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  • Le jour ou la nuit s'est levée


    poseidon2
    • Scenariste: Beka Dessinateur: Marko Coloriste: Maëla Cosson Editeur: Bamboo Note :
      Résumé:

       Une "feel good" BD pleine d'optimisme ! L'hiver, en fin de journée... Une tempête de froid et de neige s'abat sur Paris, bloquant plusieurs personnes dans la librairie de Clémentine. Dont Guillaume et Naori, maintenant installés dans la capitale, ainsi que Chantal l'écrivaine. Cette bulle de temps imprévue sera l'occasion pour chacun de faire remonter ses souvenirs d'enfance, de réfléchir au poids de l'héritage familial, de l'éducation qu'il a reçue, à l'influence de ses parents et de sa famille sur sa vie et ses choix... Jusqu'à ce que la tempête se calme et que la nuit se lève sur un nouveau jour... et peut-être une nouvelle façon de voir et de mener sa vie.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Tranche de vie Prix: -- Nb de pages: --
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    Je vais commencer par dire que je suis plutôt client des "Le jour où..." et de ses thèmes qui tournent autour du questionnement intérieur. J'avais donc vraiment hâte de livre ce tome ci, qui ressemblait à une "conclusion" avec différents personnages vu précédemment qui se retrouvent.

    Et bien.... j'ai été déçu. Déçu car j'ai trouvé, en tant que papa de 3 enfants, ce tome trop à charge sur les parents. Il sort de cet album qu'il n'y a pas de bons parents. Sans jamais prendre en compte le coté de l'adulte, Beka nous livre une série d'enfance difficile mais vu du point de vue de l'ancien enfant qui fait son auto psychanalyse

    La partie qui m'a le plus choqué est l’affirmation comme quoi il n'y a pas de famille où les gens s'aiment et où tout va bien. Dire que cela induit forcement de se voiler la face c'est super dur comme affirmation. En effet cela montre un coté très sombre de la famille qui ne montre pas qu'une famille (un groupe en général) c'est une sommes de personnes qui font des compromis. Enfants comme parents bien entendu. Je suis surpris de l'analyse de Beka sur le sujet. Tout montre dans ce récit qu'on est que mieux tout seul sans personne. Alors même que, sans être parents, être en couple est la plus grande preuve de l'existence du compromis. Sans compromis d’aucun membre, dans une famille, on aurait une somme d’égoïsme qui tournerait au drame.

    Et je pense que Beka s'en est rendu compte en faisant une conclusion qui va à l'encontre de la diatribe anti famille qu'est le début d'album. Mais cette conclusion ne suffit pas, pour moi,  à contrebalancer le reste de l'album. On ne parle jamais du côté des parents débordés, en dépressions ou encore du point de vue des parents qui, par des fait de vie, ne s’entendent plus et dont leur côté égoïste/enfantin (on boucle J ) reprend le dessus ce qui amène à l’explosion de la famille (enfants y compris).

    Bref je trouve cette analyse vraiment trop simpliste et j’avoue que je suis étonné que Beka se soit contenté de cela. Si Beka est de passage sur le net, j'aimerai son éclaircissement sur la question 🙂

    Modifié par poseidon2

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  • Dernières Critiques

    • Oradour sur Glane, 10 juin 1944
      Note :
      A l'occasion des 80 ans le 10 juin prochain du massacre d'Oradour-sur-Glane , nombreux sont les éditeurs à publier des livres et des BD . Les éditions petitàpetit et leur collection Docu-BD ne pouvaient rester inactifs à ce sujet . C'est chose faite avec ce remarquable livre relatant l'histoire de cette atrocité avec un grand soucis du détail . 643 victimes (hommes , femmes , enfants) , et le bilan matériel est le suivant :  123 maisons , 98 granges et hangars , 22 magasins , 4 écoles et pour finir,  l'église . Il représente à ce jour le seul village encore visible et dans l'état que les allemands l'ont laissé . Un musée a été créé à l'entrée du village , un remarquable édifice architectural , mais les ruines sont restées intactes , un lieu marquant , digne symbole d'un conflit qu'il est nécessaire de ne pas oublier . Le général De Gaulle fut le premier haut dirigeant à visiter les lieux en 1945 , de nombreux ont suivi , mais on retient une phrase qu'il aurait prononcée : "Les enfants et le pain . Les ferments d'une nation" tout en visitant les restes de la boulangerie du village , lieu très largement fréquenté par les enfants .

      Le principe des Docu-BD reste fidèle à ses habitudes , des histoires dessinées , pour nous présenter les différents personnages , les lieux , les rares survivants et leurs combats post-guerre lors des procès ; entrecoupées par des double-pages avec images d'archives , textes explicatifs etc ... Une recette qui a fait ses preuves et qui fonctionne à merveille , on apprend , on s'enrichit sans que ce soit rébarbatif , bien au contraire ! Après cette lecture , vous saurez tout sur ce petit village du Limousin et pourquoi il a été choisi pour cible des allemands , et vous n'oublierez pas !
      • 0 réponse

    • Akane Banashi tomes 1 à 3
      Note :
      Akane a toujours regardé son père faire du rakugo, à tel point qu’elle est devenue elle-même passionnée. Mais un jour, son père se fait exclure de l’école Arakawa et renonce à son art. Akane ne compte pas en rester là, elle va voir le maitre de son père afin de devenir disciple. Après plusieurs années, la voici enfin prête à affronter un public mais elle a encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir un maitre en la matière.

