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  1. The_PoP

    Mortel Imprévu

    J'ai souvent tendance à reprocher aux auteurs solo d'affaiblir leurs créations en ne travaillant pas avec un autre dessinateur ou scénariste (suivant leur propre domaine de prédilection). Alors je vais profiter de ce Mortel Imprévu pour reconnaître aussi que certains arrivent très bien à nous livrer de magnifiques bd qui ne nous laisse pas ce sentiment là, et Dominique Monféry en fait partie. Ce Mortel Imprévu sur lequel plane fort l'ombre des récits de Jack London est un coup de maître car c'est une réussite graphique et scénaristique remarquable. Les planches sont très très belles, avec leur style propre mais adapté à cette histoire. Les décors et les personnages sont une réussite, les uns au service des autres et vice versa lorsque l'histoire le demande. Quand à la narration, parfois lente, parfois plus rapide, elle joue avec nos nerfs, installant avec succès des ambiances rendues palpables par un dessin inspiré. Bref, ce Mortel Imprévu est un one shot qui ravira d'abord les amateurs de Jack London, puis ceux qui aiment s'immerger dans une histoire un brin oppressante, et enfin à peu près tous les amateurs de bd et de bonnes lectures que je peux connaître. Pour les amateurs du genre, ce sera un 5/5 je pense, pour ma part, ce n'est juste pas mon type de récit préféré en général 🙂
  2. Titre de l'album : Optic Squad - Tome 3 - Mission New York Scenariste de l'album : Sylvain Runberg Dessinateur de l'album : Stéphane Bervas Coloriste : Stéphane Astier Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Prise au piège et menacée dans ses fonctions, Annette Smith, responsable des Optic Squad, tente de doubler sa hiérarchie corrompue tout en maintenant le fonctionnement de sa section d'élite anti-criminelle. Dans l'impasse, elle n'a d'autre choix que de monter un plan allant à l'encontre du protocole établi de l'organisation, mais nécessaire à sa survie : placer dans le plus grand des secrets sa meilleure recrue, Katryn Horst, sur une mission visant à contrecarrer les plans de ses nouveaux « employeurs ». Les espoirs des Optic Squad reposent sur Katryn qui, envoyée à New York, sa ville natale, se met en parallèle sur la trace de ses parents l'ayant vendue étant enfant... Critique : Oh que voilà une belle et bonne surprise. Optic Squad est une série dans laquelle j'ai toujours conservé de grands espoirs tant elle avait le potentiel de nous régaler. Mais des choix graphiques parfois étranges, un changement de coloriste, des couvertures marquées et un scénario qui peinait à prendre de l'ampleur m'avaient laissé sur ma faim. Balayons donc tout cela avec ce tome 3 qui clôture un premier cycle (ce n'est pas tout à fait officiel, mais pour moi il s'agit bien d'un cycle) plutôt enthousiasmant finalement. Sincèrement j'espère que les auteurs vont désormais confirmer leur galop d'essai dans un nouveau cycle de même qualité, maintenant que dessinateurs et coloristes semblent avoir trouvé leurs marques et pris les mesures de leurs personnages. Les planches sont vraiment réussies avec plus de risques je trouve que ce que l'on déniche habituellement en science fiction. Du côté du scénario on n'a le juste équilibre entre réponses aux questions que l'on se posait, crédibilité et aventure, Runberg n'est pas un débutant et cela se ressent. SI je n'avais qu'une seule chose à dire pour vous convaincre d'essayer ces 3 tomes d'Optic Squad c'est ceci : venez donc découvrir la petite soeur de Carmen Mc Callum ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/optic-squad-tome-3-mission-new-york?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Oh que voilà une belle et bonne surprise. Optic Squad est une série dans laquelle j'ai toujours conservé de grands espoirs tant elle avait le potentiel de nous régaler. Mais des choix graphiques parfois étranges, un changement de coloriste, des couvertures marquées et un scénario qui peinait à prendre de l'ampleur m'avaient laissé sur ma faim. Balayons donc tout cela avec ce tome 3 qui clôture un premier cycle (ce n'est pas tout à fait officiel, mais pour moi il s'agit bien d'un cycle) plutôt enthousiasmant finalement. Sincèrement j'espère que les auteurs vont désormais confirmer leur galop d'essai dans un nouveau cycle de même qualité, maintenant que dessinateurs et coloristes semblent avoir trouvé leurs marques et pris les mesures de leurs personnages. Les planches sont vraiment réussies avec plus de risques je trouve que ce que l'on déniche habituellement en science fiction. Du côté du scénario on n'a le juste équilibre entre réponses aux questions que l'on se posait, crédibilité et aventure, Runberg n'est pas un débutant et cela se ressent. SI je n'avais qu'une seule chose à dire pour vous convaincre d'essayer ces 3 tomes d'Optic Squad c'est ceci : venez donc découvrir la petite soeur de Carmen Mc Callum !
  4. The_PoP

