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Kevin Nivek

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Tout ce qui a été posté par Kevin Nivek

  1. Pareil , surtout que je me referai les 6 d'un coup , donc , il est là , il attend son tour 🙂
  2. Kevin Nivek

    Ivo a mis les voiles

    C'est un road-trip délicieux et prenant que nous livre ce jeune auteur franco-brésilien de grand talent ! Nous suivons en parallèle tout au long du récit , Ivo le mécanicien et Pedro un jeune homme, sur les voies côtières brésiliennes du sud au nord . L'un chasse le temps , pendant que l'autre le remonte . Le certificat de décès d'Ivo en main , Pedro va parcourir le même chemin que le défunt sur fond de quête initiatique . Un véritable pèlerinage jalonné de surprises , de personnages en fuite ou en recherche de passé , ou de futur . Cette galerie de rencontres est à la fois émouvante et rafraichissante tant les histoires de chacun nous prennent aux tripes . L'empathie fonctionne à merveille et il faut féliciter l'auteur pour cela . Les pages se tournent et passent d'un protagoniste à l'autre sans que le lecteur ne se perde en route . Il faut dire que le dessin aide énormément , son trait semi-réaliste aux couleurs chatoyantes est un régal pour les pupilles . La couverture donne le ton , on y aperçoit 4 jeunes gens marchant sur le fil de l'eau entre ciel et mer ,une ligne séparant le passé et les promesses d'un futur . L'auteur insiste sur le "jeu des acteurs" , on s'attarde parfois sur une seule personne dans 2 ou 3 cases afin de mieux cerner ses réactions et suivre cette histoire comme un film . Je mettrais un léger bémol sur la grande quantité de personnages , pas toujours évidente à ingérer , mais cela peut inviter à une seconde lecture des plus agréable , tant l'histoire est belle et graphiquement de grande qualité . Une aventure humaine émouvante et prenante à la façon d'un polar . On en redemande monsieur Pinheiro , et merci pour le voyage 🙂
  3. Titre de l'album : Ivo a mis les voiles Scenariste de l'album : Nicolaï Pinheiro Dessinateur de l'album : Nicolaï Pinheiro Coloriste : Nicolaï Pinheiro Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Fin des années 80. Un quinquagénaire qui porte sur son visage brun les stigmates d'une vie sans concession, gare sa vieille coccinelle sur le bord d'une route poussiéreuse. Il pousse la porte d'un bar miteux et commande une cachaça. On entend à peine ce qu'il dit : Ivo, mécanicien de métier, fumeur invétéré et alcoolique, souffre d'un cancer de la gorge. Mais son plus grand vice, c'est la route : sa vie durant, il n'a jamais pu se poser, toujours en perpétuel mouvement. Que quitte-il ? Où va-t-il ? Cette fois, plus que toutes les autres, seul Ivo le sait. Pedro, un jeune Carioca, beau garçon taiseux, apprend la mort d'Ivo et se lance alors sur la trace de son dernier périple, sur les routes du Nordeste. Allant d'indice en indice, l'amour et l'amitié s'invitent bientôt au voyage. Pedro embarque dans sa voiture des compagnons improvisés, pour quelques kilomètres, parfois quelques jours : la jolie Vania qui a fui sa famille, Valdo, un surfeur à la recherche de son fils, ou encore Gabriel et Kadu, jeunes chercheurs scientifiques à l'âme poétique. Mais qui est Ivo pour Pedro ? Et qui est Pedro pour Ivo ? Le savent-ils eux-mêmes ? Critique : C'est un road-trip délicieux et prenant que nous livre ce jeune auteur franco-brésilien de grand talent ! Nous suivons en parallèle tout au long du récit , Ivo le mécanicien et Pedro un jeune homme, sur les voies côtières brésiliennes du sud au nord . L'un chasse le temps , pendant que l'autre le remonte . Le certificat de décès d'Ivo en main , Pedro va parcourir le même chemin que le défunt sur fond de quête initiatique . Un véritable pèlerinage jalonné de surprises , de personnages en fuite ou en recherche de passé , ou de futur . Cette galerie de rencontres est à la fois émouvante et rafraichissante tant les histoires de chacun nous prennent aux tripes . L'empathie fonctionne à merveille et il faut féliciter l'auteur pour cela . Les pages se tournent et passent d'un protagoniste à l'autre sans que le lecteur ne se perde en route . Il faut dire que le dessin aide énormément , son trait semi-réaliste aux couleurs chatoyantes est un régal pour les pupilles . La couverture donne le ton , on y aperçoit 4 jeunes gens marchant sur le fil de l'eau entre ciel et mer ,une ligne séparant le passé et les promesses d'un futur . L'auteur insiste sur le "jeu des acteurs" , on s'attarde parfois sur une seule personne dans 2 ou 3 cases afin de mieux cerner ses réactions et suivre cette histoire comme un film . Je mettrais un léger bémol sur la grande quantité de personnages , pas toujours évidente à ingérer , mais cela peut inviter à une seconde lecture des plus agréable , tant l'histoire est belle et graphiquement de grande qualité . Une aventure humaine émouvante et prenante à la façon d'un polar . On en redemande monsieur Pinheiro , et merci pour le voyage 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ivo-a-mis-les-voiles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. C'est une excellente définition 🙂
  5. Il est dans le giron de Glenat cet éditeur j’ai vu .
  6. Pas d’acteurs connus à la connaissance 😅
  7. Les gouttes de Dieu . Tiré d’un manga visiblement , super série franco japonaise sur l’univers du vin ! Ça tombe bien j’adore 😅, je recommande chaudement , que l’on aime le vin et son art , ou pas . 6 épisodes très bons .
  8. GRAND un peu moins grand 🙂 mais je le mets sur le même plan que le Parrain Je te rejoins absolument sur once upon a time in the west , top 10 assuré même si , Le bon la brute et le truand me "tarode "
  9. ça en revanche , j'ai souvenir de pas mal de temps passé dessus , Robespierre etc ... Gros morceau de notre histoire quand même !
  10. C’est vrai , Bourgeon situe les deux derniers tomes des passagers du vent durant cette période , et j’espérais y comprendre quelque chose , en vain . Tu sens qu’il y a plus qu’une révolte du peuple , mais beaucoup de détails m’échappent .
  11. Et l'Huma n'est pas crédité dans les remerciements à la fin ?????
  12. Kevin Nivek

