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  1. The_PoP

    Jesse James

    Titre de l'album : Jesse James Scenariste de l'album : Chris Regnault & Dobbs Dessinateur de l'album : Chris Regnault Coloriste : Chris Regnault Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Le bandit bien-aimé.Missouri, 1863. En pleine guerre de Sécession, la ferme des James est saccagée par une patrouille nordiste. Leur brutalité marque au fer rouge le jeune Jesse, qui n'aspire plus qu'à se venger! Fervent partisan de la cause du Sud, il rejoint les Bushwackers de «Bloody Bill» Anderson dans leur guérilla meurtrière, apprenant à piller, voler et tuer sous couvert d'une morale viciée par le traumatisme de la guerre civile. Au rétablissement de la paix, la rancoeur, le sentiment d'injustice et l'humiliation de la défaite le précipitent dans une carrière criminelle. Dans une surenchère de la violence, les quinze années qui suivent voient s'enchaîner les braquages de banques, les attaques de trains et de diligences, les règlements de comptes et les chevauchées sauvages... Jesse, son frère Frank et leur gang sont devenus les ennemis publics numéro un d'un pays qui peine à panser ses blessures, une partie de l'opinion sudiste voyant en lui un héros populaire, une sorte de justicier au grand coeur s'en prenant aux nantis pour venger l'honneur des vaincus.Christophe Regnault et Dobbs reprennent habilement les codes classiques du genre pour nous offrir un western dense et violent servi par une mise en scène puissante à l'atmosphère crépusculaire. Accompagné par l'historien Farid Ameur, spécialiste de la conquête de l'Ouest américain, ils nous entraînent, dans un fracas de sabots, sur les pas d'une figure légendaire qui n'a pas fini de fasciner les esprits. Critique : Forcément un Western en BD moi ça me fait toujours frétiller, alors l'arrivée du duo d'éditeurs Glénat / Fayard pour nous livrer des autobiographies des célébrités du Far West sérieuses mais sous forme dynamiques en BD ça m'intéresse. D'autant plus que Soleil avec un pitch quasi similaire m'avait laissé sur ma faim avec sa série des Western Legends. Ce premier tome consacré à Jesse James sera suivi très rapidement par celui sur Wild Bill Hickok. La couverture de ce Jesse James est pour le moins très alléchante et en tous cas une franche réussite à l'oeil. Je ne connaissais pas le travail de Chris Regnault jusqu'ici mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir son trait, qui s'il convient fort bien à de la bd "sérieuse" semi historique, a à mon avis beaucoup de potentiel sur d'autres genres. Bref on est sur de la belle et bonne bd qui vous rappellera parfois notre cher Mike Steve Blueberry. Du très bon. Le scénario, qui reste très biographique évidemment est une belle réussite du genre également, arrivant à nous garder dynamique et captivé malgré de nécessaires passage descriptifs et narratifs un peu plus figés. Vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ce Jesse James. Autres infos : Avec la participation du conseiller historique Farid Ameur Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jesse-james-228640?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. The_PoP

