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  1. Titre de l'album : Mon meilleur terrain Scenariste de l'album : Stéphane Piatzczek Dessinateur de l'album : Emilie Beaud Coloriste : Emilie Beaud Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Une forêt dense et mystérieuse qui cache un trésor d'ingéniosité. En plein confinement, Simon décide de braver la loi et de pénétrer, avec ses nombreux animaux, dans la forêt interdite au public qui jouxte sa propriété. Après s'être perdu dans la végétation, il découvre un vaste trou qui débouche sur une étrange construction ressemblant aux vestiges d'une ancienne piste de VTT. Avec l'aide de Guillaume, un jeune policier, il décide de défricher la forêt pour restaurer ce terrain oublié. Mais une question l'obsède : quel est l'esprit génial qui a pu concevoir cet étonnant bike park ? Critique : Rarement un scénario m'aura autant déboussolé que celui-ci. Non pas car il serait torturé ou tortueux non mais plutôt pour son côté improbable et étonnant. Il est peu probable que vous ayez l'impression d'avoir déjà lu cette histoire. Ceci étant dit, Stéphane Piatzczek nous livre une galerie de personnages originaux mais crédibles et humains et déroule son chemin tranquillement. On s'interroge, puis on s'étonne puis on profite simplement du dépaysement et du calme que cette lecture nous apporte. C'est un bol d'air bien servi par les dessins chaleureux mais détaillés d'Emilie Beaud dont on avait pu apercevoir un peu du talent avec ses collaborations sur les séries Catamount et Wiloucha. On sent bien les inspirations du cinéma d'animation dans son trait mais il faut bien reconnaitre que ses couleurs hyper lumineuses font merveille sur les décors de forêts et font du bien aux yeux et au moral. Bravo et on a hâte de vous revoir aux crayons ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mon-meilleur-terrain-9791041100989/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Titre de l'album : L'âge de déraison Scenariste de l'album : Dounia Georgeon Dessinateur de l'album : Pascal M Coloriste : Pascal M Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Lors de sa promenade rituelle, Corinne tombe sur Marthe, une amie perdue de vue depuis longtemps. Ces retrouvailles signent un commencement pour Corinne. La manière de vivre de son amie, libre et émancipée, va l'amener à reconsidérer les années qui lui restent... Critique : La vieillesse et comment vieillir ? Voilà un thème assez rare dans la BD et notre duo d'auteurs tente d'y répondre avec la retraite paisible de Corinne, secouée par des retrouvailles. En effet, au cours d'une de ses balades qu'elle a l'habitude faire, elle rencontre une amie d'un lointain passé qui va faire ressurgir les souvenirs et un nouvel élan. Sa petite vie tranquille aux côtés de son mari pantouflard "mais presque" va intégrer peu à peu ce groupe d'anciens camarades et va même finir par bouleverser cet équilibre. Certes on peut reprocher cette vision féministe avec un mari en totale déliquescence, n'ayant envie de rien et vivant des jours bien trop paisibles. Il ne s'adapte absolument pas aux nouveautés que Corinne tente de proposer pour redonner un peu de piquant à une vie plutôt morne. Un tel écart de vision et de perceptions dans un vieux couple me semble un peu étrange, mais cela permet de souligner l'écoute importante du conjoint qui est en droit d'innover et chercher à se recréer. De jolies couleurs chaudes viennent agrémenter le récit comme pour insuffler un élan vital. Le dessin s'épargne les détails et se focalise sur les personnages, en les affublant de traits caractéristiques, long nez, bedaine, corpulence, etc.... Un trait minimaliste faisant aussi la part belles aux expressions et émotions perçues sur les visages. Un joli message d'espoir pour les futurs retraités, non ce n'est pas une fin en soi, à condition de savoir s'occuper, partager et préserver un lien social, chacun à son rythme 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-age-de-deraison-9782368467565/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    L'âge de déraison

    La vieillesse et comment vieillir ? Voilà un thème assez rare dans la BD et notre duo d'auteurs tente d'y répondre avec la retraite paisible de Corinne, secouée par des retrouvailles. En effet, au cours d'une de ses balades qu'elle a l'habitude faire, elle rencontre une amie d'un lointain passé qui va faire ressurgir les souvenirs et un nouvel élan. Sa petite vie tranquille aux côtés de son mari pantouflard "mais presque" va intégrer peu à peu ce groupe d'anciens camarades et va même finir par bouleverser cet équilibre. Certes on peut reprocher cette vision féministe avec un mari en totale déliquescence, n'ayant envie de rien et vivant des jours bien trop paisibles. Il ne s'adapte absolument pas aux nouveautés que Corinne tente de proposer pour redonner un peu de piquant à une vie plutôt morne. Un tel écart de vision et de perceptions dans un vieux couple me semble un peu étrange, mais cela permet de souligner l'écoute importante du conjoint qui est en droit d'innover et chercher à se recréer. De jolies couleurs chaudes viennent agrémenter le récit comme pour insuffler un élan vital. Le dessin s'épargne les détails et se focalise sur les personnages, en les affublant de traits caractéristiques, long nez, bedaine, corpulence, etc.... Un trait minimaliste faisant aussi la part belles aux expressions et émotions perçues sur les visages. Un joli message d'espoir pour les futurs retraités, non ce n'est pas une fin en soi, à condition de savoir s'occuper, partager et préserver un lien social, chacun à son rythme 😉 .
  4. The_PoP

