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BD Europeene

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BD', 'BDEuro' et 'BDEuropéene' et posté[e][s] durant les 590000000 derniers jours.

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  1. Hier
  2. Kevin Nivek

    La part des lâches

    Marguerite Boutrolle réalise son second roman graphique sur cette mode post-Covid de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver à la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblée , l'atmosphère est installée par le trait crayonné charbonneux de l'artiste à travers ces paysages déserts , des rues vides , le calme d'une forêt proche , le doux bruit d'une rivière dévalant son lit . On y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend très vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on découvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hétéroclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcené et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , débats sociétaux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons . C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de rivière , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie .
  3. Titre de l'album : La part des lâches Scenariste de l'album : Marguerite Boutrolle Dessinateur de l'album : Marguerite Boutrolle Coloriste : Marguerite Boutrolle Editeur de l'album : Rivages Editions Note : Résumé de l'album : Apres un burn-out et une separation amoureuse, Aby decide de rejoindre la colocation de sa meilleure amie Jet, en Auvergne. Mais l'ambiance devient rapidement pesante pour elle, qui n'est pas habituee a la vie en communaute... Ville ou campagne ? Argent ou decroissance ? Liberte individuelle ou interdependance groupale ? La part des lâches raconte avec beaucoup de sensibilite nos fragilites et contradictions. Critique : Marguerite Boutrolle réalise son second roman graphique sur cette mode post-Covid de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver à la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblée , l'atmosphère est installée par le trait crayonné charbonneux de l'artiste à travers ces paysages déserts , des rues vides , le calme d'une forêt proche , le doux bruit d'une rivière dévalant son lit . On y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend très vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on découvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hétéroclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcené et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , débats sociétaux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons . C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de rivière , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-part-des-laches/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Truman Capote est surement un auteur super connu aux états unis, mais il l'est beaucoup moins en France, si ce n'est pas l'intermédiaire du film sortie en 2005 et ayant oscarisé le regretté Philipp Seymour Hoffman. Alors cet album est le bienvenu et nous permet de découvrir l'homme autant que l'écrivain. Il nous permet aussi de nous rendre compte que l'écriture d'un roman peu être tellement impactante qu'elle peut changer une vie.... C'est bien dessiné et, pour ceux qui ne connaissaient pas 'histoire, super intéressant car en plus de la vie de Truman Capote, on découvre aussi le crime qu'il a décrit et qui lui a tant couté. A lire !
  5. Titre de l'album : Truman Capote, retour à Garden city Scenariste de l'album : Xavier Bétaucourt Dessinateur de l'album : Nadar Coloriste : Nadar Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Avec De sang-froid, Truman Capote affirmait avoir voulu raconter la réalité, juste la réalité. Ce qui est vrai... dans une certaine mesure. Cela correspond parfaitement à sa personnalité à la fois sincère et manipulatrice. Ainsi, il transformait souvent la réalité de sa vie dans le sens où ça l'arrangeait. Il y a le jet-setter qui mettait en scène une vie flamboyante mais qui se détruisit physiquement à écrire cette histoire. Truman prétendait également être adoré dans le Kansas, ce qui était vrai, en partie, car sa personnalité était clivante chez ceux qu'il surnommait «les ploucs». Et il y eut cette relation avec Perry Smith, son double négatif, l'un des deux condamnés à mort. Chacun d'eux croyaient se reconnaître dans l'autre. Admiration pour Perry, fascination pour Truman. Ce dernier était-il sincère ou se servait-il simplement de Perry pour son roman ? Ici, la réalité des meurtres, du procès et de l'exécution est montrée à travers les scènes du film. En noir et blanc, comme autant de ruptures. L'histoire se concentre sur la violence d'écrire, d'attendre et d'accompagner quelqu'un que l'on connait «mieux que soi-même» à l'échafaud. Pourtant, entre écrire la réalité et la vivre, il y a un monde... Critique : Truman Capote est surement un auteur super connu aux états unis, mais il l'est beaucoup moins en France, si ce n'est pas l'intermédiaire du film sortie en 2005 et ayant oscarisé le regretté Philipp Seymour Hoffman. Alors cet album est le bienvenu et nous permet de découvrir l'homme autant que l'écrivain. Il nous permet aussi de nous rendre compte que l'écriture d'un roman peu être tellement impactante qu'elle peut changer une vie.... C'est bien dessiné et, pour ceux qui ne connaissaient pas 'histoire, super intéressant car en plus de la vie de Truman Capote, on découvre aussi le crime qu'il a décrit et qui lui a tant couté. A lire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/truman-capote-retour-a-garden-city?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Opportune

