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Dernières Critiques

Meilleur contenu de la communauté, rassemblé manuellement par l’équipe.

Ducobu - La compil' de la rentrée
Scenariste: Godi Dessinateur: Zidrou Editeur: Le Lombard
Quoi de mieux qu'une rentrée scolaire pour lire un petit Ducobu ? 

Alors attention il ne s'agit là que d'une compile de la rentrée, mais les gags assemblés ici sont agréables, plaisants et leur fil conducteur est évident. Cela rend cette compilation non indispensable pour les aficionados de la série, mais pour les autres c'est une petite madeleine, pleine de sympathie et de réflexions parfois plus intéressantes que le graphisme ne le laisserait présager. 

On retrouve quoiqu'il arrive la tendresse des auteurs pour leurs personnages et c'est une lecture qui fait du bien. 

 
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Skeleton knight in another world T1&2
Scenariste: Enki Hakari Dessinateur: Akira Sawano Editeur: Meian
Nouvel Isekai chez Meian et..... Ben nouvel Isekai quoi. 

Celui-ci, pour les deux premiers tomes, n'est particulièrement pas très innovant. Alors oui il doit cacher sa tête car elle ressemble à un squelette et oui il est surpuissant (quoi que Chilling a déjà pris cette partie la) mais mise à part ça c'est du très  classique. 

Les aventures sont sympatriques mais les dessins assez moyens et le personnage principal très peu attachant. 

A voir si les prochains tomes changent un peu la donne mais pour l'instant ce n'est pas, et d'assez loin, mon préféré dans le catalogue Isekai de Meian.
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Les chroniques de l'univers t2
Scenariste: Richard Marazano Dessinateur: Ingo Romling Editeur: Dargaud
Chic le retour de ma série de SF du moment. Apres un premier tome très bon mais plein d'interrogation, Marazano nous revient avec un deuxième tome.... qui ne nous éclaire pas beaucoup plus. A sa grande habitude il ne donne les indications sur la finalité de son scenario qu'avec parcimonie.

Mais qu'à cela ne tienne. Nous n'avons pas réellement  besoin de réponse pour apprécier cette aventure galactique d'un autre temps. Je le dis souvent mais je trouve que les histoires de SF récentes sont souvent portées sur un personnage et sur sa psychologie. Sans dire que ce n'est pas bien cela, ainsi que le besoin de ne faire que de histoire en 2 ou 3 tomes max, réduit le genre SF à peu de chose là où il n'est jamais aussi bon que dans des grandes aventures à la recherche de l'inconnue et à l'échelle de l'univers. 

Et ce tome deux est vraiment dans cette idée la : voyages dans le temps, espèces omniscientes, équipe perdu dans le temps et dans l'espace.... plein de difficulté qui rendent notre équipe très sympathiques et nous donne vraiment envie de savoir à quel sauce ils vont être mangé et si ils vont réussir à avoir un impact sur leurs destinées.

En gros : un autre !
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Aaron
Scenariste: Gijsemans Ben Dessinateur: Gijsemans Ben Editeur: Dargaud
Une BD au sujet dérangeant est toujours une BD qui titille ma curiosité. En effet la difficulté de traitement de sujet comme la pédophilie est tel qu'on ne peut savoir comment l'auteur va aborder le sujet. Et ici c'est fait de façon très humaine. EN effet sans jamais juger Ben Gijsemans nous montre surtout un jeune adolescent qui se découvre une attirance contre nature. 

Enfin plutôt contre ce que la société appelle "contre nature". En effet le propos de Ben Gijsemans est bien de présenter sans juger. Présenter les troubles, présenter les efforts de volonté, présenter l'impact sur sa vie de tous les jours et le poids que cela représente. Et en cela c'est une réussite.

Graphiquement parlant j'ai eu plus de mal. Le choix de découper l'histoire en "gaufrette", comme un dessin animé d'antan, m'a gêné. Il y a trop de case, trop de case n'apportant pas grand-chose et trop de textes dans certaines planches. 