    Nettoyage à Sec

    Titre de l'album : Nettoyage à Sec Scenariste de l'album : Joris Mertens Dessinateur de l'album : Joris Mertens Coloriste : Joris Mertens Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : François n'a pas la vie dont il rêve. Il vit seul, dans une ville où il pleut sans cesse, et travaille depuis des années comme chauffeur dans une blanchisserie sans obtenir la moindre augmentation. Ses loisirs se résument à jouer les mêmes numéros au loto chaque semaine depuis 17 ans sans résultat, et à prendre une pinte de bière fraîche au Monico où il rencontre fréquemment Maryvonne, avec qui il aimerait nouer une relation plus intime. Une banale livraison l'amène un jour à frapper à la porte d'une grande maison, théâtre d'une scène de crime dont les vestiges se résument en une dizaine de cadavres et un sac rempli de billets de banque. Chanceux pour la première fois, François décide de prendre le sac... et les ennuis qui vont avec. Critique : Bon ben on s'en doutait un peu depuis son marquant "Béatrice" mais Joris Mertens est décidément l'un des prodiges graphique de la bd. Si vous ne connaissez pas, allez jeter un oeil donc à ces deux albums. Si Béatrice a, à mon avis, un peu souffert de son choix de bd muette, sur Nettoyage à sec on sent que l'auteur a fait un compromis en nous servant des textes efficaces au service de son intrigue et de son dessin. Le résultat n'en est que plus accessible à tout le monde et c'est tant mieux. L'auteur excelle particulièrement dans ses descriptions de vie quotidienne, et si son intrigue générale ne brille pas par son originalité où la qualité de ses dénouements, il faut bien reconnaître que cela n'a ici que peu d'importance. Ce Nettoyage à sec est bel et bien un polar, mais qu'on sent construit comme une tranche de vie, avec en exergue une réflexion sur le ridicule de celle-ci. Ne serait-ce que pour l'amour que l'auteur porte visiblement à Paris et sur la qualité de son trait, ne passez pas à côté de ce Nettoyage à sec. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nettoyage-a-sec?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. The_PoP

    Nettoyage à Sec

    Bon ben on s'en doutait un peu depuis son marquant "Béatrice" mais Joris Mertens est décidément l'un des prodiges graphique de la bd. Si vous ne connaissez pas, allez jeter un oeil donc à ces deux albums. Si Béatrice a, à mon avis, un peu souffert de son choix de bd muette, sur Nettoyage à sec on sent que l'auteur a fait un compromis en nous servant des textes efficaces au service de son intrigue et de son dessin. Le résultat n'en est que plus accessible à tout le monde et c'est tant mieux. L'auteur excelle particulièrement dans ses descriptions de vie quotidienne, et si son intrigue générale ne brille pas par son originalité où la qualité de ses dénouements, il faut bien reconnaître que cela n'a ici que peu d'importance. Ce Nettoyage à sec est bel et bien un polar, mais qu'on sent construit comme une tranche de vie, avec en exergue une réflexion sur le ridicule de celle-ci. Ne serait-ce que pour l'amour que l'auteur porte visiblement à Paris et sur la qualité de son trait, ne passez pas à côté de ce Nettoyage à sec.
  6. The_PoP

    L'enfer pour aube

    Titre de l'album : L'enfer pour aube Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Tiburce Oger Coloriste : Tiburce Oger Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dans le Paris du début du vingtième siècle, des notables sont éliminés les uns après les autres par un étrange Inconnu au visage recouvert d'une écharpe rouge. Celui-ci, qui n'oublie jamais de laisser un Louis d'Or près de chacune de ses victimes, oeuvre de concert avec les redoutables Apaches pour semer la terreur dans la capitale. Dans quel but ? Critique : Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa. Autres infos : FONCEZ ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-enfer-pour-aube-tome-1-paris-apache?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. The_PoP

    L'enfer pour aube

    Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa.
  8. Titre de l'album : Cadres noirs - Tome 1 - Avant Scenariste de l'album : Pascal Bertho Dessinateur de l'album : Giuseppe Liotti Coloriste : Gaetan Georges Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Alain Delambre est un cadre de cinquante-sept ans anéanti par quatre années de chômage sans espoir. Ancien DRH, il accepte des petits jobs démoralisants. Aussi quand un employeur, divine surprise, accepte enfin d'étudier sa candidature, Alain Delambre est prêt à tout, à emprunter de l'argent, à se disqualifier aux yeux de sa femme, de ses filles et même à participer à l'ultime épreuve de recrutement : un jeu de rôle sous la forme d'une prise d'otages. Critique : Vous commencez à me connaître pour certains d'entre vous, je ne suis pas un dingue de polars. Il faut reconnaitre cependant que les adaptations des romans de Pierre Lemaitre chez Rue de Sèvres me plaisent bien. On retrouve sur ce tome Pascal Bertho qui avait déjà adapté la Brigade Verhoeven avec succès et Giuseppe Liotti dont on a connu le dessin avec la série Compte à rebours également chez Rue de Sèvres. Ce sont donc deux auteurs ayant déjà fait leurs preuve mais dont c'est la première collaboration qui nous offre ce premier tome d'une trilogie consacrée au monde de l'entreprise. Le scénario est forcément riche pour la BD comme c'est souvent le cas pour les adaptations de romans polar, mais le choix de se diriger vers une trilogie me semble bon, permettant je trouve une bonne montée en puissance tout au long de ce premier tome. Ma plus grande surprise fut le dessin plus qu'agréable de Giuseppe Liotti, et si sur Compte à rebours je n'avais pas été particulièrement marqué, il faut bien reconnaitre qu'ici son traitement des personnages, de leurs visages et de leurs personnalité convient à merveille pour ce type de polar se déroulant dans le monde sans pitié de l'entreprise. Il donne de l'âme et de la consistance à ses personnages, et ça j'adore. Cadres Noirs est pour le moment un excellent polar servi par un excellent dessin dont j'ai hâte de lire la suite, et qui se déroule dans un univers connu et familier de beaucoup : le monde des grandes entreprises actuelle. Je ne peux que vous le recommander chaudement ! Autres infos : Adaptation d'un roman de Pierre Lemaitre Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cadres-noirs-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. The_PoP