    Space relic hunters

    J’avais lu une itw deux dans ma revue où ils en parlaient aussi .
  13. Kevin Nivek

    Dceased

    Je l’ai dévoré hier soir le 1 , je me suis régalé , excellent , un super défouloir 😅. Aussi bon que le tome 1 de injustice !
  14. Kevin Nivek

    Dceased

    Je l'ai trouvé en occas sur Vinted , il est arrivé 🙂 Le 2 est à prendre ou pas ?
  15. Kevin Nivek

    Space relic hunters

    rooooh !!! Je te l'envoi par texto , mais les autres , quand même !
  16. Kevin Nivek

    Space relic hunters

    alors tu l'as vu ce clin d'oeil à SW ???
  17. Kevin Nivek

    Golden west

    Rossi est un peu un habitué aussi , c'est son genre de prédilection . J'ai découvert l'auteur , alors que je l'avais déjà vu sur les colectifs Indians et celui avec la montre . Quel trait , quelle lumière ! J'ai pas énormément de westerns moi , Blueberry ,Undertaker, Bouncer (le nouveau arrive bientôt) , 2 ou 3 one-shots de chez GrandAngle et puis celui-ci que je garde 🙂 @The_PoP me lance sur Comanche , je guette les occas 😉
  18. Kevin Nivek

    Lapérouse 64

    L'astrolabe et la Boussole , Lapérouse , des noms mythiques , encore à ce jour teintés de mystères . Plus de 200 ans après leur naufrage près des côtes de Vanikoro , l'histoire avec un grand H de ces deux navires d'expéditions fascine toujours autant . Tout au long de la lecture de ce captivant one-shot , le souffle de l'aventure parcours l'échine du lecteur . Bollé a le don de créer ces ambiances romancées sur un fond de véracité . Il s'entoure ici de Marie-Agnès Le Roux , passionnée de Lapérouse , et ce duo nous délivre un scénario sans faille . Ils se permettent même le luxe d'y ajouter du suspens et de la romance ! La passion qui va gagner les protagonistes peu enclins à ce genre de mission est passionnante , c'est surtout le cas chez notre héros plongeur François , plus habitué à des missions "barbouzes" en ce début des années 60 . On reste dans la veine des opus précédents de Bollé comme La bombe et ce formidable diptyque sur la colonisation de l'Australie : Terra australis et Terra doloris , avec certes une pagination moins importante , mais nous gagnons les couleurs du Pacifique et ses îles verdoyantes voire dangereuses . La ligne claire de Vincenzo Bizzarri dépeint cette époque avec brio , les scènes de plongées sous-marine sont réussies et il se permet d'apporter pas mal de lumières dans ses fonds marins inexpugnables . Une nouvelle réussite pour Bollé , qui vient de reprendre l'espionne crée par Van Hamme : Lady S ; un passage de flambeau en somme entre deux scénaristes de grand talent !
  19. Kevin Nivek

