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  • Les aventuriers de l'Urraca


    The_PoP
    • Scenariste: Rémi Farnos Dessinateur: Rémi Farnos Coloriste: Rémi Farnos Editeur: Le Lombard Note :
      Résumé:

      Ce ne sont pas les trésors qui font les grands capitaines mais les légendes qu'on raconte à leurs sujets…

      Le capitaine Sherman a beau être un pirate émérite, il a tout de même un grand défaut : il ne rapporte quasiment jamais de trésor dans ses cales. Par contre, quand il s'agit de raconter des histoires, il excelle ! Au moins assez pour motiver son équipage à repartir à l'aventure ! Le capitaine et ses hommes seront-ils à la hauteur des plus grandes légendes ?

      Autres informations: Pépite inattendue de ce début d'année
      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Aventure Prix: 26.90 Nb de pages: 232
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    Ah tiens j'ai pris une claque. Il arrive parfois que l'on aborde une bd avec suffisance, se basant sur notre expérience de lecteur, et jugeant parfois sur un graphisme ou un style. Les aventuriers de l'Urraca m'a proposé cette expérience déroutante. Démarrer une bd en laquelle on ne croit pas 3 secondes, tourner les premières pages en confirmant cette première impression, et puis se faire happer, lentement mais surement, par ce récit, cet art de la narration, ce mélange particulier entre haut verbe et piraterie. On n'est pas dans De Cape et de Crocs mais parfois on s'en rapproche, avec toutefois une dramaturgie et une dureté du récit qui n'est guère comparable. On oscille en permanence entre philosophie et cruauté humaine, avec pourtant une grande cohérence. Mais ne vous y trompez pas, le capitaine vous charmera tout aussi surement qu'il charme son équipage. Attachez vous à ces pirates, embarquez dans leurs aventures parfois loufoques, il y a indéniablement de l'ïle au trésor dans ces Aventuriers de l'Urraca. Eh oui, comme vous le découvrirez bien assez tôt, le capitaine Sherman a effectivement toute sa place aux côtés de Long John Silver au rang des pirates qui vous marqueront de leur empreinte.

    Ne nous y trompons pas, si le dessin m'a piégé c'est qu'il peut faire un peu enfantin au premier abord, las comme son intrigue il se révèle finalement fourmillant de détails. S'il ne plaira pas à tout le monde, je n'ai que peu de doutes que comme le capitaine Sherman, il saura vous séduire et vous embarquer. 

    Seul léger bémol, la fin pourra paraitre un peu rapide ou fouillie mais je suis sûr qu'à la seconde lecture elle m'apportera encore d'autres éclaircissements.

    C'est une très très belle surprise et une magnifique lecture, qui me demandera d'ailleurs donc une seconde lecture pour mieux en apprécier la conclusion. Je ne peux que le recommander. Chapeau bas M. Rémi Farnos pour cet excellent ouvrage que vous avez réalisé seul.

     

    Petit point aux futurs acheteurs : oui elle n'est pas donnée, mais 232 pages c'est une très belle aventure qui vous attend. Les aventuriers de l'Urraca est l'une des pépites inattendues de ce début d'année

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    Commentaires recommandés

    Jetez un oeil aux dessins, ils ne plairont pas à tous. Attention aussi ce n'est pas du Pirate façon la république du crâne hein, c'est un poil plus littéraire, moins sérieux. 

    C'est plus dans l'esprit De cape et de crocs je trouve.

     

    Mais j'ai beaucoup aimé, ce gredin de capitaine Sherman me manque un poil...

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    Lu et c'est vrai que l'allusion à Capes et crocs est assez saisissante ! Très sympa , avec quand même quelques longueurs lors des racontars du capitaine , mais l'ensemble se tient et la fin est top top niveau !

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  • Dernières Critiques

    • Ange Leca - Monstres américains
      Note :
      Voici une très belle sortie que je vous invite à ne pas manquer. J'étais moi même passé à côté du premier tome, et je vais rattraper ce manquement sans faute. D'abord parce que le scénario nous emmène entre la corse et New York au début du vingtième siècle pour des enquêtes policières qui vont nous mettre aux prises avec des faits divers et des faits de société réels de cette époque là. C'est fait intelligemment et si au début on se sent un poil déboussolé, surtout sans avoir lu le premier tome, on se retrouve finalement vite happé et conquis par ces enquêtes. Ce sont bien des one shots mais qui s'inscrivent dans une forme de continuité, un peu dans ce qu'à pu faire Thorgal par exemple.  

      J'aime ce modèle car il permet d'avoir des histoires complètes sans pour autant sacrifier une trame plus ambitieuse. Surtout que rien n'interdira de faire un petit cycle en dérogeant pour quelques tomes à la règle du one shot. 

      Venons en au second point fort de cette sortie : les dessins de Victor Lepointe sont exquis. Ces couleurs sont sublimes et renforcent les ambiances fortement. On se sent transportés avec nos personnages et j'ai aimé cela. Les décors sont soignés et parfois merveilleux, les personnages sont nets et vivants, j'en redemande. Il y a la un véritable style, et une vraie patte graphique. Merci car cette bd a du demander un travail considérable, alors chapeau bas. 
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      • 2 réponses
    • Pillard de guerre
      Note :
      Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise.

      Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture.

      A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle. 

