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  1. Titre de l'album : Saint-Elme tome 5 - Les Thermopyles Scenariste de l'album : Serge Lehman Dessinateur de l'album : Frederik Peeters Coloriste : Frederik Peeters Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Les mensonges de Stan au cimetière entraînent une cascade de conséquences. Gregor se penche sur le rôle joué par Félix Morba le soir du massacre à la ferme. Marqué par les derniers mots de Kémi, le Derviche préssent une catastrophe, tandis qu'à la Vache Brûlée, le fantôme d'Hélène Mertens se confie à Franck. La nuit tombe sur Saint-Elme ; c'est l'heure des régler les comptes. Critique : Saint-Elme s'inscrit comme une série culte à posséder dans sa bibliothèque, c'est un sans-faute mais normal avec Serge Lehman au scénario et Frederik Peeters aux dessins, cela ne pouvait donner qu'une série d'exception. Lehman prend le temps d’apporter toutes les réponses au fur et à mesure pour clôturer toutes les zones d’ombre ou étrange tout en conservant une partie fantastique qui fonctionne bien avec l’ambiance particulière de Saint-Elme. Ce tome est porté sur l’action avec un règlement de compte important et une fin explosive comme on était en droit de l’attendre. Frederik Peeters assure des planches magnifiques et parfaitement réalisées avec des dessins toujours juste avec un découpage nerveux dans les scènes d'action qui représentent une bonne moitié de ce dernier tome. Les frères Sangaré tiennent un siège dans un chalet en compagnie d'habitants de la ville en révolte face au gangster local. Les couleurs apportent un rendu original et le cachet de la série. Ce cinquième tome de Saint-Elme est excellent comme tous les albums de cette série incontournable. A lire absolument et vivement la prochaine collaboration des deux auteurs. Chronique du Tome 1 Chronique du Tome 2 Chronique du Tome 3 Chronique du Tome 4 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/saint-elme-tome-5-les-thermopyles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Titre de l'album : Les âmes fendues Scenariste de l'album : Xavier Bétaucourt Dessinateur de l'album : Jean-Luc Loyer Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Schizophrénie : du grec skizo qui signifie " fendre, séparer " et de phrên qui signifie " l'âme, l'esprit " . L'hôpital psychiatrique est un endroit empreint de fantasmes et d'appréhensions. Lieu de libération pour certains, de peur pour d'autres, il traverse nos imaginaires. Mais que se passe-t-il réellement derrière ses murs ? Quelles maladies y sont soignées et par quelles méthodes ? Qui sont ces malades souffrant de stigmatisation sociale ? C'est en plongeant dans le quotidien de l'hôpital et dans la relation singulière entre les soignants et les patients que vous découvrirez la vie de ces " âmes fendues "... Réalisé avec la participation du Centre hospitalier Camille Claudel (La Couronne). Critique : La psychiatrie a toujours été le parent pauvre des services hospitaliers . Celui que l'on met dans un pavillon loin à l'écart , ou au sous-sol . Je le sais car j'y ai travaillé et mon épouse est infirmière dans un service d'addictions . Cet endroit mystérieux que l'on nommait "l'asile" , trouve peu à peu quelques lettres de noblesses avec de nombreuses avancées en matière de traitement médicamenteux et thérapies cognitives . Les patients ne sont plus des "fous" mais de réels malades souffrant de pathologies reconnues et traitées en tant que telles . Cette immersion intra muros dans le CH Camille Claudel tente de démystifier cette spécialité de médecine et démontre tout le courage des soignants y exerçant . On suit les équipes pluri-disciplinaires dans leur quotidien avec les difficultés rencontrées . Manque de moyens , à l'image de locaux vétustes et d'une pénurie de personnels ! On passe donc au cours du récit d'un soignant à l'autre , avec des explications de cas concrets sur des patients atteints de troubles psychiatriques , tout en alternant avec leurs témoignages sur le combat mené . Schizophrénie , les différents types de névroses , dépression etc .... Le journaliste Xavier Bétaucourt tente de rendre ces pathologies moins mystérieuses pour le lecteur , en les illustrant avec des témoignages et des définitions employées par le corps soignant tout au long de la lecture . Le dessinateur Jean-Luc Loyer réalise une ligne claire en colorant soignants et décors mais pas les patients , afin d'aider le lecteur à mieux les identifier . Ils sont représentés en teintes de gris , comme des âmes en peine . Grâce à Freud entre autres, et une pharmacologie en constants progrès , des avancées sont réalisées en ce domaine , mais le combat est encore long car les maladies mentales ne se traitent pas comme une entorse ou une fracture du myocarde . Une BD sincère qui mérite d'être lue par le plus grand nombre , pour peu que le sujet intéresse . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ames-fendues/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Les âmes fendues

