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Dernières Critiques

Meilleur contenu de la communauté, rassemblé manuellement par l’équipe.

Get Up America
Scenariste: John Lewis & Andrew Aydin Dessinateur: L. Fury & N. Powell Editeur: Rue de sevres
Get Up America est la suite directe de Wake Up America dont une intégrale est prévue très prochainement chez Rue de Sèvres. 

Ce roman graphique est un témoignage vivant du tout juste défunt sénateur John Lewis sur toute la lutte sociale pour lutter pour les droits des afros américains aux Etats unis. Wake up America s'arrêtait en 1965 et c'est là que reprend Get Up America.

Ce récit est assez factuel et c'est un témoignage d'un participant actif à cette lutte, devenu ensuite sénateur des états unis. Si le jargon, les sigles, les luttes et différences entre les luttes sont parfois complexes à saisir pour un néophyte, l'ouvrage reste suffisamment intéressant pour ne pas s'y perdre. Et si cet ouvrage peut se lire sans avoir lu le précédent, je pense tout de même que les lecteurs du déjà très remarqué Wake Up America s'y retrouveront eux encore plus facilement.

 

La partie graphique est très réussie pour dépeindre assez sobrement mais pas sans une certaines maitrise graphique les évènements parfois un peu austères de l'époque. 
Note :
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the departement of truth t1
Scenariste: James Tynion IV Dessinateur: Martin Simmonds Editeur: Urban Comics
Il est quand même fort ce James Tyrion IV. Il réussit à nous faire croire à quelque chose de complètement aberrant : et si le monde était régi par une force qui le transformait en fonction de la croyance des foules ?

Vous connaissez l'adage qui dit que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoires. Et si c'était le plus grand nombre et se croyance qui réécrivait l'histoire ? N'avez-vous jamais eu l'impression que, à force de regarder des histoires glauques de tueur en série à la maison, vous aviez l'impression d'an croiser à chaque coin de rue ? Idem pour les agents du gouvernement ?

ET bien James Tyrion IV nous montre un département qui est dédié à la lutte contre les fausses informations qui, si elles prennent trop d'ampleur, pourrait prendre la place de la réalité, sans que personne ne s'en aperçoive.  Mais la question qui s'amène à notre héros : c'est quoi la vérité alors ?

Malgré ma répulsion envers les complotistes et le refus de la réalité, j'ai été marqué par cette histoire. Cette histoire est dure et sans pitié. Sans pitié pour les optimistes qui croient que l'homme a forcément du bon en lui.

Le dessin de ce premier tome est parfaitement en phase avec le scénario : sombre et torturé.

Clairement cette série a pour moi tout pour être un must. Mais il mêle la complexité d'un Black Monday murders et le graphisme d'un arkham asylum.

A 10 euros c'est une bonne affaire mais vous êtes prévenus. Et n'oubliez pas : le drapeau sur la lune, il flotte ou il ne flotte pas ?
Note :
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Preview : Le sarcophage des ames
Par Serge LE TENDRE (scénario) et Patrick BOUTIN-GAGNÉ (dessin)



Éditions Drakoo



Paru le 2 février 2022



48 pages - 14,50€



 



Résumé :



Quoi de plus terrible qu’une mère à qui on enlève son enfant ?... Rien.<br clear="none">
Shaalem, fin de siècle. Olivia, jeune veuve métisse, est accusée de sorcellerie. Elle ne trouve le salut qu’en confiant sa fille, Mercy, à sa meilleure amie, tenancière d’une maison close. Hélas, l’épouse du juge local, Miss Ruth Taylor, s’y oppose et prend l’enfant en charge. Mercy va alors être manipulée pour tendre un piège diabolique à sa mère… Un piège où l’occupant d’un étrange sarcophage n’attend qu’une chose : revenir à la vie !
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Menji t1
Scenariste: Fabien Grolleau Dessinateur: Mathieu Demore Editeur: Dargaud
Menji est une nouvelle série jeunesse non pas chez Dupuis mais bien chez le grand frère Dargaud.

