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  1. Titre de l'album : Jeremiah Johnson - Chapitre IV Scenariste de l'album : Fred Duval & Jean Pierre Pecau Dessinateur de l'album : Jack Jadson Coloriste : Nuria Sayago Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Après la mort de femme folle, Jeremiah réunit une bande de trappeurs sanguinaires pour se venger de ses assassins. Les bandidos vont écumer la plaine sans faire de prisonniers, collectionnant les scalps dans un déchaînement de violence. Critique : Avant dernier tome de cette biographie de Jeremiah Johnson, toujours marquée par sa guerre sanglante contre les Crows. On voit enfin le héros évoluer et une forme de réflexion sur les cycles infinis de sauvagerie et de violence pointer le bout de son nez. Au niveau dessin, je suis toujours un peu désappointé par cette série car si certaines planches m'ont beaucoup plu, j'ai eu du mal sur d'autres, notamment sur les visages et certains fonds/décors. Le tome 5 viendra clôturer cette série et la vie remarquable de Jeremiah Johnson qui nous aura permis de nous immerger dans la vie des trappeurs de la conquête de l'Ouest mais pour laquelle j'ai eu du mal à me passionner, le point de vue sur Jeremiah suscitant pour le personnage peu d'empathie jusqu'ici et le traitement graphique étant un peu inégal. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jeremiah-johnson-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Le tome 1 des pionniers ne m'avait guère emballé et marqué à l'époque de sa sortie, son côté très documentaire laissant finalement peu de place à une intrigue vraiment passionnante, la technique y prenant une large part. Heureusement sur ce second tome, Guillaume Dorison nous gratifie de la lutte féroce mené par Pathé et Gaumont pour exister sur le marché américain. Lutte qui s'avère exceptionnelle par ses protagonistes et son acharnement, tout autant que par ses conséquences. Les français étaient maîtres du cinéma, en se querellant ils ont laissé l'ogre américain les manger tout cru. Cette fin d'épopée est donc une vraie réussite que j'ai lu d'une traite, alors même que la technique et le côté documentaire reste présent. Les pionniers est une bd à offrir à tout amateur de 7ème et de 9ème art. A noter que la partie historique et documentaire de ce diptyque a été assurée par Damien Maric.
  3. Titre de l'album : Les pionniers - Tome 2 - Le rêve américain Scenariste de l'album : Guillaume Dorison Dessinateur de l'album : Jean-Baptiste Hostache Coloriste : Jean-Baptiste Hostache & Jean-Baptiste Merle Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : 1900. L'industrie du cinéma poursuit son ascension, grâce à des technologies toujours plus performantes et à la diversification des contenus produits. La course au pouvoir dépasse alors les frontières de la France et se tourne vers les Etats-Unis. Pathé, Méliès, Guy et Gaumont se livrent une compétition sans précédent, et les alliés d'hier deviennent les ennemis de demain. Cette conquête pour un nouvel art, où tous les coups sont permis, se verra bientôt bouleversée par un événement majeur : la Première Guerre Mondiale. Critique : Le tome 1 des pionniers ne m'avait guère emballé et marqué à l'époque de sa sortie, son côté très documentaire laissant finalement peu de place à une intrigue vraiment passionnante, la technique y prenant une large part. Heureusement sur ce second tome, Guillaume Dorison nous gratifie de la lutte féroce mené par Pathé et Gaumont pour exister sur le marché américain. Lutte qui s'avère exceptionnelle par ses protagonistes et son acharnement, tout autant que par ses conséquences. Les français étaient maîtres du cinéma, en se querellant ils ont laissé l'ogre américain les manger tout cru. Cette fin d'épopée est donc une vraie réussite que j'ai lu d'une traite, alors même que la technique et le côté documentaire reste présent. Les pionniers est une bd à offrir à tout amateur de 7ème et de 9ème art. A noter que la partie historique et documentaire de ce diptyque a été assurée par Damien Maric. Autres infos : Histoire du cinéma Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-pionniers-tome-2-le-reve-americain?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Les sauvages

    Petite déception sur ces sauvages. En effet c'est d'habitude le genre de roman graphique que j'affectionne, entre introspection d'un père et critique écologique sur la bio diversité. Mais la, la mayonnaise n'a pas vraiment pris. Si l'histoire est bien construite avec des présentations de XXX, comme si elle était en classe, très marrante, je n'ai pas accroché au personnage du père et a son refus de voir sa fille grandir. Étant moi-même pile à ce moment de ma vie (une fille de 14 et une 8), je trouve que notre papa en rajoute un peu trop. Je ne me suis pas du tout reconnu, ce qui est assez rare pour moi. De plus, j'ai trouvé que la visite faisait un peu listing d'animaux en voie de disparition. Aussi tragique cela soit-il, l'aspect liste n'aide pas à provoquer de l'empathie. Reste le coté graphique bien réussi et une présentation de l'arrivée du covid en parallèle de notre histoire bien pensé, car ramenant le lecteur au côté documentaire. Une lecture intéressante, mais qui ne restera pas dans ma mémoire.
