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  1. The_PoP

    Séraphine

    Quelle jolie bd/roman graphique que ce Seraphine. Si l'histoire comme le dessin, sont très tendres et finalement peut être pas si marquants, le tout forme une belle histoire sociale dans le Paris d'après la Commune. Touchante, pleine de tendresse et de réalités sociales de ce petit peuple de paris, la réussite des auteurs est de parvenir à nous montrer la misère sans jamais tomber dans le misérabilisme. On y rencontre avant tout des personnages plus humains que jamais, toujours touchants, et souvent juste dans leurs travers comme dans leurs qualités. Le trait d'Edith nous dépeint tout cela à merveille, et cette bd fut un très beau moment de lecture d'avant Noël, puisque je rattrape ici un peu de mon retard.
  2. The_PoP

    Séraphine

    Titre de l'album : Séraphine Scenariste de l'album : Marie Desplechin Dessinateur de l'album : Edith Coloriste : Edith Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Que faire de sa vie quand on a treize ans et qu'on est une fille pauvre, pas laide, sachant lire, sans autre protection que celle d'un vieux curé, d'une tante prostituée et d'une veuve ronchon ? Nonne ? Jamais. Séraphine est trop insolente. Couturière ? Non plus. Elle a trop envie de parler et de voir du monde. Peut-être qu'un jour les femmes pourront devenir juges, gendarmes ou avocats et faire de la politique... Peut-être même qu'un jour Dieu Lui-même sera une femme. Mais, pour l'instant, nous sommes en 1885, à Paris, ou plutôt à Montmartre. Le souvenir de la Commune est encore vif chez les uns. Les autres s'occupent de l'enterrer définitivement en bâtissant, là-haut sur la butte, le Sacré-Coeur. Et Séraphine ne voit qu'une solution pour mener la vie libre et sans misère dont elle rêve : s'en remettre à sainte Rita, la patronne des causes désespérées... Critique : Quelle jolie bd/roman graphique que ce Seraphine. Si l'histoire comme le dessin, sont très tendres et finalement peut être pas si marquants, le tout forme une belle histoire sociale dans le Paris d'après la Commune. Touchante, pleine de tendresse et de réalités sociales de ce petit peuple de paris, la réussite des auteurs est de parvenir à nous montrer la misère sans jamais tomber dans le misérabilisme. On y rencontre avant tout des personnages plus humains que jamais, toujours touchants, et souvent juste dans leurs travers comme dans leurs qualités. Le trait d'Edith nous dépeint tout cela à merveille, et cette bd fut un très beau moment de lecture d'avant Noël, puisque je rattrape ici un peu de mon retard. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/seraphine?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. The_PoP

    La tresse

    Titre de l'album : La tresse Scenariste de l'album : Lylian Dessinateur de l'album : Algésiras Coloriste : Algésiras Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Trois continents, trois vies, trois destins entremêlés, tissés, entrelacés dans une fresque humaniste et moderne. Des tréfonds de L'Inde pauvre aux immenses buildings canadiens, en passant par la flamboyante Sicile, le destin de Smita, Sarah et Giuila, liées sans le savoir, tisse une tresse d'espoir et de solidarité. Un voyage au coeur de la condition des femmes du monde moderne et un hommage à toutes celles qui se battent pour leur liberté. Critique : J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité. Autres infos : D'après le roman de Laetitia Colombani Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-tresse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. The_PoP

    La tresse

    J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité.
  5. The_PoP

    Dernier Souffle

    Pfff quelle claque. J'adore les Western. Et là je prends une leçon de maitrise du mouvement en BD par une BD initialement née sur Instagram. Là où les western brillent souvent par leurs dessins détaillés, les visages travaillés dans un style souvent très réalistes, dans la lignée des Blueberry, Comanche et autres Durango, ici Thierry Martin nous livre un trait puissant, évocateur, transpirant émotions, intentions, et psychologies des personnages dans ce sombre règlement de compte ultra violent et minimaliste dans son scénario. Un vrai régal, qui se lit hélas bien trop vite, et qui laisse cette impression étrange de coup de poing dans l'estomac. Dernier souffle va marquer les esprits et si son prix me parait un poil élevé au vu de la pagination et d'un scénario léger, je vous recommande pourtant de vous laisser tenter par cette expérience forte, et cet objet magnifique dans son coffret.
  6. The_PoP