    Lapérouse 64

    Titre de l'album : Lapérouse 64 Scenariste de l'album : Laurent-Frédéric Bollée , Marie-Agnès Le Roux Dessinateur de l'album : Vincenzo Bizzarri Coloriste : Vincenzo Bizzarri Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Quand l'océan livre ses secrets : le mystère du naufrage de LapérouseParis. 1964. Le nageur de combat François Guérin est dépêché à l'autre bout du monde pour une opération « secret-défense » : retrouver l'épave perdue de La Boussole, le mythique vaisseau amiral de Lapérouse ! De nouvelles informations ont en effet été livrées aux autorités françaises, qui se mobilisent pour percer enfin le mystère de Vanikoro... François n'est pas attiré par cette légende lapérousienne mais le devoir l'appelle et il sait que le destin funeste de cette expédition n'a cessé d'obséder tous les pouvoirs français en place depuis près de deux siècles. Partie de Brest en 1785 à bord de deux frégates, La Boussole et L'Astrolabe, l'expédition a subi plusieurs drames avant de disparaître corps et biens début 1788, après une halte dans la nouvelle colonie anglaise de Sydney. Sous la Révolution et durant tout le XIXe siècle, des recherches et fouilles ont été entreprises, notamment à Vanikoro, une île maudite du Pacifique. Là, on sait qu'en effet L'Astrolabe s'est bien fracassée sur des récifs coralliens... mais quid de La Boussole, le navire où se trouvait Lapérouse ? Il semble bien que cette fois, on puisse apporter la preuve définitive du lieu du naufrage. Lorsque le patrouilleur français, La Lilloise, arrive aux abords de Vanikoro, François ne se doute pas encore de ce qui l'attend. Sous les ordres du Capitaine de frégate Durieux, c'est une véritable fièvre qui semble s'emparer de l'équipage, prêt à tout pour arracher une relique des profondeurs... François va devoir agir avec prudence. Après tout n'est-ce pas l'orgueil des hommes qui mena l'équipage à sa perte 176 ans en arrière ? Et si la quête de la preuve ultime du naufrage de Lapérouse ne devenait pas, sous une météo exécrable et des périples hasardeux dans la jungle, le terrain idéal pour se tromper encore une fois et mettre des vies en danger ? Sous l'oeil parfois narquois de Viviane, une journaliste photographe indépendante et peu encline à suivre la hiérarchie militaire, François navigue assurément en eaux troubles... Critique : L'astrolabe et la Boussole , Lapérouse , des noms mythiques , encore à ce jour teintés de mystères . Plus de 200 ans après leur naufrage près des côtes de Vanikoro , l'histoire avec un grand H de ces deux navires d'expéditions fascine toujours autant . Tout au long de la lecture de ce captivant one-shot , le souffle de l'aventure parcours l'échine du lecteur . Bollé a le don de créer ces ambiances romancées sur un fond de véracité . Il s'entoure ici de Marie-Agnès Le Roux , passionnée de Lapérouse , et ce duo nous délivre un scénario sans faille . Ils se permettent même le luxe d'y ajouter du suspens et de la romance ! La passion qui va gagner les protagonistes peu enclins à ce genre de mission est passionnante , c'est surtout le cas chez notre héros plongeur François , plus habitué à des missions "barbouzes" en ce début des années 60 . On reste dans la veine des opus précédents de Bollé comme La bombe et ce formidable diptyque sur la colonisation de l'Australie : Terra australis et Terra doloris , avec certes une pagination moins importante , mais nous gagnons les couleurs du Pacifique et ses îles verdoyantes voire dangereuses . La ligne claire de Vincenzo Bizzarri dépeint cette époque avec brio , les scènes de plongées sous-marine sont réussies et il se permet d'apporter pas mal de lumières dans ses fonds marins inexpugnables . Une nouvelle réussite pour Bollé , qui vient de reprendre l'espionne crée par Van Hamme : Lady S ; un passage de flambeau en somme entre deux scénaristes de grand talent ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/laperouse-64/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Kevin Nivek

    Golden west

    Lol , mais t'as vu ces planches !!!
  21. En principe Gueule d'argile est le dernier , à moins d'une saison 2 vu les oublis tels que Joker et autres ...
  22. Kevin Nivek

