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  1. Contre toute attente, j'avais beaucoup apprécié le premier tome du deuxième reboot des aventures de Bob Morane. Au scénario de cette suite, on retrouve Christophe Bec associé à Éric Corbeyran qui font des merveilles en proposant de l'action, de l'aventure, du fantastique avec un vortex permettant un voyage temporel aux héros et au final on passe un bon moment de lecture sans prise de tête. Je lis cette série comme je regarde un bon film de série B (ou voir Z), les dialogues sont clichés mais certainement en hommage à la série d'origine, d’ailleurs les auteurs ressortent quelques personnages clés et le côté vieillot assumé est une réussite en tout point. Au niveau des planches, Paolo Grella nous en met plein la vue avec des dinosaures, des paysages magnifiques, surtout sur la fin de l'album. La couvertures et les dessins intérieurs sont dans l’esprit de Bob Morane. Chaque tome termine l’histoire en cours avec un fil conducteur reliant tous les albums comme vous pourrez vous en apercevoir à la fin de ce deuxième tome.
  2. Titre de l'album : Bob Morane tome 2 - Les prisonniers du temps Scenariste de l'album : Christophe Bec & Éric Corbeyran Dessinateur de l'album : Paolo Grella Coloriste : Facio & Sébastien Gérard Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Un vortex temporel en formation à la fin de la période crétacé, et dont l'autre extrémité se situe à notre époque, est repéré par les équipes de la Space Branch. Bob Morane et ses alliés s'y engouffrent afin de comprendre l'origine de ce phénomène potentiellement catastrophique. Critique : Contre toute attente, j'avais beaucoup apprécié le premier tome du deuxième reboot des aventures de Bob Morane. Au scénario de cette suite, on retrouve Christophe Bec associé à Éric Corbeyran qui font des merveilles en proposant de l'action, de l'aventure, du fantastique avec un vortex permettant un voyage temporel aux héros et au final on passe un bon moment de lecture sans prise de tête. Je lis cette série comme je regarde un bon film de série B (ou voir Z), les dialogues sont clichés mais certainement en hommage à la série d'origine, d’ailleurs les auteurs ressortent quelques personnages clés et le côté vieillot assumé est une réussite en tout point. Au niveau des planches, Paolo Grella nous en met plein la vue avec des dinosaures, des paysages magnifiques, surtout sur la fin de l'album. La couvertures et les dessins intérieurs sont dans l’esprit de Bob Morane. Chaque tome termine l’histoire en cours avec un fil conducteur reliant tous les albums comme vous pourrez vous en apercevoir à la fin de ce deuxième tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bob-morane-tome-2-les-prisonniers-du-temps?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Le grimoire d'Elfie tome 3 : Malaventure en pain d'épice Scenariste de l'album : Arleston Dessinateur de l'album : Mini Ludvin Coloriste : Mini Ludvin Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Un conte de Noël gourmand et mouvementé, qui vient apaiser les secrets du passé. Alors que Noël approche, le bus-librairie d'Elfie et de ses soeurs est immobilisé par une panne, en Alsace. Là, Elfie partage pour la première fois son secret : Faustine, fille de la pâtissière du village, est aussi une petite sorcière ! Mais Faustine est surtout une miss catastrophe qui se fourre dans des situations impossibles et compte sur Elfie pour l'aider à s'en sortir... Entre une tempête de neige et des attaques de bonshommes en pain d'épices, Elfie va découvrir une énigme familiale datant de la seconde guerre mondiale, qui pourrait bien changer la vie du village. Un conte de Noël gourmand et mouvementé, qui vient apaiser les secrets du passé. Critique : J'ai attendu un petit moment avant de faire cette critique. Tout d'abord parce qu'elle coïncide avec le concours Twitter qui vous permet de gagner ce tome 3. Ensuite parce que ma fille de 8 ans l'a lu 4 fois et l'avait planquée dans sa chambre. Et dernièrement parce que ce tome est une vraie belle histoire de Noël. Une histoire à lire au chaud pendant les vacances. Un beau conte de Noël qui voit Elfie rencontrer d'autres sorcières et surtout une autre jeune sorcière qui a une tendance à la bêtise un peu exacerbée. Arleston nous livre une histoire très bien calibrée. Un nombre de pages important et un format one shot bien maitrisé. Comme à chaque fois, on découvre un nouvel environnement avec des nouveaux personnages. Arleston utilise à merveille l'aspect "journal intime" pour condenser le côté narratif et présentation pour concentrer la partie BD sur les mésaventures de notre petite sorcière. Mésaventures bien pensées et pleines de clin d'œil aux contes classiques. Même si l'on pourrait regretter un petit peu le fait que le crush de Louette ne soit pas plus exploitée, ce tome 3 frise tout de même la perfection du livre jeunesse de noël. Avis à tous ceux à qui il manquait une idée de cadeau pour les 8-12 ans ! Et les éditions Drakoo ont eu le bon gout de ne faire apparaitre nul par "tome 3". Le cadeau parfait en somme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-grimoire-d-elfie-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. J'ai attendu un petit moment avant de faire cette critique. Tout d'abord parce qu'elle coïncide avec le concours Twitter qui vous permet de gagner ce tome 3. Ensuite parce que ma fille de 8 ans l'a lu 4 fois et l'avait planquée dans sa chambre. Et dernièrement parce que ce tome est une vraie belle histoire de Noël. Une histoire à lire au chaud pendant les vacances. Un beau conte de Noël qui voit Elfie rencontrer d'autres sorcières et surtout une autre jeune sorcière qui a une tendance à la bêtise un peu exacerbée. Arleston nous livre une histoire très bien calibrée. Un nombre de pages important et un format one shot bien maitrisé. Comme à chaque fois, on découvre un nouvel environnement avec des nouveaux personnages. Arleston utilise à merveille l'aspect "journal intime" pour condenser le côté narratif et présentation pour concentrer la partie BD sur les mésaventures de notre petite sorcière. Mésaventures bien pensées et pleines de clin d'œil aux contes classiques. Même si l'on pourrait regretter un petit peu le fait que le crush de Louette ne soit pas plus exploitée, ce tome 3 frise tout de même la perfection du livre jeunesse de noël. Avis à tous ceux à qui il manquait une idée de cadeau pour les 8-12 ans ! Et les éditions Drakoo ont eu le bon gout de ne faire apparaitre nul par "tome 3". Le cadeau parfait en somme.
