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  1. The_PoP

    La tresse

    Titre de l'album : La tresse Scenariste de l'album : Lylian Dessinateur de l'album : Algésiras Coloriste : Algésiras Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Trois continents, trois vies, trois destins entremêlés, tissés, entrelacés dans une fresque humaniste et moderne. Des tréfonds de L'Inde pauvre aux immenses buildings canadiens, en passant par la flamboyante Sicile, le destin de Smita, Sarah et Giuila, liées sans le savoir, tisse une tresse d'espoir et de solidarité. Un voyage au coeur de la condition des femmes du monde moderne et un hommage à toutes celles qui se battent pour leur liberté. Critique : J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité. Autres infos : D'après le roman de Laetitia Colombani Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-tresse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. The_PoP

    La tresse

    J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité.
  3. Kevin Nivek

    Discipline

    Au delà du thème de la guerre civile américaine (très intéressant) , c'est une véritable prouesse de ce jeune auteur d'arriver à captiver avec ce mode de narration . Point de bulles et de cases , un dessin en noir et blanc réalisé au stylo noir , et quelques textes disséminés ça et là ( comme le nom de la maison d'édition) . Un découpage parfois "en temps réel" , avec des visages se mouvant représentés par 3 faciès différents au sein même du dessin , idem pour des mouvements d'ouverture de porte . Dans cette apparente simplicité , il parvient à nous plonger dans le récit avec pour fil rouge , cette correspondance entre un frère et une soeur quakers , ou "Amis" comme le nom de cette communauté . Car oui , l'auteur , lui même quaker nous offre un examen approfondi de cette "religion" , née en Angleterre au XVIIème siècle , qui fait la part belle au silence de ses membres et où chacun est libre de ses convictions avec cependant un concept commun : la culture de la lumière intérieure . Ils se réunissent un jour par semaine dans ce qui semble s'apparenter à une église (sans aucun symbole religieux) et peuvent parler de ce qu'ils ressentent ou se murer dans le silence . Cela ressemble parfois à de la psychanalyse en groupe . Détail important , en tant "qu'Amis" , ils ne peuvent concevoir de tuer quelqu'un , car ils n'ont pas d'ennemis par définition . Lorsque le jeune Charles et ses envies d'aventures , s'engage pour les tuniques bleues à l'encontre de ses parents , c'est un véritable séisme qui ébranle la communauté . Il n' y a bien que sa soeur qui gardera contact avec lui tout en lui donnant des nouvelles de leur village . Dash Shaw a étudié un long moment à la bibliothèque de NY de réels courriers rédigés pendant la guerre , et il distille ces notes au fil du récit , rendant l'immersion encore plus grande . D'un côté une soeur en proie au doute et luttant avec sa communauté sur le choix de son frère ; et lui qui va découvrir l'enfer des hommes , allant même jusqu'à tuer . On tourne très vite ces 300 pages , le peu de texte ainsi que le traitement graphique allégé mais néanmoins complexe parfois dans son découpage ; rendent la lecture facile et prenante . C'est une immersion profonde au sein des quakers et leur religion , avec pour but un vrai questionnement sur son existence , que l'auteur s'impose et nous propose par la même occasion . Jusqu'où sommes nous capables d'aller en tenant compte de notre éducation , notre culture et notre environnement , bref , notre histoire ? Je ne mets que 3,5 pour le dessin vraiment sommaire , mais la qualité du récit vaut le coup , ainsi que l'édition reliée , magnifique . Un bel objet de roman graphique , et un beau contenu .
  4. Kevin Nivek