    Mon meilleur terrain

    Rarement un scénario m'aura autant déboussolé que celui-ci. Non pas car il serait torturé ou tortueux non mais plutôt pour son côté improbable et étonnant. Il est peu probable que vous ayez l'impression d'avoir déjà lu cette histoire. Ceci étant dit, Stéphane Piatzczek nous livre une galerie de personnages originaux mais crédibles et humains et déroule son chemin tranquillement. On s'interroge, puis on s'étonne puis on profite simplement du dépaysement et du calme que cette lecture nous apporte. C'est un bol d'air bien servi par les dessins chaleureux mais détaillés d'Emilie Beaud dont on avait pu apercevoir un peu du talent avec ses collaborations sur les séries Catamount et Wiloucha. On sent bien les inspirations du cinéma d'animation dans son trait mais il faut bien reconnaitre que ses couleurs hyper lumineuses font merveille sur les décors de forêts et font du bien aux yeux et au moral. Bravo et on a hâte de vous revoir aux crayons !
  5. Titre de l'album : La tête dans les nuages - quand le TDA(H) s'invite à la maison Scenariste de l'album : Emmanuelle Friedmann Dessinateur de l'album : Céline Bailleux Coloriste : Céline Bailleux Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : La rentrée en CP s'avère compliquée pour Anaïs, 6 ans : elle a du mal à se concentrer, est très lente dans les apprentissages, les devoirs prennent des heures, distraite, elle oublie constamment ses affaires. Commence alors pour Céline, sa maman, et Anaïs, un long parcours de spécialistes. Des tests effectués pour comprendre d'où viennent ses difficultés révèlent qu'elle a TDAH, à prédominance inattentive. Critique : Il faut savoir tout d'abord que cette bd est un petit peu une auto biographie, mais c'est celle de la dessinatrice, Céline Bailleux, et non pas de la scénariste comme on aurait pu le penser. L'exercice est difficile et on le sait car parler d'éducation et de trouble de déficit de l'attention est complexe en tant que parent, cela se ressent forcément suivant notre propre biais de lecteur sur le regard que l'on va porter sur cette histoire et sur le propos. La tête dans les nuages est un roman graphique qui se présente comme des tranches du parcours de vie d'Anaïs et de ses parents. On y suit le quotidien et comment la famille tente de s'adapter face à ce trouble. C'est un bon moment de lecture car on sent que le propos n'est pas trop à charge sur l'éducation nationale ou le médico social comme c'est parfois le cas, il ne présente pas non plus de "solution" miracle, et ne culpabilise personne. Cela le rend facile à lire et agréable. Et mine de rien cela ne parlera pas seulement aux parents d'enfants atteints de ce trouble car beaucoup d'autres sujets de la vie quotidienne s'y trouvent mêlés. Le dessin de Céline Bailleux s'inscrit dans les codes du genre avec des décors minimalistes, et des personnages en ligne claire avec des visages expressifs. Peu de surprise donc, ni dans un sens, ni dans l'autre, ce qui est peut être dommage car j'aurais apprécié un supplément d'âme ou un peu plus de prise de risque pour que cela me marque ou me permette de ressentir plus d'empathie pour les personnages... Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-tete-dans-les-nuages-quand-le-tda-h-s-invite-a-la-maison/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Il faut savoir tout d'abord que cette bd est un petit peu une auto biographie, mais c'est celle de la dessinatrice, Céline Bailleux, et non pas de la scénariste comme on aurait pu le penser. L'exercice est difficile et on le sait car parler d'éducation et de trouble de déficit de l'attention est complexe en tant que parent, cela se ressent forcément suivant notre propre biais de lecteur sur le regard que l'on va porter sur cette histoire et sur le propos. La tête dans les nuages est un roman graphique qui se présente comme des tranches du parcours de vie d'Anaïs et de ses parents. On y suit le quotidien et comment la famille tente de s'adapter face à ce trouble. C'est un bon moment de lecture car on sent que le propos n'est pas trop à charge sur l'éducation nationale ou le médico social comme c'est parfois le cas, il ne présente pas non plus de "solution" miracle, et ne culpabilise personne. Cela le rend facile à lire et agréable. Et mine de rien cela ne parlera pas seulement aux parents d'enfants atteints de ce trouble car beaucoup d'autres sujets de la vie quotidienne s'y trouvent mêlés. Le dessin de Céline Bailleux s'inscrit dans les codes du genre avec des décors minimalistes, et des personnages en ligne claire avec des visages expressifs. Peu de surprise donc, ni dans un sens, ni dans l'autre, ce qui est peut être dommage car j'aurais apprécié un supplément d'âme ou un peu plus de prise de risque pour que cela me marque ou me permette de ressentir plus d'empathie pour les personnages...
  7. The_PoP

    Impénétrable

    Titre de l'album : Impénétrable Scenariste de l'album : Alix Garin Dessinateur de l'album : Alix Garin Coloriste : Alix Garin Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Dans un récit profondément intime et émouvant, Alix Garin nous raconte son voyage libérateur à travers les méandres des troubles de la sexualité. Comment le combat pour reprendre possession de son corps, de son désir et sauver son couple se transforme en une quête émouvante de guérison, d'émancipation et d'amour. À travers des hauts et des bas, des échecs et des victoires, elle explore les profondeurs de sa psyché, les liens entre le physique et le mental et la complexité de la sexualité. Avec courage et honnêteté, Alix livre un témoignage sincère, beau et bouleversant sur les difficultés liées à la sexualité, encore trop méconnues et souvent taboues. Critique : Impénétrable est le genre de bd dont je ne doutais pas de la qualité. Pourtant, c'est toujours aussi difficile d'avoir envie de la lire. Parce que l'on sait d'avance que les sujets abordés vont être lourds, poignants, et que l'ensemble ne sera probablement pas vraiment fun ou léger. A raison d'ailleurs. C'est donc un roman graphique qui trainait sous ma pile de lecture en retard. Et puis en tant qu'homme évidemment, on ne sait pas si on sera pertinent sur cette lecture. Et puis, un jour vous trouvez, le temps, l'énergie, la paresse intellectuelle s'éloigne un temps et vous vous plongez dedans. Vous n'en ressortirez qu'une fois les 304 pages dévorées. Ce thème vous parle peut être ou pas, mais la force de ce roman graphique se situe bien au delà car c'est toute notre façon de surmonter nos épreuves qui est ici étalée. A travers ce récit autobiographique, poignant, honnête et d'un rare courage, Alix Garin nous emporte avec elle sur le chemin de son propre salut. Ce livre vous mettra probablement plus d'une fois mal à l'aise. Vous demanderez ce qu'il y a à en tirer, et jusqu'à la dernière page, vos réserves seront fondées et justifiées, peut être même au delà. Mais qu'importe, l'essentiel n'est pas là pour moi, c'est avant tout la mise à nu, de quelqu'un qui vient nous livrer ici ses combats, ses erreurs, ses failles, ses vulnérabilités, qui ne demande pas pardon, mais qui se dévoile, prenant le risque du jugement inévitable et pourtant futile. Impénétrable porte mal son nom car c'est plutôt une pénétration dans la psychée de l'auteure qui nous est proposée ici. Gardez votre esprit critique, vous en aurez bien besoin. Il faut de la maturité pour lire cet ouvrage, car non ce n'est pas un traité sur une maladie, ce n'est pas un traité sur la sexualité, ce n'est ni militant, ni révolté, c'est un témoignage sur un parcours, imparfait forcément puisqu'il ne reflète que la pensée et le vécu d'Alix Garin. Des zones d'ombres larges subsistent pour moi et vous interrogeront probablement, et c'est tant mieux, je crois personnellement en la sincérité de l'auteure. Un dernier petit mot, si vous avez lu aussi "Ne m'oublie pas" de la même Alix Garin, cette lecture prendra encore plus de sens, pour ma part, j'attends désormais de la voir sur des sujets peut être moins "autobiographiques". Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/impenetrable?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Nickad