En bref une BD au sujet intéressant mais au traitement graphique un peu lourd à mon gout.
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Teleportation inc 2/2
Scenariste: Dominique Latil Dessinateur: Romain Sordet Editeur: Drakoo
Deuxième tome qui clôture ce diptyque de Téléportation Inc  et qui clôture donc... l'introduction. Enfin je l'espère sincèrement. Car c'est l'impression qui ressort à la fin de ce diptyque. Si l'histoire courante est finie plutôt de belle façon, avec un album qui déménage porté par une intrigue plus fines que prévues et un duo de héros hauts en couleurs, ce deuxième tome nous ouvre surtout énormément de pistes.

En effet on se met à parler du passé de Lubia qui semble tout sauf simple, mais aussi de l'histoire de la téléportation, de ses risques et surtout de.... shuuuttt on ne dit rien.

On se retrouve donc avec un bon deuxième tome mais qui donne plus envie d'en savoir plus sur cet univers. Vu le marché de la BD actuelle, j'espère sincèrement que Téléportation Inc tirera son épingle du jeu pour motiver Drakoo et nos auteurs à se lancer dans un deuxième diptyque. Au moins.

Je vous encourage donc à vous lancer dans l'aventure (surtout qu'il y a un coffret très sympa pour 29.00). Vous aurez une histoire très sympa qui continuera potentiellement dans une plus grande et de plus grande envergure. 
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Citrus + tome 2
Scenariste: SABUROUTA Dessinateur: SABUROUTA Editeur: Taifu
Citrus + est la suite directe du manga Citrus (série en 10 tomes) qui est un peu considéré comme le yuri de référence. « Quoi ? tu connais pas citrus ! » ai-je déjà entendu au rayon manga de ma librairie… Voici un petit résumé de la série principale suivi de l’avis de citrus +, le tout écrit par ma fille de 18 ans réellement fan de cette série

Suite à un déménagement dû au remariage de sa mère, Yuzu commence sa nouvelle vie au lycée Aihara. Malheureusement pour elle, cet établissement comporte un règlement très strict et voit donc d’un mauvais œil l’arrivée de cette jeune fille adepte des cheveux décolorés, du maquillage et accro à son téléphone portable. De plus, sa « sœur par alliance » n’est autre que Mei, la présidente des élèves et petite fille du directeur de l’école. Commence alors une cohabitation mouvementée où les deux jeunes filles vont devoir apprendre à se connaître et à accepter leurs sentiments envers l’autre.

Citrus, c’est un manga yuri incontournable dans le domaine. Plus qu’une relation LGBT, c’est surtout des sentiments purs et l’acceptation de la différence des autres qui sont mis en avant. Alors que Yuzu tente de conquérir Mei, cette dernière est tourmentée par ses obligations, notamment de reprendre la direction de l’école Aihara.

Citrus + commence une fois que les deux jeunes filles sortent ensemble, et qu’elles se sont fiancées. Alors que je m’attendais à une suite de shojo classique où s’enchaînent les rivales et les trouble-fêtes, c’est en fait une véritable acceptation d’une relation entre filles qui se révèle sous nos yeux. De plus, les personnages sont bienveillants envers les deux protagonistes: Yuzu et Mei avancent pas à pas ensemble en prenant le temps de profiter de chaque instant. Saburouta a su créer des sentiments sincères, sans entrer dans le « gnan gnan » et sans que cela soit trop lourd ou excessif. Enfin, le graphisme est agréable et tout en rondeur. Un manga remplit de fraicheur et de bonheur, qui ne comporte pas de temps mort et où l’auteur sait se renouveler. A découvrir sans modération.
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La petite voleuse de la tour eiffel
Scenariste: Manini/Richez Dessinateur: Ratte Editeur: Grand Angle
Le retour de l'équipe "feel good" de grand angle. Apres un surprenant et intéressant canonnier de la tour Eiffel, notre équipe repart avec ses histoires "feel good" basées sur des faits réels de l'actualité de la belle époque.