    La psychiatrie a toujours été le parent pauvre des services hospitaliers . Celui que l'on met dans un pavillon loin à l'écart , ou au sous-sol . Je le sais car j'y ai travaillé et mon épouse est infirmière dans un service d'addictions . Cet endroit mystérieux que l'on nommait "l'asile" , trouve peu à peu quelques lettres de noblesses avec de nombreuses avancées en matière de traitement médicamenteux et thérapies cognitives . Les patients ne sont plus des "fous" mais de réels malades souffrant de pathologies reconnues et traitées en tant que telles . Cette immersion intra muros dans le CH Camille Claudel tente de démystifier cette spécialité de médecine et démontre tout le courage des soignants y exerçant . On suit les équipes pluri-disciplinaires dans leur quotidien avec les difficultés rencontrées . Manque de moyens , à l'image de locaux vétustes et d'une pénurie de personnels ! On passe donc au cours du récit d'un soignant à l'autre , avec des explications de cas concrets sur des patients atteints de troubles psychiatriques , tout en alternant avec leurs témoignages sur le combat mené . Schizophrénie , les différents types de névroses , dépression etc .... Le journaliste Xavier Bétaucourt tente de rendre ces pathologies moins mystérieuses pour le lecteur , en les illustrant avec des témoignages et des définitions employées par le corps soignant tout au long de la lecture . Le dessinateur Jean-Luc Loyer réalise une ligne claire en colorant soignants et décors mais pas les patients , afin d'aider le lecteur à mieux les identifier . Ils sont représentés en teintes de gris , comme des âmes en peine . Grâce à Freud entre autres, et une pharmacologie en constants progrès , des avancées sont réalisées en ce domaine , mais le combat est encore long car les maladies mentales ne se traitent pas comme une entorse ou une fracture du myocarde . Une BD sincère qui mérite d'être lue par le plus grand nombre , pour peu que le sujet intéresse .
  4. Titre de l'album : Hana et Taru - La folie de la forêt Scenariste de l'album : Leo Schilling Dessinateur de l'album : Motteux Coloriste : Motteux Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Au coeur d'une forêt ancestrale, la jeune Taru cherche sa place parmi les siens. Issue d'une tribu de chasseurs-guerriers, elle se voit marginalisée pour sa naïveté et ses innovations ingénieuses jugées étranges. La rencontre d'Hana, une jeune humaine au passé mystérieux retenue prisonnière, sera pour elle un refuge autant qu'une porte ouverte pour trouver sa propre voie. Alors que le village est pris une fois de plus pour cible par des animaux monstrueux, Hana et Taru vont s'allier pour tenter de comprendre cette nature devenue incontrôlable et mortelle... Critique : Premier tome de la nouvelle collection Dargaud à destination des jeunes adultes nommée Combo. Une collection qui a pour but de marcher sur les plats de bande du Label Drakkoo de bamboo qui a du succès avec des titres dédiés aux jeunes adultes. Des titres de fictions populaires réalisés par des auteurs de la nouvelle génération, débusqués sur les réseaux. "Hana et Taru" est le premier titre que j'aie eu entre les mains et il correspond parfaitement au descriptif de Combo : on a une histoire de fiction, mais aussi d'aventure s'inspirant du sublime "Princesse Monoké" de Hayao Miyazaki. La place de l' "Homme" dans cette histoire est particulièrement savoureuse, relégué au titre de chose dans un univers qui lui est hostile. l'amitié inter espèce est un autre point fort d'une histoire qui nous charme autant qu'elle nous intéresse. Une réussite pour ce premier album qui donne envie de continuer d'explorer cette nouvelle collection Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hana-et-taru-la-folie-de-la-foret?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Premier tome de la nouvelle collection Dargaud à destination des jeunes adultes nommée Combo. Une collection qui a pour but de marcher sur les plats de bande du Label Drakkoo de bamboo qui a du succès avec des titres dédiés aux jeunes adultes. Des titres de fictions populaires réalisés par des auteurs de la nouvelle génération, débusqués sur les réseaux. "Hana et Taru" est le premier titre que j'aie eu entre les mains et il correspond parfaitement au descriptif de Combo : on a une histoire de fiction, mais aussi d'aventure s'inspirant du sublime "Princesse Monoké" de Hayao Miyazaki. La place de l' "Homme" dans cette histoire est particulièrement savoureuse, relégué au titre de chose dans un univers qui lui est hostile. l'amitié inter espèce est un autre point fort d'une histoire qui nous charme autant qu'elle nous intéresse. Une réussite pour ce premier album qui donne envie de continuer d'explorer cette nouvelle collection
  6. Titre de l'album : Pensées profondes Scenariste de l'album : Anne-Laure Reboul Dessinateur de l'album : Régis Penet Coloriste : Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : DANS CET ALBUM D'HISTOIRES COURTES AU TON SOUVENT CYNIQUE, DÉCOUVREZ LE QUOTIDIEN TORTUEUX DE LOUISE OÙ LES ÉCHECS RETENTISSANTS SONT ROIS. Jeune femme résolue et ambitieuse, Louise met tout en oeuvre pour vivre un amour plus exaltant, s'entourer de relations plus gratifiantes, gravir l'échelle sociale... Malheureusement, elle se confronte à un ennemi sans pitié, qui l'entrave dans toutes ses démarches : son surmoi tyrannique, qui se nourrit des multiples injonctions de l'époque et de sa propre morale. Tout devient l'objet de plans machiavéliques, par souci de trop bien faire, de trop bien paraître. Les plus minuscules obstacles deviennent des montagnes et la ligne droite évidente se transforme en billard à cinq bandes... Critique : On a probablement tous en nous une part de Louise ici présente ! Cette héroïne des temps modernes , avec ses névroses nous fait passer un magnifique moment de lecture dans un florilège d'émotions . D'emblée le ton est donné avec cette première page scindée en deux , pour le ying et le yang de cette jeune femme en perpétuelles réflexions qui se met à nu (dans tous les sens du terme) sous nos yeux . Puis les petites histoires s'enchainent avec une première "fausse rupture" qui risque fort de marquer les lecteurs(trices) , on rit à gorge déployée , pour ne pas dire "gorge profonde" 😉 .Impossible de ne pas avoir d'empathie pour Louise , peu importe le genre du lecteur , elle est touchante par ses péripéties et tentatives d'y échapper , à tel point qu'il est impossible de refermer le livre sans l'avoir fini . Car ces histoires toutes différentes gardent un lien commun : la vie de Louise et son mode de pensée . Anne-Laure Reboul réalise une immersion profonde dans la psyché féminine avec maestria . On pense au film Ce que veulent les femmes , avec Mel Gibson , sauf qu'ici , c'est Louise qui nous expose ses plus intimes pensées au moment T avec une spontanéité déroutante . On rit , on grimace , on vit littéralement avec elle ces aventures somme toute banales , mais tellement bien racontées . Régis Penet se fait plaisir avec des cases épurées mais une expressivité des visages détonante . Louise n'a pas de bouche la plupart du temps , comme pour mieux signifier le combat intérieur qu'elle vit avec ses interrogations , mais le dessinateur réalise un jeu de regards saisissant . C'est un livre qui je l'espère fera parler de lui , et je souhaite bon vent à ces deux auteurs de grand talent . D'autres aventures de Louise s'il vous plaît , on en redemande !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pensees-profondes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Titre de l'album : Brigantus - Tome 1 - Banni Scenariste de l'album : Yves H. Dessinateur de l'album : Hermann Coloriste : Hermann Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au sein de la centurie, tout le monde connaît Melonius Brigantus, dit « Le Picte ». Un monstre, une machine de guerre. L'image vivante de la barbarie que les légions romaines sont venues combattre en Écosse. Et à présent, la survie des quelques rescapés d'une bataille particulièrement sanglante ne tient qu'au bon vouloir de celui qu'ils ont toujours tenu à l'écart. Et Jupiter seul sait ce qui peut se passer dans la tête du Picte... Critique : Les habitués de 1001bd le savent, je suis plutôt dur ces dernières années avec les séries dessinées par Hermann et scénarisées par son fils Yves H.. J'ai souvent été déçu, parfois par le dessin de Hermann, parfois par les scénarios de Yves H avec in fine l'impression latente qu'Hermann avait déjà donné tout ce qu'il pouvait à la bd. Et bien j'avais tord. Ce Brigantus fonctionne très bien. Le dessin d'Hermann colle comme un gant à l'atmosphère poisseuse de cette Ecosse des pictes et des romains. C'est un format court prévu en deux tomes, l'histoire ne s'encombre pas des informations inutiles. C'est brut, âpre, avec le sentiment que ce sont de vraies hommes qui souffrent et se battent. L'humanité n'en ressort évidemment pas très belle. Après tout c'est Hermann. Ne vous attendez pas à des décors magistraux, ici on verra du marais, de la pluie, du brouillard, du sang et de la boue. On retrouve les atmosphère de certains Jeremiah ou Comanche qui ont fait la renommée d'Hermann. Le scénario de Yves H, sans nuances, ni circonvolutions inutiles, tout en brutalité et en phrases courtes nous ramène à l'essentiel de cette lutte entre sauvagerie et civilisation, ou pas. Alors non ce n'est peut être pas leur meilleur, mais c'est de nouveau une BD dont j'attends la suite avec impatience. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/brigantus-tome-1-banni?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. The_PoP