    Jimbôchô sisters tome 2

    Je pense sincèrement que cette série aura du mal à trouver une audience auprès des jeunes. Les livres de Kei Toume (Sing yesterday for me, Les lamentations de l’agneau, déviances…) ont toujours eu une place à part sur le marché du manga, ce n’est pas à cause du dessin qui a d’ailleurs une patte graphique facilement reconnaissable mais surtout à cause des scenarii, ce sont des histoires qui ne surfent sur aucune vague et qui sont toujours empreintes d’originalité. Mais surtout il y a une narration et des sujets qui s’adressent principalement à un public mature. Jimbôchô sisters en ait une nouvelle preuve : l’histoire parle du quotidien de 3 sœurs, l’aimée travaillant en entreprise, la seconde ayant repris la librairie de leur grand-père et la cadette étant encore étudiante. Le récit s’articule grandement autour de la librairie ou plutôt du bouquiniste car ici on ne parle pas d’ouvrages neufs qui viennent de sortir mais de livres à chiner, de la perle rare ou de l’ouvrage oublié. Un sujet qui aurait pu intéresser les plus jeunes si le rythme était plus soutenu, si les évènements s’enchainaient or ce n’est pas le cas. La narration prend son temps. Certes il y a une intrigue avec un vague suspens autour d’un livre, il y a un voisin mystérieux qui est intéressé, il y a la vie de la librairie et de ses clients mais il y a surtout le quotidien des trois sœurs avec leurs petits tracas, une vie simple et sans fioriture que l’on découvre au jour le jour. C’est un livre que l’on peut poser sur sa table de nuit et reprendre quelques jours après sans problème, sans avoir l’absolu nécessité de le dévorer jusqu’à la dernière page mais en même temps, on est intrigué par la trame du récit et on aimerait bien avoir le fin mot de l’histoire. Un manga difficile à mettre dans une case mais qui laisse quand même son empreinte. PS : Sing « Yesterday » for me reviendra dans une nouvelle édition au mois de janvier.
  9. Titre de l'album : Jimbôchô sisters tome 2 Scenariste de l'album : TOUME Kei Dessinateur de l'album : TOUME Kei Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : Au cœur de Jimbocho, trois jeunes sœurs ont repris les rênes de la librairie familiale. La cadette, Tsugumi, se voit confier une mission de taille par un de ses clients : trouver un livre illustré ultra rare. Pourrait-il s'agir de l'ouvrage que l'étrange Azusawa désire tant ? Et qui est réellement Hisatsugu Fuse, l'artiste qui fait l'objet de toutes les convoitises ? Critique : Je pense sincèrement que cette série aura du mal à trouver une audience auprès des jeunes. Les livres de Kei Toume (Sing yesterday for me, Les lamentations de l’agneau, déviances…) ont toujours eu une place à part sur le marché du manga, ce n’est pas à cause du dessin qui a d’ailleurs une patte graphique facilement reconnaissable mais surtout à cause des scenarii, ce sont des histoires qui ne surfent sur aucune vague et qui sont toujours empreintes d’originalité. Mais surtout il y a une narration et des sujets qui s’adressent principalement à un public mature. Jimbôchô sisters en ait une nouvelle preuve : l’histoire parle du quotidien de 3 sœurs, l’aimée travaillant en entreprise, la seconde ayant repris la librairie de leur grand-père et la cadette étant encore étudiante. Le récit s’articule grandement autour de la librairie ou plutôt du bouquiniste car ici on ne parle pas d’ouvrages neufs qui viennent de sortir mais de livres à chiner, de la perle rare ou de l’ouvrage oublié. Un sujet qui aurait pu intéresser les plus jeunes si le rythme était plus soutenu, si les évènements s’enchainaient or ce n’est pas le cas. La narration prend son temps. Certes il y a une intrigue avec un vague suspens autour d’un livre, il y a un voisin mystérieux qui est intéressé, il y a la vie de la librairie et de ses clients mais il y a surtout le quotidien des trois sœurs avec leurs petits tracas, une vie simple et sans fioriture que l’on découvre au jour le jour. C’est un livre que l’on peut poser sur sa table de nuit et reprendre quelques jours après sans problème, sans avoir l’absolu nécessité de le dévorer jusqu’à la dernière page mais en même temps, on est intrigué par la trame du récit et on aimerait bien avoir le fin mot de l’histoire. Un manga difficile à mettre dans une case mais qui laisse quand même son empreinte. PS : Sing « Yesterday » for me reviendra dans une nouvelle édition au mois de janvier. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jimbocho-sisters-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : My beautiful boy tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : NAGIRA Yuu Dessinateur de l'album : KITANO Megumi Coloriste : Editeur de l'album : Hana Note : Résumé de l'album : Du haut de la hiérarchie, le beau et indépendant Kiyoi règne sur la classe. Il était né pour être roi. Quant à Hira, il ne parlait presque pas, n'avait pas d'amis et était tout en bas de l'échelle. Hira ne se sentait pas à sa place dans cette nouvelle classe, pourtant, son cœur fut envoûté instantanément à la vue de Kiyoi. En temps normal, ces deux-là ne se seraient jamais fréquentés, mais Hira devint le larbin de la bande et se retrouva avec le numéro de Kiyoi !! Chaque mot qu'il prononçait, chaque centime qu'il donnait était un trésor. Ce sentiment douloureux et asphyxiant ne serait-il pas de l'amour ? Critique : C’est étrange comment cette histoire est tournée. Hira, le personnage principal souffre de bégaiement depuis sa naissance ; à cause de cela il a toujours été mis à l’écart à l’école au point de passer pour un idiot et de devenir le larbin des « populaires ». Pendant de nombreuses années, son seul monde a été la photographie, qui lui sert plus de passe-temps que de passion. Mais le jour où il rencontre Kiyoi, il est ébloui par sa beauté et ce dernier devient alors son dieu pour qui il serait prêt à tout sacrifier. Ce qui est étrange, c’est que l’on ne compatit pas avec Hira. Certes on voit bien qu’il subit du harcèlement et que sa situation est anormale mais son obsession pour Kiyoi provoque une sensation dérangeante voir malsaine. A contrario, quand la situation de Kiyoi change en passant du mec cool et populaire à celui de raté qui a trop frimé, on ressent une certaine empathie. Si les deux personnages vont alors basculer dans une relation étrange où certainement (la série n’est pas finie) chacun y trouvera son compte ; le lecteur ne sait pas trop où il doit se situer. Faut-il prendre le récit comme une histoire d’amour atypique entre deux êtres esseulés ou bien faut-il se concentrer sur la critique évidente de la société et de ses travers ? De ce côté-là le discours est conséquent : harcèlement, maladie, différence, communication, jugement sur les apparences, moutons de panurge… C’est triste à voir d’autant que c’est très actuel… L’objectif du manga est encore flou, il a cependant le mérite de nous interpeller et susciter le débat. A suivre. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/my-beautiful-boy-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Nickad