    En voila une idée alléchante : reprendre le comte de la belle et la bête et en faire une transposition dans un univers radicalement différent. Si l'idée est bonne et le dessin vraiment très sympa, on ne peut s'empêcher de penser que le volume de pages n'est pas à la hauteur de l'ambition de notre scénariste. Attention, l'histoire est plutôt très sympa avec une adaptation du comte maligne qui ne reprend que les grandes lignes mais réussi à garder l'ambiance globale. Le dessin est lui d'un très bon niveau avec des planches superbes et des personnages bien travaillées et aisément reconnaissables (mention spéciale à la bête !) Non ce qui pêche un peu c'est le contexte.... en fait les changements sont tels que l'on a l'impression de ne faire que survoler notre histoire. Premièrement, on débarque directement dans l'action sans introduction véritable sur les personnages. Ensuite, le passif de cet univers est tel qu'il prend le pas sur celui de notre héroïne qui se trouve rapidement mis au second plan. On aurait préféré un diptyque avec un premier tome plus introductif, mais amenant doucement l'introduction du comte dans notre histoire et permettant de bien mettre le personnage d'Opportune au centre de ce récit... On se retrouve avec un bon one shot mais qui nous laisse un gout un peu amer car l'histoire aurait été surement excellente en deux tomes.
  7. poseidon2

    Opportune

    Titre de l'album : Opportune Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Nicoletta Migaldi Coloriste : Nicoletta Migaldi Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Et si la Belle était une capitaine corsaire et la Bête un fier monarchiste en fuite ? Il y a 40 ans, la monarchie céleste a été renversée et un sort jeté sur les courtisans, transformés en monstres bestiaux. Dans les nuages, où on se déplace en bateaux volants, règne maintenant la loi du plus fort ou du plus malin. Parmi eux, Opportune, redoutable capitaine corsaire, traque Épigone, ancien officier royal avide de vengeance. Elle a un appât de taille : le moyen de mettre fin à la malédiction. Quand une tempête se lève en pleine bataille, les deux opposants sont séparés de leurs équipages et doivent s'allier pour échapper aux dangers. Une étrange relation se noue alors entre la Bête captive et sa Belle geôlière. Critique : En voila une idée alléchante : reprendre le comte de la belle et la bête et en faire une transposition dans un univers radicalement différent. Si l'idée est bonne et le dessin vraiment très sympa, on ne peut s'empêcher de penser que le volume de pages n'est pas à la hauteur de l'ambition de notre scénariste. Attention, l'histoire est plutôt très sympa avec une adaptation du comte maligne qui ne reprend que les grandes lignes mais réussi à garder l'ambiance globale. Le dessin est lui d'un très bon niveau avec des planches superbes et des personnages bien travaillées et aisément reconnaissables (mention spéciale à la bête !) Non ce qui pêche un peu c'est le contexte.... en fait les changements sont tels que l'on a l'impression de ne faire que survoler notre histoire. Premièrement, on débarque directement dans l'action sans introduction véritable sur les personnages. Ensuite, le passif de cet univers est tel qu'il prend le pas sur celui de notre héroïne qui se trouve rapidement mis au second plan. On aurait préféré un diptyque avec un premier tome plus introductif, mais amenant doucement l'introduction du comte dans notre histoire et permettant de bien mettre le personnage d'Opportune au centre de ce récit... On se retrouve avec un bon one shot mais qui nous laisse un gout un peu amer car l'histoire aurait été surement excellente en deux tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/opportune?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. alx23

