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Nickad

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Messages posté(e)s par Nickad


  1. Titre de l'album : & (and) tomes 3 et 4
    Scenariste de l'album : OKAZAKI Mari
    Dessinateur de l'album : OKAZAKI Mari
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Kana
    Note :
    Résumé de l'album :

    Une employée administrative dans un hôpital décide d’accomplir son rêve et de démarrer une activité professionnelle parallèle. Elle veut ouvrir un salon de manucure qui n’ouvre que le soir, pour les femmes actives qui veulent rester coquettes. Mais se lancer comme indépendante n’est pas une mince affaire, surtout quand les autres, et surtout les hommes, tentent de vous décourager jugeant l’entreprise trop compliquée pour “une petite femme inexpérimentée”. Pourtant, elle va s’accrocher et, petit à petit, trouver sa place dans ce monde fort différent de l’univers des employés de bureau.

    Critique :

    Kaoru a monté son petit salon de manucure au rez-de-chaussée de l’entreprise de Shiro, elle donne tout ce qu’elle a pour que ça fonctionne. En même temps son attirance pour le docteur Yagai la tourmente quelque peu, elle sait qu’il n’y a pas d’avenir mais ne peut s’empêcher de tenter de se rapprocher de lui. Ce dernier ressent de l’attirance pour la jeune femme mais ne souhaite pas s’impliquer, victime des drames de son passé. Quant à Shiro, amoureux de la jeune femme depuis longtemps, n’ose toujours pas lui avouer ses sentiments au risque de la voir partir avec un autre.

    & and est un chassé-croisé amoureux, les personnages se cherchent et tentent de se rapprocher des autres, il y a beaucoup d’introspection et de maladresse car ils naviguent constamment entre raison et sentiment. Mais c’est encore plus difficile quand on n’a jamais vécu d’expérience ou quand on n’a pas l’habitude de s’affirmer. Mari Okazaki sait vraiment bien dépeindre les tourments de la vie, trouver sa place sentimentalement et professionnellement. Elle s’attarde aussi sur les difficultés de monter son entreprise, savoir faire sa publicité, affronter la concurrence. Elle montre également le quotidien du monde hospitalier avec les surcharge de travail, les gardes enchainées, le manque de reconnaissance, l’épuisement des soignants.

    Mari Okazaki sait fait honneur à ses personnages, entre Kaoru, sa collègue d’hôpital, ses clients du salon, elle fait des portraits de femmes actives sincères et touchants. Entre son trait délicat et fin et ses découpages originaux, elle donne beaucoup de douceur aux différentes scènes, même celle de la première nuit de Kaoru où l’on ressent toute la passion sans tomber dans l’érotisme. Ce qui en ressort, c’est de l’élégance et de la justesse.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/and-by-mari-okazaki-tome-4?ref=44

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  2. Titre de l'album : Maux mêlés tome 2 (fin)
    Scenariste de l'album : IZAWA Meguru
    Dessinateur de l'album : TAGURA Tohru
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Akata
    Note :
    Résumé de l'album :

    Dans Maux Mêlés, Tohru Tagura met en scène le quotidien d'adolescents qui, à cause de leurs blessures, ont du mal à s'ouvrir aux autres. Avec douceur et poésie, la mangaka croque leur apprentissage avec un style graphique particulièrement charmeur. Série en 2 tomes.

    Critique :

    Matsuoka révèle à Tsukasa les raisons de sa présence dans la pension, ses histoires de famille où il étouffait. Emporté par ses confidences, il en profite pour faire sa déclaration à la jeune fille. Tsukasa se retrouve avec deux prétendants, il est temps qu’elle mette de l’ordre dans ses sentiments et ses envies, temps d’affronter la vie et d’arrêter de fuir car elle sait, qu’à un moment, il faudra faire un choix.