    My beautiful boy tomes 1 et 2

    C’est étrange comment cette histoire est tournée. Hira, le personnage principal souffre de bégaiement depuis sa naissance ; à cause de cela il a toujours été mis à l’écart à l’école au point de passer pour un idiot et de devenir le larbin des « populaires ». Pendant de nombreuses années, son seul monde a été la photographie, qui lui sert plus de passe-temps que de passion. Mais le jour où il rencontre Kiyoi, il est ébloui par sa beauté et ce dernier devient alors son dieu pour qui il serait prêt à tout sacrifier. Ce qui est étrange, c’est que l’on ne compatit pas avec Hira. Certes on voit bien qu’il subit du harcèlement et que sa situation est anormale mais son obsession pour Kiyoi provoque une sensation dérangeante voir malsaine. A contrario, quand la situation de Kiyoi change en passant du mec cool et populaire à celui de raté qui a trop frimé, on ressent une certaine empathie. Si les deux personnages vont alors basculer dans une relation étrange où certainement (la série n’est pas finie) chacun y trouvera son compte ; le lecteur ne sait pas trop où il doit se situer. Faut-il prendre le récit comme une histoire d’amour atypique entre deux êtres esseulés ou bien faut-il se concentrer sur la critique évidente de la société et de ses travers ? De ce côté-là le discours est conséquent : harcèlement, maladie, différence, communication, jugement sur les apparences, moutons de panurge… C’est triste à voir d’autant que c’est très actuel… L’objectif du manga est encore flou, il a cependant le mérite de nous interpeller et susciter le débat. A suivre.
  12. The_PoP

    Impénétrable

    Impénétrable est le genre de bd dont je ne doutais pas de la qualité. Pourtant, c'est toujours aussi difficile d'avoir envie de la lire. Parce que l'on sait d'avance que les sujets abordés vont être lourds, poignants, et que l'ensemble ne sera probablement pas vraiment fun ou léger. A raison d'ailleurs. C'est donc un roman graphique qui trainait sous ma pile de lecture en retard. Et puis en tant qu'homme évidemment, on ne sait pas si on sera pertinent sur cette lecture. Et puis, un jour vous trouvez, le temps, l'énergie, la paresse intellectuelle s'éloigne un temps et vous vous plongez dedans. Vous n'en ressortirez qu'une fois les 304 pages dévorées. Ce thème vous parle peut être ou pas, mais la force de ce roman graphique se situe bien au delà car c'est toute notre façon de surmonter nos épreuves qui est ici étalée. A travers ce récit autobiographique, poignant, honnête et d'un rare courage, Alix Garin nous emporte avec elle sur le chemin de son propre salut. Ce livre vous mettra probablement plus d'une fois mal à l'aise. Vous demanderez ce qu'il y a à en tirer, et jusqu'à la dernière page, vos réserves seront fondées et justifiées, peut être même au delà. Mais qu'importe, l'essentiel n'est pas là pour moi, c'est avant tout la mise à nu, de quelqu'un qui vient nous livrer ici ses combats, ses erreurs, ses failles, ses vulnérabilités, qui ne demande pas pardon, mais qui se dévoile, prenant le risque du jugement inévitable et pourtant futile. Impénétrable porte mal son nom car c'est plutôt une pénétration dans la psychée de l'auteure qui nous est proposée ici. Gardez votre esprit critique, vous en aurez bien besoin. Il faut de la maturité pour lire cet ouvrage, car non ce n'est pas un traité sur une maladie, ce n'est pas un traité sur la sexualité, ce n'est ni militant, ni révolté, c'est un témoignage sur un parcours, imparfait forcément puisqu'il ne reflète que la pensée et le vécu d'Alix Garin. Des zones d'ombres larges subsistent pour moi et vous interrogeront probablement, et c'est tant mieux, je crois personnellement en la sincérité de l'auteure. Un dernier petit mot, si vous avez lu aussi "Ne m'oublie pas" de la même Alix Garin, cette lecture prendra encore plus de sens, pour ma part, j'attends désormais de la voir sur des sujets peut être moins "autobiographiques".
  13. The_PoP

