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Walking Dead Tome 20 : Guerre Totale


alx23
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[center][url="http://comics.bdfugue.com/walking-dead-tome-20-guerre-totale?ref=44"]<IMG SRC="http://comics.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/4/image/300x397/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782756051512_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/>[/url][/center]

[b]Walking dead[/b]
[b]Tome 20 :[/b] Guerre totale
[b]Scénario :[/b] Robert kirkman
[b]Dessin :[/b] Charlie Adlard & Stefano Gaudiano
[b]Couleur :[/b] Charlie Adlard & Stefano Gaudiano
[b]Genre :[/b] Horreur
[b]Edition :[/b] Delcourt
[b]Date de parution :[/b] Dispo
[url=http://comics.bdfugue.com/walking-dead-tome-20-guerre-totale?ref=44]L'acheter sur BDFugue[/url]

[b]Résumé :[/b]
Rick se réveille avec quelques doutes sur le bien fondé de cette guerre ouvertement déclarée à Negan et ses hommes. Il emmène avec lui les derniers proches et sa famille dans un combat sans merci contre d’autres survivants en connaissant les pertes à l’avance. Ezéchiel et Michonne forme un couple depuis peu et se préparent pour le début de guerre. Rick motive une dernière fois ses troupes avant de partir au camp de Negan pour le surprendre. La petite armées improvisée se retrouve en position derrière Rick qui appelle Negan pour lui proposer de se rendre. Negan est surpris de cette alliance entre tous les camps pour venir le combattre.

Guerre totale annonce dans son titre les événements en préparation depuis quelques volumes et Robert Kirkman inflige de nouvelles pertes au sein des derniers survivants. Rick semble préparé pour combattre cet ennemi impitoyable avec une stratégie efficace dès le départ en s’aidant des zombies pour envahir le camp de Negan. La suite du récit est un enchaînement de combats entre les hommes de Rick et les hommes de Negan avec des zombies autour d’eux. Pour ce vingtième tome, Charlie Adlard reçoit enfin de l’aide de Stefano Gaudiano pour l’encrage des planches. Dès les premières pages, les lecteurs pourront apprécier d’avantage le rendu final des dessins tout en conservant le style qui a participé au succès de la série.

Les événements se précipitent mais on garde en mémoires les aventures précédentes en comparaison avec cette guerre contre Negan le nouveau gouverneur. L’intrigue de Walking dead ne s’essouffle pas mais les auteurs semblent peiner à la relancer.

[b]Note : [/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img]

Alx23
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  • 1 month later...
Alors, j'ai bien envie de m'y mettre. Que vaut la série dans son ensemble ?
J'ai vu tous les épisodes de la série télé en 15 jours, et j'ai commencé le petit jeu video sur PC... bref je suis mordu... enfin pas mordu, non, le terme est mal choisi !!
[img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img]

Alors, c'est bon ou pas ?
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Alors j'en suis au tome 4, et je trouve ça très bon !!

Pour ton commentaire, Pos, je vois ce que tu veux dire : dans la série aussi je trouve qu'on devrait avancer plus sur le pourquoi, parce que là, sans aucune avancée sur le pourquoi, faut être bon pour garder le public en haleine.
Maintenant à la fin de la 4e saison, il y a quand même une promesse d'avancée ! Gardons l'espoir !

J-54 pour la saison 5 !
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En ce qui concerne le "pourquoi", je ne suis pas tout à fait d'accord.
[i]Walking Dead [/i]décrit avant tout la survie au jour le jour ; ce n'est pas une quête de la vérité et je crois que les personnages s'en fichent du "pourquoi" (de même que du "comment" d'ailleurs). Ils n'ont d'ailleurs pas vraiment le temps d'y penser. Le mot d'ordre de cette série est : pragmatisme. Et Rick, en particulier (Michonne aussi) représente bien cette attitude. Je pense que ce serait pareil dans la vie réelle si une telle chose arrivait.
On retrouve d'ailleurs ce pragmatisme dans beaucoup d'oeuvres post-cataclysmique, comme [i]Jeremiah[/i] ou [i]La Route[/i].

Je comprends qu'en tant que lecteur, il y a une sorte de désir-réflexe qu'une histoire mène quelque part mais, comme dans la vie, ce n'est pas toujours le cas. Et personnellement, je comprendrais que cette série ne mène nulle part. Ca ne me gêne pas pour ce type d'histoire.