  5. poseidon2

    Les sauvages

    Titre de l'album : Les sauvages Scenariste de l'album : Julien Frey Dessinateur de l'album : Nadar Coloriste : Nadar Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Février 2020. Julien et sa fille Joanne sont invités en Indonésie par le Professeur Michaux, un éminent biologiste de l'Université de Liège. Des éléphants de Sumatra aux dragons de Komodo, la nouvelle mission du chercheur est l'occasion de découvrir l'extraordinaire biodiversité de l'archipel. Mais celle-ci est menacée. Déforestation, production d'huile de palme, braconnage...Les dangers sont nombreux et prennent une dimension particulière lorsque la pandémie de Covid 19 éclate au milieu du voyage.Documentaire scientifique autant que récit intime sur la relation père-fille, Les Sauvages est un livre passionnant, instructif et drôle. Un ouvrage qui pose la question essentielle de notre rapport au monde animal. Critique : Petite déception sur ces sauvages. En effet c'est d'habitude le genre de roman graphique que j'affectionne, entre introspection d'un père et critique écologique sur la bio diversité. Mais la, la mayonnaise n'a pas vraiment pris. Si l'histoire est bien construite avec des présentations de XXX, comme si elle était en classe, très marrante, je n'ai pas accroché au personnage du père et a son refus de voir sa fille grandir. Étant moi-même pile à ce moment de ma vie (une fille de 14 et une 8), je trouve que notre papa en rajoute un peu trop. Je ne me suis pas du tout reconnu, ce qui est assez rare pour moi. De plus, j'ai trouvé que la visite faisait un peu listing d'animaux en voie de disparition. Aussi tragique cela soit-il, l'aspect liste n'aide pas à provoquer de l'empathie. Reste le coté graphique bien réussi et une présentation de l'arrivée du covid en parallèle de notre histoire bien pensé, car ramenant le lecteur au côté documentaire. Une lecture intéressante, mais qui ne restera pas dans ma mémoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-sauvages-246213?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Isekai anime studio tome 2

    Après nous avoir présenté le petit monde et la complexité de l'animation de série, notre Isekai studio s'attaque à plus gros dans ce tome deux avec rien de moins que la production d'un film à part entière ! C'est encore une fois super intéressantes ! On apprend énormément sur la production de ce genre de film qui sont plus la vision de celui dont le non est marqué sur l'affiche que sa production propre. Le côté Isekai est encore vachement laissé de côté pour notre plus grand bonheur. On se passionne pour cette entrée dans le monde inconnu de la production japonaise à grande échelle. J'avais peur de ce que ce tome deux pouvait nous montrer, après un premier bien complet. J'ai maintenant hâte de voir quel secret le trois nous réserve.
  7. Titre de l'album : Isekai anime studio tome 2 Scenariste de l'album : Kakuchoshi Dessinateur de l'album : Kakuchoshi Coloriste : Editeur de l'album : Doki-Doki Note : Résumé de l'album : Un manga isekai fantastiquement délirant pour découvrir les coulisses de la création des animés ! Alors qu'elle se rendait à son lieu de travail, le studio d'animation Ashita, Sakura Miyone, l'animatrice principale, rencontre une jeune sorcière nommée Sofie qui a été transportée dans notre monde. Et malheureusement, cette dernière a accidentellement téléporté l'équipe d'animation de Sakura dans un autre univers. Sofie va devoir rattraper son erreur en aidant Sakura... Pour ce faire, elle va invoquer différents habitants de son monde d'origine pour former la nouvelle équipe de choc de Sakura, rendant la vie en studio d'animation encore plus fantastique ! Critique : Après nous avoir présenté le petit monde et la complexité de l'animation de série, notre Isekai studio s'attaque à plus gros dans ce tome deux avec rien de moins que la production d'un film à part entière ! C'est encore une fois super intéressantes ! On apprend énormément sur la production de ce genre de film qui sont plus la vision de celui dont le non est marqué sur l'affiche que sa production propre. Le côté Isekai est encore vachement laissé de côté pour notre plus grand bonheur. On se passionne pour cette entrée dans le monde inconnu de la production japonaise à grande échelle. J'avais peur de ce que ce tome deux pouvait nous montrer, après un premier bien complet. J'ai maintenant hâte de voir quel secret le trois nous réserve. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/isekai-anime-studio-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Il est assez amusant de voir comment Anne Defréville introduit son étude sur les cétacés dans un futur lointain où justement plusieurs cétacés scientifiques interviennent et échangent sur des recherches archéologiques. Ils arrivent à dater la période qui est celle où les humains étaient encore en vie avec leur impact sur la biodiversité des fonds sous-marins, l'écologie, la pêche intensive et biens d’autres problématiques actuelles. Anne Defréville apporte beaucoup d'informations dans cet ouvrage séparé en six grands chapitres. Les lecteurs ne sont pas submergés à aucun moment comme l’autrice vulgarise pour permettre au grand plus nombre de pouvoir suivre et d'avoir envie de poursuivre ce récit très documenté. On laisse prendre au jeu jusqu’à la fin pour comprendre comment ont disparu tous les humains suite au dérèglement climatique. La partie graphique d’Anne Defréville est parfaite entre les tableaux pour bien représenter toutes les espèces ou bien les cétacés donnant des cours. La couverture est un bon exemple des planches qui vous attendent à l’intérieur. Cette bande dessinée documentaire est très bien réalisée pour donner un bilan sur notre impact sur les océans.