    Brigantus - Tome 1 - Banni

    Les habitués de 1001bd le savent, je suis plutôt dur ces dernières années avec les séries dessinées par Hermann et scénarisées par son fils Yves H.. J'ai souvent été déçu, parfois par le dessin de Hermann, parfois par les scénarios de Yves H avec in fine l'impression latente qu'Hermann avait déjà donné tout ce qu'il pouvait à la bd. Et bien j'avais tord. Ce Brigantus fonctionne très bien. Le dessin d'Hermann colle comme un gant à l'atmosphère poisseuse de cette Ecosse des pictes et des romains. C'est un format court prévu en deux tomes, l'histoire ne s'encombre pas des informations inutiles. C'est brut, âpre, avec le sentiment que ce sont de vraies hommes qui souffrent et se battent. L'humanité n'en ressort évidemment pas très belle. Après tout c'est Hermann. Ne vous attendez pas à des décors magistraux, ici on verra du marais, de la pluie, du brouillard, du sang et de la boue. On retrouve les atmosphère de certains Jeremiah ou Comanche qui ont fait la renommée d'Hermann. Le scénario de Yves H, sans nuances, ni circonvolutions inutiles, tout en brutalité et en phrases courtes nous ramène à l'essentiel de cette lutte entre sauvagerie et civilisation, ou pas. Alors non ce n'est peut être pas leur meilleur, mais c'est de nouveau une BD dont j'attends la suite avec impatience.
  9. alx23

    Saint-Elme tome 5 - Les Thermopyles

    Saint-Elme s'inscrit comme une série culte à posséder dans sa bibliothèque, c'est un sans-faute mais normal avec Serge Lehman au scénario et Frederik Peeters aux dessins, cela ne pouvait donner qu'une série d'exception. Lehman prend le temps d’apporter toutes les réponses au fur et à mesure pour clôturer toutes les zones d’ombre ou étrange tout en conservant une partie fantastique qui fonctionne bien avec l’ambiance particulière de Saint-Elme. Ce tome est porté sur l’action avec un règlement de compte important et une fin explosive comme on était en droit de l’attendre. Frederik Peeters assure des planches magnifiques et parfaitement réalisées avec des dessins toujours juste avec un découpage nerveux dans les scènes d'action qui représentent une bonne moitié de ce dernier tome. Les frères Sangaré tiennent un siège dans un chalet en compagnie d'habitants de la ville en révolte face au gangster local. Les couleurs apportent un rendu original et le cachet de la série. Ce cinquième tome de Saint-Elme est excellent comme tous les albums de cette série incontournable. A lire absolument et vivement la prochaine collaboration des deux auteurs. Chronique du Tome 1 Chronique du Tome 2 Chronique du Tome 3 Chronique du Tome 4
  10. The_PoP

