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  1. poseidon2

    Inoubliables tome 1

    Inoubliables, ce sont des histoires vraies. Les histoires de moments qui ont changé la vie des gens et qu'ils n'oublieront jamais. Vous savez ces moments dont vous vous souvenez toutes votre vie et pour lesquels vous vous dites : Si ça n'était pas arrivé..... Et bien Fabien Toulmé en a choisit certains et a décidé de mètre en images ces moments pour nous montrer que les meilleures histoires restaient les histoires de tous les jours. Des histoires très humaines mais parfois dures ou surréalistes. De l'embrigadement d'une famille par les témoins de Jehovah à une histoire d'amour sur une vie complète, on passe par plein de petit moment qui nous font nous dire que, nous aussi,, on a eu des moments mémorables et nous fait nous replonger dans nos souvenirs. Des moments de vies émouvants pour une BD plus intéressantes qu'il n'y parait
  2. poseidon2

    Spirou et la gorgone bleue

    Alors la ! Je dois avouer avoir pris une grosse claque. En partie parce que je n'attends jamais trop rien de ces versions "vu par" des différents grandes séries de la BD franco/belges. Mais pas que.... car Dany et Yann nous livrent une superbe histoire qui m'a rappelé les Spirou de mon enfance. Déjà ils sont repris la base des aventures de notre groom : Une aventure rocambolesque ou Spirou et Spip (et Fantasio !) se trouvent mêlés par le plus grand des hasards. Mais on retrouve surtout un second degré de folie. Les réflexions de Spip sont à mourir de rire tout comme le traitement de Fantasio comme une "extension" de Spirou et le fait que cela l'énerve au plus haut point. Et que dire du contexte et des références à l'actualité signée Dany : Le porte-avion uniquement piloté par des Blacks avec le blanc de service qui est forcément un espion, le "méchant" copie de Trump qui retombe toujours sur ces pates, la malbouffe et les gens qui s'en foutent tant qu'il y a un goodies à gagner… Tout un ensemble qui rend la lecture truculente. Et tout ça saupoudré du trait de Dany qui, cela va sans dire, met en avant le personnage de Secotine comme rarement 🙂 bref j'ai adoré et je m'en vais le relire pour trouver des réferences/blagues que j'aurais pu rater !
  3. Titre de l'album : Spirou et la gorgone bleue Scenariste de l'album : Yann Le Pennetier Dessinateur de l'album : Daniel Henrotin Coloriste : Daniel Henrotin Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Lors d'un reportage sur un groupe « écolo-terroriste », Seccotine découvre que ses activités sont financées par le comte de Champignac, le vieil ami de Spirou et Fantasio ! En prenant le relais de l'enquête, le célèbre duo va se retrouver embarqué à son insu sur un porte-avions dans un combat acharné entre un milliardaire producteur d'engrais chimiques extrêmement polluants et une organisation 100 % féminine qui lutte avec des moyens originaux contre la malbouffe et la pollution des océans. Avec La Gorgone Bleue, Yann et Dany nous livrent une grande aventure humoristique de Spirou qui n'hésite pas à aborder quelques thèmes d'actualité brûlants : écolo-terrorisme, pollution des océans, greenwashing, déontologie médiatique, etc. Critique : Alors la ! Je dois avouer avoir pris une grosse claque. En partie parce que je n'attends jamais trop rien de ces versions "vu par" des différents grandes séries de la BD franco/belges. Mais pas que.... car Dany et Yann nous livrent une superbe histoire qui m'a rappelé les Spirou de mon enfance. Déjà ils sont repris la base des aventures de notre groom : Une aventure rocambolesque ou Spirou et Spip (et Fantasio !) se trouvent mêlés par le plus grand des hasards. Mais on retrouve surtout un second degré de folie. Les réflexions de Spip sont à mourir de rire tout comme le traitement de Fantasio comme une "extension" de Spirou et le fait que cela l'énerve au plus haut point. Et que dire du contexte et des références à l'actualité signée Dany : Le porte-avion uniquement piloté par des Blacks avec le blanc de service qui est forcément un espion, le "méchant" copie de Trump qui retombe toujours sur ces pates, la malbouffe et les gens qui s'en foutent tant qu'il y a un goodies à gagner… Tout un ensemble qui rend la lecture truculente. Et tout ça saupoudré du trait de Dany qui, cela va sans dire, met en avant le personnage de Secotine comme rarement 🙂 bref j'ai adoré et je m'en vais le relire pour trouver des réferences/blagues que j'aurais pu rater ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-spirou-de-dany-et-yann-spirou-et-la-gorgone-bleue?