    Cadres noirs - Tome 1 - Avant

    Vous commencez à me connaître pour certains d'entre vous, je ne suis pas un dingue de polars. Il faut reconnaitre cependant que les adaptations des romans de Pierre Lemaitre chez Rue de Sèvres me plaisent bien. On retrouve sur ce tome Pascal Bertho qui avait déjà adapté la Brigade Verhoeven avec succès et Giuseppe Liotti dont on a connu le dessin avec la série Compte à rebours également chez Rue de Sèvres. Ce sont donc deux auteurs ayant déjà fait leurs preuve mais dont c'est la première collaboration qui nous offre ce premier tome d'une trilogie consacrée au monde de l'entreprise. Le scénario est forcément riche pour la BD comme c'est souvent le cas pour les adaptations de romans polar, mais le choix de se diriger vers une trilogie me semble bon, permettant je trouve une bonne montée en puissance tout au long de ce premier tome. Ma plus grande surprise fut le dessin plus qu'agréable de Giuseppe Liotti, et si sur Compte à rebours je n'avais pas été particulièrement marqué, il faut bien reconnaitre qu'ici son traitement des personnages, de leurs visages et de leurs personnalité convient à merveille pour ce type de polar se déroulant dans le monde sans pitié de l'entreprise. Il donne de l'âme et de la consistance à ses personnages, et ça j'adore. Cadres Noirs est pour le moment un excellent polar servi par un excellent dessin dont j'ai hâte de lire la suite, et qui se déroule dans un univers connu et familier de beaucoup : le monde des grandes entreprises actuelle. Je ne peux que vous le recommander chaudement !
  10. poseidon2