    Immortal Sergeant

    Titre de l'album : Immortal Sergeant Scenariste de l'album : Joe Kelly Dessinateur de l'album : Ken Niimura Coloriste : Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : La veille d'une retraite importune, un détective de la vieille école se voit confier une affaire de meurtre qui le hante depuis des décennies. Malheureusement, Jim Sargent dit « Sarge » doit entraîner son fils Michael, adulte rongé par l'anxiété, dans l'aventure, sous peine de perdre à jamais la tête de l'affaire.Ce duo dysfonctionnel pourra-il surmonter ses propres blocages, ses aveuglements et ses non-dits pour la réussite de cette entreprise ?Les deux auteurs primés de I Kill Giants, le scénariste Joe Kelly (Deadpool, Savage Spider-Man) et l'illustrateur J. M. Ken Niimura (Umami, lauréat d'un Eisner Award) sont de retour pour vous faire vibrer avec Immortal Sergeant ! Critique : Popopopopopo. Attention l'une des claques de l'année pour moi. Rien de moins. Une bd que j'ai ouverte sans trop y croire, le dessin étant particulier. Puis au bout de dix pages, la difficulté à lâcher ce pavé, la frénésie de tourner les pages... Alors même que j'avais ma fille de deux ans avec moi qui jouait... A peine le repas passé, une seule envie, y retourner. Retrouver le "Sarge" et son Fiston et leur quête. Vite vite vite. Des dialogues ciselés et punchy comme des uppercuts, un humour noir, des personnages forts et identifiables si facilement. Comme dans le film Tombe les filles et tais toi de Woody Allen, ou l'un des personnages de Casablanca est finalement omniprésent, ici on ne peut pas ne pas voir Dirty Harry au fil des pages. Simplement, comme dans Dirty Harry, le propos est finalement bien plus nuancé qu'on ne veut bien nous le dire. Ici au fil des pages, les légendes s'estompent, les nuances apparaissent, les jugements s'étiolent, et à la fin il ne nous reste plus que des humains, avec leurs faillites, leurs doutes, et aucunes certitudes. C'est l'histoire de la retraite d'un flic, mais c'est aussi l'histoire d'une parentalité, d'une paternité, et de comment l'homme arrive à surmonter les épreuves qu'il doit affronter. C'est une histoire de vie qui démarre comme une caricature, et qui, avec une vraie tendresse pour son personnage caricatural, va faire avancer le lecteur vers quelque chose de plus intéressant. Sans jugement. Avec des constats, souvent cruels, mais qui apporte plus de compassions que de jugements. Bref, foncez. C'est bien, c'est finalement très beau et immersif. Les dessins sont d'une rare expressivité, d'un dynamisme extraordinaire, alors même qu'ils sont souvent très simple. La marque des grands tout simplement. Le noir et blanc est parfait. Si en plus vous avez les films de Eastwood dans un coin de votre tête, profitez. Immortal Sergeant c'est Gran Torino en BD. Et peut être même en mieux 🙂 A noter qu'en plus l'édition d'HiComics fait les choses très bien puisqu'en fin d'album vous avez le droit a un très chouette making of des auteurs. Et ce n'est pas ici une fioriture éditoriale dispensable. Je le redis donc. Foncez. C'est intelligent et percutant. Immortal Sergeant ne ressemble pas vraiment à une bd que vous avez déjà lue. On fait le plein d'émotions. Et en bonus on a une sacrée aventure qui prend aux tripes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/immortal-sergeant?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    Immortal Sergeant

    Popopopopopo. Attention l'une des claques de l'année pour moi. Rien de moins. Une bd que j'ai ouverte sans trop y croire, le dessin étant particulier. Puis au bout de dix pages, la difficulté à lâcher ce pavé, la frénésie de tourner les pages... Alors même que j'avais ma fille de deux ans avec moi qui jouait... A peine le repas passé, une seule envie, y retourner. Retrouver le "Sarge" et son Fiston et leur quête. Vite vite vite. Des dialogues ciselés et punchy comme des uppercuts, un humour noir, des personnages forts et identifiables si facilement. Comme dans le film Tombe les filles et tais toi de Woody Allen, ou l'un des personnages de Casablanca est finalement omniprésent, ici on ne peut pas ne pas voir Dirty Harry au fil des pages. Simplement, comme dans Dirty Harry, le propos est finalement bien plus nuancé qu'on ne veut bien nous le dire. Ici au fil des pages, les légendes s'estompent, les nuances apparaissent, les jugements s'étiolent, et à la fin il ne nous reste plus que des humains, avec leurs faillites, leurs doutes, et aucunes certitudes. C'est l'histoire de la retraite d'un flic, mais c'est aussi l'histoire d'une parentalité, d'une paternité, et de comment l'homme arrive à surmonter les épreuves qu'il doit affronter. C'est une histoire de vie qui démarre comme une caricature, et qui, avec une vraie tendresse pour son personnage caricatural, va faire avancer le lecteur vers quelque chose de plus intéressant. Sans jugement. Avec des constats, souvent cruels, mais qui apporte plus de compassions que de jugements. Bref, foncez. C'est bien, c'est finalement très beau et immersif. Les dessins sont d'une rare expressivité, d'un dynamisme extraordinaire, alors même qu'ils sont souvent très simple. La marque des grands tout simplement. Le noir et blanc est parfait. Si en plus vous avez les films de Eastwood dans un coin de votre tête, profitez. Immortal Sergeant c'est Gran Torino en BD. Et peut être même en mieux 🙂 A noter qu'en plus l'édition d'HiComics fait les choses très bien puisqu'en fin d'album vous avez le droit a un très chouette making of des auteurs. Et ce n'est pas ici une fioriture éditoriale dispensable. Je le redis donc. Foncez. C'est intelligent et percutant. Immortal Sergeant ne ressemble pas vraiment à une bd que vous avez déjà lue. On fait le plein d'émotions. Et en bonus on a une sacrée aventure qui prend aux tripes.
  12. poseidon2

    Gueule de cuir

    Premier tome d'une trilogie qui s'annonce pleine de promesse pour tant que l'on aime l'ésotérisme. J'ai vraiment bien aimé ce premier tome. Le choix de l'époque est particulièrement bien trouvé et le côté mystique bien amené. On sent la pâte de l'écrivain avec un univers bien réfléchit et qui semble dense à souhait. Cette histoire d'horloge du diable et dès ses différentes factions qui s'affrontent, n'en déplaise au roi et au Cardinal, est bien pensé et globalement innovant. Le dessin est très adulte et reprend l'ambiance lourde d'une époque où l'épée régnait en maitre. Le scenario enchaine avec brillo les scènes d'actions, les scènes d'explication et les rebondissements. Vivement la suite !
  13. poseidon2