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Titre de l'album : Emma et Capucine tome 7 - Roméo et Juliette Scenariste de l'album : Jérôme Hamon Dessinateur de l'album : Lena Sayaphoum Coloriste : Lena Sayaphoum Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Emma et Capucine gagnent en maturité, semblent épanouies et sont d'excellentes danseuses ! Cependant, les soeurs doivent aussi affronter la complexité des relations amoureuses. C'est en dansant qu'elles vont le comprendre : si on veut percevoir les battements de son coeur sur scène, celui-ci doit aussi battre en-dehors... Quel challenge ! Capucine doit passer une audition pour une série TV sur la danse classique. Elle n'a que deux jours pour répéter... alors que Maël monte justement ce week-end à Paris pour tenter sa chance au Conservatoire de musique. Lui en Bretagne, elle dans la capitale : y a-t-il un avenir pour eux, si loin l'un de l'autre ? Au lycée Saint-Exupéry, Emma et sa bande répètent, eux aussi : les Hip Hop International, l'une des compétitions de hip hop les plus célèbres au monde, approchent ! Leur chorégraphie n'est cependant pas au point et Jake, Emma et Swann s'inscrivent au workshop d'un professeur canadien pour s'améliorer. Si la danse semble rapprocher ces trois-là, Misha sent qu'Emma et lui s'éloignent tout doucement l'un de l'autre... Est-ce vraiment lui qu'Emma aime ? Car une véritable alchimie, ça se crée à deux... Critique : Septième tome et lente évolution de la série avec une série se détachant un peu de la danse pour orienter notre histoire sur les histoires de coeur de ces jeunes filles. Une orientation mangaisante tirant sur le shojo (ou Yuri ?) qui, si elle n'est pas déplaisante, prend un poil trop de place par rapport à la danse elle même qui passe en second plan. Un équilibre perdu qui est un peu dommageable pour la lecture et l'interet de la série. Mais gageons que cet équilibre saura etre retrouvé par nos auteurs dans le prochain tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/emma-et-capucine-tome-7-romeo-et-juliette?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Septième tome et lente évolution de la série avec une série se détachant un peu de la danse pour orienter notre histoire sur les histoires de coeur de ces jeunes filles. Une orientation mangaisante tirant sur le shojo (ou Yuri ?) qui, si elle n'est pas déplaisante, prend un poil trop de place par rapport à la danse elle même qui passe en second plan. Un équilibre perdu qui est un peu dommageable pour la lecture et l'interet de la série. Mais gageons que cet équilibre saura etre retrouvé par nos auteurs dans le prochain tome.
  6. Titre de l'album : Touristes à la Havane Scenariste de l'album : Edo Brenes Dessinateur de l'album : Edo Brenes Coloriste : Edo Brenes Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Points de vue sur la situation actuelle à Cuba Arturo et Ivannia viennent passer leurs vacances à La Havane. Comme tous les touristes, ils tombent vite sous le charme de la ville et de ses habitants malgré les petites déconvenues du contrôle à l'aéroport, du change de devises un peu louche ou du manque d'Internet pour donner des nouvelles à leur famille. Loin de se contenter de ces anecdotes pittoresques, ils vont chercher à comprendre au fil des rencontres la réalité de ce pays sous le vernis écaillé... Les histoires des Cubains qui croisent leur chemin se mêlent ainsi au récit pour en faire un puissant portrait choral de Cuba aujourd'hui. Critique : La notion de vernis écaillé n'a jamais semblé autant appropriée pour décrire Cuba . C'est ce que vous allez découvrir aux côtés de Ivannia et Arturo , le couple costaricain venu découvrir ce pays et surtout sa capitale : La Havane . N'ayant pas eu la chance (ou pas) de visiter cette île des Caraïbes , j'ai donc découvert ce microcosme toujours sous embargo américain , à travers les yeux de ce couple costaricain , mais pas que ! L'auteur a eu l'intelligence de mélanger le voyage touristique et le quotidien des locaux . Ainsi l'on découvre leur arrivée avec les difficultés logistiques liées à un pays sous-développé : présence de 2 monnaies avec une pour les touristes et une pour les cubains , pas d'internet , difficultés de joindre le monde extérieur , grande rareté des produits usuels de consommation etc .... Problèmes économiques auxquels s'ajoute l'obédience communiste , où obscurantisme et délation font loi . Les cubains ont certes la gratuité de soins ( avec le peu de médicaments dont ils disposent) , mais ont aussi des tickets de rationnement ainsi qu'une paye générique liée à leur profession , un revenu vous l'imaginez bien , très faible même pour les personnes diplômés ! Bien entendu , le rêve des jeunes est de partir pour "Yuma" , le nom qu'ils donnent aux Etats-Unis , les plus vieux ayant digéré la propagande communiste se contentent de ce qu'ils ont et se félicitent du peu d'avantages dont ils disposent . On découvre donc tous ces aspects "locaux" sous les yeux ébahis du jeune couple , ET , des turpitudes des havanais avec leurs problématiques personnelles . Le fil conducteur étant presque la décision d'un jeune cubain de partir ou pas pour Miami sur un radeau de fortune ! Nous découvrons tout ce petit monde s'agiter sous la plume de Edo Brenes , qui avait déjà réalisé un travail similaire sur Bons baisers de Limon , une introspection sur sa vie et son pays le Costa Rica . Son trait semi-réaliste fourmille de détails et il use d'un minimum de couleurs pour imager la vision d'une ville restée la même , sans ambition et sans entretien . Tout est ébréché , délavé , usé , "écaillé" ... Peut-on espérer une note d'espoir pour ce pays et ses habitants ? Vous le découvrirez en lisant cet épais roman graphique au fil narratif très soigneux et surprenant dans sa conclusion . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/touristes-a-la-havane/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    Touristes à la Havane

