Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour « Les Maîtres Inquisiteurs ».

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


  1. Titre de l'album : Les omniscients - Tome 5 - Le second squelette Scenariste de l'album : Vincent Dugomier Dessinateur de l'album : Renata Castellani Coloriste : Benoît Beckaert Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La lutte entre les Omniscients et les Iconoclastes fait rage, et ces derniers mènent deux à un dans le jeu décidé par les dieux Tazmèdes. À présent, c'est à Jessica de sauver la mise. Dans cette quatrième manche, elle affrontera Eduardo pour être la première à cartographier le territoire antique des Tazmèdes. Et pour pimenter un peu les choses, leurs pouvoir seront intervertis ! Et dans un souci d'équité, notre héroïne sera sourde et muette. Mais est-ce que cela suffira à faire taire les doutes qui la hantent...? Critique : Je suis probablement dur avec cette série jeunesse mais je trouve que le scénario de Vincent Dugomier peine à décoller. Les enjeux à la fin du premier tome étaient super sympas et vraiment prenants, et puis on a le sentiment que l'intrigue au fur et à mesure qu'elle se complexifiait un peu perdait beaucoup de son intérêt et de sa dramaturgie en se diluant dans des considérations un peu quelconques... On finit presque par se perdre dans des circonvolutions assez anodines finalement, et c'est étonnant pour une série jeunesse. Hors cela fait déjà deux tomes que j'ai cette impression de patinage, ce qui est vraiment dommage je trouve tant le pitch de départ s'annonçait prometteur. J'espère que le prochain tome nous fournira un rebond pour aller un peu plus dans le vif du sujet. Par ailleurs, les dessins de Renata Castellani sont très bien pour une série jeunesse et ils donnent plutôt envie de découvrir cette série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-omniscients-tome-5-le-second-squelette?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Je suis probablement dur avec cette série jeunesse mais je trouve que le scénario de Vincent Dugomier peine à décoller. Les enjeux à la fin du premier tome étaient super sympas et vraiment prenants, et puis on a le sentiment que l'intrigue au fur et à mesure qu'elle se complexifiait un peu perdait beaucoup de son intérêt et de sa dramaturgie en se diluant dans des considérations un peu quelconques... On finit presque par se perdre dans des circonvolutions assez anodines finalement, et c'est étonnant pour une série jeunesse. Hors cela fait déjà deux tomes que j'ai cette impression de patinage, ce qui est vraiment dommage je trouve tant le pitch de départ s'annonçait prometteur. J'espère que le prochain tome nous fournira un rebond pour aller un peu plus dans le vif du sujet. Par ailleurs, les dessins de Renata Castellani sont très bien pour une série jeunesse et ils donnent plutôt envie de découvrir cette série.
  3. Titre de l'album : Les chevaliers de l'étrange tome 1 - La légende des Mortelune Scenariste de l'album : Anaïs Halard Dessinateur de l'album : Giusy Gallizia Coloriste : Giusy Gallizia Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Unis par trois bagues magiques, « les chevaliers de l'étrange » résolvent des mystères haletants, entre réalité et fantastique ! Issue d'une longue lignée, Ambre de Mortelune est une jeune fille qui vit avec son père et sa grand-mère aux Tours des Merle, château familial qui s'effrite mystérieusement... Et si l'histoire d'un de ses ancêtres, Raoul de Mortelune, évoquant un sortilège emprisonnant les âmes guerrières entre la vie et la mort, y était liée ? Unis par trois bagues magiques, Ambre, Casimir, un jeune homme craintif mais volontaire, et Djamila, une quarantenaire vaillante et intelligente, championne de pétanque, vont s'immerger dans la légende des Mortelune, entre réalité et fantastique, afin de préserver le château et l'histoire d'une famille, au péril de leur vie... Critique : Nouvelle série jeunesse chez Oxymore avec un premier tome "auto porteur" qui permet de découvrir la série sans trop prendre de risque. Série bien calibrée pour les enfants avec un trait simple et aucune scène choquante. L'histoire est intrigante et (très) légèrement effrayante avec des fantômes, un château sombre et une malédiction. L'aventure est bien rythmée et globalement prenante. On regrettera juste un petit manque de nuance qui aurait plu aux parents. SI les enfants se laisseront prendre au jeu des petits frissons, des affrontements avec les fantômes, les parents comprendront vite que tout se finira bien et qu'il n'y a pas de deuxième lecture à l'histoire. À voir ce que donnera le deuxième tome de l'histoire avec une introduction, d'un fil rouge ou juste une autre enquête de nos chevaliers de l'histoire Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chevaliers-de-l-etrange-tome-1-la-legende-des-mortelune?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Nouvelle série jeunesse chez Oxymore avec un premier tome "auto porteur" qui permet de découvrir la série sans trop prendre de risque. Série bien calibrée pour les enfants avec un trait simple et aucune scène choquante. L'histoire est intrigante et (très) légèrement effrayante avec des fantômes, un château sombre et une malédiction. L'aventure est bien rythmée et globalement prenante. On regrettera juste un petit manque de nuance qui aurait plu aux parents. SI les enfants se laisseront prendre au jeu des petits frissons, des affrontements avec les fantômes, les parents comprendront vite que tout se finira bien et qu'il n'y a pas de deuxième lecture à l'histoire. À voir ce que donnera le deuxième tome de l'histoire avec une introduction, d'un fil rouge ou juste une autre enquête de nos chevaliers de l'histoire