  9. Titre de l'album : Mémoires d'un cétacé - Biologie, écologie et conservation Scenariste de l'album : Anne Defréville Dessinateur de l'album : Anne Defréville Coloriste : Anne Defréville Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : La Terre, dans un futur très lointain. Des cétacés archéologues déterrent le journal de bord d'un dauphin dans une strate de l'anthropocène. Au fur et à mesure des pages parcourues, ils approfondissent leur connaissance de la vie de leurs ancêtres et d'une époque (la nôtre) où les relations entre humains et cétacés passent de la fascination à la destruction et à la protection... Critique : Il est assez amusant de voir comment Anne Defréville introduit son étude sur les cétacés dans un futur lointain où justement plusieurs cétacés scientifiques interviennent et échangent sur des recherches archéologiques. Ils arrivent à dater la période qui est celle où les humains étaient encore en vie avec leur impact sur la biodiversité des fonds sous-marins, l'écologie, la pêche intensive et biens d’autres problématiques actuelles. Anne Defréville apporte beaucoup d'informations dans cet ouvrage séparé en six grands chapitres. Les lecteurs ne sont pas submergés à aucun moment comme l’autrice vulgarise pour permettre au grand plus nombre de pouvoir suivre et d'avoir envie de poursuivre ce récit très documenté. On laisse prendre au jeu jusqu’à la fin pour comprendre comment ont disparu tous les humains suite au dérèglement climatique. La partie graphique d’Anne Defréville est parfaite entre les tableaux pour bien représenter toutes les espèces ou bien les cétacés donnant des cours. La couverture est un bon exemple des planches qui vous attendent à l’intérieur. Cette bande dessinée documentaire est très bien réalisée pour donner un bilan sur notre impact sur les océans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/memoires-d-un-cetace-biologie-ecologie-et-conservation?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : L'homme qui aimait les plantes Scenariste de l'album : Stéphane Piatzszek Dessinateur de l'album : Benoît Blary Coloriste : Benoît Blary Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 80% des molécules qui nous soignent sont issues des plantes. Sur les 250 000 espèces de plantes existantes, nous n'en connaissons assez bien qu'un pour cent. Guidés par un expert au gré de ses choix scientifiques et de ses appétits de voyages, plongez dans les connaissances actuelles, les pratiques ancestrales et les enjeux de la botanique de demain. Critique : A la fois documentaire de voyage, de médecine et de plantes, ce petit ouvrage très particulier qui ne m'attirait pas du tout m'a pourtant été très agréable à lire. Je suis loin d'être un passionné de médecine douce, d'herboristerie, ou de pharmacologie, mais ici, c'est un peu plus que cela et il faut en rendre grâce aux auteurs, et au personnage choisi. Ce livre suinte la modestie, l'amour de la découverte et de l'exploration, et l'amour des autres et en soi c'est plus qu'agréable. Cette impression est renforcée par le dessin de Benoît Blary, très juste qui vient toujours souligner le propos. Bref, sans m'avoir passionné, je me suis retrouvé intéressé par ce récit et c'est déjà beaucoup. Pour les amateurs de médecine douce, de voyages et d'herboristerie, je ne peux que vous le conseiller. Seul regret, les sujets sont parfois un peu trop survolés, et on aurait probablement gagné à quelques pages supplémentaires permettant de ne pas passer trop vite sur des points qui méritaient je crois d'être plus développés. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-aimait-les-plantes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    L'homme qui aimait les plantes

    A la fois documentaire de voyage, de médecine et de plantes, ce petit ouvrage très particulier qui ne m'attirait pas du tout m'a pourtant été très agréable à lire. Je suis loin d'être un passionné de médecine douce, d'herboristerie, ou de pharmacologie, mais ici, c'est un peu plus que cela et il faut en rendre grâce aux auteurs, et au personnage choisi. Ce livre suinte la modestie, l'amour de la découverte et de l'exploration, et l'amour des autres et en soi c'est plus qu'agréable. Cette impression est renforcée par le dessin de Benoît Blary, très juste qui vient toujours souligner le propos. Bref, sans m'avoir passionné, je me suis retrouvé intéressé par ce récit et c'est déjà beaucoup. Pour les amateurs de médecine douce, de voyages et d'herboristerie, je ne peux que vous le conseiller. Seul regret, les sujets sont parfois un peu trop survolés, et on aurait probablement gagné à quelques pages supplémentaires permettant de ne pas passer trop vite sur des points qui méritaient je crois d'être plus développés.