    Discipline

    Titre de l'album : Discipline Scenariste de l'album : Dash Shaw Dessinateur de l'album : Dash Shaw Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Discipline est le premier roman graphique historique de Dash Shaw. Ce récit de 300 pages nous plonge dans l'histoire d'un frère et une soeur, Charles et Fanny Cox, membres d'une communauté quaker de l'Indiana, et confrontés à la guerre de Sécession. Lorsque Charles part s'enrôler dans l'armée de l'Union, il scandalise sa famille et sa communauté. Abandonnant les règles strictes du mode de vie des quakers, le jeune Cox est rapidement confronté à la sauvagerie de la guerre, à la cruauté des soldats et à l'étrangeté écrasante du monde au-delà de sa maison. Au fil des échanges de lettres entre lui et sa soeur, on suit la prise de conscience des réalités de la guerre par le jeune soldat, et les répercussions de ses choix sur sa famille pacifiste. Très documenté, Discipline s'inspire en grandes parties de réelles lettres d'époque et d'archives consultées par Dash Shaw dans le cadre d'une résidence de deux ans à la New York Library. Cinq années de travail ont été nécessaires pour mener à bien ce projet hors normes qui - au delà de l'aspect historique - touche à des questions universelles sur la guerre, le pacifisme et la spiritualité. Critique : Au delà du thème de la guerre civile américaine (très intéressant) , c'est une véritable prouesse de ce jeune auteur d'arriver à captiver avec ce mode de narration . Point de bulles et de cases , un dessin en noir et blanc réalisé au stylo noir , et quelques textes disséminés ça et là ( comme le nom de la maison d'édition) . Un découpage parfois "en temps réel" , avec des visages se mouvant représentés par 3 faciès différents au sein même du dessin , idem pour des mouvements d'ouverture de porte . Dans cette apparente simplicité , il parvient à nous plonger dans le récit avec pour fil rouge , cette correspondance entre un frère et une soeur quakers , ou "Amis" comme le nom de cette communauté . Car oui , l'auteur , lui même quaker nous offre un examen approfondi de cette "religion" , née en Angleterre au XVIIème siècle , qui fait la part belle au silence de ses membres et où chacun est libre de ses convictions avec cependant un concept commun : la culture de la lumière intérieure . Ils se réunissent un jour par semaine dans ce qui semble s'apparenter à une église (sans aucun symbole religieux) et peuvent parler de ce qu'ils ressentent ou se murer dans le silence . Cela ressemble parfois à de la psychanalyse en groupe . Détail important , en tant "qu'Amis" , ils ne peuvent concevoir de tuer quelqu'un , car ils n'ont pas d'ennemis par définition . Lorsque le jeune Charles et ses envies d'aventures , s'engage pour les tuniques bleues à l'encontre de ses parents , c'est un véritable séisme qui ébranle la communauté . Il n' y a bien que sa soeur qui gardera contact avec lui tout en lui donnant des nouvelles de leur village . Dash Shaw a étudié un long moment à la bibliothèque de NY de réels courriers rédigés pendant la guerre , et il distille ces notes au fil du récit , rendant l'immersion encore plus grande . D'un côté une soeur en proie au doute et luttant avec sa communauté sur le choix de son frère ; et lui qui va découvrir l'enfer des hommes , allant même jusqu'à tuer . On tourne très vite ces 300 pages , le peu de texte ainsi que le traitement graphique allégé mais néanmoins complexe parfois dans son découpage ; rendent la lecture facile et prenante . C'est une immersion profonde au sein des quakers et leur religion , avec pour but un vrai questionnement sur son existence , que l'auteur s'impose et nous propose par la même occasion . Jusqu'où sommes nous capables d'aller en tenant compte de notre éducation , notre culture et notre environnement , bref , notre histoire ? Je ne mets que 3,5 pour le dessin vraiment sommaire , mais la qualité du récit vaut le coup , ainsi que l'édition reliée , magnifique . Un bel objet de roman graphique , et un beau contenu . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/discipline/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Difficile de parler de cet ouvrage objectivement au vu de l'actualité notamment de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cet ouvrage s'inscrit en plein dans cette actualité pourtant, tentant de nous montrer et de nous expliquer comment Poutine a pu en arriver là. Pour tout passionné de géopolitique il est donc très intéressant, d'autant plus qu'il est écrit par un spécialiste américain de la Russie plutôt reconnu et sérieux. J'ai simplement deux bémols qui m'ont gênés pendant cette lecture pourtant ô combien instructive. Tout d'abord, dans le lien permanent fait à l'amérique et à sa politique intérieure et extérieure, je trouve l'auteur très très mesuré sur les faits reprochables aux américains. Je trouve que sa pertinence s'arrête là où commencent l'auto-critique nécessaire sur les actions de la diplomatie américaine. C'est particulièrement frappant sur les affaires wikileaks, Snowden et Assange. Simplement il vous faudra être bien armés en connaissances factuelles sur ses évènements pour mieux comprendre les limites de cette lecture. Toute enquête sur une personnalité politique finit nécessairement par être teintée du parti pris de l'auteur et cela ne me gêne en rien, mais ici cela manque parfois de nuance, et cela interroge malheureusement sur la crédibilité du reste des informations, tant la légèreté sur ces dossiers contraste avec le propos soutenu sur d'autres dossiers. Mon second grief concerne la chronologie peu claire. C'est dommage car si certains sauts dans le temps sont nécessaires pour comprendre ou interpréter une réaction, d'autres le sont moins et noient un peu le propos et la logique du dénouement. Ce Tsar par accident reste en tous cas une lecture majeure et passionnante de 259 pages ayant en plus le mérite de citer sa bibliographie et ses sources clairement en fin d'ouvrage. En cette période complexe, il faudra néanmoins je crois le lire avec un oeil critique mais nul doute que vous y apprendrez beaucoup de choses passionnantes sur la société russe et sur Vladimir Poutine.
  6. Titre de l'album : Tsar par accident - Mythes et mensonges de Vladimir Poutine Scenariste de l'album : Andrew S. Weiss Dessinateur de l'album : Brian "Box" Brown Coloriste : Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Dans l'imaginaire collectif occidental, Vladimir Poutine est un personnage sournois et complotant constamment pour détruire ses ennemis dans le monde entier. Mais comment un officier intermédiaire du KGB sans distinction est-il devenu l'un des dirigeants les plus puissants de l'histoire russe ? Dans quelle mesure sa posture de leader intraitable est-elle une performance calculée ? Dans Tsar par accident, Andrew S. Weiss, un ancien expert russe de la Maison Blanche, et Brian Brown montrent dans un roman graphique captivant comment Poutine s'est présenté avec succès comme un cerveau politique rusé et hors du commun, et comment le reste du monde a interagi avec lui en l'estimant comme tel. Ils brisent tous ces mythes en révélant la vérité derrière la personnalité d'homme fort qu'il a passé sa carrière à cultiver. Critique : Difficile de parler de cet ouvrage objectivement au vu de l'actualité notamment de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cet ouvrage s'inscrit en plein dans cette actualité pourtant, tentant de nous montrer et de nous expliquer comment Poutine a pu en arriver là. Pour tout passionné de géopolitique il est donc très intéressant, d'autant plus qu'il est écrit par un spécialiste américain de la Russie plutôt reconnu et sérieux. J'ai simplement deux bémols qui m'ont gênés pendant cette lecture pourtant ô combien instructive. Tout d'abord, dans le lien permanent fait à l'amérique et à sa politique intérieure et extérieure, je trouve l'auteur très très mesuré sur les faits reprochables aux américains. Je trouve que sa pertinence s'arrête là où commencent l'auto-critique nécessaire sur les actions de la diplomatie américaine. C'est particulièrement frappant sur les affaires wikileaks, Snowden et Assange. Simplement il vous faudra être bien armés en connaissances factuelles sur ses évènements pour mieux comprendre les limites de cette lecture. Toute enquête sur une personnalité politique finit nécessairement par être teintée du parti pris de l'auteur et cela ne me gêne en rien, mais ici cela manque parfois de nuance, et cela interroge malheureusement sur la crédibilité du reste des informations, tant la légèreté sur ces dossiers contraste avec le propos soutenu sur d'autres dossiers. Mon second grief concerne la chronologie peu claire. C'est dommage car si certains sauts dans le temps sont nécessaires pour comprendre ou interpréter une réaction, d'autres le sont moins et noient un peu le propos et la logique du dénouement. Ce Tsar par accident reste en tous cas une lecture majeure et passionnante de 259 pages ayant en plus le mérite de citer sa bibliographie et ses sources clairement en fin d'ouvrage. En cette période complexe, il faudra néanmoins je crois le lire avec un oeil critique mais nul doute que vous y apprendrez beaucoup de choses passionnantes sur la société russe et sur Vladimir Poutine. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tsar-par-accident?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    Penss et les plis du monde