    Jesse James

    Forcément un Western en BD moi ça me fait toujours frétiller, alors l'arrivée du duo d'éditeurs Glénat / Fayard pour nous livrer des autobiographies des célébrités du Far West sérieuses mais sous forme dynamiques en BD ça m'intéresse. D'autant plus que Soleil avec un pitch quasi similaire m'avait laissé sur ma faim avec sa série des Western Legends. Ce premier tome consacré à Jesse James sera suivi très rapidement par celui sur Wild Bill Hickok. La couverture de ce Jesse James est pour le moins très alléchante et en tous cas une franche réussite à l'oeil. Je ne connaissais pas le travail de Chris Regnault jusqu'ici mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir son trait, qui s'il convient fort bien à de la bd "sérieuse" semi historique, a à mon avis beaucoup de potentiel sur d'autres genres. Bref on est sur de la belle et bonne bd qui vous rappellera parfois notre cher Mike Steve Blueberry. Du très bon. Le scénario, qui reste très biographique évidemment est une belle réussite du genre également, arrivant à nous garder dynamique et captivé malgré de nécessaires passage descriptifs et narratifs un peu plus figés. Vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ce Jesse James.
  3. Titre de l'album : Les compagnons de la libération : l'ile de sein Scenariste de l'album : Jean-Yves Le Naour Dessinateur de l'album : Brice Goepfert Coloriste : Brice Goepfert Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : En embarquant pour Londres, ils emportent l'honneur de la France. Tout paraît immuable sur ce morceau de roche face à l'océan : La même mer indomptable, les mêmes hommes, solidaires, fidèles et silencieux. Mais en 1940, c'est le continent qui est enseveli sous la marée nazie. Après avoir entendu l'appel du 18 juin, les hommes se concertent. Il faut partir, vivre libre comme tous ceux qui chérissent la mer, et continuer la lutte. Tous les hommes décident alors de s'embarquer pour l'Angleterre pour prendre le seul parti qui leur soit naturel, celui de la fidélité à la patrie et à la liberté. Critique : Encore une "belle histoire" dans ces albums sur les compagnons de la libération. En tant qu'amateur d'histoire, j'apprécie ces albums, mais celui-ci m'a particulièrement marqué. En effet, cela m'a déjà appris d'où venait la célèbre phrase du général de Gaulle : Sein est donc le quart de la France ! Mais cela m'a aussi permis de me rendre compte que la population masculine de l'ile a entièrement répondu à l'appel du Général de Gaulle (le deuxième dont on parle moins). Une preuve de patriotisme forte et rare. Mais cet album est avant tout un album de BD bien écrit et bien pensé. S'il parle de la guerre, il n'en montre rien de plus que l'impact psychologique qu'elle avait sur la dernière terre libre de France métropolitaine. Mais cet aspect de la guerre sur les habitants des mers et campagnes est aussi intéressant que les combats eux-mêmes et beaucoup moins traité. Encore un bel album pour une collection qui continuera, je l'espère, à honorer la mémoire d'homme qui ont eu le courage de toujours croire en leur pays. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-compagnons-de-la-liberation-l-ile-de-sein?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Encore une "belle histoire" dans ces albums sur les compagnons de la libération. En tant qu'amateur d'histoire, j'apprécie ces albums, mais celui-ci m'a particulièrement marqué. En effet, cela m'a déjà appris d'où venait la célèbre phrase du général de Gaulle : Sein est donc le quart de la France ! Mais cela m'a aussi permis de me rendre compte que la population masculine de l'ile a entièrement répondu à l'appel du Général de Gaulle (le deuxième dont on parle moins). Une preuve de patriotisme forte et rare. Mais cet album est avant tout un album de BD bien écrit et bien pensé. S'il parle de la guerre, il n'en montre rien de plus que l'impact psychologique qu'elle avait sur la dernière terre libre de France métropolitaine. Mais cet aspect de la guerre sur les habitants des mers et campagnes est aussi intéressant que les combats eux-mêmes et beaucoup moins traité. Encore un bel album pour une collection qui continuera, je l'espère, à honorer la mémoire d'homme qui ont eu le courage de toujours croire en leur pays.
  5. Titre de l'album : Les pionniers - Tome 1 - La machine du diable Scenariste de l'album : Guillaume Dorison Dessinateur de l'album : Jean-Baptiste Hostache Coloriste : Jean-Baptiste Hostache & Jean-Baptiste Merle Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : 1894. Paris est au centre du monde. Artistes, inventeurs et industriels se fréquentent dans une grande fièvre. La technique est au centre de toutes les préoccupations. Les arts, comme l'économie ou les sciences, se rationalisent. Le monde entier semble en passe d'être mécanisé... Six personnes détiennent le même secret. Une invention démoniaque dont ils cherchent à comprendre le sens et maîtriser la puissance. Ils sont ingénieur, fils de boucher, magicien, forain ou jeune secrétaire-sténographe. Ils sont jeunes, rêveurs, ambitieux et vont devoir se démarquer. Ils se nomment Léon Gaumont, Charles Pathé, Georges Méliès, Louis et Auguste Lumière ou Alice Guy. Et leur enjeu s'appelle le Cinéma. Critique : Miam miam, merci une nouvelle fois à Rue de Sèvres pour cette excellente lecture, aussi instructive que passionnante. Le challenge était relevé, car même si l'épopée de l'invention du cinéma est forcément passionnante, prendre le parti de la traiter en profondeur, dans le détail, et avec sérieux tout en restant intéressant n'était pas gagné d'avance. Et ici le challenge est décroché haut la main, tant cette BD est instructive et agréable à lire. Pour les amateurs d'histoire et de cinéma, il est plus qu'alléchant de rentrer ainsi dans le vif du sujet, et dans la conception, le développement et la commercialisation de cette invention qui allait changer le monde. Pénétrer ainsi de manière documenté au sein de cette époque profondément méconnue pour nous est une vraie découverte. Les dessins de Jean-Baptiste Hostache sont bien adaptés à cette époque je trouve avec des personnages transmettant une certaine ambiance de ces années là, bien appuyés par les arrières plans souvent discrets, esquissés voir parfois flous, mais toujours juste dans les tons, les ambiances et les suggestions. Rajoutez à ça une pagination importante (146 pages) pour un prix de 25€ et vous aurez une intrigue déjà très avancée que devrais venir compléter prochainement un tome 2 à la pagination équivalente je pense, qui nous amènera lui vers le cinéma tel qu'on le connait. Autres infos : Idée originale, documentation et conseils historiques de Damien MARIC Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-pionniers-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Miam miam, merci une nouvelle fois à Rue de Sèvres pour cette excellente lecture, aussi instructive que passionnante. Le challenge était relevé, car même si l'épopée de l'invention du cinéma est forcément passionnante, prendre le parti de la traiter en profondeur, dans le détail, et avec sérieux tout en restant intéressant n'était pas gagné d'avance. Et ici le challenge est décroché haut la main, tant cette BD est instructive et agréable à lire. Pour les amateurs d'histoire et de cinéma, il est plus qu'alléchant de rentrer ainsi dans le vif du sujet, et dans la conception, le développement et la commercialisation de cette invention qui allait changer le monde. Pénétrer ainsi de manière documenté au sein de cette époque profondément méconnue pour nous est une vraie découverte. Les dessins de Jean-Baptiste Hostache sont bien adaptés à cette époque je trouve avec des personnages transmettant une certaine ambiance de ces années là, bien appuyés par les arrières plans souvent discrets, esquissés voir parfois flous, mais toujours juste dans les tons, les ambiances et les suggestions. Rajoutez à ça une pagination importante (146 pages) pour un prix de 25€ et vous aurez une intrigue déjà très avancée que devrais venir compléter prochainement un tome 2 à la pagination équivalente je pense, qui nous amènera lui vers le cinéma tel qu'on le connait.
  7. poseidon2