    Maman solo

    Titre de l'album : Maman solo Scenariste de l'album : Emmanuelle Friedmann Dessinateur de l'album : Sophie Ruffieux Coloriste : Sophie Ruffieux Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Louis qui ne supporte plus les contraintes de la vie de famille quitte le domicile et laisse Julie, seule avec leurs deux enfants en bas âge. Face aux épreuves qui se succèdent, horaires de travail, problème de garde, confinement et l'abandon total de Louis, Julie décide de reprendre sa vie en main. Elle déménage, change de métier et commence à imaginer qu'elle pourrait rencontrer quelqu'un... Critique : Depuis "ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une", j'aime beaucoup ce que fait Sophie Ruffieux. Mais pour ceux qui ne l'ont jamais lue, à première vue, son trait un peu girly pourrait vous faire tourner la tête en mode déjà vu/lu cent fois. A seconde vue, le thème pourrait vous faire fuir, vous les gros ronchons de la bd au fond en mode, encore une bd "ouin ouin" et victime... Oui ça c'est ce qu'on pourrait penser avant de l'ouvrir. D'abord le trait de Sophie Ruffieux est plus doux, plus détaillé, et ses compositions de planches révèlent une belle maitrise de son sujet. On sent qu'elle aime ses personnages, même ceux qu'elle adorerait détester. Ensuite le scénario d'Emmanuelle Friedmann est bon, évitant souvent les clichés, ses personnages restent fins, crédibles et humains. Les gros lourds, les pas aimables, les détestables, nous surprennent par de petits détails révélant quand même leur humanité, tel son premier boss ou certains autres personnages. Evidemment le personnage ici du père reste difficile mais le point de vue de la maman solo sur lui reste touchant et pas si souvent que ça dans le jugement ou le mépris. Il y a de la colère certes, mais surtout et avant tout un combat, pour ses enfants et pour elle. Malheureusement cette bd fait écho à ce que l'on peut observer autour de nous, mais elle le fait avec un brin d'humour et beaucoup de tendresse pour ses personnages et leurs combats. Je vous encourage à la découvrir, c'est un beau moment de lecture qui ne tombe pas dans la facilité de chercher à trop nous émouvoir. Bravo Mesdames et merci pour ce moment de lecture. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/maman-solo/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. The_PoP

    Maman solo

    Depuis "ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une", j'aime beaucoup ce que fait Sophie Ruffieux. Mais pour ceux qui ne l'ont jamais lue, à première vue, son trait un peu girly pourrait vous faire tourner la tête en mode déjà vu/lu cent fois. A seconde vue, le thème pourrait vous faire fuir, vous les gros ronchons de la bd au fond en mode, encore une bd "ouin ouin" et victime... Oui ça c'est ce qu'on pourrait penser avant de l'ouvrir. D'abord le trait de Sophie Ruffieux est plus doux, plus détaillé, et ses compositions de planches révèlent une belle maitrise de son sujet. On sent qu'elle aime ses personnages, même ceux qu'elle adorerait détester. Ensuite le scénario d'Emmanuelle Friedmann est bon, évitant souvent les clichés, ses personnages restent fins, crédibles et humains. Les gros lourds, les pas aimables, les détestables, nous surprennent par de petits détails révélant quand même leur humanité, tel son premier boss ou certains autres personnages. Evidemment le personnage ici du père reste difficile mais le point de vue de la maman solo sur lui reste touchant et pas si souvent que ça dans le jugement ou le mépris. Il y a de la colère certes, mais surtout et avant tout un combat, pour ses enfants et pour elle. Malheureusement cette bd fait écho à ce que l'on peut observer autour de nous, mais elle le fait avec un brin d'humour et beaucoup de tendresse pour ses personnages et leurs combats. Je vous encourage à la découvrir, c'est un beau moment de lecture qui ne tombe pas dans la facilité de chercher à trop nous émouvoir. Bravo Mesdames et merci pour ce moment de lecture.
  15. poseidon2

    Loin

    Titre de l'album : Loin Scenariste de l'album : Alicia Jaraba Abellán Dessinateur de l'album : Alicia Jaraba Abellán Coloriste : Alicia Jaraba Abellán Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Peut-on vivre à deux quand on ne sait pas vivre avec soi ? Ulysse et Aimée, un couple dans la trentaine, voyagent vers le sud de l'Espagne dans leur van aménagé, pour faire de la plongée au Cabo de Gata. Plan idéal pour l'été ? Pas vraiment... car le couple traverse une mauvaise passe. Après une année difficile, Ulysse a besoin de vivre de nouvelles aventures, mais aussi de se redécouvrir lui-même, notamment à travers la plongée qu'il voit comme une thérapie. De son côté, Aimée, qui a travaillé d'arrache-pied sur sa thèse toute l'année, culpabilise de ne pas avoir été assez présente pour son compagnon. Elle accepte alors ce voyage en van, taisant ses phobies et appréhensions. Mais plus le couple se rapproche de Cabo de Gata, plus les tensions et les angoisses l'emportent. Un road-movie intimiste qui parle de la peur de sortir de sa zone de confort et de l'inertie d'une longue relation de couple qui ne sait plus où elle va... Critique : Ha la vie à 2.....si jouissive au début mais si compliquée quand elle dure. Non pas désagréable mais compliquée. Et c'est le cas de nos deux personnages qui ont évolué chacun de leurs côtés et qui cherchent à faire évoluer leur coupl.... en prenant "le risque" de faire des vacances qui ne satisfont qu'une seule des deux parties. Celui qui semble le plus triste... en oubliant les besoins de celui qui se sent "chanceux". Vous l'aurez compris, vous avez déjà lu ça. Vous l'avez déjà vu. Et c'est le seul problème de ce "Loin". C'est son manque d'originalité. Si le parallèle "plongée/vie" est intéressant, l'histoire en elle-même est vraiment déjà vue et manque d'un trait d'originalité. Et donc si vous avez l'impression de l'avoir déjà vu... ben c'est surement vrai et vous pouvez passer votre chemin. Si par contre vous n'avez pas lu ce genre d'histoire ou si vous êtes dans ce genre de situation, cette histoire est faite pour vous. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/loin-9782818998434?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    Loin