    La peau de l'autre t2

    Fin du diptyque de Serge Le Tendre sur la chirurgie esthétique hérité d'expérience de l'Allemagne nazie. Si le premier tome était orienté autour des gamins amené à notre héros par cette chirurgie esthétique et son absence de remords sur le coup que cela a, ce tome deux décrit l'inévitable descente aux enfers qui suit ce genre de crimes affreux. Je dois avouer que Le Tendre m'a bluffé sur ce deuxième tome. Si le premier se remarquait par une idée originale, le deuxième se démarque par une gestion du récit impressionnante et des choix de scénarios fort. Cette descente aux enfers est gérée de main de maitre. Premièrement le scenario réussit à nous offrir des retournements de situation alors même que je pensais avoir tout compris. Mais surtout le tendre s'autorise une fin tout sauf conventionnelle et c'est tant mieux. On se retrouve avec un bon diptyque qui, si ce n'est pas la lecture de l'année, est un super divertissement et ravira les fans des années d'après-guerre. A noter que les éditions Grand Angle sortent en même temps un "coffret" comprenant les deux tomes pour le prix des deux tomes.
  11. Titre de l'album : La peau de l'autre t2 Scenariste de l'album : Serge Le Tendre Dessinateur de l'album : Gaël Séjourné Coloriste : Gaël Séjourné Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : La chirurgie esthétique va changer sa vie... et le visage d'Hollywood. Lorsque la guerre éclate, Harvey, compositeur new-yorkais, devient pilote et rencontre Jason, chirurgien esthétique radié de l'Ordre des médecins. Lors d'une mission, leur bombardier est abattu. Harvey sauve Jason de justesse avant que l'avion ne s'embrase, mais l'explosion le défigure. Un an plus tard, alors qu'il ne supporte plus la prothèse en cuir qui lui mange la moitié de son visage, Jason lui fait une proposition... Dans le Hollywood d'après-guerre, un nouvel acteur fait sensation. En réalité, derrière le comédien se cache Harvey qui, grâce au travail de Jason, peut duper le monde du cinéma. Mais instable et sous morphine, la supercherie pourrait bien se révéler dévastatrice pour le jeune acteur... Critique : Fin du diptyque de Serge Le Tendre sur la chirurgie esthétique hérité d'expérience de l'Allemagne nazie. Si le premier tome était orienté autour des gamins amené à notre héros par cette chirurgie esthétique et son absence de remords sur le coup que cela a, ce tome deux décrit l'inévitable descente aux enfers qui suit ce genre de crimes affreux. Je dois avouer que Le Tendre m'a bluffé sur ce deuxième tome. Si le premier se remarquait par une idée originale, le deuxième se démarque par une gestion du récit impressionnante et des choix de scénarios fort. Cette descente aux enfers est gérée de main de maitre. Premièrement le scenario réussit à nous offrir des retournements de situation alors même que je pensais avoir tout compris. Mais surtout le tendre s'autorise une fin tout sauf conventionnelle et c'est tant mieux. On se retrouve avec un bon diptyque qui, si ce n'est pas la lecture de l'année, est un super divertissement et ravira les fans des années d'après-guerre. A noter que les éditions Grand Angle sortent en même temps un "coffret" comprenant les deux tomes pour le prix des deux tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-peau-de-l-autre-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. J'aime la bd. Tomber sur le tome 3 de Melvile alors même que les deux premiers m'avaient complètement échappé est un tel pied. Se prendre ce genre de claque, découvrir un ouvrage inclassable, passionant, à la frontière du roman, de la photo, du dessin et de la bd. Il va être difficile vraiment de ne pas aimer ce Melvile. Je reprends. Melvile c'est une histoire complète par album géant de 400 pages. Servies par les illustrations sublimes de Romain Renard, l'histoire nous emmène à la découverte d'un personnage et d'un drame lié à Melvile une petite ville qui va bientôt sombrer dans l'oubli. Chaque tome se lit indépendamment des autres, mais évidemment, les destins sont croisés et entrmêlés, et ce que certains personnages ébauchent, on devine que d'autres le découvriront. C'est un polar, construit comme souvent dans les bons romans avec un héros qui revient sur les lieux de son passé, et une narration courrant sur deux époques. Rien de si original donc, les dénouements peuvent ne pas surprendre les habitués des romans de ce genre, pour autant, le tout est exécuté avec une telle maestria qu'il serait bien dommage de bouder son plaisir. Pour résumer, que ce soit pour son intrigue, ses sublimes illustrations souvent en grand format, ses personnages, sa narration, ou même pour l'oeuvre complète d'ouvrages qui se recoupent sous un angle différent, Melvile n'est à manquer sous aucun prétetxe. Et qu'un auteur seul soit capable de ce travail et de réaliser une telle oeuvre, cela va décidément me faire mettre de l'eau dans mon vin sur ma marotte de une bd, deux auteurs 🙂 Et tant mieux !
  13. Titre de l'album : Melvile - Tome 3 - L'histoire de Ruth Jacob Scenariste de l'album : Romain Renard Dessinateur de l'album : Romain Renard Coloriste : Romain Renard Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Avez-vous déjà connu le grand amour ? Celui qui compte pour toute une vie, celui pour qui vous seriez prêt à tout, même au pire ? Paul Rivest l'a connu. C'était durant un été à Melvile, il avait 14 ans, il est tombé amoureux de Ruth, la fille du pasteur. La passion s'est terminée dans une tragédie brûlante et Paul ne s'en est jamais remis. Aujourd'hui, il est obligé d'y revenir après plus de vingt-cinq années d'absence. Mais Melvile a de la mémoire et ses habitants aussi... Critique : J'aime la bd. Tomber sur le tome 3 de Melvile alors même que les deux premiers m'avaient complètement échappé est un tel pied. Se prendre ce genre de claque, découvrir un ouvrage inclassable, passionant, à la frontière du roman, de la photo, du dessin et de la bd. Il va être difficile vraiment de ne pas aimer ce Melvile. Je reprends. Melvile c'est une histoire complète par album géant de 400 pages. Servies par les illustrations sublimes de Romain Renard, l'histoire nous emmène à la découverte d'un personnage et d'un drame lié à Melvile une petite ville qui va bientôt sombrer dans l'oubli. Chaque tome se lit indépendamment des autres, mais évidemment, les destins sont croisés et entrmêlés, et ce que certains personnages ébauchent, on devine que d'autres le découvriront. C'est un polar, construit comme souvent dans les bons romans avec un héros qui revient sur les lieux de son passé, et une narration courrant sur deux époques. Rien de si original donc, les dénouements peuvent ne pas surprendre les habitués des romans de ce genre, pour autant, le tout est exécuté avec une telle maestria qu'il serait bien dommage de bouder son plaisir. Pour résumer, que ce soit pour son intrigue, ses sublimes illustrations souvent en grand format, ses personnages, sa narration, ou même pour l'oeuvre complète d'ouvrages qui se recoupent sous un angle différent, Melvile n'est à manquer sous aucun prétetxe. Et qu'un auteur seul soit capable de ce travail et de réaliser une telle oeuvre, cela va décidément me faire mettre de l'eau dans mon vin sur ma marotte de une bd, deux auteurs 🙂 Et tant mieux ! Autres infos : Foncez ! Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/melvile-tome-3-l-histoire-de-ruth-jacob?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Titre de l'album : Karmela Krimm - Tome 2 - Neige écarlate Scenariste de l'album : Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Franck Biancarelli Coloriste : Walter Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Il a beau neiger sur Marseille, Karmela Krimm avait prévu une journée tout ce qu'il y a de plus normale. Rendez-vous avec sa filleule sur le Vieux Port. Un truc calme, loin des embrouilles de sa vie de détective privé. Mais ça n'est tout de même pas de sa faute si elle est tombée sur un cambriolage doublé d'un assassinat juste le jour où la police est immobilisée par les intempéries, non ? Les criminels semblaient avoir tout prévu... Sauf le fait que Karmela ne sait pas résister à la tentation d'aller jeter un coup d'oeil. Critique : Après l'excellent Nottingham voici la seconde parution chez Le Lombard que j'attendais de pied ferme. Le premier tome m'avait très agréablement surpris et j'attendais de voir les auteurs transformer leur essai avec ce second opus. Ne boudons pas notre plaisir, c'est chose faite. Et bien. Certes l'intrigue est ici plus basique, mais la force du premier tome, de nous présenter finalement un peu notre vie réelle, avec ces tracas, ces "petits racismes", cet humour français permanent, ces cons du quotidien et ces héros du quotidien m'avaient marqué, et je les ai bien retrouvé dans ce tome. M. Trondheim nous livre ici une performance de scénariste remarquable, car on retrouve Marseille, sans trop de cliché ni de naïveté, et tellement vivante et réelle que cela fait du bien. Sur les prochains tomes, j'aimerais juste que Franck Biancarelli puisse avoir le temps et les moyens de détailler un peu plus ses arrières plans, car si son dessin fonctionne très bien sur ce polar, je garde l'impression qu'il en a encore pas mal sous la patte et qu'avec un rythme de diffusion peut être moins élevé, on aurait droit à un polar réellement incontournable et marquant. En tous cas pour moi ce Karmela Krimm a tout bon, car s'il ne nous enfonce pas dans les tréfonds de la noirceur de l'âme humaine, il nous présente finalement le quotidien en polar, et c'est bien agréable ! Autres infos : miam ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/karmela-krimm-tome-2-neige-ecarlate?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Après l'excellent Nottingham voici la seconde parution chez Le Lombard que j'attendais de pied ferme. Le premier tome m'avait très agréablement surpris et j'attendais de voir les auteurs transformer leur essai avec ce second opus. Ne boudons pas notre plaisir, c'est chose faite. Et bien. Certes l'intrigue est ici plus basique, mais la force du premier tome, de nous présenter finalement un peu notre vie réelle, avec ces tracas, ces "petits racismes", cet humour français permanent, ces cons du quotidien et ces héros du quotidien m'avaient marqué, et je les ai bien retrouvé dans ce tome. M. Trondheim nous livre ici une performance de scénariste remarquable, car on retrouve Marseille, sans trop de cliché ni de naïveté, et tellement vivante et réelle que cela fait du bien. Sur les prochains tomes, j'aimerais juste que Franck Biancarelli puisse avoir le temps et les moyens de détailler un peu plus ses arrières plans, car si son dessin fonctionne très bien sur ce polar, je garde l'impression qu'il en a encore pas mal sous la patte et qu'avec un rythme de diffusion peut être moins élevé, on aurait droit à un polar réellement incontournable et marquant. En tous cas pour moi ce Karmela Krimm a tout bon, car s'il ne nous enfonce pas dans les tréfonds de la noirceur de l'âme humaine, il nous présente finalement le quotidien en polar, et c'est bien agréable !
  16. The_PoP