    Gueule de cuir

    Titre de l'album : Gueule de cuir Scenariste de l'album : Pierre Pevel Dessinateur de l'album : Stephane Crety Coloriste : Stephane Crety Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Gueule-de-cuir, c'est une histoire de cape et d'épée sombre et fantastique, c'est aussi un justicier de la nuit, oeuvrant sous Louis XIII, bien avant un certain "Chevalier Noir" ! 1633. Dans la France de Louis XIII et de Richelieu, magie noire et alchimie sont à l'oeuvre. Tandis que de mystérieuses factions s'affrontent en secret autour du Zodiaque du Diable, un redoutable nécromant étend son règne sur les bas-fonds de Paris et rêve de vengeance. Contre lui, un seul homme peut encore se dresser. Un duelliste que le destin a maudit et qui n'aura d'autre choix que d'accepter le masque et la destinée de Gueule-de-cuir. Critique : Premier tome d'une trilogie qui s'annonce pleine de promesse pour tant que l'on aime l'ésotérisme. J'ai vraiment bien aimé ce premier tome. Le choix de l'époque est particulièrement bien trouvé et le côté mystique bien amené. On sent la pâte de l'écrivain avec un univers bien réfléchit et qui semble dense à souhait. Cette histoire d'horloge du diable et dès ses différentes factions qui s'affrontent, n'en déplaise au roi et au Cardinal, est bien pensé et globalement innovant. Le dessin est très adulte et reprend l'ambiance lourde d'une époque où l'épée régnait en maitre. Le scenario enchaine avec brillo les scènes d'actions, les scènes d'explication et les rebondissements. Vivement la suite ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gueule-de-cuir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Kevin Nivek

    Pensées profondes

    On a probablement tous en nous une part de Louise ici présente ! Cette héroïne des temps modernes , avec ses névroses nous fait passer un magnifique moment de lecture dans un florilège d'émotions . D'emblée le ton est donné avec cette première page scindée en deux , pour le ying et le yang de cette jeune femme en perpétuelles réflexions qui se met à nu (dans tous les sens du terme) sous nos yeux . Puis les petites histoires s'enchainent avec une première "fausse rupture" qui risque fort de marquer les lecteurs(trices) , on rit à gorge déployée , pour ne pas dire "gorge profonde" 😉 .Impossible de ne pas avoir d'empathie pour Louise , peu importe le genre du lecteur , elle est touchante par ses péripéties et tentatives d'y échapper , à tel point qu'il est impossible de refermer le livre sans l'avoir fini . Car ces histoires toutes différentes gardent un lien commun : la vie de Louise et son mode de pensée . Anne-Laure Reboul réalise une immersion profonde dans la psyché féminine avec maestria . On pense au film Ce que veulent les femmes , avec Mel Gibson , sauf qu'ici , c'est Louise qui nous expose ses plus intimes pensées au moment T avec une spontanéité déroutante . On rit , on grimace , on vit littéralement avec elle ces aventures somme toute banales , mais tellement bien racontées . Régis Penet se fait plaisir avec des cases épurées mais une expressivité des visages détonante . Louise n'a pas de bouche la plupart du temps , comme pour mieux signifier le combat intérieur qu'elle vit avec ses interrogations , mais le dessinateur réalise un jeu de regards saisissant . C'est un livre qui je l'espère fera parler de lui , et je souhaite bon vent à ces deux auteurs de grand talent . D'autres aventures de Louise s'il vous plaît , on en redemande !!!
  15. alx23

    L'enfer c'est les hôtes

    Décidément le scénariste Karibou a le don de me faire rire avec des albums toujours bien inspiré et des thématiques se prêtant très bien à la dérision. Après Trois zéro une parodie de la Guerre de Troie ou Constantin de Chamberly une parodie sur un barbare philosophe, l'auteur s'attaque à Lucifer et Caïn le premier damné arrivant en enfer. L'album peut se lire comme une histoire complète avec le parcours de Caïn qui visite les enfers en compagnie de Lucifer, avec une chute humoristique à chaque page et s'enchaine sur la suivante. L'enfer est encore en travaux et personne n'est prêt à accueillir le premier damné. Lucifer doit se charger de lui et commence à lui faire la visite des lieux. Les dialogues sont drôles entre les deux personnages avec une amitié naissante. Caïn a tendance à ridiculiser Lucifer ou à tout remettre en question. Les dessins de Lionel Richerand sont de qualité et très bien détaillés surtout pour ce genre de bande dessinée souvent très minimaliste en décor. Si vous aimez les titres de Karibou, vous ne devriez pas être déçu par L'enfer c'est les hôtes avec encore beaucoup d'amusement en perspective.
  16. Titre de l'album : L'enfer c'est les hôtes Scenariste de l'album : Karibou Dessinateur de l'album : Lionel Richerand Coloriste : Lionel Richerand Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En attendant que les pécheurs se pressent en masse aux portes de l'Enfer, l'archange déchu fait visiter son nouveau domaine en construction à Caïn et lui présente les différents démons qui animeront cet espace. Durant leur périple, entre discussions absurdes, rencontres étranges et partages de traumas (notamment la relation au père), les deux protagonistes développeront une amitié atypique. Critique : Décidément le scénariste Karibou a le don de me faire rire avec des albums toujours bien inspiré et des thématiques se prêtant très bien à la dérision. Après Trois zéro une parodie de la Guerre de Troie ou Constantin de Chamberly une parodie sur un barbare philosophe, l'auteur s'attaque à Lucifer et Caïn le premier damné arrivant en enfer. L'album peut se lire comme une histoire complète avec le parcours de Caïn qui visite les enfers en compagnie de Lucifer, avec une chute humoristique à chaque page et s'enchaine sur la suivante. L'enfer est encore en travaux et personne n'est prêt à accueillir le premier damné. Lucifer doit se charger de lui et commence à lui faire la visite des lieux. Les dialogues sont drôles entre les deux personnages avec une amitié naissante. Caïn a tendance à ridiculiser Lucifer ou à tout remettre en question. Les dessins de Lionel Richerand sont de qualité et très bien détaillés surtout pour ce genre de bande dessinée souvent très minimaliste en décor. Si vous aimez les titres de Karibou, vous ne devriez pas être déçu par L'enfer c'est les hôtes avec encore beaucoup d'amusement en perspective. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-enfer-c-est-les-hotes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Titre de l'album : Castelwitch - Tome 2 - Le grand Effaroucheur Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Francois Gomes Coloriste : Sandrine Cordurié Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Irina est nouvelle et depuis le décès de ses parents, elle vit avec sa tante. Irina a un secret : son compagnon est passé du côté sombre de l'imagination, c'est un Maléfic qu'elle parvient difficilement à contrôler. Désespérée, elle demande de l'aide, seul Malo accepte. L'unité du groupe d'adolescents s'en trouve alors menacée tandis que la guerre entre Maléfics et Imaginaires ravage la cité. Critique : Voilà une série dont j'avais raté le premier tome. C'est bien dommage car avec ce tome 2 je découvre une série pour enfants, jeunes ados intelligente et bien pensée. Certes les ficelles scénaristiques sont connues, et ce Castelwitch vous fera penser nécessairement à pas mal de références, mais les mélanges d'idées et de genre mis en oeuvre fonctionnent bien. Les personnages des enfants sont bien pensés, l'univers est riche, et l'intrigue se déroule sans accrocs ni temps mort. Les dialogues sont réussis, et même en adulte j'ai accroché assez vite, alors même que je ne connaissais pas l'univers ou le tome 1. Si je vous dis qu'en plus le prochain tome terminere cette petite série en 3 tomes, il n'y a pas bien de raison de se priver si vous avez des enfants dans votre entourage un peu rêveurs. Le dessin de François Gomes rend le tout sympathique, même si ce n'est peut être pas à la hauteur de la forêt du temps, on reste quand même sur du très bien, et qui plaira aux jeunes mais aussi aux moins jeunes. La colorisation vive dynamise le tout. Voici une série jeunesse qui a le mérite de très bien fonctionner. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/castlewitch-tome-2-le-grand-effaroucheur?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    Murdervale - tome 3