    Dernier Souffle

    Titre de l'album : Dernier Souffle Scenariste de l'album : Thierry Martin Dessinateur de l'album : Thierry Martin Coloriste : Thierry Martin Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Signé Thierry Martin, Dernier Souffle propose de suivre la traque obsédante et silencieuse, menée par un homme porté par le souffle de la vengeance. Une traque immuable aux multiples rebondissements dont les plus terribles prédateurs ne seront peut-être pas ceux qu'on imagine... Un western haletant né sur Instagram, un défi scénaristique et graphique, une improvisation maîtrisée, au jour le jour. Critique : Pfff quelle claque. J'adore les Western. Et là je prends une leçon de maitrise du mouvement en BD par une BD initialement née sur Instagram. Là où les western brillent souvent par leurs dessins détaillés, les visages travaillés dans un style souvent très réalistes, dans la lignée des Blueberry, Comanche et autres Durango, ici Thierry Martin nous livre un trait puissant, évocateur, transpirant émotions, intentions, et psychologies des personnages dans ce sombre règlement de compte ultra violent et minimaliste dans son scénario. Un vrai régal, qui se lit hélas bien trop vite, et qui laisse cette impression étrange de coup de poing dans l'estomac. Dernier souffle va marquer les esprits et si son prix me parait un poil élevé au vu de la pagination et d'un scénario léger, je vous recommande pourtant de vous laisser tenter par cette expérience forte, et cet objet magnifique dans son coffret. Autres infos : Western muet à couper le souffle Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dernier-souffle?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. The_PoP

    Le chœur des femmes

    Celui là quand il est arrivé, ma chérie s'est jetée dessus. Me demandez pas pourquoi, ce n'est pas comme si elle ne voyait pas passer beaucoup de livres, de romans graphiques ou de bd à la maison... Mais elle a choisi celui-ci et l'a dévoré d'une traite aussi tôt. Avec une petite larmichette à certains moments et complètement absorbée. Alors moi je n'ai pas lu le livre dont c'est l'adaptation, mais quand elle me l'a enfin rendu et que j'ai pu le lire, j'ai été scotché comme elle. Evidemment les problématiques évoquées ici sont plus de l'ordre du féminin, mais cela n'en rend pas moins sa lecture indispensable aussi aux lecteurs masculins. Oui ce chœur des femmes est une claque magistrale, une belle histoire qu'il serait dommage de rater en 2021 car je ne suis pas sur que nous retrouverons une lecture aussi marquante cette année. L'adaptation d'Aude Mermilliod m'a parue sans failles, juste et transmettant ce qu'il fallait d'émotions. J'ai adoré le lire, et je ne peux que vous le recommander, que vous soyez ou non une femme ou un médecin.
  8. Titre de l'album : Le chœur des femmes Scenariste de l'album : Aude Mermilliod Dessinateur de l'album : Aude Mermilliod Coloriste : Aude Mermilliod Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Jean, major de promo et interne à l'hôpital, doit faire un stage en soins gynécologiques aux côtés du docteur Karma. Mais elle veut faire de la chirurgie, et non écouter des femmes parler d'elles-mêmes et de leur corps ! Elle se désespère de passer son temps auprès de ce médecin qui privilégie l'écoute à la technique. Contraception, maternité, violences conjugales, avortements... de consultations en témoignages, Jean pourrait bien pourtant changer sa vision de la médecine. Une adaptation sensible et puissante du roman culte de Martin Winckler. Critique : Celui là quand il est arrivé, ma chérie s'est jetée dessus. Me demandez pas pourquoi, ce n'est pas comme si elle ne voyait pas passer beaucoup de livres, de romans graphiques ou de bd à la maison... Mais elle a choisi celui-ci et l'a dévoré d'une traite aussi tôt. Avec une petite larmichette à certains moments et complètement absorbée. Alors moi je n'ai pas lu le livre dont c'est l'adaptation, mais quand elle me l'a enfin rendu et que j'ai pu le lire, j'ai été scotché comme elle. Evidemment les problématiques évoquées ici sont plus de l'ordre du féminin, mais cela n'en rend pas moins sa lecture indispensable aussi aux lecteurs masculins. Oui ce chœur des femmes est une claque magistrale, une belle histoire qu'il serait dommage de rater en 2021 car je ne suis pas sur que nous retrouverons une lecture aussi marquante cette année. L'adaptation d'Aude Mermilliod m'a parue sans failles, juste et transmettant ce qu'il fallait d'émotions. J'ai adoré le lire, et je ne peux que vous le recommander, que vous soyez ou non une femme ou un médecin. Autres infos : Adapté du roman de Martin Wickler Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-choeur-des-femmes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. The_PoP

    Idiss

    Titre de l'album : Idiss Scenariste de l'album : Richard Malka Dessinateur de l'album : Fred Bernard Coloriste : Fred Bernard Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : "J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914. Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j'ai souvent rêvé. Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d'amour de son petit-fils". Robert Badinter. Richard Malka et Fred Bernard s'emparent de ce récit poignant et intime pour en livrer une interprétation lumineuse tout en pudeur et à l'émotion intacte. Critique : Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous. Autres infos : Adaptation du Roman de Robert Badinter Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/idiss?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. The_PoP