  12. Jean-Pierre Pécau poursuit sa série sur les machines de guerre et plus particulièrement le tank B1 Bis avec un lance-flamme installé par les soldats nazis, pour remplacer le canon. Cet album se déroule donc durant la seconde guerre mondiale à l'intérieur du tank avec l'équipe de soldats français et leur nouvelle recrue. Ce dernier a participé à la fabrication de ces machines de guerres avant de prendre part au combat quand son oncle a été exécuté par des nazis. On participe aux combats entre les tanks français et allemands dans les campagnes avec la bataille du village de Stone dans les Ardennes. Jean-Pierre Pécau maitrise les techniques scénaristiques des récits de guerres avec ses nombreuses séries sur ce thème, il insère des anecdotes tout au long de l'album pour accompagner l'histoire du B1Bis et des détails sur le moteur ou l'armement du tank. Un cahier technique sur le descriptif du tank termine l'album comme pour les tomes précédents. Les dessins de Senad Mavric et de Filip Andronik sont de qualité pour dépeindre cette triste période historique. L'histoire est bien construite et on se laisse très vite prendre dans ce récit de guerre avec le fameux tank B1bis.
  13. Titre de l'album : Machines de guerre tome 6 - Le boucher de Stonne : B1bis, la forteresse qui crache le feu Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Senad Mavric & Filip Andronik Coloriste : Jean Verney Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Le char français B1bis fut de loin le char le plus redouté des Allemands durant la campagne de France, et une très mauvaise surprise pour eux qui ignoraient son existence. Invulnérable aux canons de leurs chars comme à tous leurs antichars, ils ne pouvaient compter que sur les pièces lourdes pour en venir à bout. Critique : Jean-Pierre Pécau poursuit sa série sur les machines de guerre et plus particulièrement le tank B1 Bis avec un lance-flamme installé par les soldats nazis, pour remplacer le canon. Cet album se déroule donc durant la seconde guerre mondiale à l'intérieur du tank avec l'équipe de soldats français et leur nouvelle recrue. Ce dernier a participé à la fabrication de ces machines de guerres avant de prendre part au combat quand son oncle a été exécuté par des nazis. On participe aux combats entre les tanks français et allemands dans les campagnes avec la bataille du village de Stone dans les Ardennes. Jean-Pierre Pécau maitrise les techniques scénaristiques des récits de guerres avec ses nombreuses séries sur ce thème, il insère des anecdotes tout au long de l'album pour accompagner l'histoire du B1Bis et des détails sur le moteur ou l'armement du tank. Un cahier technique sur le descriptif du tank termine l'album comme pour les tomes précédents. Les dessins de Senad Mavric et de Filip Andronik sont de qualité pour dépeindre cette triste période historique. L'histoire est bien construite et on se laisse très vite prendre dans ce récit de guerre avec le fameux tank B1bis. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/machines-de-guerre-le-boucher-de-stonne-b1bis-la-forteresse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Titre de l'album : Mediator, un crime chimiquement pur Scenariste de l'album : Éric Giacometti & Irène Frachon Dessinateur de l'album : François Duprat Coloriste : François Duprat Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En 2007, au CHU de Brest, de nombreux cas d'atteintes cardiaques inexpliquées attirent l'attention de la pneumologue Irène Frachon. Ses recherches mettent en cause le Mediator, coupe-faim des laboratoires Servier, dont le principe actif avait conduit au retrait de l'Isoméride en 1997. Celui du Mediator sera effectif en 2009. Depuis, elle poursuit son combat pour l'indemnisation des milliers de victimes... Critique : Ce roman graphique est né de la rencontre d'Irène Frachon pneumologue et une lanceuse d'alerte et d'Éric Giacometti un scénariste de bande dessinée et roman. Le scandale sur ce médicament a éclaté grâce au travail d'enquête très documenté d'Irène Frachon. Elle se souvenait d'un problème similaire avec le laboratoire Servier sur un autre médicament coupe-faim très dangereux pour la santé, une dizaine d'années auparavant. Cet album retrace donc l'histoire d’Éric Servier à la tête de ce laboratoire pharmaceutique et de tout cet empire qui représente une énorme fortune. En