Et c'est surement du au graphisme de l'album. Car si l'histoire d'aventure enfantine au parfum asiatique (inspiration Raya et le dernier dragon) auraient tout à fait eu leur place dans le catalogue de Dupuis, avec une histoire prenante mais pas trop compliqué et un héros un peu beta mais attachant, le graphisme est quant à lui complètement hors du cadre mainstream de Dupuis.

En effet le graphisme minimaliste tire plus une inspiration du comics pour enfant et de série genre Gumball et autre cartoonnerie américaines. SI ce n'est pas dérangeant à la lecture, cela risque d'être un frein pour les achats "impulsifs" en magasin. Par exemple si ma fille de 7 ans l'a lu sans soucis, mes autres enfants n'ont pas voulu l'ouvrir "à cause des dessins". Et pour les adultes (moi en l'occurrence), c'est sympa mais un poil déjà vu.

Je vous laisserais donc juger en magasin.
Note :
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Blue summer T1&2 (Fini)
Scenariste: Nagisa Furuya Dessinateur: Nagisa Furuya Editeur: Hana
Une critique de @TheOtaku:

 

Un Yaoi très mignon entre deux garçons qui ont pour seul point commun leur passion pour les films.

Bien sûr comme la plupart des yaoi ça parle d'un garçon qui en aime un autre et puis l'autre qui ne sait pas s’il l'aime et puis la fin de base. Un classique !  Mais là, le fait de rajouter le thème du cinéma et une relation d'amis avec un amour à sens unique (mais qui reste quand bien même juste amis), dans le premier tome, donne un côté différent d'un yaoi de base.

Sinon les deux tomes sont aussi bien l'un que l'autre entre leurs pèlerinages dans leurs lieux de tournage préférés qui font bien avancer leur histoire d'amour toute mignonne et leur passage du lycée à l'université qui leur font commencer une relation à distance, la série est bien. Et en plus elle est finie en deux tomes bien que la fin du tome 1 était suffisante. Mais le tome 2 reste bien et mignon.

Une bonne série si on a envie de se reposer l'esprit et de ne pas commencer une série à rallonge !
Note :
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Les Antres Tome 1 : L'homme sans poids
Scenariste: Eric Puybaret Dessinateur: Eric Puybaret Editeur: Delcourt
Le premier tome Les antres démarre une trilogie pour un public jeune mais qui ne laissera pas indifférent les adultes avec cet univers riche et original. En effet, Eric Puybaret nous emmène dans une aventure loufoque où le héros est un homme qui vient de mourir mais le passeur n'a pas eu le temps de lui dessiner sa ligne post-mortem, pour son passage dans le monde des morts. Ce héros ne pèse rien et s'envole au grès des vents qui souffrent. Ainsi, le héros fera des rencontres hautes en couleur comme Napoléon qui tient dans une boule à neige pour exemple et d'autres personnages farfelus. Ce monde fantastique et étrange est assez surprenant avec de nombreuses idées étonnantes qui nous donnent envie de poursuivre cette aventure assez folle. Les dessins de l'auteur fonctionnent bien avec un trait déformants les personnages et tout en rondeur.
Le monde des morts n’est pas effrayant dans les antres qui définit justement la zone bizarre où se trouve notre héros sans poids. Cette introduction devrait ravir les plus jeunes lecteurs. 
Note :
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Grendel Intégrale t1
Scenariste: Matt Wagner Dessinateur: Collectif Editeur: Urban Comics
Très étonnant cette intégrale de Grendel. Très étonnant car la façon de mener ces histoires, de varier les styles graphiques et les styles de narration est très à la mode dans le comics indépendant. 

Qu'est ce qui est étonnant me direz-vous ? Et bien tout simplement que ces histoires courtes ont été écrit entre 1982 et 1997. Et sincèrement on ne dirait pas du tout. A une époque où les comics étaient encore dans un moule bien calibré, on avait donc ce genre d'OVNI.

Un ovni a plus d'un terme. Car en plus d'un niveau graphique étonnant et très changeant, il nous raconte l'histoire.... D’un méchant. Mais un vrai. Un qui ne cherche pas juste à attaquer les héros et à se faire reconnaitre. Un méchant qui règne dans l'ombre.