       
      • 0 réponse
    • La confrérie des tempêtes tome 1 - Thoorak
      Note :
      Nouvelle saga à venir pour le prolifique éditeur Oxymore avec La confrérie des tempêtes ! Cet univers créé par JL Istin et Sylvain Cordurié s'inscrit dans la lignée d'une autre série de leur catalogue : West fantasy. Ici les auteurs utilisent les races "tolkiennes" (avec quelques ajouts) dans un monde marin sur lequel naviguent entre autres, des pirates. Il est fait mention dans la préface d'un Empire prédominant ces îles ainsi que trois seigneurs pirates dirigeant la Confrérie des tempêtes. Ils ne reconnaissent pas l'autorité de l'empereur et créent leurs propres lois. C'est dans ce contexte que l'on découvre la jeune Agora, seule survivante du massacre de sa famille, se réfugiant dans les bras d'un orc membre de la Confrérie, Thoorak.  On suivra son évolution au fil d'un lourd apprentissage teinté de violence et de trahison, jusqu'au final réservant son lot de surprises. Médaillon, magie, mensonges, vengeance et secrets de famille seront au programme de ces 72 pages à lire sans modération ! Certes la voix off et l'éternelle revanche composent l'épine dorsale (une nouvelle fois) de ce type de saga, mais elle est bien réalisée et s'inscrit dans une histoire plus vaste. Aratheon n'a pas fini de nous surprendre ! Au dessin ,on retrouve l'artiste italien Giovanni Lorusso ayant déjà travaillé avec JL Istin sur Les guerres d'Arran (Soleil). Son trait réaliste convient parfaitement au récit, les cases sont bien détaillées, les décors environnants sublimes, idem pour les navires. Un graphisme magnifié par les couleurs de Olivier Héban qui apporte du relief et de très beaux effets de lumières. On entre dans cet univers de pirates par la grande porte assurément et on a envie d'y retourner ! Cinq albums sont déjà prévus et il est fort possible que l'on retrouve des personnages présents dans cet opus lors du sixième tome 😉 Une très sympathique nouvelle saga à venir, aux couleurs du drapeau noir des pirates ! 
      • 3 réponses

    • Blood-crawling princess tome 1
      Note :
      Un grand empire désireux de conquêtes et de pouvoir envahit un jour le petit royaume paisible de Batalia, exterminant la population. Par miracle Evita, la princesse du royaume arrive à s’échapper et n’a pas d’autre choix que de vendre son corps pour survivre. Elle est donc devenue, sous le nom de Priscilla, l’une des courtisanes les plus prisées de la ville de San Missa, un endroit dédié au plaisir composé de maisons closes où les femmes y sont retenues contre leur gré jusqu’à leur mort.

      Mais Priscilla n’est pas la gentille idiote qu’elle laisse paraitre et elle fomente sa vengeance contre l’empire en entrainant dans son sillage toutes les femmes de la cité. Il est temps de lancer la contre-attaque !

      Si dans The brave wish revenging, on a Raoul, le héros trahi, qui prend sa revanche de façon extrême, Evita est son pendant féminin. Une héroïne forte qui va frapper un grand coup (plusieurs même !) que ce soit contre l’empire mais surtout contre les hommes. Pour dire, Kurokawa a accompagné l’envoi du service de presse d’un casse-noix, je vous laisse deviner son utilisation :) !

      C’est antitotalitarisme et anti-patriarcal à souhait !! Par contre, le manga est violent et à réserver à un public averti. Reste à voir si le scénario va tomber dans une accumulation de scènes choquantes (comme son pendant) ou s’il va proposer une trame plus constructive et intéressante. À suivre
      • 0 réponse
    • The world's finest assassin tomes 1 & 2
      Note :
      J’ai découvert cette série par son anime que j’avais bien apprécié. Je n’ai pas été déçue par le manga, les deux sont cohérents que ce soit au niveau du graphisme ou du scénario.

      Notre héros était un assassin hors pair mais dans ce genre d’organisation, il n’y a pas de retraite (Comme pour Killer Peter !) : vous mourrez en mission ou vous êtes éliminé ! C’est ce qui s’est passé pour notre héros, il est mort lors de l’explosion d’un avion. Mais son profil intéressait la déesse d’un autre monde qui cherche des personnes capables d’éliminer le futur héros de son monde. Comme souvent, le héros surpuissant est un problème : soit il fait de l’ombre au roi en place soit il se lâche et représente une calamité pour les habitants.

      Donc Lugh (c’est son nouveau nom) se voit offrir une nouvelle vie avec un objectif à atteindre : assassiner le héros mais seulement après qu’il ait vaincu le seigneur démon !! Pour cela, il peut choisir quelques compétences et renaît dans une famille avec des moyens : les Tuatha Dé, une famille d’assassins au service de la royauté. Le voilà donc à améliorer ses compétences, chercher des armes ou des techniques efficaces et trouver des renseignements sur sa cible. Mais ce qu’il n’avait pas anticiper ce sont les liens affectifs qu’il va développer : famille, amis et amour !

      On a un shonen efficace bien ficelé et rythmé. Les personnages sont attachants, le graphisme est agréable et adapté et le scénario contient assez d’évènements pour ne pas avoir le temps de s’ennuyer. Par contre, je ne sais pas si la partie « harem » était nécessaire mais c’est un élément classique de ce genre d’isekai et vu qu’il n’est pas trop lourd, il ne dérange pas. Una aventure à suivre !
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