    Mezkal

    Ahah après deux première chroniques de bd classique, voici la chronique du premiuer ovni de cette rentrée, et on le doit à l'éditeur Soleil, une fois n'est pas coutume, surtout qu'il ne s'agit pas de la collection métamorphose. Mezkal est une quête initiatique, envoyant un jeune américain sur les traces de son âme, puis de sa bien aimée, puis de son père au Mexique. Et pas n'importe quel Mexique, mais bien celui des gangs, des narcos mais aussi des chamans. Entre réflexions blasées, rares messages d'espoirs, et défouloir souvent gratuit, Mezkal est définitivement à part. Sans surprise je ne vous cache pas que sexe, violence, et drogues seront au programme de cette BD qui n'est définitivement pas à mettre entre toutes les mains. Le style graphique se devant d'être à la hauteur d'une telle créativité débridée du scénariste, le dessin de Jef, dont je ne suis pas toujours friand colle ici comme un gant au propos avec ses planches parfois sublimes, toujours très inégales, et flirtant souvent avec l'absurde. Une fois Mezkal refermé, vous n'aurez probablement pas passé un mauvais moment de lecture. Reste à savoir ce que vous en retirerez in fine, et là c'est je crois bien plus aléatoire tant le message porté reste brumeux et opaque. Une façon finalement de ne pas répondre aux questions soulevées ?
  17. The_PoP