Ce qui est très bon dans ce recueil, c'est que l'on commence... par tout savoir. Oui oui la première histoire est l'histoire de Hunter Rose. En mode livre illustré, on apprend l'histoire de Hunter Rose au travers du récit de se vie. Une fois cela fait, on se retrouve avec plein de petites histoires dans l'univers de Hunter Rose. Mais des petites histoires intéressantes car des petites histoires prises du point de vue du personnage lambda. Point de vue qui ne fait qu'appuyer la légende et le coté mystérieux et croque mitaine de Grendel.

Le personnage créé par Matt Wagner s'en trouve entourée d'une aura mystique, aura qui nous fait dévorer le pavé et nous fait lui trouver des excuses et ce malgré toutes les preuves. Un syndrome de Stockholm appréciable pour une lecture énigmatique sur un personnage que je ne connaissais pas du tout. 
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Poison quotidien tome 1
Scenariste: FURUYA Minoru Dessinateur: FURUYA Minoru Editeur: Akata
Ogino et Takai sont deux lycéens quelconques, ni beaux ni sportifs ni intellectuels… mais ils ont eu la malchance de tomber sous le joug des racailles de l’école qui les traite comme des esclaves. Harcelés et rackettés, Ogino se prend souvent des coups et Takai préfère payer vu que ses parents sont riches. Les deux garçons trouvent de l’évasion et de l’espoir dans les motos et préparent leur permis en secret.

Poison quotidien est un portrait assez réaliste de la jeunesse japonaise, il y a le harcèlement, toujours très présent, la pression omniprésente qui peut venir des parents, de l’école, du système plus généralement qui fait qu’il y a un moule dans lequel rentrer et une conduite à tenir. Et puis il y a juste le fait d’être adolescent, de trouver sa voie, de prendre des décisions, d’éprouver des sentiments, se questionner sur l’amour, l’amitié. Vivre le quotidien et ressentir son poids avec des éléments qui vous empoisonnent l’existence et dont on ne peut se débarrasser.

Le graphisme est à la hauteur du récit, un style réaliste, des physiques asiatiques... parfois ingrats. Le manga est une peinture sociale, pas la plus belle qui soit, pas la plus passionnante non plus, mais juste la plus répandue, celle du quotidien, celle qui nous ressemble où l’on pourrait se reconnaitre.

Série finie en 6 tomes


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Cadres noirs - Tome 1 - Avant
Scenariste: Pascal Bertho Dessinateur: Giuseppe Liotti Editeur: Rue de sevres
Vous commencez à me connaître pour certains d'entre vous, je ne suis pas un dingue de polars. Il faut reconnaitre cependant que les adaptations des romans de Pierre Lemaitre chez Rue de Sèvres me plaisent bien. 

On retrouve sur ce tome Pascal Bertho qui avait déjà adapté la Brigade Verhoeven avec succès et Giuseppe Liotti dont on a connu le dessin avec la série Compte à rebours également chez Rue de Sèvres. Ce sont donc deux auteurs ayant déjà fait leurs preuve mais dont c'est la première collaboration qui nous offre ce premier tome d'une trilogie consacrée au monde de l'entreprise. 

Le scénario est forcément riche pour la BD comme c'est souvent le cas pour les adaptations de romans polar, mais le choix de se diriger vers une trilogie me semble bon, permettant je trouve une bonne montée en puissance tout au long de ce premier tome. 

Ma plus grande surprise fut le dessin plus qu'agréable de Giuseppe Liotti, et si sur Compte à rebours je n'avais pas été particulièrement marqué, il faut bien reconnaitre qu'ici son traitement des personnages, de leurs visages et de leurs personnalité convient à merveille pour ce type de polar se déroulant dans le monde sans pitié de l'entreprise. Il donne de l'âme et de la consistance à ses personnages, et ça j'adore. 