    La notion de vernis écaillé n'a jamais semblé autant appropriée pour décrire Cuba . C'est ce que vous allez découvrir aux côtés de Ivannia et Arturo , le couple costaricain venu découvrir ce pays et surtout sa capitale : La Havane . N'ayant pas eu la chance (ou pas) de visiter cette île des Caraïbes , j'ai donc découvert ce microcosme toujours sous embargo américain , à travers les yeux de ce couple costaricain , mais pas que ! L'auteur a eu l'intelligence de mélanger le voyage touristique et le quotidien des locaux . Ainsi l'on découvre leur arrivée avec les difficultés logistiques liées à un pays sous-développé : présence de 2 monnaies avec une pour les touristes et une pour les cubains , pas d'internet , difficultés de joindre le monde extérieur , grande rareté des produits usuels de consommation etc .... Problèmes économiques auxquels s'ajoute l'obédience communiste , où obscurantisme et délation font loi . Les cubains ont certes la gratuité de soins ( avec le peu de médicaments dont ils disposent) , mais ont aussi des tickets de rationnement ainsi qu'une paye générique liée à leur profession , un revenu vous l'imaginez bien , très faible même pour les personnes diplômés ! Bien entendu , le rêve des jeunes est de partir pour "Yuma" , le nom qu'ils donnent aux Etats-Unis , les plus vieux ayant digéré la propagande communiste se contentent de ce qu'ils ont et se félicitent du peu d'avantages dont ils disposent . On découvre donc tous ces aspects "locaux" sous les yeux ébahis du jeune couple , ET , des turpitudes des havanais avec leurs problématiques personnelles . Le fil conducteur étant presque la décision d'un jeune cubain de partir ou pas pour Miami sur un radeau de fortune ! Nous découvrons tout ce petit monde s'agiter sous la plume de Edo Brenes , qui avait déjà réalisé un travail similaire sur Bons baisers de Limon , une introspection sur sa vie et son pays le Costa Rica . Son trait semi-réaliste fourmille de détails et il use d'un minimum de couleurs pour imager la vision d'une ville restée la même , sans ambition et sans entretien . Tout est ébréché , délavé , usé , "écaillé" ... Peut-on espérer une note d'espoir pour ce pays et ses habitants ? Vous le découvrirez en lisant cet épais roman graphique au fil narratif très soigneux et surprenant dans sa conclusion .
  8. Titre de l'album : Le mystère du col Dyatlov Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Jandro González Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Janvier 1959. Un groupe d'alpinistes chevronnés entame une ascension en direction d'un mont russe. Aucun d'entre eux n'en reviendra vivant. Un mois plus tard, le procureur Lev Ivanov est appelé pour assister à la recherche des corps. Le « limier de Sverdlovsk » s'interroge : pourquoi les alpinistes se sont-ils séparés ? Pourquoi certains ont-ils lacéré leur tente pour en fuir sans leurs chaussures ? Et pourquoi les autres ont-ils été atrocement mutilés ? Et le pire, c'est que personne ne semble tenir à ce qu'il trouve les réponses... Critique : Humpf encore une bd inclassable... On est presque sur un documentaire concernant un fait divers ayant eu lieu dans le grand nord russe sous période URSS, sauf que voilà, le mystère n'ayant jamais été officiellement résolu, il s'agit ici de la présentation de la partie la plus probable de l'histoire. Car si la partie concernant l'enquête s'avère relativement documentée et précise, ce qu'il s'est passé pour ces alpinistes reste encore aujourd'hui un mystère. A noter qu'à ce titre l'enquête présentée dans le dossier documentaire de la fin d'album est presque plus intéressante que la partie bd pour ceux qui veulent comprendre les dessous de ce dossier mystérieux... J'ai par contre du coup plus de mal avec la partie reconstitution de l'aventure de ces alpinistes puisqu'on s'enfonce là alors dans les conjectures... Un mystère irrésolu reste très très frustrant pour le lecteur, et la conclusion de l'enquête soviétique en bd nous laisse forcément sur notre faim. La partie graphique de Jandro Gonzalez est plutôt très réussie avec une vraie expressivité des personnages, même si la colorisation, imposée par le contexte (paysages fortement enneigés et mauvais temps) à tendance à rendre un peu terne. Par contre j'avoue que pour ceux qui ne connaissent pas ce fait divers, se plonger dans un mystère de l'ère soviétique dans un univers aussi hostile et glacial cela change et apporte pas mal de fraicheur à l'ensemble pour le lecteur occidental moyen que je suis. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-mystere-du-col-dyatlov?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. The_PoP

    Le mystère du col Dyatlov

    Humpf encore une bd inclassable... On est presque sur un documentaire concernant un fait divers ayant eu lieu dans le grand nord russe sous période URSS, sauf que voilà, le mystère n'ayant jamais été officiellement résolu, il s'agit ici de la présentation de la partie la plus probable de l'histoire. Car si la partie concernant l'enquête s'avère relativement documentée et précise, ce qu'il s'est passé pour ces alpinistes reste encore aujourd'hui un mystère. A noter qu'à ce titre l'enquête présentée dans le dossier documentaire de la fin d'album est presque plus intéressante que la partie bd pour ceux qui veulent comprendre les dessous de ce dossier mystérieux... J'ai par contre du coup plus de mal avec la partie reconstitution de l'aventure de ces alpinistes puisqu'on s'enfonce là alors dans les conjectures... Un mystère irrésolu reste très très frustrant pour le lecteur, et la conclusion de l'enquête soviétique en bd nous laisse forcément sur notre faim. La partie graphique de Jandro Gonzalez est plutôt très réussie avec une vraie expressivité des personnages, même si la colorisation, imposée par le contexte (paysages fortement enneigés et mauvais temps) à tendance à rendre un peu terne. Par contre j'avoue que pour ceux qui ne connaissent pas ce fait divers, se plonger dans un mystère de l'ère soviétique dans un univers aussi hostile et glacial cela change et apporte pas mal de fraicheur à l'ensemble pour le lecteur occidental moyen que je suis.
  10. Kevin Nivek