    Celle qui parle

    Heran Cortes ça vous dit quelque chose ? Vous savez la conquête du Mexique, la folie de l'or, la fin des Aztèques tout ça tout ça. Et La Malinche par contre je parie que vous n'en avez jamais entendu parler. C'est en effet un personnage inconnu chez nous et pourtant controversé au Mexique car c'est une femme indigène ayant servie d'interprète à Cortès lui permettant de communiquer avec toutes les tributs différentes (qui avaient chacune leur dialecte) d’Amérique centrale. Elle est donc soit une traitresse soit une personne ayant fait tout ce qu'elle pouvait pour éviter des bains de sang et... survivre. C'est cette facette que nous montre Alicia Jaraba Abellan dans "Celle qui parle". Elle nous montre le combat d'une femme pour survivre. Un combat qu'elle mène avec son arme : le savoir et l'apprentissage des langues. Malinalli est ballotté au grès de son statut d'esclave et cherche uniquement à avoir un peu d'emprise sur son propre destin. C'est le premier point intéressant de cette BD : la découverte. En effet l'histoire de l'Amérique centrale n'est pas quelque chose que, nous autres Français, maitrisons. Et en cela découvrir cette histoire de dialectes, de conflit en Amériques centrales, de poids des Aztèques sur les autres populations et du rôle de sauveur qu'on peut prendre les espagnols pour beaucoup, c'est super instructif. Le second point c'est le parti pris de nous raconter cette histoire au travers des yeux de Malinalli. La candeur de ses débuts, les frustrations de sa vie d'esclave, ses espoirs et ses déceptions rythment le récit à merveilles. Ces 200 pages passent à une vitesse affolante. Ma première réaction a même été d'être frustré de la fin qui ne traite pas de la guerre entre l'Espagne et les Aztèques. Mais après réflexion je me suis dit que c'était logique car il faut bien se dire que cette histoire n'est pas celle de Cortès mais bien de Celle qui parle. Un superbe album, une histoire passionnante et une femme impressionnante. A lire !
  8. poseidon2