Cadres Noirs est pour le moment un excellent polar servi par un excellent dessin dont j'ai hâte de lire la suite, et qui se déroule dans un univers connu et familier de beaucoup : le monde des grandes entreprises actuelle. Je ne peux que vous le recommander chaudement !
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La vie de ma mort
Scenariste: Fortu Dessinateur: Fortu Editeur: Delcourt
Nouveau titre de la collection Pataquès la vie de ma mort, rien que le titre annonce la couleur de ce qui nous attend comme genre d'humour dans cet album. Les petites histoires de Fortu sont constituées de huit cases avec la chute mais avec un fil conducteur entre toutes les histoires qui s'enchainent. En effet, la famille de zombies veut absolument inviter une famille de vivants pour s'excuser que leur fille a agressé leur leur enfant. On suit donc le quotidien de cette famille zombie qui tente de vivre dans leur mort comme n'importe quelle famille de vivants. On va découvrir, comment cette famille peut se faire accepter malgré leurs différences. Les dessins sont minimalistes avec les quatre personnages principaux de la famille qui sont des zombies et quelques vivants.
La collection Pataquès commence à avoir une grande sélection d'album à l'humour tordant et souvent original. Après l'excellent soufflement de narines, on découvre avec amusement la vie de ma mort. Le petit format des albums convient très bien comme les dessins ne sont pas l'atout majeur des titres d'humour.
 
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3 minutes pour comprendre 50 moments-clés de l'histoire de la bande dessinée
Scenariste: Benoit Peeters Dessinateur: Divers Editeur: Autres Editeurs/Auto editions
Merci monsieur Peeters. Merci d'avoir pris le temps de faire un recueil sur la bande dessinée. Un recueil parmis tant d'autre mais qui se trouve d'avoir l'intelligence de ne snober ni la bande dessinée des années 2000 (et +), ni les mangas, ni les comics.

Merci Monsieur Peeters de mettre à mal l'élitisme à l'européene pour traiter la bd dans son ensemble. 

Merci aussi pour le format choisi. En effet chaque page est constuitué d'un résumé lisible en 3 secondes, d'une reflexion en 30 secondes et d'un article de fond illustré. Cela permet à tous les types de lecteurs de se retrouver dans cette présentation de la bande dessinée. On peut très bien le laisser dans le salon pour que les gens le feuilettent et lisent les 3 secondes. Ou alors le prendre dans sa chambre et se refaire une culture BD en profondeur.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré autant le format que la qualité de l'ouvrage.

A offrir à tous les fans de BDs !
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Keiji tome 4
Scenariste: RYU Keiichiro Dessinateur: HARA Tetsuo Editeur: Mangetsu
Keiji arrive à la capitale (Kyoto à l’époque), il se heurte dès la départ à un fils à papa qui fait la loi. Après lui avoir donner une bonne leçon, il rencontre son père qui n’est autre que l’un des conseillers du seigneur. Keiji se retrouve malgré lui au beau milieu d’un complot politique.

Quelle que soit la situation et quelle que soit la personne qu’il a en face de lui, Keiji reste fidèle à lui-même et vit comme il l’entend, car un Kabuki-dono vit toujours à fond en mettant sa vie en jeu au moindre instant. Le manga est toujours plaisant, il y a d’un côté le fond historique qui permet d’en apprendre un peu plus sur le Japon et de l’autre la vie de Keiji entre humour et combat. C’est un personnage riche et intéressant auprès duquel l’ennui n’est pas possible. Pour le moment, le schéma fonctionne encore mais il va falloir un renouveau dans le déroulement pour ne pas lasser sur les 18 tomes que compte la série.

Le dessin de Tetsuo HARA est toujours détaillé et réserve de belles surprises.
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Androgynous
Scenariste: ASHIHARA Akira Dessinateur: ASHIHARA Akira Editeur: Hana
Jack est un botaniste qui s’est installé dans un village en plein cœur de la jungle, il cherche à découvrir de nouvelles espèces. Au lieu de ça, il va rencontrer un étrange jeune homme et tomber sous son charme. Mais quand il cherche à savoir qui c’est, personne ne semble le connaître. Quel secret cache le village et qui est celui qu'il a vu ?