parallèle de tous les médicaments mise en vente par ce laboratoire, on suit l'affaire du Meditor de sa création jusqu'à son interdiction de vente. Les auteurs mettent également en avant les facilités pour le laboratoire Servier grâce à des appuis politiques. Les conflits d’intérêt sont trop grands et le médicament se retrouve sur le marché sans véritable contrôle de ses effets secondaires ou seulement de son efficacité par l’agence française du médicament. Les dessins de François Duprat conviennent bien au genre documentaire réaliste avec des parties schématisées pour mieux comprendre comme les maladies et effets sur la santé des patients. La conclusion est affolante sur tous les faux médicaments de ce laboratoire et le procès est en cours d’appel pour janvier 2023. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mediator-un-crime-chimiquement-pur?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. alx23

    Mediator, un crime chimiquement pur

    Ce roman graphique est né de la rencontre d'Irène Frachon pneumologue et une lanceuse d'alerte et d'Éric Giacometti un scénariste de bande dessinée et roman. Le scandale sur ce médicament a éclaté grâce au travail d'enquête très documenté d'Irène Frachon. Elle se souvenait d'un problème similaire avec le laboratoire Servier sur un autre médicament coupe-faim très dangereux pour la santé, une dizaine d'années auparavant. Cet album retrace donc l'histoire d’Éric Servier à la tête de ce laboratoire pharmaceutique et de tout cet empire qui représente une énorme fortune. En parallèle de tous les médicaments mise en vente par ce laboratoire, on suit l'affaire du Meditor de sa création jusqu'à son interdiction de vente. Les auteurs mettent également en avant les facilités pour le laboratoire Servier grâce à des appuis politiques. Les conflits d’intérêt sont trop grands et le médicament se retrouve sur le marché sans véritable contrôle de ses effets secondaires ou seulement de son efficacité par l’agence française du médicament. Les dessins de François Duprat conviennent bien au genre documentaire réaliste avec des parties schématisées pour mieux comprendre comme les maladies et effets sur la santé des patients. La conclusion est affolante sur tous les faux médicaments de ce laboratoire et le procès est en cours d’appel pour janvier 2023.
  16. Difficile de parler de cet ouvrage objectivement au vu de l'actualité notamment de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cet ouvrage s'inscrit en plein dans cette actualité pourtant, tentant de nous montrer et de nous expliquer comment Poutine a pu en arriver là. Pour tout passionné de géopolitique il est donc très intéressant, d'autant plus qu'il est écrit par un spécialiste américain de la Russie plutôt reconnu et sérieux. J'ai simplement deux bémols qui m'ont gênés pendant cette lecture pourtant ô combien instructive. Tout d'abord, dans le lien permanent fait à l'amérique et à sa politique intérieure et extérieure, je trouve l'auteur très très mesuré sur les faits reprochables aux américains. Je trouve que sa pertinence s'arrête là où commencent l'auto-critique nécessaire sur les actions de la diplomatie américaine. C'est particulièrement frappant sur les affaires wikileaks, Snowden et Assange. Simplement il vous faudra être bien armés en connaissances factuelles sur ses évènements pour mieux comprendre les limites de cette lecture. Toute enquête sur une personnalité politique finit nécessairement par être teintée du parti pris de l'auteur et cela ne me gêne en rien, mais ici cela manque parfois de nuance, et cela interroge malheureusement sur la crédibilité du reste des informations, tant la légèreté sur ces dossiers contraste avec le propos soutenu sur d'autres dossiers. Mon second grief concerne la chronologie peu claire. C'est dommage car si certains sauts dans le temps sont nécessaires pour comprendre ou interpréter une réaction, d'autres le sont moins et noient un peu le propos et la logique du dénouement. Ce Tsar par accident reste en tous cas une lecture majeure et passionnante de 259 pages ayant en plus le mérite de citer sa bibliographie et ses sources clairement en fin d'ouvrage. En cette période complexe, il faudra néanmoins je crois le lire avec un oeil critique mais nul doute que vous y apprendrez beaucoup de choses passionnantes sur la société russe et sur Vladimir Poutine.