    Le loup des cordeliers

    Henri Loevenbruck a écrit de nombreux romans indépendants et séries dont celle autour du journaliste Gabriel Joly avec quatre tomes disponibles. Le scénariste Philippe Thirault se charge de l’adaptation en bande dessinée du premier tome le loup des cordeliers. Un assassin sévit dans les rues de Paris considéré par certain comme un justicier venant en aide aux plus démunies et parfois comme un meurtrier pour la justice. Le héros Gabriel s’ennuie à fore d’écrire des articles peu intéressants et souhaiterais enquêter pour retrouver ce meurtrier surnommé le loup des cordeliers. En parallèle, on suit les évènements de la révolution française. On n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce premier tome avec notre journaliste proche d’un Sherlock Holmes avec ses déductions sur les scènes de crimes. Pour la partie graphique, Damien Jacob assure de planches de qualité et une bonne gestion des couleurs pour renforcer l’intensité de certain passage. Le loup des cordeliers devrait facilement trouver son public et donne envie de lire les romans pour se plonger davantage dans cette époque charnière avec une intrigue policière prenante. Le deuxième tome annoncé en fin d’album reprendra le roman le Mystère de la Main rouge.
  9. Titre de l'album : Le loup des cordeliers Scenariste de l'album : Henri Loevenbruck et Philippe Thirault Dessinateur de l'album : Damien Jacob Coloriste : Damien Jacob Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : En mai 1789, alors que Paris est en ébullition à quelques jours d'un événement historique qui transformera la France, un assassin sans visage, accompagné d'un loup, signe ses meurtres en scarifiant ses victimes d'un étrange triangle inversé... Journaliste ambitieux et téméraire, Gabriel Joly est doté d'un sens de l'observation qui le démarque de ses contemporains, faisant de lui l'égal d'un Sherlock Holmes à la veille de la Révolution Française. Il va traquer celui que tout le monde appelle " Le Loup des Cordeliers " à travers la capitale et ses environs alors que la bourgeoisie s'organise pour tenter de sauver les meubles, craignant la Monarchie condamnée... Critique : Henri Loevenbruck a écrit de nombreux romans indépendants et séries dont celle autour du journaliste Gabriel Joly avec quatre tomes disponibles. Le scénariste Philippe Thirault se charge de l’adaptation en bande dessinée du premier tome le loup des cordeliers. Un assassin sévit dans les rues de Paris considéré par certain comme un justicier venant en aide aux plus démunies et parfois comme un meurtrier pour la justice. Le héros Gabriel s’ennuie à fore d’écrire des articles peu intéressants et souhaiterais enquêter pour retrouver ce meurtrier surnommé le loup des cordeliers. En parallèle, on suit les évènements de la révolution française. On n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce premier tome avec notre journaliste proche d’un Sherlock Holmes avec ses déductions sur les scènes de crimes. Pour la partie graphique, Damien Jacob assure de planches de qualité et une bonne gestion des couleurs pour renforcer l’intensité de certain passage. Le loup des cordeliers devrait facilement trouver son public et donne envie de lire les romans pour se plonger davantage dans cette époque charnière avec une intrigue policière prenante. Le deuxième tome annoncé en fin d’album reprendra le roman le Mystère de la Main rouge. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-loup-des-cordeliers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. La dernière semaine
  11. Le retour du monster maker club avec.. rien de bien nouveau dans ce tome trois excepté la fin. Je dirais même que c'est un poil décevant. En effet les monstres et leurs créateurs sont mis en arrière par rapport aux aventures de Melie et aux mondes qu'elle explore. On est plus dans un "les aventure de Melie" que dans "Melie et le monster maker club". À noter quand même une variation "social" avec un rôle plus important et plus impact du grand frère dans cet album. Bilan, ça commence à devenir redondant et ne plaira qu'aux petites filles deja fan malheureusement
  12. Titre de l'album : Mélie et le monster club tome 3 - Magie, monstres et chocolat... Scenariste de l'album : Carbone Dessinateur de l'album : Gorobei Coloriste : Gorobei Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Mélie et Kréa continuent à passer les portes vers des mondes en danger, qu'ils sauvent grâce aux monstres du Monster Maker Club auxquels la jeune fille donne vie. Entre fauve devenu agressif à cause de la Fourage, monde privé de ses couleurs et sauvetage d'une princesse-chat, Mélie aura fort à faire ! Mais c'est peut-être surtout dans le vrai monde qu'un grand défi l'attend. Car son grand frère, Théo, semble filer un super mauvais coton... Carbone, Thitaume et Gorobeï poursuivent leur grande ode à l'imagination, avec des monstres proposés par les lecteurs de la série, pour une série dessinée collaborative à nulle autre pareille ! Critique : Le retour du monster maker club avec.. rien de bien nouveau dans ce tome trois excepté la fin. Je dirais même que c'est un poil décevant. En effet les monstres et leurs créateurs sont mis en arrière par rapport aux aventures de Melie et aux mondes qu'elle explore. On est plus dans un "les aventure de Melie" que dans "Melie et le monster maker club". À noter quand même une variation "social" avec un rôle plus important et plus impact du grand frère dans cet album. Bilan, ça commence à devenir redondant et ne plaira qu'aux petites filles deja fan malheureusement Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/melie-et-le-monster-maker-club-tome-3-magie-monstres-et-chocolat?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. alx23