Toujours porté par le graphisme plein de rondeur et plein de bonhommie de David Ratte, cette nouvelle histoire nous présente les méandres de la troisième république, jeune et luttant pour sa survie. Mais comme la première fois Manini et Richez nous présente cette vérité historique enrobée de personnages haut en couleurs mais surtout très humains et très attachants.

En ressort encore une fois une BD très sympathique, qui donne du baume au cœur tout en nous instruisant sur une période de l'histoire française pas forcement bien connue.

On peut en avoir un autre ?
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#J'accuse
Scenariste: Jean Dytar Dessinateur: Jean Dytar Editeur: Delcourt
Déjà avant tout, #J'accuse est présenté dans un beau coffret pour protéger l'album de plus de 300 pages de bande dessinée historique. Jean Dytar a réalisé un travail minutieux et conséquent pour réunir tous les articles de journaux de l'époque sur l'affaire Dreyfus, des archives et autres documents. L'album débute avec la condamnation de Dreyfus et de son frère qui lui vient en aide pour prouver son innocence dans cette affaire. Ainsi, #J'accuse propose de suivre l'affaire d'après les textes, des articles qui sont utilisés par Jean Dytar pour les dialogues des protagonistes de l'histoire. #J'accuse m'a beaucoup rappelé dans sa conception la trilogie sur la les damnés de la commune de Raphaël Myessan, avec cette technique de récupérer des articles de journaux et autres témoignages pour monter une bande dessinée historique. 

Au niveau graphique, l'album est en noir et blanc avec des planches qui représente l'écran d'un ordinateur pour mettre en évidence le passé et le présent. Les planches de bande dessinée sont sur quatre cases par planche dans un style réaliste. Il est possible de continuer d’approfondir avec le contenu numérique disponible. Plusieurs articles où photos sont reprises pour illustrer les différents moments de l'affaire et les retournements de situation. 
L’histoire est magnifiquement retranscrite dans cet album pour découvrir et mieux comprendre toute cette affaire qui a bouleversé la fin du XIX siècle. Cette technique est un très bon média pour s’instruire.
 

 
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AO ASHI - playmaker tome 4
Scenariste: KOBAYASHI Yûgo Dessinateur: KOBAYASHI Yûgo Editeur: Mangetsu
Premier match d’entrainement pour les nouvelles recrues mais premier match important ! Car même s’il ne dure que 30 minutes, le premier joueur qui se fera remarqué passera dans l’équipe A, autant dire que ce sera un pas de plus pour devenir pro. Ashito arrive à marquer un but mais après, il n’arrête pas de se faire prendre le ballon, à tel point que son équipe finit par faire une stratégie sans lui. Car le problème est là, il lui manque une qualité importante pour pouvoir espérer faire carrière : Ashito ne connaît pas les base du foot et il n’a pas appris la technique !

La première partie (le match) est relativement efficace, loin de trop s’appesantir on comprend vite que la motivation seule ne suffit pas pour jouer en équipe, et c’est dans la deuxième partie, que l’on nous explique l’une des bases fondamentales : le contrôle passe.

Ao Ashi fait l’exploit d’intéresser quelqu’un comme moi, qui n’est absolument pas fan de football : en plus de montrer que ce sport est en fait très technique, qu’il faut être doué du sens de l’observation, savoir s’adapter, il montre aussi que c’est un vrai sport d’équipe et qu’on ne peut pas gagner seul. Du coup, je découvre ce sport sous un nouvel angle, je vais peut-être me mettre à regarder des matchs… 😉
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East of West t10(fin)
Scenariste: Jonathan Hickman Dessinateur: Nick Dragotta Editeur: Urban Comics
En voilà une fin qui va faire parler. EN effet il sera, après un récit aussi intense et aussi complexe, de satisfaire tout le monde.

Cette critique comportera donc un minimum de spoiler, sans quoi... ben je ne pourrais rien dire du tout. Pour ceux qui ne l'ont pas lu, sachez que j'ai adoré mais que ça ne se sera donc pas le cas de tout le monde. 