  17. Titre de l'album : Tsar par accident - Mythes et mensonges de Vladimir Poutine Scenariste de l'album : Andrew S. Weiss Dessinateur de l'album : Brian "Box" Brown Coloriste : Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Dans l'imaginaire collectif occidental, Vladimir Poutine est un personnage sournois et complotant constamment pour détruire ses ennemis dans le monde entier. Mais comment un officier intermédiaire du KGB sans distinction est-il devenu l'un des dirigeants les plus puissants de l'histoire russe ? Dans quelle mesure sa posture de leader intraitable est-elle une performance calculée ? Dans Tsar par accident, Andrew S. Weiss, un ancien expert russe de la Maison Blanche, et Brian Brown montrent dans un roman graphique captivant comment Poutine s'est présenté avec succès comme un cerveau politique rusé et hors du commun, et comment le reste du monde a interagi avec lui en l'estimant comme tel. Ils brisent tous ces mythes en révélant la vérité derrière la personnalité d'homme fort qu'il a passé sa carrière à cultiver. Critique : Difficile de parler de cet ouvrage objectivement au vu de l'actualité notamment de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cet ouvrage s'inscrit en plein dans cette actualité pourtant, tentant de nous montrer et de nous expliquer comment Poutine a pu en arriver là. Pour tout passionné de géopolitique il est donc très intéressant, d'autant plus qu'il est écrit par un spécialiste américain de la Russie plutôt reconnu et sérieux. J'ai simplement deux bémols qui m'ont gênés pendant cette lecture pourtant ô combien instructive. Tout d'abord, dans le lien permanent fait à l'amérique et à sa politique intérieure et extérieure, je trouve l'auteur très très mesuré sur les faits reprochables aux américains. Je trouve que sa pertinence s'arrête là où commencent l'auto-critique nécessaire sur les actions de la diplomatie américaine. C'est particulièrement frappant sur les affaires wikileaks, Snowden et Assange. Simplement il vous faudra être bien armés en connaissances factuelles sur ses évènements pour mieux comprendre les limites de cette lecture. Toute enquête sur une personnalité politique finit nécessairement par être teintée du parti pris de l'auteur et cela ne me gêne en rien, mais ici cela manque parfois de nuance, et cela interroge malheureusement sur la crédibilité du reste des informations, tant la légèreté sur ces dossiers contraste avec le propos soutenu sur d'autres dossiers. Mon second grief concerne la chronologie peu claire. C'est dommage car si certains sauts dans le temps sont nécessaires pour comprendre ou interpréter une réaction, d'autres le sont moins et noient un peu le propos et la logique du dénouement. Ce Tsar par accident reste en tous cas une lecture majeure et passionnante de 259 pages ayant en plus le mérite de citer sa bibliographie et ses sources clairement en fin d'ouvrage. En cette période complexe, il faudra néanmoins je crois le lire avec un oeil critique mais nul doute que vous y apprendrez beaucoup de choses passionnantes sur la société russe et sur Vladimir Poutine. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tsar-par-accident?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. alx23

    Taï Dam - Traverser le Mékong...

    Joël Alessandra dessine souvent des paysages de la garrigue où il habite avec sa femme Marijah, une artiste peintre et il désire toujours en apprendre davantage sur les origines de Taï Dam, de sa femme et questionne souvent ses beaux-parents. Il réussit à convaincre sa femme de faire un voyage en Asie avec en première escale en Thaïlande et ensuite au Vietnam. Ce roman graphique est le résultat de ce voyage à la recherche de la culture asiatique et de des origines de Marijah. L'auteur retrace tout ce voyage mais aussi l'histoire de l'Indochine qui est très peu connu des français à la part la guerre. Ensuite, on suit le parcours de ses beaux-parents et leurs enfants pour traverser le Mékong afin de rejoindre un camp de réfugiés en Thaïlande quand le mouvement révolutionnaire communiste a pris le pouvoir au Laos en 1973. Joël Alessandra réalise également la partie graphique avec beaucoup de soin pour dépeindre le voyage avec des aquarelles et quelques photos d’époques pour illustrer la réalité. Ce titre est un voyage magnifique en Asie à la rencontre d'un peuple, de sa culture et de son histoire. Taï Dam est BD autobiographie et documentaire intéressante.
  19. Titre de l'album : Taï Dam - Traverser le Mékong... Scenariste de l'album : Joël Alessandra Dessinateur de l'album : Joël Alessandra Coloriste : Joël Alessandra Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Arrivée en France avec ses parents en 1976, après la guerre du Vietnam, Marijah en sait peu sur ses origines Taï Dam. Son art exprime d'ailleurs ce manque, cette recherche inconsciente de son histoire. Encouragée par Joël, son compagnon, ils partent à la rencontre de ces « Taïs noirs » qui vivent entre Thaïlande, Vietnam et Laos. Retrouvailles familiales, paysages somptueux et histoire coloniale rythment ce périple initiatique qui la reconnecte à ses racines. Non sans quelques bouleversements... Critique : Joël Alessandra dessine souvent des paysages de la garrigue où il habite avec sa femme Marijah, une artiste peintre et il désire toujours en apprendre davantage sur les origines de Taï Dam, de sa femme et questionne souvent ses beaux-parents. Il réussit à convaincre sa femme de faire un voyage en Asie avec en première escale en Thaïlande et ensuite au Vietnam. Ce roman graphique est le résultat de ce voyage à la recherche de la culture asiatique et de des origines de Marijah. L'auteur retrace tout ce voyage mais aussi l'histoire de l'Indochine qui est très peu connu des français à la part la guerre. Ensuite, on suit le parcours de ses beaux-parents et leurs enfants pour traverser le Mékong afin de rejoindre un camp de réfugiés en Thaïlande quand le mouvement révolutionnaire communiste a pris le pouvoir au Laos en 1973. Joël Alessandra réalise également la partie graphique avec beaucoup de soin pour dépeindre le voyage avec des aquarelles et quelques photos d’époques pour illustrer la réalité. Ce titre est un voyage magnifique en Asie à la rencontre d'un peuple, de sa culture et de son histoire. Taï Dam est BD autobiographie et documentaire intéressante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tai-dam-traverser-le-mekong?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. poseidon2