    Attraction

    Titre de l'album : Attraction Scenariste de l'album : Jerry Frissen Dessinateur de l'album : Roberto Zaghi Coloriste : Ive Zvorcina Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : C'est l'aube d'une ère nouvelle pour l'humanité : le premier contact avec une civilisation extraterrestre, les Eo'Tarx, est établi. Danko Orton fait partie de la délégation humaine envoyée pour étudier et communiquer avec ce peuple. Il rencontre No'Mi son homologue Alien. Mais leur travail se trouve rapidement perturbé lorsque que No'mi et Danko s'attachent l'un à l'autre quitte à mettre l'échange entre leurs deux civilisations en péril. Critique : Ayant déjà travaillé sur de la SF avec le mythique Jodorowsky sur la suite du Méta-baron , Jerry Frissen s'est lancé en solitaire dans cette aventure spatiale . En lisant le pitch , vous allez vous dire qu'il s'agit d'un mélange des films : Rencontre du 3ème type , et Arrival . On discerne effectivement un peu de ces productions cinématographiques , mais il y ajoute un fort côté psychologique et surtout l'amour avec un grand A . Le linguiste Danko Orton et son interlocutrice extraterrestre No'Mi vont effectivement tomber amoureux au fil de leurs échanges . Une formidable attraction à laquelle ils vont succomber , les entrainant dans des tumultes absolument pas envisagés par leurs directions respectives . Quelles sont les prérogatives de ce peuple venant du confins de l'univers (ou d'un autre 😉 ) ? Les Eo'Tarx sont aussi bien plus avancés que nous dans les domaines technologiques , sont-ils une menace ? L'auteur ménage le suspens et utilise l'histoire d'amour comme fil conducteur au récit , dévoilant les secrets et ambitions de chacun des protagonistes . La rencontre et les interactions sociales entre ces deux peuples humanoïdes sont très bien pensées . L'histoire , le ton donné, et l'originalité du monde des "aliens" sont bien évidemment les atouts principaux de ce one-shot . J'ai en revanche de petites réserves sur le dessin assez inégal . Les parties "spatiales" sont très bien réalisées , mais l'artiste peine sur les phases intramuros pauvres en détails , ainsi que sur certaines expressions faciales des protagonistes . Cependant ,tout ceci est gommé par un travail graphique des plus original sur les scènes extra-planétaires . La vison donnée de cette civilisation et son décorum, regorge d'idées neuves , on peut donc féliciter les auteurs pour cela . Créer et divertir avec ce genre de postulat devient de plus en plus difficile , ce vent de fraîcheur est donc des plus réjouissant . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/attraction-9782731669855/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    Attraction

    Ayant déjà travaillé sur de la SF avec le mythique Jodorowsky sur la suite du Méta-baron , Jerry Frissen s'est lancé en solitaire dans cette aventure spatiale . En lisant le pitch , vous allez vous dire qu'il s'agit d'un mélange des films : Rencontre du 3ème type , et Arrival . On discerne effectivement un peu de ces productions cinématographiques , mais il y ajoute un fort côté psychologique et surtout l'amour avec un grand A . Le linguiste Danko Orton et son interlocutrice extraterrestre No'Mi vont effectivement tomber amoureux au fil de leurs échanges . Une formidable attraction à laquelle ils vont succomber , les entrainant dans des tumultes absolument pas envisagés par leurs directions respectives . Quelles sont les prérogatives de ce peuple venant du confins de l'univers (ou d'un autre 😉 ) ? Les Eo'Tarx sont aussi bien plus avancés que nous dans les domaines technologiques , sont-ils une menace ? L'auteur ménage le suspens et utilise l'histoire d'amour comme fil conducteur au récit , dévoilant les secrets et ambitions de chacun des protagonistes . La rencontre et les interactions sociales entre ces deux peuples humanoïdes sont très bien pensées . L'histoire , le ton donné, et l'originalité du monde des "aliens" sont bien évidemment les atouts principaux de ce one-shot . J'ai en revanche de petites réserves sur le dessin assez inégal . Les parties "spatiales" sont très bien réalisées , mais l'artiste peine sur les phases intramuros pauvres en détails , ainsi que sur certaines expressions faciales des protagonistes . Cependant ,tout ceci est gommé par un travail graphique des plus original sur les scènes extra-planétaires . La vison donnée de cette civilisation et son décorum, regorge d'idées neuves , on peut donc féliciter les auteurs pour cela . Créer et divertir avec ce genre de postulat devient de plus en plus difficile , ce vent de fraîcheur est donc des plus réjouissant .
  12. Titre de l'album : La marche brume tome 1 - Le souffle des choses Scenariste de l'album : Stéphane Fert Dessinateur de l'album : Stéphane Fert Coloriste : Stéphane Fert Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Avant, on n'avait pas peur des forêts sombres et des vieilles croyances, des cris de bêtes qui déchirent la nuit et des ombres incertaines qui rôdaient dans les champs. On se moquait bien des trolls cachés sous les ponts, des déesses vengeresses, des géants de nuages ou des diables des crevasses... Alors on brûlait les arbres millénaires pour se chauffer au printemps et on empoisonnait la terre pour la forcer à vomir ses fruits. Et puis un jour, la Brume a tout emporté. Oh, pas la petite brumouille du matin ou la semi-brume des lendemains de pluie, non ! La brouillasse, la vraie. La purée de boue, la bouillie de charbon, noire et épaisse comme de l'encre en suspension. Celle qui engloutit tout pour recracher des monstres qui vous dévorent à leur tour. Celle dont personne ne revient... sauf la petite Tempérance, une ogresse attachante. Sauvée de justesse par Grisette la Semeuse, une sorcière aussi puissante que bourrue, la petite fille est élevée dans la tranquillité d'une sororité de vieilles femmes qui vivent dans les montagnes. Mais dix-huit ans plus tard, la Brume terrifiante finit par frapper durement la communauté, forçant un petit groupe de sorcières à quitter le village pour tenter de percer les mystères du fléau. Il est temps de sortir les grigris et de se rappeler des vieilles incantations et des leçons de kung-fu pour se lancer dans une grande aventure qui changera le destin de la jeune Tempérance à jamais. Un conte écologique moderne, drôle et sombre à la fois, empreint de métaphores servant de belles réflexions et jouant, non sans humour, avec les stéréotypes du monde foisonnant de la sorcellerie. Critique : Moi qui cherche des ouvrages innovants, il va sans dire que celui-ci en fait partit. Un roman graphique sur une ogresse recueillie par des sorcières qui cherchent à survivre à la "brume". Tout est bien dans ce résumé et même dans le traitement. Nos sorcières sont toutes très différentes, les méchants sont intéressants et notre ogresse est assez subtile et maligne. Pour autant... il m'a manqué quelque chose. J'ai encore du mal à mettre le doit dessus. J'ai trouvé le tout un peu long et oscillant un peu trop entre deux genres. C'est peut-être ça ! En fait, l'histoire oscille entre le traitement enfantin et l'historie sombre pour adulte. Et elle oscille tellement qu'elle m'a décroché par moment. Ce n'est pas évident (la preuve j'ai eu du mal à mettre le doigt dessus) mais suffisamment embêtant pour laisser un gout bizarre dans la bouche. Les idées sont bonnes et le graphisme aussi. Espérons que la suite de la BD choisirent de quel côté elle penche : Ado ou adulte ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-marche-brume-tome-1-le-souffle-des-choses?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Moi qui cherche des ouvrages innovants, il va sans dire que celui-ci en fait partit. Un roman graphique sur une ogresse recueillie par des sorcières qui cherchent à survivre à la "brume". Tout est bien dans ce résumé et même dans le traitement. Nos sorcières sont toutes très différentes, les méchants sont intéressants et notre ogresse est assez subtile et maligne. Pour autant... il m'a manqué quelque chose. J'ai encore du mal à mettre le doit dessus. J'ai trouvé le tout un peu long et oscillant un peu trop entre deux genres. C'est peut-être ça ! En fait, l'histoire oscille entre le traitement enfantin et l'historie sombre pour adulte. Et elle oscille tellement qu'elle m'a décroché par moment. Ce n'est pas évident (la preuve j'ai eu du mal à mettre le doigt dessus) mais suffisamment embêtant pour laisser un gout bizarre dans la bouche. Les idées sont bonnes et le graphisme aussi. Espérons que la suite de la BD choisirent de quel côté elle penche : Ado ou adulte ?
  14. Kevin Nivek