    Idiss

    Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous.
  11. The_PoP

    Quelqu'un à qui parler

    Après mon coup de coeur documentaire de l'année, voici l'un de mes coups de coeur en roman graphique "feel good" de l'année. Il faut dire que l'idée de départ m'a tout de suite emballé. Et fait percuter. Mais c'est beau, c'est intelligent, humain et bien réalisé. Que demander de plus ? Une réflexion ? Elle vous est fournie avec en prime j'imagine quelques séquences nostalgie, de la projection facile, et des émotions fortes inévitables dans le destin de Samuel nous parlera nécessairement à un moment ou à un autre. Je me suis régalé, et c'est une très belle adaptation même si je n'en connaissais pas le livre de base de Cyril Massarotto.
  12. Titre de l'album : Quelqu'un à qui parler Scenariste de l'album : Gregory Panaccione Dessinateur de l'album : Gregory Panaccione Coloriste : Gregory Panaccione Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Samuel broie du noir. Et il y a de quoi ! Il est célibataire, vit dans un petit appartement sous un toit de Paris et se morfond dans un travail qui ne le passionne pas... Seul chez lui le soir de son anniversaire, Samuel s'amuse à appeler le seul numéro qu'il connait par coeur, celui de sa maison d'enfance. À sa grande surprise, quelqu'un décroche : lui-même. Le petit Samuel, 10 ans, qui rêve d'être footballeur, de voyager et d'écrire des romans pour impressionner les filles... Comment garder la tête haute quand on doit avouer à l'enfant qu'on était qu'on n'a réalisé aucun de ses rêves ? Il est temps pour Samuel de reprendre sa vie en main... Critique : Après mon coup de coeur documentaire de l'année, voici l'un de mes coups de coeur en roman graphique "feel good" de l'année. Il faut dire que l'idée de départ m'a tout de suite emballé. Et fait percuter. Mais c'est beau, c'est intelligent, humain et bien réalisé. Que demander de plus ? Une réflexion ? Elle vous est fournie avec en prime j'imagine quelques séquences nostalgie, de la projection facile, et des émotions fortes inévitables dans le destin de Samuel nous parlera nécessairement à un moment ou à un autre. Je me suis régalé, et c'est une très belle adaptation même si je n'en connaissais pas le livre de base de Cyril Massarotto. Autres infos : D'après le roman de Cyril Massarotto Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quelqu-un-a-qui-parler?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. VladNirky

    Jours de sable

    Titre de l'album : Jours de sable Scenariste de l'album : Aimée De Jongh Dessinateur de l'album : Aimée De Jongh Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Washington, 1937. John Clarke, journaliste photo reporter de 22 ans, est engagé par la Farm Security Administration, l'organisme gouvernemental chargé d'aider les fermiers victimes de la Grande Dépression. Sa mission : témoigner de la situation dramatique des agriculteurs du Dust Bowl. Située à cheval sur l'Oklahoma, le Kansas et le Texas, cette région est frappée par la sécheresse et les tempêtes de sable plongent les habitants dans la misère. En Oklahoma, John tente de se faire accepter par la population. Au cours de son séjour, qui prend la forme d'un voyage initiatique, il devient ami avec une jeune femme, Betty. Grâce à elle, il prend conscience du drame humain provoqué par la crise économique. Mais il remet en question son rôle social et son travail de photographe... Critique : C'est une très beau roman graphique que réalise ici l'auteur, Aimée De Jongh. Jeune auteure de 32 ans, qui à déjà à son actif plusieurs réalisations, reconnues au niveau international comme le retour de bondrée, paru en 2016, pour rester dans la bande dessinée. Nous allons suivre ici, le parcours d'un jeune homme photographe, John Clarke, qui va être envoyé de Washington vers l'Oklahoma dans les années 30, pendant la période du Dust Bowl. Ce phénomène des tempêtes de poussières, également décrit dans le film Interstellar, résulte d'une période de sécheresse de plusieurs années consécutives et de méthodes d'agriculture intensives de l'époque provoque l’appauvrissement des sols et des fermiers. L'objectif de John Clarke ? Un reportage photos d'un mois pour la Farm Security Administration sur la région, et surtout ses habitants, la pauvreté à laquelle ils sont confrontés. Le tout afin de faire passer ces informations au reste de la population des états unis pour les aider. A travers cette histoire toute en finesse, tout en rondeur, John, va petit à petit apprivoiser les habitants de la région autant qu'il va se faire apprivoiser par ces derniers. D'hostile, les habitants vont finir par le connaître et l'accepter, l'aider, l'intégrer jusqu'au dénouement. Plus l'album avancera et plus ses convictions seront remises en cause, autant sur le plan personnel, que professionnel. Difficile d'en parler plus sans spoiler la fin de l'histoire. Côté réalisation, l'album est très proche de la photo pour certaines planches avec un dessin semi réaliste à encrage à gros trait du plus bel effet. Il est d'ailleurs parsemé de photographies d'époque. Saisissantes pour la plupart, qui donnent carrément envie d'en savoir plus sur cette période à travers les nombreux sites sur le sujet et les photographies disponibles, pour certaines très connues. Vous l'aurez compris, un album que les amateurs de roman graphique ou de reportage documentaire pourront difficilement laisser passer et qui ne laisse pas indifférent même une fois refermé. C'est donc un grand Oui. Pour en savoir un peu plus: http://photonumerique.codedrops.net/L-epopee-de-la-Farm-Security-Administration Quelques photos de la page wikipedia sur les Dust Bowl Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jours-de-sable?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. VladNirky