J'ai adoré cette dichotomie entre la complexité de l'histoire et la simplicité de cette fin. En effet plutôt que de chercher à forcement en rajouter encore quitte à ne plus rien maitriser, Hickman revient à la base de tout ce qui fait l'homme c'est à dire sa capacité à aimer. Cela paraitra surement peu pour beaucoup mais je trouve que cela tranche vraiment avec ce à quoi je m'attendais. Je m'attendais à.... et je ne savais pas à quoi m'attendre.

C'est ce qui est toujours bien avec Hickman c'est qu'on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre.  Et moi cette fin m'a plu et me suffit. Plus rien en suspens, une histoire qui se termine pour en laisser la place à une autre. Une belle fin de temps en temps ca du bien je trouve.

A relire d'une seule traite.

PS: pour ceux qui découvrirait la série, Urban a sortie l'histoire en 3 superbes intégrales !
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Veritas : le coffret Intégrale
Scenariste: Jun-Sik Yun Dessinateur: Dong-Hoon Kim Editeur: Meian
Meian se démarque une nouvelle fois dans le panel des éditeurs de manga. Apres avoir inventé l'abonnement avec Kingdom, ils nous sortent cette fois directement un coffret intégrale. Alors certes Veritas est déjà parus dans nos contrées mais est épuisé et indisponible depuis belles lurettes. 

Et la bam dix albums en coffret d'un coup. Alors oui vu d'avion il faut avoir confiance. Mais le prix encourage déjà à la découverte : 49.90 pour 10 tomes c'est déjà un prix d'occasion dans l'univers du manga. 

Ensuite je peux voir certifié que l'équipe Meian à bien choisit son histoire. Dans la veine de The Breaker, Veritas est une histoire d'arts martiaux qui va à 100 à l'heure. Subliment illustrée elle se lit à vitesse grand V sans même s'en rendre compte. Dans un style ou  Meian propose déjà deux séries très sympa (the Breaker et Kegan Ashura) on pourrait avoir peur d'avoir un doublon avec Veritas. Et bien pas temps que cela. Veritas est moins violent qu'un Kengan Ashura par exemple. Le fait que l'histoire se finisse vite en 10 est aussi une grosse différence tout comme le caractère de notre héros.

Bref un vrai bon manhwa Coréen pour lequel on remercie Meian d'avoir racheté la licence et un manhwa qui n'a pas pris une seul ride en 15 ans. 

Je ne peux que vous encourager à sauter sur le coffret pour vous ou faire un très beau cadeau à n'importe quel lecteur de manga !
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Magic, la petite fille aux cheveux violet t1
Scenariste: Lylian K Dessinateur: A. Molinatti Editeur: Dargaud
Les BDs jeunesses ont le vent en poupe en ce moment. Pour lutter contre l'invasion manga, les éditeurs nous sortent tout plein de BDs pour jeunes en y mettant les moyens.

Par en "mettre les moyens" j'entends un scenario qui soit un peu innovant, des personnages travaillés, une histoire  pas trop compliquée et des dessins adaptés aux plus jeunes.

On coche ici quasiment toutes les cases. Quasiment car si les dessins ont directement attirés les yeux de ma filles de 7 ans, ainsi que le personnage à la "mortelle Adèle"  forte en caractère, l'histoire est quand même assez verbeuse avec une lecture nécessaire mais un poil compliquée pour de 7-8 ans.  La grande de 13 ans a elle passée sin chemin, le dessin trop enfantin ne l'ayant pas attiré.

En bref une bonne BD pour enfants sachant déjà bien lire. 
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Tezucomi tome 2
Scenariste: Divers Dessinateur: Divers Editeur: Delcourt
Deuxième volume de la compilation Tezucomi, hommage fait à Osamu Tezuka par des auteurs du monde entier. Ce volume regroupe 9 travaux revisitant les œuvres emblématiques du maitre ; par exemple Matthieu Bablet reprend métropolis, Kenny Ruiz la légende de Songoku, Mig unico…

Si Tezucomi est surtout destiné aux amateurs de Tezuka, il peut aussi permettre à ceux qui ne connaissent pas son œuvre, de découvrir la palette importante des sujets et univers abordés et peut donner l’envie d’aller voir de plus près les œuvres originales, surtout qu’une grande partie a été (ré)édité en France. Ce qui est intéressant aussi c’est la courte interview des auteurs qui ont participé au projet, on se rend compte à quel point Osamu Tezuka a eu une influence dans le monde entier, même si certains l’ont découvert au travers des adaptations en dessins animés.

