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  1. The_PoP

    Elfes - Tome 31 - Ylanoon

    En voilà une belle idée ! L e monde de fantasy imaginé sur les terres d'Arran pour les séries Elfes, Nains, Orcs et Gobelins mais aussi Mages étant désormais bien connu, et très défini, il ne fournit malheureusement que peu de nouvel imaginaire à chaque épisode. Mais il faut aussi en voir les bons côté puisque les auteurs peuvent désormais s'affranchir de la nécessité d'explorer encore ce univers pour plutôt y intégrer d'autres genres. Et ici on tombe en plein récit Thriller/fantastique avec une ambiance plutôt réussie et cette série de crimes mystérieux à élucider. Un polar dans un univers de Fantasy, c'est plutôt bien pensé. Le clin d'oeil appuyé à un grand film du genre en milieu de BD est également savoureux, bien trouvé et amené. Las j'ai trouvé que certaines ficelles scénaristiques manquaient un poil de cohérence, tout comme le Deus Ex Machina de la fin. Graphiquement Duarte nous livre comme à son habitude un travail soigné respectant scrupuleusement les codes du genre.
  2. Titre de l'album : Elfes - Tome 31 - Ylanoon Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Duarte Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Suite à l'immense raz-de-marée qui a dévasté les côtes des terres d'Arran, les elfes bleus érigent leur nouvelle capitale sur les ruines de la cité d'Ennlya. Mais d'étranges massacres jettent l'opprobre sur les différentes communautés. Pour Lanawyn et sa jeune apprentie Ylanoon commence alors une enquête sanglante au plus profond d'une forêt sombre où se tapit la mort incarnée. Critique : En voilà une belle idée ! L e monde de fantasy imaginé sur les terres d'Arran pour les séries Elfes, Nains, Orcs et Gobelins mais aussi Mages étant désormais bien connu, et très défini, il ne fournit malheureusement que peu de nouvel imaginaire à chaque épisode. Mais il faut aussi en voir les bons côté puisque les auteurs peuvent désormais s'affranchir de la nécessité d'explorer encore ce univers pour plutôt y intégrer d'autres genres. Et ici on tombe en plein récit Thriller/fantastique avec une ambiance plutôt réussie et cette série de crimes mystérieux à élucider. Un polar dans un univers de Fantasy, c'est plutôt bien pensé. Le clin d'oeil appuyé à un grand film du genre en milieu de BD est également savoureux, bien trouvé et amené. Las j'ai trouvé que certaines ficelles scénaristiques manquaient un poil de cohérence, tout comme le Deus Ex Machina de la fin. Graphiquement Duarte nous livre comme à son habitude un travail soigné respectant scrupuleusement les codes du genre. Autres infos : Y a aussi du polar... Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elfes-tome-31?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    Furioso t1 Garald est revenu