    Golden west

    Bercé par les westerns vus dans son enfance , notamment ceux de John Ford , Christian Rossi a été marqué par cette époque , ces gueules , cette société et ces paysages hors du temps . Les indiens y tenaient bien souvent les mauvais rôles , aussi il a décidé de leur donner leurs lettres de noblesse à travers cette histoire magnifiquement illustrée . Sur les vastes étendues désertiques , aux canyons et autres formations rocheuses monolithiques du Colorado et du Nouveau-Mexique , il nous offre les ultimes soubresauts des apaches et du contingent indien en général . Son trait lumineux aux couleurs chaudes , sublime cette ambiance crépusculaire . Car oui , Geronimo incarne le résistant en chef d'une "nation" indienne bousculée sur ses propres terres et invitée à aller voir ailleurs , dans des réserves dépourvues de sols fertiles . Il dépeint une société indienne en phase avec la nature , et respectueuse de son environnement . On y découvre des apaches pris en tenaille entre mexicains au sud et tuniques bleues au nord-est . Il alterne avec brio les phases d'action et celles plus intimistes où les indiens se livrent pleinement entre eux ou à leur dieu Ussen . La notion de dialogue est omniprésente , ils seraient presque les parents d'une forme de psychanalyse ! Le parcours de Woan qui est le héros de cette histoire est un formidable écho à cette civilisation . Banni de son peuple , il se recrée dans la solitude en communiant avec l'environnement sauvage et naturel . Ses monologues impriment cette notion de dialogue tellement culturelle chez les indiens . Cela permet aussi à Christian Rossi de nous offrir sa palette graphique somptueuse . Chaque page tournée est une ode aux grand espaces et à l'art du dessin . A ce niveau , c'est de l'Art , incontestablement . Si vous désirez chevaucher aux côtés de Woan et Geronimo au beau milieu de Monument Valley , cette remarquable aventure est faite pour vous ! Mais il serait réducteur de la conseiller uniquement aux amateurs de western tant l'histoire est belle , au diapason avec ce dessin subtil et lumineux . Bravo Monsieur Rossi !
  23. Kevin Nivek

    Golden west

    Titre de l'album : Golden west Scenariste de l'album : Christian Rossi Dessinateur de l'album : Christian Rossi Coloriste : Christian Rossi Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Banni de son peuple pour conjurer une malédiction, le novice apache Woan doit apprendre à survivre. Après avoir affronté, seul, à la frontière nord-ouest du Mexique, les épreuves des éléments naturels et des passions humaines, le jeune homme croise la route d'un guerrier dont les faits d'armes et la spiritualité ont marqué l'Histoire des Etats-Unis et la légende dorée de l'Ouest : Geronimo ! En nous faisant revivre l'ultime élan de résistance d'une civilisation en péril, Christian Rossi donne à lire son oeuvre la plus personnelle et la plus inspirée Critique : Bercé par les westerns vus dans son enfance , notamment ceux de John Ford , Christian Rossi a été marqué par cette époque , ces gueules , cette société et ces paysages hors du temps . Les indiens y tenaient bien souvent les mauvais rôles , aussi il a décidé de leur donner leurs lettres de noblesse à travers cette histoire magnifiquement illustrée . Sur les vastes étendues désertiques , aux canyons et autres formations rocheuses monolithiques du Colorado et du Nouveau-Mexique , il nous offre les ultimes soubresauts des apaches et du contingent indien en général . Son trait lumineux aux couleurs chaudes , sublime cette ambiance crépusculaire . Car oui , Geronimo incarne le résistant en chef d'une "nation" indienne bousculée sur ses propres terres et invitée à aller voir ailleurs , dans des réserves dépourvues de sols fertiles . Il dépeint une société indienne en phase avec la nature , et respectueuse de son environnement . On y découvre des apaches pris en tenaille entre mexicains au sud et tuniques bleues au nord-est . Il alterne avec brio les phases d'action et celles plus intimistes où les indiens se livrent pleinement entre eux ou à leur dieu Ussen . La notion de dialogue est omniprésente , ils seraient presque les parents d'une forme de psychanalyse ! Le parcours de Woan qui est le héros de cette histoire est un formidable écho à cette civilisation . Banni de son peuple , il se recrée dans la solitude en communiant avec l'environnement sauvage et naturel . Ses monologues impriment cette notion de dialogue tellement culturelle chez les indiens . Cela permet aussi à Christian Rossi de nous offrir sa palette graphique somptueuse . Chaque page tournée est une ode aux grand espaces et à l'art du dessin . A ce niveau , c'est de l'Art , incontestablement . Si vous désirez chevaucher aux côtés de Woan et Geronimo au beau milieu de Monument Valley , cette remarquable aventure est faite pour vous ! Mais il serait réducteur de la conseiller uniquement aux amateurs de western tant l'histoire est belle , au diapason avec ce dessin subtil et lumineux . Bravo Monsieur Rossi ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/golden-west/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Kevin Nivek

    Derniers Achats

    Oui j’avoue je l’ai aussi acheté lors de sa sortie et …. Je me demande si je vais le garder !
  25. Kevin Nivek

    Derniers Achats

    Laisse le , il aime pas non plus Jodo ! 😜
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