    Ha la vie à 2.....si jouissive au début mais si compliquée quand elle dure. Non pas désagréable mais compliquée. Et c'est le cas de nos deux personnages qui ont évolué chacun de leurs côtés et qui cherchent à faire évoluer leur coupl.... en prenant "le risque" de faire des vacances qui ne satisfont qu'une seule des deux parties. Celui qui semble le plus triste... en oubliant les besoins de celui qui se sent "chanceux". Vous l'aurez compris, vous avez déjà lu ça. Vous l'avez déjà vu. Et c'est le seul problème de ce "Loin". C'est son manque d'originalité. Si le parallèle "plongée/vie" est intéressant, l'histoire en elle-même est vraiment déjà vue et manque d'un trait d'originalité. Et donc si vous avez l'impression de l'avoir déjà vu... ben c'est surement vrai et vous pouvez passer votre chemin. Si par contre vous n'avez pas lu ce genre d'histoire ou si vous êtes dans ce genre de situation, cette histoire est faite pour vous.
  17. Titre de l'album : The Runway tome 9 (fin) Scenariste de l'album : HIRACHELL Dessinateur de l'album : NOKDU Coloriste : Editeur de l'album : K! Addict Note : Résumé de l'album : Et voici, le volume final ! Les protagonistes parviendront-ils à trouver le bonheur tant espéré ? Après la lecture émouvante de ce dernier tome, il est certain que la famille Shin vous manquera... Entre demande en mariage, accident, rémission, chaque personnage a droit à son lot de joie et de peine. Les auteurs qui ont débuté cette romance à succès à Paris, nous ramènent de manière subtile dans la capitale parisienne. Critique : La fin du tome 8 nous avais laissé en attente et ce dernier tome ne nous déçoit pas, nos tourtereaux vivent un dernier événement inquiétant et émouvant. La force de la série réside dans l’équilibre entre les genres romance, drame et tranche de vie et également dans la diversité des personnages et des situations rencontrées. Ainsi le scénario ne s’arrête pas qu’à un couple mais s’étend aux familles des deux protagonistes principaux en abordant des thèmes variés comme le couple, la vie maritale, la parentalité, l’adoption, la maladie et le deuil. Il y a également tout un focus sur le monde de la presse spécialisée entre les relations entre les différents acteurs (collaborateurs, patron, prestataire…) et les abus de pouvoir. On regrettera cependant le surplus de happy end où presque toutes les situations se finissent bien ce qui nous éloigne d’une certaine réalité. The Runway est une série à lire qui s’apprécie sans doute mieux avec un peu de maturité vu les thématiques abordées. En plus c’est une série finie en 9 tomes dans un petit format plus raisonnable pour votre porte-monnaie. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-runway-tome-9-webtoon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Nickad

    The Runway tome 9 (fin)

    La fin du tome 8 nous avais laissé en attente et ce dernier tome ne nous déçoit pas, nos tourtereaux vivent un dernier événement inquiétant et émouvant. La force de la série réside dans l’équilibre entre les genres romance, drame et tranche de vie et également dans la diversité des personnages et des situations rencontrées. Ainsi le scénario ne s’arrête pas qu’à un couple mais s’étend aux familles des deux protagonistes principaux en abordant des thèmes variés comme le couple, la vie maritale, la parentalité, l’adoption, la maladie et le deuil. Il y a également tout un focus sur le monde de la presse spécialisée entre les relations entre les différents acteurs (collaborateurs, patron, prestataire…) et les abus de pouvoir. On regrettera cependant le surplus de happy end où presque toutes les situations se finissent bien ce qui nous éloigne d’une certaine réalité. The Runway est une série à lire qui s’apprécie sans doute mieux avec un peu de maturité vu les thématiques abordées. En plus c’est une série finie en 9 tomes dans un petit format plus raisonnable pour votre porte-monnaie.
  19. Titre de l'album : Nos rives partagées Scenariste de l'album : Vincent Zabus Dessinateur de l'album : Nicoby Coloriste : Nicoby Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Ils sont six que rien ne rapproche. Simon est prof et il doute. Son métier doit-il se résumer à inscrire des notes sur des bulletins ? Diane cherche à se reconstruire après une opération, à se sentir femme sans se sentir regardée. Nicole agite sa retraite à militer, même si sa fille ne veut plus lui parler. Vieux et usé, Pierre s'emmerde chez lui. Jill est une ado. Elle hésite entre garçons et filles... et elle envie Hugo qui - lui - sait, mais sans succès. Rien ne les rapproche sauf le rivage partagé avec une faune intriguée, qui observe ces gens empêtrés dans leurs drames, grands ou petits mais si typiquement humains. Chronique sensible, "Nos rives partagées" narre des existences pas si ordinaires et qui ressemblent aux nôtres. Car même quand le tragique rôde, la vie peut être belle. Critique : En voici un bel album feel good sur la vie et ses péripéties. En suivant des animaux qui s'amusent à observer ces étranges humains, qui se prennent la tête pour pas grand choses, sont capables du pire comme du meilleur et surtout sont... incompréhensible de complexité pour nos amis les bêtes. À travers ce regard externe se dévoile l'histoire des 6 personnages, à trois générations différentes. Deux personnes âgées, deux quarantenaires et deux ados. Trois ages avec chacun leurs problèmes... problèmes qui ne résisteront ni à l'amour ni au dialogue. Une belle ode à la vie sans prétention et tout en délicatesse. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nos-rives-partagees?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. poseidon2

