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  1. poseidon2

    Bertille & Bertille

    Après des tomes assez moyens, ou il n'était qu'au dessin, Eric Stalner reprend l'entièreté de la gestion de "Bertille et Bertille" pour nous livrer une très belle histoire. Une histoire qui ressemble à un bonbon dur à l'ancienne. Vous savez les bonbons qui, une fois mis en bouche, n'ont pas encore trop de gout et qui, plus on les garde, nous apporte du réconfort et du bon gout avec le temps. Et bien ici, c'est pareil. Sans jamais chercher à produire une BD d'enquête ou même de fantastique, sans jamais chercher à nous expliquer quoi que ce soit, Stalner nous livre un album où l'on est, comme Bertille, au rang des curieux qui regarde tout ce petit monde se poser trop de questions. Des curieux qui regarde aussi nos Bertille jouer au chat et à la souris, tout en retenu très émouvante et très touchante. Une bien belle lecture reposante et humaine, comme on n'en lit plus assez.
  2. Titre de l'album : Bertille & Bertille Scenariste de l'album : Éric Stalner Dessinateur de l'album : Éric Stalner Coloriste : Éric Stalner Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : La rencontre improbable d’un flic bougon, d’une jeune aristocrate… et d’une grosse boule rouge ! Bertille et Bertille. Prénom pour l’une, nom de famille pour l’autre. C’est bien tout ce qui rapproche cette jeune fille de bonne famille et ce commissaire ! Ils ont pourtant un autre point commun pour le moins incongru. Ils ont tous deux assisté à l’atterrissage mouvementé d’un objet insolite. Un objet qui grossit, grossit, grossit au sens propre du terme devenant un véritable casse-tête pour le gouvernement. Tandis que nos deux personnages s’affrontent dans de réjouissantes joutes verbales, cette mystérieuse boule rouge devient une menace pour la France des Années folles. Écrasée près de Paris, et ne cessant de grandir, elle se rapproche de la capitale… Critique : Après des tomes assez moyens, ou il n'était qu'au dessin, Eric Stalner reprend l'entièreté de la gestion de "Bertille et Bertille" pour nous livrer une très belle histoire. Une histoire qui ressemble à un bonbon dur à l'ancienne. Vous savez les bonbons qui, une fois mis en bouche, n'ont pas encore trop de gout et qui, plus on les garde, nous apporte du réconfort et du bon gout avec le temps. Et bien ici, c'est pareil. Sans jamais chercher à produire une BD d'enquête ou même de fantastique, sans jamais chercher à nous expliquer quoi que ce soit, Stalner nous livre un album où l'on est, comme Bertille, au rang des curieux qui regarde tout ce petit monde se poser trop de questions. Des curieux qui regarde aussi nos Bertille jouer au chat et à la souris, tout en retenu très émouvante et très touchante. Une bien belle lecture reposante et humaine, comme on n'en lit plus assez. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bertille-et-bertille-tome-1-l-etrange-boule-rouge?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. alx23

    Une étude en émeraude

    Ce comics est l'adaptation d’une nouvelle écrit par Neil Gaiman, auteur de nombreux comics cultes comme Sandman pour ne citer que celui-là. Le scénariste Rafael Scavone se charge de son adaptation en comics. Avec une étude en émeraude, les auteurs s'inspirent des univers d’Arthur Conan Doyle pour la partie Sherlock Holmes et de Howard Phillips Lovecraft pour la partie des grands anciens, ces divinités sombres et tentaculaires. L'histoire est donc un mélange de récit policier avec une partie fantastique bien présente. Dans le monde du détective privé, les grands anciens gouvernent les hommes avec de postes clés parmi les familles royales. Cette dimension apporte évidemment beaucoup d'originalité à l'histoire mais l'on pourra regretter que le récit ne développe pas assez ce concept. Il reste très plaisant de suivre les aventures du détective avec toutes ses déductions qui ont fait son succès. La partie graphique est réalisée par Rafael Albuquerque très en forme sur cette histoire. Les planches sont de qualité avec une ambiance bien sombre comme on peut l'attendre d'un tel récit. Pour parfaire l'ensemble, Dave Stewart assure les couleurs. Avec Une étude en émeraude, les auteurs rendent de nombreux hommages comme vous pourrez le découvrir à des références de la littératures de cette époque, comme le docteur Jekyll et mister Hyde ou Dracula avec Vlad Tepes.