    Après deux tomes sortis simultanément en novembre dernier , Vicente Cifuentes conclut sa trilogie horrifique avec cet ultime opus . Il nous laissait avec un Victor retrouvé et semblant envisager un avenir radieux en famille , mais l'ombre rôde et le mal ne dort jamais à Murdervale . La ville maudite se rappelle à lui dans des cauchemars criants de vérité , les traumas psychologiques de Victor sont ancrés en lui et l'éprouvent . Remonter à l'origine du mal semble être la clé , il ira avec son épouse et l'ami romancier en proie lui aussi à des visions inquiétantes . Les lecteurs vont enfin savoir qui ère dans la ville maudite et corrompt les âmes . Ayant endossé toutes les casquettes lors de la réalisation de cette aventure , Vicente Cifuentes nous offre une couverture de toute beauté et une palette graphique au réalisme saisissant . L'atmosphère gothique dans les phases oniriques est intéressante à travers les détails et les couleurs chamarrées . Son talent en tant que dessinateur n'est plus à prouver , en atteste aussi son travail sur l'excellent Whodunnit paru chez le même éditeur . Mais il doit encore progresser dans le métier de scénariste ET soigner ses dialogues . Le récit souffre du manque de liant entre les scènes et certaines répliques semblent trop légères ou sorties du contexte . L'histoire est prenante malgré quelques poncifs "déjà vus" , mais elle aurait gagné en épaisseur avec une écriture plus aboutie et un peu moins de raccourcis faciles . Cela reste une trilogie d'épouvante de qualité qui saura plaire aux amateurs de frissons .
  19. Titre de l'album : Murdervale - tome 3 Scenariste de l'album : Vicente Cifuentes Dessinateur de l'album : Vicente Cifuentes Coloriste : Vicente Cifuentes Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Troisième et dernier volume de la série Murdervale. Victor, hanté par son séjour à Murdervale, où on a essayé de lui prendre ce qui lui est le plus cher va tenter, aidé de sa famille, d'aller au-delà de la douleur et des horreurs... S'il veut que les cauchemars cessent, il devra retourner affronter les démons... il devra retourner à Murdervale, là où tout a commencé. Mais le Mal accordera-t-il à Victor ne serait qu'un peu de repos ? Le cauchemar finira-t-il un jour ? Critique : Après deux tomes sortis simultanément en novembre dernier , Vicente Cifuentes conclut sa trilogie horrifique avec cet ultime opus . Il nous laissait avec un Victor retrouvé et semblant envisager un avenir radieux en famille , mais l'ombre rôde et le mal ne dort jamais à Murdervale . La ville maudite se rappelle à lui dans des cauchemars criants de vérité , les traumas psychologiques de Victor sont ancrés en lui et l'éprouvent . Remonter à l'origine du mal semble être la clé , il ira avec son épouse et l'ami romancier en proie lui aussi à des visions inquiétantes . Les lecteurs vont enfin savoir qui ère dans la ville maudite et corrompt les âmes . Ayant endossé toutes les casquettes lors de la réalisation de cette aventure , Vicente Cifuentes nous offre une couverture de toute beauté et une palette graphique au réalisme saisissant . L'atmosphère gothique dans les phases oniriques est intéressante à travers les détails et les couleurs chamarrées . Son talent en tant que dessinateur n'est plus à prouver , en atteste aussi son travail sur l'excellent Whodunnit paru chez le même éditeur . Mais il doit encore progresser dans le métier de scénariste ET soigner ses dialogues . Le récit souffre du manque de liant entre les scènes et certaines répliques semblent trop légères ou sorties du contexte . L'histoire est prenante malgré quelques poncifs "déjà vus" , mais elle aurait gagné en épaisseur avec une écriture plus aboutie et un peu moins de raccourcis faciles . Cela reste une trilogie d'épouvante de qualité qui saura plaire aux amateurs de frissons . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/murdervale-tome-3-l-ultime-sacrifice/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Les enfants du ciel Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : D'Europe en Égypte, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, la grande Histoire et la petite se rencontrent à travers les destins de trois personnages. Entre récit d'aventure et fresque historique, Desberg et Vrancken se renouvellent et donnent leur meilleur dans un somptueux one-shot. L'histoire débute en 1936 sous l'Italie de Mussolini et s'achève en 1942 à Jérusalem au moment où naît l'idée d'un état juif débarrassé de la tutelle anglaise, loin des atrocités commises en Europe. Alexandre est archéologue. Il perd sa femme en 1936, sous le régime fasciste de Mussolini. Anéanti par le chagrin, il exige la vérité sur les circonstances de cette mort et ne pense qu'à se venger. Pour l'éloigner et le protéger, ses appuis l'envoient en Égypte pour mettre au jour le mystère historique du ralliement du peuple juif à l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. Il ne pensait pas que ses recherches pouvaient résonner avec autant de justesse avec l'époque actuelle. Quelle vérité, dangereuse et cachée, surgira du passé ? Critique : C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-du-ciel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Kevin Nivek