    Mezkal

    Titre de l'album : Mezkal Scenariste de l'album : Kevan Stevens Dessinateur de l'album : Jef Coloriste : Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Un jeune américain part à l'aventure après la mort de sa mère. Il va croiser une jeune femme au sang indien sur laquelle veille un chaman aux étranges pouvoirs. Mais aussi l'un des plus grands cartels mexicains pour qui il va être forcé de travailler. Vananka n'aura qu'une idée en tête : retrouver sa bien-aimée, détenue par une famille de Hell's Angels... Critique : Ahah après deux première chroniques de bd classique, voici la chronique du premiuer ovni de cette rentrée, et on le doit à l'éditeur Soleil, une fois n'est pas coutume, surtout qu'il ne s'agit pas de la collection métamorphose. Mezkal est une quête initiatique, envoyant un jeune américain sur les traces de son âme, puis de sa bien aimée, puis de son père au Mexique. Et pas n'importe quel Mexique, mais bien celui des gangs, des narcos mais aussi des chamans. Entre réflexions blasées, rares messages d'espoirs, et défouloir souvent gratuit, Mezkal est définitivement à part. Sans surprise je ne vous cache pas que sexe, violence, et drogues seront au programme de cette BD qui n'est définitivement pas à mettre entre toutes les mains. Le style graphique se devant d'être à la hauteur d'une telle créativité débridée du scénariste, le dessin de Jef, dont je ne suis pas toujours friand colle ici comme un gant au propos avec ses planches parfois sublimes, toujours très inégales, et flirtant souvent avec l'absurde. Une fois Mezkal refermé, vous n'aurez probablement pas passé un mauvais moment de lecture. Reste à savoir ce que vous en retirerez in fine, et là c'est je crois bien plus aléatoire tant le message porté reste brumeux et opaque. Une façon finalement de ne pas répondre aux questions soulevées ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mezkal?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Titre de l'album : Tango - Tome 6 - Le fleuve aux trois-rivières Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La Triple Frontière, entre l'Argentine, le Paraguay et le Brésil. Les spectaculaires chutes d'Iguazú ne suffisent pas à en faire un paradis terrestre : la jungle est pleine de contrebandiers, de trafiquants et de tueurs. Tango et Mario croient donner un coup de main à Mike, mais il leur a caché les vraies raisons de sa présence. Les mauvaises surprises s'accumulent, et l'heure de régler les vieux comptes a sonné pour Tango... Critique : Aîe Aïe Aïe... On la sentait venir cette fin de cycle en déception. Après un tome 3 et 4 pas franchement à la hauteur des très réussis deux premiers, le duo Xavier/matz semblait commencer à s'essouffler sur cette série que pourtant j'adore. Peut être limité par le speech de départ faisant de Tango un héro "du quotidien" presque lambda au parcours très loin des super soldats/enquêteurs/policiers/combattants habituels, l'histoire présentée dans cette conclusion de cycle s'avère décevante à plus d'un titre. Primo, Tango n'est jamais vraiment poussé dans ses retranchements, il survole la mêlée tel Rambo dans Rambo 4. Hors Tango n'est pas vraiment sensé être Rambo. Ensuite l'intrigue est relativement plate et sans vrais rebondissements. D'habitude pleins de gouailles notre duo de héros souffre beaucoup du faible rôle accordé à Mario sur ce tome. Rajoutez à cela que l'intrigue principale liée au passé de Tango et à ses anciens démêlés avec la justice n'avance pas d'un iota et on se retrouve avec une déception scénaristique. Excepté le logo fin de cycle sur la couv', dur de voir une vraie différence entre la fin de ce tome et les deux précédents... Ce que par contre j'ai du mal à comprendre c'est que graphiquement, ce tome donne l'impression d'avoir été moins poussé que les premiers. Les arrières plans s'avèrent assez souvent fades et peu détaillés et si personnages et scènes d'actions sont toujours aussi réussies, à la fin demeure l'impression de ne pas retrouver ce qui nous avait séduit dans cette amérique du sud magnifiée par Xavier dans les premiers tomes. Difficile de comprendre cet essoufflement éditorial sur une série que j'adorais pourtant en seulement 6 tomes quand on connait l'imagination prolifique de Matz. Reste que ce tome sera un indispensable pour les fans de Tango comme moi, qui y prendront indéniablement du plaisir de lecture, en espérant quand même que le prochain cycle nous relance dans quelques chose de plus ambitieux. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tango-tome-6-fleuve-aux-trois-frontieres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Aîe Aïe Aïe... On la sentait venir cette fin de cycle en déception. Après un tome 3 et 4 pas franchement à la hauteur des très réussis deux premiers, le duo Xavier/matz semblait commencer à s'essouffler sur cette série que pourtant j'adore. Peut être limité par le speech de départ faisant de Tango un héro "du quotidien" presque lambda au parcours très loin des super soldats/enquêteurs/policiers/combattants habituels, l'histoire présentée dans cette conclusion de cycle s'avère décevante à plus d'un titre. Primo, Tango n'est jamais vraiment poussé dans ses retranchements, il survole la mêlée tel Rambo dans Rambo 4. Hors Tango n'est pas vraiment sensé être Rambo. Ensuite l'intrigue est relativement plate et sans vrais rebondissements. D'habitude pleins de gouailles notre duo de héros souffre beaucoup du faible rôle accordé à Mario sur ce tome. Rajoutez à cela que l'intrigue principale liée au passé de Tango et à ses anciens démêlés avec la justice n'avance pas d'un iota et on se retrouve avec une déception scénaristique. Excepté le logo fin de cycle sur la couv', dur de voir une vraie différence entre la fin de ce tome et les deux précédents... Ce que par contre j'ai du mal à comprendre c'est que graphiquement, ce tome donne l'impression d'avoir été moins poussé que les premiers. Les arrières plans s'avèrent assez souvent fades et peu détaillés et si personnages et scènes d'actions sont toujours aussi réussies, à la fin demeure l'impression de ne pas retrouver ce qui nous avait séduit dans cette amérique du sud magnifiée par Xavier dans les premiers tomes. Difficile de comprendre cet essoufflement éditorial sur une série que j'adorais pourtant en seulement 6 tomes quand on connait l'imagination prolifique de Matz. Reste que ce tome sera un indispensable pour les fans de Tango comme moi, qui y prendront indéniablement du plaisir de lecture, en espérant quand même que le prochain cycle nous relance dans quelques chose de plus ambitieux.