  5. Nino est un pro, un vrai et est en pleine bourre. Vient donc la question qui doit se poser à toute nouvelle star montante : rester dans son club ou accepter l'appelle des sirènes des gros clubs ? Le thème de ce tome 19 est vraiment bien. Nos auteurs montrent très bien le dilemme qui se pose aux jeunes joueurs. Entre salaires affolants, promesses de ligue des champions et fidélité à son club formateur, l'équation est tout sauf simple. Surtout que nos auteurs nous montre bien que les recruteurs vont directement courtiser les familles, les proches et toutes personnes ayant un impact sur le joueur. Si ce tome est très bon, il montre aussi une limite à la série : la limite du club actuel de Marseille. En effet, Nino devient suffisamment fort pour prétendre à jouer en ligue des champions et prétendre à un vrai gros club, de la carrure supérieur à celle de l'OM. Si nos scénaristes laissent Nino trop longtemps à l'OM, la série perdra en crédibilité... à moins d'orienter la série vers... l'équipe de France.
  6. Titre de l'album : Droit au but t19 : Adieu Marseille ? Scenariste de l'album : Thierry Agnello / Davoine Dessinateur de l'album : Pedro J. Colombo / Jean-Luc Garréra Coloriste : Aintzane Landa Chillón Editeur de l'album : Hugo bd Note : Résumé de l'album : Nino continue d'évoluer au Vélodrome. Malgré ses dernières performances, le coach ne lui permet pas de rester tout un match sur le terrain. Frustré de ne pouvoir tout donner, il prête l'oreille aux propositions d'un agent, un certain Milo Lombardi, qui, par le passé, a déjà tenté de l'arracher à l'OM. Aujourd'hui, l'homme aux méthodes douteuses est de retour avec une proposition émanant d'un très grand club de niveau League des Champions... Manchester City dirigé par Pep Guardiola - rien que ça ! Les parents de Nino et ses amis - dont Zack qui a déjà eu affaire à Lombardi et s'est retrouvé en Suisse, après avoir servi de " monnaie d'échange " dans le cadre d'un transfert de joueur international, tentent de le dissuader de quitter Marseille. Très vite, la ville bruisse de rumeurs. La pression pèse lourd sur les épaules de Nino qui perd ses moyens sur le terrain et s'attire la colère de Sampaoli. Heureusement, les conseils des légendes (Boli, JPP, Drogba...) lui seront d'une grande utilité pour prendre la bonne décision. Critique : Nino est un pro, un vrai et est en pleine bourre. Vient donc la question qui doit se poser à toute nouvelle star montante : rester dans son club ou accepter l'appelle des sirènes des gros clubs ? Le thème de ce tome 19 est vraiment bien. Nos auteurs montrent très bien le dilemme qui se pose aux jeunes joueurs. Entre salaires affolants, promesses de ligue des champions et fidélité à son club formateur, l'équation est tout sauf simple. Surtout que nos auteurs nous montre bien que les recruteurs vont directement courtiser les familles, les proches et toutes personnes ayant un impact sur le joueur. Si ce tome est très bon, il montre aussi une limite à la série : la limite du club actuel de Marseille. En effet, Nino devient suffisamment fort pour prétendre à jouer en ligue des champions et prétendre à un vrai gros club, de la carrure supérieur à celle de l'OM. Si nos scénaristes laissent Nino trop longtemps à l'OM, la série perdra en crédibilité... à moins d'orienter la série vers... l'équipe de France. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/droit-au-but-tome-19?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Ce tome 7 nous montre bien le la force de Lupano et Cauuet. Cette force, c'est d'avoir créé des personnages qui sont maintenant un peu comme des membres de notre famille. Des vieux papys / oncles qu'on a envie de baffer la plupart du temps, mais qui restent des membres de la famille. Pour ce faire Lupano dépasse le cadre de l'humour avec un tome sympathique, mais pas vraiment drôle, pour nous livrer une aventure humaine plus qu'une comédie. Si Pierrot est encore hyper (trop pour moi) caricatural, Antoine nous montre un côté nostalgique et humain très fort et très poignant. Mimile est lui fidèle à son personnage. Tout en douceur et en calme... avec des petites piques sortis de nulle part qui sont les rayons d'humours de ce tome 7. Je regretterai presque "l'arc boutage" des auteurs autours de Pierrot quitte à justifier l'action de Black blocs. Reste que la série continue son petit bonhomme de chemin sans trop lasser ni trop changer. Un rythme d'ancien quoi !