    Je remonte le temps avec les albums de Jérémie Moreau ! Les pizzlys , puis La saga de Grimr et enfin Penss et les plis du monde . Un ordre chronologique inversé , car je dois bien avouer ne pas avoir été séduit par son trait à ses débuts , j'ai donc mis un certain temps à "plier" en sa faveur . Les pizzlys m'a suffit à découvrir tout le reste qu est d'excellente facture . De prime abord , on a une impression de dessin brouillon , aux traits larges ; puis en y regardant de plus près , on découvre autre chose ! Il est bien là son talent majeur , à travers ses couleurs enivrantes , des paysages vont prendre vie sous nos yeux .Un léger parfum de Cezanne , c'est dire ! Au début du livre on suit un cours d'eau , c'est tellement bien réalisé qu'on entendrait presque le ruissellement en compagnie de Penss , accroupi en bord de rive à rêvasser . Les éléments prennent vie littéralement , dans Grimr c'était le grondement des volcans , ici , les rivières , le vent dans les feuilles des arbres et le sifflement qu'il peut provoquer dans les montagnes . A la manière du héro , on reste assez contemplatif devant tant de beauté . Face aux principales préoccupations alimentaires des tribus , on découvre ce rêveur ébahi par la beauté du monde . Un drame personnel va le motiver à améliorer sa (leur) condition humaine préhistorique . Le chasseur-cueilleur va progressivement évoluer vers l'agriculteur en herbe , cherchant à dompter la nature et non la subir au grès des saisons . Planter , récolter , irriguer etc ... Ainsi , un rêveur va faire évoluer l'homme ! En prenant le temps d'observer les abeilles butiner , la floraison s'effectuer , la courbe des branches cherchant la lumière du soleil , il va découvrir les secrets du monde , ces fameux "plis" ou "déplis" . Au delà du message écologique , l'auteur nous invite à prendre le temps d'observer la nature . Nous vivons sur ses terres , à nous de l'écouter et la préserver . Un roman graphique saisissant de Jérémie Moreau , décidément bien trop talentueux 🙂
  8. Titre de l'album : Penss et les plis du monde Scenariste de l'album : Jérémie Moreau Dessinateur de l'album : Jérémie Moreau Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : À l'aube des temps, Penss, piètre chasseur, passe ses journées à contempler la beauté de la nature. Rejeté par son clan, il est contraint à la survie en solitaire et promis à une mort certaine. Mais au printemps, il arrache à la terre son plus grand secret : tout dans le monde se déplie inéluctablement. Une nouvelle vie commence pour Penss et, il en est certain, un nouvel avenir pour l'humanité... Critique : Je remonte le temps avec les albums de Jérémie Moreau ! Les pizzlys , puis La saga de Grimr et enfin Penss et les plis du monde . Un ordre chronologique inversé , car je dois bien avouer ne pas avoir été séduit par son trait à ses débuts , j'ai donc mis un certain temps à "plier" en sa faveur . Les pizzlys m'a suffit à découvrir tout le reste qu est d'excellente facture . De prime abord , on a une impression de dessin brouillon , aux traits larges ; puis en y regardant de plus près , on découvre autre chose ! Il est bien là son talent majeur , à travers ses couleurs enivrantes , des paysages vont prendre vie sous nos yeux .Un léger parfum de Cezanne , c'est dire ! Au début du livre on suit un cours d'eau , c'est tellement bien réalisé qu'on entendrait presque le ruissellement en compagnie de Penss , accroupi en bord de rive à rêvasser . Les éléments prennent vie littéralement , dans Grimr c'était le grondement des volcans , ici , les rivières , le vent dans les feuilles des arbres et le sifflement qu'il peut provoquer dans les montagnes . A la manière du héro , on reste assez contemplatif devant tant de beauté . Face aux principales préoccupations alimentaires des tribus , on découvre ce rêveur ébahi par la beauté du monde . Un drame personnel va le motiver à améliorer sa (leur) condition humaine préhistorique . Le chasseur-cueilleur va progressivement évoluer vers l'agriculteur en herbe , cherchant à dompter la nature et non la subir au grès des saisons . Planter , récolter , irriguer etc ... Ainsi , un rêveur va faire évoluer l'homme ! En prenant le temps d'observer les abeilles butiner , la floraison s'effectuer , la courbe des branches cherchant la lumière du soleil , il va découvrir les secrets du monde , ces fameux "plis" ou "déplis" . Au delà du message écologique , l'auteur nous invite à prendre le temps d'observer la nature . Nous vivons sur ses terres , à nous de l'écouter et la préserver . Un roman graphique saisissant de Jérémie Moreau , décidément bien trop talentueux 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/penss-et-les-plis-du-monde/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Titre de l'album : La dernière reine Scenariste de l'album : Jean- Marc Rochette Dessinateur de l'album : Jean-Marc Rochette Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre. En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours qu'il a vu tué quand il était enfant. Au coeur du Cirque d'Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d'oeuvre qui la fera reconnaître. Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d'Édouard Roux gueule cassée de 14. Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d'amour et histoire de l'art. Critique : Il était une fois la nature , sauvage et brute . Les montagnes tutoyant les nuages , bercées par le bruit des ruisseaux alimentant les forêts voisines , refuges du monde animal vivant en harmonie depuis des millénaires . Il était une fois l'homme , naissant au sein de ce paradis , et commençant sa lente et profonde modification de son milieu naturel . Il était une fois une histoire d'amour entre un colosse abimé par les conflits et une femme frêle , mais capable de (re)donner vie à l'inerte . De la Grande guerre va naître cette union , pure et partagée , sans concession . Son nom est Roux , comme le pelage du goupil ; son nom à elle est Sauvage , comme la vie sur les hauts plateaux . Enfin , il était une fois une ours , car il s'agit bien d'elle , la reine de ces lieux , évoluant au fil des siècles , de générations en générations et transmettant à sa manière une certain art de vivre ensemble , en respectant son environnement . A travers cette fable magnifique , Rochette nous questionne sur le sens profond de la vie . Continuons-nous ainsi alors qu'il est (peut-être)encore temps de changer , de s'adapter ? Son trait capture les arrêtes des montagnes aussi bien que les visages des protagonistes , mais il dégage une douceur chez les animaux , hères bienveillants . Vous l'avez compris , il s'agit d'un gros coup de coeur pour cet album , disponible aussi en version collector grand format noir et blanc . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-derniere-reine Voir la totalité de enregistrement
  10. Kevin Nivek