  5. gilloux

    les heures rouges

    Bonjour, je débute sur votre forum. J'ai publié un premier album en 2018 chez Pottok (maison confidentielle mais à compte d'éditeur), depuis, je travaille sur une autre projet qui jusque là m'a été refusé. Je suis donc en quête de critiques (même vaches), de conseils pour l'améliorer, tant il est vrai qu'on voit plus facilement la paille dans l’œil du voisin que la poutre dans la sien, comme dirait l'autre. D'avance, merci Vous pouvez retrouver le dit projet à cette adresse https://www.dropbox.com/preview/OUEST projet complet.pdf?context=content_suggestions&role=personal
  6. Titre de l'album : Nyota et les surveillants des étoiles tome 1 - Supernova Scenariste de l'album : Pierre Joly Dessinateur de l'album : Lucile Thibaudier Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nyota, jeune Cadet en formation au Poste de Surveillance des Étoiles, passe l'examen pour l'obtention du grade de Surveillant. Mais alors que tous ses camarades diplômés s'envolent à bord de leurs vaisseaux Rap-ACE, il est contraint de rester seul à quai, faute de résultats suffisants. Soudain, un appel de détresse provenant de la planète AL-X2 parvient au centre des communications. Personne d'autre ne pouvant intervenir, Nyota décide d'enfreindre les règles pour embrasser la devise du Poste : AGIR COÛTE QUE COÛTE ! Critique : Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 . Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nyota-et-les-surveillants-des-etoiles-tome-1-supernova/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 . Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final !
  8. Titre de l'album : Les fantômes de Syracuse Scenariste de l'album : Jean-Pierre Duffour Dessinateur de l'album : Alexandre Kha Coloriste : Alexandre Kha Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Sur les routes sinueuses qui mènent à Syracuse, une voiture rouge fend l’air lugubre. Matteo, mycologue de profession, se rend dans la ville de son enfance pour y donner une conférence. Mais à partir de la rencontre avec un auto-stoppeur inquiétant et une sortie de route inopinée, plus rien ne va se passer normalement. Arrivé à destination, Matteo redécouvre une Syracuse métamorphosée. Il erre dans une cité devenue un véritable labyrinthe de décombres et de souvenirs et croise de vieilles connaissances qui se débattent dans un monde corrompu par la Piovra Nera, organisation tentaculaire qui a la main mise sur la ville. Lui-même, en tant qu’ancien membre de cette pègre, est confronté à ses propres démons. Ainsi rattrapé par son passé, il se lance dans une fuite éperdue. Guidé par Salvatore, l’animateur d’une mystérieuse radio pirate, il trouvera également une aide précieuse auprès de la botaniste Grazia, qui semble se détacher de cet univers où le temps et l’espace obéissent à des lois étranges… Critique : Alexandre Kha nous emmène dans un univers étrange dès l'introduction avec un professeur spécialisée dans les champignons en retard pour une conférence à Syracuse. Plusieurs évènements s'enchainent pour empêcher le professeur de retourner dans sa ville d'enfance. On découvre alors un monde fantastique où les anecdotes du passé se mélangent avec le présent. On est vite pris dans cette course possible impossible pour une conférence où tous les personnages du passé du héros veulent régler leur compte avec lui. Pour accompagner ce récit, Jean-Pierre Duffour propose des personnages avec des têtes étranges reprenant des caractéristiques des animaux avec les yeux de reptiles ou des oreilles de chats. L'architecture du décor n'est pas en reste pour nous donner le tournis comme au héros de l'histoire. Il suffit de regarder les planches avec de nombreux escaliers impossible à la façon d'Escher avec des flèches de signalisation pour connaitre le sens du parcours. Les ombres des personnages jouent également un rôle et se déforment à leur convenance. Les auteurs se sont inspirés de récits de la mafia avec un côté loufoque pour donner une histoire improbable avec des champignons. Et l'on apprécie apprendre sur le passé louche de ce professeur impliqué dans l'organisation de la Piovra Nera. Autres infos : Editions Tanibis Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. alx23

    Les fantômes de Syracuse

    Alexandre Kha nous emmène dans un univers étrange dès l'introduction avec un professeur spécialisée dans les champignons en retard pour une conférence à Syracuse. Plusieurs évènements s'enchainent pour empêcher le professeur de retourner dans sa ville d'enfance. On découvre alors un monde fantastique où les anecdotes du passé se mélangent avec le présent. On est vite pris dans cette course possible impossible pour une conférence où tous les personnages du passé du héros veulent régler leur compte avec lui. Pour accompagner ce récit, Jean-Pierre Duffour propose des personnages avec des têtes étranges reprenant des caractéristiques des animaux avec les yeux de reptiles ou des oreilles de chats. L'architecture du décor n'est pas en reste pour nous donner le tournis comme au héros de l'histoire. Il suffit de regarder les planches avec de nombreux escaliers impossible à la façon d'Escher avec des flèches de signalisation pour connaitre le sens du parcours. Les ombres des personnages jouent également un rôle et se déforment à leur convenance. Les auteurs se sont inspirés de récits de la mafia avec un côté loufoque pour donner une histoire improbable avec des champignons. Et l'on apprécie apprendre sur le passé louche de ce professeur impliqué dans l'organisation de la Piovra Nera.
