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  • The_PoP
    • Scenariste: Joe Kelly Dessinateur: Ken Niimura Editeur: Hi-Comics Note :
      Résumé:

      La veille d'une retraite importune, un détective de la vieille école se voit confier une affaire de meurtre qui le hante depuis des décennies. Malheureusement, Jim Sargent dit « Sarge » doit entraîner son fils Michael, adulte rongé par l'anxiété, dans l'aventure, sous peine de perdre à jamais la tête de l'affaire.Ce duo dysfonctionnel pourra-il surmonter ses propres blocages, ses aveuglements et ses non-dits pour la réussite de cette entreprise ?Les deux auteurs primés de I Kill Giants, le scénariste Joe Kelly (Deadpool, Savage Spider-Man) et l'illustrateur J. M. Ken Niimura (Umami, lauréat d'un Eisner Award) sont de retour pour vous faire vibrer avec Immortal Sergeant !

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Drame Prix: 29.95 Nb de pages: 360
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    Popopopopopo. Attention l'une des claques de l'année pour moi. Rien de moins. 

    Une bd que j'ai ouverte sans trop y croire, le dessin étant particulier. Puis au bout de dix pages, la difficulté à lâcher ce pavé, la frénésie de tourner les pages... Alors même que j'avais ma fille de deux ans avec moi qui jouait... A peine le repas passé, une seule envie, y retourner. Retrouver le "Sarge" et son Fiston et leur quête. Vite vite vite. 

    Des dialogues ciselés et punchy comme des uppercuts, un humour noir, des personnages forts et identifiables si facilement. Comme dans le film Tombe les filles et tais toi de Woody Allen, ou l'un des personnages de Casablanca est finalement omniprésent, ici on ne peut pas ne pas voir Dirty Harry au fil des pages. 

    Simplement, comme dans Dirty Harry, le propos est finalement bien plus nuancé qu'on ne veut bien nous le dire. Ici au fil des pages, les légendes s'estompent, les nuances apparaissent, les jugements s'étiolent, et à la fin il ne nous reste plus que des humains, avec leurs faillites, leurs doutes, et aucunes certitudes. 

    C'est l'histoire de la retraite d'un flic, mais c'est aussi l'histoire d'une parentalité, d'une paternité, et de comment l'homme arrive à surmonter les épreuves qu'il doit affronter. C'est une histoire de vie qui démarre comme une caricature, et qui, avec une vraie tendresse pour son personnage caricatural, va faire avancer le lecteur vers quelque chose de plus intéressant. Sans jugement. Avec des constats, souvent cruels, mais qui apporte plus de compassions que de jugements. 

     

    Bref, foncez. C'est bien, c'est finalement très beau et immersif. Les dessins sont d'une rare expressivité, d'un dynamisme extraordinaire, alors même qu'ils sont souvent très simple. La marque des grands tout simplement. Le noir et blanc est parfait. Si en plus vous avez les films de Eastwood dans un coin de votre tête, profitez. Immortal Sergeant c'est Gran Torino en BD. Et peut être même en mieux 🙂

     

    A noter qu'en plus l'édition d'HiComics fait les choses très bien puisqu'en fin d'album vous avez le droit a un très chouette making of des auteurs. Et ce n'est pas ici une fioriture éditoriale dispensable.

     

    Je le redis donc. Foncez. C'est intelligent et percutant. Immortal Sergeant ne ressemble pas vraiment à une bd que vous avez déjà lue. On fait le plein d'émotions. Et en bonus on a une sacrée aventure qui prend aux tripes.

     

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    Commentaires recommandés

    @poseidon2 : bien vu j'ai corrigé l'éditeur qui est bien Hi Comics.

    Graphiquement faut feuilleter, mais c'est très bon, très direct, assez minimaliste mais impactant je trouve.

     

    Désolé Alx pour tes finances, là faut reconnaitre que le bazar fait environ 400 pages avec le dossier de fin d'album. Bon après les pages sont petites, c'est surtout des dialogues donc pas tant de textes que cela et le découpage des cases est assez large donc ce n'est pas non plus un pavé qui se lit en 1h30...

     

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    Lu et c'est effectivement , très bon . Enfin , le propos , les dialogues et l'histoire . J'ai une très grosse réserve sur le dessin qu'un enfant de primaire a du faire durant les vacances d'été ... Tous les poncifs japonisants que je déteste : veine apparente sur le front , bouche écarquillée "postillonante" , cette exacerbation des réactions est le grand défaut de ce livre . Un 4/5 pour moi quand même , bon conseil @The_PoP , mais ce dessin c'est pas possible pour moi 😞 .

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    Étonnamment j’ai trouvé le dessin certes minimaliste mais réussi : émotions, cadrages, plans cinématographiques, il m’a fait ressentir des trucs.

     

    mais faut reconnaitre qu’on pensera probablement pas a Ken Niimura en premier quand on nous demandera nos dessinateurs préférés…

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  • Dernières Critiques

    • Olot
      Note :
      Ce roman graphique est un véritable ovni aux éditions Tanibis, d'ailleurs la couverture en dit long sur le récit. L'auteur se présente en introduction comme un musicien passionné par les statues moai de l'île de Pâques. Quand il découvre qu'il en existe une autre en Espagne, il en profite pour le visiter lors d'une tournée en Europe. Il relate dans ce recueil d'histoires courtes des faits divers pour le moins étrange qui se déroulent dans la ville qui accueille cette statue, Olot. L'atmosphère est bien travaillée et curieuse, d'ailleurs il y a des références à David Lynch avec le générique de Twin peaks. Dr. Alderete doit être un amateur de ce genre et réussit à instaurer cette même ambiance à son récit. Entre chaque fait divers, on peut suivre un homme faisant des choses relativement similaire sur plusieurs époque de sa vie.  La partie graphique est très intéressante et certainement l'atout majeur de ce titre. On passe du noir et blanc à des pages assez psychédéliques avec une colorisation spéciale.
      Olot fait partie de ces bandes dessinée inclassable et particulière, on aime ou pas mais c'est très original.
      • 1 réponse