  8. Titre de l'album : Les vieux fourneaux t7 : Chaud comme le climat Scenariste de l'album : Wilfrid Lupano Dessinateur de l'album : Paul Cauuet Coloriste : Paul Cauuet Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : C'est la fête à Montcoeur ! Le maire a décidé d'organiser un « pique-nique de l'amitié et du vivre-ensemble ». Hélas, le vivre-ensemble a du plomb dans l'aile, ou plutôt un pic à brochette dans les fesses. Celles du maire, en l'occurrence, victimes d'une agression de Berthe, l'ancienne amante de Mimile. La fête est donc de courte durée, d'autant qu'on apprend bientôt la mort d'Armand Garan-Servier, le patron de l'entreprise qui porte son nom. À son décès s'ajoutent d'ailleurs plusieurs incendies inexpliqués qui ne font qu'attiser les tensions déjà palpables dans le village... De son côté, à Paris, Antoine participe à la manifestation du 1er mai, où il s'oppose à la violence d'un militant des « black blocs », avant de se retrouver à l'hôpital après une charge policière musclée. Et il n'est pas au bout de ses peines... L'événement lui vaut également une empoignade avec Pierrot, venu lui rendre visite. Un accrochage symbolique, qui témoignerait presque de l'impossible réconciliation au sein de la grande famille de la gauche... Lupano et Cauuet signent un nouvel épisode jubilatoire des Vieux Fourneaux, une série qui concilie engagement social affirmé et conscience politique éclairée, le tout servi par un humour joyeux et un humanisme contagieux. Critique : Ce tome 7 nous montre bien le la force de Lupano et Cauuet. Cette force, c'est d'avoir créé des personnages qui sont maintenant un peu comme des membres de notre famille. Des vieux papys / oncles qu'on a envie de baffer la plupart du temps, mais qui restent des membres de la famille. Pour ce faire Lupano dépasse le cadre de l'humour avec un tome sympathique, mais pas vraiment drôle, pour nous livrer une aventure humaine plus qu'une comédie. Si Pierrot est encore hyper (trop pour moi) caricatural, Antoine nous montre un côté nostalgique et humain très fort et très poignant. Mimile est lui fidèle à son personnage. Tout en douceur et en calme... avec des petites piques sortis de nulle part qui sont les rayons d'humours de ce tome 7. Je regretterai presque "l'arc boutage" des auteurs autours de Pierrot quitte à justifier l'action de Black blocs. Reste que la série continue son petit bonhomme de chemin sans trop lasser ni trop changer. Un rythme d'ancien quoi ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-vieux-fourneaux-tome-7-chauds-comme-le-climat?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Ce Fang est d'abord et avant tout une très belle réussite graphique car Niko Henrichon a su développer son style pour nous livrer un univers beau, cohérent et compréhensible dans une richesse graphique que l'on ne croise que rarement en BD. C'est beau et particulier. Côté scénario et histoire on est sans trop de grosses surprises sur un univers très inspiré du Japon féodal je trouve avec une très grosse dose de Fantastique. Le scénario est suffisamment original et malin pour sortir des sentiers battus, tout en nous gardant en terrain connu. Les personnages sont particulièrement réussis et le dénouement de ce tome 1 nous laisse entrevoir de belles promesses pour le tome 2. J'espère que Fang rencontrera un petit succès car cette BD présente de vraies belles qualités.
