Aller au contenu
  • S’inscrire

BD Europeene

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BD', 'BDEuro' et 'BDEuropéene' et posté[e][s] durant les 2000000000 derniers jours.

Ce flux se met à jour automatiquement

  1. Aujourd’hui
  2. Kevin Nivek

    Kiff - Adorables et cruelles

    Déjà le troisième tome de l'auteur Max Sulfur et ses héroïnes pulpeuses aux prises d'initiatives certaines . Dans ce Kiff , Adorables et cruelles , il continue d'enchaîner les scènes dans divers contextes (et positions^^) pour le plus grand plaisir des yeux . Son style réaliste fait encore des merveilles , les amateurs seront comblés . Un homme et une femme ou bien souvent , des femmes , composent ce ballet d'échanges de fluides et de situations où dominations consenties et plaisirs charnels seront les maîtres mots . Le "cameraman" Max Sulfur vous proposera plusieurs points de vue : éloigné , global , première personne , de haut en bas , vous serez au plus proche de l'action et ne perdrez rien des envies soudaines de cette galerie de femmes rondes , minces et débordantes d'énergie ! Il est à noter la formidable condition physique du "pauvre hère " victime des exactions de ces adoratrices de la bagatelle ! En effet , les éjaculations se succèdent et s'enchainent sans aucun relâchement ni baisse de rythme ! Chapeau bas 🙂 messieurs ! Du porno-érotisme hétéro un peu plus destiné à un public masculin certes , mais pouvant trouver sa place auprès des femmes avides de découvertes . Une suite dans la lignée des deux premiers tomes , sans aucune perte de qualité graphique , se permettant même d'accentuer encore un peu plus l'intensité des ébats ! pdf_338_4.pdf
  3. Titre de l'album : Kiff - Adorables et cruelles Scenariste de l'album : Max Sulfur Dessinateur de l'album : Max Sulfur Coloriste : Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Troisième opus de Kiff la série qui joue la carte "happy sex" de situations coquines et comiques où les demoiselles, tantôt adorables, tantôt cruelles, ont un appétit sexuel insatiable. Elles savent prendre des initiatives et leurs formes épanouies ne laissent pas de marbre le beau Markus. Retrouvez tous les joyeux personnages, funs et terriblement excitants personnages qui vous ont fait "kiffer" la série. Dans un style décomplexé et un réalisme très hot, Max Sulfur revient avec ce recueil d'historiettes qui donnent chaud pour notre plus grand plaisir ! Critique : Déjà le troisième tome de l'auteur Max Sulfur et ses héroïnes pulpeuses aux prises d'initiatives certaines . Dans ce Kiff , Adorables et cruelles , il continue d'enchaîner les scènes dans divers contextes (et positions^^) pour le plus grand plaisir des yeux . Son style réaliste fait encore des merveilles , les amateurs seront comblés . Un homme et une femme ou bien souvent , des femmes , composent ce ballet d'échanges de fluides et de situations où dominations consenties et plaisirs charnels seront les maîtres mots . Le "cameraman" Max Sulfur vous proposera plusieurs points de vue : éloigné , global , première personne , de haut en bas , vous serez au plus proche de l'action et ne perdrez rien des envies soudaines de cette galerie de femmes rondes , minces et débordantes d'énergie ! Il est à noter la formidable condition physique du "pauvre hère " victime des exactions de ces adoratrices de la bagatelle ! En effet , les éjaculations se succèdent et s'enchainent sans aucun relâchement ni baisse de rythme ! Chapeau bas 🙂 messieurs ! Du porno-érotisme hétéro un peu plus destiné à un public masculin certes , mais pouvant trouver sa place auprès des femmes avides de découvertes . Une suite dans la lignée des deux premiers tomes , sans aucune perte de qualité graphique , se permettant même d'accentuer encore un peu plus l'intensité des ébats ! pdf_338_4.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kiff-tome-3-adorables-cruelles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. L'illustratrice berlinoise Marie Sann réalise sa première incursion dans le monde du 9ème art avec une nouvelle série publié chez Tabou . Ce premier tome est une introduction aux multiples découvertes de Lizzy . En effet , elle va au fil de ses rencontres professionnelles et culturelles , réaliser une immersion de son propre corps et sa sexualité . Une évolution 2.0 vers des horizons auxquels elle n'aurait jamais songés auparavant ! Cela commence par la visite d'un sex-shop "moderne" et non destiné à un public exclusivement masculin , puis des discussions et autres "formations" sur le bondage et autre Shibari (art japonais ) , avec pour finalité des travaux pratiques 😉 Lizzy explore ces nouvelles facettes de son corps avec pour leitmotiv le plaisir partagé, une mise en avant du féminin et surtout , des pratiques sexuelles sortant des sentiers battus . De son trait rond , Marie Sann réalise des planches colorées "girly" avec un trait précis et détaillé . Ce style "Disney" convient parfaitement au côté édulcoré de l'héroïne Lizzy avec ses cheveux roses et son visage de princesse . Que les fans de l'éditeur se rassurent , en solo , en couple hétéro , homo , "les scènes d'action" sont rares mais distillées avec élégance tout en suivant la trame scénaristique et ses rebondissements . L'auteure nous laisse d'ailleurs sur un cliffhanger qui va faire paraître longue l'attente du second tome . Si le côté "cartoon" du dessin ne vous effraie pas pour ce genre de lecture , plongez dans cette aventure avec Lizzy la jeune étudiante exploratrice des sens 😉 pdf_339_4.pdf
  5. Titre de l'album : Hors des sentiers battus - tome 1 Scenariste de l'album : Marie Sann Dessinateur de l'album : Marie Sann Coloriste : Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Pour Lizzy, jeune étudiante, qui emménage pour ses études en colocation avec Elva une amie plus âgée et bien plus délurée, le sexe et les relations amoureuses ne sont pas sa priorité. Mais lorsque la curiosité la pousse à visiter un sex-shop pour la première fois, Lizzy commence à explorer sa sexualité. Des jouets sexuels aux applications de rencontres en passant par les premières expériences, elle essaie des choses nouvelles et sort des sentiers battus pour dé­couvrir peu à peu un intérêt certain pour le côté le plus coquin du sexe. Critique : L'illustratrice berlinoise Marie Sann réalise sa première incursion dans le monde du 9ème art avec une nouvelle série publié chez Tabou . Ce premier tome est une introduction aux multiples découvertes de Lizzy . En effet , elle va au fil de ses rencontres professionnelles et culturelles , réaliser