    La dernière reine

    Il était une fois la nature , sauvage et brute . Les montagnes tutoyant les nuages , bercées par le bruit des ruisseaux alimentant les forêts voisines , refuges du monde animal vivant en harmonie depuis des millénaires . Il était une fois l'homme , naissant au sein de ce paradis , et commençant sa lente et profonde modification de son milieu naturel . Il était une fois une histoire d'amour entre un colosse abimé par les conflits et une femme frêle , mais capable de (re)donner vie à l'inerte . De la Grande guerre va naître cette union , pure et partagée , sans concession . Son nom est Roux , comme le pelage du goupil ; son nom à elle est Sauvage , comme la vie sur les hauts plateaux . Enfin , il était une fois une ours , car il s'agit bien d'elle , la reine de ces lieux , évoluant au fil des siècles , de générations en générations et transmettant à sa manière une certain art de vivre ensemble , en respectant son environnement . A travers cette fable magnifique , Rochette nous questionne sur le sens profond de la vie . Continuons-nous ainsi alors qu'il est (peut-être)encore temps de changer , de s'adapter ? Son trait capture les arrêtes des montagnes aussi bien que les visages des protagonistes , mais il dégage une douceur chez les animaux , hères bienveillants . Vous l'avez compris , il s'agit d'un gros coup de coeur pour cet album , disponible aussi en version collector grand format noir et blanc .
  11. Titre de l'album : Gatsby Le magnifique Scenariste de l'album : Fred Fordham Dessinateur de l'album : Aya Morton Coloriste : Aya Morton Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Publié pour la première fois en 1925, l'ère du jazz par excellence, ce roman a été acclamé par plusieurs générations de lecteurs et est maintenant réinventé : Gatsby, Nick, Daisy, Tom, East et West Egg y sont racontés dans des illustrations luxuriantes et romantiques par l'artiste Aya Morton, et le texte cristallin de Fitzgerald a été adapté par Fred Fordham, déjà auteur des adaptations de Ne tirez sur l'oiseau moqueur et Le Meilleur des Mondes. Critique : Le scénariste Fred Fordham se charge de l'adaptation de Gatsby le magnifique, ce grand classique américain de F. Scott Fitzgerald. L'auteur nous livre dans ce roman graphique le quotidien de quelques personnes riches ou célèbres lors de grandes réceptions et de fêtes où l'alcool coule à flot dans les années 20 aux Etats-Unis. On retrouve Daisy et Tom Buchanan avec leur vie de couple modèle mais avec de nombreux défauts et Nick Carraway le cousin de Daisy et voisin du mystérieux Gatsby. Tout le monde ne parle que de ses fêtes où tous se doivent d'être invités. Toute cette jeunesse dorée semble bien superficielle en vivant de la fortune familiale et d'héritage sauf pour le narrateur de l'histoire qui découvre ce monde. Le rêve américain de cette époque en prend un coup avec ce titre mais de toute manière l’argent ne fait pas le bonheur. Les dessins d'Aya Morton sont dans un style classique mais conviennent très bien pour représenter cette période. Les lecteurs pourront se replonger dans Gatsby par le biais de ce roman graphique ou découvrir ce roman classique. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gatsby-le-magnifique-244738?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. alx23