  10. Titre de l'album : Fang - Tome 1 - Chasseuse de démon Scenariste de l'album : Joe Kelly Dessinateur de l'album : Niko Henrichon Coloriste : Niko Henrichon Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Dans un monde où cohabitent humains et animaux doués de parole, Fang la renarde a fait de la chasse aux démons sa spécialité. Sous le dessin de Niko Henrichon magnifié par une mise en couleur directe à l'aquarelle, la chasseuse traque les esprits malfaisants au coeur d'un univers fantastique teinté de folklore chinois. Duels à mort, Seigneur des ténèbres, impertinence et poésie sont au menu de cette nouvelle série aux allures de conte initiatique, peuplée de personnages hauts en couleur. Critique : Ce Fang est d'abord et avant tout une très belle réussite graphique car Niko Henrichon a su développer son style pour nous livrer un univers beau, cohérent et compréhensible dans une richesse graphique que l'on ne croise que rarement en BD. C'est beau et particulier. Côté scénario et histoire on est sans trop de grosses surprises sur un univers très inspiré du Japon féodal je trouve avec une très grosse dose de Fantastique. Le scénario est suffisamment original et malin pour sortir des sentiers battus, tout en nous gardant en terrain connu. Les personnages sont particulièrement réussis et le dénouement de ce tome 1 nous laisse entrevoir de belles promesses pour le tome 2. J'espère que Fang rencontrera un petit succès car cette BD présente de vraies belles qualités. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fang-tome-1-chasseuse-de-demon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Mon projet du moment 🙂 Ca a l'air bien drôle, sexy et joliment dessiné ! C'est au format Comics en couverture souple avec une pagination qui devrait augmenter pour arriver à 144 pages. C'est en financement sur Ulule pendant encore 30 jours. Je vous met un extrait : Si a vous intéresse, ca se passe ici : https://fr.ulule.com/money-shot/ Venez par la ca promet d'être drôle ! Pos
  12. Autant vous le dire tout de suite, ma nièce est dingue de cette série, autant vous dire que je n'ai pas gardé ce tome 3 très longtemps en main. Son verdict est limpide : elle aime beaucoup. Mon verdict est dans la même lignée, c'est de la très belle BD jeunesse, avec un thème chouette et pas mal de niveaux de lecture. La période historique de la fin de l'apartheid en Afrique du Sud est propice à une belle pédagogie, d'autant plus quand elle est adoucie ici par la présence des enfants et des animaux. Le dessin d'Aurélie Neyret est du tout bon pour ce type de série, simple et riche, expressif, détaillé quand il le faut, j'ai trouvé ça vraiment agréable à lire. Inutile de vous dire d'aller chercher ce tome 3 si vous avez déjà lu les deux premiers tomes, car inévitablement vous attendiez ce tome 3 comme ma nièce. Par contre si vous avez raté cette série jeunesse, je ne peux que vous la recommander, ce tome 3 terminant à merveille cette trilogie.
  13. Titre de l'album : Lulu et Nelson - Tome 3 - La lionne blanche Scenariste de l'album : Charlotte Girard & Jean-Marie Omont Dessinateur de l'album : Aurélie Neyret Coloriste : Aurélie Neyret Editeur de l'album : Soleil - Metamorphoses Note : Résumé de l'album : À leur arrivée en Afrique du Sud, Lulu et son père ont été malmenés : ce dernier s'est fait arrêter pour avoir tenté de défendre un jeune garçon noir, Nelson. Depuis, Lulu a trouvé refuge dans la ferme de Mary, femme militante, de caractère. Sa rencontre avec Danny, qui sait parler aux lions, pourrait l'aider à recréer sa ménagerie, mais les menaces fusent de tous côtés... Critique : Autant vous le dire tout de suite, ma nièce est dingue de cette série, autant vous dire que je n'ai pas gardé ce tome 3 très longtemps en main. Son verdict est limpide : elle aime beaucoup. Mon verdict est dans la même lignée, c'est de la très belle BD jeunesse, avec un thème chouette et pas mal de niveaux de lecture. La période historique de la fin de l'apartheid en Afrique du Sud est propice à une belle pédagogie, d'autant plus quand elle est adoucie ici par la présence des enfants et des animaux. Le dessin d'Aurélie Neyret est du tout bon pour ce type de série, simple et riche, expressif, détaillé quand il le faut, j'ai trouvé ça vraiment agréable à lire. Inutile de vous dire d'aller chercher ce tome 3 si vous avez déjà lu les deux premiers tomes, car inévitablement vous attendiez ce tome 3 comme ma nièce. Par contre si vous avez raté cette série jeunesse, je ne peux que vous la recommander, ce tome 3 terminant à merveille cette trilogie. Autres infos : BD Jeunesse Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lulu-et-nelson-tome-3-la-lionne-blanche?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Humaine, trop humaine

    Dans son style habituel, Catherine Meurisse, caustique et rigolo, nous présente les plus grands philosophes. Pour ce faire, elle reprend les citations / extrait les plus connus et illustre ces citations en prenant "au mot", et au mot du XXIieùe siècle, ce que les grands penseurs de l'humanité ont dit. L'exercice est intéressant et je peux aisément comprendre que cela avait entièrement sa place dans Philosophie magasine. Par contre, j'ai tendance à penser qu'un novice comme moi, qui ne connait tous ces philosophes que de nom (et encore) rate forcément quelque chose. Déjà l'effort demandé pour comprendre le sens des réflexions, la remise en contexte et la transposition, est important. La prise de recul est elle difficilement possible... Sur un album. Sur deux pages par mois je comprends. Sur un album, on tourne la page et puis on tombe sur une autre situation à comprendre sans vraiment avoir saisi le texte de la précédente. Il faudrait donc prendre bien plus de temps pour apprécier cette BD.... qui semble faite pour des amateurs de philosophie ou pour des lecteurs de BDs qui aiment lire les BDs petit à petit.