  4. Titre de l'album : Une étude en émeraude Scenariste de l'album : Rafael Scavone, Neil Gaiman Dessinateur de l'album : Rafael Albuquerque Coloriste : Dave Stewart Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : L'éventreur frappe à Londres et seul le plus grand détective du monde saura l'arrêter ! Face à un étrange assassinat d'horreur cosmique, un détective de génie et son partenaire sont appelés à l'aide. Dans un monde où Sherlock Holmes et Chtulhu cohabitent, ce mystère surnaturel conduira les deux enquêteurs de Baker Street jusqu'au Palais de la Reine afin de résoudre un meurtre transcendant le genre humain. Après avoir remporté les prix Hugo, Bram Stoker, Locus, World Fantasy et Nebula, l'écrivain à succès Neil Gaiman nous livre cette adaptation en roman graphique, assisté au dessin par Rafael Albuquerque ! Critique : Ce comics est l'adaptation d’une nouvelle écrit par Neil Gaiman, auteur de nombreux comics cultes comme Sandman pour ne citer que celui-là. Le scénariste Rafael Scavone se charge de son adaptation en comics. Avec une étude en émeraude, les auteurs s'inspirent des univers d’Arthur Conan Doyle pour la partie Sherlock Holmes et de Howard Phillips Lovecraft pour la partie des grands anciens, ces divinités sombres et tentaculaires. L'histoire est donc un mélange de récit policier avec une partie fantastique bien présente. Dans le monde du détective privé, les grands anciens gouvernent les hommes avec de postes clés parmi les familles royales. Cette dimension apporte évidemment beaucoup d'originalité à l'histoire mais l'on pourra regretter que le récit ne développe pas assez ce concept. Il reste très plaisant de suivre les aventures du détective avec toutes ses déductions qui ont fait son succès. La partie graphique est réalisée par Rafael Albuquerque très en forme sur cette histoire. Les planches sont de qualité avec une ambiance bien sombre comme on peut l'attendre d'un tel récit. Pour parfaire l'ensemble, Dave Stewart assure les couleurs. Avec Une étude en émeraude, les auteurs rendent de nombreux hommages comme vous pourrez le découvrir à des références de la littératures de cette époque, comme le docteur Jekyll et mister Hyde ou Dracula avec Vlad Tepes. Autres infos : Edition Black River Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/une-etude-en-emeraude?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Nous avions globalement eu un avis identique sur le premier tome, chez 1001bd : c'était très bien, mais il manquait un petit quelque chose pour en faire un excellent tome. Et bien ce tome 2 gomme ces doutes pour nous proposer un tome tout bonnement excellent. Le rythme un peu trop calme et trop descriptif du premier tome est remplacé par un scenario à couper au couteau. Une course qui mêle admirablement survie et découverte d'un continent complètement nouveau. En tant que lecteur, cela nous donne une découverte très intéressante avec un côté post-apocalyptique plus prégnant par les ruines que notre héroïne traverse, un peu comme dans le tome 1, mais avec en plus le petit coup d'adrénaline en plus qui nous manquait. On se retrouve avec un album proche de la perfection, avec un Didier Poli qui réussit à augmenter encore sa maitrise des personnages et notre offre un bestiaire particulièrement travaillé dans une ambiance qui ne déplaira pas aux amateurs du convoyeur. Mention ++ à la colorisation de Burno Tatti qui est sublime. Les couleurs imposent une ambiance aussi angoissante la nuit et qu'intrigante au lever du soleil. J'en veux encore !!
  6. Titre de l'album : les ages perdus t2 : Les terres des meutes Scenariste de l'album : Jérôme Le Gris Dessinateur de l'album : Didier Poli Coloriste : Bruno Tatti Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : À la veille de l'an Mil, le feu du ciel a plongé la Terre dans la nuit éternelle de l'Obscure. Quelques milliers d'années plus tard, la vie reprend enfin ses droits. Alors que les humains ont tout oublié des savoirs anciens, un homme, Primus, parvient à maîtriser la culture d'une céréale - l'engrain - qui permettrait à son peuple de mener une vie sédentaire. À sa mort, sa fille Elaìne, qui a perdu tous les siens lors d'un terrible combat entre clans, décide de poursuivre la quête de Primus et part à la recherche d'écrits disparus, garants d'une vie meilleure. Après avoir franchi la Mer des Aigles, Elaìne s'enfonce au coeur la Terre des Meutes, vaste contrée sauvage et inconnue dont la légende la hante depuis l'enfance. C'est sur cette terre hostile qu'elle fait la connaissance de Mara. Ensemble, les deux femmes, traquées par les hommes-cerfs, trouvent refuge dans les ruines de la cité de Lutecia. Elaìne évoque la légende de l'Aegis, l'esprit fondateur dont le souffle est présent en toutes choses, tandis que Mara lui parle des Arpenteurs. Uchronie fascinante portée par une narration puissante et un graphisme évocateur, Les Âges Perdus raconte l'histoire d'un monde en reconstruction, dans lequel la vie reste à réinventer. Critique : Nous avions globalement eu un avis identique sur le premier tome, chez 1001bd : c'était très bien, mais il manquait un petit quelque chose pour en faire un excellent tome. Et bien ce tome 2 gomme ces doutes pour nous proposer un tome tout bonnement excellent. Le rythme un peu trop calme et trop descriptif du premier tome est remplacé par un scenario à couper au couteau. Une course qui mêle admirablement survie et découverte d'un continent complètement nouveau. En tant que lecteur, cela nous donne une découverte très intéressante avec un côté post-apocalyptique plus prégnant par les ruines que notre héroïne traverse, un peu comme dans le tome 1, mais avec en plus le petit coup d'adrénaline en plus qui nous manquait. On se retrouve avec un album proche de la perfection, avec un Didier Poli qui réussit à augmenter encore sa maitrise des personnages et notre offre un bestiaire particulièrement travaillé dans une ambiance qui ne déplaira pas aux amateurs du convoyeur. Mention ++ à la colorisation de Burno Tatti qui est sublime. Les couleurs imposent une ambiance aussi angoissante la nuit et qu'intrigante au lever du soleil. J'en veux encore !! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ages-perdus-tome-2-la-terre-des-meutes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Et voilà il fallait s'y attendre. Le premier tome de la série du convoyeur à laquelle je ne mets pas 5 étoiles... mais seulement 4.5... Pourtant le dessin de Dimitri Armand est toujours aussi bon, et l'histoire concoctée par Tristan Roulot avance bien et nous déroule révélations et actions sur un rythme soutenu. Simplement, il est un cran légèrement dessous par rapport aux deux premiers tomes exceptionnels qui nous avaient immergés dans un monde complètement imaginaire et original avec une action omni présente et savoureuse et des révélations plus qu'ahurissantes. Le second tome notamment nous avait gratifié d'un effet table renversée époustouflant, même pour nous, lecteurs blasés ayant l'habitude de lire des bd de post apo. Bref, ce Convoyeur reste une série de très grande qualité, servis par des dessins dynamiques et puissants. Un tome 3 se retrouvant légèrement en dessous en terme de densité de narration ne me refroidit pas vraiment puisque c'est finalement plutôt un gage de qualité quand à la trame et à la cohérence de l'histoire finale. Merci messieurs, on a toujours hâte de lire la suite.