    Kamasutra - De chair et de sang

    Ce roman graphique scénarisé par Sudeep Menon s’inspire de la véritable histoire de Vatsyayana le créateur du Kamasutra. Le récit commence alors que ce dernier est fait prisonnier par les soldats de Bhairavi, une guerrière surnommée la Reine écarlate. L'homme vit en captivité et veut aider un jeune détenu qui devra satisfaire les besoins sexuels de la terrible reine sous peine d'être exécuter. Vatsyayana partage alors ses connaissances dans le domaine avec le détenu. Ce récit alterne scènes d'action et de bataille dans l'Inde du IIIème siècle et scènes érotique avec la pratique du Kamasutra par un jeune prisonnier pour sauver sa vie. Les dessins de Laura Zuccheri sont somptueux pour dépeindre cette époque dans un cadre exotique. L'autrice réalise des planches très soignée dans les décors et dynamiques. Les dessins sont dans un style très réaliste convenant très bien au genre. L’album se termine sur quelques pages avec illustrations des personnages de l’histoires avec des textes. Il est plaisant de prendre part à cette aventure se déroulant en Inde avec une touche de sensualité entre passion et vengeance. On se laisse vite entrainer dans l’histoire avec des dessins magnifiques de Laura Zuccheri.
  14. Titre de l'album : Kamasutra - De chair et de sang Scenariste de l'album : Sudeep Menon Dessinateur de l'album : Laura Zuccheri Coloriste : Laura Zuccheri Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : Aussi explicite soit le titre, ce récit conte avant tout une histoire de vengeance… Celle d’un jeune homme nommé Basvaraj, envers la femme la plus respectée de toutes, une femme belle, mais aussi cruelle et crainte des rois : Bhairavi, surnommée la Reine écarlate. Le seul défaut de cette guerrière qui défit les dieux ? Son appétit charnel… et qui de mieux placé pour aider Basvaraj dans son objectif que l’inventeur du livre des livres… Le Kamasutra ! Critique : Ce roman graphique scénarisé par Sudeep Menon s’inspire de la véritable histoire de Vatsyayana le créateur du Kamasutra. Le récit commence alors que ce dernier est fait prisonnier par les soldats de Bhairavi, une guerrière surnommée la Reine écarlate. L'homme vit en captivité et veut aider un jeune détenu qui devra satisfaire les besoins sexuels de la terrible reine sous peine d'être exécuter. Vatsyayana partage alors ses connaissances dans le domaine avec le détenu. Ce récit alterne scènes d'action et de bataille dans l'Inde du IIIème siècle et scènes érotique avec la pratique du Kamasutra par un jeune prisonnier pour sauver sa vie. Les dessins de Laura Zuccheri sont somptueux pour dépeindre cette époque dans un cadre exotique. L'autrice réalise des planches très soignée dans les décors et dynamiques. Les dessins sont dans un style très réaliste convenant très bien au genre. L’album se termine sur quelques pages avec illustrations des personnages de l’histoires avec des textes. Il est plaisant de prendre part à cette aventure se déroulant en Inde avec une touche de sensualité entre passion et vengeance. On se laisse vite entrainer dans l’histoire avec des dessins magnifiques de Laura Zuccheri. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kamasutra-de-chair-et-de-sang/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Kevin Nivek

    Chasseuse de fantômes

    Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉
  16. Titre de l'album : Chasseuse de fantômes Scenariste de l'album : Shawnelle et Shawneé Gibbs Dessinateur de l'album : Emily Cannon Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Avoir un père chasseur de paranormal n’est pas tous les jours facile, surtout quand on intègre la bande des filles populaires de son lycée. Après la bêtise de trop, Chelsea est forcée de rejoindre l’entreprise de son père tout l’été. Très vite, elle est confrontée à un problème… ou plutôt à un garçon mystérieux, ce qui la pousse à prendre une décision : qui de son père ou des esprits choisira-t-elle ? Elle est loin de se douter que cette curieuse rencontre la révélera à elle-même. Critique : Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chasseuse-de-fantomes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. poseidon2