  15. Titre de l'album : Humaine, trop humaine Scenariste de l'album : Catherine Meurisse Dessinateur de l'album : Catherine Meurisse Coloriste : Catherine Meurisse Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Depuis septembre 2017, 'Philosophie Magazine' publie chaque mois deux pages de Catherine Meurisse. Cent pages de dialogues, de citations et de mises en scènes burlesques qui sondent et ébranlent les règles et les codes de la pensée philosophique universelle et l'image du corps. Socrate, Montaigne, Voltaire, Rousseau, Simone de Beauvoir, Barthes, Tocqueville, Simone Weil, Cioran, Deleuze, ... Ils sont tous là. Pour appréhender ces philosophes, Catherine propose de suivre les échanges incongrus entre certains d'entre eux et une jeune femme moderne, bien décidée à les déstabiliser, mais aussi des tableaux plus classiques de sujets incontournables. La légèreté et le rire seront la clé pour réussir l'exercice. Critique : Dans son style habituel, Catherine Meurisse, caustique et rigolo, nous présente les plus grands philosophes. Pour ce faire, elle reprend les citations / extrait les plus connus et illustre ces citations en prenant "au mot", et au mot du XXIieùe siècle, ce que les grands penseurs de l'humanité ont dit. L'exercice est intéressant et je peux aisément comprendre que cela avait entièrement sa place dans Philosophie magasine. Par contre, j'ai tendance à penser qu'un novice comme moi, qui ne connait tous ces philosophes que de nom (et encore) rate forcément quelque chose. Déjà l'effort demandé pour comprendre le sens des réflexions, la remise en contexte et la transposition, est important. La prise de recul est elle difficilement possible... Sur un album. Sur deux pages par mois je comprends. Sur un album, on tourne la page et puis on tombe sur une autre situation à comprendre sans vraiment avoir saisi le texte de la précédente. Il faudrait donc prendre bien plus de temps pour apprécier cette BD.... qui semble faite pour des amateurs de philosophie ou pour des lecteurs de BDs qui aiment lire les BDs petit à petit. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/humaine-trop-humaine?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Après le succès retentissant de Goldorak, que ce soit en termes de ventes qu'en termes de contenu, les éditions Kana se lancent dans une autre reprise d'un mythe du dessin animé français : les chevaliers du Zodiaque (AKA Saint Seya en japonais). Autant vous dire, étant né en 82, que cela m'a fait tilt de suite et que je me suis jeté sur l'édition collector dès que j'ai pu. Et j'ai bien fait car elle semble déjà difficile à avoir.... J'ai aussi bien fait car la couverture est bien plus jolie et les 24 pages de conceptions en plus sont magnifiques et très sympa pour comprendre comment nos auteurs ont réussi à s'intercaler comme il faut dans l'histoire des chevaliers du Zodiaque. Et c'est ben la grande réussite de ce premier tome : plutôt que de choisir de faire une suite (compliqué au vu de la fin de Saint Seya) , nos auteurs intercalent une histoire entre le combat contre les chevaliers d'argent et le combat du sanctuaire. Chose vraiment risqué, mais globalement bien réussi avec un twist très malin justifiant ce premier tome. J'ai eu quelque crainte en lisant le début de cette histoire. En effet nos auteurs garde vraiment le rythme de l'animé/manga et l'on se retrouve donc avec une rapidité d'arrivée des méchants et une mise en avant des combats par rapport à la partie narrative un peu trop prédominante au début. On est vraiment en mode : vous avez vu l'épisode hier donc bim on enchaine. Mais cela se tasse dès que l'on connait le vrai méchant derrière tout cela et cela laisse place a une intrigue assez maligne et qui laisse beaucoup de suspens pour les tomes à venir. Encore une fois mention spéciale à la deluxe qui verra, a n'en pas douter, chacun des 5 deluxes avoir un chevalier en premier page avec son fourreau et son blason dessus. Ça va être très joli dans ma bibli.