une immersion de son propre corps et sa sexualité . Une évolution 2.0 vers des horizons auxquels elle n'aurait jamais songés auparavant ! Cela commence par la visite d'un sex-shop "moderne" et non destiné à un public exclusivement masculin , puis des discussions et autres "formations" sur le bondage et autre Shibari (art japonais ) , avec pour finalité des travaux pratiques 😉 Lizzy explore ces nouvelles facettes de son corps avec pour leitmotiv le plaisir partagé, une mise en avant du féminin et surtout , des pratiques sexuelles sortant des sentiers battus . De son trait rond , Marie Sann réalise des planches colorées "girly" avec un trait précis et détaillé . Ce style "Disney" convient parfaitement au côté édulcoré de l'héroïne Lizzy avec ses cheveux roses et son visage de princesse . Que les fans de l'éditeur se rassurent , en solo , en couple hétéro , homo , "les scènes d'action" sont rares mais distillées avec élégance tout en suivant la trame scénaristique et ses rebondissements . L'auteure nous laisse d'ailleurs sur un cliffhanger qui va faire paraître longue l'attente du second tome . Si le côté "cartoon" du dessin ne vous effraie pas pour ce genre de lecture , plongez dans cette aventure avec Lizzy la jeune étudiante exploratrice des sens 😉 pdf_339_4.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hors-des-sentiers-battus-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Je dois bien reconnaître ma méconnaissance de l'artiste aux multiples casquettes : Oskar Kokoschka ! En effet , il était peintre mais aussi écrivain de pièces de théâtre . Ses peintures représentent son héritage le plus connu à ce jour , à l'image de La fiancée du vent (photo ci-jointe) . L'illustrateur espagnol Max Vento s'est lancé dans l'aventure biographique du peintre en débutant en 1912 à Vienne , période riche pour la capitale autrichienne avec de grands artistes et penseurs à l'oeuvre , tels Freud , Klimt et Mahler le compositeur . On découvre donc le jeune Kokoschka à ses débuts de portraitiste en proie avec ses démons intérieurs ( déjà oui) et ses détracteurs , nombreux à cette époque . Le jeune homme est à fleur de peau , en quête de reconnaissance , il ne vit que par et pour son art . Sa rencontre avec la récente veuve de Gustav Mahler , Alma , va profondément changer le cours de sa vie . Véritable muse , et amante , elle va lui permettre de franchir un cap et de réaliser son chef d'oeuve expressionniste La fiancée du vent . Max Vento réalise un scénario soigné , en exposant bien les âmes tourmentées en présence et leurs liens affectifs . Mais on s'aperçoit très vite qu'ils ne vont pas dans le même sens , Alma n'est pas sur la même longueur d'ondes et très vite la passion destructrice du peintre va prendre le dessus sur leur relation . Les dialogues sont au diapason du dessin : parfois courts à l'image de ces cases où seuls les protagonistes apparaissent , sans aucun fond ou décors en arrière plan ; d'autres fois raffinés et verbeux avec toute l'élégance et le raffinement de la période historique . Les humeurs du peintre seront marquées aussi par des ombrages puissants et une certaine folie dans son regard azur . Si l'artiste et son univers vous plait , vous aimerez cette biographie où "expressionnisme" n'est pas un vain mot , sinon , vous enrichirez votre culture générale artistique et cela vous donnera peut-être envie de vous plonger dans la musique de Mahler ou de contempler une toile du grand rival de Kokoschka : Gustav Klimt 😉
  7. Titre de l'album : Kokoschka - Portrait d'un expressionniste Scenariste de l'album : Max Vento Dessinateur de l'album : Max Vento Coloriste : Max Vento Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Vienne, 1912. La capitale vit au rythme de l'art et de la culture. Pourtant, les oeuvres d'Oskar Kokoschka, peintre subversif, perturbent et bousculent la bourgeoisie. Le jeune homme possède un talent unique, mais il est extrême, en émotion comme en art. À l'occasion d'une commande, il rencontre Alma Mahler, une riche veuve, impérieuse et fascinante. Les premiers mois de leur amour sont ceux d'un bonheur éphémère. Attirée par son talent, Alma voudrait faire de lui un artiste reconnu, son chef-d'oeuvre à elle. La passion emporte Oskar comme une tempête imprévue, où l'art et la folie se mélangent. Critique : Je dois bien reconnaître ma méconnaissance de l'artiste aux multiples casquettes : Oskar Kokoschka ! En effet , il était peintre mais aussi écrivain de pièces de théâtre . Ses peintures représentent son héritage le plus connu à ce jour , à l'image de La fiancée du vent (photo ci-jointe) . L'illustrateur espagnol Max Vento s'est lancé dans l'aventure biographique du peintre en débutant en 1912 à Vienne , période riche pour la capitale autrichienne avec de grands artistes et penseurs à l'oeuvre , tels Freud , Klimt et Mahler le compositeur . On découvre donc le jeune Kokoschka à ses débuts de portraitiste en proie avec ses démons intérieurs ( déjà oui) et ses détracteurs , nombreux à cette époque . Le jeune homme est à fleur de peau , en quête de reconnaissance , il ne vit que par et pour son art . Sa rencontre avec la récente veuve de Gustav Mahler , Alma , va profondément changer le cours de sa vie . Véritable muse , et amante , elle va lui permettre de franchir un cap et de réaliser son chef d'oeuve expressionniste La fiancée du vent . Max Vento réalise un scénario soigné , en exposant bien les âmes tourmentées en présence et leurs liens affectifs . Mais on s'aperçoit très vite qu'ils ne vont pas dans le même sens , Alma n'est pas sur la même longueur d'ondes et très vite la passion destructrice du peintre va prendre le dessus sur leur relation . Les dialogues sont au diapason du dessin : parfois courts à l'image de ces cases où seuls les protagonistes apparaissent , sans aucun fond ou décors en arrière plan ; d'autres fois raffinés et verbeux avec toute l'élégance et le raffinement de la période historique . Les humeurs du peintre seront marquées aussi par des ombrages puissants et une certaine folie dans son regard azur . Si l'artiste et son univers vous plait , vous aimerez cette biographie où "expressionnisme" n'est pas un vain mot , sinon , vous enrichirez votre culture générale artistique et cela vous donnera peut-être envie de vous plonger dans la musique de Mahler ou de contempler une toile du grand rival de Kokoschka : Gustav Klimt 😉 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kokoschka-portrait-d-un-amour-expressionniste/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Kevin Nivek

