Aller au contenu
  • S’inscrire

  • Kevin Nivek
    • Scenariste: Pierre-Roland Saint-Dizier Dessinateur: Michaël Crosa Coloriste: Michaël Crosa Editeur: Ankama Note :
      Résumé:

      Les habitants de la résidence Plein Ciel, une tour de 22 étages, menaient une vie paisible jusqu'à ce qu'Émile tombe du 17e étage. Dans l'immeuble, c'est la stupéfaction et l'incompréhension. Quel lourd secret Émile, 78 ans, portait-il donc ? Pourquoi n'en a-t-il jamais parlé à sa voisine de palier, Martine, pourtant si proche ? Autant de questions douloureuses qui ne laissent pas indifférents ses amis. Chacun tente de comprendre ce qui a bien pu se produire. Alors que la vie reprend lentement son cours, l'arrivée de Loïc et de Mickaël, qui s'installent dans l'appartement d'Émile, va soulever de nouvelles questions, au moment où le quartier est sur le point de tourner une page sur son passé...

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Tranche de vie Prix: 16,90 Nb de pages: 96
     Share

    Ce livre est un voyage au sein des années 60 , époque de constructions massives de barres d'immeubles , toutes aussi répugnantes les unes que les autres d'un point de vue architectural ; néanmoins hôtes de vies aux destins croisés . Face à l'afflux migratoire ainsi que le déplacement des "ruraux" vers le travail proposé en ville , l'Etat s'était engagé dans cette voie de constructions pratiques et proches des villes . Plus tard , de nos jours , nous découvrons donc dès la première page ce monolithe de ciment et de briques , puis , Emile et son suicide organisé qui servira de fil conducteur à toute l'histoire . Ce geste irréversible va toucher l'ensemble des habitants du gaufrier , cette microsociété jalonnée de rituels et d'événements (grands ou petits) qui alimentent le quotidien . Dans un découpage subtil , le dessinateur varois (de chez moi 🙂 ) nous propose une immersion profonde dans l'ensemble des familles peuplant cet immeuble . Il empile les cases tels des appartements et saute d'étages en étages , sans forcément passer par la cage d'escalier , car on le sait , l'ascenseur est souvent en panne ! On discerne de vraies "gueules" chez les protagonistes , malgré leur abondance chacun est reconnaissable , il y a du François Boucq chez cet artiste ! Journaliste engagé , Pierre-Roland Saint-Dizier explore toutes les sphères sociales et les expose dans ce huis clos . A  travers la petite enquête des résidents sur le suicide d'Emile , c'est l'inexorable fuite du temps et l'évolution humaine vers une modernité (voulue ou pas) qui se déroule sous nos yeux . Le champ du cygne pour ces constructions ainsi que le mode de vie qu'elles ont engendré ! Mais dans la tempête , les liens se resserrent et l'entraide persiste . On passera volontiers sur cette vision édulcorée des relations intra-muros des résidents , qui a déjà assisté à une réunion de "copros" avec le syndic sait de quoi je parle 😉 ! On préfèrera se laisser porter par les questions que se posent les voisins de feu Emile , et observer tout ce petit monde s'agiter dans un déluge d'émotions brillamment orchestré par nos deux auteurs .

    1.jpg

    2.jpg

    3.jpg

     Share


    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés



    Rejoindre la conversation

    Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

    Invité
    Ajouter un commentaire…

    ×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

      Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

    ×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

    ×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

    ×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


  • Qui est en ligne   0 membre, 0 anonyme, 93 invités (Afficher la liste complète)

    • Il n’y a aucun utilisateur enregistré actuellement en ligne
  • Inscription

    Inscrivez vous gratuitement

  • Les previews !

  • Dernières Critiques

    • Jian - Tome 1 - Ceux de la montagne
      Note :
      Oh quelle jolie surprise que ce Jian que je n'attendais pas. 

      Julien et Frédéric Maffre, les auteurs de Stern, reviennent avec la talentueuse Ludovica Ceregatti au dessin pour une nouvelle série d'aventure aux éditions du Lombard. Julien ne s'occupe sur cette série que des storyboard, ce qu'il affectionne plus particulièrement d'ailleurs, passionné qu'il est de cinéma et de découpages. Et cela se voit. Les scènes sont belles, impactantes, et le mélange des genres, assumé, fonctionne très bien. Les références culturelles sont nombreuses, et on se laisse porter par l'atmosphère des dessins parfois très sobres de Ludovica Ceregatti.

      Mélange du film de sabre chinois, et des légendes pyrénéennes interprétées à la sauce "pacte des loups", l'intrigue que nous a concocté Frédéric Maffre est innatendue, et pourtant passionnante. La période historique choisie est assez méconnue et obscure pour nous et elle va leur laisser de grandes libertés. Tant mieux pour nous lecteurs. 

       

      Seul bémol finalement, j'ai eu un petit peu de mal avec la représentation du protagoniste principal. Mais chut je ne vous en dirais pas plus. C'est très bien.
      • 1 réponse

    • The irregular of the royal academy of magic tome 1
      Note :
      La première chose qui interpelle, c’est le titre : impossible de ne pas penser à The irregular at magic high school et bien, cela n’a rien à voir ! Enfin dans le sens où les deux séries ne sont pas liées et qu’il ne s’agit pas des mêmes auteurs. Car, sinon, il y a bien quelques points communs dans la mesure où cela va se passer dans un monde de fantasy et dans une école de magie : on peut aussi dire que le héros est un jeune homme aux cheveux noirs qui a des capacités non négligeables et dont le parcours sort de l’ordinaire.