  17. Titre de l'album : Saint Seya t1 (version collector) Scenariste de l'album : Jérôme Alquié / Masami Kurumada Dessinateur de l'album : Masami Kurumada / Arnaud Dollen Coloriste : Arnaud Dollen Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Depuis la nuit des temps les Dieux de L'Olympe s'affrontent pour le contrôle de la Terre. Face à eux se dresse la Déesse Athéna, aidée de ses chevaliers ! Alors qu'un nouvel adversaire entre en scène, interférant dans le court du temps, c'est le futur même des Chevaliers qui se trouve en danger. Ikki, le chevalier de bronze du Phénix, saura-t-il dénouer les fils du destin ?Le collector :- Fourreau- Format plus grand- Couverture alternative répondant au visuel du fourreau- 88 pages soit 24 pages supplémentaires par rapport à l'édition standard- Un aperçu du travail préparatoire et des coulisses de la réalisation de l'album- Une « side story » exclusive Critique : Après le succès retentissant de Goldorak, que ce soit en termes de ventes qu'en termes de contenu, les éditions Kana se lancent dans une autre reprise d'un mythe du dessin animé français : les chevaliers du Zodiaque (AKA Saint Seya en japonais). Autant vous dire, étant né en 82, que cela m'a fait tilt de suite et que je me suis jeté sur l'édition collector dès que j'ai pu. Et j'ai bien fait car elle semble déjà difficile à avoir.... J'ai aussi bien fait car la couverture est bien plus jolie et les 24 pages de conceptions en plus sont magnifiques et très sympa pour comprendre comment nos auteurs ont réussi à s'intercaler comme il faut dans l'histoire des chevaliers du Zodiaque. Et c'est ben la grande réussite de ce premier tome : plutôt que de choisir de faire une suite (compliqué au vu de la fin de Saint Seya) , nos auteurs intercalent une histoire entre le combat contre les chevaliers d'argent et le combat du sanctuaire. Chose vraiment risqué, mais globalement bien réussi avec un twist très malin justifiant ce premier tome. J'ai eu quelque crainte en lisant le début de cette histoire. En effet nos auteurs garde vraiment le rythme de l'animé/manga et l'on se retrouve donc avec une rapidité d'arrivée des méchants et une mise en avant des combats par rapport à la partie narrative un peu trop prédominante au début. On est vraiment en mode : vous avez vu l'épisode hier donc bim on enchaine. Mais cela se tasse dès que l'on connait le vrai méchant derrière tout cela et cela laisse place a une intrigue assez maligne et qui laisse beaucoup de suspens pour les tomes à venir. Encore une fois mention spéciale à la deluxe qui verra, a n'en pas douter, chacun des 5 deluxes avoir un chevalier en premier page avec son fourreau et son blason dessus. Ça va être très joli dans ma bibli. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/saint-seiya-bd-coffret-collector-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. poseidon2

    Hypericon

    ll n'est jamais évident de réussir un parallèle entre deux histoires, encore plus quand il s'agit d'un parallèle entre la vie d'une jeune fille et la découverte du tombeau de Toutankhamon. C'est pourtant ce que réussit avec brio Manuele Fior dans ce Hypericon. Elle nous montre une jeune fille dont la vie n'a été qu'un long fleuve tranquille qui se trouve à l'entrée de son propre mystère, et qui en ouvre les portes les unes après les autres, comme les explorateurs ont ouvert les salles. Comme eux, elle découvre des trésors, mais apprend aussi à prendre des risques et à protéger ce qui lui est précieux. Un apprentissage de la vie très parlant et sublimement mis en image. Un des romans graphiques de l'année à n'en pas douter !
  19. poseidon2

    Hypericon

    Titre de l'album : Hypericon Scenariste de l'album : Manuele Fior Dessinateur de l'album : Manuele Fior Coloriste : Manuele Fior Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : 1998, Teresa, brillante étudiante en archéologie, décroche une bourse et un poste à Berlin pour participer à la préparation d'une grande exposition sur la découverte du tombeau de Toutankhamon. Sa bible de travail, le journal d'Howard Carter. Elle rencontre Ruben, un jeune Italien rêveur et fantasque, venu s'éclater à Berlin. Parallèlement aux crises de couple dues aux insomnies chroniques de la jeune femme et à leurs moments intimes d'un amour passionné, leur histoire se révèle entre la Vallée des Rois et la folie berlinoise de la fin du XXe siècle. Qu'adviendra-t-il de leur futur ? La temporalité chère à Manuele Fior raconte par cette romance deux époques qui se confrontent et s'entremêlent, unies par le motif de l'hypéricon, cette fleur aux mille vertus. Critique : ll n'est jamais évident de réussir un parallèle entre deux histoires, encore plus quand il s'agit d'un parallèle entre la vie d'une jeune fille et la découverte du tombeau de Toutankhamon. C'est pourtant ce que réussit avec brio Manuele Fior dans ce Hypericon. Elle nous montre une jeune fille dont la vie n'a été qu'un long fleuve tranquille qui se trouve à l'entrée de son propre mystère, et qui en ouvre les portes les unes après les autres, comme les explorateurs ont ouvert les salles. Comme eux, elle découvre des trésors, mais apprend aussi à prendre des risques et à protéger ce qui lui est précieux. Un apprentissage de la vie très parlant et sublimement mis en image. Un des romans graphiques de l'année à n'en pas douter ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hypericon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Ce putain de salopard est l'une des séries de bd dontj'attends chaque prochain tome avec impatience. Le bon mélange de mystère, d'aventure, et d'univers à découvrir qui me plait, servie par le trait chaud et plein d'empathie d'Olivier Pont. Les couleurs de François Lapierre complète avec brio l'excellence de la mise en scène et en lumière de cette Amazonie des années 70. Régis Loisel ne nous fait cependant pas de cadeaux avec son scénario, livrant nos héros qui tentent de surnager aux coups du sorts et aux bassesses humaines. Il n'en oublie pas pour autant d'esquisser à travers des détails ses personnages secondaires, les rendant détestables ou attachants avec la complicité d'Olivier Pont. Mais quels qu'ils soient on y reconnait bien là des humains, et en cela c'est une réussite. C'est de la superbe BD d'aventure, et même si ce tome est peut être un poil moins fou que les précédents, le tout est d'une belle cohérence, et c'est avec plaisir que l'on continuera à suivre cette série ô combien attachante.