    Jours de sable

    C'est une très beau roman graphique que réalise ici l'auteur, Aimée De Jongh. Jeune auteure de 32 ans, qui à déjà à son actif plusieurs réalisations, reconnues au niveau international comme le retour de bondrée, paru en 2016, pour rester dans la bande dessinée. Nous allons suivre ici, le parcours d'un jeune homme photographe, John Clarke, qui va être envoyé de Washington vers l'Oklahoma dans les années 30, pendant la période du Dust Bowl. Ce phénomène des tempêtes de poussières, également décrit dans le film Interstellar, résulte d'une période de sécheresse de plusieurs années consécutives et de méthodes d'agriculture intensives de l'époque provoque l’appauvrissement des sols et des fermiers. L'objectif de John Clarke ? Un reportage photos d'un mois pour la Farm Security Administration sur la région, et surtout ses habitants, la pauvreté à laquelle ils sont confrontés. Le tout afin de faire passer ces informations au reste de la population des états unis pour les aider. A travers cette histoire toute en finesse, tout en rondeur, John, va petit à petit apprivoiser les habitants de la région autant qu'il va se faire apprivoiser par ces derniers. D'hostile, les habitants vont finir par le connaître et l'accepter, l'aider, l'intégrer jusqu'au dénouement. Plus l'album avancera et plus ses convictions seront remises en cause, autant sur le plan personnel, que professionnel. Difficile d'en parler plus sans spoiler la fin de l'histoire. Côté réalisation, l'album est très proche de la photo pour certaines planches avec un dessin semi réaliste à encrage à gros trait du plus bel effet. Il est d'ailleurs parsemé de photographies d'époque. Saisissantes pour la plupart, qui donnent carrément envie d'en savoir plus sur cette période à travers les nombreux sites sur le sujet et les photographies disponibles, pour certaines très connues. Vous l'aurez compris, un album que les amateurs de roman graphique ou de reportage documentaire pourront difficilement laisser passer et qui ne laisse pas indifférent même une fois refermé. C'est donc un grand Oui. Pour en savoir un peu plus: http://photonumerique.codedrops.net/L-epopee-de-la-Farm-Security-Administration Quelques photos de la page wikipedia sur les Dust Bowl
  15. Kevin Nivek

    Discipline

    Au delà du thème de la guerre civile américaine (très intéressant) , c'est une véritable prouesse de ce jeune auteur d'arriver à captiver avec ce mode de narration . Point de bulles et de cases , un dessin en noir et blanc réalisé au stylo noir , et quelques textes disséminés ça et là ( comme le nom de la maison d'édition) . Un découpage parfois "en temps réel" , avec des visages se mouvant représentés par 3 faciès différents au sein même du dessin , idem pour des mouvements d'ouverture de porte . Dans cette apparente simplicité , il parvient à nous plonger dans le récit avec pour fil rouge , cette correspondance entre un frère et une soeur quakers , ou "Amis" comme le nom de cette communauté . Car oui , l'auteur , lui même quaker nous offre un examen approfondi de cette "religion" , née en Angleterre au XVIIème siècle , qui fait la part belle au silence de ses membres et où chacun est libre de ses convictions avec cependant un concept commun : la culture de la lumière intérieure . Ils se réunissent un jour par semaine dans ce qui semble s'apparenter à une église (sans aucun symbole religieux) et peuvent parler de ce qu'ils ressentent ou se murer dans le silence . Cela ressemble parfois à de la psychanalyse en groupe . Détail important , en tant "qu'Amis" , ils ne peuvent concevoir de tuer quelqu'un , car ils n'ont pas d'ennemis par définition . Lorsque le jeune Charles et ses envies d'aventures , s'engage pour les tuniques bleues à l'encontre de ses parents , c'est un véritable séisme qui ébranle la communauté . Il n' y a bien que sa soeur qui gardera contact avec lui tout en lui donnant des nouvelles de leur village . Dash Shaw a étudié un long moment à la bibliothèque de NY de réels courriers rédigés pendant la guerre , et il distille ces notes au fil du récit , rendant l'immersion encore plus grande . D'un côté une soeur en proie au doute et luttant avec sa communauté sur le choix de son frère ; et lui qui va découvrir l'enfer des hommes , allant même jusqu'à tuer . On tourne très vite ces 300 pages , le peu de texte ainsi que le traitement graphique allégé mais néanmoins complexe parfois dans son découpage ; rendent la lecture facile et prenante . C'est une immersion profonde au sein des quakers et leur religion , avec pour but un vrai questionnement sur son existence , que l'auteur s'impose et nous propose par la même occasion . Jusqu'où sommes nous capables d'aller en tenant compte de notre éducation , notre culture et notre environnement , bref , notre histoire ? Je ne mets que 3,5 pour le dessin vraiment sommaire , mais la qualité du récit vaut le coup , ainsi que l'édition reliée , magnifique . Un bel objet de roman graphique , et un beau contenu .
  16. Kevin Nivek