    Nordlys

    Titre de l'album : Nordlys Scenariste de l'album : Vincent Wagner Dessinateur de l'album : Vincent Wagner Coloriste : Vincent Wagner Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Norvège, 13ème siècle, Njál Moensen parcourt les fjords à la recherche du sorcier Adriel pour le tuer. Les dieux Åses réclament sa tête pour sortir Pelle Eiwindsen du coma dans lequel il est plongé. Le garçon pense convaincre le père de Pelle de l'aider. Mais le seigneur des hauts fjords ne veut pas l'écouter, et le sorcier a plus d'un mauvais tour dans son sac. Les Åses sont-ils aussi loyaux qu'ils le prétendent ? Et que va faire Kjartan, le terrible prince suédois qui tient enfermé dans sa forteresse Pelle et Solveig, la soeur de Njál ? Suite et fin de Saergard, Nordlys clôt la saga de Pelle dans le bruit et la fureur... Critique : La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisée en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme naissant .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nordlys/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Nordlys

    La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisée en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme naissant .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉
  10. La dernière semaine
  11. Kevin Nivek

    Vertigéo

    Dans ce duo de scénaristes , vous connaissez probablement Lloyd Chéry , redac en chef adjoint sur le magazine Métal Hurlant et producteur de l'émission sur France Inter : C'est plus que de la SF . Autant dire que rayon science-fiction , il en connait un bout et ne pouvait pas tomber dans le panneau du "déjà-vu" sur ce genre de support . On pouvait donc être en droit de s'attendre à un scénario abouti et surprenant . Autant vous dire qu'il atteint l'objectif haut la main 🙂 De la présentation de ce monde renaissant après une série d'apocalypses dévastatrices , à de nouvelles croyances et une société neuve avec une séparation des sexes et des emplois bien définis pour chacun , tout est bien construit et réaliste . Il dévoile les infos au compte gouttes , donnant au récit des allures de thriller avec une tension palpable au fil des pages . Le suspens vous tiendra en haleine jusqu'à la toute fin avec LA grande révélation sur cet univers et ses secrets . Peut-être l'unique défaut de cette oeuvre digne héritière de Soleil vert , une fois que vous saurez la fin , l'envie de relire sera éventuellement moins pressante . Pour illustrer ce noir et blanc architectural et machiniste , qui de mieux à l'heure actuelle que le prodige Amaury Bundgen ?? Sa première création Ion mud avait retenti comme un coup de tonnerre dans le monde du 9ème art , il fait partie de cette nouvelle génération surdouée de la SF avec Jaouen Salaun entre autres . Il réalise un trait ultra réaliste en persistant dans ce noir et blanc teinté de gris , lumineux à souhait ! Le découpage est aussi fluide que la narration et vous ne sentirez pas défiler sous vos yeux ébahis les 136 pages de ce one-shot assez remarquable .
  12. Kevin Nivek

    Vertigéo

    Titre de l'album : Vertigéo Scenariste de l'album : Lloyd Chéry , Emmanuel Delporte Dessinateur de l'album : Amaury Bundgen Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Un cataclysme. Plus de soleil. Plus de vie. L'humanité frôle l'extinction. Les derniers hommes plantent sur le sol carbonisé les fondations de la première tour. Ainsi débute la poussée. Des siècles se sont écoulés et les tours poussent toujours vers le ciel, consommant hommes et matériaux à un rythme effréné. Mais lorsqu'une ingénieure en fuite croise la route d'un contremaître fatigué, tout bascule. Les croyances de cet homme explosent et il n'a plus dès lors qu'un seul but : découvrir l'effroyable vérité sur Vertigéo. Critique : Dans ce duo de scénaristes , vous connaissez probablement Lloyd Chéry , redac en chef adjoint sur le magazine Métal Hurlant et producteur de l'émission sur France Inter : C'est plus que de la SF . Autant dire que rayon science-fiction , il en connait un bout et ne pouvait pas tomber dans le panneau du "déjà-vu" sur ce genre de support . On pouvait donc être en droit de s'attendre à un scénario abouti et surprenant . Autant vous dire qu'il atteint l'objectif haut la main 🙂 De la présentation de ce monde renaissant après une série d'apocalypses dévastatrices , à de nouvelles croyances et une société neuve avec une séparation des sexes et des emplois bien définis pour chacun , tout est bien construit et réaliste . Il dévoile les infos au compte gouttes , donnant au récit des allures de thriller avec une tension palpable au fil des pages . Le suspens vous tiendra en haleine jusqu'à la toute fin avec LA grande révélation sur cet univers et ses secrets . Peut-être l'unique défaut de cette oeuvre digne héritière de Soleil vert , une fois que vous saurez la fin , l'envie de relire sera éventuellement moins pressante . Pour illustrer ce noir et blanc architectural et machiniste , qui de mieux à l'heure actuelle que le prodige Amaury Bundgen ?? Sa première création Ion mud avait retenti comme un coup de tonnerre dans le monde du 9ème art , il fait partie de cette nouvelle génération surdouée de la SF avec Jaouen Salaun entre autres . Il réalise un trait ultra réaliste en persistant dans ce noir et blanc teinté de gris , lumineux à souhait ! Le découpage est aussi fluide que la narration et vous ne sentirez pas défiler sous vos yeux ébahis les 136 pages de ce one-shot assez remarquable . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vertigeo/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Laurel et hardy Scenariste de l'album : Gianluca Buttolo Dessinateur de l'album : Gianluca Buttolo Coloriste : Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Durant une carrière de près de vingt-cinq ans et plus de cent films, « Laurel et Hardy », duo comique né en 1927, constitué par les acteurs Stan Laurel et Oliver Hardy, reste à ce jour l'un des tandems les plus célèbres de toute l'histoire du cinéma. Documenté en anecdotes et faits marquants, ce roman graphique, signé Gianluca Buttolo, propose une immersion passionnante dans les vies de Laurel et Hardy : la naissance de leur duo, leur lien d'amitié indéfectible et les nombreux obstacles surmontés pour conserver leur liberté de création. Un incontournable pour les amoureux du cinéma. Critique : Quelle bonne idée de l'auteur italien Gianluca Buttolo de nous offrir une biographie du plus connu des duos comiques de l'histoire du cinéma ! Source d'inspiration inépuisable pour bon nombres de cinéastes et acteurs plus "contemporains" , les deux acteurs se livrent corps et âmes sous vos yeux à travers cette biographie hautement documentée . Le fil narratif commence au début des années 60 , Laurel est vieux et usé , il reçoit un coup de fil d'un jeune garçon nommé Seth . On apprend ainsi avec étonnement que son numéro de téléphone est disponible dans l'annuaire et qu'il est très heureux de discuter avec ses anciens fans . Le jeune Seth désire réaliser un travail scolaire sur le tandem , de leur genèse à leur fin . Laurel va donc se livrer à ce jeu avec la plus grande sympathie et une sincérité confondante . Cela ira même jusqu'à leur vie privée , faite de hauts et de bas sentimentaux ! Vous découvrirez leur parcours au fil des chapitres centrés sur une question de l'écolier avec ensuite la réponse détaillée de Monsieur Laurel . Gianlucca Buttolo expose cette biographie avec un dessin idoine pour le sujet ! Il joue sur les ombrages et les fonds blancs pour faire ressortir les personnages , on croirait visionner des films d'époque , ne manque plus que la musique accompagnante 😉 Une élégance du trait rare et une lumière éclatante , comme pour mieux mettre en avant ces deux génies du rire , parachèvent cette composition graphique de haute volée . Certes on peut reprocher quelques longueurs au fil de ces 176 pages , avec des passages ennuyeux sur les discussions entre les artistes et les producteurs , les deux parties n'allant pas toujours dans le même sens ; mais l'ensemble est assez remarquable et immersif, cela donne envie de revisionner des courts métrages d'époque sur messieurs Laurel et Hardy ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/laurel-hardy/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Kevin Nivek