    Megalodon

    Titre de l'album : Megalodon Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Paolo Antiga Coloriste : Andrea Meloni Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : À l'ère du Miocène, un jeune mégalodon cherche à récupérer la place de chef qu'occupe « le balafré ». Mais ce dernier est violent et rusé, et le jeune mégalodon se retrouve rapidement exclu de son groupe. Il doit désormais apprendre à survivre seul, dans un océan peuplé de mille dangers. Critique : On a tous en mémoire la star de la saga Carthago initiée par Christophe Bec , à savoir cet ancêtre du grand requin blanc : le mégalodon . Je dis la star car ses apparitions étaient assez marquantes , mais il partageait l'affiche avec d'autres protagonistes ! Dans ce one-shot de 112 pages , il est incontestablement au centre des débats . Il y a plus de 5 millions d'années , notre jeune et fougueux mégalodon est pris d'une ambition certaine pour accéder au statut de chef de meute . Mais le vieux et expérimenté squale tient à son statut privilégié lui donnant entre autres ,la priorité aux femelles . Ainsi , au grès des courants et à la recherche de nourriture , la meute navigue et tient sa place dans la chaîne alimentaire . Imaginez un requin de 16m de long avec des dents de 14cm , et dites vous qu'à cette ère , l'on trouvait encore plus gros et dangereux ! Notre intrépide requin aura fort à faire entre ces léviathans des profondeurs et un leader attendant son heure pour frapper . Bec imagine l'histoire de cet animal , et use de monologues à la première personne pour délivrer les pensées du squale . Il prend vie sous nos yeux et l'empathie fonctionne assez bien . On découvre les difficultés qu'il rencontre et on tremble pour lui , en dépit de son apparence et ses pensées de chasseur . Il faut dire que le dessin est particulièrement réussi . Formé à l'école italienne de Milan , Paolo Antiga nous démontre tout son talent à travers des planches sous-marines saisissantes . Un trait réaliste sublimé par les couleurs vives , ponctuées de reflets lumineux captivants . La couleur de l'eau varie selon les profondeurs et les lieux , rendant l'immersion palpable . Rarement vous n'aurez vu d'espaces aquatiques aussi réels ! Un bien bel ouvrage , qui peine un peu il est vrai par son histoire convenue . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/megalodonOn%20a/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Kevin Nivek