  8. Titre de l'album : Le convoyeur - Tome 3 - Ces ténèbres qui nous lient Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Dimitri Armand Coloriste : Dimitri Armand Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La "Rouille" a peut-être fait disparaître toute trace de fer, mais pas celui qui caractérise la volonté de Minerva. Scientifique devenue sorcière aux yeux du monde, elle a juré de retrouver l'homme qu'elle aime. L'homme qui l'aima avant de répondre à l'appel et devenir le Convoyeur. Ou plutôt... un Convoyeur ! Minerva s'est adjoint les services du Renifleur pour mener à bien sa mission. Mais une femme seule peut-elle faire face à l'inexorable destin de l'humanité, cette multitude au visage unique qu'est le Convoyeur ? Critique : Et voilà il fallait s'y attendre. Le premier tome de la série du convoyeur à laquelle je ne mets pas 5 étoiles... mais seulement 4.5... Pourtant le dessin de Dimitri Armand est toujours aussi bon, et l'histoire concoctée par Tristan Roulot avance bien et nous déroule révélations et actions sur un rythme soutenu. Simplement, il est un cran légèrement dessous par rapport aux deux premiers tomes exceptionnels qui nous avaient immergés dans un monde complètement imaginaire et original avec une action omni présente et savoureuse et des révélations plus qu'ahurissantes. Le second tome notamment nous avait gratifié d'un effet table renversée époustouflant, même pour nous, lecteurs blasés ayant l'habitude de lire des bd de post apo. Bref, ce Convoyeur reste une série de très grande qualité, servis par des dessins dynamiques et puissants. Un tome 3 se retrouvant légèrement en dessous en terme de densité de narration ne me refroidit pas vraiment puisque c'est finalement plutôt un gage de qualité quand à la trame et à la cohérence de l'histoire finale. Merci messieurs, on a toujours hâte de lire la suite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-convoyeur-tome-3-ces-tenebres-qui-nous-lient?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Titre de l'album : Les Omniscients - tome 3 - Le Berceau Scenariste de l'album : Vincent Dugomier Dessinateur de l'album : Renata Castellani Coloriste : Benoît Beckaert Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Les cerveaux les plus remplis du monde vont devoir mettre leur immense savoir théorique à l'épreuve de la pratique ! Pour parvenir à délivrer la mystérieuse soeur jumelle de Diego de l'île où le FBI compte l'étudier et empêcher les Iconoclastes de diffuser le virus informatique le plus destructeur de l'Histoire, ils vont même devoir faire preuve d'ubiquité. Mais au bout de cette épreuve les attend une des rares connaissances qu'ils ignorent encore : le secret de leurs origines ! Critique : Le troisième tome de cette série jeunesse plutôt réussie et qui rencontre son petit succès déboule, et pour ma part je vous avoue que j'ai été un brin déçu. Le scénario bifurque tranquillement et logiquement mais la direction prise ne m'a pas plus emballé que cela. Ceci étant dit les personnages de cette aventure jeunesse sont bien pensés et sympathiques, le rythme est soutenu et bien dosé, et l'histoire avance bien, alors je crois que les amateurs de la série y trouveront largement leur compte. Reste que pour ma part il me manque un petit quelque chose pour vraiment trépigner à l'idée de lire la suite, comme cela peut pourtant être le cas sur une série jeunesse comme La forêt du temps. Renata Castellani maitrise elle bien tous ses personnages et son univers et nous livre des planches réussies, bien mises en couleur par Benoît Beckaert. C'est dynamique et vivant et donc réussi. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-omniscients-tome-3-le-berceau?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Le troisième tome de cette série jeunesse plutôt réussie et qui rencontre son petit succès déboule, et pour ma part je vous avoue que j'ai été un brin déçu. Le scénario bifurque tranquillement et logiquement mais la direction prise ne m'a pas plus emballé que cela. Ceci étant dit les personnages de cette aventure jeunesse sont bien pensés et sympathiques, le rythme est soutenu et bien dosé, et l'histoire avance bien, alors je crois que les amateurs de la série y trouveront largement leur compte. Reste que pour ma part il me manque un petit quelque chose pour vraiment trépigner à l'idée de lire la suite, comme cela peut pourtant être le cas sur une série jeunesse comme La forêt du temps. Renata Castellani maitrise elle bien tous ses personnages et son univers et nous livre des planches réussies, bien mises en couleur par Benoît Beckaert. C'est dynamique et vivant et donc réussi.
  11. The_PoP

    The Plot - Tome 2 - 1674

    On ne va pas se le cacher, la sortie de ce The Plot - Tome 2 risque fort de faire bien moins de bruit que celle du préquel de Locke & Key la même semaine chez Hi Comics. S'ils ont en commun l'approche fantastique et Lovecraftienne du thème de la famille, on va tout de suite le dire : les ambiances sont radicalement différentes. Si l'intrigue de The Plot est beaucoup plus simple et classique que celle de Locke & Key, elle n'en reste pas moins très réussie pour un diptyque d'horreur en comics, genre Ô combien compliqué. D'ailleurs les ambiances sont particulièrement réussies, notamment servies par le dessin anxiogène de Hicxson. Il faut par ailleurs savoir que ce tome 2 n'aurait jamais du voir le jour en France car devant le faible nombre de vente du premier tome, celui-ci devait être abandonné. Cela aurait été à mon humble avis fort dommage tant cette conclusion est parfaite et nous livre un final haletant à un diptyque angoissant à souhait. The Plot est passé à tort relativement incognito dans le paysage du comics indé, mais ses qualités sauront séduire ses lecteurs. Ceux qui ont aimé le premier, jetez vous dessus, car il n'y en aura malheureusement probablement pas beaucoup en librairies.