    Laurel et hardy

    Quelle bonne idée de l'auteur italien Gianluca Buttolo de nous offrir une biographie du plus connu des duos comiques de l'histoire du cinéma ! Source d'inspiration inépuisable pour bon nombres de cinéastes et acteurs plus "contemporains" , les deux acteurs se livrent corps et âmes sous vos yeux à travers cette biographie hautement documentée . Le fil narratif commence au début des années 60 , Laurel est vieux et usé , il reçoit un coup de fil d'un jeune garçon nommé Seth . On apprend ainsi avec étonnement que son numéro de téléphone est disponible dans l'annuaire et qu'il est très heureux de discuter avec ses anciens fans . Le jeune Seth désire réaliser un travail scolaire sur le tandem , de leur genèse à leur fin . Laurel va donc se livrer à ce jeu avec la plus grande sympathie et une sincérité confondante . Cela ira même jusqu'à leur vie privée , faite de hauts et de bas sentimentaux ! Vous découvrirez leur parcours au fil des chapitres centrés sur une question de l'écolier avec ensuite la réponse détaillée de Monsieur Laurel . Gianlucca Buttolo expose cette biographie avec un dessin idoine pour le sujet ! Il joue sur les ombrages et les fonds blancs pour faire ressortir les personnages , on croirait visionner des films d'époque , ne manque plus que la musique accompagnante 😉 Une élégance du trait rare et une lumière éclatante , comme pour mieux mettre en avant ces deux génies du rire , parachèvent cette composition graphique de haute volée . Certes on peut reprocher quelques longueurs au fil de ces 176 pages , avec des passages ennuyeux sur les discussions entre les artistes et les producteurs , les deux parties n'allant pas toujours dans le même sens ; mais l'ensemble est assez remarquable et immersif, cela donne envie de revisionner des courts métrages d'époque sur messieurs Laurel et Hardy !
  15. Je suis probablement dur avec cette série jeunesse mais je trouve que le scénario de Vincent Dugomier peine à décoller. Les enjeux à la fin du premier tome étaient super sympas et vraiment prenants, et puis on a le sentiment que l'intrigue au fur et à mesure qu'elle se complexifiait un peu perdait beaucoup de son intérêt et de sa dramaturgie en se diluant dans des considérations un peu quelconques... On finit presque par se perdre dans des circonvolutions assez anodines finalement, et c'est étonnant pour une série jeunesse. Hors cela fait déjà deux tomes que j'ai cette impression de patinage, ce qui est vraiment dommage je trouve tant le pitch de départ s'annonçait prometteur. J'espère que le prochain tome nous fournira un rebond pour aller un peu plus dans le vif du sujet. Par ailleurs, les dessins de Renata Castellani sont très bien pour une série jeunesse et ils donnent plutôt envie de découvrir cette série.
  16. Titre de l'album : Les omniscients - Tome 5 - Le second squelette Scenariste de l'album : Vincent Dugomier Dessinateur de l'album : Renata Castellani Coloriste : Benoît Beckaert Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La lutte entre les Omniscients et les Iconoclastes fait rage, et ces derniers mènent deux à un dans le jeu décidé par les dieux Tazmèdes. À présent, c'est à Jessica de sauver la mise. Dans cette quatrième manche, elle affrontera Eduardo pour être la première à cartographier le territoire antique des Tazmèdes. Et pour pimenter un peu les choses, leurs pouvoir seront intervertis ! Et dans un souci d'équité, notre héroïne sera sourde et muette. Mais est-ce que cela suffira à faire taire les doutes qui la hantent...? Critique : Je suis probablement dur avec cette série jeunesse mais je trouve que le scénario de Vincent Dugomier peine à décoller. Les enjeux à la fin du premier tome étaient super sympas et vraiment prenants, et puis on a le sentiment que l'intrigue au fur et à mesure qu'elle se complexifiait un peu perdait beaucoup de son intérêt et de sa dramaturgie en se diluant dans des considérations un peu quelconques... On finit presque par se perdre dans des circonvolutions assez anodines finalement, et c'est étonnant pour une série jeunesse. Hors cela fait déjà deux tomes que j'ai cette impression de patinage, ce qui est vraiment dommage je trouve tant le pitch de départ s'annonçait prometteur. J'espère que le prochain tome nous fournira un rebond pour aller un peu plus dans le vif du sujet. Par ailleurs, les dessins de Renata Castellani sont très bien pour une série jeunesse et ils donnent plutôt envie de découvrir cette série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-omniscients-tome-5-le-second-squelette?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Mêler Peplum et fantasy est plutôt alléchant sur le papier, surtout en terres celtiques. C'est M. Corbeyran qui se colle au scénario de cette nouvelle série Soleil et il réussit pas mal son intrigue, même si quelques narrations en chronologie décalée perturberont un peu le lecteur. Côté dessin, Emmanuel Despujol nous livre un travail soigné mais où l'on ressent la forte utilisation des outils modernes informatisés, notamment par la mise en couleur réalisée par sa fille, Juliette Despujol. Ce n'eszt pas forcément le style que je préfère, le côté un peu photoréaliste manquant pour mon goût un peu trop de traits de crayon. Mais cela c'est vraiment propre à chaque lecteur. C'est très propre, les décors sont un peu minimaliste sans pour autant faire vides, et les personnages facilement identifiables, tout comme les scènes d'action. Soleil nous promet une série en 3 tomes avec un rythme de parution d'un tome par an.