  10. Titre de l'album : La diplomatie du ping-pong - 1971, un hippie rapproche la Chine et les États-Unis Scenariste de l'album : Alcante Dessinateur de l'album : Alain Mounier Coloriste : Alain Mounier Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En 1971, lors des championnats du monde de ping-pong, Glenn Cowan, joueur américain hippie et farfelu, sportivement moyen, rate son bus et se retrouve par hasard dans celui de la délégation chinoise. De là nait la rencontre avec Zhuang Zedong, triple champion du monde chinois. De cette improbable amitié découlera la poignée de main entre Mao et Nixon et le début du dégel Est/Ouest. Critique : Le scénariste Alcante livre un fait historique peu connus du public français en restant plus ou moins fidèle à l'histoire comme il l’explique en fin d’album. L’introduction de quelques pages nous redonne le contexte historique avec la situation complexe entre les Etats-Unis et la Chine durant la guerre froide. La politique évolue et de chaque côté, les dirigeants semblent ouverts pour apaiser les tensions entre les deux grandes nations. En 1971, un jeune hippie joueur de tennis de table ou ping pong va jouer un rôle primordial dans le retour à la paix entre les Etats-Unis et la Chine, suite à un tournoi mondial se déroulant au Japon. Le meilleur joueur mondial chinois jouera également un rôle important dans l’évolution diplomatique. Il est amusant de découvrir comment un simple sport et l’amitié entre deux sportifs sera décisif. Pour la partie graphique, Alain Mounier réalise des planches de qualité pour dépeindre cette aventure se déroulant aux Etats-Unis durant le flower power, au Japon puis en Chine. Alcante revient sur ce projet de bande dessinée en fin d’album et pourquoi cette histoire lui tenait tant et les libertés prises. La diplomatie du ping-pong est un album intéressant et une agréable surprise. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-diplomatie-du-ping-pong-1971-un-hippie-rapproche-la-chine-et-les-etats-unis/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Le scénariste Alcante livre un fait historique peu connus du public français en restant plus ou moins fidèle à l'histoire comme il l’explique en fin d’album. L’introduction de quelques pages nous redonne le contexte historique avec la situation complexe entre les Etats-Unis et la Chine durant la guerre froide. La politique évolue et de chaque côté, les dirigeants semblent ouverts pour apaiser les tensions entre les deux grandes nations. En 1971, un jeune hippie joueur de tennis de table ou ping pong va jouer un rôle primordial dans le retour à la paix entre les Etats-Unis et la Chine, suite à un tournoi mondial se déroulant au Japon. Le meilleur joueur mondial chinois jouera également un rôle important dans l’évolution diplomatique. Il est amusant de découvrir comment un simple sport et l’amitié entre deux sportifs sera décisif. Pour la partie graphique, Alain Mounier réalise des planches de qualité pour dépeindre cette aventure se déroulant aux Etats-Unis durant le flower power, au Japon puis en Chine. Alcante revient sur ce projet de bande dessinée en fin d’album et pourquoi cette histoire lui tenait tant et les libertés prises. La diplomatie du ping-pong est un album intéressant et une agréable surprise.