    Six tome 2 - Une montagne d'or

    J'ai relu ma critique du tome un et, malgré le 4/5, je me suis trouvé.. sévère. Je viens de le relire et ce tome 1 était excellent avec des dessins sublimes et une intrigue, bien qu'introductive, pleine de rebondissements et de caractère. Et ce tome deux est tout aussi bon. Il remet au centre de l'histoire notre Kid et nous dévoile un complot vraiment important mais nous montre surtout que chacun des personnages à sa propre histoire et que quand ces histoires se percutent, cela donne des étincelles. Étincelles qui allument, dans ce tome deux, un feu d'artifice de tension et de suspens, porté par un dessin toujours aussi beau. Le cliffhanger final ne peut que nous donner envie de découvrir le plus vite possible les deux prochains tomes.
  18. Titre de l'album : Six tome 2 - Une montagne d'or Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Casado Coloriste : Casado Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Six. Six personnages mal assortis forment à présent une étrange troupe – que l'on pourrait qualifier avec bienveillance de « belle bande de bras cassés ». Chacun d'entre eux est le dépositaire de sombres secrets. À l'instar des aventuriers de westerns, nos protagonistes sont mus par une motivation bien ordinaire, celle de survivre – si possible en s'enrichissant au passage. Leur objectif est donc d'atteindre la mine dont a hérité Kid, le gamin borgne : un lieu à la réputation glaciale, une ancienne sépulture pour les guerriers arapahos malades ou trop âgés ; un endroit qui a rendu fous les miniers qui s'y sont aventurés. Mais encore faut-il y arriver... À travers un récit bien ficelé composé d'habiles flash-backs, ce tome 2 de Six surprend le lecteur à chaque page et continue de le tenir en haleine : qui est donc cet individu mystérieux qui tient absolument à faire coucher sur le papier l'histoire de ces antihéros ? Critique : J'ai relu ma critique du tome un et, malgré le 4/5, je me suis trouvé.. sévère. Je viens de le relire et ce tome 1 était excellent avec des dessins sublimes et une intrigue, bien qu'introductive, pleine de rebondissements et de caractère. Et ce tome deux est tout aussi bon. Il remet au centre de l'histoire notre Kid et nous dévoile un complot vraiment important mais nous montre surtout que chacun des personnages à sa propre histoire et que quand ces histoires se percutent, cela donne des étincelles. Étincelles qui allument, dans ce tome deux, un feu d'artifice de tension et de suspens, porté par un dessin toujours aussi beau. Le cliffhanger final ne peut que nous donner envie de découvrir le plus vite possible les deux prochains tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/six-tome-2-une-montagne-d-or?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 . Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final !
  20. Titre de l'album : Nyota et les surveillants des étoiles tome 1 - Supernova Scenariste de l'album : Pierre Joly Dessinateur de l'album : Lucile Thibaudier Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nyota, jeune Cadet en formation au Poste de Surveillance des Étoiles, passe l'examen pour l'obtention du grade de Surveillant. Mais alors que tous ses camarades diplômés s'envolent à bord de leurs vaisseaux Rap-ACE, il est contraint de rester seul à quai, faute de résultats suffisants. Soudain, un appel de détresse provenant de la planète AL-X2 parvient au centre des communications. Personne d'autre ne pouvant intervenir, Nyota décide d'enfreindre les règles pour embrasser la devise du Poste : AGIR COÛTE QUE COÛTE ! Critique : Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 . Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nyota-et-les-surveillants-des-etoiles-tome-1-supernova/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Kevin Nivek