  12. Titre de l'album : The Plot - Tome 2 - 1674 Scenariste de l'album : Tim Daniel Dessinateur de l'album : Josh Hixson Coloriste : Jordan Boyd Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Aux origines de la malédiction Blaine... Un mal ancien frappe la famille Blaine depuis des générations et hante leur demeure ancestrale. Pour échapper à son sinistre héritage et protéger ses neveux, Chaise Blaine n'a plus le choix : il doit trouver un moyen de détruire la maison et toutes les horreurs tapies en ses murs... mais les fantômes du passé n'ont pas dit leur dernier mot. Alors que la tempête fait rage à Cape Augusta, les secrets de famille se réveillent et menacent de tout engloutir. Chase, MacKenzie et Zach Blaine semblent condamnés à payer les erreurs de leurs ancêtres... Une plongée cauchemardesque dans les eaux troubles du passé, une atmosphère poisseuse et des personnages terriblement attachants pour une conclusion magistrale au rythme haletant. Tim Daniel, Michael Moreci (Curse, Burning Fields) et Joshua Hixson (Shanghai Red) livrent le dernier volet de leur série d'horreur à la croisée de Locke & Key, Swamp Thing et H.P. Lovecraft. Critique : On ne va pas se le cacher, la sortie de ce The Plot - Tome 2 risque fort de faire bien moins de bruit que celle du préquel de Locke & Key la même semaine chez Hi Comics. S'ils ont en commun l'approche fantastique et Lovecraftienne du thème de la famille, on va tout de suite le dire : les ambiances sont radicalement différentes. Si l'intrigue de The Plot est beaucoup plus simple et classique que celle de Locke & Key, elle n'en reste pas moins très réussie pour un diptyque d'horreur en comics, genre Ô combien compliqué. D'ailleurs les ambiances sont particulièrement réussies, notamment servies par le dessin anxiogène de Hicxson. Il faut par ailleurs savoir que ce tome 2 n'aurait jamais du voir le jour en France car devant le faible nombre de vente du premier tome, celui-ci devait être abandonné. Cela aurait été à mon humble avis fort dommage tant cette conclusion est parfaite et nous livre un final haletant à un diptyque angoissant à souhait. The Plot est passé à tort relativement incognito dans le paysage du comics indé, mais ses qualités sauront séduire ses lecteurs. Ceux qui ont aimé le premier, jetez vous dessus, car il n'y en aura malheureusement probablement pas beaucoup en librairies. Autres infos : Ambiance réussie Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-plot-tome-2-1674?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. The_PoP

    Locke & Key - L'âge d'or

    En fantastique Joe Hill aura à travers Locke & Key définitivement marqué de son empreinte le monde de la bd et plus largement je pense celui de la littérature. Reprenant à son compte, sans travestir ni copier les inspirations Lovecraftiennes, il a su les utiliser au mieux pour servir magnifiquement ses récits, qui à travers le prisme du Fantastique nous parle avant tout de nous. Toujours imaginatif et créatif, nous embarquant avec poésie et terreur pour un voyage dans l'imaginaire finalement cohérent et diablement pensé, Joe Hill ne cesse de m'émerveiller. Les doubles sens philosophiques, un féminisme puissant et construit, des réflexions classiques mais éternelles ne cessent ainsi de venir enrichir nos lectures. Cette fois-ci ce sera donc à travers ce recueil de nouvelles sur les origines et donc l'âge d'or de la famille Locke que nous allons replonger dans cet univers. Je le dis tout de suite, si le précédent one shot de nouvelles m'avait parfois laissé sur ma faim, celui-ci est simplement indispensable. J'en connais notamment parmi vous, que l'épisode crossover avec Sandman va titiller sévèrement. Seul bémol, l'une des nouvelles (assez courte) était déjà présente dans l'édition Hi Comics de Locke & Key : Ciel et Terre. Pourquoi donc l'avoir édité sur les deux volumes au lieu d'un seul ? A mon humble avis il y a deux raisons à cela : la première est que la thématique de cette nouvelle s'inscris éditorialement sur les 2 tomes naturellement. La seconde moins noble est pécuniaire, si on enlevait Open the Moon de Ciel et Terre, il ne restait plus assez de nouvelles pour faire une édition séparée, même enrichie du travail bibliographique et de reportage présent en fin d'album. Quand à sa présence dans ce recueil L'âge d'Or, elle est indispensable pour nous donner les clefs de la narration. Vous l'aurez compris, si Ciel et terre s'avère du coup complètement dispensable, sa meilleure nouvelle étant désormais aussi présente dans L'âge d'or, ce dernier se révèle lui juste complètement indispensable. Que vous soyez fan de Locke & Key ou de Sandman. Le dessin de Gabriel Rodriguez ne cesse de m'impressionner car je vous l'avoue très très honnêtement, à l'ouverture du comics pour la première fois, il m'a clairement donné envie de le refermer. Sauf qu'une fois habitué, le niveau de détail, l'expressivité des personnages et des situations, la puissance de l'imaginaire et des mises en scènes fait que vous oublierez très vite vos goûts pour faire face à l'universalité d'une oeuvre majeure : on en reconnait la puissance évocatrice, que l'on aime ou non. Je profite d'ailleurs de cette chronique pour remercier avec émotion mon dealer libraire de l'époque qui à ma question piège "si je dois ressortir avec une seule bd à lire absolument vous me conseillez quoi" m'avait simplement fait partir avec deux tomes de Locke and Key. Merci.