  12. Titre de l'album : I.R.$ - Tome 24 - Les prédateurs climatiques Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Marquebreucq Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : En présentant un projet trans-partisan d'action contre le réchauffement climatique, Larry Max espère encore faire bouger les choses par la voie démocratique. Mais n'est-ce pas peine perdue au sein d'une Amérique où les extrémistes pèsent sur le débat à coups d'explosifs et autres rafales de balles ? Pourtant, il n'est pas seul à mener le combat écologique. L'ancien vice-président Shore semble décidé à revenir en politique. Et lui a très bien compris la façon dont fonctionne ce pays... Critique : Si je ne suis pas l'un des plus grand fan de Larry Max, j'avoue suivre ses aventures avec un certain intérêt. Malheureusement j'ai trouvé cet épisode un cran en dessous des derniers qui avaient su m'intéresser. Stephen Desberg est bien une référence en matière de scénarios en bd, mais là son intrigue m'a semblée bien bancale ce qui est un peu un comble pour une bd sur l'univers politico financier. C'était surtout jusqu'ici l'un des points fort de cette série. Pourtant, dans ce tome 24, le complot final m'a semblé peu crédible, et les motivations des uns et des autres pour le moins légères par rapport à la portée de leurs actes. Le message du scénariste sur les enjeux de notre monde s'en trouve à mon sens un peu dilué devant des complications un peu inutiles secondaires au récit. De même certains faits majeurs émotionnellement sont traités finalement très rapidement, ne nous laissant guère percevoir leur portée émotionnelle. Le dessin lui ne progresse guère en terme de qualité et s'il remplit toutefois son office pour une bd de thriller, il manque à mon goût bien trop de détails et de soin pour faire honneur à l'intérieur à sa jolie couverture. Les fans de la première heure de Larry B. Max y trouveront probablement leur bonheur mais pour les nouveaux lecteurs cela me semble un peu juste. Autres infos : Crayonné de Jacomelli Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/i-r-s-tome-24-les-predateurs-climatiques?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Si je ne suis pas l'un des plus grand fan de Larry Max, j'avoue suivre ses aventures avec un certain intérêt. Malheureusement j'ai trouvé cet épisode un cran en dessous des derniers qui avaient su m'intéresser. Stephen Desberg est bien une référence en matière de scénarios en bd, mais là son intrigue m'a semblée bien bancale ce qui est un peu un comble pour une bd sur l'univers politico financier. C'était surtout jusqu'ici l'un des points fort de cette série. Pourtant, dans ce tome 24, le complot final m'a semblé peu crédible, et les motivations des uns et des autres pour le moins légères par rapport à la portée de leurs actes. Le message du scénariste sur les enjeux de notre monde s'en trouve à mon sens un peu dilué devant des complications un peu inutiles secondaires au récit. De même certains faits majeurs émotionnellement sont traités finalement très rapidement, ne nous laissant guère percevoir leur portée émotionnelle. Le dessin lui ne progresse guère en terme de qualité et s'il remplit toutefois son office pour une bd de thriller, il manque à mon goût bien trop de détails et de soin pour faire honneur à l'intérieur à sa jolie couverture. Les fans de la première heure de Larry B. Max y trouveront probablement leur bonheur mais pour les nouveaux lecteurs cela me semble un peu juste.
  14. Titre de l'album : Les nouvelles aventures de Bruce J. Hawker - Tome 1 - L'œil du marais Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Carlos Puerta Coloriste : Carlos Puerta Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Bruce J. Hawker est de retour, au commandement du Lark. Mais à bord, les rumeurs vont bon train : le voilier serait maudit, à moins qu'il ne s'agisse de son capitaine.... Ce n'est pas l'intéressé qui démentira, exigeant de ses hommes qu'ils le suivent jusqu'au bout de l'enfer. Et lorsque la vigie du Lark aperçoit la voile d'un ordre disparu depuis presque cinq siècles, on peut se demander si ce n'est pas réellement le diable qui tient la barre... Critique : Bruce J. Hawker est l'une des séries emblématiques de M. Vance. Le Lombard poursuit sa volonté de redonner un coup de neuf à ses vieilles séries pour les amoureux de la bd franco belge avec cette fois-ci M. Bec au scénario et M. Puerta au dessin et à la colorisation. Inutile de dire qu'il est plus que difficile de succéder au génie de Vance au dessin. J'étais amateur de la série lorsque j'ai découvert la bd plus jeune, et j'en ai une intégrale dans ma bibliothèque, pourtant il faut reconnaitre que si cette série m'a toujours emballée par son ambiance et ses dessins, elle ne m'a pas laissé de souvenirs impérissable par son héros ou ses scénarios. Je pense très sincèrement que le dessin de Carlos Puerta va emballer une grande partie des lecteurs. C'est assez bluffant même si je ne saurais dire ce qui me retient de tomber dans l'enthousiasme fou. Il y a comme une impression de mélange des techniques de dessins à l'ancienne avec une colorisation peut être plus moderne avec laquelle mon oeil a du mal à trouver ses repères. Difficile d'expliquer pourquoi car le rendu est comme la couverture, vraiment magnifique. Bon côté scénario, Bec nous livre une aventure assez originale, un peu historique, matinée d'une recherche de trésors, et finalement plutôt fraîche, après un début heureusement très naval. Clairement je lis Bruce J. Hawker surtout pour la partie navale que je trouve passionnante, alors j'en ressors un peu frustré n'ayant pas eu assez mon compte de vie à bord, de combats navals dantesques, de mutinerie ou autres actes de pirateries. Notre héros y est presque un peu discret et pas si influent que nous pourrions l'espérer pour le moment, mais de ce côté c'est finalement assez fidèle à mon souvenir de cette série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nouvelles-aventures-de-bruce-j-hawker-tome-1-l-oeil-du-marais?