Androgynous aborde le sujet de l’androgynie ou hermaphrodisme dans les sociétés tribales, ici suite à d’anciennes croyances, l’enfant hermaphrodite devient la prêtresse de la forêt. Si à l’origine du mythe, qui est d’ailleurs raconté dans le 2eme partie du livre, cette prêtresse était vénérée car son sacrifice avait sauvé la forêt en déperdition ; c’est surtout devenu avec le temps un prétexte pour se débarrasser d’un être différent, ni homme ni femme.

Le manga aurait pu exploiter cette différence, s’appesantir sur les croyances, les préjugés, raconter la souffrance des androgynes, leurs difficultés à s’intégrer et à être accepté. Ici, le sujet est survolé et l’auteure est plus intéressée par faire des scènes coquines. Et même de ce point de vue l’hermaphrodisme n’est pas vraiment exploité. Au bout du compte, il s’agit surtout d’un livre érotique, notons cependant que le graphisme est de qualité que ce soit dans le rendu de la jungle ou l’exotisme des membres de la tribu.
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Volage : Chronique des enfers
Scenariste: Stephen Desberg Dessinateur: Tony Sandoval Editeur: Autres Editeurs/Auto editions
Stephen Desberg nous emmène dans une visite des enfers avec Volage. Le héros est un homme qui arrive en enfers dès la première page pour être affecté dans les profondeurs afin d'y creuser des marches d'escaliers pour les futurs arrivant. On apprend que les personnes aux crimes les plus atroces débarquent dans cette partie. Ces compagnons d'infortunes sont un ancien nazi, une pirate et quelques beaux exemples de personnages cruels. Très vite le héros espère pouvoir s'échapper des enfers avec huit autres morts. Stephen Desberg nous décrit cet univers macabre et terrible où les hommes purgent leurs fautes dans la souffrance. On rencontrera plusieurs personnages emblématiques et gardiens des enfers comme L'équarisseur ou Torquemada et bien d'autres encore. De plus comment faire confiance à des personnes en enfers même dans un but commun.
Les dessins de Tony Sandoval sont magnifiques pour représenter ce monde infernal. Dès l'introduction, le héros est éjecté ou renaît par le biais d'un passage organique. Toutes les créatures rencontrées nous rappellent le lieu où se déroule l'histoire !
Volage est un excellent récit complet dans ce format d'album double par sa pagination et dans un format classique. Volage est le personnage de la belle femme-oiseau que l'on retrouve sur la couverture mais aussi un ange déchu. 
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Mobuko no koi tome 1
Scenariste: TAMURA Akane Dessinateur: TAMURA Akane Editeur: Noeve Grafx
Nobuko est une jeune étudiante très discrète, trop même. Elle travaille depuis un an dans une supérette et elle éprouve des sentiments pour son collègue Irie, étudiant comme elle. Elle préfère être « le second rôle de sa propre histoire ». Ce n’est qu’avec l’arrivée d’une nouvelle employée Abe, une jeune fille franche et enjouée, que Nobuko va arriver à avancer petit à petit.

Mobuko no Koi est une romance entre deux personnes timides et réservées. Malgré le manque de communication et d’expressions (verbales ou physiques), les personnages développent quand même une relation, il suffit d’un geste, d’une petite attention pour arriver à transmettre une intention.

Le titre du manga « mobuko » est une référence au caractère de la jeune fille, mobuko désignant généralement une personne sans influence, de second plan. Le rythme du livre est à l’image des personnages, l’auteure prend son temps de faire découvrir les différentes facettes ou « manies » de notre héroïne, c’est une allure où l’on avance tout doucement, petit pas par petit pas.

J’avoue que pour le moment je ne suis pas complètement convaincue, il n’est pas déplaisant, a une ambiance très apaisée mais manque un peu de piquant ; ce qui est certainement la volonté de l’auteure vu le caractère de ses personnages. J’attends la suite pour me prononcer, la série compte déjà 12 tomes au Japon.
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Bloody cruise tome 1
Scenariste: SATOMI Yû Dessinateur: SATOMI Yû Editeur: Omaké
Akari embarque avec sa famille pour une croisière, elle rencontre Kakeru un étudiant venu avec ses amis. Certains éléments interpellent dès le début, la présence de passagers de classe moyenne qui ont tous acquis leurs billets étrangement, le port d’un bracelet indiquant leur groupe sanguin. Très vite Kakeru se rend compte qu’il manque des voyageurs et il ne retrouve pas Akari.