      Orphelin, survivant tant bien que mal dans la rue, Ars est recueilli un jour par un homme qui va faire de lui son fils mais surtout un assassin hors pair, car malgré ses origines modestes, Ars est capable d’utiliser la magie normalement réservée aux aristocrates. Il serait en effet un descendant de « la lignée maudite ». Après dix ans, son père décide de l’envoyer à l’école afin qu’il obtienne une qualification officielle de sorcier, mais il se fait remarquer dès le premier jour !

      Ars est l’outsider qui va apporter un souffle nouveau à l’académie. Entre magie, lutte de classes, monde souterrain, assassins, aventures et romance, ce manga a tous les éléments pour réussir ! Le scénario est fluide et bien construit, le personnage principal est captivant et les méchants sont bien énervants, comme on les aime ! Un seinen rythmé à lire.
      • 0 réponse
    • Bloom tomes 1 & 2
      Note :
      Lui c’est Rintarô, un lycéen grand pour son âge qui a une tête à faire peur mais qui est gentil comme tout. Mais comme il est dans un lycée pour garçons réputé pour accueillir les délinquants et les cancres, il cache certains aspects de son caractère et de sa vie à ses amis. Ils ne savent pas par exemple qu’il aide parfois sa mère à tenir la pâtisserie familiale.

      Elle, c’est Kaoruko, une jeune fille toute mignonne qui étudie dans le lycée voisin : un lycée où vont les jeunes filles de bonnes familles. Kaoruko, boursière, vient d’une famille modeste, elle n’a aucun préjugé sur les gens et ne s’arrête pas au physique pour juger quelqu’un.

      Entre eux, c’est le coup de foudre, tout en douceur, entre timidité et gêne mais avec des élans de sentiments qui dépasseront les limites de leur milieu et surtout de leurs lycées, ennemis depuis longtemps.

      Bloom ne transcende pas le genre du shojo, il y a l’opposition entre les deux lycées, l’opposition entre les deux milieux et la différence physique évidente entre les deux personnages principaux (petit/grand, mignon/effrayant). Malgré ça, quand un manga est bien fait avec un bon graphisme et un scénario fluide, on ne peut qu’aimer. Une romance toute en douceur qui réchauffe le cœur.
      • 0 réponse
    • Tatari tome 2
      Note :
      Pendant que Tatari combat Haruka qui essaye de l’exterminer, les frères et sœurs de Takeru se réunissent pour parler de la guerre de succession, chacun étant accompagné d’un yokai. Mais l’un d’eux avait prévu de profiter de la situation pour se débarrasser des autres et le combat est inévitable dévoilant les ambitions de chacun.

      Après des années passées comme chat domestique auprès de maîtres aimants, Tatari a changé : d’un yokai intraitable qu’il était autrefois, il se laisse influencer par l’esprit de Takeru et offre même son aide à ses proches. Seulement, entre les autres yokais et les onmyojis, il doit rester sur ses gardes et être prêt à combattre, car ce n’est que le début !

      Si l’action est très présente dans le manga, ce n’est pas non plus la seule thématique du récit. On retrouve des histoires d’école, de l’amitié, de l’entraide… Tatari est devenu plus humain et cela se ressent dans ses actions. On peut donc ainsi passer d’un rythme à un autre et souffler un peu dans la lecture. Ce deuxième tome rentre un peu plus dans le vif du sujet et nous donne envie d’en savoir plus.
      • 0 réponse
    • Terror man tome 1
      Note :
      Mais quelle bonne idée que ce webtoon ! Pour le coup, il y a une véritable réflexion sur la confiance et les médias, qui égratigne quand même un peu la nature humaine mais qui a le mérite de nous interpeller.

      Min Jungwoo, un lycéen un peu frêle et peu sûr de lui, possède un don étrange : il peut voir le malheur, c’est-à-dire que les éléments menant à une catastrophe prennent une teinte violette. S’il peut anticiper les petits évènements, il se retrouve coincé le jour où il décèle l’effondrement imminent d’un bâtiment abritant un grand centre commercial. Comment arriver à se faire entendre ? A évacuer la population ? Avec l’aide de sa « gardienne », il n’a d’autre solution que de se faire passer pour un terroriste pour faire fuir les clients le plus rapidement possible. Aux yeux des médias et de la police, il devient alors « Terror man ».

      En plus d’une thématique originale, le webtoon se démarque aussi par son graphisme ou plutôt par l’utilisation des couleurs. L’on peut ainsi passer d’une case en noir et blanc à une case colorée ou encore à certaines images ne mettant que quelques éléments en valeur. Je n’ai pas encore saisi toute la subtilité de l’exercice mais en tout cas, c’est une technique qui interpelle et interroge…

      Mais l’histoire va encore plus loin car les faux terroristes vont tomber sur de vrais terroristes, il va donc falloir pour nos héros, naviguer entre les méchants et la police afin de protéger les habitants et ne pas se faire prendre.

      Terror Man est un webtoon plein de promesses qui mérite le détour !
      • 0 réponse
×
×
  • Créer...