    Celle qui parle

    Titre de l'album : Celle qui parle Scenariste de l'album : Alicia Jaraba Abellan Dessinateur de l'album : Alicia Jaraba Abellan Coloriste : Alicia Jaraba Abellan Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : « Fille d'un chef déchu, offerte comme esclave, elle est devenue l'une des plus grandes figures féminines de l'Histoire ». XVIe siècle. Malinalli est la fille d'un chef d'un clan d'Amérique centrale. Peu de temps après la mort de son père, elle est vendue à un autre clan pour travailler aux champs et satisfaire la libido de son nouveau maître. Un jour, d'immenses navires apparaissent à l'horizon, commandés par Hernan Cortez, obsédé par la recherche d'or. Le conquistador repère Malinalli et son don pour les langues. Elle sera son interprète et un des éléments clés dans ses espoirs de conquête. Elle sera également celle qui aura le courage de dire un mot interdit aux femmes de son époque : non ! Au-delà de la légende, voici l'histoire de la Malinche, vivante, jeune, inexpérimentée, souvent dépassée par les événements, mais avant tout, humaine. Critique : Heran Cortes ça vous dit quelque chose ? Vous savez la conquête du Mexique, la folie de l'or, la fin des Aztèques tout ça tout ça. Et La Malinche par contre je parie que vous n'en avez jamais entendu parler. C'est en effet un personnage inconnu chez nous et pourtant controversé au Mexique car c'est une femme indigène ayant servie d'interprète à Cortès lui permettant de communiquer avec toutes les tributs différentes (qui avaient chacune leur dialecte) d’Amérique centrale. Elle est donc soit une traitresse soit une personne ayant fait tout ce qu'elle pouvait pour éviter des bains de sang et... survivre. C'est cette facette que nous montre Alicia Jaraba Abellan dans "Celle qui parle". Elle nous montre le combat d'une femme pour survivre. Un combat qu'elle mène avec son arme : le savoir et l'apprentissage des langues. Malinalli est ballotté au grès de son statut d'esclave et cherche uniquement à avoir un peu d'emprise sur son propre destin. C'est le premier point intéressant de cette BD : la découverte. En effet l'histoire de l'Amérique centrale n'est pas quelque chose que, nous autres Français, maitrisons. Et en cela découvrir cette histoire de dialectes, de conflit en Amériques centrales, de poids des Aztèques sur les autres populations et du rôle de sauveur qu'on peut prendre les espagnols pour beaucoup, c'est super instructif. Le second point c'est le parti pris de nous raconter cette histoire au travers des yeux de Malinalli. La candeur de ses débuts, les frustrations de sa vie d'esclave, ses espoirs et ses déceptions rythment le récit à merveilles. Ces 200 pages passent à une vitesse affolante. Ma première réaction a même été d'être frustré de la fin qui ne traite pas de la guerre entre l'Espagne et les Aztèques. Mais après réflexion je me suis dit que c'était logique car il faut bien se dire que cette histoire n'est pas celle de Cortès mais bien de Celle qui parle. Un superbe album, une histoire passionnante et une femme impressionnante. A lire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/celle-qui-parle?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Il est difficile d'écrire cette chronique après avoir lu La république du crâne dans le même weekend, puisqu'en effet il est difficile de ne pas comparer les deux bandes dessinées, les deux auteurs principaux étant les mêmes, même si pour Cosaques, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat sont renforcés fort à propos par le travail remarquable de Yoann Guillo, mais j'y reviendrais plus tard. J'écrirais donc cette chronique en mettant souvent en parallèle les deux ouvrages car je vous sais nombreux à avoir lu La république du crâne. On est ici également sur de la bd d'aventure historique, appuyé sur une forte thématique de recherche de liberté, finalement bien plus proche de La république du crâne qu'il ne peut y sembler au premier abord. L'emplacement géographique choisi pour cette bd prendra fort malheureusement un douloureux écho avec notre actualité mais il nous apporte de la fraicheur puisqu'on en ignore à peu près tout, même pour les plus férus d'histoire. Ceci dit il y a une différence très importante entre les deux, et qui explique en, grande partie la note légèrement inférieure attribué sur Cosaques. Il ne s'agit ici que d'un premier tome et non d'une histoire complète aboutie. Et malheureusement, on craint ici l'effet Ira Déi, à savoir une série avec de fortes promesses, qui peuvent finalement décevoir si les chiffres de ventes ne suivant pas, la série doit s'arrêter. L'histoire de ce Cosaques avance vite, à un rythme soutenu, mais agréable et la fin de ce tome 1 ne nous laisse pas en plan au beau milieu de l'intrigue, ce qui reste agréable. Reste que j'ai toutefois eu du mal à discerner le fil conducteur de la série à venir et les futurs enjeux de la trame principale. Il faut cependant je crois faire confiance à Vincent Brugeas pour nous livrer une intrigue qui devrait gagner en intensité sur les prochains tomes. Côté dessin, on touche au très très beau. Si le trait de Ronan Toulhoat est habituellement puissant et sans concession sur ses personnages, accentuant souvent leurs émotions au profit d'un certains esthétisme ou réalisme, il nous livre ici des planches plus conventionnelles par rapport à son style habituel, mais dont les personnages et