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : Les chroniques d'Ona tome 1 Scenariste de l'album : Salva Dessinateur de l'album : Yohan Sacré Coloriste : Yohan Sacré Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Dans un monde en perdition, gangréné par « le Sombre », un mal qui menace les organismes vivants, Ona, une jeune « Lueur » part en mission. Maîtrisant la magie des plantes et de la nature, la jeune fille va tout mettre en oeuvre pour sauver son monde, retrouver son clan et son île d'origine qu'elle a quitté avec sa mère lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Tout au long de sa quête, Ona rencontrera des personnages farfelus et imprévisibles, et pourra compter sur l'aide de Dini, une petite chauve-souris aux étranges pouvoirs... Une aventure pleine d'espoir et de fantaisie avec des personnages nuancés et des thématiques fortes (écologie, les rapports mère/fille), racontée avec beaucoup de poésie et d'humour. Critique : "Les chroniques d'Ona" est une très belle aventure poétique. Une aventure sur la volonté, sur le devoir et sur l'ouverture aux autres et ce qu'ils peuvent nous apporter. Enfin, c'est ce qui en ressort. Factuellement parlant, c'est une belle aventure tout court. Le genre de lecture qui nous fait du bien, qui nous porte et pour laquelle on finit avec un sourire. Le genre de lecture ou le dessin est en osmose avec le récit. Le genre qui ne se décrit pas vraiment, mais que je conseille à tous les rêveurs et tous les poètes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chroniques-d-ona-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    Les chroniques d'Ona tome 1

    "Les chroniques d'Ona" est une très belle aventure poétique. Une aventure sur la volonté, sur le devoir et sur l'ouverture aux autres et ce qu'ils peuvent nous apporter. Enfin, c'est ce qui en ressort. Factuellement parlant, c'est une belle aventure tout court. Le genre de lecture qui nous fait du bien, qui nous porte et pour laquelle on finit avec un sourire. Le genre de lecture ou le dessin est en osmose avec le récit. Le genre qui ne se décrit pas vraiment, mais que je conseille à tous les rêveurs et tous les poètes.
  17. Titre de l'album : Les âmes noires Scenariste de l'album : Aurélien Ducoudray Dessinateur de l'album : Fred Druart Coloriste : Fred Druart Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Yuan est un routier chinois, il transporte du charbon qu'il charge dans des mines clandestines à ciel ouvert. Puis il avale les kilomètres pour livrer son charbon en espérant à chaque fois tirer le meilleur prix de sa cargaison. Yuan travaille avec Wei, son « fixer », qui marchande les prix avec les acheteurs potentiels. Mais un jour, Wei décide de supprimer Yuan pour lui voler son camion... Yuan n'a donc qu'un seul objectif : récupérer son camion... coûte que coûte ! Les Âmes noires est un polar documentaire, on suit le chemin de l'argent, du charbon et de ces hommes perdus sur la route et dans la vie. D'un important fonds documentaire, les auteurs proposent un récit de fiction tendant vers le polar, afin de décrire au mieux ce mécanisme de vente frauduleux qu'est l'exploitation des mines clandestines, et l'approvisionnement des petits commerçants des bords de route. Critique : "Les âmes noires" est un one shot se déroulant en Chine et dénonçant, sous couvert de fiction, un trafic de charbon de contrebande bien réel et une exploitation des gens vivants autour de ces mines à ciel ouvert. La loi de jungle règne dans ce polar sombre où tout le monde est prêt à mettre sa vie en jeu pour un camion permettant de nourrir sa famille. C'est le cas de notre conducteur qui, après s'être fait avoir, ne rêve que de vengeance et sait que sa famille est mieux sans lui s'il n'a plus son camion. C'est suffisamment choquant pour qu'on espère que la part de fiction soit plus importante que la part de documentaire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ames-noires?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Bruce J. Hawker est l'une des séries emblématiques de M. Vance. Le Lombard poursuit sa volonté de redonner un coup de neuf à ses vieilles séries pour les amoureux de la bd franco belge avec cette fois-ci M. Bec au scénario et M. Puerta au dessin et à la colorisation. Inutile de dire qu'il est plus que difficile de succéder au génie de Vance au dessin. J'étais amateur de la série lorsque j'ai découvert la bd plus jeune, et j'en ai une intégrale dans ma bibliothèque, pourtant il faut reconnaitre que si cette série m'a toujours emballée par son ambiance et ses dessins, elle ne m'a pas laissé de souvenirs impérissable par son héros ou ses scénarios. Je pense très sincèrement que le dessin de Carlos Puerta va emballer une grande partie des lecteurs. C'est assez bluffant même si je ne saurais dire ce qui me retient de tomber dans l'enthousiasme fou. Il y a comme une impression de mélange des techniques de dessins à l'ancienne avec une colorisation peut être plus moderne avec laquelle mon oeil a du mal à trouver ses repères. Difficile d'expliquer pourquoi car le rendu est comme la couverture, vraiment magnifique. Bon côté scénario, Bec nous livre une aventure assez originale, un peu historique, matinée d'une recherche de trésors, et finalement plutôt fraîche, après un début heureusement très naval. Clairement je lis Bruce J. Hawker surtout pour la partie navale que je trouve passionnante, alors j'en ressors un peu frustré n'ayant pas eu assez mon compte de vie à bord, de combats navals dantesques, de mutinerie ou autres actes de pirateries. Notre héros y est presque un peu discret et pas si influent que nous pourrions l'espérer pour le moment, mais de ce côté c'est finalement assez fidèle à mon souvenir de cette série.