    Les enfants du ciel

    C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères .
  22. Titre de l'album : La brute et le divin Scenariste de l'album : Léonard Chemineau Dessinateur de l'album : Léonard Chemineau Coloriste : Léonard Chemineau Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Eva, ingénieure dans une grande société, s'interroge sur le sens de son activité. Elle répond à une annonce concernant un poste sur une petite île déserte, perdue au milieu du Pacifique Sud. Sur place, elle devra réparer une station météorologique et tester la vie en autarcie avec pour seul compagnon, sa chienne, Puce. Une fois arrivée, elle découvre un endroit à la beauté époustouflante. Son désir de nature est comblé, elle s'attelle à sa tâche et découvre une nature foisonnante et des fonds marins plein de vie. Sur l'île, en plus de ses travaux quotidiens, elle arpente son environnement et en explore tous les recoins. Mais la vie en autonomie, sans aide, est-elle réellement possible ? Et un tel endroit, encore préservé, peut-il échapper à la convoitise de la société de consommation ? Va t-elle rester seule sur son île ? Jusqu'où Eva sera t-elle prête à aller pour défendre ses convictions, et sa propre vie ? Critique : Le dessinateur de l'excellentissime La bibliomule de Cordoue , que je vous invite fortement à lire si ce n'est déjà fait , se lance dans le roman graphique aux tonalités écologiques . D'emblée il annonce la couleur avec en première page les informations sur l'élaboration de l'ouvrage , très soucieuse du respect de l'environnement . Un papier recyclé bien entendu pour une couverture souple , un détail important . L'histoire quant à elle , nous fait suivre Eva , une jeune ingénieure en proie à de nombreux doutes sur son travail et le monde qui l'entoure . Sur un coup de tête , elle saisit l'opportunité offerte par le gouvernement français de réaliser une mission sur une petite île du Pacifique sud , isolée et sans ressources , afin de démontrer ou pas , l'importance de la préservation de ces écosystèmes . On la suit , telle une Robinson Crusoé des temps modernes dans son quotidien , à la recherche de nourritures , d'eau , et autres bricolages pour établir un campement correct . Lorsqu'elle parvient à trouver un équilibre , un navire missionné par la France fait son apparition à quelques encablures de son petit paradis , et les ennuis commencent ... En effet , ces derniers sont à la recherche de terres rares et autres métaux servant à améliorer l'industrie verte . C'est là tout le problème soulevé par Chemineau : Doit on sacrifier sur l'autel d'une légitimité écologique des biotopes sains ? Il semblerait qu'un gisement de terres rares soit enfoui non loin de majestueux coraux et autres merveilles naturelles sous-marines . Eva troque son rôle de Robinson pour endosser une tunique de combattante et l'histoire prend des airs de tonnerre sous les tropiques . Son dessin à l'aquarelle est superbe et nous offre des planches sous-marines du plus bel effet . Les couleurs directes vous sautent aux yeux et l'immersion est totale dans la jungle que Eva parcourt . On entendrait presque le chant des oiseaux et le ressac des vagues mourant sur les récifs . C'est une histoire terriblement attachante , qui semblerait réelle , tout en posant de nombreuses questions . En somme , une petite cousine Au monde sans fin de Jancovici , qui prépare d'ailleurs un second tome 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-brute-et-le-divin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    La brute et le divin