    Après le bon (mais à la fin un peu rapide) Alter, le duo Philippe Pelaez / Laval Ng revient chez Darkoo avec une histoire de Dark Fantaisy inspiré d'un poême de XVI siècle. Et si l'idée est bonne avec des inspirations diverses et variées comme la table ronde, ou encore, évidemment, Roland de Ronceveaux et son épée Durandal, j'ai un petit peur que le duo ne retombe dans les travers du deuxième tome de Alter (ou encore ce que l'on a pu voir sur le Pierre du Chaos) c'est à dire d'avoir un scenario trop ambitieux et ne pas avoir le volume de pages nécessaire pour imposer le récit et répondre à toutes les questions. Au départ le sujet du héros revenu d'entre les morts qui revient mettre la royauté en péril est intéressant. Mais à cela on ajoute des sorcière/Déesses en fin de "vie", une écuyère étrange, un fils inconnu, un Roland fou, un Merlin, un... bref beaucoup de choses. Beaucoup de choses qui bien mélangées peuvent faire une vraie belle histoire mais qui, à l'instar de la pierre du chaos, pourraient tourner court si les auteurs n'ont pas la pagination nécessaire pour developper l'histoire. Niveau graphisme je trouve que le trait de Laval NG est un peu trop obscurci (surtout au début) par la coloration volontairement "Dark". Pour en voir plus je vous encourage à relire l'interview dessinée qu'il avait accepter de nous donner :
  4. Titre de l'album : Furioso t1 Garald est revenu Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Laval Ng Coloriste : Laval Ng Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Inspiré du poème de L'Arioste,Orlando Furioso(1516), voici l'histoire de Roland rendu fou par un amour impossible, et de son pire ennemi, Garalt, revenu d'entre les Morts. Garalt est revenu d'entre les morts, ressuscité par celle qui était amoureuse de lui, la fée Alcyna. Jadis considéré comme le meilleur chevalier du monde, il fut tué par Roland, le neveu du roi. Aidé par Sybil, une jeune et jolie écuyère qui se met à son service, Garalt cherche à revoir Bradamante, la virago farouche et impétueuse qui lui donna un fils.Mais sur sa route se dressent Morgane, jalouse de l'amour que sa soeur Alcyna porte au chevalier, et Roland, rendu fou furieux par un amour contrarié. Critique : Après le bon (mais à la fin un peu rapide) Alter, le duo Philippe Pelaez / Laval Ng revient chez Darkoo avec une histoire de Dark Fantaisy inspiré d'un poême de XVI siècle. Et si l'idée est bonne avec des inspirations diverses et variées comme la table ronde, ou encore, évidemment, Roland de Ronceveaux et son épée Durandal, j'ai un petit peur que le duo ne retombe dans les travers du deuxième tome de Alter (ou encore ce que l'on a pu voir sur le Pierre du Chaos) c'est à dire d'avoir un scenario trop ambitieux et ne pas avoir le volume de pages nécessaire pour imposer le récit et répondre à toutes les questions. Au départ le sujet du héros revenu d'entre les morts qui revient mettre la royauté en péril est intéressant. Mais à cela on ajoute des sorcière/Déesses en fin de "vie", une écuyère étrange, un fils inconnu, un Roland fou, un Merlin, un... bref beaucoup de choses. Beaucoup de choses qui bien mélangées peuvent faire une vraie belle histoire mais qui, à l'instar de la pierre du chaos, pourraient tourner court si les auteurs n'ont pas la pagination nécessaire pour developper l'histoire. Niveau graphisme je trouve que le trait de Laval NG est un peu trop obscurci (surtout au début) par la coloration volontairement "Dark". Pour en voir plus je vous encourage à relire l'interview dessinée qu'il avait accepter de nous donner : Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/furioso-tome-1-garalt-est-revenu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Ça faisait longtemps que j'attendais ça : Un scénario de Serge le tendre sans aucune influence de la quête de l'oiseau du temps. Un scénario bien encré dans le XXI ieme siècle. Et c'est chose faite et bien faite avec ce Terence Trolley. Le Tendre nous livre ici une version relooké de notre ami Travis. Oui oui rien que cela. Un Héros au lourd passé menant des aventures à tombeau ouvert et ayant un charme certains sur ces dames, et ce dans une atmosphère de SF politico financière. Au final rien de super original mais... un scénario efficace, qui happe le lecteur et ne le laisse ressortir qu'au profit d'une attente du tome 2. Rien que je n'avais ressenti depuis un moment avec monsieur le Tendre. Il faut dire qu'il est superbement aidé par Patrick Boutin-Gagné, ses dessins aux lignes franches et dynamiques, et a sa coloration qui réveillerait un mort. Un ensemble qui colle parfaitement au scénario tres punchy de monsieur Le Tendre. Un vrai bon moment de détente qui prouve qu'il n'y a pas d'age pour se réinventer. Bien joué monsieur Le Tendre.
  6. Titre de l'album : Terence Trolley T1 : la fenetre sur le cerveau Scenariste de l'album : Serge Le Tendre Dessinateur de l'album : Patrick Boutin-Gagné Editeur de l'album : Drakoo Note de l'album : 4 Résumé de l'album : La Panaklay, une multinationale, avait financé il y a une douzaine d’années, un laboratoire de recherches afin d’explorer les perceptions extrasensorielles de très jeunes enfants avant que leur fontanelle, la « fenêtre sur le cerveau », ne se referme. Norton, l’un des responsables du projet, révolté par l’exploitation de ces petits cobayes, avait saboté le laboratoire avant de s’enfuir avec deux des enfants les plus prometteurs. Dix ans plus tard, la Panaklay vient de retrouver la trace de Norton. Celui-ci fait appel à son neveu, Terence Trolley, pour qu’il veille sur ses protégés. Tous ignorent que les étranges pouvoirs des enfants sont en train de se réveiller et qu’ils vont tout faire basculer. Ce sera un voyage sans retour au bout de la peur. Critique : Ça faisait longtemps que j'attendais ça : Un scénario de Serge le tendre sans aucune influence de la quête de l'oiseau du temps. Un scénario bien encré dans le XXI ieme siècle. Et c'est chose faite et bien faite avec ce Terence Trolley. Le Tendre nous livre ici une version relooké de notre ami Travis. Oui oui rien que cela. Un Héros au lourd passé menant des aventures à tombeau ouvert et ayant un charme certains sur ces dames, et ce dans une atmosphère de SF politico financière. Au final rien de super original mais... un scénario efficace, qui happe le lecteur et ne le laisse ressortir qu'au profit d'une attente du tome 2. Rien que je n'avais ressenti depuis un moment avec monsieur le Tendre. Il faut dire qu'il est superbement aidé par Patrick Boutin-Gagné, ses dessins aux lignes franches et dynamiques, et a sa coloration qui réveillerait un mort. Un ensemble qui colle parfaitement au scénario tres punchy de monsieur Le Tendre. Un vrai bon moment de détente qui prouve qu'il n'y a pas d'age pour se réinventer. Bien joué monsieur Le Tendre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/terence-trolley-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Titre de l'album : La Drôle De Guerre De Papi Et Lucien - Tome 1 Scenariste de l'album : Frabice Erre Dessinateur de l'album : Thierry Maunier Coloriste : Thierry Maunier Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : 1940. Papi est un ancien poilu, toujours très remonté contre les Allemands. Pour lui, rien ne vaut une bonne tranchée ! Son petit-fils, Lucien, essaye de lui expliquer que ce nouveau conflit qui s'annonce n'a rien à voir avec la Grande Guerre. Un jour, Papi entend l'appel du Général de Gaulle à la radio. Remonté comme un coucou, il décide d'aller rejoindre la Résistance à Londres. Avec courage (et une bonne dose d'inconscience) Lucien et son grand-père démarrent un incroyable road-trip à travers la France, sur un chemin semé d'embûches. Critique : Cette nouvelle série nous présente un road-trip avec un enfant et son grand-père dans la France occupée par les nazis en 1940. Le grand-père a déjà participé à la première guerre mondiale et ne comprend pas forcément la situation de cette seconde guerre et confond l'ennemi. Son petit-fils va lui remettre les idées au clair. L'humour est présent durant tout l'album avec des références pour les jeunes lecteurs mais aussi les plus âgés. La seconde guerre est une thématique souvent utilisée dans le monde de la bande dessinée. Les dessins sont un style minimaliste et caricatural pour convenir au genre humoristique. Ce premier tome présente les deux personnages mais aussi leur aventure au centre du conflit contre les soldats nazis. Les deux héros doivent fuir la France comme le général pour rejoindre Londres afin de préparer à l'offensive. Autres infos : Maison d'édition : Auzou Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com Voir la totalité de enregistrement
  8. Cette nouvelle série nous présente un road-trip avec un enfant et son grand-père dans la France occupée par les nazis en 1940. Le grand-père a déjà participé à la première guerre mondiale et ne comprend pas forcément la situation de cette seconde guerre et confond l'ennemi. Son petit-fils va lui remettre les idées au clair. L'humour est présent durant tout l'album avec des références pour les jeunes lecteurs mais aussi les plus âgés. La seconde guerre est une thématique souvent utilisée dans le monde de la bande dessinée. Les dessins sont un style minimaliste et caricatural pour convenir au genre humoristique. Ce premier tome présente les deux personnages mais aussi leur aventure au centre du conflit contre les soldats nazis. Les deux héros doivent fuir la France comme le général pour rejoindre Londres afin de préparer à l'offensive.
  9. alx23