  19. Titre de l'album : Les héricornes - Tome 2 - La digne héritière de Mu Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Véronica Alvarez Coloriste : Véronica Alvarez Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : L'heure des épreuves a sonné pour les Héricornes ! Les Orcons sont prêts à tout pour les empêcher d'atteindre le temple de la Déesse. La capacité des cinq jeunes femmes à invoquer licornes et armes magiques ne sera pas de trop. Mais certaines sont plus héritières que d'autres : Izandre n'a rien d'une princesse. Elle a fait la fierté des siens en devenant la première Héricorne de sa lignée. Mais depuis... elle n'a jamais réussi à invoquer sa licorne ! Et ça va finir par se remarquer... Critique : Série jeunesse récente de chez le Lombard, voici désormais le second tomes des héricornes mettant en scène de jeunes héroïnes et leurs licornes face à leur destin. Bien évidemment avec un tel pitch vous saurez vite si ce livre est fait pour vos enfants ou non, ce sera en effet assez clivant selon que le mot licorne les fais rêver ou non. Et c'est bien le reproche que je fais à ces deux premiers tomes, ils surfent un peu trop sur la vague. On sent bien que Kid Toussaint va finir par nous livrer une vraie belle histoire un peu plus profonde et avec des sens cachés comme il en a l'habitude, mais là, il faut reconnaître que pour le moment, on a surtout affaire à un groupe de jeunes filles et leurs licornes affrontant des dangers plus ou moins marqués. L'univers reste en effet très gentil globalement, et les enjeux ne sont pas encore super clairs, ce qui rend la lecture un peu ennuyeuse peut être pour l'adulte que je suis, mais qui aura le mérite de ne pas brusquer nos petits en laissant la place à l'imaginaire. Côté dessin, Véronica Alvarez nous livre un univers très coloré et typé jeunesse voir parfois girly, auquel je ne reproche que des décors et un niveau de détail parfois un peu léger, même pour une production jeunesse. En bref on n'est pas sur une série jeunesse/jeunes ados, mais vraiment sur une série jeunesse pour les enfants. Le dessin est d'ailleurs plutôt réussi même si je trouve qu'il n'atteint pas par exemple le niveau de raffinement observé sur La forêt du temps. A noter qu'il s'agit d'un petit format cartonné ce qui est compensé par la pagination plus importante. Autres infos : petit format cartonné Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-hericornes-tome-2-la-digne-heritiere-de-mu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. poseidon2

    Les âmes noires

    "Les âmes noires" est un one shot se déroulant en Chine et dénonçant, sous couvert de fiction, un trafic de charbon de contrebande bien réel et une exploitation des gens vivants autour de ces mines à ciel ouvert. La loi de jungle règne dans ce polar sombre où tout le monde est prêt à mettre sa vie en jeu pour un camion permettant de nourrir sa famille. C'est le cas de notre conducteur qui, après s'être fait avoir, ne rêve que de vengeance et sait que sa famille est mieux sans lui s'il n'a plus son camion. C'est suffisamment choquant pour qu'on espère que la part de fiction soit plus importante que la part de documentaire.