    C’est toujours avec beaucoup de finesse et de douceur que les auteurs dépeignent les sentiments de nos jeunes gens, leurs questions sur l’amour et sur ce qu’ils ont vraiment envie d’être. Si le manga parle de romance, il parle avant tout de relations humaines et de connaissance de soi ou plutôt même, d’acceptation de soi. D’une certaine façon, il répond aux questionnements des adolescents sur les sentiments amoureux et permet, peut-être, de se poser les bonnes questions. Maux mêlés est un manga agréable à lire, intelligent, avec un graphisme tout en douceur qui sait mettre des mots sur des sentiments confus.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/maux-meles-tome-2?ref=44

    Voir la totalité de enregistrement


  3. Titre de l'album : Jusqu'à ce que je te tue tomes 1 et 2 (fin)
    Scenariste de l'album : YANAGISAWA Yukio
    Dessinateur de l'album : YANAGISAWA Yukio
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Hana
    Note :
    Résumé de l'album :

    Au Japon, une nouvelle loi sur la peine de mort condamne les criminels à être exécutés de la même manière que leur victime. Enfermés dans un espace clos qui reprend les éléments de leur vie quotidienne, leurs journées sont retransmises en direct à la télévision. Le dernier condamné à mort du pays est Kaoru Oda, un ancien enquêteur accusé du meurtre de son amant par strangulation. Kohei Mizutani, un gardien de prison, a été sélectionné pour se charger de son exécution. En voulant jouer le rôle de l'ancien petit-ami, il finit par se rapprocher du meurtrier, et tente de comprendre ce qu'il peut bien cacher...

    Critique :

    De temps en temps au milieu des yaoi, il y a une histoire atypique qui n’a été classée là que parce qu’elle parle de sentiments entre deux hommes. Une histoire qui ne s’intéresse pas forcément aux relations charnelles et qui véhicule de nombreuses idées, une histoire comme celle de ce manga.

    Japon, époque moderne, une nouvelle loi sur la peine de mort est en vigueur, elle consiste à reproduire le quotidien du meurtrier, lui faire revivre les derniers moments avant le drame. Une reconstitution, diffusée en continu, qui a lieu de punition avant l’exécution, qui montre un quotidien où un sosie de la victime prend place auprès du condamné, et quand ce dernier retrouve l’envie de vivre, le sosie le tue de la même façon qu’il a commis son meurtre. Kaoru Oda est le seul condamné actuellement, Mizutani est son bourreau, il doit agir le plus possible comme la victime pour mettre Oda en confiance. Ce dernier semble bien docile face à la situation et n’attend qu’une chose : mourir enfin. Mais à force de faire semblant, et de s’impliquer dans cette situation, est-ce que Mizutani en sortira indemne ?

    Que ce manga est bon ! Il ne se contente pas d’explorer les différents sentiments de nos personnages, entre la culpabilité, l’amour, l’obligation de tuer un être humain… Il se permet une critique de la peine de mort, de décisions politiques qui cachent parfois de sombres vérités, et nous montre une diabolique dérive de la téléréalité. Si la relation entre Oda et Mizutani évolue petit à petit, c’est l’engouement tout autour qui est fou. Yukio Yanagisawa sait rendre les sentiments palpables, que ce soit le grand amour ou la folie de la société, il sait trouver les mots qu’il faut et les accompagner de son dessin soigné. Une réussite !

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jusqu-a-ce-que-je-te-tue-tome-1?ref=44

    Voir la totalité de enregistrement

  4. il y a 34 minutes, poseidon2 a dit :

    Heuuu @Nickadelle est pas du tout censuré ton image la !!!

    pourtant celle sur la page promo elle l'est ! ?? celle qui apparaît là c'est celle du lien bdfugue ? comment je fais pour mettre l'adresse de celle que j'ai modifiée ?


  5. Titre de l'album : Fanaticism
    Scenariste de l'album : SHIOKONBU
    Dessinateur de l'album : SHIOKONBU
    Coloriste :
    Editeur de l'album : NihoNiba
    Note :
    Résumé de l'album :

    Tout juste embauchée en tant que servante par un jeune aristocrate, Alyssa s'occupe la journée des tâches ménagères du manoir... et de la formation sexuelle et torride de son maître le soir ! Toutefois, alors que ses sentiments envers le garçon évoluent, les autres serviteurs ne voient pas cette relation d'un bon œil...

    Critique :

    Alissa est une nouvelle domestique dans un grand domaine d’aristocrates, plutôt maladroite mais mignonne, on lui confie rapidement la tâche d’éducatrice auprès du fils de famille, le jeune homme en âge de se marier doit acquérir un peu d’expérience auprès des femmes. Mais les deux jeunes gens se rapprochent plus qu’ils ne le devraient vu leurs rangs respectifs, certains ne voient pas cette relation d’un bon œil et Alissa va en faire les frais.