    Aïda

    Avec Aïda, Sergio Gerasi écrit une critique de la société de consommation actuelle mais également sur un la prise de conscience de l'art qui nous entoure. On pourra comparer son récit au film fight club sans la violence, d'ailleurs l'auteur donne quelques références à des films culte de ce genre. La jeune Aïda voit le monde à travers l'objectif de son appareil photo et livre son ressenti. Elle va rejoindre un groupe de jeunes aux idées très engagées et contre le capitalisme en général. Pour eux l'éveil des consciences est l'enjeu majeur de notre époque. Le groupe va organiser des happenings artistiques dans Milan, afin de frapper très fort tous les habitants. L'auteur critique également les proches d'Aïda, jugés de trop superficiel ou refusant de s'affirmer. La mère d'Aïda n'est pas oubliée avec toutes ses amies ayant recours à la chirurgie esthétique pour se donner une nouvelle jeunesse apparente, tout en buvant beaucoup d'alcool lors de soirée entre femme. Les dessins sont très travaillés avec beaucoup de détails pour mettre en image les actions du groupe dans Milan. Ce roman graphique dénonce les dérives de notre époque pour mettre l'art en avant ou en solution à notre société.
  10. alx23

    Aïda

    Titre de l'album : Aïda Scenariste de l'album : Sergio Gerasi Dessinateur de l'album : Sergio Gerasi Coloriste : Sergio Gerasi Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Si Aïda aime photographier le monde et le façonner avec son imagination, elle le comprend de moins en moins. Sa mère, présentatrice télé workaholic, la voit s'éloigner tout en restant impuissante. Quant à ses deux meilleurs amis, Tancrède et Ludo, ils passent leur temps enfermés à consommer des séries télévisées ou à entretenir des rapports virtuels. Cela désespère Aïda qui donnerait tout pour goûter à une vraie relation humaine. Une nuit, alors qu'elle promène seule son chien dans les rues d'un Milan aux allures post-apocalyptiques, elle fait la connaissance des « virus », un groupe d'artistes non-conformistes connus des médias pour leurs happening subversifs dans la ville... Séduite par leur attitude rebelle, Aïda va tout mettre en oeuvre pour s'intégrer à leur communauté. Et si ce virus artistique était le « bon » ? Celui qui permettra à Aïda de ressentir enfin une vibration dans sa vie et secouer ceux qui l'entourent. Critique : Avec Aïda, Sergio Gerasi écrit une critique de la société de consommation actuelle mais également sur un la prise de conscience de l'art qui nous entoure. On pourra comparer son récit au film fight club sans la violence, d'ailleurs l'auteur donne quelques références à des films culte de ce genre. La jeune Aïda voit le monde à travers l'objectif de son appareil photo et livre son ressenti. Elle va rejoindre un groupe de jeunes aux idées très engagées et contre le capitalisme en général. Pour eux l'éveil des consciences est l'enjeu majeur de notre époque. Le groupe va organiser des happenings artistiques dans Milan, afin de frapper très fort tous les habitants. L'auteur critique également les proches d'Aïda, jugés de trop superficiel ou refusant de s'affirmer. La mère d'Aïda n'est pas oubliée avec toutes ses amies ayant recours à la chirurgie esthétique pour se donner une nouvelle jeunesse apparente, tout en buvant beaucoup d'alcool lors de soirée entre femme. Les dessins sont très travaillés avec beaucoup de détails pour mettre en image les actions du groupe dans Milan. Ce roman graphique dénonce les dérives de notre époque pour mettre l'art en avant ou en solution à notre société. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aida?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Il est difficile d'écrire cette chronique après avoir lu La république du crâne dans le même weekend, puisqu'en effet il est difficile de ne pas comparer les deux bandes dessinées, les deux auteurs principaux étant les mêmes, même si pour Cosaques, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat sont renforcés fort à propos par le travail remarquable de Yoann Guillo, mais j'y reviendrais plus tard. J'écrirais donc cette chronique en mettant souvent en parallèle les deux ouvrages car je vous sais nombreux à avoir lu La république du crâne. On est ici également sur de la bd d'aventure historique, appuyé sur une forte thématique de recherche de liberté, finalement bien plus proche de La république du crâne qu'il ne peut y sembler au premier abord. L'emplacement géographique choisi pour cette bd prendra fort malheureusement un douloureux écho avec notre actualité mais il nous apporte de la fraicheur puisqu'on en ignore à peu près tout, même pour les plus férus d'histoire. Ceci dit il y a une différence très importante entre les deux, et qui explique en, grande partie la note légèrement inférieure attribué sur Cosaques. Il ne s'agit ici que d'un premier tome et non d'une histoire complète aboutie. Et malheureusement, on craint ici l'effet Ira Déi, à savoir une série avec de fortes promesses, qui peuvent finalement décevoir si les chiffres de ventes ne suivant pas, la série doit s'arrêter. L'histoire de ce Cosaques avance vite, à un rythme soutenu, mais agréable et la fin de ce tome 1 ne nous laisse pas en plan au beau milieu de l'intrigue, ce qui reste agréable. Reste que j'ai toutefois eu du mal à discerner le fil conducteur de la série à venir et les futurs enjeux de la trame principale. Il faut cependant je crois faire confiance à Vincent Brugeas pour nous livrer une intrigue qui devrait gagner en intensité sur les prochains tomes. Côté dessin, on touche au très très beau. Si le trait de Ronan Toulhoat est habituellement puissant