l'action sont toujours le centre, quitte parfois à nous présenter des décors et des arrières plans un poil trop évanescent pour les amateurs de paysages. Il n'empêche qu'une fois que j'ai fait la fine bouche ainsi, je ne peux que constater que l'influence de Yoann Guillo est ici toute bénéfique tant les planches, l'ambiance, les personnages dégagent une harmonie et une cohérence qui donne envie de tourner chaque pages et d'y revenir. Ses mises en couleurs, toutes en nuances, renforcent les ambiances de chaque planches et me rappellent beaucoup le travail d'Alex Alice. Le travail de Yoann Guillo avait déjà été mis en avant à juste titre sur Goldorak, il faut ici tirer son chapeau car il réussit à bonifier encore une fois le travail d'un artiste pourtant déjà merveilleux. Une fois refermé, ce Cosaques m'a moins marqué que ma lecture de la République du Crâne puisqu'il ne s'agit que d'un début d'histoire, mais il m'est resté, une fois la dernière page refermée, comme une impression de jeune Scorpion, ce qui est plutôt remarquable. Croisons les doigts pour le succès en librairie de ce Cosaques, et l'inspiration de Vincent Burgeas, afin de nous retrouver avec une série dont on dévorera chaque nouveau tome avec un immense plaisir.
  10. Titre de l'album : Cosaques - Tome 1 - Le hussard ailé Scenariste de l'album : Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Ronan Toulhoat & Yoann Guillo Coloriste : Yoann Guillo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : 1634. Écoeuré après une bataille sanglante, un jeune hussard polonais décide de déserter. Il est accueilli par une étrange peuplade de guerriers ivres de libertés : les Cosaques. Mais la guerre semble le suivre où qu'il aille. Le nouveau Cosaque devra bientôt reprendre les armes pour défendre ses amis. Critique : Il est difficile d'écrire cette chronique après avoir lu La république du crâne dans le même weekend, puisqu'en effet il est difficile de ne pas comparer les deux bandes dessinées, les deux auteurs principaux étant les mêmes, même si pour Cosaques, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat sont renforcés fort à propos par le travail remarquable de Yoann Guillo, mais j'y reviendrais plus tard. J'écrirais donc cette chronique en mettant souvent en parallèle les deux ouvrages car je vous sais nombreux à avoir lu La république du crâne. On est ici également sur de la bd d'aventure historique, appuyé sur une forte thématique de recherche de liberté, finalement bien plus proche de La république du crâne qu'il ne peut y sembler au premier abord. L'emplacement géographique choisi pour cette bd prendra fort malheureusement un douloureux écho avec notre actualité mais il nous apporte de la fraicheur puisqu'on en ignore à peu près tout, même pour les plus férus d'histoire. Ceci dit il y a une différence très importante entre les deux, et qui explique en, grande partie la note légèrement inférieure attribué sur Cosaques. Il ne s'agit ici que d'un premier tome et non d'une histoire complète aboutie. Et malheureusement, on craint ici l'effet Ira Déi, à savoir une série avec de fortes promesses, qui peuvent finalement décevoir si les chiffres de ventes ne suivant pas, la série doit s'arrêter. L'histoire de ce Cosaques avance vite, à un rythme soutenu, mais agréable et la fin de ce tome 1 ne nous laisse pas en plan au beau milieu de l'intrigue, ce qui reste agréable. Reste que j'ai toutefois eu du mal à discerner le fil conducteur de la série à venir et les futurs enjeux de la trame principale. Il faut cependant je crois faire confiance à Vincent Brugeas pour nous livrer une intrigue qui devrait gagner en intensité sur les prochains tomes. Côté dessin, on touche au très très beau. Si le trait de Ronan Toulhoat est habituellement puissant et sans concession sur ses personnages, accentuant souvent leurs émotions au profit d'un certains esthétisme ou réalisme, il nous livre ici des planches plus conventionnelles par rapport à son style habituel, mais dont les personnages et l'action sont toujours le centre, quitte parfois à nous présenter des décors et des arrières plans un poil trop évanescent pour les amateurs de paysages. Il n'empêche qu'une fois que j'ai fait la fine bouche ainsi, je ne peux que constater que l'influence de Yoann Guillo est ici toute bénéfique tant les planches, l'ambiance, les personnages dégagent une harmonie et une cohérence qui donne envie de tourner chaque pages et d'y revenir. Ses mises en couleurs, toutes en nuances, renforcent les ambiances de chaque planches et me rappellent beaucoup le travail d'Alex Alice. Le travail de Yoann Guillo avait déjà été mis en avant à juste titre sur Goldorak, il faut ici tirer son chapeau car il réussit à bonifier encore une fois le travail d'un artiste pourtant déjà merveilleux. Une fois refermé, ce Cosaques m'a moins marqué que ma lecture de la République du Crâne puisqu'il ne s'agit que d'un début d'histoire, mais il m'est resté, une fois la dernière page refermée, comme une impression de jeune Scorpion, ce qui est plutôt remarquable. Croisons les doigts pour le succès en librairie de ce Cosaques, et l'inspiration de Vincent Burgeas, afin de nous retrouver avec une série dont on dévorera chaque nouveau tome avec un immense plaisir. Autres infos : Encore ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cosaques-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    L'enfer pour aube

