nombreux conquêtes et amantes dont Joséphine Baker. On découvre donc la vie de l'écrivain au départ à Liège puis à Paris et comment il est resté très prolifique. Il fréquenta quelques temps le club fermé de la Caque, où des artistes et intellectuels s’amusent avec pour but l’art et l’ivresse. Pour la partie graphique, Christian Maucler réalise des planches de qualité dans un style réaliste pour dépeindre l'époque de Simenon. Les auteurs nous livrent une biographie intéresse sur Simenon avec sa vie mouvementé et pleine de créativité.
  19. Titre de l'album : Simenon le roman d'une vie Scenariste de l'album : Rodolphe Dessinateur de l'album : Christian Maucler Coloriste : Christian Maucler Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : La Belgique, à l'aube du 20e siècle. Le jeune Simenon, ou Sim, est dès ses 15 ans un brillant journaliste à "La Gazette de Liège". Déjà, il nourrit deux passions : l'écriture et les femmes. Il monte à Paris où il côtoie vite artistes et écrivains du Montparnasse nocturne et tombe amoureux de Joséphine Baker. Il rêve d'aventure et de gloire, comme Rouletabille et Tintin. Mais son héros à lui n'aura rien à leur envier : un certain Jules Maigret... Critique : Simenon le roman d'une vie retrace le parcours atypique d'un des écrivains les plus productif du vingtième siècle. Le scénariste Rodolphe se charge de cette biographie depuis l'enfance de Georges Simenon, avant qu'il ne deivienne un très bon journaliste et de commencer à écrire des nouvelles et des romans. Simenon est le créateur des enquêtes du commissaire Maigret, il lui consacre 75 romans sur les 192 qu'il a écrit durant toute sa vie, sans compter ses nombreuses nouvelles et récits à caractère autobiographique. Rodolphe, nous présente Simenon partagé entre son amour pour l'écriture et pour les femmes. Son mariage n'a pas empêché ses nombreux conquêtes et amantes dont Joséphine Baker. On découvre donc la vie de l'écrivain au départ à Liège puis à Paris et comment il est resté très prolifique. Il fréquenta quelques temps le club fermé de la Caque, où des artistes et intellectuels s’amusent avec pour but l’art et l’ivresse. Pour la partie graphique, Christian Maucler réalise des planches de qualité dans un style réaliste pour dépeindre l'époque de Simenon. Les auteurs nous livrent une biographie intéresse sur Simenon avec sa vie mouvementé et pleine de créativité. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/simenon-le-roman-d-une-vie-243733?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Merry men - Souvenirs d'une jeunesse écossaise Scenariste de l'album : Chanouga Dessinateur de l'album : Chanouga Coloriste : Chanouga Editeur de l'album : Paquet Note : Résumé de l'album : Saura-t-on jamais ce qui pousse un artiste vers son destin ? Ce pourrait être une histoire banale, celle d’un jeune homme qui refuse le confort d’un avenir tout tracé, s’il n’était devenu l’un des écrivains majeur du XIXème siècle. 1870, étudiant de l’Université d’Edimbourd, Robert Louis Stevenson a 20 ans. Il s’apprête à poursuivre l’œuvre familiale dans les pas de ses grand-père, père et oncle, illustres ingénieurs bâtisseurs de phares. Quelque part aux confins de l’Ecosse victorienne, en visite sur une île perdue, base arrière de la construction d’un “enfer” conçu par son père, le jeune Louis va décider, contre vents et marées, de vouer sa vie à l’écriture… “Merry Men” évoque cette année particulière et devient peu à peu une ballade fantasmée dans la nouvelle qu’il écrira en 1882 : “The Merry men”. C’est enfin l’occasion d’essayer de comprendre ce moment de rupture qui va faire de l’élève ingénieur, l’écrivain qui donnera naissance, quelques années plus tard, à ces grands classiques de la littérature que sont “L’île au trésor”, “L’Étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde”, “Le Maître de Ballantrae”… Critique : Chanouga en auteur complet nous propose de retracer la période de transition où le jeune ingénieur Robert Louis Stevenson doit reprendre le flambeau de son père et travailler sur la construction de phare et le moment où ce jeune homme refuse sa destinée toute tracée pour devenir écrivain et voyageur. Chanouga n'est pas un auteur prolifique mais avait déjà réalisé un très bon album sur la vie de Narcisse Pelletier, un marin naufragé qui vécut toute sa vie parmi une tribu d'Aborigènes. Merry men fait référence à la nouvelle écrit par Stevenson, sur les dangereux récits qui entourent l’île d’Aros, où l’on rencontre un oncle imaginaire qui a perdu la raison. Chanouga découpe son récit en deux entre la biographique de Stevenson à 20 ans et l’imaginaire avec l’île d’Aros. La partie graphique est absolument magnifique, l'auteur dessine à merveilles la mer déchainée sous la tempête où alors la mer calme. On ne peut que rester contemplatif devant les planches de ce récit romancé. Merry men est un album d’une centaine de planche pour rendre hommage à la jeunesse de Robert Louis Stevenson, l'auteur de L’île au trésor. On trouvera quelques éléments qui seront ensuite utilisés en référence dans ses romans, comme son ami qui l'accompagne sur l’île, un dénommé Jim Hawkins. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/merry-men-souvenirs-d-une-jeunesse-ecossaise?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Chanouga en auteur complet nous propose de retracer la période de transition où le jeune ingénieur Robert Louis Stevenson doit reprendre le flambeau de son père et travailler sur la construction de phare et le moment où ce jeune homme refuse sa destinée toute tracée pour devenir écrivain et voyageur. Chanouga n'est pas un auteur prolifique mais avait déjà réalisé un très bon album sur la vie de Narcisse Pelletier, un marin naufragé qui vécut toute sa vie parmi une tribu d'Aborigènes. Merry men fait référence à la nouvelle écrit par Stevenson, sur les dangereux récits qui entourent l’île d’Aros, où l’on rencontre un oncle imaginaire qui a perdu la raison. Chanouga découpe son récit en deux entre la biographique de Stevenson à 20 ans et l’imaginaire avec l’île d’Aros. La partie graphique est absolument magnifique, l'auteur dessine à merveilles la mer déchainée sous la tempête où alors la mer calme. On ne peut que rester contemplatif devant les planches de ce récit romancé. Merry men est un album d’une centaine de planche pour rendre hommage à la jeunesse de Robert Louis Stevenson, l'auteur de L’île au trésor. On trouvera quelques éléments qui seront ensuite utilisés en référence dans ses romans, comme son ami qui l'accompagne sur l’île, un dénommé Jim Hawkins.
  22. Titre de l'album : Bill Finger, dans l'ombre du mythe Scenariste de l'album : Julien Voloj Dessinateur de l'album : Erez Zadok Coloriste : Erez Zadok Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : En 2006, Marc Tyler Nobleman débutait sa quête pour en savoir plus sur le co-créateur rarement cité de Batman. L'homme qui a créé la quasi-totalité de la mythologie entourant l'un des super-héros les plus emblématiques de l'histoire est mort dans la pauvreté en 1974. "Bill Finger, dans l'ombre du mythe" est un roman graphique sur la quête de Nobleman, c'est une histoire sur le traumatisme et la justice racontée à différents niveaux narratifs. Il y a la recherche de Nobleman, qui retrace la véritable histoire derrière le Chevalier Noir. Il y a ensuite l'histoire de Bill, sa rencontre avec Bob Kane, son travail et ses difficultés dans l'industrie de la bande dessinée, sa dépression alors que Kane, considéré comme l'unique créateur de Batman, est sous les feux de la rampe. Ensuite, il y a l'histoire du fils de Bill qui tente en vain de rétablir l'héritage de son père tout en luttant contre sa propre sexualité et, plus tard, contre le VIH. Enfin, il y a l'histoire d'Athena, la petite-fille de Bill, dont personne ne croit que son grand-père est le co-créateur de Batman. Fidèle aux récits de Batman, l'histoire prend des allures de roman policier révélant la tragique et véritable histoire derrière la création de Batman. Le livre bénéficie d'une préface de la petite-fille de Finger, Athena Finger, et de l'historien Marc Tyler Nobleman, qui a joué un rôle déterminant dans l'établissement du crédit de co-créateur de Finger à titre posthume en 2015. Critique : Je ne savais pas. J'en suis le premier désolé ais oui je pensais que Batman était une création de Bob Cane.... et uniquement de lui. Alors j'ai été surpris par le début de la lecture et j'ai ensuite dévoré l'histoire de ce scénariste malheureux, ais surtout l'histoire d'une époque ou l'univers du comics, sous couvert d'age d'or extérieurement, était une jungle ou les auteurs qui faisaient le devant de l'affiche pouvaient cacher une foule de personnes travaillant dans l'ombre. Porté par un dessin superbe tout en rondeur 'tendance Munuera", Julien Voloj nous livre une enquête biographique aussi intense que bien menée. On oscille entre les passages dans le présent avec des interviews de contemporains de Bill Finger et des passages représentant la vie à l'époque du boum des comics aux USA. Une belle histoire qui rend hommage à titre posthume aux idées derrières les dessins ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bill-finger-dans-l-ombre-du-mythe?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Je ne savais pas. J'en suis le premier désolé ais oui je pensais que Batman était une création de Bob Cane.... et uniquement de lui. Alors j'ai été surpris par le début de la lecture et j'ai ensuite dévoré l'histoire de ce scénariste malheureux, ais surtout l'histoire d'une époque ou l'univers du comics, sous couvert d'age d'or extérieurement, était une jungle ou les auteurs qui faisaient le devant de l'affiche pouvaient cacher une foule de personnes travaillant dans l'ombre. Porté par un dessin superbe tout en rondeur 'tendance Munuera", Julien Voloj nous livre une enquête biographique aussi intense que bien menée. On oscille entre les passages dans le présent avec des interviews de contemporains de Bill Finger et des passages représentant la vie à l'époque du boum des comics aux USA. Une belle histoire qui rend hommage à titre posthume aux idées derrières les dessins !