et sans concession sur ses personnages, accentuant souvent leurs émotions au profit d'un certains esthétisme ou réalisme, il nous livre ici des planches plus conventionnelles par rapport à son style habituel, mais dont les personnages et l'action sont toujours le centre, quitte parfois à nous présenter des décors et des arrières plans un poil trop évanescent pour les amateurs de paysages. Il n'empêche qu'une fois que j'ai fait la fine bouche ainsi, je ne peux que constater que l'influence de Yoann Guillo est ici toute bénéfique tant les planches, l'ambiance, les personnages dégagent une harmonie et une cohérence qui donne envie de tourner chaque pages et d'y revenir. Ses mises en couleurs, toutes en nuances, renforcent les ambiances de chaque planches et me rappellent beaucoup le travail d'Alex Alice. Le travail de Yoann Guillo avait déjà été mis en avant à juste titre sur Goldorak, il faut ici tirer son chapeau car il réussit à bonifier encore une fois le travail d'un artiste pourtant déjà merveilleux. Une fois refermé, ce Cosaques m'a moins marqué que ma lecture de la République du Crâne puisqu'il ne s'agit que d'un début d'histoire, mais il m'est resté, une fois la dernière page refermée, comme une impression de jeune Scorpion, ce qui est plutôt remarquable. Croisons les doigts pour le succès en librairie de ce Cosaques, et l'inspiration de Vincent Burgeas, afin de nous retrouver avec une série dont on dévorera chaque nouveau tome avec un immense plaisir.
  12. Titre de l'album : Cosaques - Tome 1 - Le hussard ailé Scenariste de l'album : Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Ronan Toulhoat & Yoann Guillo Coloriste : Yoann Guillo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : 1634. Écoeuré après une bataille sanglante, un jeune hussard polonais décide de déserter. Il est accueilli par une étrange peuplade de guerriers ivres de libertés : les Cosaques. Mais la guerre semble le suivre où qu'il aille. Le nouveau Cosaque devra bientôt reprendre les armes pour défendre ses amis. Critique : Il est difficile d'écrire cette chronique après avoir lu La république du crâne dans le même weekend, puisqu'en effet il est difficile de ne pas comparer les deux bandes dessinées, les deux auteurs principaux étant les mêmes, même si pour Cosaques, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat sont renforcés fort à propos par le travail remarquable de Yoann Guillo, mais j'y reviendrais plus tard. J'écrirais donc cette chronique en mettant souvent en parallèle les deux ouvrages car je vous sais nombreux à avoir lu La république du crâne. On est ici également sur de la bd d'aventure historique, appuyé sur une forte thématique de recherche de liberté, finalement bien plus proche de La république du crâne qu'il ne peut y sembler au premier abord. L'emplacement géographique choisi pour cette bd prendra fort malheureusement un douloureux écho avec notre actualité mais il nous apporte de la fraicheur puisqu'on en ignore à peu près tout, même pour les plus férus d'histoire. Ceci dit il y a une différence très importante entre les deux, et qui explique en, grande partie la note légèrement inférieure attribué sur Cosaques. Il ne s'agit ici que d'un premier tome et non d'une histoire complète aboutie. Et malheureusement, on craint ici l'effet Ira Déi, à savoir une série avec de fortes promesses, qui peuvent finalement décevoir si les chiffres de ventes ne suivant pas, la série doit s'arrêter. L'histoire de ce Cosaques avance vite, à un rythme soutenu, mais agréable et la fin de ce tome 1 ne nous laisse pas en plan au beau milieu de l'intrigue, ce qui reste agréable. Reste que j'ai toutefois eu du mal à discerner le fil conducteur de la série à venir et les futurs enjeux de la trame principale. Il faut cependant je crois faire confiance à Vincent Brugeas pour nous livrer une intrigue qui devrait gagner en intensité sur les prochains tomes. Côté dessin, on touche au très très beau. Si le trait de Ronan Toulhoat est habituellement puissant et sans concession sur ses personnages, accentuant souvent leurs émotions au profit d'un certains esthétisme ou réalisme, il nous livre ici des planches plus conventionnelles par rapport à son style habituel, mais dont les personnages et l'action sont toujours le centre, quitte parfois à nous présenter des décors et des arrières plans un poil trop évanescent pour les amateurs de paysages. Il n'empêche qu'une fois que j'ai fait la fine bouche ainsi, je ne peux que constater que l'influence de Yoann Guillo est ici toute bénéfique tant les planches, l'ambiance, les personnages dégagent une harmonie et une cohérence qui donne envie de tourner chaque pages et d'y revenir. Ses mises en couleurs, toutes en nuances, renforcent les ambiances de chaque planches et me rappellent beaucoup le travail d'Alex Alice. Le travail de Yoann Guillo avait déjà été mis en avant à juste titre sur Goldorak, il faut ici tirer son chapeau car il réussit à bonifier encore une fois le travail d'un artiste pourtant déjà merveilleux. Une fois refermé, ce Cosaques m'a moins marqué que ma lecture de la République du Crâne puisqu'il ne s'agit que d'un début d'histoire, mais il m'est resté, une fois la dernière page refermée, comme une impression de jeune Scorpion, ce qui est plutôt remarquable. Croisons les doigts pour le succès en librairie de ce Cosaques, et l'inspiration de Vincent Burgeas, afin de nous retrouver avec une série dont on dévorera chaque nouveau tome avec un immense plaisir. Autres infos : Encore ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cosaques-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. alx23