Encore une fois, les reprises sont plus ou moins intéressantes, si certains auteurs nous proposent une nouvelle complète, il est dommage, pour les autres qu’elles soient incomplètes ; d’autant plus, qu’il n’y a aucune information pour savoir si l’essai s’arrête là ou existe en volume complet ailleurs.


 
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Harley-Joker Criminal sanity
Scenariste: Kami Garcia Dessinateur: Mico Suayan / Jason Badower Editeur: Urban Comics
Dure cette critique. Dure car, après lecture cette BD n'est pas pour moi. Lais pas du tout. Et pourtant je ne peux nier le fait que c'est une réussite. C'est une réussite car ce thriller est super prenant, graphiquement tellement réaliste qu'on frissonne et imagine croiser le Joker à chaque carrefour.  Pire qu'un des pires épisodes de séries télé américaine.

Ça donne froid dans le dos, c'est bien réalisé, super documenté et creuser dans les moindre détails. De quoi en faire un vrai coup de cœur.

Oui sauf qu'il se trouve que graphiquement cela m’a bloqué. En effet l'album est réalisé pour moitié à partir de photo réaliste. Mais TROP réaliste à mon gout ! Les scènes de crimes et de corps démembrées ou reconstitués sont trop réalistes pour moi. On dirait vraiment des photos et cela m'a fait trop froid dans le dos.

Apres je ne suis pas fan des BD photos résistes.
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Slpash T1
Scenariste: Pv Nova Dessinateur: Aleray Editeur: Dupuis
Nouvelle série jeunesse de Dupuis avec cette fois une histoire basée sur... la musique. Enfin pas LA musique avec un grand L. Mais plutôt comment un groupe de musique peut rassembler un groupe de lycéens et leur donner un but en plus dans la vie.

Sans être super original cet album est plein de bonnes ondes et pleins d'amitiés. Le contexte du tremplin est bien pensé et le choix de ne pas faire des nos héros des cracks de la musque renforce le coté "aventure de lycée".

Les adultes seront laissés de coté mais ils ne sont pas la cible.
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Maux mêlés tome 1
Scenariste: IZAWA Meguru Dessinateur: TAGURA Tohru Editeur: Akata
Des fois il suffit d’un rien pour vous bloquer, des mots blessants, une attitude égoïste… C’est ainsi que Tsukasa Ayase a développé un blocage vis-à-vis des garçons, ce n’est pas qu’elle ne les aime pas, c’est juste qu’elle n’arrive pas à leur parler et à agir naturellement. Un jour, sa famille qui tient une auberge, décide de prendre deux garçons en pensionnaires. Elle va devoir apprendre à vivre avec deux lycéens : le premier a un blocage avec les filles et le second, enjoué, semble éprouver depuis quelques années des sentiments pour elle. Mais les deux garçons ont leurs raisons pour vivre loin de leur famille et portent aussi leurs blessures.

Loin de verser dans le trop sentimental, ni de s’apitoyer sur ses personnages, les auteures ont décidé de livrer un message plutôt réaliste : personne ne peut changer à votre place et c’est en affrontant ses problèmes que l’on peut évoluer. C’est en côtoyant les autres que chaque personnage va trouver la force d’avancer et va faire un pas vers le monde adulte.