    Fileuses de soie

    C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore . Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur . Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication .
  22. Titre de l'album : Fileuses de soie Scenariste de l'album : Bruno Lecigne , Sylviane Corgiat Dessinateur de l'album : Jean-Côme Garcette Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Une filature menacée par la concurrence étrangère, un fils honni qui ressurgit, des orphelines asservies... un vent de changement souffle sur l'usine-pensionnat Bouscaret. Drôme provençale, 1910. La filature familiale de Louis Bouscaret fait depuis peu face à une concurrence croissante venant de l'étranger. Son usine-pensionnat, qui recueille les orphelines et filles abandonnées de la région, bénéficie de leur travail acharné en échange d'une "éducation" assurée par la sévère soeur Agnès. Henriette, une nouvelle arrivante au visage à demi-caché derrière une mèche, rêve de dessiner un jour ses propres robes. Les rangs des ouvrières - éreintées par des journées à rallonge et par la sévérité de soeur Agnès - sont peu à peu gagnés par le désordre lorsque l'une d'elle est touchée par une pneumonie. Pendant ce temps, chez les Bouscaret réapparaît Hyppolite, le cadet des enfants qui traîne avec lui le lourd secret familial. Mais lorsque le fils honni et la travailleuse révoltée se rencontrent, débute une idylle impossible dans laquelle prend racine des envies de subversion. Tour à tour arrivées par convoi, Rose, une toute jeune pensionnaire de 14 ans, puis Suzanne, fille de bonne famille ayant fui un mariage arrangé, rejoignent bientôt l'entourage d'Henriette. Elles s'unissent face à l'oppression, animées par un même besoin d'émancipation. Critique : C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore . Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur . Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fileuses-de-soie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Ils approchent ces fameux JO de Paris , le 26 juillet plus précisément et l'éditeur Steinkis nous rappelle que le Baron de Coubertin fut à l'origine de ces jeux "modernes" . La BD commence avec un bref rappel de la création des premiers jeux grecs dans l'antiquité , qui seront annulés au début de notre ère par un romain méfiant de ce genre de manifestations . Puis , nous retrouvons deux journalistes en route pour l'ouverture des JO tristement célèbres de 1936 à Munich sous le régime nazi . L'axe narratif tournera autour de la conversation qu'ont ces deux reporters à propos de la vie de Pierre de Coubertin . Ils relatent les grandes dates de sa vie politique et son parcours diplomatique jalonné de hauts et de bas . Ainsi on y découvre ses "créations" mais aussi une façade de sa personnalité qui peut sembler sombre à notre époque . Au début du siècle dernier , la société était on ne peut plus patriarcale , donc tenir des positions "misogynes" en 1900 ou en 2000 n'a pas le même impact . Idem pour ses positions sur le colonialisme qui rapportait d'énormes profits à la France , mais aussi aux anglais et hollandais entre autres . Les auteurs abordent ces sujets avec une certaine conscience du contexte historique . En revanche ils risquent de perdre un peu le lecteur avec ces nombreuses allées et venues entre les deux reporters racontant sa vie , et ces moments contés auprès du baron lui-même ! On alterne les époques et les protagonistes sans aucun point de repère et il est parfois compliqué de reconnaître les personnages , d'autant que le récit s'étale sur plus de 40 ans ! Le dessin académique de Didier Pagot lorgne du côté de la ligne claire avec un plus grand réalisme . Avec la galerie de personnages présentés , on aurait aimé une légère dissociation des époques . Mais rassurez-vous , ce n'est pas insurmontable et vous apprendrez un tas d'anecdotes sur cet homme qui restera dans l'histoire et qui nous permet de visionner les cérémonies d'ouverture des JO en français , peu importe le pays organisateurs 😉
  24. Titre de l'album : Coubertin, entre ombre et lumière Scenariste de l'album : Xavier Bétaucourt Dessinateur de l'album : Didier Pagot Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Pierre de Coubertin, son nom est lié à jamais aux Jeux olympiques, mais qui était-il vraiment ? Un amoureux de la Grèce antique, en quête d'un idéal universel... Un aristocrate converti à la République... Un jeune pédagogue qui devine les vertus du sport de masse. Un misogyne indécrottable et un colonialiste convaincu. Tout cela et bien plus... Voici le parcours d'un homme complexe dans une époque qui le fut tout autant. Critique : Ils approchent ces fameux JO de Paris , le 26 juillet plus précisément et l'éditeur Steinkis nous rappelle que le Baron de Coubertin fut à l'origine de ces jeux "modernes" . La BD commence avec un bref rappel de la création des premiers jeux grecs dans l'antiquité , qui seront annulés au début de notre ère par un romain méfiant de ce genre de manifestations . Puis , nous retrouvons deux journalistes en route pour l'ouverture des JO tristement célèbres de 1936 à Munich sous le régime nazi . L'axe narratif tournera autour de la conversation qu'ont ces deux reporters à propos de la vie de Pierre de Coubertin . Ils relatent les grandes dates de sa vie politique et son parcours diplomatique jalonné de hauts et de bas . Ainsi on y découvre ses "créations" mais aussi une façade de sa personnalité qui peut sembler sombre à notre époque . Au début du siècle dernier , la société était on ne peut plus patriarcale , donc tenir des positions "misogynes" en 1900 ou en 2000 n'a pas le même impact . Idem pour ses positions sur le colonialisme qui rapportait d'énormes profits à la France , mais aussi aux anglais et hollandais entre autres . Les auteurs abordent ces sujets avec une certaine conscience du contexte historique . En revanche ils risquent de perdre un peu le lecteur avec ces nombreuses allées et venues entre les deux reporters racontant sa vie , et ces moments contés auprès du baron lui-même ! On alterne les époques et les protagonistes sans aucun point de repère et il est parfois compliqué de reconnaître les personnages , d'autant que le récit s'étale sur plus de 40 ans ! Le dessin académique de Didier Pagot lorgne du côté de la ligne claire avec un plus grand réalisme . Avec la galerie de personnages présentés , on aurait aimé une légère dissociation des époques . Mais rassurez-vous , ce n'est pas insurmontable et vous apprendrez un tas d'anecdotes sur cet homme qui restera dans l'histoire et qui nous permet de visionner les cérémonies d'ouverture des JO en français , peu importe le pays organisateurs 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/coubertin-entre-ombre-et-lumiere/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Avant
  26. Kevin Nivek