    Discipline

    Titre de l'album : Discipline Scenariste de l'album : Dash Shaw Dessinateur de l'album : Dash Shaw Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Discipline est le premier roman graphique historique de Dash Shaw. Ce récit de 300 pages nous plonge dans l'histoire d'un frère et une soeur, Charles et Fanny Cox, membres d'une communauté quaker de l'Indiana, et confrontés à la guerre de Sécession. Lorsque Charles part s'enrôler dans l'armée de l'Union, il scandalise sa famille et sa communauté. Abandonnant les règles strictes du mode de vie des quakers, le jeune Cox est rapidement confronté à la sauvagerie de la guerre, à la cruauté des soldats et à l'étrangeté écrasante du monde au-delà de sa maison. Au fil des échanges de lettres entre lui et sa soeur, on suit la prise de conscience des réalités de la guerre par le jeune soldat, et les répercussions de ses choix sur sa famille pacifiste. Très documenté, Discipline s'inspire en grandes parties de réelles lettres d'époque et d'archives consultées par Dash Shaw dans le cadre d'une résidence de deux ans à la New York Library. Cinq années de travail ont été nécessaires pour mener à bien ce projet hors normes qui - au delà de l'aspect historique - touche à des questions universelles sur la guerre, le pacifisme et la spiritualité. Critique : Au delà du thème de la guerre civile américaine (très intéressant) , c'est une véritable prouesse de ce jeune auteur d'arriver à captiver avec ce mode de narration . Point de bulles et de cases , un dessin en noir et blanc réalisé au stylo noir , et quelques textes disséminés ça et là ( comme le nom de la maison d'édition) . Un découpage parfois "en temps réel" , avec des visages se mouvant représentés par 3 faciès différents au sein même du dessin , idem pour des mouvements d'ouverture de porte . Dans cette apparente simplicité , il parvient à nous plonger dans le récit avec pour fil rouge , cette correspondance entre un frère et une soeur quakers , ou "Amis" comme le nom de cette communauté . Car oui , l'auteur , lui même quaker nous offre un examen approfondi de cette "religion" , née en Angleterre au XVIIème siècle , qui fait la part belle au silence de ses membres et où chacun est libre de ses convictions avec cependant un concept commun : la culture de la lumière intérieure . Ils se réunissent un jour par semaine dans ce qui semble s'apparenter à une église (sans aucun symbole religieux) et peuvent parler de ce qu'ils ressentent ou se murer dans le silence . Cela ressemble parfois à de la psychanalyse en groupe . Détail important , en tant "qu'Amis" , ils ne peuvent concevoir de tuer quelqu'un , car ils n'ont pas d'ennemis par définition . Lorsque le jeune Charles et ses envies d'aventures , s'engage pour les tuniques bleues à l'encontre de ses parents , c'est un véritable séisme qui ébranle la communauté . Il n' y a bien que sa soeur qui gardera contact avec lui tout en lui donnant des nouvelles de leur village . Dash Shaw a étudié un long moment à la bibliothèque de NY de réels courriers rédigés pendant la guerre , et il distille ces notes au fil du récit , rendant l'immersion encore plus grande . D'un côté une soeur en proie au doute et luttant avec sa communauté sur le choix de son frère ; et lui qui va découvrir l'enfer des hommes , allant même jusqu'à tuer . On tourne très vite ces 300 pages , le peu de texte ainsi que le traitement graphique allégé mais néanmoins complexe parfois dans son découpage ; rendent la lecture facile et prenante . C'est une immersion profonde au sein des quakers et leur religion , avec pour but un vrai questionnement sur son existence , que l'auteur s'impose et nous propose par la même occasion . Jusqu'où sommes nous capables d'aller en tenant compte de notre éducation , notre culture et notre environnement , bref , notre histoire ? Je ne mets que 3,5 pour le dessin vraiment sommaire , mais la qualité du récit vaut le coup , ainsi que l'édition reliée , magnifique . Un bel objet de roman graphique , et un beau contenu . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/discipline/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Difficile de parler de cet ouvrage objectivement au vu de l'actualité notamment de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cet ouvrage s'inscrit en plein dans cette actualité pourtant, tentant de nous montrer et de nous expliquer comment Poutine a pu en arriver là. Pour tout passionné de géopolitique il est donc très intéressant, d'autant plus qu'il est écrit par un spécialiste américain de la Russie plutôt reconnu et sérieux. J'ai simplement deux bémols qui m'ont gênés pendant cette lecture pourtant ô combien instructive. Tout d'abord, dans le lien permanent fait à l'amérique et à sa politique intérieure et extérieure, je trouve l'auteur très très mesuré sur les faits reprochables aux américains. Je trouve que sa pertinence s'arrête là où commencent l'auto-critique nécessaire sur les actions de la diplomatie américaine. C'est particulièrement frappant sur les affaires wikileaks, Snowden et Assange. Simplement il vous faudra être bien armés en connaissances factuelles sur ses évènements pour mieux comprendre les limites de cette lecture. Toute enquête sur une personnalité politique finit nécessairement par être teintée du parti pris de l'auteur et cela ne me gêne en rien, mais ici cela manque parfois de nuance, et cela interroge malheureusement sur la crédibilité du reste des informations, tant la légèreté sur ces dossiers contraste avec le propos soutenu sur d'autres dossiers. Mon second grief concerne la chronologie peu claire. C'est dommage car si certains sauts dans le temps sont nécessaires pour comprendre ou interpréter une réaction, d'autres le sont moins et noient un peu le propos et la logique du dénouement. Ce Tsar par accident reste en tous cas une lecture majeure et passionnante de 259 pages ayant en plus le mérite de citer sa bibliographie et ses sources clairement en fin d'ouvrage. En cette période complexe, il faudra néanmoins je crois le lire avec un oeil critique mais nul doute que vous y apprendrez beaucoup de choses passionnantes sur la société russe et sur Vladimir Poutine.
  18. Titre de l'album : Tsar par accident - Mythes et mensonges de Vladimir Poutine Scenariste de l'album : Andrew S. Weiss Dessinateur de l'album : Brian "Box" Brown Coloriste : Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Dans l'imaginaire collectif occidental, Vladimir Poutine est un personnage sournois et complotant constamment pour détruire ses ennemis dans le monde entier. Mais comment un officier intermédiaire du KGB sans distinction est-il devenu l'un des dirigeants les plus puissants de l'histoire russe ? Dans quelle mesure sa posture de leader intraitable est-elle une performance calculée ? Dans Tsar par accident, Andrew S. Weiss, un ancien expert russe de la Maison Blanche, et Brian Brown montrent dans un roman graphique captivant comment Poutine s'est présenté avec succès comme un cerveau politique rusé et hors du commun, et comment le reste du monde a interagi avec lui en l'estimant comme tel. Ils brisent tous ces mythes en révélant la vérité derrière la personnalité d'homme fort qu'il a passé sa carrière à cultiver. Critique : Difficile de parler de cet ouvrage objectivement au vu de l'actualité notamment de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cet ouvrage s'inscrit en plein dans cette actualité pourtant, tentant de nous montrer et de nous expliquer comment Poutine a pu en arriver là. Pour tout passionné de géopolitique il est donc très intéressant, d'autant plus qu'il est écrit par un spécialiste américain de la Russie plutôt reconnu et sérieux. J'ai simplement deux bémols qui m'ont gênés pendant cette lecture pourtant ô combien instructive. Tout d'abord, dans le lien permanent fait à l'amérique et à sa politique intérieure et extérieure, je trouve l'auteur très très mesuré sur les faits reprochables aux américains. Je trouve que sa pertinence s'arrête là où commencent l'auto-critique nécessaire sur les actions de la diplomatie américaine. C'est particulièrement frappant sur les affaires wikileaks, Snowden et Assange. Simplement il vous faudra être bien armés en connaissances factuelles sur ses évènements pour mieux comprendre les limites de cette lecture. Toute enquête sur une personnalité politique finit nécessairement par être teintée du parti pris de l'auteur et cela ne me gêne en rien, mais ici cela manque parfois de nuance, et cela interroge malheureusement sur la crédibilité du reste des informations, tant la légèreté sur ces dossiers contraste avec le propos soutenu sur d'autres dossiers. Mon second grief concerne la chronologie peu claire. C'est dommage car si certains sauts dans le temps sont nécessaires pour comprendre ou interpréter une réaction, d'autres le sont moins et noient un peu le propos et la logique du dénouement. Ce Tsar par accident reste en tous cas une lecture majeure et passionnante de 259 pages ayant en plus le mérite de citer sa bibliographie et ses sources clairement en fin d'ouvrage. En cette période complexe, il faudra néanmoins je crois le lire avec un oeil critique mais nul doute que vous y apprendrez beaucoup de choses passionnantes sur la société russe et sur Vladimir Poutine. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tsar-par-accident?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    Penss et les plis du monde