La première scène du manga donne le ton, une jeune fille est servie comme plat à 3 hommes qui s’abreuvent de son sang. Puis au milieu d’une foule de passagers classiques, on rencontre des personnages mystérieux, des lieux étranges, fantastiques et une menace omniprésente. Puis vient l’apothéose du tome avec son spectacle de magie : glaçant et gore !

Bloody cruise, comme son titre le laisse entendre, et un manga d’horreur où le sang coule à flot. On comprend assez rapidement de quoi il retourne et on ne voit aucune échappatoire pour les passagers car n’oublions pas qu’ils se trouvent au milieu de l’océan. Le scenario est assez bien ficelé pour nous surprendre, faire une revisite du genre et être assez innovant dans son exécution.

L’auteur nous avait déjà surpris avec son manga précédent Nuisible qui était fortement déroutant. Celui-ci est plus violent, plus gore et surtout à ne pas laisser trainer si vous avez des enfants mais dans le genre, c’est une réussite et on est impatient de découvrir la suite

Série finie en 5 tomes
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Superman infinite t1
Scenariste: Johnson Phillip Kenn Dessinateur: Daniel Sandere Editeur: Urban Comics
Apres Batman c'est au tour de Superman de se lancer à la quête de Futuur State. Un Future State ou l'on a vu superman etre prisonnier de Mongul dans le Warworld et livrer des combats sans fin dans l'arène.

La branche "Infinite" étant l'histoire qui a mené à Future state, j'avais hate de voir comment superman pouvait ainsi disparaitre et surtout pourquoi il ne s'échappait pas de Warworld pour retrouver une famille qui le pense mort.

Et bien on entre directement dans ce sujet avec ce Superman Infinite. Le nouveau Mongul par à la chasse au superman via des appats de choix : des kryptoniens survivants. 

Johnson Phillip Kenn nous livre un superman bien rythmé, avec des allez retour entre la terre et Warworld mais surtout un Superman beaucoup moins souverain : Entre son envie de sauver les survivants, son ingérence dans des affaires internationales et une crise sur sa place au sein de la ligue de justice, c'est un superman toumenté qui nous ait presenté ici. Le genre de superman que j'apprécie.

La fin de ce tome un nous livre aussi une surprise avec une alliance...pour le moins étrange.  Peut on y voir une résultante de Death Metal ? je ne saurais le dire mais reste que cette alliance (deja devoilée par Future state meme si j'avais eu du mal à y croire) est intriguante.

En bref un bon debut pour le nouveau superman.

Esperons que ca continue comme ca !
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Le silence de l'ombre
Scenariste: Xavier Bétaucourt & Élodie Garcia Dessinateur: Élodie Garcia Editeur: Jungle
Avec le silence de l'ombre, les auteurs proposent un conte fantastique pour les enfants sur le thématique de la perte d’un proche. En effet, un enfant voit son grand-père mourir devant lui alors qu'ils étaient très proche. La tristesse que ressent l'enfant semble impossible à surmonter. Sa mère va alors lui raconter sa propre expérience avec le décès de sa sœur jumelle quand elle était encore qu’une enfant. Progressivement, on comprend alors le titre de cette bande dessinée, Xavier Bétaucourt met en évidence justement cette ombre et la personnifie dans un conte fantastique que la mère raconte. Par le biais du conte, la mère explique comprend accepter et surmonter sa peine face à la mort d'un membre de sa famille. Élodie Garcia illustre avec beaucoup de maitrise ce sujet et ses planches sont magnifiques.
Cette bande dessinée est destinée avant tout à un public jeune pour leur apprendre à accepter de perdre une personne qui leur est cher.
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Saotome t6
Scenariste: Naoko Mizuguchi Dessinateur: Naoko Mizuguchi Editeur: Doki-Doki
Ma femme est en train de lire Saotome après avoir parcouru ce tome 6. 

