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Kevin Nivek

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Tout ce qui a été posté par Kevin Nivek

  1. Titre de l'album : Le fantôme de Canterville Scenariste de l'album : Rodolphe , Oscar Wilde Dessinateur de l'album : Marcelé Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Angleterre 1890, un riche américain achète le manoir de Canterville. L'ancien propriétaire le prévient que le fantôme d'un de ses ancêtres hante les lieux. L'Américain ne s'en laisse pas conter et le malheureux fantôme aura bien de la peine à retrouver la paix. D'Oscar Wilde on connait le Portrait de Dorian Gray, il est également l'auteur de contes fantastiques évoquant châteaux hantés, revenants terrifiants, et autres malédictions, le tout avec une ironie dans la meilleure tradition britannique. Les meilleurs de ces récits ont pour titre Le Fantôme de Canterville et Le Crime de Lord Arthur Savile. Mêlant à leur tour fantastique et humour noir via le dessin volontiers gothique de Marcelé, Rodolphe et lui revisitent ces chefs d'oeuvre en offrant une version aussi grinçante que jubilatoire. Critique : Je connaissais comme tout le monde Le portrait de Dorian Gray , et j'ai découvert avec plaisir une autre facette de l'immense talent du romancier britannique dans ces deux contes . Tout d'abord , Le fantôme de Canterville , où comment un américain ayant fait fortune se cherche un patronyme prestigieux en achetant les yeux fermés un vieux manoir anglais . La critique des "self made men" du nouveau continent est aisée , le "yankee" n'a assurément pas le flegme britannique , ni cette éducation stricte so british . Il en va de même pour sa famille qui découvre ce château avec plaisir et se moque éperdument des turpitudes d'un fantôme hantant les lieux . On savoure les échecs patents de pauvre hère , incapable d'effrayer les membres de la famille . La situation prendra une autre tournure , vous le saurez en vous plongeant dans ce récit aux notes humoristiques . Vient ensuite Le crime de Lord Arthur Saville ! Au cours d'une soirée mondaine , ce Lord vient à se faire lire les lignes de la main et le pire lui est prédit . S'en suit une quête ubuesque pour tenter d'échapper à cette malédiction . Je ne vous dévoile pas l'intrigue mais sachez que l'on s'amuse aussi en lisant les aventures de ce Lord ! Pour illustrer tout ceci , l'octogénaire Marcelé use de son trait charbonneux , tout en noir et blanc . C'est un style particulier qui peut rebuter de prime abord , j'en conviens . Mais plus on avance dans le récit de son compère Rodolphe , et plus cette vague crayonnée prend son sens en imageant parfaitement l'époque et les lieux . Détail amusant sur Oscar Wilde : avant que son homosexualité soit révélée avec pertes et fracas en 1895 , il avait fréquenté Florence Balcombe , qui fut ensuite l'épouse d'un autre grand auteur : Bram Stoker . Un petit monde 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-fantome-de-canterville-9782493343451/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    Panthéon

    Tu parles de celui de l'EXCELLENTE série Le régulateur ? j'adore son travail , en univers steampunk , personne ne fait mieux ! Moi c'est pris , édition Ulule 18 balles , hop , comme dit @The_PoP j'aurai oublié et je serai content de le recevoir 🙂
  3. Le début est top mais la fin de ce film .....
  4. Kevin Nivek

    Avenir

    En usant des oeuvres passées comme 1984 de Orwell ou encore des principes de liberté de Rousseau , les auteurs imaginent un futur sous dominance de l'IA . Ainsi , l'IA détermine l'avenir de nos enfants en fonction d'algorithmes bien définis en vue d'orientations "forcées" n'autorisant aucun échec . Le chômage et la délinquance diminuent , les résultats semblent probants . L'histoire suit donc cette famille avec le jeune Matt soumis à ces tests avec un résultat négatif . Ses parents sont divisés sur le sujet , aussi sa mère tente le tout pour le tout afin de démontrer les failles du système , cette dernière croyant aux chances de son fils à un avenir autre que celui prédit . Elle et son frère journaliste , se lancent dans une quête sur les dessous de cette IA si omnipotente , mais aussi dans une introspection . Les auteurs posent ces questions essentielles : sommes-nous libres et avons-nous réellement envie de l'être ? Un avenir tracé par une IA , en dépit des rêves et autres souhaits établis durant l'enfance ? Un calcul froid et mathématique face à l'imaginaire et l'art ! Comment cette croisade familiale pour "sauver" Matt va t'elle se finir ? Dans cette course poursuite , vous découvrirez le travail de Eliot le dessinateur formé à l'école belge . Il signe sa première oeuvre avec ce one-shot . Son trait crayonné et rond propose des planches sombres et pluvieuses . Les visages sont expressifs et facilement reconnaissables . Le découpage des scènes est pertinent et sert un récit qui va à toute allure .
  5. Kevin Nivek