  21. Titre de l'album : Un putain de salopard - Tome 3 - Guajeraï Scenariste de l'album : Régis Loisel Dessinateur de l'album : Olivier Pont Coloriste : François Lapierre Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Alors que Max et le manchot sont à la recherche de Baïa, en fuite à travers la jungle avec le capitaine Rego, ceux-ci sont eux-mêmes poursuivis par les hommes du chef du camp de travailleurs, Hermann, qui cherche à faire la lumière autour de la mort de sa fille. Les course-poursuites se croisent et se multiplient dans la jungle luxuriante mais toujours plus dangereuse. Sans compter que Max et le manchot - autrement dit le fils et le père - partagent désormais un autre secret : le trésor retrouvé dans l'épave de l'avion dans lequel la fille d'Hermann trouva la mort et que le manchot pilotait. Critique : Ce putain de salopard est l'une des séries de bd dontj'attends chaque prochain tome avec impatience. Le bon mélange de mystère, d'aventure, et d'univers à découvrir qui me plait, servie par le trait chaud et plein d'empathie d'Olivier Pont. Les couleurs de François Lapierre complète avec brio l'excellence de la mise en scène et en lumière de cette Amazonie des années 70. Régis Loisel ne nous fait cependant pas de cadeaux avec son scénario, livrant nos héros qui tentent de surnager aux coups du sorts et aux bassesses humaines. Il n'en oublie pas pour autant d'esquisser à travers des détails ses personnages secondaires, les rendant détestables ou attachants avec la complicité d'Olivier Pont. Mais quels qu'ils soient on y reconnait bien là des humains, et en cela c'est une réussite. C'est de la superbe BD d'aventure, et même si ce tome est peut être un poil moins fou que les précédents, le tout est d'une belle cohérence, et c'est avec plaisir que l'on continuera à suivre cette série ô combien attachante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-putain-de-salopard-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. poseidon2

    Un chant de Noel

    Quand il s'agit de Munuera, je ne suis pas vraiment objectif. En effet, son style graphique fait partie de mes préférés à l'heure actuelle. Alors le commentaire suivant sera à juger en prenant en ce manque d'objectivité : Ce chant de Noel est, graphiquement parlant, la plus belle réussite de Munuéra ! oui oui rien que cela. Je ne dis pas cela à la légère. Les personnages sont.. du niveau de Munuéra mais surtout les décors sont sublimes avec des pleines planches de Londres magnifiques. La mise en couleur alterne le sombre du Londres de la fin du XIXieme avec des couleurs vives pour les 3 esprits, du passé, du présent et du futur. Car on parle bien ici d'une version revisitée du conte de Dickens. Je dis bien revisité car Munuéra nous décline ce conte avec un Scrooge au féminin. De ce fait, il introduit dans le récit un nouvel élément : l'émancipation de la femme qui la rend sujette, autant qu'un homme, aux vicissitudes de l'avarice et de la misanthropie. Cet ajout change le déroulé du récit et pourrait ne pas plaire à tous. Pour ma part, je pense que cela apporte une nouvelle vision au conte, le rendant plus actuel. Une belle réussite pour un one shot qui fera un très beau cadeau de Noël !
  23. Titre de l'album : Un chant de Noel Scenariste de l'album : José-Luis Munuera Dessinateur de l'album : José-Luis Munuera Coloriste : José-Luis Munuera Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Londres, 1843. Tous les habitants, les mieux lotis comme les plus démunis, s'apprêtent à fêter Noël. Tous, à l'exception de Scrooge. Aux yeux de cette riche commerçante, insensible au malheur des autres comme à l'atmosphère de liesse qui baigne la cité, seuls le travail et l'argent ont de l'importance. On la dit radine, égoïste et mesquine. Elle préfère considérer qu'elle a l'esprit pratique. Et tandis que les festivités illuminent la ville et le coeur de ses habitants, Scrooge rumine sa misanthropie... Une nuit, des esprits viennent lui rendre visite. Ils l'emmènent avec eux, à la rencontre de la jeune fille qu'elle était, quelques années plus tôt, lorsque la cupidité n'avait pas encore rongé son coeur. Mais aussi à la découverte de celle qu'elle aurait pu devenir si elle avait choisi la voie de la bonté... Après le Bartleby d'Herman Melville, José Luis Munuera adapte librement un autre classique de la littérature anglo-saxonne : Un chant de Noël, de Charles Dickens. Munuera s'empare ainsi d'un des chefs-d'oeuvre de l'écrivain anglais, paru en 1843, et féminise le personnage de Scrooge. Une relecture délicieuse, à savourer pour les fêtes ! Critique : Quand il s'agit de Munuera, je ne suis pas vraiment objectif. En effet, son style graphique fait partie de mes préférés à l'heure actuelle. Alors le commentaire suivant sera à juger en prenant en ce manque d'objectivité : Ce chant de Noel est, graphiquement parlant, la plus belle réussite de Munuéra ! oui oui rien que cela. Je ne dis pas cela à la légère. Les personnages sont.. du niveau de Munuéra mais surtout les décors sont sublimes avec des pleines planches de Londres magnifiques. La mise en couleur alterne le sombre du Londres de la fin du XIXieme avec des