    Megalodon

    On a tous en mémoire la star de la saga Carthago initiée par Christophe Bec , à savoir cet ancêtre du grand requin blanc : le mégalodon . Je dis la star car ses apparitions étaient assez marquantes , mais il partageait l'affiche avec d'autres protagonistes ! Dans ce one-shot de 112 pages , il est incontestablement au centre des débats . Il y a plus de 5 millions d'années , notre jeune et fougueux mégalodon est pris d'une ambition certaine pour accéder au statut de chef de meute . Mais le vieux et expérimenté squale tient à son statut privilégié lui donnant entre autres ,la priorité aux femelles . Ainsi , au grès des courants et à la recherche de nourriture , la meute navigue et tient sa place dans la chaîne alimentaire . Imaginez un requin de 16m de long avec des dents de 14cm , et dites vous qu'à cette ère , l'on trouvait encore plus gros et dangereux ! Notre intrépide requin aura fort à faire entre ces léviathans des profondeurs et un leader attendant son heure pour frapper . Bec imagine l'histoire de cet animal , et use de monologues à la première personne pour délivrer les pensées du squale . Il prend vie sous nos yeux et l'empathie fonctionne assez bien . On découvre les difficultés qu'il rencontre et on tremble pour lui , en dépit de son apparence et ses pensées de chasseur . Il faut dire que le dessin est particulièrement réussi . Formé à l'école italienne de Milan , Paolo Antiga nous démontre tout son talent à travers des planches sous-marines saisissantes . Un trait réaliste sublimé par les couleurs vives , ponctuées de reflets lumineux captivants . La couleur de l'eau varie selon les profondeurs et les lieux , rendant l'immersion palpable . Rarement vous n'aurez vu d'espaces aquatiques aussi réels ! Un bien bel ouvrage , qui peine un peu il est vrai par son histoire convenue .
  16. Titre de l'album : Inguinis origines - tome 2 Scenariste de l'album : Katia Even Dessinateur de l'album : Nicolas Guenet Coloriste : Nicolas Guenet Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Chrysanthe tient à son affranchissement et doit retrouver le précieux papyrus la liant encore à son maître. Mais c'est en fouillant dans les hautes sphères de la société romaine qu'on découvre souvent bien plus de choses qu'on ne le voudrait. C'est peut-être ça, le prix de la liberté ! Critique : Second et dernier tome des aventures de Chrysanthe dans une Rome qui va livrer les secrets tant attendus après un premier volume intrigant . Une fois de plus , Katia Even livre un scénario à la mécanique bien huilée , nous faisant découvrir au fur et à mesure le dénouement de chacune des intrigues posées précédemment . Ainsi , le fameux papyrus "égaré" , la disparition des jeunes filles , la décision de son maître quant à la signature ou pas de son affranchissement , tout vous sera révélé dans un déluge d'action et de suspens . Certes vous retrouverez les habituelles scènes "intimes" où la nudité est reine , dévoilant des corps enchevêtrés s'affairant . Les femmes sont pulpeuses et les hommes musculeux , des scènes standardisées ou des orgies typiques romaines , vous tournerez les pages avec délectation en contemplant le trait de Nicolas Guenet . il sublime les ambiances avec une lumière sur les corps saisissante comme un feu crépitant . Nous arpentons moins les venelles romaines du premier tome , pour visiter les geôles souterraines sombres et autres arrière-salles résonnant au son des gémissements de leurs occupants . Il est juste regrettable que certains visages en gros plan soit moins reconnaissables , mais dans l'ensemble , le dessinateur livre une partition assez remarquable sur les couleurs et les ombrages . Un trait réaliste pour dépeindre une Rome complexe où les vies humaines (hors romains) ne représentaient pas grand chose . Ce duo d'auteurs fonctionne toujours à merveille pour dépeindre la Rome antique , d'autres projets ensemble à venir ? Vous le saurez bientôt 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=inguinis/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Inguinis origines - tome 2