  14. Titre de l'album : Locke & Key - L'âge d'or Scenariste de l'album : Joe Hill Dessinateur de l'album : Gabriel Rodriguez Coloriste : Jay Fotos Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Tous les secrets de Lovecraft n'ont pas encore été révélés.En six histoires courtes, les deux maîtres du Manoir Keyhouse, Joe Hill et Gabriel Rodriguez, vous invitent à un voyage dans le temps et l'espace, et lèvent le voile sur les mystères qui entourent les clés et la famille Locke.Small World Une maison de poupées, une clé magique, un horrible monstre à huit pattes qui sème la terreur à Keyhouse... Des ingrédient de choix pour la pièce maîtresse de ce recueil, brillante réécriture de L'Homme qui rétrécit, le chef-d'oeuvre de Richard Matheson.Dog Days Être les gardiens des clés de Keyhouse de génération en génération est une terrible responsabilité... mais aussi une extraordinaire source d'émerveillement, surtout quand il s'agit de la clé animale !Grindhouse! Des gangsters s'attaquent à la famille Locke, sans savoir que Keyhouse recèle des mystères bien plus redoutables qu'eux... Une histoire grinçante et pleine de suspens, et un habile clin d'oeil aux romans noirs et films de série B.Open the Moon! Après les événements de Small World, retrouvez la famille Locke le temps d'une nuit d'été tout aussi tragique que magique, où une nouvelle clé révèle un pouvoir fantastique: celui d'ouvrir la Lune...In the Can et Nailed it!Où l'on prend quelques nouvelles de Bode, Kinsey et Tyler Locke.Immense succès sur Netflix, Locke & Key déroule le parcours mouvementé de ses héros en six volumes et un recueil d'histoires courtes, bientôt suivis de nouvelles aventures. Critique : En fantastique Joe Hill aura à travers Locke & Key définitivement marqué de son empreinte le monde de la bd et plus largement je pense celui de la littérature. Reprenant à son compte, sans travestir ni copier les inspirations Lovecraftiennes, il a su les utiliser au mieux pour servir magnifiquement ses récits, qui à travers le prisme du Fantastique nous parle avant tout de nous. Toujours imaginatif et créatif, nous embarquant avec poésie et terreur pour un voyage dans l'imaginaire finalement cohérent et diablement pensé, Joe Hill ne cesse de m'émerveiller. Les doubles sens philosophiques, un féminisme puissant et construit, des réflexions classiques mais éternelles ne cessent ainsi de venir enrichir nos lectures. Cette fois-ci ce sera donc à travers ce recueil de nouvelles sur les origines et donc l'âge d'or de la famille Locke que nous allons replonger dans cet univers. Je le dis tout de suite, si le précédent one shot de nouvelles m'avait parfois laissé sur ma faim, celui-ci est simplement indispensable. J'en connais notamment parmi vous, que l'épisode crossover avec Sandman va titiller sévèrement. Seul bémol, l'une des nouvelles (assez courte) était déjà présente dans l'édition Hi Comics de Locke & Key : Ciel et Terre. Pourquoi donc l'avoir édité sur les deux volumes au lieu d'un seul ? A mon humble avis il y a deux raisons à cela : la première est que la thématique de cette nouvelle s'inscris éditorialement sur les 2 tomes naturellement. La seconde moins noble est pécuniaire, si on enlevait Open the Moon de Ciel et Terre, il ne restait plus assez de nouvelles pour faire une édition séparée, même enrichie du travail bibliographique et de reportage présent en fin d'album. Quand à sa présence dans ce recueil L'âge d'Or, elle est indispensable pour nous donner les clefs de la narration. Vous l'aurez compris, si Ciel et terre s'avère du coup complètement dispensable, sa meilleure nouvelle étant désormais aussi présente dans L'âge d'or, ce dernier se révèle lui juste complètement indispensable. Que vous soyez fan de Locke & Key ou de Sandman. Le dessin de Gabriel Rodriguez ne cesse de m'impressionner car je vous l'avoue très très honnêtement, à l'ouverture du comics pour la première fois, il m'a clairement donné envie de le refermer. Sauf qu'une fois habitué, le niveau de détail, l'expressivité des personnages et des situations, la puissance de l'imaginaire et des mises en scènes fait que vous oublierez très vite vos goûts pour faire face à l'universalité d'une oeuvre majeure : on en reconnait la puissance évocatrice, que l'on aime ou non. Je profite d'ailleurs de cette chronique pour remercier avec émotion mon dealer libraire de l'époque qui à ma question piège "si je dois ressortir avec une seule bd à lire absolument vous me conseillez quoi" m'avait simplement fait partir avec deux tomes de Locke and Key. Merci. Autres infos : Un must have Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/locke-key-tome-7-age-d-or?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : Aquarica - Tome 2 - La baleine géante Scenariste de l'album : Benoît Sokal & François Schuiten Dessinateur de l'album : Benoît Sokal & François Schuiten Coloriste : Benoît Sokal & François Schuiten Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : John Greyford et le Lieutenant O'Bryan sont à bord de l'étrange submersible d'Aquarica, en route vers la lointaine terre natale de cette dernière, supposée se situer sur le dos d'une gigantesque baleine. Au terme de leur voyage se dévoile à eux un monde nouveau, hors de toute réalité connue, mais à l'équilibre fragile. Un monde que Baltimore et ses hommes, animés par leur désir de vengeance, ont bien l'intention de faire disparaître. Une course-poursuite s'engage alors entre le baleinier de ces derniers et nos trois héros, avec pour enjeu la survie de tout un peuple. Parviendront-ils à stopper la folie de ces hommes esseulés par leurs malheurs et leurs croyances ? Entre fable écologique et récit d'aventure, la réunion de deux auteurs majeurs de la bande dessinée autour d'une histoire à portée universelle. Critique : Aquarica est décidément une série à part dans l'univers de la BD actuelle. Elle marque d'abord la réunion de deux immenses références et talent de la bande dessinée. Sa génèse et tous les détours qu'elle a emprunté avant de devenir une bande dessinée est passionnante. Elle marque surtout leur indéfectible amitié. Et ce tome 2, dont le dessin est terminé par François Schuiten après le décès de son ami Benoît Sokal vient encore renforcer cette impression. Tout le cheminement dans la réalisation de ce projet, initialement destiné à au cinéma et au film d'animation est d'ailleurs expliqué en fin d'album. Aquarica est une fable puissante, qui aimante l'imaginaire, la poésie et la réflexion autour de sujet toujours plus actuels. C'est un mini monde en mouvement qui oblige les personnages à faire leurs choix et en cela elle ne peut que nous parler. Toutefois si le tome 1 vous a laissé insensible, ce tome 2 ne vous plaira guère plus. Pourtant il se niche au coeur de ces pages une mélancolie et une lenteur puissante qui renforcent l'atmosphère, les questionnements et l'imaginaire. Aquarica est définitivement hors du temps. Autres infos : Merci aux deux auteurs. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aquarica-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Aquarica est décidément une série à part dans l'univers de la BD actuelle. Elle marque d'abord la réunion de deux immenses références et talent de la bande dessinée. Sa génèse et tous les détours qu'elle a emprunté avant de devenir une bande dessinée est passionnante. Elle marque surtout leur indéfectible amitié. Et ce tome 2, dont le dessin est terminé par François Schuiten après le décès de son ami Benoît Sokal vient encore renforcer cette impression. Tout le cheminement dans la réalisation de ce projet, initialement destiné à au cinéma et au film d'animation est d'ailleurs expliqué en fin d'album. Aquarica est une fable puissante, qui aimante l'imaginaire, la poésie et la réflexion autour de sujet toujours plus actuels. C'est un mini monde en mouvement qui oblige les personnages à faire leurs choix et en cela elle ne peut que nous parler. Toutefois si le tome 1 vous a laissé insensible, ce tome 2 ne vous plaira guère plus. Pourtant il se niche au coeur de ces pages une mélancolie et une lenteur puissante qui renforcent l'atmosphère, les questionnements et l'imaginaire. Aquarica est définitivement hors du temps.