La série étant finie en 2 tomes, l’histoire va à l’essentiel, ne prend pas de détours mais n’est pas agressive non plus. Le message est adroitement délivré, avec douceur et sérénité. Le graphisme va aussi à l’essentiel et ne s’encombre pas trop d’arrière-plan. Un premier tome sympathique.


extrait : www.akazoom.fr/maux-meles-t1
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Escroqueuse - Quand l'hypo frappe
Scenariste: Ana Waalder Dessinateur: Mikhael Allouche Editeur: Delcourt
Escroqueuse, quand l'hypo frappe est un roman graphique se référant à plusieurs genres qui sont autobiographique, documentaire et fiction pour revenir sur une maladie grave, le diabète de type 1. Cette maladie est mortelle avec une espérance de vie assez réduite pour les patients qui en sont atteints. Dans ce roman graphique, les auteurs prennent l'exemple d'une petite fille de trois ans qui sera diagnostiquée avec diabète de type 1, suite à ses symptômes. Les auteurs démontrent dans ce récit le combat quotidien des malades mais aussi des différents types de solutions mise en place pour faire avancer les traitements ou comment mieux leur venir en aide. En parallèle, les auteurs décrivent aussi les couts de la recherche de l'industrie pharmaceutique. 
La partie graphique est assez typique des romans graphiques en mélangeant plusieurs genres pour décrire les ressentis d'Anna depuis son enfance. 
Les deux auteurs peuvent être comparés à des journalistes pour leur travail d'investigation, très documenté avec plusieurs sources sérieuses venant d'études de docteurs et de chercheurs. Escroqueuse, quand l'hypo frappe permet de parler de cette maladie et comment continuer de vivre. 
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Quelqu'un à qui parler
Scenariste: Gregory Panaccione Dessinateur: Gregory Panaccione Editeur: Le Lombard
Après mon coup de coeur documentaire de l'année, voici l'un de mes coups de coeur en roman graphique "feel good" de l'année.

Il faut dire que l'idée de départ m'a tout de suite emballé. Et fait percuter. Mais c'est beau, c'est intelligent, humain et bien réalisé. Que demander de plus ? Une réflexion ? Elle vous est fournie avec en prime j'imagine quelques séquences nostalgie, de la projection facile, et des émotions fortes inévitables dans le destin de Samuel nous parlera nécessairement à un moment ou à un autre. 

Je me suis régalé, et c'est une très belle adaptation même si je n'en connaissais pas le livre de base de Cyril Massarotto.
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Cemetery beach
Scenariste: Warren Ellis Dessinateur: Jason Howard Editeur: Urban Comics
Chaque Warren Ellis provoque une attente particulière. En effet il alterne les tomes géniaux et les tomes un peu plus passe partout. Je dois bien dire que celui-ci.... fait plus parti de la deuxième fournée.

L'histoire est sympa. L'idée de la colonie cachée qui a vécu en autarcie durant des années sur une autre planète et très sympa et bien pensée. Le dessin "au couteau" est bien adapté à l'ambiance du scenario. Donc il y avait tout pour faire une bonne série/histoire. 

Ce que je reproche donc à ce tome c'est le choix d’Ellis de ne traiter que la "fuite". En effet Warren Ellis "réduit" son récit à un road movie d'action. Ça tire dans tous les sens, ça explose, ça court, ça fuit et.... c'est fini.

Je trouve qu'il y avait mieux à faire au vu des idées posées sur la table.
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Saotome t3
Scenariste: Mizuguchi Naoki Dessinateur: Mizuguchi Naoki Editeur: Doki-Doki
Le tournoi inter-lycée arrive... doucement. Comme dans beaucoup de manga de sport, la préparation de ce tournoi bas son plein.

Cependant ici notre auteur fait bien attention à garder en premier plan l'aspect relationnel entre nos deux amoureux. Le seul problème de ce tome ci c'est que l'évolution des relations est toujours très lente (ce qui va bien avec les caractères des personnages) mais qu'ici le coté sportif/match est peu présent. On enchaine les scénettes pour faire passer les vacances et nous préparer à un tome 4 plus actif.

Un tome de transition amusant mais sans véritable intérêt majeur autre que retrouver nos personnages.