  21. Titre de l'album : Les mondes perdus tome 1 - Le crâne de Lubaantun Scenariste de l'album : Aucha Dessinateur de l'album : Isabelle Lemaux-Piedfert Coloriste : Isabelle Lemaux-Piedfert Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Londres, début du XXe siècle. Amy, jeune adolescente passionnée d'histoire et de sciences naturelles, réussit à convaincre son père adoptif, célèbre archéologue, de l'emmener sur une nouvelle mission, au Honduras britannique. Lancée sur les traces d'un temple maya, elle va découvrir un pays et une culture fascinante. Aidée de Tikal, un jeune natif, elle va tenter de déjouer les plans d'une bande de trafiquants d'antiquités. Une première aventure qui obligera la jeune fille à chercher au fond d'elle-même des trésors de courage, d'ingéniosité mais aussi d'humilité. À travers ses aventures, que cherche-t-elle à part se trouver elle-même ? Critique : Nouvelles série jeunesse de chez Dupuis et série qui avait tout ce qu'il faut pour être une série parmi tant d'autre en ce moment : Une superbe couverture en relief pour se faire voir en boutique. Une héroïne (parce qu'il faut des filles) et de l'aventure. Un dessin efficace. Dynamique et coloré et parfaitement adapté au public cible, mais parfois un peu simpliste, d'inspiration Totally Spies! (en mieux attention, c'est quand même joli !) Le truc trop calibré pour moi, surtout quand la gamine a 13 ans alors que sur le papier elle en fait 15-16. (je suis bien placé pour juger 🙂 ) Mais le background s'est trouvé être plein de promesses. Et je vais garder ces promesses plutôt que le début archi déjà vu. En effet cette série pourrait, si elle est poursuivie, se montrer sacrément intéressante, offrant des possibilités d'aventure faisant hurler de jalousie notre ami Indi (d'ailleurs pour eux le crane de cristal n'a rien d'extraterrestre). On va donc laisser le bénéfice du doute à cette série, tablant sur le fait que c'est un premier tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-mondes-perdus-tome-1-le-crane-de-lubaantun?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Série jeunesse récente de chez le Lombard, voici désormais le second tomes des héricornes mettant en scène de jeunes héroïnes et leurs licornes face à leur destin. Bien évidemment avec un tel pitch vous saurez vite si ce livre est fait pour vos enfants ou non, ce sera en effet assez clivant selon que le mot licorne les fais rêver ou non. Et c'est bien le reproche que je fais à ces deux premiers tomes, ils surfent un peu trop sur la vague. On sent bien que Kid Toussaint va finir par nous livrer une vraie belle histoire un peu plus profonde et avec des sens cachés comme il en a l'habitude, mais là, il faut reconnaître que pour le moment, on a surtout affaire à un groupe de jeunes filles et leurs licornes affrontant des dangers plus ou moins marqués. L'univers reste en effet très gentil globalement, et les enjeux ne sont pas encore super clairs, ce qui rend la lecture un peu ennuyeuse peut être pour l'adulte que je suis, mais qui aura le mérite de ne pas brusquer nos petits en laissant la place à l'imaginaire. Côté dessin, Véronica Alvarez nous livre un univers très coloré et typé jeunesse voir parfois girly, auquel je ne reproche que des décors et un niveau de détail parfois un peu léger, même pour une production jeunesse. En bref on n'est pas sur une série jeunesse/jeunes ados, mais vraiment sur une série jeunesse pour les enfants. Le dessin est d'ailleurs plutôt réussi même si je trouve qu'il n'atteint pas par exemple le niveau de raffinement observé sur La forêt du temps. A noter qu'il s'agit d'un petit format cartonné ce qui est compensé par la pagination plus importante.
  23. Nouvelles série jeunesse de chez Dupuis et série qui avait tout ce qu'il faut pour être une série parmi tant d'autre en ce moment : Une superbe couverture en relief pour se faire voir en boutique. Une héroïne (parce qu'il faut des filles) et de l'aventure. Un dessin efficace. Dynamique et coloré et parfaitement adapté au public cible, mais parfois un peu simpliste, d'inspiration Totally Spies! (en mieux attention, c'est quand même joli !) Le truc trop calibré pour moi, surtout quand la gamine a 13 ans alors que sur le papier elle en fait 15-16. (je suis bien placé pour juger 🙂 ) Mais le background s'est trouvé être plein de promesses. Et je vais garder ces promesses plutôt que le début archi déjà vu. En effet cette série pourrait, si elle est poursuivie, se montrer sacrément intéressante, offrant des possibilités d'aventure faisant hurler de jalousie notre ami Indi (d'ailleurs pour eux le crane de cristal n'a rien d'extraterrestre). On va donc laisser le bénéfice du doute à cette série, tablant sur le fait que c'est un premier tome.