  17. The_PoP

    Les vous

    Titre de l'album : Les vous Scenariste de l'album : Nicolas Pitz Dessinateur de l'album : Nicolas Pitz Coloriste : Nicolas Pitz Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Dans un village tranquille des Alpes italiennes, un énorme rocher se décroche de la montagne et cause la mort d'un pêcheur. Les anciens disent que c'est la Main de Pierre, qui protégeait la région des esprits. Simple légende ? Pourtant, des vagues agitent la surface du lac. Un champion de kayak chavire sans raison. Une femme entend soudain son mari mort il y a plus de vingt ans. Et un gardien trouve des empreintes... mais de quoi ? Blu, une jeune fille aux yeux couleur d'eau, a l'impression que des voix essaient de lui parler. Qui êtes-vous, les Vous ? Critique : Les vous est un récit fantastique destiné aux jeunes ados sous format de roman graphique avec une couverture souple et 130 pages de lecture. L'histoire est adaptée du roman de Davide Morosinotto et si vous me connaissez vous savez que je suis plutôt friand des adaptations de bons romans en romans graphiques ou bd. Ici j'ai été un peu déçu car, soyons sincère, j'ai trouvé le trait de Nicolas Pitz un peu léger. Je n'ai pas vraiment été happé par ces représentations là où sur Sombres Citrouilles, sont trait m'avait plutôt plu. Ici j'ai eu du mal, et si l'histoire m'a globalement bien plu, l'ensemble a manqué un peu de piquant pour moi pour se distinguer des autres productions du genre. Autres infos : adapté du roman de Davide Morosinotto Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-vous?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. The_PoP

    Les vous

    Les vous est un récit fantastique destiné aux jeunes ados sous format de roman graphique avec une couverture souple et 130 pages de lecture. L'histoire est adaptée du roman de Davide Morosinotto et si vous me connaissez vous savez que je suis plutôt friand des adaptations de bons romans en romans graphiques ou bd. Ici j'ai été un peu déçu car, soyons sincère, j'ai trouvé le trait de Nicolas Pitz un peu léger. Je n'ai pas vraiment été happé par ces représentations là où sur Sombres Citrouilles, sont trait m'avait plutôt plu. Ici j'ai eu du mal, et si l'histoire m'a globalement bien plu, l'ensemble a manqué un peu de piquant pour moi pour se distinguer des autres productions du genre.
  19. Cela fait quelques tomes que ces tortues ninja avaient cessé de m'amuser il faut bien le reconnaître. Des intrigues moins passionnantes, des univers plus ou moins farfelus, des dessins assez inégaux. Bref, cela ne suscitait pas de gros enthousiasme chez moi. Et pourtant ce tome 16 m'a beaucoup plu. J'ai d'ailleurs failli mettre la note de 4. Pour ne pas finir ma chronique sur une mauvaise note, il faut que je vous parle d'abord du dernier chapitre dont j'ai eu l'impression qu'il avait été dessiné à la serpe par Brahm Revel et qui ne m'a pas du tout convaincu. Sorte de préquel au prochain tome, les dessins, l'intrigue et le scénario ne m'ont pas emballé. La différence graphique entre le prélude superbement illustré par Pablo Tunica et le dernier chapitre de Brahm Revel est assez étonnante d'ailleurs... c'est un peu incompréhensible. Dommage de ternir cette si belle impression, même si ce n'est que sur 11 pages. Ce tome 16 aura pourtant réussi l'exploit de me faire plaisir sur toutes les pages précédentes et de me procurer une lecture plus que sympa. L'intrigue y est fluide, bien pensée, on n'est pas vraiment submergés par les personnages secondaires sans importance, et la clôture est propre. Les persos principaux gagnent en épaisseur et en cohérence. On retrouve bien les univers désormais plus familiers, et les dialogues sont réussis. Bref un gros regain d'intérêt. Surtout que graphiquement excepté le dernier chapitre anecdotique, l'ensemble est très propre pour cette série qui a parfois souffert d'une forme d'irrégularité. Le prélude étant même très réussi à mon sens.