Vivement le 4
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Le zizi de l'ange - Chroniques d'un spectacle vivant
Scenariste: Marion Achard Dessinateur: Miguel Francisco Editeur: Delcourt
Le zizi de l'ange - Chroniques d'un spectacle vivant est un récit complet en un tome qui rejoint la collection Mirages donc un format plus petit qu'une bande dessinée traditionnelle mais à la pagination plus importante. L'histoire de Marion Achard nous permet de suivre une troupe artistique dans son quotidien. On découvre la mise en place d'un spectacle mais aussi toutes les problématiques administratives moins attirantes auquel la troupe doit faire face. En effet, la fatigue gagne vite les couples entre les enfants, Pole emploi et recherches de subventions qui freinent un peu le côté créatif. Marion Archard captive avec l'envers du décor et on prend vite conscience que la vie d'artiste n'est pas faite que de spectacles et vivre sa passion.
Pour la partie graphique, Miguel Francisco assure des planches de grande qualité dans un style semi-réaliste. Les planches sont vraiment bien travaillées avec de nombreux détails.
Le zizi de l'ange - Chroniques d'un spectacle vivant est une agréable surprise de ce mois de septembre grâce à une idée originale très bien traitée avec un peu d'humour, de la passion et de la justesse de la part des deux auteurs.
 
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Renault - Les mains noires
Scenariste: Antoine Lapasset Dessinateur: Benjamin Benéteau Editeur: Le Lombard
Je tiens d'emblée à préciser que je ne suis amateur ni d'automobile, ni de documentaires en BD. 

Et pourtant ce n'est pas une erreur et j'ai bien mis 5 à cette BD. Que je ne peux que vous conseiller. 

Je l'ai ouverte sans grandes conviction hier soir, un peu claqué. Et je l'ai refermée après un très beau et long temps de lecture. Car oui, les 80 pages sont intenses, pleines de dialogues, et demande une attention certaine pour être appréciées, d'autant que certains découpages de cases peu orthodoxe mais diablement efficaces ne manqueront pas de perturber vos habitudes de lecture. 

J'ai lu ce Renault comme j'ai lu Il était une fois en France. Et pour moi on est sur la même intensité. Le personnage présenté l'est sans concession, même si l'on ressent beaucoup de tendresse pour leur sujet de la part des auteurs. Louis Renault fut un géant de ce début du siècle, un homme dont le destin a pesé durablement sur la France et sur le monde. Et pourtant jusqu'à hier j'ignorais tout de lui. Le boulot d'historien des deux auteurs est assez fabuleux, et si parfois la fiction ou le romanesque s'invitent dans le traitement de leur sujet, cela sonne globalement juste. 

 

Alors quand une BD vous propose de vous instruire sur la grande Histoire de France en vous passionnant autant, chapeau bas. 
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Bob Morane - Tome 1 - Les 100 démons de l'ombre jaune -
Scenariste: Christophe Bec & Corbeyran Dessinateur: Paolo Grella Editeur: Soleil
C'est avec joie que j'ai découvert que Soleil lançait un reboot de Bob Morane cette année, faisant ainsi involontairement écho au décès récent d'Henry Vernes, le créateur du personnage. 

Les noms aux manettes étant prestigieux dans le petit monde de la BD, cela s'annonçait plutôt bien.

Pourtant j'ai été super déçu. D'abord par le boulot des scénaristes. Sincèrement c'est tellement bourré de raccourcis, d'incohérences, d'absences d'explications, de personnages secondaires foutraques et inutiles que venant de cadors comme Bec et Corbeyran, on frise la faute professionnelle ou l'absence de respect de l'intelligence du lecteur. Je n'irais pas plus loin dans cette charge inhabituellement virulente contre des auteurs car je ne souhaite pas spolier, mais la BD n'étant toujours pas le cinéma actuel, non on ne peut pas se permettre les mêmes inepties scénaristiques. Si c'est pour faire ça, faites le au cinoche !

 

Une fois ce coup de gueule passé, je reconnaitrais bien volontiers que j'ai pris du plaisir à lire cet opus, une fois le cerveau éteint, et bien aidé par le trait dePaolo Grella et les couleurs de Sébastien Gérard. Et surtout, surtout une vraie tendresse pour les aventures de Bob Morane et la redécouverte d'une époque trop peu lue pour moi de l'histoire française.