    L’ambition de l’auteur était de dessiner des scènes érotiques avec des vêtements européens et des soubrettes victoriennes. L’habit ne faisant pas le moine, une fois nus, les relations ne sont pas différentes qu’à une autre époque sauf qu’ici la femme est clairement au service de l’homme et semble bien l’accepter !! L’objectif du manga étant l’érotisme, de ce côté-là, le lecteur est servi. L’histoire principale est suivie de deux courtes histoires, pas inintéressantes : la première est une histoire d’amour entre une jeune aristocrate et sa suivante après son mariage arrangé et la deuxième celle d’un jeune homme qui va aider la femme qu’il aime traumatisée par les horreurs de la guerre.

    Chacune de ces histoires a un vrai scenario et n’est pas qu’une accumulation de scènes coquines. Certains développements sont inattendus et c’est appréciable, dommage que ces demoiselles soient toutes sur le même gabarit, on peut se lasser des grosses poitrines…

    Certaines scènes pouvant être choquantes, il est à réserver à un public averti

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fanaticism?ref=44

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  6. Titre de l'album : En attendant lundi tome 1
    Scenariste de l'album : ABE Tomomi
    Dessinateur de l'album : ABE Tomomi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Akata
    Note :
    Résumé de l'album :

    Pourquoi en rentrant au collège, tout le monde change du jour au lendemain ? Mizutani ne le comprend pas ! Jeune fille, elle refuse ce changement radical, elle refuse de grandir. Et plus les jours passent, plus elle se sent en décalage avec ses camarades. Aussi, chaque fin de week-end, elle redoute le début de semaine, le retour à l’école. Jusqu’à ce qu’elle croise un garçon nommé Tsukino. Dès lors, le collège, si gris et ordinaire, semble retrouver des couleurs. Ces deux-là se font alors une promesse : tous les lundis soirs, ils se retrouveront en secret dans la cours de l’école pour passer du bon temps, loin du regard des autres, comme des enfants à l’innocence préservée…

    Critique :

    Mizutani est une jeune fille qui vient de rentrer au collège, du jour au lendemain elle voit que ses camarades changent, les filles se mettent à écouter des émissions d’amour, fini les jeux de cour de récré, les cabanes dans la forêt et les jeux de rôles ! Fini de se prendre pour un aventurier ou de lancer des balles dans tous les sens ! Du jour au lendemain, il faut prendre exemple sur les grands, devenir sérieux et ne plus s’amuser. Mizutani ne comprend pas pourquoi elle devrait tout abandonner, elle se met à redouter les lundis, elle ne se sent pas à sa place jusqu’au jour où elle croise le chemin de Tsukino, le garçon en apparence froid et résigné, va lui permettre de rester enfant un peu plus longtemps et laisser libre cours à ses envies.

    Cette lecture était un peu étrange, d’un côté, on suit l’histoire de collégiens et d’un autre on découvre les pensées de Mizutani, son regard sur le monde qui l’entoure, exprimées de façon très adulte, empreintes de poésie « sous un ciel d’un bleu intense et clair, le long d’une mer aux reflets blancs éclatants, je traverse la ville indistincte », on a ce sentiment indicible, la conscience d’un décalage… Car malgré les apparences et le design très rond des personnages, En attendant lundi n’est pas un manga pour enfant, c’est comme si on jetait un coup d’œil en arrière et qu’on nous disait « qu’as-tu fait de tes rêves ? »

    Et puis il y a ce travail graphique, ce n’est pas juste un manga en noir et blanc mais une œuvre en noir et blanc, où chaque utilisation du noir, blanc et gris est réfléchie, où les contrastes sont exploités, tantôt ombre chinoise, tantôt image négative, toutes ces trouvailles visuelles, métaphoriques parfois, nous plonge dans un univers onirique, hors du temps.

    Une étrange lecture où l’on se perd parfois devant le texte et où le dessin nous rattrape. Si le manga était un recueil, En attendant lundi y serait un poème.