  20. Titre de l'album : Léo Loden - Tome 28 - Carmina Burrata Scenariste de l'album : Nicoloff Dessinateur de l'album : Carrere Coloriste : Cerise Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Diane est remplaçante à l'opéra de Marseille. À l'occasion d'une adaptation controversée de Carmen, elle endosse le premier rôle pour le meilleur et surtout pour le pire. Qui dans l'entourage de la production a intérêt à voir la pièce sabotée? Leo et Tonton doivent faire toute la clarté sur ces accidents à répétition qui font de plus en plus figure d'attentats. Critique : Polar humoristique solidement ancré dans notre belle France, et assez souvent à Marseille, Léo Loden fait figure de vétéran dans les séries de BD franco pelge de polar légèrement humoristique. Il faut dire qu'au bout de 28 tomes il n'est probablement pas facile pour les auteurs de raconter de nouvelles choses ? Et bien à priori, Carrere et Nikoloff ont encore des histoires à nous raconter, tout en faisant gentiment évoluer le personnage de Leo Loden. Gentiment rigolo, l'intrigue est suffisamment développée pour qu'on arrive à la fin en ayant passé un bon moment de lecture entrecoupé de nombreux sourires, et finalement n'est-ce pas ce que l'on recherche quand on ouvre un léo Loden ? Paris réussi donc pour ce tome 28 qui ravira je pense les habitués de la série tout autant que les néophytes, puisqu'il peut très bien se lire sans avoir de connaissance particulière de la série. Une bd qui sent bon les vieilles productions franco-belge, et finalement parfois, on n'en demande guère plus. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/leo-loden-tome-28-carmina-burrata?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Polar humoristique solidement ancré dans notre belle France, et assez souvent à Marseille, Léo Loden fait figure de vétéran dans les séries de BD franco pelge de polar légèrement humoristique. Il faut dire qu'au bout de 28 tomes il n'est probablement pas facile pour les auteurs de raconter de nouvelles choses ? Et bien à priori, Carrere et Nikoloff ont encore des histoires à nous raconter, tout en faisant gentiment évoluer le personnage de Leo Loden. Gentiment rigolo, l'intrigue est suffisamment développée pour qu'on arrive à la fin en ayant passé un bon moment de lecture entrecoupé de nombreux sourires, et finalement n'est-ce pas ce que l'on recherche quand on ouvre un léo Loden ? Paris réussi donc pour ce tome 28 qui ravira je pense les habitués de la série tout autant que les néophytes, puisqu'il peut très bien se lire sans avoir de connaissance particulière de la série. Une bd qui sent bon les vieilles productions franco-belge, et finalement parfois, on n'en demande guère plus.
  22. Titre de l'album : Arsène Lupin - Les origines - Intégrale Scenariste de l'album : Benoît Batey Dessinateur de l'album : Christophe Gaultier Coloriste : Marie Galopin Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Tandis que la France se passionne pour les exploits du mystérieux « Prince des voleurs », les olympiades tant attendues concluent la formation de nos héros à la Croix des Walhs. Arsène y gagnera l'amour d'Athéna et de solides ennemis, qui n'hésiteront pas à le faire accuser de l'assassinat de son père adoptif. Il faudra toute la ruse du jeune homme et de ses meilleurs compagnons pour renverser le destin. et ouvrir un nouveau chapitre dans la vie d'Arsène, sous le nom de Lupin. BD tout public. Critique : Rue de Sèvres nous offre une belle réédition de sa série sur les Origines d'Arsène Lupin, parue initialement entre 2014 et 2016 et composée de 3 tomes. L'éditeur surfe là complètement sur la médiatisation du personnage de Lupin à travers la série Netflix assez sympathique qui fait bien parler d'elle en ce moment. Cette intégrale nous livre donc les débuts d'Arsène Lupin. De mémoire d'ancien jeune lecteur de l'oeuvre de M. Leblanc, il me semble que cette histoire n'a jamais fait l'objet d'un livre, excepté peut être dans l'aiguille creuse justement mais je peux me tromper. Quoiqu'il en soit, partez du principe qu'il s'agit ici d'un reboot, d'une autre interprétation des origines de M. Lupin. L'histoire est donc très intéressante, et la narration parfois tortueuse ou originale ne vous donnera pas moins envie de découvrir la suite. Le personnage de ce Lupin en construction est fascinant. Seul regret, les auteurs nous laissent avec pas mal de questions, pas mal d'intrigues pas encore dénouées, et qui clairement appelaient quand même un quatrième tome. Graphiquement, je ne suis pas convaincu par le trait de Benoit Batey, les personnages ne sont pas rendus empathiques, il y a des ressemblances parfois trompeuses, et pour être tout à fait honnête, c'est une BD que j'ai mis du temps à avoir envie de découvrir alors même que je suis un grand fan du personnage. Mais c'est ainsi avec les dessinateurs aux traits engagés et assumés. ce qui moi ne m'a pas séduit en séduira d'autres, la qualité étant par ailleurs indéniable. Faites vous votre propre opinion, les premières pages sont disponibles sur bdfugue, et l'histoire ne peut que plaire aux amateurs de Lupineries ! Autres infos : Inspiré de l'oeuvre de Maurice Leblanc Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/arsene-lupin-les-origines-tome-3-il-faut-mourir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Rue de Sèvres nous offre une belle réédition de sa série sur les Origines d'Arsène Lupin, parue initialement entre 2014 et 2016 et composée de 3 tomes. L'éditeur surfe là complètement sur la médiatisation du personnage de Lupin à travers la série Netflix assez sympathique qui fait bien parler d'elle en ce moment. Cette intégrale nous livre donc les débuts d'Arsène Lupin. De mémoire d'ancien jeune lecteur de l'oeuvre de M. Leblanc, il me semble que cette histoire n'a jamais fait l'objet d'un livre, excepté peut être dans l'aiguille creuse justement mais je peux me tromper. Quoiqu'il en soit, partez du principe qu'il s'agit ici d'un reboot, d'une autre interprétation des origines de M. Lupin. L'histoire est donc très intéressante, et la narration parfois tortueuse ou originale ne vous donnera pas moins envie de découvrir la suite. Le personnage de ce Lupin en construction est fascinant. Seul regret, les auteurs nous laissent avec pas mal de questions, pas mal d'intrigues pas encore dénouées, et qui clairement appelaient quand même un quatrième tome. Graphiquement, je ne suis pas convaincu par le trait de Benoit Batey, les personnages ne sont pas rendus empathiques, il y a des ressemblances parfois trompeuses, et pour être tout à fait honnête, c'est une BD que j'ai mis du temps à avoir envie de découvrir alors même que je suis un grand fan du personnage. Mais c'est ainsi avec les dessinateurs aux traits engagés et assumés. ce qui moi ne m'a pas séduit en séduira d'autres, la qualité étant par ailleurs indéniable. Faites vous votre propre opinion, les premières pages sont disponibles sur bdfugue, et l'histoire ne peut que plaire aux amateurs de Lupineries !
  24. The_PoP