    Aristote

    Titre de l'album : Aristote Scenariste de l'album : Tassos Apostolidis Dessinateur de l'album : Alecos Papadatos Coloriste : Alecos Papadatos Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Athènes, 315 avant Jésus-Christ. Théophraste dirige le Lycée, un établissement d'enseignement fondé par Aristote. Quelques années plus tôt, il fut son ami et son disciple. Aujourd'hui, il transmet à ses élèves les préceptes de ce célèbre philosophe, selon lequel « la soif de connaissance et l'envie de découvrir la nature sont innées chez l'homme ». Curieux de tout, Aristote n'a cessé d'explorer le monde dans lequel il vivait, se passionnant pour la philosophie comme pour l'astronomie, la métaphysique et la biologie. Et surtout, il ne se doutait pas que ses théories seraient encore discutées plusieurs siècles après sa mort... Tassos Apostolidis et Alecos Papadatos racontent la vie d'Aristote, qui fut d'ailleurs le professeur d'Alexandre le Grand, et mettent en scène sa pensée. S'ils apportent une réponse à des questions essentielles, comme « Qu'est-ce qui définit un comportement éthique ? » ou « Quelle est la meilleure forme de gouvernement ? », ils n'en oublient pas pour autant de faire preuve d'humour. Lequel est aussi une forme de sagesse que ne dédaignait sans doute pas Aristote... Critique : L'adage dit que l'histoire est un éternel recommencement et en lisant ce Aristote, on se dit que c'est même pire. C'était, sur beaucoup de point, mieux avant... bien avant. C'est ce qui est quasiment choquant dans cette lecture : la Grèce à son apogée et à l'apogée du développement de la philosophie et de la psychologie, était un ensemble de régions démocratiques ou tous discutaient et où tout le monde avait le droit à la parole. Alors ou Aristote était un personnage hors norme et la découverte de sa vie rend la lecture de cet album intéressante. Mais la période de vie d'Aristote est vraiment de ce qui m'a charmé. Platon, Alexandre le grand, Sophocle et autres personnages connus de tous ont foulé le monde durant la même période. Une période chargé d'histoire et de textes qui ont façonné le monde moderne, et ce il y a plus de 2500 ans... Un livre dense, long à lire, mais passionnant. Pour tous les amateurs de Grèce antique et de philosophie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aristote?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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    Aristote

    L'adage dit que l'histoire est un éternel recommencement et en lisant ce Aristote, on se dit que c'est même pire. C'était, sur beaucoup de point, mieux avant... bien avant. C'est ce qui est quasiment choquant dans cette lecture : la Grèce à son apogée et à l'apogée du développement de la philosophie et de la psychologie, était un ensemble de régions démocratiques ou tous discutaient et où tout le monde avait le droit à la parole. Alors ou Aristote était un personnage hors norme et la découverte de sa vie rend la lecture de cet album intéressante. Mais la période de vie d'Aristote est vraiment de ce qui m'a charmé. Platon, Alexandre le grand, Sophocle et autres personnages connus de tous ont foulé le monde durant la même période. Une période chargé d'histoire et de textes qui ont façonné le monde moderne, et ce il y a plus de 2500 ans... Un livre dense, long à lire, mais passionnant. Pour tous les amateurs de Grèce antique et de philosophie.
  22. Titre de l'album : L'affaire Markovic Scenariste de l'album : Jean-Yves Le Naour Dessinateur de l'album : Emmanuel Cassier Coloriste : Emmanuel Cassier Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Une des plus sales affaires de la Ve république. Le 1er octobre 1968, le corps de Stefan Markovic, un Yougoslave travaillant pour Alain Delon, est retrouvé dans une décharge. À partir de cette sordide histoire criminelle s'échafaude un incroyable complot politique destiné à mêler le nom des Pompidou à l'affaire. Une histoire de guerre de succession, de coup bas, d'affaire de moeurs inventée de toute pièce dans le but d'empêcher Georges Pompidou d'accéder à la présidence, par tous les moyens, même les plus sales. Critique : Avec presque 40 années de décalage et la mort de la plupart des protagonistes, on peut parler de cette affaire comme d'une partie de l'histoire de France. Pas la partie la plus glorieuse, mais une partie que l'on ne peut cacher : l'après-guerre et sa politique faite de barbouze et de coups fourrés. J'avoue qu'en tant que "jeune" je n'avais jamais entendu parler de cette affaire. et après lecture de ce récit, je trouve cela surréaliste que cela se soit vraiment passé !, c'est plus gros que ce que n'importe quel scénariste hollywoodien du moment ne pourrait écrire : Des Stars de ciné, des premiers ministres, une implication du président, un patron de la pègre, un corbeau... Cela serait un film, on dirait que les auteurs ont cherché à en mettre trop ! C'est édifiant sur le monde politique de l'époque qui n'avait pas besoin de réseaux sociaux pour diffamer quelqu'un. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-affaire-markovic-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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    L'affaire Markovic

    Avec presque 40 années de décalage et la mort de la plupart des protagonistes, on peut parler de cette affaire comme d'une partie de l'histoire de France. Pas la partie la plus glorieuse, mais une partie que l'on ne peut cacher : l'après-guerre et sa politique faite de barbouze et de coups fourrés. J'avoue qu'en tant que "jeune" je n'avais jamais entendu parler de cette affaire. et après lecture de ce récit, je trouve cela surréaliste que cela se soit vraiment passé !, c'est plus gros que ce que n'importe quel scénariste hollywoodien du moment ne pourrait écrire : Des Stars de ciné, des premiers ministres, une implication du président, un patron de la pègre, un corbeau... Cela serait un film, on dirait que les auteurs ont cherché à en mettre trop ! C'est édifiant sur le monde politique de l'époque qui n'avait pas besoin de réseaux sociaux pour diffamer quelqu'un.