    Spiderlouze - Tome 1

    Le talentueux auteur Ced continue de sévir avec son humour irrévérencieux ! Après Star wars , il s'en prend aux super-héros à collants Marvel , avec en tête de gondole : Spiderman . Des caméos d'autres héros feront irruption mais l'homme araignée représente l'essentiel de la lecture . Ced fait une nouvelle fois mouche avec une version parodique des aventures de Spiderman , toujours sur 4 cases par sketch il use de scènes connus du héros et les adapte à sa guise ; plutôt il s'engouffre dans les brèches . Vous vous êtes sûrement posé la question à la lecture de ses aventures : il jette sa toile partout sur les murs des immeubles , mais que se passe t'il si une fenêtre est ouverte ? Sur qui ou quoi la toile va t'elle s'accrocher ? Il détourne avec talent les pouvoirs des némésis de "Péteur Parcoeur" et se sert de scènes mythiques des films , peut-être mieux connus que les histoires parues en comics . Stivo le dessinateur réalise un travail graphique dans un style "numérique" fidèle aux dessins animés sortis récemment au cinéma . Les personnages sont facilement reconnaissables , et si une bonne culture du personnage et de ses aventures amène un plus à la lecture , ce n'est pas indispensable pour saisir les gags . Un premier tome réussi qui en appelle d'autres car comme l'univers Star wars , le monde Marvel est une source inépuisable d'inspirations , surtout lorsqu'on a le talent de Ced pour détourner les situations 🙂
  27. Titre de l'album : Spiderlouze - Tome 1 Scenariste de l'album : Ced Dessinateur de l'album : Stivo Coloriste : Stivo Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Entre les différents acteurs, le multiverse et des pouvoirs surprenants, Spiderlouze a plus de chance d'être à côté de la plaque que d'être un grand super-héros ! La parodie de l'univers de Spider-man, le super héros le plus emblématique de l'univers Marvel ! Critique : Le talentueux auteur Ced continue de sévir avec son humour irrévérencieux ! Après Star wars , il s'en prend aux super-héros à collants Marvel , avec en tête de gondole : Spiderman . Des caméos d'autres héros feront irruption mais l'homme araignée représente l'essentiel de la lecture . Ced fait une nouvelle fois mouche avec une version parodique des aventures de Spiderman , toujours sur 4 cases par sketch il use de scènes connus du héros et les adapte à sa guise ; plutôt il s'engouffre dans les brèches . Vous vous êtes sûrement posé la question à la lecture de ses aventures : il jette sa toile partout sur les murs des immeubles , mais que se passe t'il si une fenêtre est ouverte ? Sur qui ou quoi la toile va t'elle s'accrocher ? Il détourne avec talent les pouvoirs des némésis de "Péteur Parcoeur" et se sert de scènes mythiques des films , peut-être mieux connus que les histoires parues en comics . Stivo le dessinateur réalise un travail graphique dans un style "numérique" fidèle aux dessins animés sortis récemment au cinéma . Les personnages sont facilement reconnaissables , et si une bonne culture du personnage et de ses aventures amène un plus à la lecture , ce n'est pas indispensable pour saisir les gags . Un premier tome réussi qui en appelle d'autres car comme l'univers Star wars , le monde Marvel est une source inépuisable d'inspirations , surtout lorsqu'on a le talent de Ced pour détourner les situations 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spiderlouze-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  28. Kevin Nivek

    Star naze

    On connaissait Naguère les étoiles paru aux éditions Delcourt , voilà que l'éditeur Jungle se met aussi à la parodie de Star wars ! Source inépuisable , la saga intergalactique n'a pas fini de nous étonner . Ced , auteur entre autres de parodies sur Spiderman , met tout son talent au service du lecteur dans cette série de sketchs . Chaque planche couvre 4 cases avec le déroulé de la blague et c'est fin tout en restant fidèle . Il couvre une très large partie des films et épisodes de séries , une bonne connaissance des moments ciblés est appréciable mais non indispensable pour saisir l'humour . Mais je dois avouer qu'il vaut mieux en connaître un minimum sur la saga afin de mieux discerner les subtilités du gag . Christo effectue un dessin estampillé "jeunesse" mais convenant parfaitement au ton donné . Les héros sont facilement reconnaissables , autant que les races extra-terrestres , et il use souvent d'onomatopées pour amener du mouvement aux scènes . On entendrait presque les sons des sabres laser en action ! Vous lirez les 128 pages avec frénésie , avides d'en voir plus et à quelle sauce les protagonistes historiques seront mangés . Et que dire du vocabulaire employé : la Force devient la Fougue , Vador : Kador , la base Starkiller devient Startiflette ; j'en passe et des meilleures . Ce petit format souple rentre dans tous les sacs et il est à posséder pour tous les amateurs de Star wars 😉
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  • Dernières Critiques

    • La part des lâches
      Note :
      Marguerite Boutrolle réalise son second roman graphique sur cette mode post-Covid  de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver à la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblée , l'atmosphère est installée par le trait crayonné charbonneux de l'artiste à travers ces paysages déserts , des rues vides , le calme d'une forêt proche , le doux bruit d'une rivière dévalant son lit . On  y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend très vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on découvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hétéroclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcené et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , débats sociétaux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons .

      C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de rivière , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie .
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    • Truman Capote, retour à Garden city
      Note :
      Truman Capote est surement un auteur super connu aux états unis, mais il l'est beaucoup moins en France, si ce n'est pas l'intermédiaire du film sortie en 2005 et ayant oscarisé le regretté Philipp Seymour Hoffman.