A part ça, quelqu'un a entendu parler de [i]World War Wolves[/i] : [url="http://www.planetebd.com/comics/soleil/world-war-wolves/dieu-a-de-l-humour/23014.html#image"]http://www.planetebd.com/comics/soleil/world-war-wolves/dieu-a-de-l-humour/23014.html#image[/url]
J'en parle ici car, à première vue, cette nouvelle série de comics semble très proche de [i]Walking Dead[/i], autant graphiquement que scénaristiquement (en moins touffu à première vue). Avec des loups-garous à la place des zombies.
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Alors moi je suis d'accord avec toi pour l'aspect "véridique" des choses. Mais le problème est l’intérêt en terme de lecture !

Moi j'ai du mal à continuer une série dans avoir aucun but. Si c'est continuer à lire juste pour continuer à lire, autant relire les premier non ?
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Pour ma part, je lis walking dead comme une série de super-héros avec des histoires plus ou moins bonnes. Les principaux héros ne mourront jamais et affronteront d'autres ennemis. Il n'y a pas de but dans les séries de super-héros et pourtant on en lit toujours.
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[quote name='poseidon2' timestamp='1408713036' post='168508']
Alors moi je suis d'accord avec toi pour l'aspect "véridique" des choses. Mais le problème est l'intérêt en terme de lecture !
Moi j'ai du mal à continuer une série dans avoir aucun but. Si c'est continuer à lire juste pour continuer à lire, autant relire les premier non ?
[/quote]
Pour moi, ça dépend surtout du type d'histoire.
Dans des thrillers ésotériques ou des histoires policières à énigmes, une conclusion-révélation est indispensable, puisque toute la structure de l'intrigue est faites pour amener la révélation finale. Ce n'est pas pareil dans [i]Walking Dead[/i] : il n'y a pas d'intrigue générale à proprement parler. C'est de la survie au jour le jour, avec l'idée d'un but lointain (comme Washington) mais qui semble souvent n'être qu'un prétexte (il faut bien avancer vers quelque part). Mais les personnages eux-mêmes ont l'air de ne pas trop y croire et en tant que lecteur, j'ai la même impression.

Plus généralement, le rapport entre fiction et réalité (et leur fonctionnement/réception réciproque) est un sujet qui m'a toujours passionné.
Car mine de rien, c'est un sujet assez philosophique et qui en dit long sur le rôle de la fiction depuis qu'elle existe et même pourquoi elle existe en partie (car dire qu'elle n'existe que pour nous divertir ou même nous faire réfléchir n'est pas suffisant : son existence est plus profond).

Pour faire court, je crois que la fiction a justement été créée pour palier à l'absurdité et la vacuité du réel. Et ce fut le cas dès les légendes que se racontaient les hommes dans la plus haute antiquité (sans parler des religions).
Le réel n'a pas vraiment de sens, ni forcément de finalité (à part la mort bien sûr... qui n'explique rien). Des affaires criminelles ou des évènements tournent parfois court, sans coupables, sans explications, sans conclusion. Et l'être humain est ainsi fait que ça le frustre toujours, comme tu le dis et tu es loin d'être le seul.
Du coup, on tente de compenser ça par la fiction et on s'attend toujours à ce qu'elle :
1. Offre une logique (narrative) et du sens
2. Propose une conclusion (satisfaisante), atteigne un but, dévoile un mystère.
C'est une réaction naturelle partagée par la majorité des gens. Parce que les gens ont besoin qu'une fiction leur donne des [i]réponses[/i], étant donné qu'ils n'en trouvent pas toujours dans le réel. Et quand une fiction ne leur en donne pas, semble ne mener nulle part, ils considèrent ça comme un "scandale", voir une arnaque. C'est une réaction normale.