  24. Titre de l'album : Chaplin - Tome 3 - Contre John Edgar Hoover Scenariste de l'album : Laurent Seksik Dessinateur de l'album : David Francois Coloriste : David Francois Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Après avoir connu ascension fulgurante, succès incontesté et premiers échecs, Charlie Chaplin traverse, à l'aube de ses 40 ans, une période de doutes. Désintéressé par les louanges d'Hollywood, et surtout marqué par la misère sociale et l'instabilité politique grandissante, le prodige du cinéma envisage de mettre un terme à sa carrière. C'est sa rencontre avec l'actrice Paulette Goddard qui lui donnera un nouveau souffle créatif et lui permettra de prendre le virage dont son oeuvre avait besoin. Délaissant la comédie au profit d'un ton plus engagé, Chaplin s'attelle à ce qui resteront ses films les plus marquants : Les Temps Modernes et Le Dictateur. Critique : Après un premier tome qui ne m'avaient guère passionné, le personnage de Chaplin me laissant jusqu'ici assez froid et loin de l'image que j'avais de lui, le tome 2 avait relancé mon intérêt pour cette série, ébauchant alors déjà ce tome 3 venu me réconcilier définitivement avec cette trilogie. En effet, c'est ici que l'on prend enfin la mesure de Chaplin puisque je suis persuadé que l'artiste ne devient grand que lorsqu'il sert un idéal plus grand que son ego. Les failles de l'homme exposées avec lucidité forment alors un beau contrepoint au génie de l'artiste. Ce Chaplin qui sut se réinventer, sortir du chemin tracé, s'opposer, et jeter un regard acerbe et toujours pertinent près d'un siècle plus tard sur sa société pour ainsi rentrer dans l'Histoire est passionnant. Ses deux contrepoints, formé ici dans ce tome 3 avec l'évolution d'Hitler et le personnage de Hoover, permettent de mieux mesurer la difficulté de ce qu'il entreprit et fit. Cette trilogie mérite d'être lue puisqu'il s'agit finalement de l'une des seules biographies sérieuses et couvrant une vaste partie de sa vie consacrée à ce génie que fut Chaplin. Bravo Messieurs, une belle fin en apothéose pour tout passionné d'histoire et de cinéma. Les liens vers les chroniques des précédents tomes : Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chaplin-tome-3-contre-john-edgar-hoover?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Après un premier tome qui ne m'avaient guère passionné, le personnage de Chaplin me laissant jusqu'ici assez froid et loin de l'image que j'avais de lui, le tome 2 avait relancé mon intérêt pour cette série, ébauchant alors déjà ce tome 3 venu me réconcilier définitivement avec cette trilogie. En effet, c'est ici que l'on prend enfin la mesure de Chaplin puisque je suis persuadé que l'artiste ne devient grand que lorsqu'il sert un idéal plus grand que son ego. Les failles de l'homme exposées avec lucidité forment alors un beau contrepoint au génie de l'artiste. Ce Chaplin qui sut se réinventer, sortir du chemin tracé, s'opposer, et jeter un regard acerbe et toujours pertinent près d'un siècle plus tard sur sa société pour ainsi rentrer dans l'Histoire est passionnant. Ses deux contrepoints, formé ici dans ce tome 3 avec l'évolution d'Hitler et le personnage de Hoover, permettent de mieux mesurer la difficulté de ce qu'il entreprit et fit. Cette trilogie mérite d'être lue puisqu'il s'agit finalement de l'une des seules biographies sérieuses et couvrant une vaste partie de sa vie consacrée à ce génie que fut Chaplin. Bravo Messieurs, une belle fin en apothéose pour tout passionné d'histoire et de cinéma. Les liens vers les chroniques des précédents tomes :
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