    Avenir

    Titre de l'album : Avenir Scenariste de l'album : Pierre-Roland Saint-Dizier , Pierre Benazech Dessinateur de l'album : Eliot Coloriste : Eliot , Julia Reynaud Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Dans un futur proche, secoué par une crise économique profonde, l'intelligence artificielle est utilisée pour définir les prédispositions des enfants. Ce procédé mis au point par l'Institut CentrAvenir détermine la voie professionnelle à suivre, ne laissant guère de place aux aspirations personnelles. Quand le jeune Matt est soumis aux tests du programme ScanPsy, le constat est sans appel : il risque de développer des troubles du comportement et doit être placé dans un établissement adapté. Pour le soustraire à un avenir morose et lui permettre de réaliser son rêve de devenir artiste, sa famille va tout tenter. Mais la liberté a un prix qu'ils ne sont peut-être pas prêts à payer... Critique : En usant des oeuvres passées comme 1984 de Orwell ou encore des principes de liberté de Rousseau , les auteurs imaginent un futur sous dominance de l'IA . Ainsi , l'IA détermine l'avenir de nos enfants en fonction d'algorithmes bien définis en vue d'orientations "forcées" n'autorisant aucun échec . Le chômage et la délinquance diminuent , les résultats semblent probants . L'histoire suit donc cette famille avec le jeune Matt soumis à ces tests avec un résultat négatif . Ses parents sont divisés sur le sujet , aussi sa mère tente le tout pour le tout afin de démontrer les failles du système , cette dernière croyant aux chances de son fils à un avenir autre que celui prédit . Elle et son frère journaliste , se lancent dans une quête sur les dessous de cette IA si omnipotente , mais aussi dans une introspection . Les auteurs posent ces questions essentielles : sommes-nous libres et avons-nous réellement envie de l'être ? Un avenir tracé par une IA , en dépit des rêves et autres souhaits établis durant l'enfance ? Un calcul froid et mathématique face à l'imaginaire et l'art ! Comment cette croisade familiale pour "sauver" Matt va t'elle se finir ? Dans cette course poursuite , vous découvrirez le travail de Eliot le dessinateur formé à l'école belge . Il signe sa première oeuvre avec ce one-shot . Son trait crayonné et rond propose des planches sombres et pluvieuses . Les visages sont expressifs et facilement reconnaissables . Le découpage des scènes est pertinent et sert un récit qui va à toute allure . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/avenir/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Kevin Nivek

    Le dieu-fauve

    Déjà trouvé en occas sur Vinted 😉
  7. Kevin Nivek

    Le dieu-fauve

    Vehlmann est très bon aussi , allez zou je prends 🙂
  8. Attention , Terri Hatcher c’était dans une autre série de superman : Lois et Clark 😉. Dans Smallville son nom ne me revient pas !
  9. Kevin Nivek