  24. Titre de l'album : Les aventuriers de l'Urraca Scenariste de l'album : Rémi Farnos Dessinateur de l'album : Rémi Farnos Coloriste : Rémi Farnos Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Ce ne sont pas les trésors qui font les grands capitaines mais les légendes qu'on raconte à leurs sujets… Le capitaine Sherman a beau être un pirate émérite, il a tout de même un grand défaut : il ne rapporte quasiment jamais de trésor dans ses cales. Par contre, quand il s'agit de raconter des histoires, il excelle ! Au moins assez pour motiver son équipage à repartir à l'aventure ! Le capitaine et ses hommes seront-ils à la hauteur des plus grandes légendes ? Critique : Ah tiens j'ai pris une claque. Il arrive parfois que l'on aborde une bd avec suffisance, se basant sur notre expérience de lecteur, et jugeant parfois sur un graphisme ou un style. Les aventuriers de l'Urraca m'a proposé cette expérience déroutante. Démarrer une bd en laquelle on ne croit pas 3 secondes, tourner les premières pages en confirmant cette première impression, et puis se faire happer, lentement mais surement, par ce récit, cet art de la narration, ce mélange particulier entre haut verbe et piraterie. On n'est pas dans De Cape et de Crocs mais parfois on s'en rapproche, avec toutefois une dramaturgie et une dureté du récit qui n'est guère comparable. On oscille en permanence entre philosophie et cruauté humaine, avec pourtant une grande cohérence. Mais ne vous y trompez pas, le capitaine vous charmera tout aussi surement qu'il charme son équipage. Attachez vous à ces pirates, embarquez dans leurs aventures parfois loufoques, il y a indéniablement de l'ïle au trésor dans ces Aventuriers de l'Urraca. Eh oui, comme vous le découvrirez bien assez tôt, le capitaine Sherman a effectivement toute sa place aux côtés de Long John Silver au rang des pirates qui vous marqueront de leur empreinte. Ne nous y trompons pas, si le dessin m'a piégé c'est qu'il peut faire un peu enfantin au premier abord, las comme son intrigue il se révèle finalement fourmillant de détails. S'il ne plaira pas à tout le monde, je n'ai que peu de doutes que comme le capitaine Sherman, il saura vous séduire et vous embarquer. Seul léger bémol, la fin pourra paraitre un peu rapide ou fouillie mais je suis sûr qu'à la seconde lecture elle m'apportera encore d'autres éclaircissements. C'est une très très belle surprise et une magnifique lecture, qui me demandera d'ailleurs donc une seconde lecture pour mieux en apprécier la conclusion. Je ne peux que le recommander. Chapeau bas M. Rémi Farnos pour cet excellent ouvrage que vous avez réalisé seul. Petit point aux futurs acheteurs : oui elle n'est pas donnée, mais 232 pages c'est une très belle aventure qui vous attend. Les aventuriers de l'Urraca est l'une des pépites inattendues de ce début d'année Autres infos : Pépite inattendue de ce début d'année Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-aventuriers-de-l-urraca?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. The_PoP

    Les aventuriers de l'Urraca

    Ah tiens j'ai pris une claque. Il arrive parfois que l'on aborde une bd avec suffisance, se basant sur notre expérience de lecteur, et jugeant parfois sur un graphisme ou un style. Les aventuriers de l'Urraca m'a proposé cette expérience déroutante. Démarrer une bd en laquelle on ne croit pas 3 secondes, tourner les premières pages en confirmant cette première impression, et puis se faire happer, lentement mais surement, par ce récit, cet art de la narration, ce mélange particulier entre haut verbe et piraterie. On n'est pas dans De Cape et de Crocs mais parfois on s'en rapproche, avec toutefois une dramaturgie et une dureté du récit qui n'est guère comparable. On oscille en permanence entre philosophie et cruauté humaine, avec pourtant une grande cohérence. Mais ne vous y trompez pas, le capitaine vous charmera tout aussi surement qu'il charme son équipage. Attachez vous à ces pirates, embarquez dans leurs aventures parfois loufoques, il y a indéniablement de l'ïle au trésor dans ces Aventuriers de l'Urraca. Eh oui, comme vous le découvrirez bien assez tôt, le capitaine Sherman a effectivement toute sa place aux côtés de Long John Silver au rang des pirates qui vous marqueront de leur empreinte. Ne nous y trompons pas, si le dessin m'a piégé c'est qu'il peut faire un peu enfantin au premier abord, las comme son intrigue il se révèle finalement fourmillant de détails. S'il ne plaira pas à tout le monde, je n'ai que peu de doutes que comme le capitaine Sherman, il saura vous séduire et vous embarquer. Seul léger bémol, la fin pourra paraitre un peu rapide ou fouillie mais je suis sûr qu'à la seconde lecture elle m'apportera encore d'autres éclaircissements. C'est une très très belle surprise et une magnifique lecture, qui me demandera d'ailleurs donc une seconde lecture pour mieux en apprécier la conclusion. Je ne peux que le recommander. Chapeau bas M. Rémi Farnos pour cet excellent ouvrage que vous avez réalisé seul. Petit point aux futurs acheteurs : oui elle n'est pas donnée, mais 232 pages c'est une très belle aventure qui vous attend. Les aventuriers de l'Urraca est l'une des pépites inattendues de ce début d'année
×
×
  • Créer...