couleurs vives pour les 3 esprits, du passé, du présent et du futur. Car on parle bien ici d'une version revisitée du conte de Dickens. Je dis bien revisité car Munuéra nous décline ce conte avec un Scrooge au féminin. De ce fait, il introduit dans le récit un nouvel élément : l'émancipation de la femme qui la rend sujette, autant qu'un homme, aux vicissitudes de l'avarice et de la misanthropie. Cet ajout change le déroulé du récit et pourrait ne pas plaire à tous. Pour ma part, je pense que cela apporte une nouvelle vision au conte, le rendant plus actuel. Une belle réussite pour un one shot qui fera un très beau cadeau de Noël ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-chant-de-noel-une-histoire-de-fantomes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Cette première partie du Labeur du diable n'est pas une lecture pour tout public, l'histoire se déroule dans une ambiance très sombre dans les bas-fonds de Los Angeles. Fathi Beddiar nous propose de suivre Webster un quarantenaire qui subit sa vie et devient le souffre-douleur de tous les personnages qu'ils croisent sur son chemin, cela va du motard jusqu'à ses collègues de travail. Il écrit chaque détail et toutes les problématiques de sa vie et ses désirs et fantasmes refoulés dans un cahier. Progressivement il commence à entendre un bruit sourd ou comme une respiration qui devient une voix à l'intérieur de lui pour lui dicter sa conduite. A partir de ce moment, le récit sombre devient plus trash et violent. Webster se transforme en psychopathe sadique en liberté dans des quartiers pauvres. Les dessins de Babbyan conviennent parfaitement au récit avec un beaucoup d'encrage et un trait très réaliste. L'auteur gère bien les angles de vue et dépeint sans détour, la prostitution, la violence et les quartiers défavorisés de LA. Geannes Holland est le deuxième dessinateur à intervenir avant la fin de cette première partie intense. L'album se termine sur un making of complet avec tous les sources d'inspirations pour les auteurs avec des films et de la musique. Proche d'un film dans sa construction, le labeur du diable est une lecture marquante pour public averti. Vivement la suite pour connaitre le dénouement qui ne se fera pas sans violence.
  25. Titre de l'album : Le labeur du diable Première partie Scenariste de l'album : Fathi Beddiar Dessinateur de l'album : Babbyan & Geannes Holland Coloriste : Francesco Segala Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Los Angeles. Webster Fehler, 40 ans, souffre du mal existentiel qui touche la majorité de la population angeleno : la dépression. Son quotidien ne se définit qu'à travers l'isolement et la frustration. Webster n'a personne à aimer, ni à qui parler. Il subit le poids d'une existence au rabais dans un cabinet d'avocats où il n'essuie que mépris et reproches. Jusqu'au jour où le destin intervient d'une façon sournoise : Webster trouve une sacoche égarée qui renferme un badge de policier et une arme chargée. Cette découverte va provoquer le réveil d'une part d'ombre dont il sera à la merci. Webster sent naître en lui un sentiment grisant de toute-puissance. Par-delà le bien et le mal, il va sortir de sa chrysalide, dominer et prendre sa revanche. En usurpant une identité de policier, Webster ira s'aventurer au-delà des frontières interdites de Los Angeles pour se complaire dans l'immoralité. Ses exactions vont mettre la ville à feu et à sang. Personne ne sera à l'abri de ses actes... y compris le policier ayant perdu son badge et son arme ! Critique : Cette première partie du Labeur du diable n'est pas une lecture pour tout public, l'histoire se déroule dans une ambiance très sombre dans les bas-fonds de Los Angeles. Fathi Beddiar nous propose de suivre Webster un quarantenaire qui subit sa vie et devient le souffre-douleur de tous les personnages qu'ils croisent sur son chemin, cela va du motard jusqu'à ses collègues de travail. Il écrit chaque détail et toutes les problématiques de sa vie et ses désirs et fantasmes refoulés dans un cahier. Progressivement il commence à entendre un bruit sourd ou comme une respiration qui devient une voix à l'intérieur de lui pour lui dicter sa conduite. A partir de ce moment, le récit sombre devient plus trash et violent. Webster se transforme en psychopathe sadique en liberté dans des quartiers pauvres. Les dessins de Babbyan conviennent parfaitement au récit avec un beaucoup d'encrage et un trait très réaliste. L'auteur gère bien les angles de vue et dépeint sans détour, la prostitution, la violence et les quartiers défavorisés de LA. Geannes Holland est le deuxième dessinateur à intervenir avant la fin de cette première partie intense. L'album se termine sur un making of complet avec tous les sources d'inspirations pour les auteurs avec des films et de la musique. Proche d'un film dans sa construction, le labeur du diable est une lecture marquante pour public averti. Vivement la suite pour connaitre le dénouement qui ne se fera pas sans violence. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-labeur-du-diable-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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