    Le partage des mondes

    la période historique est intéressante en plus
  10. Kevin Nivek

    Le partage des mondes

    il me tente lui !
  11. Titre de l'album : La rafle d'Izieu Scenariste de l'album : Pascal Bresson Dessinateur de l'album : Giulio Salvadori Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Début 1943, Sabine et Miron Zlatin avaient créé à Izieu, dans l'Ain, une colonie pour accueillir et protéger des enfants juifs, en zone italienne. Mais le 8 septembre 1943, l'armée italienne capitule face aux Alliés et laisse sa place aux troupes allemandes dans le Sud-Est de la France. Début 1944, les signaux d'alarme se multiplient avec des arrestations à Chambéry et aux alentours et avec le remplacement du sous-préfet de Belley, protecteur de la colonie. Mais avant que la colonie ne soit effectivement dispersée, le 6 avril 1944, débarquent un détachement de la Wehrmacht et 3 officiers SS qui embarquent sans ménagement les quarante-cinq enfants et les sept adultes de la colonie. Seul échappe à la rafle Léon Reifman qui a pu sauter par la fenêtre et trouver refuge chez les voisins, les Perticoz. Ces derniers ont eux-mêmes assisté, impuissants, à la rafle... Ils ne comprennent pas : pourquoi s'en prendre ainsi à des enfants ? Qui a bien pu attirer l'attention de Klaus Barbie et de ses sbires sur cette paisible colonie ? Y aurait-il eu dénonciation ? Pendant ce temps, les enfants sont emmenés à Lyon puis Drancy avant leur déportation et leur extermination. Critique : A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-rafle-d-izieu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Kevin Nivek

    La rafle d'Izieu

    A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain .
  13. Pourquoi les deux ??
  14. yep , couleurs étant la version "basique" et moins cher
  15. Marrant de voir vos réactions, vous prenez ça à coeur dis donc !! J'ai beaucoup aimé aussi la version NB que j'ai lue , le dessin est sublime , dans la veine de Brodeck . L'histoire on la connait et j'y ai vu de l'aventure dans un monde post-ap , rien de plus 😉 C'est dur ,et je suis content d'employer ce terme de hobbesien que j'ai découvert dans le non moins dur Les naufragés du Wager , qui convient bien à ce que devient l'homme dans ce futur imaginé .
  16. https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=1000074509.html enfin !
  17. Titre de l'album : Aparthotel Deluxe Scenariste de l'album : Edo Brenes Dessinateur de l'album : Edo Brenes Coloriste : Edo Brenes Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : La douche de monsieur B. coule en continu depuis ce matin mais personne ne répond quand on frappe à sa porte. Ses voisins s'inquiètent... Et s'il avait glissé sur le carrelage ? Au fil de leurs allées et venues, le pallier de Monsieur B. devient un point de rencontre. On s'y croise, on s'y questionne, avant de reprendre chacun le cours de sa vie. Dans ce vieil immeuble costaricain, typique de San José, sa capitale, cohabitent des individus en proie aux doutes : Garçon, un jeune homme profondément croyant mais adepte du travestissement, Isaac, un jeune père célibataire à l'avenir trouble, ou encore Jan, leur concierge, et sa femme Tori, qui fuient un mariage engagé trop jeune. Critique : Après un enrichissant Touristes à la Havane paru chez Steinkis , Edo Brenes publie chez La boîte à bulles une nouvelle histoire sociétale en Amérique latine . Ce récit choral se déroule sur les terres de l'auteur : le Costa Rica . Il situe une dizaine de personnages vivant dans une même copropriété . Un événement va bouleverser ce petit monde et nous offrir un maelström de pensées profondes ! Chacun des protagonistes est lié de près ou de loin à ce fameux voisin monsieur B qui laisse sa douche couler depuis un certain temps sans répondre aux appels . Du gardien de l'immeuble en pleine crise de couple , en passant par la voisine du dessus inquiète , des jeunes fraichement parents et demandant du calme pour que le bébé dorme tout en se questionnant sur la future sexualité de leur enfant , une prostitué accueillant divers clients et leurs névroses , bref vous l'aurez compris , l'auteur ratisse large 🙂 ! Il ajoute à ces petits chapitres centrés sur chacun des protagonistes , des pages intermédiaires sur le fils de monsieur B , en pleine introspection et revisitant la vie de son père en ouvrant les placards . Le destin funeste de monsieur B n'est pas la surprise de ce récit , en effet il faut plutôt chercher dans cette petite fourmilière qui s'agite autour et qui nous offre un final assez surprenant pour certains ! Je veux bien concevoir que nous sommes tous névrosés , mais il me semble que l'auteur s'emporte un peu et grossit le trait sur certains "portraits" en pleine crise existentielle . Ce pays à dominance catholique garde un socle religieux profond et la mutation de la société ne se fait pas sans heurts . Cela reste plaisant à lire , le suspens lié au devenir des personnages est bien amené et la ligne claire de l'artiste costaricain est toujours aussi douce et détaillée . A l'image des nombreuses variétés d'oiseaux et de fleurs de ce pays vert , il nous offre un bouquet de portraits colorés et rafraîchissants . A découvrir . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aparthotel-deluxe/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    Aparthotel Deluxe