    • Shadow of the ring tome 2
      Note :
      Dans le 1er tome, on avait besoin de se familiariser avec ce nouvel univers, qui était d’ailleurs prometteur. Ce second volume me laisse un peu perplexe. D’abord ; il y a de nouveaux pays avec de nouveaux personnages : on a du mal à bien comprendre qui est avec qui et quelles sont les relations entre les différents pays. Ensuite, il y a les armes, des sortes de tenues de combat qui se ressemblent toutes : ce qui fait qu’entre deux combattants, ce n’est pas toujours aisé de les reconnaitre.

      On a un peu l’impression d’être jeté au milieu du livre sans avoir lu le début : on arrive directement dans l’action, au cœur d’un conflit. D’un côté c’est bien car on n’a pas une introduction interminable mais de l’autre, vu que l’on se trouve dans un univers complétement inédit, on a du mal à s’immerger sans un minimum de connaissance.

      Je regrette également le survol des personnages : on n’a pas vraiment le temps de les connaitre. Pour le moment, le lecteur reste un spectateur ; il y a peut-être trop d’informations d’un coup, on a à peine le temps de découvrir le pays de Keiju que l’on part déjà dans un autre décor. Pour le moment, l’histoire ne m’a pas convaincue et a du mal à capter mon attention.
      • 1 réponse
    • Un second au revoir tome 1
      Note :
      Un peu comme dans Erased ou Le bateau de Thésée, on a un personnage principal qui va revenir quelques années en arrière pour élucider une affaire policière.

      Lors des funérailles de son meilleur ami disparu, Hinata Harusawa découvre que ce dernier a été assassiné lorsqu’ils étaient au lycée et que son corps a été dissimulé dans les murs de leur salle de club : le club d’arts plastiques. Agressé au cours des obsèques, Hinata revient quelques mois avant la disparition de Sora et décide de tout faire pour empêcher le drame. Seulement, d’autres événements ont lieu à la place.

      J’aime bien ce genre d’histoire, en même temps qu’il y a un secret à découvrir, on voit les personnages se débattre dans un passé où le moindre de leurs agissements peut avoir des répercussions. Ces scénarios sont toujours plus travaillés que les mangas de régression où le héros cherche juste à échapper à son funeste destin, scénarios qui se déroulent toujours un peu de la même façon. Dans ces retours dans le passé « policier », on part à la recherche d’indices et souvent les trames sont complexes. On ne sait jamais à quoi s’attendre et on découvre souvent des personnages à plusieurs facettes.

      Le manga est bien orchestré, bien dessiné et on a hâte d’aller découvrir la suite. Un bon début pour un thriller passionnant qui sait nous tenir en haleine. 3 tomes en cours.
      • 1 réponse
    • Jealousy blinds love
      Note :
      D’un côté, il y a Hirino, un prodige du piano qui n’évolue plus depuis le décès de sa mère. De l’autre, Takase, un jeune élève prometteur, fan de Hirino, qui est également un génie. Entre les deux, il y a de l’envie, de la jalousie (par rapport au talent), une relation ambigüe pas très nette. Ils se cherchent, se mentent à eux-mêmes et profitent de l’autre. Mais qui mène vraiment la barque ?

      Ce qui est sûr, c’est que l’histoire joue sur les sentiments, ceux que l’on ressent mais surtout ce que l’on tait. Les personnages se mentent à eux-mêmes, il se mentent entre eux, chacun agit de façon à obtenir ce qu’il veut sans vraiment savoir non plus ce qu’il souhaite vraiment. C’est un vrai imbroglio.

      Pour le lecteur, c’est assez difficile de ressentir de l’empathie. Certes le graphisme est beau et élégant, l’histoire est intrigante mais le développement n’est pas vraiment à la hauteur. D’abord, on aurait aimé une présence plus marquée de la musique qui aurait amenée des envolées romantiques ou dramatiques et surtout nous aurait baigné dans une passion plus prononcée. Et puis, il manque des informations, comme s’appesantir par moment sur certaines pensées, certains ressentis. On a l’impression de survoler un peu l’histoire et c’est dommage.
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    • Amour placebo tome 2 (fin)
      Note :
      Satô a découvert que Serika avait une autre vie, une vie avec un mari où il n’avait pas sa place. Finalement tout n’était que mensonge, alors il erre l’âme en peine, le cœur détruit. Il se sent vide, n’a plus envie de rien et s’abandonne à une vie sans lendemain où il prend ce qui passe à sa portée.

      Ce deuxième tome est très sombre, assez glauque et limite dépressif. C’est le vide absolu dans le cœur et l’âme de Satô et Akane Torikai nous le fait bien ressentir. Un désespoir si grand que l’on a l’impression de plonger dans un gouffre sans fin. De ce côté-là, le manga est réussi mais humainement parlant, on ne s’y sent pas à l’aise avec l’envie, presque, de ne pas poursuivre la lecture.

      Amour placebo est un manga pour adulte ou plutôt pour lecteur mature, capable d’appréhender la psychologie et capable de regarder en face un monde qui n’est pas reluisant. Toute la construction du scénario est réussie, les réflexions sont sensées et les descriptions des sentiments sont réalistes, trop peut-être. Car l’histoire est triste, sombre. Elle est intéressante mais on n’a pas vraiment envie d’y revenir.
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