Cela vous parait peut être assez ridicule commme introduction mais c'est pour moi un gage de réussite. En effet ma femme est très livre mais que peu BD/Manga ou comics. Un comble je sais mais c'est comme ca. Alors quand je l'ai vu lire ce volume 6 puis aller piquer les 5 premiers dans la chambre de sa fille, je me suis dit que cela voulait dire que cette série était une réussite.

Cela veut surtout dire que cette série décrit la vraie vie. Les vrais sentiments des deux ados qui sortent pour la premiere fois avec quelqu'un et qui sont empotés au possible. A contrario de beaucoup de shojo, Saotome nous montre ici à quelle point, dans la vraie vie, il est dure d'exprimer ses sentiments.

Et ce tome 6 marque en cela une vraie avancée pour notre couple : Au travers du combat de boxe tant attendu, Satoru découvre depuis quand Saotome est amoureuse de lui. Une decouverte qui fait office de nouvelle étape pour notre mignon petit couple. 

Point de boxe officielle dans ce tome 6. Juste une avancée majeure dans les relations entre Saotome et Satoru.

Encore une réussite pour une série qui restera, à n'en pas douter, une des plus mignonnes de la maison et une des rares à avoir été lue par tout le monde 😉
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Aristophania t4 (fin)
Scenariste: Xavier Dorison Dessinateur: Joël Parnotte Editeur: Dargaud
Fin de la série fantastique de Dorison et Parnotte avec une fin en apothéose. Cette fin était très attendu car Dorison nous avait livré un scénario assez inhabituel. En effet ce quatrième et dernier tome détient, à lui tout seul, toutes les clefs des 3 premiers. Si ces trois premiers tomes ne manquaient pas d'aventure et d'action, ils n'en restaient pas moins assez évasif sur les vraies motivations de chacun et ne révélaient absolument aucune clef sur la fin de l'histoire.

Toutes les énigmes étaient dépendantes de ce quatrième et dernier tome. Grosse pression sur le scénariste. Et Dorison à brillamment réussi ce challenge. Il nous livre un tome dense en information, revelations et retournement de situations et cela sans trancher avec le fantastique et l'aventure. Porté par les toujours sublimes dessins de Parnotte, ce Aristophania conclut une superbe série, qui, si on ne peux dire que ce dernier tome brille par ses surprises, brille par son ode à la vie et à la rédemption.
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Maudite baleine
Scenariste: Walter Chendi Dessinateur: Walter Chendi Editeur: Mosquito
Lors de la seconde guerre mondiale, Maudite baleine est le surnom donné au paquebot qui stationne aux bords des côtes, par les habitants d'un petit village d'Italie. Le jeune cuisinier Giovanni vient d'y être affecté suite à ses blessures de guerres traumatisantes. L'auteur italien Walter Chendi réalise intégralement cette bande dessinée historique et dramatique. L'auteur nous emmène sur un paquebot maquillé en en navire infirmier pour éviter qu'il soit pris par les tirs ennemis. Très vite l'intrigue se met en place avec les mystères qui entourent l'équipage du paquebot avec une romance qui démarre entre le jeune soldat perturbé et la fille du capitaine. En parallèle, on suit le récit de ce soldat devenu âgé dans son lit d'hôpital, avec les jours affichés au calendrier pour suivre l'évolution de son état de santé. 
Les dessins sont dans un style classique et réaliste ainsi que la construction des planches. 
Maudite baleine est un album prenant avec quelques 150 pages de bande dessinée.
 
Note :
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He came for learning "Love" tome 1
Scenariste: SHOUOTO Aya Dessinateur: SHOUOTO Aya Editeur: Soleil
Nayuta, un androïde venu du futur arrive dans la vie d’Ann une lycéenne qui gère une pension familiale. C’est un beau gosse et il vient à cette époque pour apprendre ce qu’est l’amour car dans le futur d’où il vient, si la technologie est à la pointe, les sentiments sont encore un domaine inconnu pour les androïdes et un chercheur essaye d’y remédier. Seulement Ann est éprise de Subaru qui l’a rejeté, elle n’y connaît pas non plus grand-chose en amour.