    Après un enrichissant Touristes à la Havane paru chez Steinkis , Edo Brenes publie chez La boîte à bulles une nouvelle histoire sociétale en Amérique latine . Ce récit choral se déroule sur les terres de l'auteur : le Costa Rica . Il situe une dizaine de personnages vivant dans une même copropriété . Un événement va bouleverser ce petit monde et nous offrir un maelström de pensées profondes ! Chacun des protagonistes est lié de près ou de loin à ce fameux voisin monsieur B qui laisse sa douche couler depuis un certain temps sans répondre aux appels . Du gardien de l'immeuble en pleine crise de couple , en passant par la voisine du dessus inquiète , des jeunes fraichement parents et demandant du calme pour que le bébé dorme tout en se questionnant sur la future sexualité de leur enfant , une prostitué accueillant divers clients et leurs névroses , bref vous l'aurez compris , l'auteur ratisse large 🙂 ! Il ajoute à ces petits chapitres centrés sur chacun des protagonistes , des pages intermédiaires sur le fils de monsieur B , en pleine introspection et revisitant la vie de son père en ouvrant les placards . Le destin funeste de monsieur B n'est pas la surprise de ce récit , en effet il faut plutôt chercher dans cette petite fourmilière qui s'agite autour et qui nous offre un final assez surprenant pour certains ! Je veux bien concevoir que nous sommes tous névrosés , mais il me semble que l'auteur s'emporte un peu et grossit le trait sur certains "portraits" en pleine crise existentielle . Ce pays à dominance catholique garde un socle religieux profond et la mutation de la société ne se fait pas sans heurts . Cela reste plaisant à lire , le suspens lié au devenir des personnages est bien amené et la ligne claire de l'artiste costaricain est toujours aussi douce et détaillée . A l'image des nombreuses variétés d'oiseaux et de fleurs de ce pays vert , il nous offre un bouquet de portraits colorés et rafraîchissants . A découvrir .
  19. Titre de l'album : Le petit Bruce Lee Scenariste de l'album : William Augel Dessinateur de l'album : William Augel Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Avant de revêtir son célèbre costume jaune et de devenir l'un des plus célèbres maîtres du kung-fu, Bruce Lee était un enfant comme les autres... Enfin, presque ! Aux côtés de son père, chanteur d'opéra, de ses grandes soeurs ou bien de son dragon imaginaire, le jeune Bruce apprend les choses de la vie. À l'entrainement, à l'école et même en rêves, toute leçon est bonne à prendre pour devenir un homme qui compte ! Et pour botter les fesses de Chuck Norris quelques années plus tard, il lui aura fallu s'entraîner avec acharnement. Et découvrir qu'il convient aussi de savoir faire preuve de ruse et de pondération ! Car c'est par la voie de la sagesse que l'on devient un "petit génie" ! Critique : A l'occasion de ce cinquième tome des Petits génies , William Augel nous plonge dans les origines de Monsieur Bruce Lee . Une véritable madeleine de Proust pour moi qui ai visionné ses films à maintes reprises dans ma jeunesse avec émerveillement . Une fois de plus , l'auteur fait mouche en conjuguant humour et histoire avec talent . Sa ligne claire nous fait découvrir les origines de Bruce Lee , au sein de sa famille à Hong Kong , berceau de son enfance . Les scénettes s'enchaînent et on sourit aux péripéties qu'il rencontre . On apprend entre autres ses lointaines origines allemandes , avec pour effet principal le refus de nombreuses écoles d'arts martiaux chinois de l'incorporer . Il faudra toute la persévérance de Yip man pour le garder avec le succès que l'on connait dorénavant . C'est une mine d'informations pour les fans ! La véritable raison de sa mort ayant été il y a peu dévoilée , j'ai été surpris d'apprendre aussi qu'il n'était pas mort sur le tournage du film Le jeu de la mort , mais bien d'un accident vasculaire cérébral . Qu'importe cette mort "naturelle" , il restera à mes yeux une icône de la pop culture et un modèle du genre ! Cette BD est un vibrant hommage à sa mémoire , elle rend ses "yataaaii" encore plus attachants 🙂 Amateurs , foncez 😉 Merci monsieur Augel , et Bruce Lee : chapeau l'artiste .Je me permets de glisser en fichier joint une photo de la légende . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-petit-bruce-lee/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Kevin Nivek