  18. Titre de l'album : Caledonia - Tome 1 - La IXe légion Scenariste de l'album : Corbeyran Dessinateur de l'album : Emmanuel Despujol Coloriste : Juliette Despujol Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Lucius, centurion romain et commandant en chef de la lXe légion, retient en otage Leta, fille du puissant chef de clan scot Galam . Entre haine et passion, leur relation toxique va conduire Leta à trahir celui qui avait fini par lui accorder sa confiance, précipitant les légions romaines vers une défaite cuisante face aux tribus scots et leurs alliés mythologiques, les géants Fomôrés. Critique : Mêler Peplum et fantasy est plutôt alléchant sur le papier, surtout en terres celtiques. C'est M. Corbeyran qui se colle au scénario de cette nouvelle série Soleil et il réussit pas mal son intrigue, même si quelques narrations en chronologie décalée perturberont un peu le lecteur. Côté dessin, Emmanuel Despujol nous livre un travail soigné mais où l'on ressent la forte utilisation des outils modernes informatisés, notamment par la mise en couleur réalisée par sa fille, Juliette Despujol. Ce n'eszt pas forcément le style que je préfère, le côté un peu photoréaliste manquant pour mon goût un peu trop de traits de crayon. Mais cela c'est vraiment propre à chaque lecteur. C'est très propre, les décors sont un peu minimaliste sans pour autant faire vides, et les personnages facilement identifiables, tout comme les scènes d'action. Soleil nous promet une série en 3 tomes avec un rythme de parution d'un tome par an. Autres infos : Série prévue en 3 tomes Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/caledonia-tome-1-la-ixe-legion?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Titre de l'album : Pax Elfica - Tome 1 - L'auberge de l'épée Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Pietrantonio Bruno Coloriste : Axel Gonzalbo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis qu'ils ont délivré le monde de la menace d'un Nécromancien, les Elfes ont instauré la Pax Elfica, un régime autoritaire qui interdit toute utilisation de la magie aux autres races. Mais le jeune Tano a grandi dans le petit monde multiculturel de l'auberge de son père Klaus, où se côtoient nains, halfelins, barbares et réfugiés. Alors pour lui, pas question d'obéir docilement aux maitres auto-proclamés de la ville : chaque nuit, sous la capuche de « La Flèche », il sabote leurs patrouilles et défie leur autorité. Jusqu'au soir où il se retrouve contaminé par une mystérieuse graine elfique. Critique : J'avais un assez mauvais pressentiment pour cette bd. Ce qui est étrange car, j'adore l'héroique fantasy, le lombard fait de belles choses, et à priori les elfes ne vont pas être les gentils, et je n'aime pas trop trop les elfes en héroique fantasy. Alors pourquoi ce sentiment ? Difficile à dire, puisque la couverture est plutôt chouette et que les dessins semblent donner envie. Mais je ne la sentais pas vraiment. Peur d'être déçu ? Finalement il n'en fut rien, on se fait happer assez vite par l'histoire, même si celle-ci met peut être un poil trop de temps à se mettre en place. Les personnages sont biens vus, et l'intrigue n'a clairement pas été déjà lue cent fois. On échappe à certaines stéréotype quand d'autres sont inversés, et quelques traits d'humour font mouche. On est bien dans de l'héroic fantasy même si celle ci bouscule quelques codes. Les amateurs du côté jeux de rôles de l'héroic Fantasy risquent cependant fort d'apprécier cette nouvelle aventure. Les dessins de Pietrantonio Bruno sont réussis même s'il manque sur quelques cases quelques détails sur les visages qui auraient pu permettre à Pax Elfica de passer un cran au dessus. C'est au final un bon premier tome de Fantasy, pour le lecteur qui acceptera de voir certains de ses codes un peu bousculés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pax-elfica-tome-1-l-auberge-de-l-epee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. J'avais un assez mauvais pressentiment pour cette bd. Ce qui est étrange car, j'adore l'héroique fantasy, le lombard fait de belles choses, et à priori les elfes ne vont pas être les gentils, et je n'aime pas trop trop les elfes en héroique fantasy. Alors pourquoi ce sentiment ? Difficile à dire, puisque la couverture est plutôt chouette et que les dessins semblent donner envie. Mais je ne la sentais pas vraiment. Peur d'être déçu ? Finalement il n'en fut rien, on se fait happer assez vite par l'histoire, même si celle-ci met peut être un poil trop de temps à se mettre en place. Les personnages sont biens vus, et l'intrigue n'a clairement pas été déjà lue cent fois. On échappe à certaines stéréotype quand d'autres sont inversés, et quelques traits d'humour font mouche. On est bien dans de l'héroic fantasy même si celle ci bouscule quelques codes. Les amateurs du côté jeux de rôles de l'héroic Fantasy risquent cependant fort d'apprécier cette nouvelle aventure. Les dessins de Pietrantonio Bruno sont réussis même s'il manque sur quelques cases quelques détails sur les visages qui auraient pu permettre à Pax Elfica de passer un cran au dessus. C'est au final un bon premier tome de Fantasy, pour le lecteur qui acceptera de voir certains de ses codes un peu bousculés.