    Nos rives partagées

    En voici un bel album feel good sur la vie et ses péripéties. En suivant des animaux qui s'amusent à observer ces étranges humains, qui se prennent la tête pour pas grand choses, sont capables du pire comme du meilleur et surtout sont... incompréhensible de complexité pour nos amis les bêtes. À travers ce regard externe se dévoile l'histoire des 6 personnages, à trois générations différentes. Deux personnes âgées, deux quarantenaires et deux ados. Trois ages avec chacun leurs problèmes... problèmes qui ne résisteront ni à l'amour ni au dialogue. Une belle ode à la vie sans prétention et tout en délicatesse.
  21. Titre de l'album : Six mois et un autre Scenariste de l'album : Blaise Pruvost Dessinateur de l'album : Blaise Pruvost Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Un hiver et un printemps à marcher sur le chemin de Compostelle. À 19 ans, Blaise tourne le dos à son histoire d'amour, à son conflit avec ses parents, à son adolescence confuse et enfumée... et part avec son sac et 400 euros en poche. Cette expérience de la marche le confronte à des rencontres, des émotions et des réflexions qui le changeront peu à peu. Un hiver et un printemps à marcher sur le chemin de Compostelle... Six mois et un autre pour voir le monde et se trouver soi. Critique : On découvre en Blaise Pruvost et ses 19 ans un peu de chacun de nous . Dans cette première oeuvre très personnelle , il expose sa vie à livre ouvert : ses échecs , ses vices , ses colères , ses envies ( il y en a peu, comme ses joies) , ses doutes et pour finir son talent de dessinateur ET de conteur . Car au delà d'un graphisme élégant et soigné il faut noter le remarquable travail d'écriture de ce jeune talent écorché vif . Prenez le titre par exemple , si énigmatique : Six mois et un autre (mois) , atteste de la durée nécessaire à son projet de marche vers l'Espagne , en empruntant le chemin de Compostelle (812 km) qui débute dans les environs du Lot en France . Six mois d'efforts physiques et un plus axé sur la réflexion et un certain bilan de cette aventure . Phonétiquement maintenant : "si moi et un autre" ! Ici , ce serait plus ses rapports à l'autre qui serait mis en exergue , et l'on découvre tout au long du récit et au grès de ses rencontres sa facilité à se rapprocher de l'autre , mais ses difficultés à garder le lien , notamment avec ses proches qu'il quitte en tout début d'aventure . Enfin , un aspect plus psychanalytique avec "six mois et un autre" où le "moi" est freudien et représente la partie de personnalité assurant les fonctions conscientes . Car il effectue un véritable éveil à sa conscience lors de ce pèlerinage , plus spirituel que religieux . Pour ne rien vous cacher , ces 312 pages sont passées comme une lettre à la poste . Le choix du noir et blanc sans cases délimitant les pages est des plus judicieux . On ne veut pas de "gaufrier" lors d'une telle aventure ancrée dans un désir profond de liberté et de grands espaces . L'absence de couleurs nous permet d'imaginer et ressentir comme l'auteur , les paysages ainsi que les fragrances l'entourant . Ses questionnements , ses rêves très bien illustrés à travers des pages oniriques , résonnent encore en moi . On ne sort pas indemne d'une telle lecture ! Maintenant que nous découvrons ce diamant brut , qui a réalisé une première oeuvre , attendons et surtout , espérons qu'il confirme avec un second ouvrage . Le plus dur arrive pour ce jeune artiste 🙂 . Mais quel coup d'éclat ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/six-mois-et-un-autre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Six mois et un autre

    On découvre en Blaise Pruvost et ses 19 ans un peu de chacun de nous . Dans cette première oeuvre très personnelle , il expose sa vie à livre ouvert : ses échecs , ses vices , ses colères , ses envies ( il y en a peu, comme ses joies) , ses doutes et pour finir son talent de dessinateur ET de conteur . Car au delà d'un graphisme élégant et soigné il faut noter le remarquable travail d'écriture de ce jeune talent écorché vif . Prenez le titre par exemple , si énigmatique : Six mois et un autre (mois) , atteste de la durée nécessaire à son projet de marche vers l'Espagne , en empruntant le chemin de Compostelle (812 km) qui débute dans les environs du Lot en France . Six mois d'efforts physiques et un plus axé sur la réflexion et un certain bilan de cette aventure . Phonétiquement maintenant : "si moi et un autre" ! Ici , ce serait plus ses rapports à l'autre qui serait mis en exergue , et l'on découvre tout au long du récit et au grès de ses rencontres sa facilité à se rapprocher de l'autre , mais ses difficultés à garder le lien , notamment avec ses proches qu'il quitte en tout début d'aventure . Enfin , un aspect plus psychanalytique avec "six mois et un autre" où le "moi" est freudien et représente la partie de personnalité assurant les fonctions conscientes . Car il effectue un véritable éveil à sa conscience lors de ce pèlerinage , plus spirituel que religieux . Pour ne rien vous cacher , ces 312 pages sont passées comme une lettre à la poste . Le choix du noir et blanc sans cases délimitant les pages est des plus judicieux . On ne veut pas de "gaufrier" lors d'une telle aventure ancrée dans un désir profond de liberté et de grands espaces . L'absence de couleurs nous permet d'imaginer et ressentir comme l'auteur , les paysages ainsi que les fragrances l'entourant . Ses questionnements , ses rêves très bien illustrés à travers des pages oniriques , résonnent encore en moi . On ne sort pas indemne d'une telle lecture ! Maintenant que nous découvrons ce diamant brut , qui a réalisé une première oeuvre , attendons et surtout , espérons qu'il confirme avec un second ouvrage . Le plus dur arrive pour ce jeune artiste 🙂 . Mais quel coup d'éclat !
  23. Kevin Nivek