    Gatsby Le magnifique

    Le scénariste Fred Fordham se charge de l'adaptation de Gatsby le magnifique, ce grand classique américain de F. Scott Fitzgerald. L'auteur nous livre dans ce roman graphique le quotidien de quelques personnes riches ou célèbres lors de grandes réceptions et de fêtes où l'alcool coule à flot dans les années 20 aux Etats-Unis. On retrouve Daisy et Tom Buchanan avec leur vie de couple modèle mais avec de nombreux défauts et Nick Carraway le cousin de Daisy et voisin du mystérieux Gatsby. Tout le monde ne parle que de ses fêtes où tous se doivent d'être invités. Toute cette jeunesse dorée semble bien superficielle en vivant de la fortune familiale et d'héritage sauf pour le narrateur de l'histoire qui découvre ce monde. Le rêve américain de cette époque en prend un coup avec ce titre mais de toute manière l’argent ne fait pas le bonheur. Les dessins d'Aya Morton sont dans un style classique mais conviennent très bien pour représenter cette période. Les lecteurs pourront se replonger dans Gatsby par le biais de ce roman graphique ou découvrir ce roman classique.
  13. Titre de l'album : Mimiphisto - le fils du diable Scenariste de l'album : Pierre-Henry Laporterie Dessinateur de l'album : Pierre-Henry Laporterie Coloriste : Pierre-Henry Laporterie Editeur de l'album : Soleil - Metamorphoses Note : Résumé de l'album : À la manière d'un livret musical, Mimiphisto met en scène un diable à la stature colossale, chef d'orchestre, dont la mission quotidienne est de mener les âmes damnées, en rythme, dans les Enfers. Il nourrit le rêve secret de transmettre sa flamme à son fils Mimiphisto qui ne semble, malheureusement pour lui, pas partager les mêmes aspirations pour son avenir... Critique : Voici typiquement le genre de bd inclassable qui font le sel de la collection Métamorphose. On est à mi chemin entre théâtre, opéra et bd et excepté chez Soleil Métamorphose je ne vois pas bien qui arriverait à publier ce type d'ouvrage. En effet le parti pris du dessin est très original mais assez marqué et il ne conviendra clairement pas à tous les lecteurs. Pour ma part je n'ai pas été emballé mais c'est essentiellement une affaire de goût tant l'ensemble est cohérent et bien pensé. De même pour la narration avec une histoire qui démarre de manière originale dans un univers qui ne l'est pas moins. Découpée en acte de façon très théâtrale, l'histoire est philosophiquement intéressante mais elle peine je trouve à réussir son pari de nous surprendre. L'essai graphique original n'est pas vraiment mis en valeur finalement par un déroulement des évènements un peu trop classique. Oscillant en permanence entre partis pris théâtraux osés et un drame finalement trop classique, j'ai eu du mal à me passionner pour ce Mimiphisto. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mimiphisto?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. The_PoP

    Mimiphisto - le fils du diable

    Voici typiquement le genre de bd inclassable qui font le sel de la collection Métamorphose. On est à mi chemin entre théâtre, opéra et bd et excepté chez Soleil Métamorphose je ne vois pas bien qui arriverait à publier ce type d'ouvrage. En effet le parti pris du dessin est très original mais assez marqué et il ne conviendra clairement pas à tous les lecteurs. Pour ma part je n'ai pas été emballé mais c'est essentiellement une affaire de goût tant l'ensemble est cohérent et bien pensé. De même pour la narration avec une histoire qui démarre de manière originale dans un univers qui ne l'est pas moins. Découpée en acte de façon très théâtrale, l'histoire est philosophiquement intéressante mais elle peine je trouve à réussir son pari de nous surprendre. L'essai graphique original n'est pas vraiment mis en valeur finalement par un déroulement des évènements un peu trop classique. Oscillant en permanence entre partis pris théâtraux osés et un drame finalement trop classique, j'ai eu du mal à me passionner pour ce Mimiphisto.
  15. The_PoP

    Lombric

    Oh que c'est difficile de parler de Lombric. C'est un ovni. Un conte que l'on suit avec intérêt sans aucune idée de là où il va nous mener. Un conte qu'on referme persuadé d'attendre une suite, qui n'existera jamais et qui n'aurait aucun sens. .Un conte qui poussera à la réflexion, au désespoir aussi un peu, mais un univers graphique riche, original et séduisant. C'est exactement le type de bd qui justifie la collection Métamorphose de chez Soleil, qui est à ce jour je le pense sincèrement l'une des plus créative et burnée de la bd franco belge. Je ne sais pas à qui cela va plaire, mais je sais en tous cas que les lecteurs ne seront pas indifférents à cette poésie mélancolique et bucolique pleine de charme. C'est un OVNI. Je n'en dirais pas plus, feuilletez le, n'en attendez rien, découvrez le, faites vous votre avis.
  16. The_PoP