  24. Titre de l'album : Les frères Michelin, histoire d'un empire Scenariste de l'album : Mayen Dessinateur de l'album : Napey Coloriste : Poupelin Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Tout le monde connaît aujourd'hui les célèbres pneus, cartes routières et autres guides gastronomiques siglés Michelin. Leur histoire se confond avec celle de la France. Pourtant, cet empire eut bien failli ne jamais voir le jour, n'eut été la détermination de deux frères : André, entrepreneur fantasque doué d'un génie sans pareil pour les « coups de com », et Edouard, artiste reconverti avide d'innovation. Ensemble, ils auront connu succès et crises à la taille de leur destin. Critique : Après le très remarquable documentaire BD sur Renault, les éditions Le Lombard récidivent en nous proposant un documentaire bd biographique sur les frères Michelin et leur grande saga industrielle familiale. Le scénario présenté par Mayen est plus que bien ficelé puisqu'au gré des souvenirs du narrateur on remonte ainsi toute la fresque familiale. Certains passages restent un peu sous exploité et d'autres m'ont parus un peu flous, notamment sur les liens généalogiques familiaux qui nous perdent parfois un peu en route. On aurait aussi aimé en savoir un peu plus sur leur partage de l'entreprise familiale et de sa richesse aussi. Mais les auteurs nous brode cette saga familiale de manière intéressante, plaisante et instructive alors ne boudons pas notre plaisir. Je me demande simplement si ce one shot n'aurait pas gagné à adopter la pagination plus ambitieuse du tome consacré à Renault. Côté graphisme on est sur quelque chose d'assez simple, il faut bien le reconnaître. On y gagne en clareté ce que l'on y perd en intérêt pour le dessin. Ceci étant les scènes sont limpides, les personnages reconnaissables facilement et le tout se lit de manière agréable. Je recommande cet opus aux amateurs de l'histoire des débuts de l'industrie française notamment, et aux origines des empires et inventions qui emplissent nos quotidiens même si au final le résultat se révèle un cran en dessous du coup de maître sur Renault. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-freres-michelin-histoire-d-un-empire?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Après le très remarquable documentaire BD sur Renault, les éditions Le Lombard récidivent en nous proposant un documentaire bd biographique sur les frères Michelin et leur grande saga industrielle familiale. Le scénario présenté par Mayen est plus que bien ficelé puisqu'au gré des souvenirs du narrateur on remonte ainsi toute la fresque familiale. Certains passages restent un peu sous exploité et d'autres m'ont parus un peu flous, notamment sur les liens généalogiques familiaux qui nous perdent parfois un peu en route. On aurait aussi aimé en savoir un peu plus sur leur partage de l'entreprise familiale et de sa richesse aussi. Mais les auteurs nous brode cette saga familiale de manière intéressante, plaisante et instructive alors ne boudons pas notre plaisir. Je me demande simplement si ce one shot n'aurait pas gagné à adopter la pagination plus ambitieuse du tome consacré à Renault. Côté graphisme on est sur quelque chose d'assez simple, il faut bien le reconnaître. On y gagne en clareté ce que l'on y perd en intérêt pour le dessin. Ceci étant les scènes sont limpides, les personnages reconnaissables facilement et le tout se lit de manière agréable. Je recommande cet opus aux amateurs de l'histoire des débuts de l'industrie française notamment, et aux origines des empires et inventions qui emplissent nos quotidiens même si au final le résultat se révèle un cran en dessous du coup de maître sur Renault.
×
×
  • Créer...