    Love Kills

    Pouah c'est dur de se faire une opinion tranchée sur Love Kills. Ce qui est simple par contre c'est de vous le conseiller. Parce que graphiquement, les noirs et blancs du Brésilien Danilo Beyruth, ses découpages et mises en scènes hyper cinématographiques, l'ambiance glauque qu'il réussit à instiller et ce thriller oppressant méritent d'être découverts. Ceci étant dit cette oeuvre a pour moi d'immenses défauts notamment dans la construction de son histoire, puisque des pans entiers sont évoqués mais restent terriblement nébuleux. Que l'auteur laisse une part de mystère, d'interprétation ou d'imagination au lecteur, c'est souvent bienvenu quand c'est maitrisé, mais là, je crois que c'est plus le symptôme de la difficulté à boucler un projet trop ambitieux pour le nombre de pages. Surtout que l'auteur se complique inutilement la vie à mon avis à imaginer un background aussi tortueux puisque son histoire principale fonctionne très très bien, et que son minimalisme à la Drive est percutant. Dommage donc puisqu'à mon humble avis, ce Love Kills reste au stade de sublime comics à l'ambiance hyper réussie et de bonne lecture, ce qui n'est déjà pas rien. Cependant je crois que l'histoire a manqué d'être peut être plus aboutie pour en faire un one shot inoubliable. Mais faites vous votre opinion, j'ai du mal à croire que vous puissiez trouver cette lecture inintéressante. Quoiqu'il en soit, il va falloir suivre Danilo de très près désormais.
  25. The_PoP

    Love Kills

    Titre de l'album : Love Kills Scenariste de l'album : Danilo Beyruth Dessinateur de l'album : Danilo Beyruth Coloriste : Danilo Beyruth Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Drogués et laissés pour compte se retrouvent chaque soir dans la plus grande métropole du Brésil. Se rencontrant par hasard, Helena et Marcus, sont bientôt hantés par le passé d'Helena qui révélera à son compagnon ses véritables origines. Il est temps pour elle d'expier ses erreurs passées, alors qu'un chasseur d'humains se lance sur ses traces, la transformant pour la première fois en proie. Critique : Pouah c'est dur de se faire une opinion tranchée sur Love Kills. Ce qui est simple par contre c'est de vous le conseiller. Parce que graphiquement, les noirs et blancs du Brésilien Danilo Beyruth, ses découpages et mises en scènes hyper cinématographiques, l'ambiance glauque qu'il réussit à instiller et ce thriller oppressant méritent d'être découverts. Ceci étant dit cette oeuvre a pour moi d'immenses défauts notamment dans la construction de son histoire, puisque des pans entiers sont évoqués mais restent terriblement nébuleux. Que l'auteur laisse une part de mystère, d'interprétation ou d'imagination au lecteur, c'est souvent bienvenu quand c'est maitrisé, mais là, je crois que c'est plus le symptôme de la difficulté à boucler un projet trop ambitieux pour le nombre de pages. Surtout que l'auteur se complique inutilement la vie à mon avis à imaginer un background aussi tortueux puisque son histoire principale fonctionne très très bien, et que son minimalisme à la Drive est percutant. Dommage donc puisqu'à mon humble avis, ce Love Kills reste au stade de sublime comics à l'ambiance hyper réussie et de bonne lecture, ce qui n'est déjà pas rien. Cependant je crois que l'histoire a manqué d'être peut être plus aboutie pour en faire un one shot inoubliable. Mais faites vous votre opinion, j'ai du mal à croire que vous puissiez trouver cette lecture inintéressante. Quoiqu'il en soit, il va falloir suivre Danilo de très près désormais. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/love-kills?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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