    Lombric

    Titre de l'album : Lombric Scenariste de l'album : Mathieu Sapin Dessinateur de l'album : Patrick Pion Coloriste : Cyrille Bertin Editeur de l'album : Soleil - Metamorphoses Note : Résumé de l'album : Scénarisé par Mathieu Sapin (Le Ministère secret, Gérard) et dessiné avec style par Patrick Pion, Lombric raconte la vie d'un vermisseau touché par la grâce, yôkai flippant et mignon, qui découvre la vie dans une nature tantôt hostile, tantôt enchanteresse. Parallèlement, un batracien détective s'adjoint l'aide d'une souris désemparée pour tenter de retrouver la piste d'un mystérieux malfaiteur... Critique : Oh que c'est difficile de parler de Lombric. C'est un ovni. Un conte que l'on suit avec intérêt sans aucune idée de là où il va nous mener. Un conte qu'on referme persuadé d'attendre une suite, qui n'existera jamais et qui n'aurait aucun sens. .Un conte qui poussera à la réflexion, au désespoir aussi un peu, mais un univers graphique riche, original et séduisant. C'est exactement le type de bd qui justifie la collection Métamorphose de chez Soleil, qui est à ce jour je le pense sincèrement l'une des plus créative et burnée de la bd franco belge. Je ne sais pas à qui cela va plaire, mais je sais en tous cas que les lecteurs ne seront pas indifférents à cette poésie mélancolique et bucolique pleine de charme. C'est un OVNI. Je n'en dirais pas plus, feuilletez le, n'en attendez rien, découvrez le, faites vous votre avis. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lombric?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Titre de l'album : Léo en petits morceaux Scenariste de l'album : Mayana Itoïz Dessinateur de l'album : Mayana Itoïz Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : En 1967, un Allemand fait visiter le Pays basque à sa femme. Dans le bâtiment où il était cantonné durant la Seconde Guerre mondiale, et qui était alors une auberge, il retrouve par hasard Léo, jeune fille à l'époque. Cette rencontre inattendue plonge celle-ci dans son passé en la confrontant à ses souvenirs. Certains lui rappellent des moments agréables, d'autres se révèlent plus douloureux. Vingt-cinq ans plus tôt, Léo traversait la guerre en vivant en secret une histoire d'amour avec Félix, un soldat allemand, tout en travaillant comme serveuse dans l'auberge familiale avec sa grande soeur. Entre les contraintes matérielles et les instants fugitifs de bonheur, dérobés à un quotidien difficile et angoissant, la vie suivait son cours... À partir d'une photographie prise durant le conflit et retrouvée en 1961 par le mari de Léo, Mayana Itoïz - créatrice avec Wilfrid Lupano et Paul Cauuet de la série à succès Le Loup en slip - évoque le destin contrarié de sa propre grand-mère, dans un magnifique récit porté par un graphisme pictural subtil et une narration tout en légèreté. Critique : Léo en petits morceaux ou comment une belle et intelligente mise en page peut faire passer d'une histoire assez standard à une lecture intéressante. En effet, sans être inintéressante, l'histoire de Léo n'en est pas moins assez commune. L'histoire d'une femme qui tombe amoureuse d'un homme en s'imaginant que son amour allait dépasser le contexte dans lequel ils vivaient et c'étaient rencontrés. Si cette belle histoire d'amour entre une Française et un soldat allemand sort de l'ordinaire, c'est par l'étrange, mais intéressante idée de glisser, grâce à d'intelligente feuille de papier calque, de reste de véritable photo qui vont venir se juxtaposer sur des dessins. La qualité de réalisation st assez impressionnante et cela rend la lecture intrigante. Au final, en plus d'une belle histoire d'amour, on a aussi un bien bel ouvrage. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/leo-en-petits-morceaux?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. poseidon2

    Léo en petits morceaux

    Léo en petits morceaux ou comment une belle et intelligente mise en page peut faire passer d'une histoire assez standard à une lecture intéressante. En effet, sans être inintéressante, l'histoire de Léo n'en est pas moins assez commune. L'histoire d'une femme qui tombe amoureuse d'un homme en s'imaginant que son amour allait dépasser le contexte dans lequel ils vivaient et c'étaient rencontrés. Si cette belle histoire d'amour entre une Française et un soldat allemand sort de l'ordinaire, c'est par l'étrange, mais intéressante idée de glisser, grâce à d'intelligente feuille de papier calque, de reste de véritable photo qui vont venir se juxtaposer sur des dessins. La qualité de réalisation st assez impressionnante et cela rend la lecture intrigante. Au final, en plus d'une belle histoire d'amour, on a aussi un bien bel ouvrage.
  19. Titre de l'album : Les contrées salées Scenariste de l'album : Hope Larson Dessinateur de l'album : Rebecca Mock Coloriste : Rebecca Mock Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Lorsque Elber, le frère aîné de Vonceil, revient à la ferme familiale de l'Oklahoma après avoir servi sur les lignes de front de la Première Guerre mondiale, les choses ne se passent pas comme elle l'espérait. L'expérience traumatisante de la guerre l'ont transformé en homme austère et responsable qui n'a plus de temps à lui consacrer. Alors qu'il vient d'épouser la fille qu'il avait laissée derrière lui, surgit une femme en blanc mystérieuse et captivante qui accuse Elber de l'avoir abandonnée en France. Lorsqu'il refuse de quitter sa femme, elle jette un sort au puits familial, qui transforme les réserves d'eau pure de la ville en eau salée. Qui est cette dame en blanc, qu'a-t-elle fait à la ferme et que sait le vieil oncle Dell de Vonceil à son sujet ? Pour le savoir, Vonceil va devoir affronter le monde de la sorcellerie peuplé de parents dangereux, d'animaux métamorphosés, d'une capricieuse sorcière du sucre et de la Dame en blanc, la sinistre sorcière du sel. Au cours de ce voyage épique qui va la transformer, la jeune fille en apprendra beaucoup sur l'amour et sur ce que cela signifie de grandir. Les Contrées salées est un conte de fées graphique magnifiquement illustré par Rebecca Mock sur un scénario de Hope Larson, autrice de All Summer Long, nominé pour le prix Eisner, et de A Wrinkle in Time: The Graphic Novel, lauréat du prix Eisner. Critique : Ne tournons pas autour du pot, il y a un parfum de magicien d'Oz dans ces Contrées salées à destination des enfants et jeunes ados que les adultes dévoreront en cachette également ! Chose étonnante, la très belle couverture cache je trouve un dessin tout aussi harmonieux mais dans un style moins éthéré à l'intérieur de cet album. Si Hope Larson nous livre un conte envoutant aux multiples leçons et niveaux de lecture, peuplé de personnages attachants, sensibles et intéressants, la mise en image de Rebecca Mock vient nous sublimer l'ensemble dans un style qui n'a pas été sans me rappeler le travail du studio ghibli sur leurs productions. C'est clair, expressif, enjoué et inspiré, bravo. Je ne peux que vous en conseiller la lecture, c'est indéniablement un de ces ouvrages dont la magie déborde pour infuser le cœur de ses lecteurs, des plus jeunes aux plus anciens. Autres infos : Eisner Awards 2022 : Meilleure publication pour enfants (9-12 ans) Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/contrees-salees?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. The_PoP