    Titre de l'album : L'enfer pour aube Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Tiburce Oger Coloriste : Tiburce Oger Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dans le Paris du début du vingtième siècle, des notables sont éliminés les uns après les autres par un étrange Inconnu au visage recouvert d'une écharpe rouge. Celui-ci, qui n'oublie jamais de laisser un Louis d'Or près de chacune de ses victimes, oeuvre de concert avec les redoutables Apaches pour semer la terreur dans la capitale. Dans quel but ? Critique : Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa. Autres infos : FONCEZ ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-enfer-pour-aube-tome-1-paris-apache?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. The_PoP

    L'enfer pour aube

    Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa.
  13. Qu'il est difficile de faire de l'humour en bd. En plus moi je suis bien fatigué en ce moment donc probablement mauvais public. Vous l'avez compris, je suis passé complètement à côté de ce tome bien que j'ai toujours beaucoup aimé le travail de Christian Paty que j'ai toujours trouvé inspiré et plein d'âme. Et là cette fois-ci, et bien je n'ai pas accroché. L'histoire et les personnages m'ont laissé de marbre, les vannes ne m'ont pas décroché un sourire et au final je me suis ennuyé. Dommage. C'est très dur comme avis, probablement trop. J'en ai conscience, et ce d'autant plus que la bd reste de qualité, et qu'on sent que les auteurs ne se sont pas moqués du lecteur ou du 9ème art. Je leur souhaite trouver leur public, mais pour un communiqué de presse évoquant des dialogues dignes de Goscinny je trouve que c'était viser trop haut. Cependant mon rôle est bien de vous donner un ressenti personnel et c'est ce que j'ai fait.
  14. Titre de l'album : Les mantes religieuses - Tome 1 - L'évasion de l'araignée Scenariste de l'album : Bernard Swysen & Sophie Flamand Dessinateur de l'album : Christian Paty Coloriste : Christian Paty Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Pour délivrer le roi emprisonné par un vil conspirateur, Blanche et Arnaud, héros malgré eux, seront intégrés à leur insu à un couvent des plus atypiques, abritant une communauté religieuse aux spécificités surprenantes. Forts de leurs pouvoirs respectifs, chacun contribuera à sa manière à venir en aide à un Louis XI résigné, n'ayant plus pour seul atout que sa maîtrise du monde animal. Critique : Qu'il est difficile de faire de l'humour en bd. En plus moi je suis bien fatigué en ce moment donc probablement mauvais public. Vous l'avez compris, je suis passé complètement à côté de ce tome bien que j'ai toujours beaucoup aimé le travail de Christian Paty que j'ai toujours trouvé inspiré et plein d'âme. Et là cette fois-ci, et bien je n'ai pas accroché. L'histoire et les personnages m'ont laissé de marbre, les vannes ne m'ont pas décroché un sourire et au final je me suis ennuyé. Dommage. C'est très dur comme avis, probablement trop. J'en ai conscience, et ce d'autant plus que la bd reste de qualité, et qu'on sent que les auteurs ne se sont pas moqués du lecteur ou du 9ème art. Je leur souhaite trouver leur public, mais pour un communiqué de presse évoquant des dialogues dignes de Goscinny je trouve que c'était viser trop haut. Cependant mon rôle est bien de vous donner un ressenti personnel et c'est ce que j'ai fait. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-mantes-religieuses-tome-1-l-evasion-de-l-araignee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : La cour des miracles - Tome 3 - Le crépuscule des miracles Scenariste de l'album : Stéphane Piatzszek Dessinateur de l'album : Julien Maffre Coloriste : Julien Maffre, Karamba Dramé et Croqueforme Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : La Cour des Miracles fait face à la ténacité du lieutenant La Reynie, déterminé à « nettoyer Paris » de la vilaine engeance qui déstabilise le pouvoir et terrorise les parisiens. Mais profitant de l'absence du roi Louis XIV au château de Saint Germain, la Reine de la Canaille entraîne les siens, guidés par le comédien Scaramouche à jouir des luxes du palais royal le temps d'une nuit de liesse... Critique : La fin de la trilogie de la cour des miracles s'annonçait dantesque après un tome 2 dur et sanglant. Il ne pouvait donc en être autrement et le lecteur ne sera ni surpris ni déçu puisque toutes les personnages secondaires se retrouvent à affronter leurs destinées dans ce tome dense, intense, et une nouvelle fois romanesque. On est pas dans de l'Alexandre Dumas ici puisqu'on y parle toujours et avant tout des gueux, mais l'on sent son ombre planer sur l'ensemble de cette série plutôt très réussie. Si le dessin inspiré et original de Julien Maffre qui a également réalisé le remarqué Stern vous plait comme à moi, vous ne pourrez qu'aimer cette cour des Miracles. Si ce n'est malheureusement pas le cas pour vous, rabattez vous sur le Roy des Ribauds 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-cour-des-miracles-tome-3-le-crepuscule-des-miracles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. La fin de la trilogie de la cour des miracles s'annonçait dantesque après un tome 2 dur et sanglant. Il ne pouvait donc en être autrement et le lecteur ne sera ni surpris ni déçu puisque toutes les personnages secondaires se retrouvent à affronter leurs destinées dans ce tome dense, intense, et une nouvelle fois romanesque. On est pas dans de l'Alexandre Dumas ici puisqu'on y parle toujours et avant tout des gueux, mais l'on sent son ombre planer sur l'ensemble de cette série plutôt très réussie. Si le dessin inspiré et original de Julien Maffre qui a également réalisé le remarqué Stern vous plait comme à moi, vous ne pourrez qu'aimer cette cour des Miracles. Si ce n'est malheureusement pas le cas pour vous, rabattez vous sur le Roy des Ribauds 🙂
  17. The_PoP