    Journal Tome 3

    La réédition des trois premiers volumes de la série autobiographique Journal sort le même jour en librairie. Ce troisième opus est un énorme pavé de plus de 400 pages de bande dessinée qui retrace le quotidien de Fabrice Neaud de décembre 1993 à août 1995. Neaud devient l'auteur de référence du genre en bande dessinée française en l'espace de trois albums. Neaud prend de l'assurance pour mettre en image son histoire, ses rencontres, ses amours, ses projets de travail. On reste dans la continuité des deux premiers épisodes mais avec un album qui s'attarde sur les détails et développe des situations survolées avant. La mécanique de narration reste identique entre travail et vie privée, ce qui donne cette impression de voyeurisme dans le fait de lire cette autobiographie. On suit le parcours de vie de Neaud lors de tranche de vie et de séquence intimiste. Les dessins restent identiques avec un trait réaliste pour dépeindre sa vie et des dessins en noir et blanc. Cette œuvre documentaire originale a marqué son temps lors de sa première édition et devrait trouver son public avec cette réédition. Après la réédition d’un quatrième tome, l’auteur enchainera avec quatre autres tomes inédits pour 2023.
  14. alx23

    Journal Tome 3

    Titre de l'album : Journal Tome 3 Scenariste de l'album : Fabrice Neaud Dessinateur de l'album : Fabrice Neaud Coloriste : Fabrice Neaud Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Après le jeune conscrit, Fabrice s'émeut d'un étudiant en art. Mais ce dernier est hétérosexuel ; le charme tourne court. De ce nouvel amour sans retour aux discriminations sociales qui le précèdent et le conditionne, le récit déconstruit les vieux mythes romantiques et en extirpe les prérequis comme on arrache une dent. S'émanciper ou mourir. Quitte à tout sacrifier avec soi. Critique : La réédition des trois premiers volumes de la série autobiographique Journal sort le même jour en librairie. Ce troisième opus est un énorme pavé de plus de 400 pages de bande dessinée qui retrace le quotidien de Fabrice Neaud de décembre 1993 à août 1995. Neaud devient l'auteur de référence du genre en bande dessinée française en l'espace de trois albums. Neaud prend de l'assurance pour mettre en image son histoire, ses rencontres, ses amours, ses projets de travail. On reste dans la continuité des deux premiers épisodes mais avec un album qui s'attarde sur les détails et développe des situations survolées avant. La mécanique de narration reste identique entre travail et vie privée, ce qui donne cette impression de voyeurisme dans le fait de lire cette autobiographie. On suit le parcours de vie de Neaud lors de tranche de vie et de séquence intimiste. Les dessins restent identiques avec un trait réaliste pour dépeindre sa vie et des dessins en noir et blanc. Cette œuvre documentaire originale a marqué son temps lors de sa première édition et devrait trouver son public avec cette réédition. Après la réédition d’un quatrième tome, l’auteur enchainera avec quatre autres tomes inédits pour 2023. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/journal-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. alx23