    En attendant lundi T.1 - AKATA (akazoom.fr)

     

     

     

     

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/en-attendant-lundi-tome-1?ref=44

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  7. il y a 5 minutes, Kevin Nivek a dit :

    En vrai c’est plutôt :

    «  idiot , tu ne le sais pas encore , mais tu es déjà mort » 🤣

     

    ça c'est dans l'anime, mais dans le livre c'est l'autre 😁 la finalité reste la même : tu es mort !! 💀

    • Haha 1

  8. Titre de l'album : Sôten no Ken tome 1
    Scenariste de l'album : BURONSON
    Dessinateur de l'album : HARA Tetsuo
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Mangetsu
    Note :
    Résumé de l'album :

    Dans les années 1930, Kenshirô Kasumi, "Roi des Enfers" (Yan-Wang, deux générations avant celle de Hokuto no Ken), 62e grand maître de la technique de combat Hokuto Shinken ("poing divin de la grande ourse") se trouve pris dans des conflits autour de la Mandchourie. Buronson et Tetsu Hara reviennent plus de dix ans après la fin du cultissime Hokuto No Ken, vendu à plus de 100 millions d'exemplaires dans le monde, dans une préquelle centré sur l'oncle de Kenshiro, Kenshiro Kasumi, 62e successeur de la légendaire technique du Hokuto Shinken qui vise les points vitaux de ses adversaires. Cette réédition de Soten No Ken, vivement attendue par les lecteurs de la toute première série, est le deuxième titre d'une collection dédiée à Tetsuo Hara. Au plus proche de la version originale (sens de lecture japonais, onomatopées sous-titrées), elle bénéficie d'une nouvelle traduction, d'un nouveau lettrage et d'une fabrication soignée.

    Critique :

    « Tu ne le sais pas encore, mais tu es déjà mort » cette phrase vous parle ? C’est lié à la technique secrète du Hokuto shinken le poing divin de la grande ourse, plus connue sous le nom du « poing de la mort ». 60 ans avant les aventures de Hokuto no Ken découvrez celles de son oncle, Kenshirô Kasumi, devenu légendaire dans le Shanghai des années 30 sous le nom de Yanwang « le roi des enfers ».

    A l’époque Shanghai est divisée en 3 zones : la ville chinoise, la concession internationale dirigée par des américains et des britanniques et la concession française, cette dernière est devenue une zone de non droit où la pègre règne en maître. Les nouveaux dirigeants « l’Union du Pavot sanglant » sont sans pitié et font la chasse aux anciens membres du Syndicat de Jade, les amis de Kenshirô. Ce dernier, professeur au Japon, va retourner en Chine, pour aider les derniers survivants du clan et punir les méchants.

    Je n’ai que quelques vagues souvenirs de Hokuto no Ken, l’impression qu’il n’y avait que des combats hyper violents (et la version française était en partie censurée !). Sôten no Ken reste dans la même veine, des combats violents avec des personnages assez sombres. L’histoire bénéficie cependant d’un contexte historique intéressant et assez méconnu en France, bien que cela se passe en grande partie dans la concession française de Shanghai, c’est toute une partie que j’ignorais. La famille de Ken est ce qu’elle est, un clan légendaire maitrisant un art martial tout aussi légendaire mais l’inclusion dans cette époque rend le personnage assez crédible et le mélange fonctionne bien. Pour rappel, Ken le survivant a été écrit dans les années 80 et se déroulait dans un futur proche post guerre nucléaire.

    Sôten no Ken est un manga d’action, sombre et violent, son graphisme est travaillé et il y a de très beaux décors très détaillés. L’histoire est à la hauteur de ce qu’on en attend et il y aura sans doute un plaisir supplémentaire pour les nostalgiques.

    La série avait déjà eu une première édition entre 2004 et 2012 et comprend 22 tomes.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/soten-no-ken-tome-1?ref=44

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  9. dans le lot, il y a la sortie de 5 light novel, 5 collector, 20 rééditions, 25 coffret (intégrale ou starter) et 8 artbook/autre environ. Ce qu'il laisse encore beaucoup de nouveautés !!! Heureusement qu'on les chronique pas tous 😉


  10. Titre de l'album : A Tail's Tale tome 1
    Scenariste de l'album : SAHARA Mizu
    Dessinateur de l'album : SAHARA Mizu
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Noeve Grafx
    Note :
    Résumé de l'album :

    Nachi est collégienne et membre du club de soft-ball. Aux premiers rayons de soleil, toutes ses amies bronzent facilement... tandis qu'elle reste désespérément blanche. Une différence qui la dérange énormément. Mais peut-être sa rencontre avec Utsumi, un camarade du collège, lui permettra-t-elle de s'accepter ? Après tout, le garçon est lui aussi bien différent des autres...