    Second et dernier tome des aventures de Chrysanthe dans une Rome qui va livrer les secrets tant attendus après un premier volume intrigant . Une fois de plus , Katia Even livre un scénario à la mécanique bien huilée , nous faisant découvrir au fur et à mesure le dénouement de chacune des intrigues posées précédemment . Ainsi , le fameux papyrus "égaré" , la disparition des jeunes filles , la décision de son maître quant à la signature ou pas de son affranchissement , tout vous sera révélé dans un déluge d'action et de suspens . Certes vous retrouverez les habituelles scènes "intimes" où la nudité est reine , dévoilant des corps enchevêtrés s'affairant . Les femmes sont pulpeuses et les hommes musculeux , des scènes standardisées ou des orgies typiques romaines , vous tournerez les pages avec délectation en contemplant le trait de Nicolas Guenet . il sublime les ambiances avec une lumière sur les corps saisissante comme un feu crépitant . Nous arpentons moins les venelles romaines du premier tome , pour visiter les geôles souterraines sombres et autres arrière-salles résonnant au son des gémissements de leurs occupants . Il est juste regrettable que certains visages en gros plan soit moins reconnaissables , mais dans l'ensemble , le dessinateur livre une partition assez remarquable sur les couleurs et les ombrages . Un trait réaliste pour dépeindre une Rome complexe où les vies humaines (hors romains) ne représentaient pas grand chose . Ce duo d'auteurs fonctionne toujours à merveille pour dépeindre la Rome antique , d'autres projets ensemble à venir ? Vous le saurez bientôt 😉
  18. Titre de l'album : Tango - Tome 7 - La flèche de Magellan Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérome Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Manille, Philippines. Tango et Mario ont du temps à tuer, alors pourquoi ne pas se mettre en chasse de reliques oubliées : le casque du plus grand navigateur de l'histoire, Magellan, et la flèche qui l'a tué sur ces rivages lointains ? Seulement, cette idée romantique et aventureuse s'avère bien plus compliquée et dangereuse que prévu. Tango n'est pas au bout de ses surprises... Critique : Qu'il est difficile d'expliquer pourquoi l'on s'attache parfois à une série et pas a une autre... Tango est clairement une des séries que j'aime beaucoup et dont je lis toujours les aventures avec grand plaisir... Pour autant la baisse d'intensité des derniers tomes, le côté assez prévisible des situations, et l'ensemble finalement très classique et masculin des aventures rendent l'ensemble ni vraiment original ni particulièrement audacieux. Alors pourquoi j'aime autant cette série ? Tango c'est de la bd de polar / aventures à l'ancienne, avec les bonnes recettes traditionnelles : héros baroudeur charismatique, taiseux et mystérieux, aventure en pays exotique pour nous franco-belges, belles femmes fatales et violence maitrisée... Il y a du Bob Morane, du XIII et du Bernard Prince dans Tango. Pour les amateurs de jeux vidéo, ce nouvel opus vous fera forcément penser à Nathan Drake aussi... Car oui ce tome 7 lance un nouveau cycle qui nous emmène sur la trace d'un trésor presque de pirate aux philippines ! Et ce n'est pas plus mal tant l'intrigue des premiers tomes était arrivée au bout, et tant Tango gagne en intérêt dans les scénarios clairs et limpides. Bref, voici un nouveau tome de Tango, et je ne peux que m'en réjouir, je continue cette série qui relance bien son intérêt après quelques tomes moins trépidants et plus faciles. Certes les ficelles sont toujours connues et un peu grosses, certes l'histoire a pour le moment un parfum de déjà vu, mais il continue de faire rêver le petit garçon qui sommeille encore en moi, et ça ce n'est pas rien finalement. Tango c'est avant tout un parfum des bd d'aventures action des années 70-90, héros viril, jolies filles, soleil et aventures exotiques... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tango-tome-7-la-fleche-de-magellan?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Qu'il est difficile d'expliquer pourquoi l'on s'attache parfois à une série et pas a une autre... Tango est clairement une des séries que j'aime beaucoup et dont je lis toujours les aventures avec grand plaisir... Pour autant la baisse d'intensité des derniers tomes, le côté assez prévisible des situations, et l'ensemble finalement très classique et masculin des aventures rendent l'ensemble ni vraiment original ni particulièrement audacieux. Alors pourquoi j'aime autant cette série ? Tango c'est de la bd de polar / aventures à l'ancienne, avec les bonnes recettes traditionnelles : héros baroudeur charismatique, taiseux et mystérieux, aventure en pays exotique pour nous franco-belges, belles femmes fatales et violence maitrisée... Il y a du Bob Morane, du XIII et du Bernard Prince dans Tango. Pour les amateurs de jeux vidéo, ce nouvel opus vous fera forcément penser à Nathan Drake aussi... Car oui ce tome 7 lance un nouveau cycle qui nous emmène sur la trace d'un trésor presque de pirate aux philippines ! Et ce n'est pas plus mal tant l'intrigue des premiers tomes était arrivée au bout, et tant Tango gagne en intérêt dans les scénarios clairs et limpides. Bref, voici un nouveau tome de Tango, et je ne peux que m'en réjouir, je continue cette série qui relance bien son intérêt après quelques tomes moins trépidants et plus faciles. Certes les ficelles sont toujours connues et un peu grosses, certes l'histoire a pour le moment un parfum de déjà vu, mais il continue de faire rêver le petit garçon qui sommeille encore en moi, et ça ce n'est pas rien finalement. Tango c'est avant tout un parfum des bd d'aventures action des années 70-90, héros viril, jolies filles, soleil et aventures exotiques...
  20. alx23

    Troie zéro

    Titre de l'album : Troie zéro Scenariste de l'album : Karibou Dessinateur de l'album : Josselin Duparcmeur Coloriste : Josselin Duparcmeur Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Pas de chance pour Ménélas, roi de Sparte ! Sa femme Hélène est partie avec Pâris, prince troyen, qui l'a séduite grâce à sa recette irrésistible de kébab. Afin de la récupérer, il doit parcourir la Grèce pour s'assurer des alliés, dont certains héros tels Ulysse ou Achille. Ainsi débute un road trip antique improbable qui bifurque dans toutes les directions, sauf une : arriver à Troie et gagner. Critique : Les deux auteurs de Salade César et Waterlose reviennent sur une nouvelle époque historique pour notre plus grand plaisir et nous faire rire par la même occasion avec Troie zéro. Les titres de cette série humour annoncent vraiment la couleur de ce qui nous attend à la lecture. Le scénariste Karibou m'avait beaucoup fait rire avec ses dernières productions dans l'excellente collection Pataques, Constantin de Chamberly - Barbare, esthète et philanthrope ou encore Johnny Biceps. Sur Troie zéro, l'auteur réinvente l'histoire en détournant la mythologie grecque et le fameux cheval de Troie. Déjà l'album commence quand Hélène la femme de Ménélas le roi de Sparte est séduite par les kebabs de Pâris le prince troyen. Il en faut pas plus à Ménélas pour partir en guerre ou road trip où il croisera d'autres figures de la mythologie et surtout avec deux compagnons improbables. Les dessins de Josselin Duparcmeur sont dans un style réaliste minimaliste convenant au genre. Les dialogues sont bien trouvés pour nous amuser avec des situations absurdes, des idées délirantes qui fusent dans tous les sens. Troie zéro est encore un album à mourir de rire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/troie-zero/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. alx23