  21. Titre de l'album : Les chevaliers de l'étrange tome 1 - La légende des Mortelune Scenariste de l'album : Anaïs Halard Dessinateur de l'album : Giusy Gallizia Coloriste : Giusy Gallizia Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Unis par trois bagues magiques, « les chevaliers de l'étrange » résolvent des mystères haletants, entre réalité et fantastique ! Issue d'une longue lignée, Ambre de Mortelune est une jeune fille qui vit avec son père et sa grand-mère aux Tours des Merle, château familial qui s'effrite mystérieusement... Et si l'histoire d'un de ses ancêtres, Raoul de Mortelune, évoquant un sortilège emprisonnant les âmes guerrières entre la vie et la mort, y était liée ? Unis par trois bagues magiques, Ambre, Casimir, un jeune homme craintif mais volontaire, et Djamila, une quarantenaire vaillante et intelligente, championne de pétanque, vont s'immerger dans la légende des Mortelune, entre réalité et fantastique, afin de préserver le château et l'histoire d'une famille, au péril de leur vie... Critique : Nouvelle série jeunesse chez Oxymore avec un premier tome "auto porteur" qui permet de découvrir la série sans trop prendre de risque. Série bien calibrée pour les enfants avec un trait simple et aucune scène choquante. L'histoire est intrigante et (très) légèrement effrayante avec des fantômes, un château sombre et une malédiction. L'aventure est bien rythmée et globalement prenante. On regrettera juste un petit manque de nuance qui aurait plu aux parents. SI les enfants se laisseront prendre au jeu des petits frissons, des affrontements avec les fantômes, les parents comprendront vite que tout se finira bien et qu'il n'y a pas de deuxième lecture à l'histoire. À voir ce que donnera le deuxième tome de l'histoire avec une introduction, d'un fil rouge ou juste une autre enquête de nos chevaliers de l'histoire Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chevaliers-de-l-etrange-tome-1-la-legende-des-mortelune?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Nouvelle série jeunesse chez Oxymore avec un premier tome "auto porteur" qui permet de découvrir la série sans trop prendre de risque. Série bien calibrée pour les enfants avec un trait simple et aucune scène choquante. L'histoire est intrigante et (très) légèrement effrayante avec des fantômes, un château sombre et une malédiction. L'aventure est bien rythmée et globalement prenante. On regrettera juste un petit manque de nuance qui aurait plu aux parents. SI les enfants se laisseront prendre au jeu des petits frissons, des affrontements avec les fantômes, les parents comprendront vite que tout se finira bien et qu'il n'y a pas de deuxième lecture à l'histoire. À voir ce que donnera le deuxième tome de l'histoire avec une introduction, d'un fil rouge ou juste une autre enquête de nos chevaliers de l'histoire
  23. Titre de l'album : Spoon & White tome 6 Scenariste de l'album : Jean Léturgie | Yann Dessinateur de l'album : Simon Léturgie Coloriste : Simon Léturgie Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Cette fois, les deux pires flics new-yorkais s'attaquent à l'industrie pharmaceutique ! Et ils sont hors de contrôle ! Les laboratoires Mochy s'apprêtent à commercialiser un traitement contre l'obésité : le Grem 443, une pilule qui régule l'appétit et offre des résultats spectaculaires au bout de seulement trois prises. A New York, c'est l'effervescence. Tout le monde veut ce remède miracle. Même le chef de la police qui missionne Spoon et White de le lui procurer. Mais lancé à la recherche du flacon magique, le duo déjanté met au jour un des secrets de fabrication de Mochy : le principal composant du Grem 443 aurait été dérobé à une tribu indienne. Critique : Après un tome 5 décevant, ne parlant pas vraiment de Spoon et White et surtout pas de Courtney, ce tome 6 est lui assez truculent ! Spoon est plus remonté que jamais, mais ce sont surtout les indiens, dans leur réserve, qui sont excellents ! Entre moquerie sur les "blancs", abus des touristes et drogues magiques, tout y passe pour nous faire de plus en plus rire. Quand on rajoute à cela Spoon qui fait plus que n'importe quoi et, cette fois, une Courntey omniprésente et nous présentant une journaliste super borderline quand il s'agit d'avoir un scoop.... on a la un album hyper rafraîchissant et rigolo à souhait. On est dans le très haut du panier de l'album d'humour pour adulte, avec une mention spéciale aux scénaristes qui se permettent des blagues qui risquent, dans cet univers devenu hyper fade, de se faire tirer les oreilles (grossophobie, policophobie, tout ça tout ca) ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spoon-white-tome-6?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. poseidon2