  20. Titre de l'album : Teenage Mutant Ninja Turtles - Tome 16 - Le royaume des rats Scenariste de l'album : Kevin Eastman & Tom Waltz & Bobby Curnow Dessinateur de l'album : Dave Wachter & Brahm Revel & Pablo Tunica Coloriste : Ronda Pattison Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Le Roi des Rats est de retour, plus redoutable que jamais ! Profitant du chaos laissé par l'invasion des Tricératons, différentes forces se rassemblent et d'inquiétants jeux de pouvoir se mettent en place pour faire main basse sur New York. Tandis que les Tortues tentent de protéger la ville de cette nouvelle menace, il est un Immortel qui se fiche éperdument de la puissance ou de la victoire et désire seulement semer le chaos... Le roi des rats ! Les fils de Splinter parviendront-ils à l'arrêter avant que l'innommable ne se produise ? Critique : Cela fait quelques tomes que ces tortues ninja avaient cessé de m'amuser il faut bien le reconnaître. Des intrigues moins passionnantes, des univers plus ou moins farfelus, des dessins assez inégaux. Bref, cela ne suscitait pas de gros enthousiasme chez moi. Et pourtant ce tome 16 m'a beaucoup plu. J'ai d'ailleurs failli mettre la note de 4. Pour ne pas finir ma chronique sur une mauvaise note, il faut que je vous parle d'abord du dernier chapitre dont j'ai eu l'impression qu'il avait été dessiné à la serpe par Brahm Revel et qui ne m'a pas du tout convaincu. Sorte de préquel au prochain tome, les dessins, l'intrigue et le scénario ne m'ont pas emballé. La différence graphique entre le prélude superbement illustré par Pablo Tunica et le dernier chapitre de Brahm Revel est assez étonnante d'ailleurs... c'est un peu incompréhensible. Dommage de ternir cette si belle impression, même si ce n'est que sur 11 pages. Ce tome 16 aura pourtant réussi l'exploit de me faire plaisir sur toutes les pages précédentes et de me procurer une lecture plus que sympa. L'intrigue y est fluide, bien pensée, on n'est pas vraiment submergés par les personnages secondaires sans importance, et la clôture est propre. Les persos principaux gagnent en épaisseur et en cohérence. On retrouve bien les univers désormais plus familiers, et les dialogues sont réussis. Bref un gros regain d'intérêt. Surtout que graphiquement excepté le dernier chapitre anecdotique, l'ensemble est très propre pour cette série qui a parfois souffert d'une forme d'irrégularité. Le prélude étant même très réussi à mon sens. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-tortues-ninja-tmnt-tome-16-le-royaume-des-rats?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. poseidon2

    Shi t5 Black Friday

    Le retour des mères en colères dans une deuxième cycle qui s'annonce encore plu explosif que le premier. Déjà ce deuxième cycle est annoncé en 2 tomes et non 4 comme le premier. Ensuite avec un premier tome de cette densité et de cette intensité, on ne pourra qu'avoir un diptyque de folie. Car ce tome 5 est tout simplement à couper e souffle. Graphiquement j'avais presque oublié que Homs était aussi bon. Graphiquement c'est sublime ! Que ce soit les décors, les personnages ou les scènes d'action, c'est magnifique. Mention particulière à la scène ou Jay est prostrée et ou son démon "sort" pour la protéger. Sublime. Coté scénario Zidrou n'est pas en reste ! Tout en restant dans la continuité du premier cycle, on enclenche la seconde avec une histoire qui s'emballe et qui maintient le lecteur dans une frénésie de lecture jusqu'à la fin. Une fin ou l'on reprend calmement l'album pour regarder les dessins qu'on a que trop survolé lors de notre première lecture. Et encore je suis sûr à 100% que cette histoire serait encore meilleure (si c'est possible) en relisant le premier cycle. J'en viens à espérer que le prochain album ne soit pas le dernier de la série. C’est assez rare pour être souligné !
  22. Titre de l'album : Shi t5 Black Friday Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Homs Coloriste : Homs Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Après les récents événements survenus à Londres, Jay et Kita sont, plus que jamais, considérées comme des terroristes par la bourgeoisie bien-pensante. Toutefois, grâce aux "Angry Mothers", un groupuscule de mères activistes fondé par les deux jeunes femmes, leur lutte s'est répandue comme une trainée de poudre. Si bien que la marque SHI n'a jamais été aussi visible dans tout Londres, servant aussi bien les droits des femmes que ceux des enfants. Sur la tombe de Jay, Apolline commence à prendre conscience de la vie que sa mère biologique menait jusqu'alors. Une vie de luttes et de combats, au service d'une cause. Mais Apolline a-t-elle les épaules assez solides pour porter le poids de son héritage ? Est-elle prête à prendre le relais de cette génitrice défunte dont elle ne connait rien, sinon les rumeurs populaires et les avis de recherche contre rançon ? Zidrou nous emmène, entre le Japon et l'Angleterre, dans un deuxième cycle explosif de SHI magnifié, comme à l'accoutumée, par la maestria graphique de Homs. Critique : Le retour des mères en colères dans une deuxième cycle qui s'annonce encore plu explosif que le premier. Déjà ce deuxième cycle est annoncé en 2 tomes et non 4 comme le premier. Ensuite avec un premier tome de cette densité et de cette intensité, on ne pourra qu'avoir un diptyque de folie. Car ce tome 5 est tout simplement à couper e souffle. Graphiquement j'avais presque oublié que Homs était aussi bon. Graphiquement c'est sublime ! Que ce soit les décors, les personnages ou les scènes d'action, c'est magnifique. Mention particulière à la scène ou Jay est prostrée et ou son démon "sort" pour la protéger. Sublime. Coté scénario Zidrou n'est pas en reste ! Tout en restant dans la continuité du premier cycle, on enclenche la seconde avec une histoire qui s'emballe et qui maintient le lecteur dans une frénésie de lecture jusqu'à la fin. Une fin ou l'on reprend calmement l'album pour regarder les dessins qu'on a que trop survolé lors de notre première lecture. Et encore je suis sûr à 100% que cette histoire serait encore meilleure (si c'est possible) en relisant le premier cycle. J'en viens à espérer que le prochain album ne soit pas le dernier de la série. C’est assez rare pour être souligné ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/shi-tome-5-black-friday?