    Les contrées salées

    Ne tournons pas autour du pot, il y a un parfum de magicien d'Oz dans ces Contrées salées à destination des enfants et jeunes ados que les adultes dévoreront en cachette également ! Chose étonnante, la très belle couverture cache je trouve un dessin tout aussi harmonieux mais dans un style moins éthéré à l'intérieur de cet album. Si Hope Larson nous livre un conte envoutant aux multiples leçons et niveaux de lecture, peuplé de personnages attachants, sensibles et intéressants, la mise en image de Rebecca Mock vient nous sublimer l'ensemble dans un style qui n'a pas été sans me rappeler le travail du studio ghibli sur leurs productions. C'est clair, expressif, enjoué et inspiré, bravo. Je ne peux que vous en conseiller la lecture, c'est indéniablement un de ces ouvrages dont la magie déborde pour infuser le cœur de ses lecteurs, des plus jeunes aux plus anciens.
  21. alx23

    Les Pizzlys

    Titre de l'album : Les Pizzlys Scenariste de l'album : Jeremie Moreau Dessinateur de l'album : Jeremie Moreau Coloriste : Jeremie Moreau Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Sillonnant Paris jour et nuit au volant de sa BMW à crédit, Nathan enchaîne les courses Uber pour subvenir aux besoins de ses frères et soeurs. Faisant littéralement corps avec son GPS, Nathan plonge dans un vide assourdissant quand son portable tombe en panne. Suite à un accident, Annie, sa dernière cliente, lui propose de partir vivre en forêt avec Zoé et Etienne au fin fond de l'Alaska. Critique : Le titre de ce roman graphique provient du croisement entre un ours polaire et un grizzli. En effet, ce résultat est de plus en plus visible suite au réchauffement climatique, les ours polaires quittent les banquises pour trouver de la nourriture et croisent les territoires des grizzlys. C'est à partir de ce constat que Jérémie Moreau s'inspire pour écrire cette aventure incroyable de deux frères et une sœur qui partent vivre en Alaska, chez une vieille femme originaire de ce pays. Elle retourne dans son pays après avoir passé quarante ans en France. L'auteur met en évidence le décalage entre les deux enfants les plus jeunes par rapport aux enfants en Alaska qui vivent en harmonie avec la nature, sans besoins de consoles et téléphones. En parallèle, le frère le plus âgé vient de faire un burn-out, après quatre années intenses pour élever son frère et sa sœur suite au décès de leur mère. Le constat de la vie dans les grandes villes est assez rapide pour qu'ensuite Jérémie Moreau passe au constat du dérèglement climatique avec les répercussions déjà bien visible sur la nature en Alaska. Les dessins de l'auteur sont de qualité avec une partie mystique mise en avant avec une représentation un peu psychédélique. Le choix des couleurs renforce cet aspect, comme on peut le voir avec la couverture. Les pizzlys est un très bon album sans jugement avec une réflexion sur l'environnement qui nous entoure et les possibilités qui s'offriront à nous dans l'avenir, avec les nouvelles générations. Après La saga de Grimr et avoir dessiné Le singe de Hartlepool, Jérémie Moreau nous offre un très excellent voyage avec Les pizzlys. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-pizzlys?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. alx23