    Spoon & White tome 6

    Après un tome 5 décevant, ne parlant pas vraiment de Spoon et White et surtout pas de Courtney, ce tome 6 est lui assez truculent ! Spoon est plus remonté que jamais, mais ce sont surtout les indiens, dans leur réserve, qui sont excellents ! Entre moquerie sur les "blancs", abus des touristes et drogues magiques, tout y passe pour nous faire de plus en plus rire. Quand on rajoute à cela Spoon qui fait plus que n'importe quoi et, cette fois, une Courntey omniprésente et nous présentant une journaliste super borderline quand il s'agit d'avoir un scoop.... on a la un album hyper rafraîchissant et rigolo à souhait. On est dans le très haut du panier de l'album d'humour pour adulte, avec une mention spéciale aux scénaristes qui se permettent des blagues qui risquent, dans cet univers devenu hyper fade, de se faire tirer les oreilles (grossophobie, policophobie, tout ça tout ca) !
  25. The_PoP

    La dernière frontière - Tome 1

    Ah ah quelle surprise que cette dernière frontière. Evidemment quand on lit beaucoup de bd, notamment de cadors du secteur, soutenus par de gros éditeurs, la bd indépendante fait parfois un peu peur. On s'habitue vite à certains standards. Les 10 premières pages de La dernière frontière m'ont laissé craindre une bd trop "jeune" avec quelques découpages/cadrages de cases donnant lieu à des enchaînements un peu bizarres. Les décors parfois un peu vides ou peu détaillés me chagrinaient. Et puis, et puis la magie de la bd a opéré, les maladresses des premières pages s'estompent, les portraits se brossent, quelques belles pages de dessin s'offrent à nous et finalement cette ambiance de Braveheart qui rencontre Le dernier des mohicans nous prend. On termine cette bd avec l'envie d'en lire et d'en découvrir la suite. Effectivement elle garde certains défauts de jeunesse, avec une narration parfois un peu expéditive, ou des enchainements de cases manquants un brin de maitrise, mais cela reste une histoire comme on aime, et les planches gagnent en maitrise au fil des pages, pour finir par atteindre un super résultat. La dernière frontière ne sera pas la série de bd du siècle avec son intrigue simple, mais elle nous fait voyager dans l'Ecosse et le canada Français du 18ème siècle et on en redemande. Et c'est bien là finalement l'essentiel. A noter pour les coquinous, oui je sais qu'il y en a par ici, une double page assez sympathique où l'on appréciera pleinement le talent de l'auteur 🙂
  26. Titre de l'album : La dernière frontière - Tome 1 Scenariste de l'album : Boris Talijancic Dessinateur de l'album : Boris Talijancic Coloriste : Carita Lupattelli Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : 1746 AD. Les Highlands écossais. Le temps de la révolution, le soulèvement des patriotes écossais contre l'usurpateur anglais. Les Ecossais, menés par le Prince Stuart, perdent face à l'armée anglaise à la bataille de Culloden. C'est le début de la chasse aux rebelles écossais et des représailles sur les villages et fermes d'Ecosse. Les jeunes amants James et Katrina se retrouvent entraînés dans ce chaos ! Modoc, l'oncle de James, a tué un jeune officier anglais pour sauver Katrina avant la bataille. L'officier était le plus jeune frère du capitaine anglais Flint ! Modoc ayant survécu au massacre, il prend James avec lui pour fuir la punition des Anglais et naviguer vers le Nouveau Monde ! Hélas, sans Katrina. Critique : Ah ah quelle surprise que cette dernière frontière. Evidemment quand on lit beaucoup de bd, notamment de cadors du secteur, soutenus par de gros éditeurs, la bd indépendante fait parfois un peu peur. On s'habitue vite à certains standards. Les 10 premières pages de La dernière frontière m'ont laissé craindre une bd trop "jeune" avec quelques découpages/cadrages de cases donnant lieu à des enchaînements un peu bizarres. Les décors parfois un peu vides ou peu détaillés me chagrinaient. Et puis, et puis la magie de la bd a opéré, les maladresses des premières pages s'estompent, les portraits se brossent, quelques belles pages de dessin s'offrent à nous et finalement cette ambiance de Braveheart qui rencontre Le dernier des mohicans nous prend. On termine cette bd avec l'envie d'en lire et d'en découvrir la suite. Effectivement elle garde certains défauts de jeunesse, avec une narration parfois un peu expéditive, ou des enchainements de cases manquants un brin de maitrise, mais cela reste une histoire comme on aime, et les planches gagnent en maitrise au fil des pages, pour finir par atteindre un super résultat. La dernière frontière ne sera pas la série de bd du siècle avec son intrigue simple, mais elle nous fait voyager dans l'Ecosse et le canada Français du 18ème siècle et on en redemande. Et c'est bien là finalement l'essentiel. A noter pour les coquinous, oui je sais qu'il y en a par ici, une double page assez sympathique où l'on appréciera pleinement le talent de l'auteur 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-derniere-frontiere-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  27. Kevin Nivek

    La forêt de Louison - Tome 1

    Cette "BD kids" résonne comme des souvenirs d'enfance pour les plus "adultes" d'entre nous . Voir évoluer Louison et Noham dans cette forêt malicieuse et s'inventer des histoires est rafraîchissant au possible ! Quel travail sur l'imaginaire des enfants , chaque insecte ou végétal peut se transformer et donner lieu à d'innombrables aventures pour nos deux héros en culottes courtes . Réparties en courtes histoires , leurs péripéties ont toujours une chute en lien avec le réel , si bien que sans être "fantastique" au sens propre du mot , on vit néanmoins des moments magiques avec eux dans cet univers coloré . Chaque mercredi , on suit le lapin blanc et "en avant les histoires" ! Le trait détaillé de Stéphanie Rubini est accrocheur , il mélange ligne claire et réalisme dans un kaléidoscope de couleurs éclatantes . Elle propose des cases avec de multiples plans , on croirait qu'elles sont en relief ! Le jeune lectorat ciblé s'identifiera facilement à ce duo détonnant et rêvera de toboggans dans les arbres , ou de tunnels sous terre à la rencontre des taupes ... Nulles barrières à l'imagination des enfants , et surtout , pas de téléphone portables ici , aucun support extérieur pouvant les influencer ! Il est vivement conseillé aux parents d'entrer dans ce monde de fées , sorcières , dragons , et autres animaux colorés , en compagnie de leurs enfants 🙂 Un petit format souple à emporter partout !
  1. Charger plus d’activité
  • Un best of BD au hasard