    Degas, la danse de la solitude

    Ce Degas est une vraie bonne BD indispensable pour tout amateur de peinture classique. Et une vraie bonne BD tout court pour les autres, dont je fais partie. Avec cette biographie s'intéressant de près au mystère Degas, on rentre avec brio dans l'univers des peintres du début du XXième siècle. Tout d'abord par le traitement graphique, somptueux pour parler du sujet de la peinture impressionniste de l'époque.... Mais ce Degas est avant tout le traitement psychologique d'un mystère humain de par son approche assez hallucinante de la vie et des relations humaines. Et à la question qui était il, le livre vous invite tout en finesse à vous forger votre propre réponse, preuve d'une belle élégance
  18. Titre de l'album : Degas, la danse de la solitude Scenariste de l'album : Salva Rubio Dessinateur de l'album : EFA Coloriste : EFA Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Fondateur du mouvement impressionniste dont il fut l'un des critiques les plus impitoyables ; trop bohème pour les bourgeois et trop bourgeois pour les artistes... Edgar Degas était un homme de paradoxes. Un solitaire, qui n'aima qu'une seule femme sans jamais la courtiser. Et c'est en compagnie de cette dernière qu'au crépuscule de sa vie, Efa et Rubio ouvrent les pages des carnets de Degas pour tenter de percer le mystère de ce génie pétri de contradictions. Critique : Ce Degas est une vraie bonne BD indispensable pour tout amateur de peinture classique. Et une vraie bonne BD tout court pour les autres, dont je fais partie. Avec cette biographie s'intéressant de près au mystère Degas, on rentre avec brio dans l'univers des peintres du début du XXième siècle. Tout d'abord par le traitement graphique, somptueux pour parler du sujet de la peinture impressionniste de l'époque.... Mais ce Degas est avant tout le traitement psychologique d'un mystère humain de par son approche assez hallucinante de la vie et des relations humaines. Et à la question qui était il, le livre vous invite tout en finesse à vous forger votre propre réponse, preuve d'une belle élégance Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/degas-la-danse-de-la-solitude?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Titre de l'album : Le merlu tome 2 - Les routes du sang Scenariste de l'album : Thierry Dubois Dessinateur de l'album : Jérome Phalippou Coloriste : Patrick Larme Editeur de l'album : Paquet Note : Résumé de l'album : Décembre 1941, Pearl Harbor vient d'être attaqué par l'aviation japonaise. Le monde s'enfonce un peu plus dans une guerre mondiale. Georges Colin a disparu depuis plusieurs moi, tué par l'armée allemande ? Marie-Jeanne n'y croit pas... Mais résignée, elle s'est mariée à Jean-Claude, sympathisant actif de l'occupant, afin de faire cesser les ennuis pour son père. Pendant ce temps, le transport doit continuer et les entreprises Colin et Leduc survivent tant bien que mal... Et quelques part, un certain Merlu s'active dans le maquis... Critique : Sorti au mois de mai il s'agit du second tome de ce drame historique ayant pour théâtre la seconde guerre mondiale et plus particulièrement la période d'occupation allemande de la France. Le Merlu est une bd assez classique dans sa trame et dans sa réalisation mais néanmoins réalisée très soigneusement et sans grand défauts. Pour les amateurs de l'époque et des drames historiques je ne peux que la recommander tant personnages et scénario sont bien amenés. Les dessins de Jérome Phalippou et les couleurs de Patrick Larme rendent bien la période. Les visages et les expressions bien sculptées permettent de s'immerger dans les luttes des personnages et la fin du tome arrive plus vite qu'on ne le veut, e qui est plutôt bon signe pour un tome de 56 pages quand même. Ce tome 2 reprend l'intrigue à la suite du tome 1 et nous développe simplement les petites histoires de nos héros dans la Grande Histoire. Gageons que les prochains tomes seront aussi bien réalisés mais je fais confiance au auteurs et au éditions Paquet pour cela. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-merlu-tome-2-les-routes-du-sang?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Sorti au mois de mai il s'agit du second tome de ce drame historique ayant pour théâtre la seconde guerre mondiale et plus particulièrement la période d'occupation allemande de la France. Le Merlu est une bd assez classique dans sa trame et dans sa réalisation mais néanmoins réalisée très soigneusement et sans grand défauts. Pour les amateurs de l'époque et des drames historiques je ne peux que la recommander tant personnages et scénario sont bien amenés. Les dessins de Jérome Phalippou et les couleurs de Patrick Larme rendent bien la période. Les visages et les expressions bien sculptées permettent de s'immerger dans les luttes des personnages et la fin du tome arrive plus vite qu'on ne le veut, e qui est plutôt bon signe pour un tome de 56 pages quand même. Ce tome 2 reprend l'intrigue à la suite du tome 1 et nous développe simplement les petites histoires de nos héros dans la Grande Histoire. Gageons que les prochains tomes seront aussi bien réalisés mais je fais confiance au auteurs et au éditions Paquet pour cela.
  21. The_PoP