    Je remonte le temps avec les albums de Jérémie Moreau ! Les pizzlys , puis La saga de Grimr et enfin Penss et les plis du monde . Un ordre chronologique inversé , car je dois bien avouer ne pas avoir été séduit par son trait à ses débuts , j'ai donc mis un certain temps à "plier" en sa faveur . Les pizzlys m'a suffit à découvrir tout le reste qu est d'excellente facture . De prime abord , on a une impression de dessin brouillon , aux traits larges ; puis en y regardant de plus près , on découvre autre chose ! Il est bien là son talent majeur , à travers ses couleurs enivrantes , des paysages vont prendre vie sous nos yeux .Un léger parfum de Cezanne , c'est dire ! Au début du livre on suit un cours d'eau , c'est tellement bien réalisé qu'on entendrait presque le ruissellement en compagnie de Penss , accroupi en bord de rive à rêvasser . Les éléments prennent vie littéralement , dans Grimr c'était le grondement des volcans , ici , les rivières , le vent dans les feuilles des arbres et le sifflement qu'il peut provoquer dans les montagnes . A la manière du héro , on reste assez contemplatif devant tant de beauté . Face aux principales préoccupations alimentaires des tribus , on découvre ce rêveur ébahi par la beauté du monde . Un drame personnel va le motiver à améliorer sa (leur) condition humaine préhistorique . Le chasseur-cueilleur va progressivement évoluer vers l'agriculteur en herbe , cherchant à dompter la nature et non la subir au grès des saisons . Planter , récolter , irriguer etc ... Ainsi , un rêveur va faire évoluer l'homme ! En prenant le temps d'observer les abeilles butiner , la floraison s'effectuer , la courbe des branches cherchant la lumière du soleil , il va découvrir les secrets du monde , ces fameux "plis" ou "déplis" . Au delà du message écologique , l'auteur nous invite à prendre le temps d'observer la nature . Nous vivons sur ses terres , à nous de l'écouter et la préserver . Un roman graphique saisissant de Jérémie Moreau , décidément bien trop talentueux 🙂
  20. Titre de l'album : Penss et les plis du monde Scenariste de l'album : Jérémie Moreau Dessinateur de l'album : Jérémie Moreau Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : À l'aube des temps, Penss, piètre chasseur, passe ses journées à contempler la beauté de la nature. Rejeté par son clan, il est contraint à la survie en solitaire et promis à une mort certaine. Mais au printemps, il arrache à la terre son plus grand secret : tout dans le monde se déplie inéluctablement. Une nouvelle vie commence pour Penss et, il en est certain, un nouvel avenir pour l'humanité... Critique : Je remonte le temps avec les albums de Jérémie Moreau ! Les pizzlys , puis La saga de Grimr et enfin Penss et les plis du monde . Un ordre chronologique inversé , car je dois bien avouer ne pas avoir été séduit par son trait à ses débuts , j'ai donc mis un certain temps à "plier" en sa faveur . Les pizzlys m'a suffit à découvrir tout le reste qu est d'excellente facture . De prime abord , on a une impression de dessin brouillon , aux traits larges ; puis en y regardant de plus près , on découvre autre chose ! Il est bien là son talent majeur , à travers ses couleurs enivrantes , des paysages vont prendre vie sous nos yeux .Un léger parfum de Cezanne , c'est dire ! Au début du livre on suit un cours d'eau , c'est tellement bien réalisé qu'on entendrait presque le ruissellement en compagnie de Penss , accroupi en bord de rive à rêvasser . Les éléments prennent vie littéralement , dans Grimr c'était le grondement des volcans , ici , les rivières , le vent dans les feuilles des arbres et le sifflement qu'il peut provoquer dans les montagnes . A la manière du héro , on reste assez contemplatif devant tant de beauté . Face aux principales préoccupations alimentaires des tribus , on découvre ce rêveur ébahi par la beauté du monde . Un drame personnel va le motiver à améliorer sa (leur) condition humaine préhistorique . Le chasseur-cueilleur va progressivement évoluer vers l'agriculteur en herbe , cherchant à dompter la nature et non la subir au grès des saisons . Planter , récolter , irriguer etc ... Ainsi , un rêveur va faire évoluer l'homme ! En prenant le temps d'observer les abeilles butiner , la floraison s'effectuer , la courbe des branches cherchant la lumière du soleil , il va découvrir les secrets du monde , ces fameux "plis" ou "déplis" . Au delà du message écologique , l'auteur nous invite à prendre le temps d'observer la nature . Nous vivons sur ses terres , à nous de l'écouter et la préserver . Un roman graphique saisissant de Jérémie Moreau , décidément bien trop talentueux 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/penss-et-les-plis-du-monde/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : Gatsby Le magnifique Scenariste de l'album : Fred Fordham Dessinateur de l'album : Aya Morton Coloriste : Aya Morton Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Publié pour la première fois en 1925, l'ère du jazz par excellence, ce roman a été acclamé par plusieurs générations de lecteurs et est maintenant réinventé : Gatsby, Nick, Daisy, Tom, East et West Egg y sont racontés dans des illustrations luxuriantes et romantiques par l'artiste Aya Morton, et le texte cristallin de Fitzgerald a été adapté par Fred Fordham, déjà auteur des adaptations de Ne tirez sur l'oiseau moqueur et Le Meilleur des Mondes. Critique : Le scénariste Fred Fordham se charge de l'adaptation de Gatsby le magnifique, ce grand classique américain de F. Scott Fitzgerald. L'auteur nous livre dans ce roman graphique le quotidien de quelques personnes riches ou célèbres lors de grandes réceptions et de fêtes où l'alcool coule à flot dans les années 20 aux Etats-Unis. On retrouve Daisy et Tom Buchanan avec leur vie de couple modèle mais avec de nombreux défauts et Nick Carraway le cousin de Daisy et voisin du mystérieux Gatsby. Tout le monde ne parle que de ses fêtes où tous se doivent d'être invités. Toute cette jeunesse dorée semble bien superficielle en vivant de la fortune familiale et d'héritage sauf pour le narrateur de l'histoire qui découvre ce monde. Le rêve américain de cette époque en prend un coup avec ce titre mais de toute manière l’argent ne fait pas le bonheur. Les dessins d'Aya Morton sont dans un style classique mais conviennent très bien pour représenter cette période. Les lecteurs pourront se replonger dans Gatsby par le biais de ce roman graphique ou découvrir ce roman classique. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gatsby-le-magnifique-244738?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. alx23