    Plein ciel

    Ce livre est un voyage au sein des années 60 , époque de constructions massives de barres d'immeubles , toutes aussi répugnantes les unes que les autres d'un point de vue architectural ; néanmoins hôtes de vies aux destins croisés . Face à l'afflux migratoire ainsi que le déplacement des "ruraux" vers le travail proposé en ville , l'Etat s'était engagé dans cette voie de constructions pratiques et proches des villes . Plus tard , de nos jours , nous découvrons donc dès la première page ce monolithe de ciment et de briques , puis , Emile et son suicide organisé qui servira de fil conducteur à toute l'histoire . Ce geste irréversible va toucher l'ensemble des habitants du gaufrier , cette microsociété jalonnée de rituels et d'événements (grands ou petits) qui alimentent le quotidien . Dans un découpage subtil , le dessinateur varois (de chez moi 🙂 ) nous propose une immersion profonde dans l'ensemble des familles peuplant cet immeuble . Il empile les cases tels des appartements et saute d'étages en étages , sans forcément passer par la cage d'escalier , car on le sait , l'ascenseur est souvent en panne ! On discerne de vraies "gueules" chez les protagonistes , malgré leur abondance chacun est reconnaissable , il y a du François Boucq chez cet artiste ! Journaliste engagé , Pierre-Roland Saint-Dizier explore toutes les sphères sociales et les expose dans ce huis clos . A travers la petite enquête des résidents sur le suicide d'Emile , c'est l'inexorable fuite du temps et l'évolution humaine vers une modernité (voulue ou pas) qui se déroule sous nos yeux . Le champ du cygne pour ces constructions ainsi que le mode de vie qu'elles ont engendré ! Mais dans la tempête , les liens se resserrent et l'entraide persiste . On passera volontiers sur cette vision édulcorée des relations intra-muros des résidents , qui a déjà assisté à une réunion de "copros" avec le syndic sait de quoi je parle 😉 ! On préfèrera se laisser porter par les questions que se posent les voisins de feu Emile , et observer tout ce petit monde s'agiter dans un déluge d'émotions brillamment orchestré par nos deux auteurs .
  24. Kevin Nivek

    Plein ciel

    Titre de l'album : Plein ciel Scenariste de l'album : Pierre-Roland Saint-Dizier Dessinateur de l'album : Michaël Crosa Coloriste : Michaël Crosa Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Les habitants de la résidence Plein Ciel, une tour de 22 étages, menaient une vie paisible jusqu'à ce qu'Émile tombe du 17e étage. Dans l'immeuble, c'est la stupéfaction et l'incompréhension. Quel lourd secret Émile, 78 ans, portait-il donc ? Pourquoi n'en a-t-il jamais parlé à sa voisine de palier, Martine, pourtant si proche ? Autant de questions douloureuses qui ne laissent pas indifférents ses amis. Chacun tente de comprendre ce qui a bien pu se produire. Alors que la vie reprend lentement son cours, l'arrivée de Loïc et de Mickaël, qui s'installent dans l'appartement d'Émile, va soulever de nouvelles questions, au moment où le quartier est sur le point de tourner une page sur son passé... Critique : Ce livre est un voyage au sein des années 60 , époque de constructions massives de barres d'immeubles , toutes aussi répugnantes les unes que les autres d'un point de vue architectural ; néanmoins hôtes de vies aux destins croisés . Face à l'afflux migratoire ainsi que le déplacement des "ruraux" vers le travail proposé en ville , l'Etat s'était engagé dans cette voie de constructions pratiques et proches des villes . Plus tard , de nos jours , nous découvrons donc dès la première page ce monolithe de ciment et de briques , puis , Emile et son suicide organisé qui servira de fil conducteur à toute l'histoire . Ce geste irréversible va toucher l'ensemble des habitants du gaufrier , cette microsociété jalonnée de rituels et d'événements (grands ou petits) qui alimentent le quotidien . Dans un découpage subtil , le dessinateur varois (de chez moi 🙂 ) nous propose une immersion profonde dans l'ensemble des familles peuplant cet immeuble . Il empile les cases tels des appartements et saute d'étages en étages , sans forcément passer par la cage d'escalier , car on le sait , l'ascenseur est souvent en panne ! On discerne de vraies "gueules" chez les protagonistes , malgré leur abondance chacun est reconnaissable , il y a du François Boucq chez cet artiste ! Journaliste engagé , Pierre-Roland Saint-Dizier explore toutes les sphères sociales et les expose dans ce huis clos . A travers la petite enquête des résidents sur le suicide d'Emile , c'est l'inexorable fuite du temps et l'évolution humaine vers une modernité (voulue ou pas) qui se déroule sous nos yeux . Le champ du cygne pour ces constructions ainsi que le mode de vie qu'elles ont engendré ! Mais dans la tempête , les liens se resserrent et l'entraide persiste . On passera volontiers sur cette vision édulcorée des relations intra-muros des résidents , qui a déjà assisté à une réunion de "copros" avec le syndic sait de quoi je parle 😉 ! On préfèrera se laisser porter par les questions que se posent les voisins de feu Emile , et observer tout ce petit monde s'agiter dans un déluge d'émotions brillamment orchestré par nos deux auteurs . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/plein-ciel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. alx23

    Un homme normal

    Titre de l'album : Un homme normal Scenariste de l'album : Mayko Dessinateur de l'album : Sasa Coloriste : Sasa Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Nathan, jeune développeur informatique, est autiste Asperger. Hypersensible, il s'interdit toute relation amoureuse car un tel lien le rend trop empathique et lui fait ressentir le moindre trouble de l'être aimé comme une souffrance qui lui est insupportable. Mais l'intérêt que lui porte Mathilda semble bien sur le point de faire fléchir des convictions qu'il tenait jusqu'ici pour inébranlables... Critique : Le titre de cet album m'a interpellé car je me suis demandé si une histoire sur une personne normale pouvait me passionner. Bien évidemment, Mayko s'amuse avec ce titre justement pour se poser la question de la normalité avec un récit psychologique à plusieurs niveaux. Le regard des personnes et les jugements formeront une histoire prenante. Le groupe de jeunes étudiants va se retrouver dans ce questionnement de la normalité avec en trame de fond avec un jeune autiste qui semble avoir des visions de l'avenir pour les personnes qui lui sont proches. Les conséquences sont dures à vivre pour lui avec comme refuge d'éviter tous les contacts sociaux et interaction avec des proches et sa famille. Après avoir travaillé sur les couleurs du tome 15 de Corto Malteses, Sonia "Sasa" Pellejero dessine un homme normal avec beaucoup de maitrise. Son trait donne beaucoup de mouvements et dynamisme dans la représentation des personnes. Un homme normal est mélange de genres entre le thriller et les tranches de vie pour nous interroger sur la façon de notre société nous conditionne à juger les personnes. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-homme-normal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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