    Voyage au centre du microbiote

    Cet album joue un rôle pédagogique pour connaitre son microbiote intestinal avec une vulgarisation des thermes scientifiques et trop techniques pour les lecteurs que nous sommes ou du moins une majorité. Par cette méthode, les auteurs vont nous donner des informations sur les connaissances actuelles de notre microbiote interne dont le fonctionnement est essentiel pour notre santé physique mais aussi mentale. D'ailleurs des doubles planches dans le récit nous dévoilent les avancées scientifiques entre chaque chapitre de l'histoire. Pour l'intrigue, on suit un milliardaire créateur d'un cocktail de bactéries pouvant permettre une meilleure vie aux humains, mais aussi une jeune journaliste indépendante et étrange savant. Les trois personnages aborderont divers problématiques à travers six chapitres. Les dessins sont dans un style semi-réaliste et simpliste en même temps. Héloïse Chochois avait dessiné l'album Intelligences Artificielles, très technique pour les lecteurs connaissant. Voyage au centre du microbiote a reçu le soutien de l'Inserm de Nantes en se basant sur des expertises de spécialistes de renommé mondiale.
  16. Titre de l'album : Voyage au centre du microbiote Scenariste de l'album : Fäst Dessinateur de l'album : Héloïse Chochois Coloriste : Héloïse Chochois Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Microbiota, une île du Pacifique. Lorsqu'un milliardaire fabrique un cocktail de bactéries destiné à aider l'humanité à vivre mieux et plus longtemps, l'Eubiosa, il n'en faut pas plus pour que les journalistes accourent à la présentation. L'une d'elle, Alice Sentina, est pourtant bien décidée à faire entendre à son hôte que les enjeux de cet organe sont bien plus vastes qu'il ne l'imagine. Critique : Cet album joue un rôle pédagogique pour connaitre son microbiote intestinal avec une vulgarisation des thermes scientifiques et trop techniques pour les lecteurs que nous sommes ou du moins une majorité. Par cette méthode, les auteurs vont nous donner des informations sur les connaissances actuelles de notre microbiote interne dont le fonctionnement est essentiel pour notre santé physique mais aussi mentale. D'ailleurs des doubles planches dans le récit nous dévoilent les avancées scientifiques entre chaque chapitre de l'histoire. Pour l'intrigue, on suit un milliardaire créateur d'un cocktail de bactéries pouvant permettre une meilleure vie aux humains, mais aussi une jeune journaliste indépendante et étrange savant. Les trois personnages aborderont divers problématiques à travers six chapitres. Les dessins sont dans un style semi-réaliste et simpliste en même temps. Héloïse Chochois avait dessiné l'album Intelligences Artificielles, très technique pour les lecteurs connaissant. Voyage au centre du microbiote a reçu le soutien de l'Inserm de Nantes en se basant sur des expertises de spécialistes de renommé mondiale. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/voyage-au-centre-du-microbiote?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. alx23