    Le petit Bruce Lee

    A l'occasion de ce cinquième tome des Petits génies , William Augel nous plonge dans les origines de Monsieur Bruce Lee . Une véritable madeleine de Proust pour moi qui ai visionné ses films à maintes reprises dans ma jeunesse avec émerveillement . Une fois de plus , l'auteur fait mouche en conjuguant humour et histoire avec talent . Sa ligne claire nous fait découvrir les origines de Bruce Lee , au sein de sa famille à Hong Kong , berceau de son enfance . Les scénettes s'enchaînent et on sourit aux péripéties qu'il rencontre . On apprend entre autres ses lointaines origines allemandes , avec pour effet principal le refus de nombreuses écoles d'arts martiaux chinois de l'incorporer . Il faudra toute la persévérance de Yip man pour le garder avec le succès que l'on connait dorénavant . C'est une mine d'informations pour les fans ! La véritable raison de sa mort ayant été il y a peu dévoilée , j'ai été surpris d'apprendre aussi qu'il n'était pas mort sur le tournage du film Le jeu de la mort , mais bien d'un accident vasculaire cérébral . Qu'importe cette mort "naturelle" , il restera à mes yeux une icône de la pop culture et un modèle du genre ! Cette BD est un vibrant hommage à sa mémoire , elle rend ses "yataaaii" encore plus attachants 🙂 Amateurs , foncez 😉 Merci monsieur Augel , et Bruce Lee : chapeau l'artiste .Je me permets de glisser en fichier joint une photo de la légende .
  21. Kevin Nivek

    Mekka Nikki

    Titre de l'album : Mekka Nikki Scenariste de l'album : Exaheva Dessinateur de l'album : Félix Laurent Coloriste : Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Une terrible malédiction s'est abattue sur le village de Nikki, pétrifiant un à un ses habitants. Sans nouvelles de son père depuis plus de dix ans, elle s'élance à son tour à la recherche d'un remède par-delà la forêt, un territoire infesté de créatures effroyables. Dans sa quête désespérée, elle est recueillie par une communauté qui se défend contre les attaques d'une planète lointaine. Aidée de ses jambes mécaniques et d'un petit robot facétieux, Nikki décide de se battre à leurs côtés et se découvre des pouvoirs insoupçonnés... Critique : Drôle de parcours que ce Mekka Nikki créé par son duo d'auteurs en 2015 sur internet , puis édité en 2020 avec une faillite de l'éditeur ; les Huma reprennent le flambeau en 2024 avec la parution de deux tomes cette année ! Cette saga est prévue en 4 tomes , il faut donc s'attendre à de multiples rebondissements . L'aventure débute donc avec Nikki , en partance de son village après un énième habitant pétrifié par cette curieuse maladie . Elle décide de braver les croyances et les peurs ancestrales pour tenter de trouver un antidote . Dans ce monde peuplé de diverses créatures , dont ces bêtes entourant le village , les dangers sont nombreux . Elle devra faire preuve d'ingéniosité et elle n'en manque pas . Il faut savoir que de curieux aéronefs ou morceaux d'engins détruits sont éparpillés sur le sol de la planète et elle sait très bien les recycler ! Où ce chemin va t'elle la mener et quelles surprises l'attendent ? Dans ce noir et blanc en petit format souple que les amateurs de mangas apprécieront , le récit va à une vitesse folle ! Le découpage immersif vous fera tourner les pages à toute allure . Des dialogues courts et ciselés , allant à l'essentiel , des visages expressifs aux nombreuses onomatopées , des personnages attachants , un scénario dévoilant au compte gouttes ses dessous ; voici la recette du couple belge Exaheva et Félix Laurent ! Le tome 2 est prévu en juin prochain 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mekka-nikki-tome-1-9782731684483/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Mekka Nikki