Mais certains auteurs, en littérature (Kafka, Joyce) et parfois au cinéma (Lynch, Antonioni) refusent de donner cette compensation. Leurs histoires se rapprochent de la vie : pas toujours d'explication, pas de sens précis et parfois même pas de conclusion satisfaisante.
Stephen King, aussi, avait osé ce pari avec [i]Colorado Kid[/i] : ce petit roman expose une situation (la découverte d'un cadavre sur une plage) mais ne mène nulle part, n'explique rien, n'aboutit à [u]rien[/u]. Inutile de dire qu'un roman pareil a fait un flop et King dit dans sa postface qu'il l'avait prévu. Mais un auteur de sa renommée pouvait se permettre cette petite fantaisie qui, chez un autre auteur, aurait été suicidaire.
Dans l'[i]Avventura[/i] d'Antonioni, une femme disparaît et... on ne saura jamais pourquoi, ni comment.
Et si l'affaire Jack l'Eventreur n'avait été qu'une fiction, les lecteurs se seraient dit : "il est nul ce roman : on ne connaît pas le meurtrier, ni le pourquoi de ses actes".
Notez que, paradoxalement, la fascination qu'exerce encore l'affaire de L'Eventreur vient pourtant justement de son absence d'élucidation, ce qui permet toutes les hypothèses. Mais cette affaire est réelle, non une fiction. On ne l'aurait pas accepté de la part d'une fiction.

C'est bien pourquoi la fiction n'est pas la réalité. Et quand elle veut copier le réel, ça donne les exemples que j'ai cité et peut-être [i]Walking Dead[/i].
D'ailleurs, à propos de cette BD, vous connaissez l'adage : "le chemin est plus important que la destination".

Maintenant, je suis comme tout le monde : je préfère en général qu'une fiction mène quelque part et qu'elle aie une conclusion (et quand je pense à [i]Prométhée[/i] de Bec par exemple, j'ai parfois des doutes [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img]). Mais encore une fois, ça dépend aussi du type de fiction.


@alx : oui mais les super-héros sont pourtant des personnages radicalement différents de ceux de [i]Walking Dead[/i] : ce sont les équivalents modernes des héros mythologiques, par nature au-delà des normes humaines, et inscrits dans une mythologie où leur combat est éternel (et où d'ailleurs le facteur temps ne compte pas vraiment : leurs histoires se déroulent dans une sorte d'éternel présent et ils ne vieillissent pas non plus, sauf dans quelques relectures du mythe comme [i]Dark Knight,[/i]) là où ceux de [i]Walking Dead[/i] sont des gens ordinaires.


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Ce n'est pas pour le plaisir de contredire mais je ne suis pas d'accord.

Rick est avant tout un leader-né et un homme pugnace et volontaire. Et qui en prend plein la gueule mais continue quand même. C'est un personnage plutôt réaliste mais avec des ressources au-dessus de la moyenne, pas un super-héros, ni même un héros d'ailleurs. Et c'est un leader malgré lui, en plus, car il rechigne dès le début à prendre les initiatives mais comme les autres ne veulent pas les prendre, il s'y retrouve forcé. Et des gens de ce genre, il en existe dans la réalité. C'est d'ailleurs eux, en général, qui font tourner le système (en bien comme en mal d'ailleurs ^^)
C'est le type même de personnage qu'on retrouve dans les films/séries-catastrophe et qui prenne la tête d'un groupe de survivants : Jack Shepard dans [i]Lost[/i], le prêtre joué par Gene Hackman dans [i]L'aventure du Poséidon[/i], etc...
Et pour son fils... ben : "tel père, tel fils", comme on dit. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img]

Le problème, c'est que plus une série s'éternise, plus le personnage "qu'on-ne-peut-pas-tuer-car-c'est-le-personnage-central" accumule forcément les exploits et que, à la longue, on a forcément l'impression qu'il est quasi invincible. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je n'aime pas que ce genre de série, réaliste au départ, accumule trop de tomes. Cette accumulation finit par trahir l'essence du personnage.
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Alors je suis, comme souvent, entièrement d'accord avec toi sur le sujet de la fiction... ce qui me ramène à l’intérêt de walking dead.

Car je suis d'accord qu'en tant que lecteur, je cherche une histoire qui me fasse oublier mon quotidien et son éternel recherche de but pour avancer sans avoir l'impression que la roue tourne toute seule.
Et donc je recherche une histoire avec un but et une fin surtout. Peut importe qu'elle soit bonne ou mauvaise, que ca finisse bien ou mal. L'important pour marquer les esprit est de pouvoir passer à autre chose.

Car dans une série sans but et à rallonge, l'engouement finit par laisse place à l'habitude qui laisse invariablement place à la lassitude et puis à l'oublie.

Donc pour moi j'ai arrêté walking dead a partir du moment ou je ne lisais plus cela que par habitude. Ca sous entendait que j'avais surement bien mieux à faire de ma demi heure...
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  • 3 weeks later...

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