    Les Pizzlys

    Le titre de ce roman graphique provient du croisement entre un ours polaire et un grizzli. En effet, ce résultat est de plus en plus visible suite au réchauffement climatique, les ours polaires quittent les banquises pour trouver de la nourriture et croisent les territoires des grizzlys. C'est à partir de ce constat que Jérémie Moreau s'inspire pour écrire cette aventure incroyable de deux frères et une sœur qui partent vivre en Alaska, chez une vieille femme originaire de ce pays. Elle retourne dans son pays après avoir passé quarante ans en France. L'auteur met en évidence le décalage entre les deux enfants les plus jeunes par rapport aux enfants en Alaska qui vivent en harmonie avec la nature, sans besoins de consoles et téléphones. En parallèle, le frère le plus âgé vient de faire un burn-out, après quatre années intenses pour élever son frère et sa sœur suite au décès de leur mère. Le constat de la vie dans les grandes villes est assez rapide pour qu'ensuite Jérémie Moreau passe au constat du dérèglement climatique avec les répercussions déjà bien visible sur la nature en Alaska. Les dessins de l'auteur sont de qualité avec une partie mystique mise en avant avec une représentation un peu psychédélique. Le choix des couleurs renforce cet aspect, comme on peut le voir avec la couverture. Les pizzlys est un très bon album sans jugement avec une réflexion sur l'environnement qui nous entoure et les possibilités qui s'offriront à nous dans l'avenir, avec les nouvelles générations. Après La saga de Grimr et avoir dessiné Le singe de Hartlepool, Jérémie Moreau nous offre un très excellent voyage avec Les pizzlys.
  23. Après avoir réalisé plusieurs titres pour enfant, Lisa Sanchis signe son premier roman graphique pour adulte, avec la route du bloc. Elle met en image la vie de Benjamin, son compagnon qui depuis son enfance rêvait d'être chirurgien. Ainsi débute l'histoire de cet enfant, il consacre beaucoup de temps et travaille dans le milieu hospitalier avant de pouvoir débuter les longues études pour devenir chirurgien. A travers ce livre, Lisa montre comment ce métier de vocation pour venir en aide et sauver des vies qui peut devenir un enfer pour le personnel médical. On suit les douze années d'études de Benjamin jusqu'à sa rencontre avec Lisa, jusqu'à son burn-out, par des horaires et des cadences de travail pas possible à gérer sur le long terme. Lisa apporte quelques touches d'humour pour alléger la thématique de l'histoire, très problématique actuellement. Elle insère quelques références à la culture geek comme des images des crados pour représenter quelques traumatismes, ou des références à des dessins animés. Les dessins sont simples mais efficace et souvent représente des docteurs aux urgences. Lisa Sanchis réussit à vulgariser le jargon médical pour la compréhension de tout public. Avec ce titre, elle met en évidence la problématique pour le personnel hospitalier surchargé de travail à réaliser dans l'urgence pour sauver des vies.
  24. Titre de l'album : La route du bloc - Une vocation à l'épreuve du réel Scenariste de l'album : Lisa Sanchis Dessinateur de l'album : Lisa Sanchis Coloriste : Lisa Sanchis Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Lisa Sanchis dessine le parcours du combattant d'un chirurgien, de sa vocation enfantine à la désillusion en passant par les années d'internat dévoilant la vie des médecins et la crise de l'hôpital public. Entre fatigue, drames et joies, nous suivons l'apprenti médecin, sans approximation ni jargon grâce à des références pop qui rendent accessible avec le sourire un métier dur et magnifique. Critique : Après avoir réalisé plusieurs titres pour enfant, Lisa Sanchis signe son premier roman graphique pour adulte, avec la route du bloc. Elle met en image la vie de Benjamin, son compagnon qui depuis son enfance rêvait d'être chirurgien. Ainsi débute l'histoire de cet enfant, il consacre beaucoup de temps et travaille dans le milieu hospitalier avant de pouvoir débuter les longues études pour devenir chirurgien. A travers ce livre, Lisa montre comment ce métier de vocation pour venir en aide et sauver des vies qui peut devenir un enfer pour le personnel médical. On suit les douze années d'études de Benjamin jusqu'à sa rencontre avec Lisa, jusqu'à son burn-out, par des horaires et des cadences de travail pas possible à gérer sur le long terme. Lisa apporte quelques touches d'humour pour alléger la thématique de l'histoire, très problématique actuellement. Elle insère quelques références à la culture geek comme des images des crados pour représenter quelques traumatismes, ou des références à des dessins animés. Les dessins sont simples mais efficace et souvent représente des docteurs aux urgences. Lisa Sanchis réussit à vulgariser le jargon médical pour la compréhension de tout public. Avec ce titre, elle met en évidence la problématique pour le personnel hospitalier surchargé de travail à réaliser dans l'urgence pour sauver des vies. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-route-du-bloc-une-vocation-a-l-epreuve-du-reel?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Pfiou, que j'aime ce genre de lectures ! La finesse de la couverture et des choix graphiques m'avaient fait envie, et puis ne nous voilons pas la face, je suis un très bon client pour les romans graphiques façon tranche de vie. Celui-ci est toutefois particulièrement réussi, et je serai bien en peine de lui trouver des défauts. C'est tendre et touchant, sans jamais devenir niais, ça parle de tous, des adultes au enfants, de nos lâchetés, de nos courages, de la vie qui est parfois bien rude, et de ces moments hors du temps qui façonnent parfois grandement ce que nous deviendront. A travers la photographie et le récit d'une journée d'été, l'auteur réussit avec beaucoup de tendresse à nous dépeindre la vie, la vraie. Je vais en profiter pour mettre les pieds dans le plat, car parfois cela dissuade des lecteurs qui passeraient à côté d'une bien belle lecture. Non cette bd ne traite pas de l'homosexualité. Ce n'est finalement même pas le sujet, il s'agit avant tout de tranches de vies et de problématiques amoureuses vécues par plusieurs personnages à divers moment de leurs vies. Un beau et grand moment, d'une rare pudeur, et pourtant, tout y est dit ou presque. Les personnages ne sont ni excessifs, ni quelconques, ils sont un peu de nous quelque part, et ça fait du bien. Il faut bien reconnaitre sur l'ecueil parfois de ces romans graphiques intimistes et vie quotidienne sont que finalement, les enjeux, les non dits ne sont pas toujours clairs pour le lecteur, et parfois en voulant être trop minimaliste, on finit par avoir une impression de banalité, et un manque d'intérêt. Rassurez-vous, ici vous lirez jusqu'au bout une fois ce roman graphique ouvert. Je tiens également à dire que souvent l'appréciation de ce genre de roman graphique tient beaucoup à notre vécu personnel et à ce que cela peut nous renvoyer. Ici ce n'est pas le cas, cette histoire m'a intéressée pour ce qu'elle est puisqu'elle ne se rapprochait pas vraiment de mes vécus. Une petite merveille donc, à découvrir et que je ne manquerais pas de prêter autour de moi. A noter que si je n'en ai que peu parlé, le dessin est au diapason de la couverture et du propos. Une franche réussite, une histoire d'une rare justesse, de celles que je n'attendais pas à ce niveau. Cerise sur le gâteau, vous pourrez le faire lire à vos ados sans soucis.
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