Ce n’est pas la 1ere fois que l’on voit un beau gosse androïde dans un shojo, c’est un concept qui fonctionne bien. En plus d’être agréable visuellement (vous avez tous les codes du genre), le manga possède un scenario qui va au-delà de la romance : il y a un triangle amoureux, l’apprentissage de sentiments chez une Intelligence Artificielle, du fantastique avec la partie « futur » et un développement supplémentaire qui arrive sur la fin. C’est un bon 1er tome pour une série finie en 3 tomes. Agréable et distrayant.


Extrait du tome 1
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BEM tome 1
Scenariste: ADK Emotions Dessinateur: NOHARA Mosae Editeur: Panini
BEM – humanoide monster Bem est à l’origine un anime sorti en 1968 qui a eu beaucoup de succès, le manga a été publié pour fêter les 50 ans de la licence.

La ville de Libra-City est partagé en 2 zones : d’un côté l’Upper destiné aux riches et aux personnes importantes et de l’autre l’Outside correspondant aux bas-fonds avec son lot de parias et de malfaiteurs. Sonia Summers est une jeune policière qui choisit de muter dans l’Outside, elle découvre un monde où la violence règne, où elle ne doit faire confiance à personne et rencontre également un homme étrange souvent présent là où il a des méfaits.

L’objectif de BEM c’est de mettre en avant la cruauté de l’homme sous toutes ses formes et c’est au travers des aventures de 3 êtres/monstres humanoïdes qu’il le fait. Tout repose sur cette opposition : d’un côté les 3 « yokai » qui cherchent à devenir humains et pensent y parvenir en aidant les autres et protégeant les faibles, de l’autre les humains qui sont monstrueux dans leurs actions. Et c’est bien de cette façon qu’il faut aborder cette lecture car sinon c’est un peu creux. Oui il y a de l’action, mais cette succession de scènes sans de liant véritable nous laisse un peu spectateur du récit. Même Sonia est un peu fade, on ne ressent pas d’empathie pour les personnages et du coup, on a un peu de mal à se laisser embarquer.

La série est finie en 3 tomes, espérons que la suite s’améliore.
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Léonard - Tome 53 - Un amour de génie
Scenariste: Zidrou Dessinateur: Turk Editeur: Le Lombard
Décidément Zidrou est un scénariste prolifique, voici déjà le tome 53 de Léonard, qui St Valentin approchant oblige va nous livrer sa palette de gags autour de l'amour. 

Bien leur en prend car l'apparente légèreté du traitement de ce thème universel permet de redonner un peu d'humanité, d'entrain, et de fraicheur à nos héros, où le côté masochiste du Disciple n'est plus le seul moteur de gags. J'aurais préféré cependant explorer un peu plus la piste de gags menant à l'amour de jeunesse de Léonard mais l'ensemble reste plaisant à lire.

Difficile de dire quoi que ce soit du dessin dans le travail de Turk brille par sa régularité. C'est bien un Léonard.
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Les seigneurs de la misère
Scenariste: Eric Powell Dessinateur: Eric Powell Editeur: Delcourt
Je ne m'attendais pas à de nouvelles aventures du Goon après le treizième tome qui clôturait la série et pourtant les seigneurs de la misère annonce son grand retour. On retrouve donc The goon, Franky et le jeune Roscoe qui se transforme en loup vivant avec une troupe de forains pour se cacher. Un mystérieux commanditaire va leur imposer de faire équipe avec La Diabla et Atomic rage. Eric Powell consacre le premier chapitre aux origines possibles de la Diabla et quelques informations sur Atomoic Rage, un super-héros comparable à une bombe nucléaire. Tous les ingrédients qui ont fait le succès de la première saison de The goon sont au rendez-vous, avec de l'humour noir, de l'action et des monstres à combattre. 
Les dessins de Powell ont gagné en finesse depuis l'époque, l'auteur gère toujours en crayonné les flashbacks et le reste et en couleur. L'atmosphère sombre est bien présente avec de nouveaux membres aussi déjantés que le Goon.
Dommage que ce tome soit composé seulement de chapitre car on a envie de poursuivre les aventures du Goon depuis le temps. Pour les lecteurs ne connaissant par The goon, deux intégrales de la première saison sont déjà disponibles.
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