    Journal tomes 1 et 2

    Les éditions Delcourt proposent une nouvelle édition pour Journal, ce titre autobiographique sur la vie de Fabrice Neaud, qui se déroule sur une trentaine d'années. Le premier tome réunit les deux volumes de l'édition précédente. Le jeune auteur de bande dessinée Fabrice Neaud débute le projet de tenir un journal de son quotidien au format bande dessinée pour abandonner aussi le genre science-fiction. Le récit débute septembre 92 et nous donne une vision de la vie d'un auteur débutant, ses amours, son intégration dans le milieu homosexuel d'une petite ville et la galère pour trouver un emploi et de quoi vivre. L'auteur l'annonce dans la préface la difficulté d'écrire un récit autobiographique et de représenter toutes les personnes qui l’entourent sans que cela ne leur posent problème ou de droit d'images. Le journal se sépare en deux parties distinctes, avec les problématiques du travail pour avoir de l’argent en étant un jeune auteur et les nuits de sortie dans les clubs gay. Les dessins sont dans un style réaliste, en noir et blanc. Journal est devenu une œuvre emblématique de l'autobiographie en bande dessinée qui s'étale sur plusieurs décennies. De plus cette nouvelle édition voit le jour en prévision des quatre nouveaux opus qui sont en préparation pour une sortie à partir de 2023. L’auteur explique la suite dans une postface dessinée datant de novembre 2021 à la fin.
  18. Titre de l'album : Journal tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : Fabrice Neaud Dessinateur de l'album : Fabrice Neaud Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Avec un ami, Fabrice commence à peindre pour une église locale. Il tombe amoureux d'un jeune conscrit. Celui-ci devient son modèle dans un amour à sens unique. Rencontres d'un soir dans le parc local, relations codifiées des bars gays et précarité sociale se nourrissent les unes les autres pour empêcher toute possibilité d'épanouissement. Critique : Les éditions Delcourt proposent une nouvelle édition pour Journal, ce titre autobiographique sur la vie de Fabrice Neaud, qui se déroule sur une trentaine d'années. Le premier tome réunit les deux volumes de l'édition précédente. Le jeune auteur de bande dessinée Fabrice Neaud débute le projet de tenir un journal de son quotidien au format bande dessinée pour abandonner aussi le genre science-fiction. Le récit débute septembre 92 et nous donne une vision de la vie d'un auteur débutant, ses amours, son intégration dans le milieu homosexuel d'une petite ville et la galère pour trouver un emploi et de quoi vivre. L'auteur l'annonce dans la préface la difficulté d'écrire un récit autobiographique et de représenter toutes les personnes qui l’entourent sans que cela ne leur posent problème ou de droit d'images. Le journal se sépare en deux parties distinctes, avec les problématiques du travail pour avoir de l’argent en étant un jeune auteur et les nuits de sortie dans les clubs gay. Les dessins sont dans un style réaliste, en noir et blanc. Journal est devenu une œuvre emblématique de l'autobiographie en bande dessinée qui s'étale sur plusieurs décennies. De plus cette nouvelle édition voit le jour en prévision des quatre nouveaux opus qui sont en préparation pour une sortie à partir de 2023. L’auteur explique la suite dans une postface dessinée datant de novembre 2021 à la fin. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/journal-tomes-1-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Ce diptyque commence avec la cathédrale de Notre-Dame en feu en avril 2019 et toutes les informations qui diffusent les images des flammes qui dévorent la flèche à grande vitesse. Puis Salva Rubio débute son récit avec la même problématique de la restauration de cette cathédrale suite à la révolution française, il y a de cela 150 ans. L’auteur nous présente Eugène Viollet-le-Duc, un architecte qui travailla sur de nombreuses églises, cathédrales pour sauver ces bâtiments en leur redonnant vie mais dans un style gothique revisité. Il ne fut pas accepté au début de sa carrière avec ses idées novatrices qui dérangeaient et bouleversaient le classicisme de l'époque. Le récit débute avec sa première restauration de la basilique de Vézelay puis s’enchaine sur son travail sur la restauration de Notre-Dame qui dura une vingtaine d'années. Le récit est passionnant et très bien amené pour mettre en évidence les problématiques rencontrées par Viollet-le-Duc et son investissement personnel dans ses énormes projets. Eduardo Ocana réalise des planches magnifiques pour retranscrire l'époque mais aussi tous les bâtiments et les travaux exécuter par les architectes. Ce premier tome est une réussite pour retracer la biographie d'Eugène Viollet-le-Duc et l'histoire de la restauration des monuments de France.
  20. Titre de l'album : Les bâtisseurs - Viollet-le-duc - l'homme qui ressuscita Notre-dame Scenariste de l'album : Salva Rubio Dessinateur de l'album : Eduardo Ocana Coloriste : Mazi Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En 1845, Prosper Mérimée est déterminé à sauver Notre-Dame et décide de miser sur Eugène Viollet-le-Duc, un architecte qui n'a même pas son diplôme des Beaux-Arts. Le salut de la plus importante cathédrale de France repose sur les épaules d'un jeune homme inexpérimenté. Critique : Ce diptyque commence avec la cathédrale de Notre-Dame en feu en avril 2019 et toutes les informations qui diffusent les images des flammes qui dévorent la flèche à grande vitesse. Puis Salva Rubio débute son récit avec la même problématique de la restauration de cette cathédrale suite à la révolution française, il y a de cela 150 ans. L’auteur nous présente Eugène Viollet-le-Duc, un architecte qui travailla sur de nombreuses églises, cathédrales pour sauver ces bâtiments en leur redonnant vie mais dans un style gothique revisité. Il ne fut pas accepté au début de sa carrière avec ses idées novatrices qui dérangeaient et bouleversaient le classicisme de l'époque. Le récit débute avec sa première restauration de la basilique de Vézelay puis s’enchaine sur son travail sur la restauration de Notre-Dame qui dura une vingtaine d'années. Le récit est passionnant et très bien amené pour mettre en évidence les problématiques rencontrées par Viollet-le-Duc et son investissement personnel dans ses énormes projets. Eduardo Ocana réalise des planches magnifiques pour retranscrire l'époque mais aussi tous les bâtiments et les travaux exécuter par les architectes. Ce premier tome est une réussite pour retracer la biographie d'Eugène Viollet-le-Duc et l'histoire de la restauration des monuments de France. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-batisseurs-viollet-le-duc-l-homme-qui-ressuscita-notre-dame?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Et hop un peu de culture en Bande dessinée avec comme but ici de nous faire redécouvrir le Moyen Âge que l'on pensait pourtant, à tord, connaître. Arnaud de la Croix nous livre ici un véritable exercice de vulgarisation réussie puisqu'à travers 20 dates clés du Moyen Âge, il réussit à nous donner un aperçu, nécessairement plus juste et moins caricatural que les souvenirs que nos cours d'histoires nous ont laissés. Côté illustrations, Phlippe Bercovici, que l'on connait surtout en bd pour ses "Femmes en blanc" nous livre une partition juste et vivante, qui permet à un genre pourtant réputé austère de rester agréable à lire. Je ne peux que recommander cette bd si comme moi vous êtes amateurs d'histoire, encore plus quand elle se met à votre portée.
  22. Titre de l'album : La véritable histoire du moyen âge Scenariste de l'album : Arnaud de la Croix Dessinateur de l'album : Philippe Bercovici Coloriste : Sylvie Sabater Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le Moyen Âge a souvent été dépeint comme une période obscurantiste, aux antipodes de notre ère moderne. Que nenni ! Les noms de ses acteurs résonnent encore aujourd'hui et tissent la tapisserie complexe d'une époque souvent dépeinte de manière très caricaturale. Laquelle nous enseigne combien nos fameuses « racines » poussaient jusqu'en Orient, et qu'on est toujours le barbare d'un autre. D'anecdote en portrait, de philosophe en roi, redécouvrons les Lumières des Âges Sombres ! Critique : Et hop un peu de culture en Bande dessinée avec comme but ici de nous faire redécouvrir le Moyen Âge que l'on pensait pourtant, à tord, connaître. Arnaud de la Croix nous livre ici un véritable exercice de vulgarisation réussie puisqu'à travers 20 dates clés du Moyen Âge, il réussit à nous donner un aperçu, nécessairement plus juste et moins caricatural que les souvenirs que nos cours d'histoires nous ont laissés. Côté illustrations, Phlippe Bercovici, que l'on connait surtout en bd pour ses "Femmes en blanc" nous livre une partition juste et vivante, qui permet à un genre pourtant réputé austère de rester agréable à lire. Je ne peux que recommander cette bd si comme moi vous êtes amateurs d'histoire, encore plus quand elle se met à votre portée. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-veritable-histoire-du-moyen-age-en-20-dates-cles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    Pygmalion et la vierge d'Ivoire