 

 

Mais bordel pourquoi être allé chercher Bec et Corbeyran pour pondre un scénar de série Z moyennasse qui ne tient pas debout 3 secondes ?

 
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Sensor
Scenariste: ITÔ Junji Dessinateur: ITÔ Junji Editeur: Mangetsu
Sensor est une œuvre récente de Junji Ito, elle date de 2018 et c’est sa 1ère publication en France, l’édition de Mangetsu est irréprochable : un livre relié avec un papier de qualité et une couverture soignée.

Concernant l’histoire, c’est un peu confus au départ. Il y a une jeune femme Kyôko Byakuya qui semble errer au hasard dans la montagne au pied d’un volcan, elle se retrouve dans un village où tout le monde l’attendait sans la connaître vraiment. Les habitants sont tous connectés à l’énergie cosmique via des filaments dorés semblables aux cheveux de Pelé (filaments rocheux issus d’un volcan), puis le village disparait et Kyôko va renaitre avec une chevelure dorée. S’ensuivent des histoires autour de Kyôko, une investigation d’un journaliste permet de faire le lien entre chaque.

Junji Ito dans sa postface dit que ces personnages n’en ont fait qu’à leurs têtes, qu’ils n’ont pas tenu leur rôle et c’est pourquoi on part un peu sur différentes pistes, chaque chapitre peut être indépendant mais il y a une cohérence d’ensemble qui s’impose à la fin. Car l’œuvre est mystique, elle s’appuie sur les notions de bien et de mal ou lumière et ténèbres et met en avant le thème de l’horreur cosmique.

Les filaments dorés sont la lumière, ils permettent d’avoir accès à la connaissance universelle, mais certains hommes veulent s’approprier les annales akashiques pour régner sur le monde. L’horreur est psychologique, elle met l’homme face à son insignifiance par rapport à sa place dans l’univers, à son faible savoir. Junji Ito montre des hommes avides, voulant toujours avoir plus mais met en garde aussi sur la capacité humaine à pouvoir digérer ce flot d’informations.

Si graphiquement, il n’y a rien à reprocher et que l’on se trouve bien dans l’univers particulier de l’auteur ; la trame de l’histoire, bien qu’intéressante montre des lacunes. Car Junji Ito soulève plus de questions qu’il n’apporte de réponses, il nous met dans un contexte où les croyances et Dieu ont une importance, et nous laisse parfois en plan car lui-même n’a pas de vérité à donner.

 
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Gantz : E tome 1
Scenariste: OKU Hiroya Dessinateur: KAGETSU Jin Editeur: Delcourt
Gantz : E est un nouveau spin-off de la série Gantz, cette fois l’histoire se déroule au Japon de l’ère Edo, en pleine période de shogun et samouraïs. Le principe de l’histoire reste le même, des personnages décédés se retrouvent dans une pièce qui ressemble à un temple, en présence de la fameuse boule noire et doivent aller éliminer la cible désignée dans le temps imparti.

Les deux personnages principaux sont deux jeunes paysans, Hanbe épris de sumo qui aime se mesurer aux autres et Masakichi, le « beau gosse », qui sait manier le sabre malgré son statut.

Le premier tome est sans surprise ou presque, après une courte introduction sur le décès des deux garçons, on passe très vite à la première mission où ils vont découvrir l’univers de gantz, le reste du volume n’étant que du combat. La seule surprise c’est que la sphère met à leur disposition des armes ultra modernes comme des fusils ce qui augmente l’incompréhension des personnages.

On retrouve Hiroya OKU au scénario mais on change de dessinateur, si le style des personnages reste proche, tous les arrières plans extérieurs sont des photos, c’est déjà un reproche qui avait été fait à Oku dans son manga gigant. Il faut un peu de temps pour s’habituer et parfois, cela manque de naturel. Côté scénario, il va falloir attendre la suite car pour le moment, il ne semble n’y avoir rien d’original par rapport aux opus précédents.
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