    Drôle de parcours que ce Mekka Nikki créé par son duo d'auteurs en 2015 sur internet , puis édité en 2020 avec une faillite de l'éditeur ; les Huma reprennent le flambeau en 2024 avec la parution de deux tomes cette année ! Cette saga est prévue en 4 tomes , il faut donc s'attendre à de multiples rebondissements . L'aventure débute donc avec Nikki , en partance de son village après un énième habitant pétrifié par cette curieuse maladie . Elle décide de braver les croyances et les peurs ancestrales pour tenter de trouver un antidote . Dans ce monde peuplé de diverses créatures , dont ces bêtes entourant le village , les dangers sont nombreux . Elle devra faire preuve d'ingéniosité et elle n'en manque pas . Il faut savoir que de curieux aéronefs ou morceaux d'engins détruits sont éparpillés sur le sol de la planète et elle sait très bien les recycler ! Où ce chemin va t'elle la mener et quelles surprises l'attendent ? Dans ce noir et blanc en petit format souple que les amateurs de mangas apprécieront , le récit va à une vitesse folle ! Le découpage immersif vous fera tourner les pages à toute allure . Des dialogues courts et ciselés , allant à l'essentiel , des visages expressifs aux nombreuses onomatopées , des personnages attachants , un scénario dévoilant au compte gouttes ses dessous ; voici la recette du couple belge Exaheva et Félix Laurent ! Le tome 2 est prévu en juin prochain 😉
  23. Kevin Nivek

    Fragile

    Titre de l'album : Fragile Scenariste de l'album : Mathilde Ducrest Dessinateur de l'album : Mathilde Ducrest Coloriste : Mathilde Ducrest Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Emily, étudiante, souhaite gagner un peu d'argent durant l'été et répond à une annonce de la très riche et influente Famille Rascines, qui lui inspire des préjugés plutôt hostiles. C'est ainsi qu'elle rencontre Suzanne, l'aînée de la famille, qui lui confie la tâche de promener tous les jours son chien Mitsou. Suzanne accompagne Emily durant les premières promenades et, contre toute attente, une complicité très forte naît entre les deux jeunes femmes. Peu à peu, Emily s'interroge sur les sentiments qu'elle éprouve pour celle qu'elle appelle désormais Sue. Un jour comme les autres, alors qu'Emily attend Sue et Mitsou, personne ne vient à sa rencontre. Quelque chose de dramatique est arrivé. Comment le lien qui les unit va-t-il s'en trouver transformé ? Critique : On retrouve du Timothé Le Boucher dans cette première oeuvre de l'artiste Mathilde Ducrest ! Un trait doux et rond , aux couleurs chatoyantes ( parfois un peu trop) , des dialogues aboutis et remarquablement bien écrits , des personnages complexes , voilà des atouts de première ordre ! Certes elle se montre un peu avare en détails sur certaines planches , mais il faut garder à l'esprit cette perpétuelle mise en avant des personnages . Leur passé , leurs sentiments , vous saurez tout sur ce trio féminin . Tout d'abord , Emily , la protagoniste principale , qui vit pendant ses études chez Pia ,une femme seule et âgée . Elle l'aide dans les tâches ménagères et une amitié s'installe entre elles avec une transmission d'histoire et d'expérience venant de son aînée . C'est d'ailleurs Pia qui lui donne cette annonce de "dogsitting" de la part d'une riche famille locale . Curieuse , Emily va y aller et rencontrer Suzanne et son chien Mitsou . Une curieuse relation va naître entre elles , mêlées de plusieurs sentiments bons et mauvais , ainsi qu'une introspection de chacune . De nombreux dialogues posés et intelligents ponctuent leurs échanges , jusqu'à l'arrivée d'un "drame" venant perturber cet équilibre . Il s'agit réellement d'une première oeuvre intrigante , l'auteure a mis un grand soin dans le vocabulaire employé et l'exploration des sentiments . Il subsiste de légers défauts à gommer pour les projets futurs comme certains choix de couleurs et des dialogues peut-être un peu trop "académiques" pour des jeunes de 25 ans . Je lui souhaite le même succès que Le Boucher qui fait partie des auteurs complets les plus innovants de ces dernières années . A découvrir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fragile/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Kevin Nivek