      Alors cet album est le bienvenu et nous permet de découvrir l'homme autant que l'écrivain. Il nous permet aussi de nous rendre compte que l'écriture d'un roman peu être tellement impactante qu'elle peut changer une vie.... 

      C'est bien dessiné et, pour ceux qui ne connaissaient pas 'histoire, super intéressant car en plus de la vie de Truman Capote, on découvre aussi le crime qu'il a décrit et qui lui a tant couté.

      A lire !
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    • Opportune
      Note :
      En voila une idée alléchante : reprendre le comte de la belle et la bête et en faire une transposition dans un univers radicalement différent.

      Si l'idée est bonne et le dessin vraiment très sympa, on ne peut s'empêcher de penser que le volume de pages n'est pas à la hauteur de l'ambition de notre scénariste. Attention, l'histoire est plutôt très sympa avec une adaptation du comte maligne qui ne reprend que les grandes lignes mais réussi à garder l'ambiance globale.

      Le dessin est lui d'un très bon niveau avec des planches superbes et des personnages bien travaillées et aisément reconnaissables (mention spéciale à la bête !)

      Non ce qui pêche un peu c'est le contexte.... en fait les changements sont tels que l'on a l'impression de ne faire que survoler notre histoire. Premièrement, on débarque directement dans l'action sans introduction véritable sur les personnages. Ensuite, le passif de cet univers est tel qu'il prend le pas sur celui de notre héroïne qui se trouve rapidement mis au second plan. 

      On aurait préféré un diptyque avec un premier tome plus introductif, mais amenant doucement l'introduction du comte dans notre histoire et permettant de bien mettre le personnage d'Opportune au centre de ce récit...

      On se retrouve avec un bon one shot mais qui nous laisse un gout un peu amer car l'histoire aurait été surement excellente en deux tomes.
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    • Le loup des cordeliers
      Note :
      Henri Loevenbruck a écrit de nombreux romans indépendants et séries dont celle autour du journaliste Gabriel Joly avec quatre tomes disponibles. Le scénariste Philippe Thirault se charge de l’adaptation en bande dessinée du premier tome le loup des cordeliers. Un assassin sévit dans les rues de Paris considéré par certain comme un justicier venant en aide aux plus démunies et parfois comme un meurtrier pour la justice. Le héros Gabriel s’ennuie à fore d’écrire des articles peu intéressants et souhaiterais enquêter pour retrouver ce meurtrier surnommé le loup des cordeliers. En parallèle, on suit les évènements de la révolution française. On n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce premier tome avec notre journaliste proche d’un Sherlock Holmes avec ses déductions sur les scènes de crimes. Pour la partie graphique, Damien Jacob assure de planches de qualité et une bonne gestion des couleurs pour renforcer l’intensité de certain passage. 
      Le loup des cordeliers devrait facilement trouver son public et donne envie de lire les romans pour se plonger davantage dans cette époque charnière avec une intrigue policière prenante. Le deuxième tome annoncé en fin d’album reprendra le roman le Mystère de la Main rouge.
       
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    • Critique par une ado : L'enfant en moi tome 2
      Note :
      Une critique de @TheOtaku : En voilà un scénario profond. Sachi décide de se rendre seule à la clinique, en plein le déni, mais à l'instant où elle entend les battements du cœur de l'embryon en elle, elle ne sait plus. Il ne reste plus que 3 semaines à Takara et elle pour prendre une décision mais elle n'arrive plus à savoir. Faut-il avorter ? Faut-il le faire adopter ? Pourras -t-elle le garder ? Quel est l'avis des adultes ? Peu importe leur décision, il leur faudra un accord parental, mais avant tout il faut commencer par en parler aux adultes.

       

      Mais quel manga ! Quelle histoire ! Nous voici avec une histoire des plus prenantes, pleine de suspense, mais aussi une histoire reflétant la triste réalité, la triste dureté de ce que certains pourraient appeler plus tard une "erreur de jeunesse" ou bien un "choix fait à la va-vite". Ce manga est dur à sa façon, il met la boule au ventre à sa façon, il reflète une vérité peu connue, il explique tout dans les détails, des détails qui nous sont souvent inconnus ou peu écouter, il fait mal, et pour preuve il est déconseillé aux moins de 13 ans.

      Ce manga est génial, triste bien sûr mais très bon. L'histoire, les sentiments des personnages et leurs points de vue sont très bien mis en scène et le scénario est assez poussé sans pour autant paraître absurde, il reflète une "triste" condition tout en lui laissant son côté réel et véritable. Enfin, le sujet est abordé de manière simple et sans quelconque sous-entendu péjoratif, ce qui rend la lecture de ce manga encore plus absorbante et calme.

       

      J'ai adoré ce tome 2 et en suis sortie toute chamboulée et toute triste je pourrais dire. 
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