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Titre de l'album : L'ogre lion t1 : le lion barbare Scenariste de l'album : Bruno Bessadi Dessinateur de l'album : Bruno Bessadi Coloriste : Bruno Bessadi Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Un généreuse aventure tendre et farouche où s'entrechoquent démon maléfique et injustices sociales. Dans les contrées du nord, nul n'a jamais vu de lynx aussi grand. Normal: Kgosi est un lion. Mais que fait-il si loin de ses terres ? Pourquoi partage-t-il son corps avec un sanguinaire démon pourfendeur de carnivores ? C'est ce que se demande le jeune Wilt, imprévu compagnon de route du morose guerrier. La vérité se dévoile au fil de leur périple vers le royaume au-delà des mers où Kgosi doit se retrouver lui-même et se confronter à son passé pour espérer délivrer son peuple... Critique : Vous connaissez l'enfant de l'orage ? Non et bien allez y jeter un œil. Oui et bien sachez que cette BD à un bon gout de l'enfant de l'orage. Pour moi cela veut un dessin très joli, des couleurs vives, un scenario dynamique, une histoire originale et un personnage principal très attachant. Sur ce point ci je dois vous avouez que je retrouve exactement dans cette BD ce qui me manque dans 5 terres. Si le niveau graphique n'est pas forcement aussi précis (et encore moi j'adore), le scénario est lui très prenant. Sans temps mort il n'en reste pas moins intriguant. Là ou Bruno Bessadi fait fort, c'est dans la gestion des révélations de son histoire. Chaque révélation vient à point nommé pour expliquer les questions qui nous viennent et chaque rebondissement permet de relancer l'histoire pour réussir à nous livrer une histoire sans temps mort. Cela nous donne un premier tome très vivant et qui ravira tous les fans de BD d'aventures ! Le changement de paysage annoncé en fin de tome nous permettra de voir le dessin de Bruno Bessadi à l'œuvre sur un autre terrain et rien que cela ça donne envie de l'avoir rapidement entre les mains Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ogre-lion-tome-1-le-lion-barbare?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Vous connaissez l'enfant de l'orage ? Non et bien allez y jeter un œil. Oui et bien sachez que cette BD à un bon gout de l'enfant de l'orage. Pour moi cela veut un dessin très joli, des couleurs vives, un scenario dynamique, une histoire originale et un personnage principal très attachant. Sur ce point ci je dois vous avouez que je retrouve exactement dans cette BD ce qui me manque dans 5 terres. Si le niveau graphique n'est pas forcement aussi précis (et encore moi j'adore), le scénario est lui très prenant. Sans temps mort il n'en reste pas moins intriguant. Là ou Bruno Bessadi fait fort, c'est dans la gestion des révélations de son histoire. Chaque révélation vient à point nommé pour expliquer les questions qui nous viennent et chaque rebondissement permet de relancer l'histoire pour réussir à nous livrer une histoire sans temps mort. Cela nous donne un premier tome très vivant et qui ravira tous les fans de BD d'aventures ! Le changement de paysage annoncé en fin de tome nous permettra de voir le dessin de Bruno Bessadi à l'œuvre sur un autre terrain et rien que cela ça donne envie de l'avoir rapidement entre les mains
  25. Titre de l'album : Bitter Root - Tome 3 - Héritage Scenariste de l'album : Walker & Brown & Greene Dessinateur de l'album : Walker & Brown & Greene Coloriste : Sofie Dodgson Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Lauréat de l'Eisner Award 2020 de la meilleure série régulière. Nommé au Eisner Award 2019 de la meilleure nouvelle série. Nommé au Eisner Award 2021 de la meilleure série en cours. Tandis qu'un mal terrible s'abat sur le monde, la famille Sangerye réalise que cette fois, elle pourra difficilement se protéger... tout comme le reste de l'humanité. Pour réussir à vaincre ces sinistres forces qui ravagent la terre, les Sangerye devront combattre leurs propres démons, mais tous ne survivront pas... Un affrontement épique dans le Harlem de la Renaissance, qui scellera le destin d'une famille, et celui du monde entier ! Récompensés par le prestigieux Eisner Award de la meilleure série régulière, David F. Walker, Chuck Brown et Sanford Greene offrent aux Sangerye un final magistral. Dernier tome de la série. Critique : Bon, assez échaudé par les "fins" un peu précipitées de Skyward et d'Invisible Kingdom chez Hi Comics, j'attendais ce dernier tome de Bitter Root avec beaucoup de craintes. L'univers présenté, les personnage, l'intrigue étaient trop complexes pour moi pour permettre une fin propre à une série qui est allée depuis le début, très très très vite. Je me suis trompé. C'était possible, et ce tome 3 est juste une apothéose, une conclusion logique et attendue à une trilogie traitant d'un point de vue fantastique d'une mal connu et réel. On est presque sur la mythologie Star Wars là, tellement ces 3 premiers tomes semblent construits sur le même schéma que la première trilogie. La dramaturgie est donc palpable, la montée en puissance aussi, et le dénouement, logique et sans surprise reste agréable à lire. Oui un dénouement qui coule de source n'était pas gagné pour une série qui a joué depuis le début avec les nerfs de ses lecteurs, sauts dans le temps, plusieurs univers présentés, famille ultra nombreuse, représentations graphiques ultra fouillées, pffff il a fallut s'accrocher. Cela en valait la peine puisque le tout forme une très belle fresque complète, avec tous les enjeux que l'on s'attend à y retrouver et bien plus encore, laissant finalement que peu de questions en suspens. A noter également le magnifique travail d'éditeur qui nous livre en fin d'album des entretiens fascinants et passionnants sur le sujet de l'album. A éviter donc pour ceux que les mots "black power" effraient. A recommander pour tous les autres, sympathisants, curieux, ouverts d'esprit, ouverts au débat, et amateur de fantastique dans un Univers d'une rare originalité. Seul bémol pour ma part, j'aurais aimé une construction un brin moins tarabiscotée parfois afin de gagner en intensité dramatique, et peut être un tome de plus afin de réduire un peu le rythme, car là, si vous lisez les 3 tomes d'affilée, vous n'aurez juste plus de souffle. La note de cet album reflète pour autant mon admiration devant cette série. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bitter-root-tome-3-heritage-223087?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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