    Fragile

    On retrouve du Timothé Le Boucher dans cette première oeuvre de l'artiste Mathilde Ducrest ! Un trait doux et rond , aux couleurs chatoyantes ( parfois un peu trop) , des dialogues aboutis et remarquablement bien écrits , des personnages complexes , voilà des atouts de première ordre ! Certes elle se montre un peu avare en détails sur certaines planches , mais il faut garder à l'esprit cette perpétuelle mise en avant des personnages . Leur passé , leurs sentiments , vous saurez tout sur ce trio féminin . Tout d'abord , Emily , la protagoniste principale , qui vit pendant ses études chez Pia ,une femme seule et âgée . Elle l'aide dans les tâches ménagères et une amitié s'installe entre elles avec une transmission d'histoire et d'expérience venant de son aînée . C'est d'ailleurs Pia qui lui donne cette annonce de "dogsitting" de la part d'une riche famille locale . Curieuse , Emily va y aller et rencontrer Suzanne et son chien Mitsou . Une curieuse relation va naître entre elles , mêlées de plusieurs sentiments bons et mauvais , ainsi qu'une introspection de chacune . De nombreux dialogues posés et intelligents ponctuent leurs échanges , jusqu'à l'arrivée d'un "drame" venant perturber cet équilibre . Il s'agit réellement d'une première oeuvre intrigante , l'auteure a mis un grand soin dans le vocabulaire employé et l'exploration des sentiments . Il subsiste de légers défauts à gommer pour les projets futurs comme certains choix de couleurs et des dialogues peut-être un peu trop "académiques" pour des jeunes de 25 ans . Je lui souhaite le même succès que Le Boucher qui fait partie des auteurs complets les plus innovants de ces dernières années . A découvrir 😉
  25. Kevin Nivek

    Trompe-l'oeil

    Titre de l'album : Trompe-l'oeil Scenariste de l'album : Damien Martinière Dessinateur de l'album : Paul Bona Coloriste : Paul Bona Editeur de l'album : 404 Graphics Note : Résumé de l'album : Petite escroc, Jade sort tout juste de prison. Loin d'avoir retenu la leçon, elle est bien décidée à revivre le frisson du bon coup et à se refaire au plus vite. Par Fiona, son ancienne codétenue, elle se retrouve liée au Clan Williams sur une affaire de tableaux volés. Jade espère tirer son épingle du jeu grâce à son père, un faussaire repenti, qu'elle compte bien embarquer dans l'affaire. Mais il se peut que rien ne se passe comme prévu. Et entre les histoires de famille et les arnaqueurs arnaqués, il faudra sans doute se méfier des ambitions trop grandes. Critique : La collection RamDam de Jungle adopte un ton plus adulte avec cet opus se déroulant dans le froid canadien . En effet l'éditeur "jeunesse" se permet des sorties d'un autre genre et nous propose un polar teinté de trafic d'art , d'une violence assumée mais pas trop 😉 L'humour "Tarantinien" vient se mêler aux situations cocasses que vivent les protagonistes . Plutôt un mix des frères Cohen et Tarantino en fait , les paysages enneigés rappellent Fargo de même que la naïveté des truands ! Jade sort donc de prison et se retrouve aux prises avec la famille Williams sur un plan de toiles de maîtres volés . Son père étant un faussaire réputé , elle va tenter de doubler cette famille aux accès de violence non contenus et s'enfuir de ce désert blanc et froid . Vous vous doutez bien que rien ne se passera comme prévu 😉 Le scénariste ne se contente pas d'écrire un polar , il ajoute des relations familiales compliquées mêlées aux ambitions propres de chacun . C'est fait avec du talent et les rebondissements sont nombreux . Il est aidé dans cette entreprise du dessinateur Paul Bona ayant déjà travaillé pour les éditions Steinkis . Il propose des planches aux couleurs chaudes rappelant un peu le style de Peeters sur Saint Elme . Des visages ronds , des cases détaillées ainsi qu'un mouvement perpétué par des onomatopées . Un one-shot rafraîchissant à découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/trompe-l-oeil/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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