      Parlons un peu du rakugo :

      Le rakugo est une discipline artistique qui se situerait un peu entre le conteur et le one-man show. Seul en scène, le rakugoka, habillé d’un kimono, est assis sur un coussin (en seiza : une position à genoux où les fesses reposent sur les pieds, une position difficile à tenir quand on n’est pas habitué), il n’a que deux accessoires : un éventail et un mouchoir. A partir de là, le rakugoda raconte des histoires en faisant tous les personnages, il doit donc être habile dans sa façon d’interpréter que ce soit en changeant de voix, en faisant ressortir toutes les émotions mais aussi dans les mimiques faciales et les gestes. Un bon rakugoda s’efface au profit de ses personnages, s’adapte à son public et doit les amener à rire de bon cœur !
      • 0 réponse
    • La concubine rebelle tome 1
      Note :
      L’empereur Zhu Li, troisième souverain du Grand Empire Radieux, vient d ‘accéder au trône après la mort tragique de son frère ainé. Afin de perpétuer la lignée, vingt concubines arrivent au palais, elles viennent toutes d’horizons variés, il y a les filles des grands pontes de l’empire mais aussi des filles de clans vaincus ou rivaux. C’est ainsi que Sarannah, fille du chef du clan des Tianhe, a été choisie afin d’établir un traité de paix entre le nord et le sud. Mais elle ne s’attendait pas à tomber dans un nid de vipère où tous les coups sont bons pour devenir la favorite y compris les assassinats.

      Il y a beaucoup d’éléments dans ce premier tome : de la fantasy avec les légendes avec les dieux, du complot politique, une romance et un léger aperçu historique car même si le récit se déroule dans un pays imaginaire, il est grandement inspiré du fonctionnement de la chine impériale. Cela rend l’histoire intéressante mais aussi inaboutie car on aurait apprécié plus de développements dans certains aspects, tout va un peu trop vite.
      • 0 réponse
    • Le professeur qui lisait des histoires d'amour tome 1
      Note :
      J’ai été surprise par cette lecture. D’abord graphiquement, on s’éloigne de l’apparence un peu traditionnelle des webtoons, un trait plus personnel, plus proche de la bande dessinée européenne et des couleurs plus pastelles, plus fades presque neutres par moment. Et puis il y a la narration, une construction avec de longs chapitres ; difficile d’imaginer son découpage en version numérique en chapitres courts. Il n’y a pas vraiment de rebondissements mais on progresse lentement dans le quotidien des personnages, une histoire qui prend son temps et que l’on aurait presque abandonnée en cours de route. Car il est difficile de s’immerger dans l’histoire tellement elle semble anodine au début.

      Et puis, peu à peu, arrivent des flash-back (pas vraiment mis en valeur graphiquement parlant, c’est vraiment sur les dialogues que l’on comprend leur temporalité) et des petites phrases dites entre deux personnages ou en aparté pour le lecteur. Des indices qui nous font comprendre qu’il y a un secret familial, un passé qui aurait dû être oublié.

      L’œuvre est complexe, les personnages tissent des liens entre eux sans savoir qu’ils sont déjà liés. Par exemple, le professeur qui lit des webnovels d’amour lit un roman qui s’appelle le professeur qui lisait des histoires d’amour sans savoir qu’il a servi de modèle à ce personnage. Il y a un côté polar, une énigme à résoudre, un drame sous-jacent.

      Ce récit, proche d’un roman graphique, sort des sentiers battus et arrive à capter notre attention sans que l’on s’en rende compte. Une œuvre atypique à découvrir.
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    • Elle n'est rien qu'à moi tome 1
      Note :
      Nachi est le lycéen charismatique type, il est sociable et à du succès avec les filles. Yûri est la fille à part de la classe, elle ne se mêle pas aux autres et passe son temps à lire. Ces deux-là ne semblent rien avoir en commun pourtant leurs regards se portent souvent vers l’autre. Un jour, Nachi, ramasse le livre de Y et il souhaite en savoir plus à son sujet. Elle l’invite chez elle pour lui prêter des livres et sous une impulsion commune, passent à l’acte dans la foulée. C’et le début d’une étrange relation, secrète et charnelle.

      Waouh, le moins que l’on puisse dire c’est que les personnages ne perdent pas de temps ! Improbable ? Peut-être pas ! Car le feu couvait, chacun avait repéré l’autre et était attiré par lui, alors forcément, quand l’occasion se présente, ils se laissent aller. Ce qui est plus étonnant c’est la suite… Que faire quand on est allé trop vite et que l’on ne sort pas encore ensemble ?

      Il est fort possible que l’on tombe dans les prochains tomes dans une relation plus classique. Mais pour le moment, cette romance est très agréable, les dessins sont superbes et pour une fois que la fille férue de lecture n’est pas une fille à lunettes avec des tresses, autant en profiter.
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