    Troie zéro

    Les deux auteurs de Salade César et Waterlose reviennent sur une nouvelle époque historique pour notre plus grand plaisir et nous faire rire par la même occasion avec Troie zéro. Les titres de cette série humour annoncent vraiment la couleur de ce qui nous attend à la lecture. Le scénariste Karibou m'avait beaucoup fait rire avec ses dernières productions dans l'excellente collection Pataques, Constantin de Chamberly - Barbare, esthète et philanthrope ou encore Johnny Biceps. Sur Troie zéro, l'auteur réinvente l'histoire en détournant la mythologie grecque et le fameux cheval de Troie. Déjà l'album commence quand Hélène la femme de Ménélas le roi de Sparte est séduite par les kebabs de Pâris le prince troyen. Il en faut pas plus à Ménélas pour partir en guerre ou road trip où il croisera d'autres figures de la mythologie et surtout avec deux compagnons improbables. Les dessins de Josselin Duparcmeur sont dans un style réaliste minimaliste convenant au genre. Les dialogues sont bien trouvés pour nous amuser avec des situations absurdes, des idées délirantes qui fusent dans tous les sens. Troie zéro est encore un album à mourir de rire.
  22. Titre de l'album : la princesse Peau d'âne Scenariste de l'album : Cécile Chicault , Charles Perrault Dessinateur de l'album : Cécile Chicault Coloriste : Ilaria Castagna Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Le célèbre conte de Charles Perrault en bande dessinée.Dans un palais magnifique, un roi et une reine vivent heureux avec leur fille unique. Mais un jour, la reine tombe malade. Avant de mourir, elle fait promettre à son époux de ne se remarier que s'il trouve une femme aussi belle et aussi sage qu'elle. Et le roi finit par se mettre en tête qu'il s'agit de sa propre fille ! Pour échapper à son père qui souhaite l'épouser, la princesse, aidée de sa marraine la fée, lui demande les cadeaux les plus impossibles. Mais,... Critique : On a toutes et tous lu les contes de Perrault dans notre enfance , ou à nos propres enfants bien plus tard . Peau d'âne est passé sous les radars me concernant , je dois bien l'avouer , le fait d'être un garçon sûrement ! Et bien , lire cette histoire en BD à plus de 40 ans , avec un regard à la fois neuf et empreint d'expérience , cela s'avère plus qu'enrichissant . En premier lieu , comment ne pas admirer la pertinence du propos de Perrault , qui a écrit ce conte en 1697 ! A une époque où la toute puissance masculine était à son paroxysme , imaginer une jeune femme pouvant être maîtresse de son corps (de son destin aussi) , c'est d'une clairvoyance sans fin ! Ajouter l'inceste symbolisé par la peau d'âne , et la marraine comme contre-mesure garante de de la morale , pour finir par le prince et la fameuse bague rappelant le soulier de Cendrillon ; voici les ingrédients d'un conte pouvant se lire à tout âge tout en gardant une morale . L'émancipation de la princesse devient inéluctable et formidablement ancré à notre époque . Déjà auteure d'autres histoires fantastiques , Cécile Chicault se montre à son aise , avec un trait souple et élégant , voire "enluminé" sur certains décors . La colorisation est fidèle aux circonstances , tantôt végétale , tantôt lumineuse en magnifiant les robes que la princesse exige à son père en preuve de son amour . Il est à noter que l'auteure a utilisé les textes du conte , et qu'ils peuvent s'avérer un brin complexes à lire pour les plus jeunes d'entre nous . Ce vieux français peut s'avérer difficile à comprendre parfois . Un parti pris donnant de l'authenticité au récit , mais pouvant rebuter . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    la princesse Peau d'âne

    On a toutes et tous lu les contes de Perrault dans notre enfance , ou à nos propres enfants bien plus tard . Peau d'âne est passé sous les radars me concernant , je dois bien l'avouer , le fait d'être un garçon sûrement ! Et bien , lire cette histoire en BD à plus de 40 ans , avec un regard à la fois neuf et empreint d'expérience , cela s'avère plus qu'enrichissant . En premier lieu , comment ne pas admirer la pertinence du propos de Perrault , qui a écrit ce conte en 1697 ! A une époque où la toute puissance masculine était à son paroxysme , imaginer une jeune femme pouvant être maîtresse de son corps (de son destin aussi) , c'est d'une clairvoyance sans fin ! Ajouter l'inceste symbolisé par la peau d'âne , et la marraine comme contre-mesure garante de de la morale , pour finir par le prince et la fameuse bague rappelant le soulier de Cendrillon ; voici les ingrédients d'un conte pouvant se lire à tout âge tout en gardant une morale . L'émancipation de la princesse devient inéluctable et formidablement ancré à notre époque . Déjà auteure d'autres histoires fantastiques , Cécile Chicault se montre à son aise , avec un trait souple et élégant , voire "enluminé" sur certains décors . La colorisation est fidèle aux circonstances , tantôt végétale , tantôt lumineuse en magnifiant les robes que la princesse exige à son père en preuve de son amour . Il est à noter que l'auteure a utilisé les textes du conte , et qu'ils peuvent s'avérer un brin complexes à lire pour les plus jeunes d'entre nous . Ce vieux français peut s'avérer difficile à comprendre parfois . Un parti pris donnant de l'authenticité au récit , mais pouvant rebuter .
  24. Titre de l'album : Les enfants du ciel Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : D'Europe en Égypte, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, la grande Histoire et la petite se rencontrent à travers les destins de trois personnages. Entre récit d'aventure et fresque historique, Desberg et Vrancken se renouvellent et donnent leur meilleur dans un somptueux one-shot. L'histoire débute en 1936 sous l'Italie de Mussolini et s'achève en 1942 à Jérusalem au moment où naît l'idée d'un état juif débarrassé de la tutelle anglaise, loin des atrocités commises en Europe. Alexandre est archéologue. Il perd sa femme en 1936, sous le régime fasciste de Mussolini. Anéanti par le chagrin, il exige la vérité sur les circonstances de cette mort et ne pense qu'à se venger. Pour l'éloigner et le protéger, ses appuis l'envoient en Égypte pour mettre au jour le mystère historique du ralliement du peuple juif à l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. Il ne pensait pas que ses recherches pouvaient résonner avec autant de justesse avec l'époque actuelle. Quelle vérité, dangereuse et cachée, surgira du passé ? Critique : C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-du-ciel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Les enfants du ciel

    C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères .
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