    Karolus Magnus

    Voici une lecture que j'attendais avec impatience tant la couverture est superbe et le sujet traité intéressant car encore peu exploité. Ce Karolus Magnus s'est révélé une lecture bien agréable grâce notamment au trait du dessinateur Eon, qui nous propose une belle diversité de personnages dont les inspirations semblent varier. Malgré quelques cases ou les visages sont un peu trop encrés pour moi, on n'est pas si loin du travail de M. Swolf sur Légende pour l'ambiance médiévale, et vous savez que cela ne peut être qu'un compliment pour moi. Côté Histoire je dois vous avertir cependant. Contrairement à ce que le titre et la couverture laisse à penser, Charlemagne ne sera pas le personnage principal de cette série j'en ai bien peur. Les auteurs ont choisi de nous raconter la révolte basque contre Charlemagne dans le cadre de l'une de ses guerres d'expansion. C'est un petit peu trompeur, et si je peux comprendre le procédé et qu'au final je ne me suis pas senti lesé, il n'en sera peut être pas de même pour tous. Ce Karolus Magnus se révèle être un bon premier tome d'une nouvelle série d'aventures "historiques" médiévales pour le plus grand plaisir des lecteurs. J'ai hâte d'en lire le second tome.
  22. The_PoP

    Karolus Magnus

    Titre de l'album : Karolus Magnus Scenariste de l'album : Jean-Claude Bartoll Dessinateur de l'album : Eon Coloriste : Simona Rossi & Eon Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Karolus Magnus, connu aujourd'hui sous le nom de Charlemagne, est le fils aîné du premier roi de la dynastie des Carolingiens : Pépin le Bref. Il n'a d'autre choix que de faire la guerre à ses voisins afin d'agrandir le Royaume et pouvoir ainsi devenir l'Empereur de l'Occident à la façon des Augustes de la Rome Antique. Mais d'autres peuples, principautés et empires vont s'opposer à lui. Critique : Voici une lecture que j'attendais avec impatience tant la couverture est superbe et le sujet traité intéressant car encore peu exploité. Ce Karolus Magnus s'est révélé une lecture bien agréable grâce notamment au trait du dessinateur Eon, qui nous propose une belle diversité de personnages dont les inspirations semblent varier. Malgré quelques cases ou les visages sont un peu trop encrés pour moi, on n'est pas si loin du travail de M. Swolf sur Légende pour l'ambiance médiévale, et vous savez que cela ne peut être qu'un compliment pour moi. Côté Histoire je dois vous avertir cependant. Contrairement à ce que le titre et la couverture laisse à penser, Charlemagne ne sera pas le personnage principal de cette série j'en ai bien peur. Les auteurs ont choisi de nous raconter la révolte basque contre Charlemagne dans le cadre de l'une de ses guerres d'expansion. C'est un petit peu trompeur, et si je peux comprendre le procédé et qu'au final je ne me suis pas senti lesé, il n'en sera peut être pas de même pour tous. Ce Karolus Magnus se révèle être un bon premier tome d'une nouvelle série d'aventures "historiques" médiévales pour le plus grand plaisir des lecteurs. J'ai hâte d'en lire le second tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/karolus-magnus-l-empereur-des-barbares-tome-1-l-otage-vascon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. The_PoP

    Idiss

    Titre de l'album : Idiss Scenariste de l'album : Richard Malka Dessinateur de l'album : Fred Bernard Coloriste : Fred Bernard Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : "J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914. Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j'ai souvent rêvé. Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d'amour de son petit-fils". Robert Badinter. Richard Malka et Fred Bernard s'emparent de ce récit poignant et intime pour en livrer une interprétation lumineuse tout en pudeur et à l'émotion intacte. Critique : Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous. Autres infos : Adaptation du Roman de Robert Badinter Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/idiss?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. The_PoP

    Idiss

    Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous.
  25. The_PoP

    Le tambour de la Moskova

    Simon Spruyt est un auteur complet qui gère ici une nouvelle fois scénario et dessin dans ce roman graphique agréable et prenant qui traite de la désastreuse (pour les français) campagne de Russie à travers les yeux d'un héros dont l'ambivalence tout au long des pages ne nous suscitera guère d'excès de sympathie. La leçon sur la guerre, ses atrocités et ses absurdités n'en est que plus pertinente. Reste que le roman est globalement très réussi puisqu'il m'a directement rappelé mes lectures de TolstoÏ et cette fameuse âme Russe. Tous les personnages secondaires sont très réussis et nous donnent une belle galerie de caractères distincts bien mis en valeur par le trait de l'auteur. Le tambour de la Moskova est un bel ouvrage pour ceux qui apprécieront le dessin de Simon Spruyt et cette période charnière de notre histoire.
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