    Pour lancer sa collection Mythologies, les éditions Dargaud, qui n'avait pas la leur a contrario de Glénât et Delcourt, ont choisit Serge Le Tendre en tant que scénariste attitré. Serge le tendre s'était déjà fait remarquer sur le sujet avec La gloire d'Héra et Tirésias. Il est accompagné sur cet album (et au moins le suivant, Tirésias) par son compère sur un certain nombre d'album (Le projet Bleiberg, les vestiges de l'aube) Frederic Peynet aux dessins. La particularité du traitement donné à cet albums c'est la présence physique des dieux et déesses dans notre histoire. L'interaction avec les héros de ces tragédies est donc directe ce qui donne un vrai coté fantastique tant au dessin qu'a l'histoire. Ceux qui ne connaissent pas l'histoire de Pygmalion feront donc une belle découverte en lisant ce standard de la dramaturgie grecque. J'attends pour ma part plus du prochain... que je ne connais pas 🙂
  24. Titre de l'album : Pygmalion et la vierge d'Ivoire Scenariste de l'album : Serge Le Tendre Dessinateur de l'album : Frédéric Peynet Coloriste : Frédéric Peynet Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le sculpteur Pygmalion éprouve une fascination pour sa création qui représente une jeune femme sous le nom de Galatée. À travers cette oeuvre le sculpteur a façonné un idéal féminin, au point d'en perdre la raison et de tuer son maître... Pygmalion ne remarque pas l'amour que lui voue une autre femme, Agapé, bien réelle, elle. Désespérée face à l'indifférence du sculpteur, elle finira par se donner la mort. Aphrodite, la déesse de l'amour, décide pourtant de donner vie à la sculpture, répondant ainsi au voeu de Pygmalion... Mais il y aura un prix à payer ! Critique : Pour lancer sa collection Mythologies, les éditions Dargaud, qui n'avait pas la leur a contrario de Glénât et Delcourt, ont choisit Serge Le Tendre en tant que scénariste attitré. Serge le tendre s'était déjà fait remarquer sur le sujet avec La gloire d'Héra et Tirésias. Il est accompagné sur cet album (et au moins le suivant, Tirésias) par son compère sur un certain nombre d'album (Le projet Bleiberg, les vestiges de l'aube) Frederic Peynet aux dessins. La particularité du traitement donné à cet albums c'est la présence physique des dieux et déesses dans notre histoire. L'interaction avec les héros de ces tragédies est donc directe ce qui donne un vrai coté fantastique tant au dessin qu'a l'histoire. Ceux qui ne connaissent pas l'histoire de Pygmalion feront donc une belle découverte en lisant ce standard de la dramaturgie grecque. J'attends pour ma part plus du prochain... que je ne connais pas 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pygmalion-et-la-vierge-d-ivoire?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. The_PoP

    Crusaders - Tome 4 - Spin

    Je crois que cette série Crusaders illustre assez bien les dangers de la science-fiction quand on la pousse très loin. Avec ses races extraterrestres disposant de pouvoirs et connaissances tellement grand par rapport à une humanité pourtant déjà du futur, on se retrouve pris dans des complots dont les enjeux finissent par nous dépasser et nous lasser. A tout moment le Deus Ex Machina technologique peut tomber et cela enlève je trouve beaucoup de charme à l'intrigue. A noter toutefois que certaines doubles planches de coeur d'albums sur des "explosions" stellaires risquent de suffire à contenter les amoureux d'espace. Le boulot réalisé par Leno Carvalho et Simon Champelovier sur cette série est assez dingue mais malheureusement parfois trop ambitieux à l'instar du scénario pour permettre une bonne lecture. Vous l'avez compris j'ai un peu de mal à accrocher à ce Crusaders qui pourtant me bottait vraiment sur le papier au départ. Dommage A noter que la couverture est réalisée par Bastien Grivet
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