    Le dessinateur de l'excellentissime La bibliomule de Cordoue , que je vous invite fortement à lire si ce n'est déjà fait , se lance dans le roman graphique aux tonalités écologiques . D'emblée il annonce la couleur avec en première page les informations sur l'élaboration de l'ouvrage , très soucieuse du respect de l'environnement . Un papier recyclé bien entendu pour une couverture souple , un détail important . L'histoire quant à elle , nous fait suivre Eva , une jeune ingénieure en proie à de nombreux doutes sur son travail et le monde qui l'entoure . Sur un coup de tête , elle saisit l'opportunité offerte par le gouvernement français de réaliser une mission sur une petite île du Pacifique sud , isolée et sans ressources , afin de démontrer ou pas , l'importance de la préservation de ces écosystèmes . On la suit , telle une Robinson Crusoé des temps modernes dans son quotidien , à la recherche de nourritures , d'eau , et autres bricolages pour établir un campement correct . Lorsqu'elle parvient à trouver un équilibre , un navire missionné par la France fait son apparition à quelques encablures de son petit paradis , et les ennuis commencent ... En effet , ces derniers sont à la recherche de terres rares et autres métaux servant à améliorer l'industrie verte . C'est là tout le problème soulevé par Chemineau : Doit on sacrifier sur l'autel d'une légitimité écologique des biotopes sains ? Il semblerait qu'un gisement de terres rares soit enfoui non loin de majestueux coraux et autres merveilles naturelles sous-marines . Eva troque son rôle de Robinson pour endosser une tunique de combattante et l'histoire prend des airs de tonnerre sous les tropiques . Son dessin à l'aquarelle est superbe et nous offre des planches sous-marines du plus bel effet . Les couleurs directes vous sautent aux yeux et l'immersion est totale dans la jungle que Eva parcourt . On entendrait presque le chant des oiseaux et le ressac des vagues mourant sur les récifs . C'est une histoire terriblement attachante , qui semblerait réelle , tout en posant de nombreuses questions . En somme , une petite cousine Au monde sans fin de Jancovici , qui prépare d'ailleurs un second tome 😉
  24. Titre de l'album : Six mois et un autre Scenariste de l'album : Blaise Pruvost Dessinateur de l'album : Blaise Pruvost Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Un hiver et un printemps à marcher sur le chemin de Compostelle. À 19 ans, Blaise tourne le dos à son histoire d'amour, à son conflit avec ses parents, à son adolescence confuse et enfumée... et part avec son sac et 400 euros en poche. Cette expérience de la marche le confronte à des rencontres, des émotions et des réflexions qui le changeront peu à peu. Un hiver et un printemps à marcher sur le chemin de Compostelle... Six mois et un autre pour voir le monde et se trouver soi. Critique : On découvre en Blaise Pruvost et ses 19 ans un peu de chacun de nous . Dans cette première oeuvre très personnelle , il expose sa vie à livre ouvert : ses échecs , ses vices , ses colères , ses envies ( il y en a peu, comme ses joies) , ses doutes et pour finir son talent de dessinateur ET de conteur . Car au delà d'un graphisme élégant et soigné il faut noter le remarquable travail d'écriture de ce jeune talent écorché vif . Prenez le titre par exemple , si énigmatique : Six mois et un autre (mois) , atteste de la durée nécessaire à son projet de marche vers l'Espagne , en empruntant le chemin de Compostelle (812 km) qui débute dans les environs du Lot en France . Six mois d'efforts physiques et un plus axé sur la réflexion et un certain bilan de cette aventure . Phonétiquement maintenant : "si moi et un autre" ! Ici , ce serait plus ses rapports à l'autre qui serait mis en exergue , et l'on découvre tout au long du récit et au grès de ses rencontres sa facilité à se rapprocher de l'autre , mais ses difficultés à garder le lien , notamment avec ses proches qu'il quitte en tout début d'aventure . Enfin , un aspect plus psychanalytique avec "six mois et un autre" où le "moi" est freudien et représente la partie de personnalité assurant les fonctions conscientes . Car il effectue un véritable éveil à sa conscience lors de ce pèlerinage , plus spirituel que religieux . Pour ne rien vous cacher , ces 312 pages sont passées comme une lettre à la poste . Le choix du noir et blanc sans cases délimitant les pages est des plus judicieux . On ne veut pas de "gaufrier" lors d'une telle aventure ancrée dans un désir profond de liberté et de grands espaces . L'absence de couleurs nous permet d'imaginer et ressentir comme l'auteur , les paysages ainsi que les fragrances l'entourant . Ses questionnements , ses rêves très bien illustrés à travers des pages oniriques , résonnent encore en moi . On ne sort pas indemne d'une telle lecture ! Maintenant que nous découvrons ce diamant brut , qui a réalisé une première oeuvre , attendons et surtout , espérons qu'il confirme avec un second ouvrage . Le plus dur arrive pour ce jeune artiste 🙂 . Mais quel coup d'éclat ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/six-mois-et-un-autre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Six mois et un autre

    On découvre en Blaise Pruvost et ses 19 ans un peu de chacun de nous . Dans cette première oeuvre très personnelle , il expose sa vie à livre ouvert : ses échecs , ses vices , ses colères , ses envies ( il y en a peu, comme ses joies) , ses doutes et pour finir son talent de dessinateur ET de conteur . Car au delà d'un graphisme élégant et soigné il faut noter le remarquable travail d'écriture de ce jeune talent écorché vif . Prenez le titre par exemple , si énigmatique : Six mois et un autre (mois) , atteste de la durée nécessaire à son projet de marche vers l'Espagne , en empruntant le chemin de Compostelle (812 km) qui débute dans les environs du Lot en France . Six mois d'efforts physiques et un plus axé sur la réflexion et un certain bilan de cette aventure . Phonétiquement maintenant : "si moi et un autre" ! Ici , ce serait plus ses rapports à l'autre qui serait mis en exergue , et l'on découvre tout au long du récit et au grès de ses rencontres sa facilité à se rapprocher de l'autre , mais ses difficultés à garder le lien , notamment avec ses proches qu'il quitte en tout début d'aventure . Enfin , un aspect plus psychanalytique avec "six mois et un autre" où le "moi" est freudien et représente la partie de personnalité assurant les fonctions conscientes . Car il effectue un véritable éveil à sa conscience lors de ce pèlerinage , plus spirituel que religieux . Pour ne rien vous cacher , ces 312 pages sont passées comme une lettre à la poste . Le choix du noir et blanc sans cases délimitant les pages est des plus judicieux . On ne veut pas de "gaufrier" lors d'une telle aventure ancrée dans un désir profond de liberté et de grands espaces . L'absence de couleurs nous permet d'imaginer et ressentir comme l'auteur , les paysages ainsi que les fragrances l'entourant . Ses questionnements , ses rêves très bien illustrés à travers des pages oniriques , résonnent encore en moi . On ne sort pas indemne d'une telle lecture ! Maintenant que nous découvrons ce diamant brut , qui a réalisé une première oeuvre , attendons et surtout , espérons qu'il confirme avec un second ouvrage . Le plus dur arrive pour ce jeune artiste 🙂 . Mais quel coup d'éclat !
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