  • Dernières Critiques

    • Kiff - Adorables et cruelles
      Note :
      Déjà le troisième tome de l'auteur Max Sulfur et ses héroïnes pulpeuses aux prises d'initiatives certaines . Dans ce Kiff , Adorables et cruelles , il continue d'enchaîner les scènes dans divers contextes (et positions^^) pour le plus grand plaisir des yeux . Son style réaliste fait encore des merveilles , les amateurs seront comblés . Un homme et une femme ou bien souvent , des femmes , composent ce ballet d'échanges de fluides et de situations où dominations consenties et plaisirs charnels seront les maîtres mots . Le "cameraman" Max Sulfur vous proposera plusieurs points de vue : éloigné , global , première personne , de haut en bas , vous serez au plus proche de l'action et ne perdrez rien des envies soudaines de cette galerie de femmes rondes , minces et débordantes d'énergie ! Il est à noter la formidable condition physique du "pauvre hère " victime des exactions de ces adoratrices de la bagatelle ! En effet , les éjaculations se succèdent et s'enchainent sans aucun relâchement ni baisse de rythme ! Chapeau bas 🙂 messieurs ! Du porno-érotisme hétéro un peu plus destiné à un public masculin certes , mais pouvant trouver sa place auprès des femmes avides de découvertes . Une suite dans la lignée des deux premiers tomes , sans aucune perte de qualité graphique , se permettant même d'accentuer encore un peu plus l'intensité des ébats !

      pdf_338_4.pdf
      • 0 réponse
    • Hors des sentiers battus - tome 1
      Note :
      L'illustratrice berlinoise Marie Sann réalise sa première incursion dans le monde du 9ème art avec une nouvelle série publié chez Tabou . Ce premier tome est une introduction aux multiples découvertes de Lizzy . En effet , elle va au fil de ses rencontres professionnelles et culturelles , réaliser une immersion de son propre corps et sa sexualité . Une évolution 2.0 vers des horizons auxquels elle n'aurait jamais songés auparavant ! Cela commence par la visite d'un sex-shop "moderne" et non destiné à un public exclusivement masculin , puis des discussions et autres "formations" sur le bondage et autre Shibari (art japonais ) , avec pour finalité des travaux pratiques 😉 Lizzy explore ces nouvelles facettes de son corps avec pour leitmotiv le plaisir partagé, une mise en avant du féminin et surtout , des pratiques sexuelles sortant des sentiers battus . De son trait rond , Marie Sann réalise des planches colorées "girly" avec un trait précis et détaillé . Ce style "Disney" convient parfaitement au côté édulcoré de l'héroïne Lizzy avec ses cheveux roses et son visage de princesse . Que les fans de l'éditeur se rassurent , en solo , en couple hétéro , homo , "les scènes d'action" sont rares mais distillées avec élégance  tout en suivant la trame scénaristique et ses rebondissements . L'auteure nous laisse d'ailleurs sur un cliffhanger qui va faire paraître longue l'attente du second tome . Si le côté "cartoon" du dessin ne vous effraie pas pour ce genre de lecture , plongez dans cette aventure avec Lizzy la jeune étudiante exploratrice des sens 😉 

      pdf_339_4.pdf
      • 0 réponse
    • Kokoschka - Portrait d'un expressionniste
      Note :
      Je dois bien reconnaître ma méconnaissance de l'artiste aux multiples casquettes : Oskar Kokoschka ! En effet , il était peintre mais aussi écrivain de pièces de théâtre . Ses peintures représentent son héritage le plus connu à ce jour , à l'image de La fiancée du vent (photo ci-jointe) . L'illustrateur espagnol Max Vento s'est lancé dans l'aventure biographique du peintre en débutant en 1912 à Vienne , période riche pour la capitale autrichienne avec de grands artistes et penseurs à l'oeuvre , tels Freud , Klimt et Mahler le compositeur . On découvre donc le jeune Kokoschka à ses débuts de portraitiste en proie avec ses démons intérieurs ( déjà oui) et ses détracteurs , nombreux à cette époque . Le jeune homme est à fleur de peau , en quête de reconnaissance , il ne vit que par et pour son art . Sa rencontre avec la récente veuve de Gustav Mahler , Alma , va profondément changer le cours de sa vie . Véritable muse , et amante , elle va lui permettre de franchir un cap et de réaliser son chef d'oeuve expressionniste La fiancée du vent . Max Vento réalise un scénario soigné , en exposant bien les âmes tourmentées en présence et leurs liens affectifs . Mais on s'aperçoit très vite qu'ils ne vont pas dans le même sens , Alma n'est pas sur la même longueur d'ondes et très vite la passion destructrice du peintre va prendre le dessus sur leur relation . Les dialogues sont au diapason du dessin : parfois courts à l'image de ces cases où seuls les protagonistes apparaissent , sans aucun fond ou décors en arrière plan ; d'autres fois raffinés et verbeux avec toute l'élégance et le raffinement de la période historique . Les humeurs du peintre seront marquées aussi par des ombrages puissants et une certaine folie dans son regard azur . Si l'artiste et son univers vous plait , vous aimerez cette biographie où "expressionnisme" n'est pas un vain mot , sinon , vous enrichirez votre culture générale artistique et cela vous donnera peut-être envie de vous plonger dans la musique de Mahler ou de contempler une toile du grand rival de Kokoschka : Gustav Klimt 😉 
      • 0 réponse
    • Là où gisait le corps
      Note :
      En fin d'album, Ed Brubaler explique que Sean Phillips lui avait demandé d'écrire une histoire romantique et d’amour pour changer. Ce dernier a accepté en ajoutant une histoire de drogue au milieu de cette romance autour d'un crime. Avec Là où gisait le corps, Brubaker va surprendre plus d'un lecteur avec une histoire dans un genre différent qui pourrait se rapprocher d'une enquête d'Agatha Christie, dans son dénouement. Car en effet, nous avons un meurtre et les témoignages de neuf personnes différentes vivant dans un même quartier. Toutes les personnes se connaissent plus ou moins bien et chacune nous livre sa vision et ses réflexions directement au lecteur. De cette manière on est pris dans l'enquête et la plupart des personnages semblent tous suspects ou avoir des choses à se reprocher. Les planches de Sean Phillips frôlent la perfection avec toute cette galerie de personnages très réalistes. Jacob gère parfaitement les ambiances avec les couleurs suivant l'intensité des scènes.
      Après les polars ou les récits fantastique, les auteurs nous livrent une histoire prenante avec neuf points de vue différent sur un meurtre dans une banlieue américaine dans les années 80. Là où gisait le corps est un excellent one shot.
       
      • 0 réponse
    • Nordlys
      Note :
      La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisé en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal  . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉 
      • 0 réponse

×
×
  • Créer...