    Gatsby Le magnifique

    Le scénariste Fred Fordham se charge de l'adaptation de Gatsby le magnifique, ce grand classique américain de F. Scott Fitzgerald. L'auteur nous livre dans ce roman graphique le quotidien de quelques personnes riches ou célèbres lors de grandes réceptions et de fêtes où l'alcool coule à flot dans les années 20 aux Etats-Unis. On retrouve Daisy et Tom Buchanan avec leur vie de couple modèle mais avec de nombreux défauts et Nick Carraway le cousin de Daisy et voisin du mystérieux Gatsby. Tout le monde ne parle que de ses fêtes où tous se doivent d'être invités. Toute cette jeunesse dorée semble bien superficielle en vivant de la fortune familiale et d'héritage sauf pour le narrateur de l'histoire qui découvre ce monde. Le rêve américain de cette époque en prend un coup avec ce titre mais de toute manière l’argent ne fait pas le bonheur. Les dessins d'Aya Morton sont dans un style classique mais conviennent très bien pour représenter cette période. Les lecteurs pourront se replonger dans Gatsby par le biais de ce roman graphique ou découvrir ce roman classique.
  23. Titre de l'album : Mimiphisto - le fils du diable Scenariste de l'album : Pierre-Henry Laporterie Dessinateur de l'album : Pierre-Henry Laporterie Coloriste : Pierre-Henry Laporterie Editeur de l'album : Soleil - Metamorphoses Note : Résumé de l'album : À la manière d'un livret musical, Mimiphisto met en scène un diable à la stature colossale, chef d'orchestre, dont la mission quotidienne est de mener les âmes damnées, en rythme, dans les Enfers. Il nourrit le rêve secret de transmettre sa flamme à son fils Mimiphisto qui ne semble, malheureusement pour lui, pas partager les mêmes aspirations pour son avenir... Critique : Voici typiquement le genre de bd inclassable qui font le sel de la collection Métamorphose. On est à mi chemin entre théâtre, opéra et bd et excepté chez Soleil Métamorphose je ne vois pas bien qui arriverait à publier ce type d'ouvrage. En effet le parti pris du dessin est très original mais assez marqué et il ne conviendra clairement pas à tous les lecteurs. Pour ma part je n'ai pas été emballé mais c'est essentiellement une affaire de goût tant l'ensemble est cohérent et bien pensé. De même pour la narration avec une histoire qui démarre de manière originale dans un univers qui ne l'est pas moins. Découpée en acte de façon très théâtrale, l'histoire est philosophiquement intéressante mais elle peine je trouve à réussir son pari de nous surprendre. L'essai graphique original n'est pas vraiment mis en valeur finalement par un déroulement des évènements un peu trop classique. Oscillant en permanence entre partis pris théâtraux osés et un drame finalement trop classique, j'ai eu du mal à me passionner pour ce Mimiphisto. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mimiphisto?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. The_PoP

    Mimiphisto - le fils du diable

    Voici typiquement le genre de bd inclassable qui font le sel de la collection Métamorphose. On est à mi chemin entre théâtre, opéra et bd et excepté chez Soleil Métamorphose je ne vois pas bien qui arriverait à publier ce type d'ouvrage. En effet le parti pris du dessin est très original mais assez marqué et il ne conviendra clairement pas à tous les lecteurs. Pour ma part je n'ai pas été emballé mais c'est essentiellement une affaire de goût tant l'ensemble est cohérent et bien pensé. De même pour la narration avec une histoire qui démarre de manière originale dans un univers qui ne l'est pas moins. Découpée en acte de façon très théâtrale, l'histoire est philosophiquement intéressante mais elle peine je trouve à réussir son pari de nous surprendre. L'essai graphique original n'est pas vraiment mis en valeur finalement par un déroulement des évènements un peu trop classique. Oscillant en permanence entre partis pris théâtraux osés et un drame finalement trop classique, j'ai eu du mal à me passionner pour ce Mimiphisto.
  25. The_PoP

    Lombric

    Oh que c'est difficile de parler de Lombric. C'est un ovni. Un conte que l'on suit avec intérêt sans aucune idée de là où il va nous mener. Un conte qu'on referme persuadé d'attendre une suite, qui n'existera jamais et qui n'aurait aucun sens. .Un conte qui poussera à la réflexion, au désespoir aussi un peu, mais un univers graphique riche, original et séduisant. C'est exactement le type de bd qui justifie la collection Métamorphose de chez Soleil, qui est à ce jour je le pense sincèrement l'une des plus créative et burnée de la bd franco belge. Je ne sais pas à qui cela va plaire, mais je sais en tous cas que les lecteurs ne seront pas indifférents à cette poésie mélancolique et bucolique pleine de charme. C'est un OVNI. Je n'en dirais pas plus, feuilletez le, n'en attendez rien, découvrez le, faites vous votre avis.
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