    Critique :

    L’histoire commence par une scène d’accouchement, puis les personnages vont faire un retour en arrière de 10 ans pour revenir sur leur histoire d’amour. Nachi est une collégienne qui complexe énormément au sujet de sa peau, elle a beau rester au soleil elle ne bronze jamais, en plus elle ne s’intéresse pas aux histoires d’amour, elle se sent différentes des autres et se posent beaucoup de questions. Heureusement sa grande sœur (qui est en âge de travailler) est à l’écoute. Sa route va croiser celle d’Utsumi, un garçon de son collège, elle va découvrir que lui aussi est différent car il est né avec une petite queue. Les deux adolescents vont éprouver pour la première fois des sentiments envers un autre mais confrontés aux regards des autres, leur histoire va être semée d’embuches.

    Mizu SAHARA est une autrice au trait reconnaissable, un dessin plein de douceur, découverte en France avec My girl et Le chant des souliers rouges, elle sait dépeindre les sentiments de ses personnages avec justesse sans tomber dans la facilité ni les clichés. Son œuvre est toujours empreinte d’une certaine mélancolie qui fait que parfois, on a l’impression de ne pas avancer dans l’histoire mais qui lui donne toute son originalité. A tail’s tale (littéralement un conte de queue) est une histoire qui s’articule autour de la différence, du regard des autres et de la tolérance. Si Nachi n’est pas toujours la cible des remarques, elle en est témoin, et si parfois, elle est surprise et ne sait comment réagir, elle prend le temps de comprendre avant de juger.

    A travers cette histoire (série finie en 4 tomes), c’est un appel à la tolérance et à la compréhension que l’on ressent, que ce soit entre lycéens mais aussi dans la vie de tous les jours ; avec les comportements des voisins de la famille d’Utsumi, on voit la critique envers la société nippone, très stricte parfois qui accepte difficilement les différences.

    A Tail_s Tale 01 copyrights.jpg

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tails-tale-tome-1?ref=44

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  11. Titre de l'album : Les sorcières de la fin du monde tome 1
    Scenariste de l'album : KUJIRA
    Dessinateur de l'album : KUJIRA
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Akata
    Note :
    Résumé de l'album :

    Mari est une sorcière, mais jusqu’à il y a peu, elle ne le savait pas ! Dans sa nouvelle école pour magiciennes, elle provoque très vite la jalousie de ses nouvelles camarades : comment est-il possible qu’une adolescente issue du monde des humains puisse intégrer cette prestigieuse académie ? Rejetée par les autres élèves, elle va pourtant se rapprocher d’Alice, sa tutrice. Cette dernière, en découvrant le pouvoir unique de la nouvelle élève, ne peut s’empêcher d’éprouver… de la curiosité ? A moins qu’il ne s’agisse d’autre chose…

    Critique :

    Après l’historique chasse aux sorcières les survivantes se sont mises au service des puissants de ce monde, elles œuvrent dans l’ombre. Leur importance pour les gouvernements est devenu telle qu’une école pour les former et développer leurs pouvoirs a été créée. Mari, une jeune japonaise s’est retrouvée là sans trop savoir pourquoi, au premier abord, n’étant douée en rien, une autre élève Alice va devenir sa tutrice. Cette dernière va vite se rendre compte que le pouvoir de Mari est important et peut provoquer un bouleversement dans l’univers des sorcières.

    Le début du manga a tout de l’univers shojo, que ce soit par son graphisme assez rond parsemé de temps en temps d’étoiles, par l’ambiance assez douce et posée, par l’éveil des sentiments. Et puis, il y a le côté fantastique venant de leur nature de sorcière qui amène un peu d’aventures. Si la lecture est agréable, elle passe très vite (140 pages seulement), on aurait aimé un peu plus de teneur, ce qui arrivera sans doute avec l’événement de fin de volume.

    Série finie en 3 tomes.

    Extrait : Les Sorcières de la fin du monde T.1 - AKATA (akazoom.fr)

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-sorcieres-de-la-fin-du-monde-tome-1?ref=44

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  12. Titre de l'album : Ajin tome 17 (fin)
    Scenariste de l'album : SAKURAI Gamon
    Dessinateur de l'album : SAKURAI Gamon
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Glenat
    Note :
    Résumé de l'album :

    Ces êtres se relèvent... Encore... Et encore...

    Critique :

    Pas facile de finir une série comme Ajin, il ne faut pas aller trop vite tout en amenant une conclusion à la situation en cours.

    A la fin du tome 16, tous les acteurs de l’histoire étaient en proie au flow de Sato, ce dernier compte quitter le pays mais Nagai ne compte pas le laisser filer aussi facilement, leur dernier affrontement approche mais est-il facile de vaincre un  ennemi qui a montré une telle puissance et une telle maitrise de ses pouvoirs ?

    Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte. Ajin est une série incontournable qui a apporté un renouveau dans l’action, elle mêle habilement fantastique, complot, politique, sciences… et a su rebondir quand on la croyait s’essouffler. Avec son scénario bien ficelé et ses personnages complexes et particulièrement intelligents, Gamon Sakurai nous montre qu’il est aussi bon auteur que dessinateur et qu’il a su reprendre brillamment le déroulement du manga (les premiers chapitres ont été scénarisés par Tsuina Miura)

    La fin est intéressante, loin de décrire précisément les derniers événements, les informations arrivent par le biais des médias, laissant la population comme le lecteur dans le flou, avec son lot d’imprécisions et d’incertitudes. On jette un dernier coup d’œil aux personnages puis on s’en éloigne petit à petit, comme si l’épisode « ajin » n’avait été qu’une parenthèse dans la vie de tous les jours. Mais les ajin sont toujours là… qui sait ce qui se passera demain…

    ajin ibm.png

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ajin-tome-17?ref=44

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  13. @Kevin Nivekc'est justement parce que j'ai été en rando dans les Alpes cet été que je me permets de dire ça ! (et en passant, les durées de rando indiquées ne sont pas toujours justes ! même en y mettant de la bonne volonté)

    Mais c'est surtout côté aménagements que l'on voit la différence, chez eux c'est même trop parfois (des lattes de bois sur une partie du chemin, des espaces pour se reposer régulièrement...) c'est sans doute parce que pour le moment le manga présente les lieux les plus touristiques, je suppose que tous les sentiers du Japon ne sont pas comme ça !!!


  14. Titre de l'album : L'appel des montagnes tome 2
    Scenariste de l'album : UTSUGI Tetsuo
    Dessinateur de l'album : UTSUGI Tetsuo
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Soleil
    Note :
    Résumé de l'album :

    Kanada, Kusaba et Kuroki sont trois étudiants férus de montagne, mais surtout, les seuls membres du club d'alpinisme de leur université. Il va donc falloir trouver de nouveaux membres, même novices, sinon le club fermera.Heureusement, trois nouvelles recrues se présentent à eux pour découvrir ce sport en pleine nature.

    Critique :

    Après avoir fait leur première marche, les 3 nouvelles recrues du club d’alpinisme sont plus que motivées et décident d’aller faire une excursion pour débutants sans leurs ainés. Si l’ascension se passe bien, elles vont se rendre compte qu’il y a encore des lacunes dans leur équipement et dans leur gestion du temps ; et leurs muscles vont leur faire savoir qu’un entrainement n’est pas superflu !

    L’appel des montagnes est comme une bouffée d’air frais, c’est en même temps une comédie avec les aventures de nos 3 débutantes, un guide du randonneur avec les conseils avisés des ainés pour le choix du matériel et les comportements à avoir en montagne et enfin, une invitation au voyage avec une présentation des différentes montagnes du Japon. Soit dit en passant, leurs chemins ont l’air très balisés et aménagés !

    Comme les conseils sont donnés au milieu de l’histoire il n’y a pas de lourdeur comme dans un guide, après, il faut quand même avoir un minimum d’intérêt pour ce sujet mais c’est bien fait et les dessins sont superbes.

    appel 1 p1.jpg

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-appel-des-montagnes-tome-2?ref=44

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